Un scoop de « canempechepasnicolas » :
un dangereux populiste
à la tête de la Commission Européenne!
par Jean LEVY
Selon « Le Monde », José Manuel Barroso, commentant le refus de l’Ukraine de signer un accord d’association avec l’Union européenne, du fait de la pression russe, s’est exclamé:
« Le temps de la ‘souveraineté limitée’ est révolu ! ».
Une telle affirmation de la bouche du plus haut responsable de l’UE a de quoi étonner et choquer les partisans de l’intégration européenne.
N’est-ce pas là s’en prendre directement au contenu des traités qui lient entre eux 28 Etats de notre continent, et en particulier au TSCG, qui impose aux divers gouvernements de soumettre préalablement à la Commission européenne pour approbation, les projets des budgets nationaux, avant que ceux-ci ne soient, une fois conformes avec les directives communautaires, soumis ensuite aux parlementaires de chaque pays.
S’en prendre à l’idée de « souveraineté limitée » ne serait-il pas un acte de sabotage délibéré de l’idée européenne elle-même, commis par José Manuel Barroso ?
Comment, dans ces conditions, qualifier ce personnage, si ce n’est en dénonçant ses dangereuses convictions populistes.
Ces actes de trahison au sommet de l’Union expliquent les difficultés que celle-ci rencontrent avec les citoyens, leurs doutes et les rejets que
l’UE inspirent majoritairement dans les différentes opinions publiques ?
Attitude reconnue par Le Monde, qui écrit dans l’éditorial daté du 28 novembre 2013 :
« Une fois encore, l’Europe a déçu. Au sud, l’Union à 28 suscite la colère et l’écœurement des peuples… ». Et la quotidien du soir, certainement influencé par les propos défaitistes de Manuel Barroso, d’affirmer : « …la partie russe, elle, n’a eu à transmettre qu’un message : l’Europe, ce sont des efforts, de l’austérité et des contraintes, avec, à la clé, la crainte d’un libéralisme échevelé pour une récompense plus qu’hypothétique ». Et de conclure : « Tout rapprochement (avec l’Europe), impliquait son lot de réformes structurelles, d’efforts de désendettement, de rigueur budgétaire… ».
Les Français et les Européens connaissent.
Les Russes, eux, offraient des milliards d’aide.
Le gouvernement ukrainien a choisi ces milliards…que José Manuel Barroso qualifie avec dégoût de « souveraineté limitée ».
http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-un-scoop-de-canempechepasnicolas-un-dangereux-populiste-a-la-tete-de-la-commission-europeenne-121395184.html