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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 22:32


euro collapse



Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



Les derniers chiffres de l'enquête Eurostat révèlent que 43 millions de personnes travaillent à temps partiel dans l'Union européenne en 2012, ce qui s'ajoutent non seulement aux 26 millions de chômeurs mais aussi aux 11 millions de personnes disponibles mais sans-emploi.


Les chiffres de travailleurs à temps partiel ne cessent de progresser depuis le début de la crise : de 18,5% de la population active européenne en 2008 ils sont passés à 21,4% en 2012.

Avec le développement de la dite « flexsécurité » au sein de l'UE, le travail à temps partiel se répand désormais de plus en plus comme une norme de travail.


Il représente déjà un quart des emplois en Belgique, au Danemark (25,7%), en Allemagne (26,5%), en Irlande (23,9%), en Autriche (25,5%), au Royaume-Uni (27%) et en Suède (26,5). Aux Pays-Bas, champions de cette forme de précarité, ils comptent pour un emploi sur deux (49,8%).


Les emplois à temps partiel représentent tout de même 18% des emplois en France.

A l'échelle européenne, un travailleur à temps partiel sur quatre souhaiterait travailler plus. Un chiffre qui s'élève à 24,7% en France, à 33,6% en Irlande, 42,8% au Portugal. Ils représentent une majorité à Chypre (50,4%), en Espagne (54,6%) et en Grèce (66%).

Le fait de détenir un emploi devient également de moins en moins un facteur de sortie de la pauvreté et de la précarité.


Une étude de l'Institut de statistiques allemand, Destatis, démontrait an août dernier que 20% des travailleurs allemands étaient pauvres, victimes des contrats précaires (temps partiels, CDD, mini-jobs), un chiffre qui tend par ailleurs à progresser.


Le Danemark ou la Suède connaissent ce même phénomène nouveau de « travailleurs pauvres », la faute à leur dérégulation récente du marché du travail. Le taux de travailleurs pauvres est passé ainsi de 5 à 10% en Suède entre 2005 et 2012.


37 millions de personnes sans-emploi en Europe


Les chiffres officiels de l'Union européenne estiment à 26 millions le nombre de chômeurs soit 10 millions de chômeurs supplémentaires depuis 2008 avec un taux de chômage officiel fixé désormais à 11% en février 2013, contre 6,8% en février 2008.


Les taux les plus élevés sont enregistrés en Grèce évidemment (26,4%) mais aussi en Espagne (26,3%), suivis par le Portugal (17,5%), l'Irlande (14,2%) et la Slovaquie (14,6%).


Parmi les populations les plus vulnérables, les jeunes sont fortement touchés par le chômage, un jeune sur quatre est au chômage dans l'UE (23,5%), une majorité en Grèce (58,4%), en Espagne (55,7%) et une forte minorité au Portugal (38,2%) et en Italie (37,8%).


Or, comme le révèle l'étude Eurostat, ces chiffres masquent généralement un certain nombre de personnes actives mais sans-emploi.


Ce sont les personnes entre 15 et 74 ans disponibles pour travailler mais qui ne recherchent pas d'emploi (8,8 millions de travailleurs) et celles recherchant un emploi mais indisponibles (2,3 millions de travailleurs).


En additionnant le nombre de travailleurs en sous-emploi, ceux au chômage officiellement et ceux sans-emploi mais actifs, on obtient le chiffre de 80 millions de travailleurs sous-employés ou non-employés.


Ramenés aux nombre d'actifs dans l'UE, 240 millions, on peut estimer à un tiers le nombre de travailleurs victimes d'une forme de précarité ou du chômage direct ou indirect.


Des chiffres qui révèlent la nécessité non seulement de sortir de la crise, de rompre avec l'austérité mais surtout de rompre avec le système capitaliste qui en est responsable et avec son premier instrument en Europe: l'Union européenne du capital.

 


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