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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 11:03

http://www.fsd74.org/IMG/jpg/couv_cnr-420.jpg

Sécu, retraites, nationalisations... Les réalisations du programme du CNR ont été mises à rude épreuve, sous la pression du capitalisme financiarisé. Ses idéaux continuent de servir de référence dans les mouvements sociaux.

L’info vient du Figaro : dans la course à la présidence du Medef, le favori, Pierre Gattaz, aurait accepté le soutien de la puissante Fédération des sociétés d’assurances (FFSA) contre la promesse de lui confier la gestion, pour le compte de l’ensemble du patronat, du dossier des retraites et de la protection sociale. La manoeuvre, qui intervient à quelques semaines du lancement, par le gouvernement Ayrault, de réformes sur les retraites et la dépendance, aurait été orchestrée par Denis Kessler, grand idéologue du Medef, ancien président de la FFSA.

 

Et auteur d’une déclaration restée dans les mémoires militantes : en 2007, analysant les nombreuses réformes engagées par Nicolas Sarkozy, il dégageait « la profonde unité (de) ce programme ambitieux » : « Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance. » Parole d’expert : dans la galaxie patronale, les assureurs se sont de longue date distingués en se plaçant à la tête de la croisade contre la Sécu.


Près de soixante-dix ans après le grand oeuvre du CNR, sa liquidation reste une priorité pour le patronat. Et dans ce cadre, le « plan complet de Sécurité sociale » élaboré en 1945 constitue toujours la cible privilégiée.

La Sécu sapée dans ses bases, de réforme en réforme

Les intérêts privés n’ont jamais accepté que soit soustrait à leur appétit l’immense gâteau des dépenses de santé, par la mise en oeuvre d’une assurance collective, fonctionnant selon le principe « chacun cotise selon ses revenus et reçoit selon ses besoins ». Un temps, du fait de son passé collaborationniste, le patronat se tiendra sur la réserve. Trêve rompue en 1967.


Depuis les « ordonnances Jeanneney » de cette année-là, qui chassèrent la CGT de la gestion des caisses de Sécu et y firent entrer en force le patronat, jusqu’à la loi Bachelot (2009) supprimant le service public hospitalier, en passant par la loi Évin (1989) et la réforme Douste-Blazy (2004), qui ouvrirent grand les portes de la Sécu aux assurances privées, des coups très durs ont été portés à l’édifice. L’assurance maladie a fait l’objet d’un véritable dépeçage, au rythme des franchises, forfaits et autres déremboursements. La part des soins courants (hors hôpital) couverts par la Sécu est désormais inférieure à 50 %, le reste étant accaparé par le secteur privé.

La retraite par répartition peu à peu dévalorisée

Incarnation de la volonté, affirmée dans l’ordonnance de 1946, de « débarrasser les travailleurs de l’incertitude du lendemain », la retraite par répartition subit elle aussi des coups de boutoir répétés, avec les réformes mises en oeuvre depuis les années 1990. Les conditions d’accès à la retraite (durée de cotisation, âge du départ) se durcissent sans cesse, les règles de calcul et de revalorisation entraînent une baisse régulière du niveau des pensions. La confiance dans le système recule, tandis que le recours à l’épargne, par essence très inégalitaire, forme indirecte de privatisation, est de plus en plus encouragé.

Haro sur les cotisations sociales

Motivées par les déficits de la Sécu, que creuse le chômage, toutes les réformes s’appuient sur une campagne idéologique permanente présentant les cotisations sociales, principale source de financement de la Sécu, comme une « charge », un frein à l’emploi et à la compétitivité. Le patronat ne s’est jamais vraiment résolu à cet autre grand acquis de 1945 : ce principe de financement de la protection sociale, ce « deuxième salaire », socialisé, prélevé directement sur la richesse créée, et donc soustrait aux détenteurs du capital. D’où sa pression incessante pour obtenir des allégements de « charges », et leur transfert sur les ménages, via l’impôt.

Le secteur public réduit comme peau de chagrin

Depuis les nationalisations massives des banques et des grands moyens de production ainsi que des sources d’énergie en 1945, suivies d’une nouvelle vague en 1982, le secteur public a pratiquement été ramené à sa plus simple expression. Les politiques de libre concurrence, impulsées par Bruxelles, relayées par les gouvernements successifs, de droite et socialiste, lui ont fait la peau.

 

Hormis, pour l’essentiel, la Caisse des dépôts, les Caisses d’épargne et La Banque postale, le secteur financier est presque entièrement privatisé, et la création récente de la Banque publique d’investissement ne change guère la donne.

 

Par le biais du changement de statut (en société anonyme), de l’ouverture au capital privé, de la mise en concurrence, des fleurons comme EDF, GDF, la SNCF, La Poste sont de plus en plus gérés sous la contrainte de la rentabilité financière, au détriment du service public. Les « féodalités économiques et financières », chassées de la direction de l’économie au sortir de la guerre, imposent à nouveau leur loi.

Des idéaux qui font de la résistance

En dépit des coups donnés à ses réalisations historiques, les idées portées par le CNR font cependant de la résistance. En ont témoigné, entre autres, les puissantes mobilisations pour le droit à retraite en 2003 et 2010, les deux millions de participants à la « votation populaire » pour défendre le service public de La Poste en 2009, ou encore, récemment, le retour de l’idée d’appropriation publique des moyens de production, à la faveur de conflits sociaux (ArcelorMittal, Petroplus, etc.).

 

Source : l' HUMANITE

 

http://img.over-blog.com/450x446/5/49/36/54/images-de-lutte/luttes-bis/luttes3/21855-12--1-.jpg

Manifestation du 1er mai 1945. Discours de Marcel Paul, syndicaliste français, à Paris.

 

APPEL DE MARCEL PAUL AUX PERSONNELS DES EGF


« Je vous demande de ne jamais oublier que vous avez en charge un instrument fondamental de la vie du pays.Votre dignité, comme l intérêt national, vous font un devoir impérieux 

 De continuer à défendre sans jamais défaillir le service public, propriété de la nation, contre les représentants du grand capital industriel et bancaire dont le seul objectif est d asservir encore plus le pays a leurs insatiables besoins de domination et de profits.


De continuer avec le même courage a défendre notre légitime statut national, nos retraites, nos œuvres sociales, qui fond désormais corps avec les deux établissements public, issus du programme du conseil national de la résistance, expression du combat e ceux qui ont été jusqu au sacrifice de leur vie pour sauver le pays et, avec lui, ses riches traditions d humanisme et de liberté. »


Marcel PAUL

 


 

 

 

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