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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 11:16

DE SUPERNO 

7 mois après la victoire de Hollandréou, il est inutile d’attendre la confirmation : ce quinquennat sera un échec retentissant. Un de plus. Le président normal, après une entame timide, a rapidement pris la voie de droite et accumule depuis lors tous les travers du genre.

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Dans Sine Hebdo, le taulier cite son ami Gus Massiah : “Ce gouvernement réussit à nous décevoir alors qu’on n’attendait rien de lui !


Signant le traité Merkozy, il nous a condamnés à serrer la ceinture budgétaire de 100 à 150 milliards d’ici 2017. Et toutes les années qui suivront. Quelle que soit la politique qu’il prétendra faire, ce ne pourra plus être que celle de l’austérité, du chômage et de la misère. Celle qui prévaut dans à peu près toute l’Europe.


Les plus optimistes pouvaient jusqu’ici se consoler en constatant une différence certaine entre Hollandréou et Sarkozy :  un comportement “à peu près normal”, tant chez le président que dans son gouvernement. Pas de Lefebvre, de Morano ou de Woerth à l’horizon.


Là, c’est fini. En l’espace de quelques semaines, le château de cartes s’écroule. Scènes de guerre à Notre Dame des Landes pour défendre le hochet du pitoyable Ayrault. Ratage théâtralisé à Florange après une semaine de débat ridicule autour du mot “nationalisation” et lâchage de l’amuseur public Montebourg.


 L’affaire Cahuzac, dans la droite ligne de celles de Copé et de Woerth, dont on voit mal comment elle pourrait se terminer autrement que par la démission de l’intéressé. Et même, comble du ridicule, une immixtion contre nature dans un procès qui oppose sa très médiatique compagne à l’auteur d’un livre à sensation qui fait notamment plus qu’insinuer que ladite fut à son époque la maîtresse de Devedjian. Mais de quoi il se mêle ? Du Sarkozy pur jus !


Mesurettes de gauche
Pour tenter de masquer l’usurpation du qualificatif “gauche”, on balance du “lourd” : mariage homo, vote des étrangers, déchéance de nationalité pour les expatriés fiscaux, nationalisations…


Je ne vais pas revenir sur le mariage homo : certes une vraie mesure de Gauche, mais qui va saturer tout l’espace médiatique puisque des millions de réacs s’apprêtent à déferler dans les rues en début d’année prochaine, lui conférant une importance démesurée… Restons sérieux 5 minutes, l’impact de cette mesure sera inversement proportionnel aux braillements hystériques qui vont l’accompagner.

Le vote des étrangers, c’est la même chose puissance 10. Surtout qu’il viendrait après le mariage homo. La révolution dans le pays. D’ailleurs Hollandréou va probablement se dégonfler.


Les expatriés fiscaux, là c’est plus facile. Il y a certainement moyen de les faire tellement chier qu’un partie d’entre eux reviendrait rapidement à la maison à genoux et en pleurant. La nationalité n’est sûrement pas la bonne approche, il faut taper au portefeuille et obliger à payer en France l’impôt sur les revenus réalisés en France. Depardieu vend sa bicoque parisienne 50 millions d’euros. Il n’y a pas moyen que la mairie la préempte pour un euro symbolique ?

 
Depardieu valait-il ce battage médiatique ? Malgré sa fortune estimée à 85 millions d’euros, il ne pèse pas bien lourd (si on ose dire) face à un Bernard Arnault, par exemple, qui est environ 350 fois plus riche que lui. Et on ferait mieux de tenter de récupérer les milliards de fraude fiscale des géants Google, Amazon ou Apple, qui se foutent de nous impunément. Sans parler de nos poids lourds du CAC 40, les Total Sanofi and Co.


Parler pour ne rien dire
Sur la nationalisation, c’est carrément pathétique. Qui peut sérieusement imaginer que ce gouvernement ait eu une seconde l’intention de nationaliser Mittal ? D’exploiter cette usine lorraine pour le compte de l’Etat ? Je n’ai pourtant pas lu que le collectivisme (ou la dictature du prolétariat) fissent partie des propositions présidentielles. Au mieux certains collaborateurs de Montebourg avaient sans doute étudié la possibilité d’un achat temporaire de l’usine de Florange pour la revendre le plus rapidement possible à une autre société privée plus avenante. Cette manœuvre purement tactique n’avait pour seul but que de gagner du temps et de s’affranchir des dates imposées par Mittal. Mais ça s’apparente à un portage, pas à une nationalisation.

 
Pour le reste, il suffit de regarder l’histoire récente. Les “socialistes” ont définitivement fait leur conversion au libéralisme dès 1983 et le “tournant de la rigueur”.

Le gouvernement thatchérien de Chirac et Balladur a reprivatisé à tour de bras dès 1986.


Depuis, les gouvernements de droite et de “gauche” se sont succédé, et ont fait une sorte de concours de celui qui privatiserait le plus : banques, médias, industrie, autoroutes, services publics… A ce petit jeu, il semble même que le vainqueur soit le gouvernement “socialiste” de Jospin/DSK. De plus, tous ont signé les traités européens qui condamnent implicitement toute forme de nationalisation (et ce même si certains juristes soutiennent contre toute évidence le contraire) et nous ont même poussés jusqu’à privatiser un à un tous nos services publics. C’est dire si ce gouvernement avait l’intention de nationaliser un haut-fourneau…


Rappelons le pedigree de ce gredin de Mittal : une fortune personnelle (qui a un peu baissé avec la valeur des actions de sa société) de 20 milliards de dollars, à peine moins que Mme Bettencourt, patron de Arcelor-Mittal, société fiscalement établie au Luxembourg, et, last but not least : administrateur de Goldman Sachs. Qu’il traite les nationalisations de “recul” est au mieux l’occasion de rire aux éclats. On n’attend pas de Christine Boutin qu’elle fasse l’apologie du gang bang…


La sidérurgie a d’ailleurs déjà une longue histoire avec les nationalisations, et elle n’est pas toujours belle à entendre.


En fait, la nationalisation a tout de même été récemment utilisée par les ultralibéraux : lorsque leur gestion cataclysmique a provoqué des gouffres financiers, on fait boucher ces gouffres par le pigeon de contribuable. Rappelez-vous le premier assureur mondial, AIG, qui avait perdu près de 100 milliards d’euros en 2009. Quasiment intégralement nationalisé, sa gestion en a été grandement améliorée, et en 2012, il est redevenu bénéficiaire. Sa reprivatisation complète vient d’être annoncée. L’État prétend même avoir gagné de l’argent dans l’opération.


Comment ça, toi, SuperNo, le soi-disant écolo, tu ne vas quand même pas défendre un haut-fourneau ? Comme dirait l’impayable Barbier, technologie du passé, polluante et de toute façon condamnée, folklore germinalesque, hein ?

Heu… Ecologie, décroissance ou pas, on aura toujours besoin d’acier, non ? Et tant qu’à faire, j’aime autant qu’il soit fabriqué ici, à Florange, plutôt qu’en Chine ou en Inde. Et j’aime autant que les métallos de Florange soient payés par l’État plutôt que d’être exploités, manipulés et finalement virés par un pur financier cynique déguisé en industriel. On ne négocie pas avec les terroristes, et a fortiori pas avec un administrateur de Goldman Sachs.


Nouvelles saloperies en vue.
Mais ce n’est pas tout. Le pire est même peut-être à venir. De nouvelles négociations sont en cours avec le MEDEF. Ah ah, gouvernement de gauche : ils vont tenter de leur arracher la 6ème semaine de congés payés ou la semaine de 4 jours ?

 
Euh… Réveille-toi, SuperNo. Ca c’était la gauche d’avant ! La “gauche” de maintenant va “négocier” devant le MEDEF en marche arrière et la queue basse.

Tout acquise à ses idées : il faut “baisser les charges” “améliorer la compétitivité”, etc…

Et l’ordre du jour glace le sang : il s’agit tout simplement de s’attaquer au SMIC et au CDI ! Oh, pas les supprimer directement, non, plutôt les vider de leur sens… On parle d’abord de le désindexer (c’est-à-dire de le faire baisser inexorablement), ou alors de plusieurs SMIC selon la région… Ou d’un SMIC jeune (Balladur est de retour !).


Tous les millionnaires et leurs valets de journalistes le clament : “Le SMIC est trop élevé !”, “C’est trop difficile de licencier en France” (on se demande comment les plus de 5 millions de chômeurs ont bien pu en arriver là !).

 
Supprimer le SMIC et le CDI. Imaginez un peu Sarkozy qui aurait tenté de commettre un seul de ces deux forfaits : la France entière était dans la rue, les “blogueurs de gauche” défonçant leurs claviers en vociférations menaçantes et condamnations définitives.
Là, rien ou si peu. Ils ont sans doute la queue basse eux aussi, leur clavier est cassé et leurs doigts en sang.


Contre les nuls du P”S” : le retour des nuls de l’UMP
Du coup, la France qui vote, même si elle est davantage préoccupée par l’issue de Koh-Lanta, va se venger dans les urnes contre ces traîtres “socialistes”. Et ils vont élire qui, hein ? Mélenchon ? Vous rêvez, là. Le Pen ? Même pas. Non non. Ils vont élire… des UMP. Si si, je vous jure. En plein pendant l’épisode Copé-Fillon, qui montre pourtant aux plus aveugles quels guignols sont ces gens-là. À peine 7 mois après le départ sous les huées du scandaleux Sarkozy, la France aurait déjà oublié quels gredins sont ces gens ? Quel foutage de gueule et quelle apocalypse fut leur bilan ?


On en est là : Barbier, qui sait tout et qui est si convenable, et tous les autres Barbier des médias, le répètent à l’envi : on a le choix entre des connards cyniques de l’UMP et des traîtres impuissants du P”S”. Tous libéraux, tous ouiouistes. Les autres : des extrémistes. Pas sérieux. Et ça va être comme ça jusqu’en 2017.


Tous les Français responsables devraient être en train de se demander comment diable se sortir de ce merdier. Virer ces prétentieux incapables à grands coups de pompes dans le cul. Renverser la table. Reprendre le pouvoir qu’ils nous ont volé.


En attendant, le JT de ce soir, c’est 20 minutes de bullshit sur la tuerie américaine, 5 minutes de Depardieu, 5 minutes de Copé-Fillon, et 2 minutes de manif pour le mariage homo.. Si on est sages, on aura peut-être 3 minutes de PSG.


La révolution ? Non… C’est pas sérieux.


Superno

 

 

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commentaires

M
“Au pays des souris”, illustration du discours de Thomas Douglas en 1944 et qui est toujours malheureusement d’actualité:<br /> <br /> http://www.dailymotion.com/video/xo082g_au-pays-des-souris-on-vote-tous-les-4-ans-a-voir_news
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R
Si votre constat, il est évident que bons nombres l'ont fait, une fois de plus on constate que vous refoutez sur le dos du Libéralisme, ce qui comme pourtant vous le dites si bien (sic) la faute de<br /> l'interventionisme et de l'étatise de l'idéologie "socialiste"... retournez corriger votre copie.
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