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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 09:45

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Mai 2014

 

Deux choses tétanisent les dirigeants de Radio France : les enquêtes d’audience, reflet d’une logique commerciale, et la nomination de leur président, effectuée sous influence politique. Informer, instruire, divertir : les termes du triptyque fondateur de la radiodiffusion publique ont connu des fortunes diverses. A la Libération, le troisième ne supplantait pas les deux premiers.

 

Les auditeurs reviennent toujours. On pourrait graver cette phrase en lettres d’or au fronton de la Maison de la radio. Quand l’audience décline, quand un président arrive, quand un humoriste se fait virer, quand l’actualité ne fait pas recette, il y a toujours une voix placide dans l’ascenseur pour dire : « Bah ! les auditeurs reviennent toujours ! »Un directeur se demandait même un jour ce qu’il faudrait faire pour que les auditeurs s’en aillent une fois pour toutes.


Pour France Inter, deuxième radio généraliste du pays avec plus de cinq millions d’auditeurs quotidiens, l’audience ressemble en effet à un long fleuve tranquille. Pas plus de trois grosses fâcheries en quarante ans. En 1974, lors de l’éclatement de l’Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) ; en 1981, avec l’arrivée de la gauche au pouvoir, l’abolition du monopole et l’explosion des radios libres ; et enfin en mai 2005, avec le référendum sur le traité constitutionnel européen (TCE) : le « non » l’a largement emporté (54,7 % des voix) alors que la rédaction de France Inter avait milité avec ferveur en sens inverse. Chaque fois, les auditeurs sont revenus.


Une fois par trimestre, la publication des chiffres d’audience par le très opaque institut de sondage Médiamétrie distille pourtant l’angoisse dans les couloirs de France Inter. Surtout à proximité du bureau directorial. S’en échappent des volutes de discours avantageux sur la grandeur du service public et la complexité chez Edgar Morin. Mais, en vérité, tout se résume au tracé d’une flèche vers le haut ou vers le bas.


A la machine à café, journalistes et petites mains dénoncent rituellement le mode de confection des enquêtes Médiamétrie, dont sont actionnaires les grandes radios privées, avant tout soucieuses de déterminer leurs tarifs publicitaires. Ce qui ne concerne pas la radio publique, affranchie de cette contrainte, mais également actionnaire de l’institut.


Incapable d’affirmer sa différence en lui redonnant un sens et une ambition, la radio publique a néanmoins fini par s’aligner sur la loi du marché. Imaginez un cheval libre, pouvant courir à son gré à la découverte des grands espaces et qui, faute d’esprit et de désirs, viendrait immanquablement s’aligner auprès des chevaux de labour creusant leur sillon pour le compte d’une société lucrative. L’audience est devenue la seule boussole de France Inter. Le « beaucoup » a tué le « pourquoi ». Les rebelles de la machine à café le clament : toutes les grandes conquêtes de l’esprit, les grandes émancipations collectives apparaissent d’abord minoritaires et subversives. Dans les idées, en art, en politique. Avec Médiamétrie, pas de Galilée, ni de Vincent Van Gogh, ni d’Albert Einstein ; même pas un Pierre Desproges. Et Edgar Morin, sa flèche monte ou descend ?

 

Le principe des affaires a contaminé les valeurs du service public de la radio et menace de lui faire la peau. Comme à La Poste, comme dans la santé, l’enseignement, la recherche...

De la différence à la distinction

Partout, l’Eglise de chiffrologie étend son règne. A Radio France, quatre fois par an, devant un aréopage pénétré, des chiffres magiques sont projetés sur un écran. Ils sont interrogés et savamment interprétés selon des rites empruntés aux antiques devins scrutant le vol des oiseaux ou les entrailles des poulets avant d’émettre un avis qui vient confirmer les ordres forcément exquis de l’empereur.


Assurément, on fait de la radio pour être écouté ; on veut connaître la réponse des auditeurs. Mais tout autre mode d’évaluation de l’audience a été abandonné. Qualité, utilité, service, débat sur et avec le public : d’autres enquêtes sont possibles, qui guideraient le navire vers les grands horizons.


« Ecoutez la différence » était le slogan de France Inter à la fin des années 1970. Doctement, le directeur expliquait alors qu’il s’agissait de la différence entre un client et un citoyen. Les radios commerciales s’adressent à un client ; la radio publique, à un citoyen ; l’obsession de l’audience relève du secteur privé ; l’ambition de l’audience, du service public. Applaudissements garantis.

« La différence »... La formule a été reprise récemment. Mais il s’agit de tout autre chose : de distinction. Ecouter France Inter vous distinguerait du commun des mortels. L’actuel directeur, M. Philippe Val, le revendique : « France Inter, ça se mérite, c’est pas beauf, pas démago, pas vulgaire. » Comme naguère dans nos colonies, M. Val s’est senti investi d’une mission civilisatrice, mais destinée à un public circonscrit : « La meute m’emmerde et j’emmerde la meute. » (1)

 

Ce mépris marque une rupture avec le « grand public » des auditeurs de France Inter. Dans un message de décembre dernier, l’un d’eux mit en évidence l’élitisme de sa radio : « Généraliste, elle est donc censée traiter de tous les sujets. J’ai passé en revue cinquante-cinq émissions. Si l’on exclut les tranches d’information, on s’aperçoit que presque tous les programmes sont au service exclusif de l’industrie culturelle. Si vous êtes chanteur, musicien, acteur, metteur en scène, écrivain, vous avez une petite chance qu’on parle de vous ou de votre univers artistique.

 

Pas moins de dix émissions sur la musique, au moins huit magazines multiculturels. Le cinéma, le théâtre sont gâtés, mais la science, l’histoire, l’économie ne sont pas oubliées, ni nos amis les bêtes, la grande cuisine et le sexe à minuit. L’auditeur cultivé et diplômé est donc choyé. Mais les sujets qui préoccupent au plus haut point les citoyens ont-ils leur émission ? Quid de l’emploi et du travail, de la santé et de la protection sociale, du logement, par exemple ? Ah, si : le dimanche, entre 13 h 20 et 13 h 30, le magazine “Périphéries” traite de la banlieue et de ceux qui y vivent ! La voix est libre, mais l’élitisme la rend inaudible au plus grand nombre. »


Et les auditeurs reviennent toujours... De fait, les infidèles sont toujours rentrés au bercail. Les explications ne manquent pas : la qualité, le talent, le génie du directeur, le lien passionnel des Français avec leur radio publique... Reste cependant l’argument le plus efficace : « Il n’y a pas de publicité. » Et l’on sait à quel point les Français sont publiphobes.


Or Radio France est financé par une redevance clairement affectée à l’audiovisuel public. Chaque année, 650 millions d’euros assurent l’existence du premier groupe radiophonique français avec ses sept radios nationales, ses quatorze millions d’auditeurs quotidiens, ses quatre mille sept cent vingt-sept collaborateurs permanents, dont sept cents journalistes. Et avec une bien belle voiture avec chauffeur pour le président d’une bien belle société de service public.


Ressources humaines, ressources techniques et budgétaires : voilà un exemple parfait pour qui voudrait défendre le service public. En effet, on ne redoute pas les effets de la mondialisation, ni les diktats de Bruxelles. Bien des atouts, donc, pour élaborer des politiques ambitieuses dans tous les domaines, le profit n’étant pas le but.


Mais alors quel est-il ? En décembre 2013, le cinquantième anniversaire de France Inter a permis à beaucoup de découvrir les archives de leur propre histoire. Les experts de 1963 prévoyaient que la télévision réduirait bientôt la radio à un fond sonore. Pourtant, dans son allocution à l’inauguration de la Maison de la radio, le président de la République, Charles de Gaulle, exprimait une autre ambition :« Comme ce qui est utile aux âmes ne l’est qu’en vertu d’une grande cause et comme nous avons choisi la nôtre, il faut que la radio française, tout en captant sans parti pris et en répandant sans exclusive les courants de l’événement, de l’art, de la science et de la politique, concoure à la liberté, à la dignité et à la solidarité des hommes. »


En vérité, la radio publique était née vingt ans auparavant, très précisément le 20 août 1944.

Comme la presse, la radio s’est alors vautrée dans la collaboration. A cette époque, elle incarne à la fois l’aile de la liberté (« Ici Londres... ») et l’arme du crime. « Radio-Paris ment, Radio-Paris ment, Radio-Paris est allemand » : cette chansonnette de Pierre Dac se fredonne lèvres fermées dans le couloir du dernier métro.


Le 17 août 1944, Radio-Paris cesse d’émettre. Au 116, avenue des Champs-Elysées, les collaborateurs fuient le navire en mettant le feu aux archives. Au 37, rue de l’Université, ils sont quelques-uns qui attendent depuis longtemps cet instant. De jeunes résistants planqués dans un studio de la radio... de Vichy ! Tout en travaillant là, ils ont constitué en 1943, clandestinement, à l’initiative de Jean Guignebert, un groupe de résistance : le Comité de libération de la radio. En fait partie un certain Pierre Schaeffer, en liaison avec la Résistance intérieure. Dans le ventre de l’ennemi, ils résistent. Ils entendent assurer la relève le moment venu.


Le 18 août, profitant de la débandade, ils prennent possession des locaux et mettent tout au point, micro, antenne, matériel. L’ennemi est encore là, dans la rue, sous les fenêtres ; des tirs résonnent, des chars au loin, des sirènes. Dimanche 20 août sera le grand jour. Grâce à un émetteur clandestin mis en place par le réseau de résistance des PTT, on les entend pour la première fois. L’émotion est à son comble. A 22 h 30, La Marseillaise retentit : la première à la radio depuis l’armistice de 1940. Quatre ans. Puis Pierre Crénesse, journaliste et reporter, annonce : « Ici... Radiodiffusion de la nation française. » Ce sera la seule phrase prononcée sur fond de Marseillaise. Il est 22 h 31, et notre radio vient de naître.


La Radiodiffusion de la nation française (RNF) deviendra la Radiodiffusion française en mars 1945, puis la Radiodiffusion-télévision française (RTF) en 1949, puis l’ORTF en 1964, enfin Radio France dix ans plus tard. La Résistance constitue donc son soubassement, son souffle initial. Le programme du Conseil national de la Résistance (CNR) entendait « assurer la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances de l’argent et des influences étrangères ». L’indépendance à l’égard des puissances d’argent a tenu. Et voici pourquoi il n’y a pas de publicité, pourquoi les auditeurs reviennent toujours.


Mais, sous le ciel plombé de la crise, certaines fines oreilles disent percevoir le sifflement de la grande faux qui emporte les services publics. Radio France, menacé ? On ne sait pas. On ne sait pas grand-chose de la radio en général. Quatorze millions d’auditeurs par jour pour celle-ci, et aucune critique. Trop volatil, trop plébéien ? Historiens et chercheurs n’ont jamais accordé un grand intérêt à ce média, pourtant mêlé à la vie de milliards d’hommes dans le monde. En France, quelques universitaires, quelques valeureux ouvrages ou sites, mais bien peu de chose en regard de la puissance de la radio dans la fabrique de l’opinion, de la sensibilité, du conformisme, du langage, de l’imaginaire. Bien peu de chose sur ce prodigieux moyen d’éducation populaire susceptible de combattre la fracture culturelle, de favoriser l’émancipation collective et l’épanouissement individuel.


L’éducation nationale fait l’objet de réformes et de débats constants. Rien de tel pour Radio France, qui, du seul fait de son audience, joue un rôle majeur dans la culture de tout un pays. Pourquoi ? Du côté des experts et des intellectuels professionnels, chacun a une œuvre en cours, un film ou un livre en promotion. Nul n’a donc très envie de « mordre la main » d’une station où la phrase la plus prononcée est « Je rappelle le titre de votre livre ».


Dans le tout premier reportage de la RNF, le 21 août 1944, on est dans la rue, dans la vie, dans l’histoire en direct place de la République, au milieu des tirs et des barricades. Il faut se mettre à l’abri pour faire entendre la voix de Georges Bidault parlant au nom du CNR, entrecoupée par des rafales toutes proches. Avant les discours et les commentaires, cette radio dit l’inouï, ce qui n’a encore jamais été entendu. Le lendemain, dans l’ivresse de la Libération, le speaker se dit« dûment mandaté par le secrétaire général de l’information pour requérir messieurs les curés de faire sonner immédiatement les cloches à toute volée pour annoncer l’entrée des Alliés à Paris ».


Et les cloches de Paris se mettent à sonner. Au loin, d’abord, puis plus proches. Au micro, la voix inquiète et joyeuse ajoute : « Il faut rapprocher le micro de la fenêtre. »

Daniel Mermet

Journaliste, producteur de l’émission « Là-bas si j’y suis », diffusée du lundi au jeudi à 15 heures sur France Inter.

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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 11:30
Détournement du spot publicitaire anti-grévistes produit par la direction de la SNCF
Alors que le texte de la réforme ferroviaire a été adopté mardi 24 juin dernier à l'Assemblée Nationale, la direction de la SNCF estime de bon ton d'utiliser l'argent de l'entreprise publique pour répandre de la provocation et du mépris.


Un spot publicitaire diffusé à la télévision depuis deux jours — et notamment pendant la mi-temps des matchs de la coupe du monde —  présente, sur un ton surjoué, les « regrets » de la SNCF face au « moments pénibles » vécus par les usagers lors des mouvements de grève. La direction assure avoir « tout mis en œuvre » pour soulager des voyageurs quasi-martyrs, à qui l'on distribue des bouteilles d'eau, dans une mise en scène digne d'une opération de secours humanitaire.


Il s'agit là d'une insupportable hypocrisie.

En rejetant la responsabilité des perturbations sur les cheminots, qui n'ont fait qu'exercer le droit de grève que leur garantit la Constitution, la direction de la SNCF cherche à se donner bonne conscience.

Le conflit n'aurait-il pas été évitable si elle avait accepté d'écouter les revendications et les propositions portées par la CGT ?

Pire encore, ce spot publicitaire cherche une fois de plus, comme l'a cyniquement fait le gouvernement ces derniers jours, à monter les Français les uns contre les autres.

Faussement compatissante, la direction de la SNCF en est réduite à pointer du doigts ses propres salariés !

Ce sont pourtant ceux-là même qui contribuent chaque jour à faire vivre l'entreprise, à assurer le transport de millions de personnes au quotidien, à assurer leur sécurité, et qui se battent pour l'emploi, pour le bon emploi de l'argent public, contre le démantèlement et la mise en concurrence de leur groupe, dans l'intérêt de tous les Français


 

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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 11:21

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Ainsi donc, d’après notre ventriloque premier ministre qui fait dans la prosopopée, « Jean Jaures aurait voté le pacte de responsabilité ».


C’est bien aimable à lui !


Notre médecin légiste de la politique droitière donc, fait non seulement parler les morts, sorte d’autopsie du cadavre historique, mais de plus les fait agir…


Bref, fait dans la rhétorique de cimetière.


Il est vrai que quand on est furieusement libéral et atlantiste, s’approprier une figure de gauche décomposée, la faire parler et agir à sa place n’a que des avantages : non seulement elle ne risque pas d’ouvrir sa gueule et de porter la contradiction, mais en plus elle permet de s’offrir un argument d’autorité gratos et un petit vernis socialiste à peu de frais.


Il faut dire que le pantin Valls aime se faire manucurer la mimine gauche tandis que sa main droite nous vient dans la tronche.

 

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A ce jeu-là et vu l’état de la culture historique en ce pays on aurait tort de se gêner et de ne pas soutenir que Martin Luther King ou Mandela auraient voté Jean-Marine Lepen, que Gandhi aurait validé les guerres d’Irak de Libye de Syrie et tutti quanti, que Léon Blum aurait porté la retraite à 70 ans et pris sa carte à la CFDT, tandis que De Gaulle aurait signé direct le traité transatlantique en embrassant les ricains sur la bouche alors que Chavez votait Flanby sans même le démouler en 2017.


Mais quitte à s’approprier les morts, on peut aussi bien, à l’inverse, s’accaparer les vivants et jurer que Valls aurait rejoint Franco durant la guerre d’Espagne, que Sapin aurait collaboré avec les nazis en 40 et que François Hollande aurait fait une politique de gauche en France si un Geerd France avait été élu en Hollande.


Bref, si ma tante en avait, on l’appellerait mon oncle.


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Surfer sur les âmes de nos héros, instrumentaliser à coups de scalpel médiatique, Jeanne d’Arc, Jean Moulin ou Guy Moquet, faire de la tambouille historique, de « la guerre c’est la paix » et de la novlangue pour les nuls, permet à nos politiques charognards de vendre leurs fadaises tout en dévalorisant tout et en nourrissant allègrement le grand n’importenawak.


Quitte à être gouverné par des morts vivants en pleine pourriture pourquoi ne pas installer directement le gouvernement au panthéon.


Aux grand hommes la patrie reconnaissante, aux petits, la patrie méprisante !


TG.Bertin - formation de philo - consultant en com - chargé de cours à Paris 4 - Sorbonne - Auteur Dilettante, électron libre et mauvais esprit.

 

http://rue-affre.20minutes-blogs.fr/archive/2014/06/28/manu-ventriloque-901339.html

 


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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 08:53

Les 4/5/6 juillet , rencontre deconomistes à Aix-en- Provence...

Avec des intervenants comme Gilles Balbastre, Aurélien Bernier, Herve Kempf, Serge Halimi, Daniel Mermet, Gerard Mordillat, Francois Ruffin etc...

 

http://deconnomistes.org/wp-content/uploads/2013/06/affiche-de%CC%81conno2014_Mise-en-page-1.jpg

 


Leur site: http://www.deconnomistes.org/

 

 

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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 07:17

28 Juin 2014 , Rédigé par Le Mantois et Partout ailleurs

 

Vous allez rire. Enfin, peut-être pas. Les hors-sol que François 2 a adoubés comme ministres pour nous faire subir une rigueur du tonnerre de dieu (pardon à dieu), et bien beaucoup sont millionaires. Et pas en roupie de sansonnet. Bref, ils ont déclaré comment ils vivent, ou bien ils prospèrent. Et sans tricher. Les yeux dans les yeux. Mais pas comme aurait dit leur ex-collègue Jérôme Cahuzac.


Parmi les plus friqués, le pompon au camarade Laurent Fabius avec un patrimoine de plus de 5,2 millions d'euros, Jean-Marie Le Guen avec un peu moins de 3,3 millions d'euros. Sont nominés aussi André Vallini (2,8 millions), Michel Sapin (1,96 millions), Ségolène Royal (1,6 millions), Marisol Touraine (1,05 millions) etChristian Eckert (1,03 millions)...

Vous allez encore rire ou peut-être pas. Mais Laurent Fabius dispose d'une assurance vie de 529 439 euros. A cause qu'il prône partout la guerre? Ou en cas qu'il tombe de sa chaise sur la tête lorsqu'il roupille en pleine conférence de presse officielle, comme en Algérie dernièrement?

Bon, le brave docteur de Paris, Jean-Marie Le Guen, est lui chargé spécialement des relations avec le Parlement. Oui, ça existe ce type de job.


Et bien ce bon docteur s'est un peu trompé dans son ordonnance. Pardon dans la valeur de son patrimoine. Oh, 3 fois rien. Le machin chose chargé de la transparence du patrimoine des représentants de la nation, du roi, de son premier vizir et des sous-vizirs a dit de lui: "Lors de l'examen de la déclaration de situation patrimoniale de M. Jean-Marie Le Guen, la Haute Autorité a relevé que les biens et droits immobiliers détenus par l'intéressé étaient évalués à des montants inférieurs aux prix constatés pour des biens comparables". Et de combien? De 30 à 40%. Mais comme depuis, il a rectifié sa posologie, pardon sa déclaration de patrimoine: pas de sanction à la clé. Ben oui, on ne sanctionne pas l'étourderie d'un col blanc: il a tant de chosses à faire qu'il peut en omettre certaines, comme sa déclaration de revenus.

 

Allez, c'était elle n'est pas belle la vie du côté des hors-sol socialistes.


Sinon, pour le patrimoine de François 2, c'est un scooter, un casque intégral et 5 millions de sans emploi. Sans rire.

 

 

http://img.over-blog-kiwi.com/0/61/83/70/20140627/ob_12c3db_7772892485-des-ministres-a-l-assemblee.jpg

 

Bien entendu, mon titre n'a rien à voir avec cette photo prise à l'Assemblée nationale sur les bancs du gouvernement. Trop respect total.


Mon titre n'était que pour vous faire entendre une chanson.


Allez, envoyez donc la zizique!


Roger Colombier


 


 

 

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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 00:16

http://www.initiative-communiste.fr/wp-content/uploads/2014/06/images.jpeg« Ils osent tout, c’est même à cela qu’on les reconnait » comme disait Audiard. Lui parlait des cons. Nous pouvons étendre le domaine des concernés aux petits marquis qui dirigent les chaînes de radio et de télé pour le compte du PMU, le Parti Maastrichtien Unique.


Passe encore qu’ils fassent ce qu’ils veulent dans le privé, quand les ordres viennent directement des patrons : bétonneurs, avionneurs, marchands d’armes, banquiers…Mais de plus en plus, ce sont les établissements publics et leurs directeurs promus, tantôt par Sarko, tantôt par Hollande, qui sont le champ clos de l’arbitraire de ces missi dominici du pouvoir et de l’argent.


Mermet n’est pas communiste. Loin de là.


C’est un progressiste talentueux, entouré d’une équipe tout aussi talentueuse et qui sont, pardon, qui étaient une des très rares voix libres de France inter. Une heure du lundi au jeudi pour dire des vérités, pour dénoncer à leur façon un système injuste, pour donner la parole à certains progressistes, pour faire souffler un air de liberté sur cette radio assujettie au pouvoir, à l’Europe, au capital, à l’idéologie dominante, où les chroniqueurs et animateurs sont des larbins arrogants qui sans trêve, relaient les campagnes bellicistes de l’OTAN (Libye, Ukraine, Syrie…), cultivent l’anticommunisme et l’anti-castrisme, se gaussent de l’exception française républicaine et promeuvent quotidiennement « l’Europe, l’Europe, l’Europe » (ah, Bernard Guetta !) tout en choyant le tout-anglais envahissant (hey, come on, Miss Pascale Clark !). Nous sommes d’autant plus à l’aise pour dire ces choses que, pas une fois, un militant communiste du PRCF n’a été invité à s’exprimer en tant que tel dans « Là-bas si j’y suis ». Mais enfin, ces quatre heures par semaine, qui avaient déjà été réduites et déplacées à des heures de faible écoute, sont devenues insupportables aux maîtres et à leurs caniches de garde. Révélateur de leur haine de classe du débat démocratique, de leur morgue enflée par leur inculture.


Mermet était dans le viseur depuis longtemps. Les snipers du MEDEF ont fait feu.


Un combat s’engage. Nous serons nous, les communistes, aux côtés des journalistes censurés. Nous lui offrons, si besoin, une tribune dans Initiative Communiste, même s’il avait (presque) oublié que nous existions…pour qu’il puisse nous faire savoir comment la moindre parcelle de non conformité à la pensée-BHL est pourchassée et jetée hors du « cercle de la raison  » capitaliste, chère à Alain Minc.


Radio Paris mentait et on les a eus !


France-Inter badigeonne de rose sa nouvelle chasse aux sorcières ? On les aura, eux aussi.


Antoine Manessis.

 

 

 

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 10:30
Le monument dédié au grand résistant et à ses 22 camarades frappé par une nouvelle exaction du révisionnisme et de la haine de l’autre

 

http://www.editoweb.eu/nicolas_maury/photo/art/default/6761700-10336475.jpg?v=1403854023

 

Le révisionnisme et la haine de l’autre ont encore frappé. Dans la nuit du 24 au 25 juin, à Marseille, sur le square qui porte son nom, la stèle dédiée à Missak Manouchian et ses 22 camarades a été profanée du signe de la croix gammée. Un acte insupportable, immédiatement dénoncé par la Jeunesse arménienne de France (JAF).

Dans un communiqué, elle rappelle « que le Groupe de Résistance Manouchian était composé d’apatrides, d’origine arménienne, polonaise, bulgare, tchèque, espagnole et italienne, de tradition religieuse catholique, apostolique ou juive, tous émigrés en France après la Première Guerre mondiale, suite au génocide des Arméniens de 1915, aux pogroms d’Europe centrale, à la guerre civile espagnole et à la montée du fascisme en Allemagne et en Italie ».

La JAF souligne qu’ils « ont sacrifié leur vie pour la liberté de la France et des Français que nous sommes aujourd’hui. ». La profanation du monument élevé à leur gloire et à leur souvenir est « un signe supplémentaire que le racisme est toujours présent parmi nous, actif et militant, parfois de manière évidente, par le signe abject tracé sur le monument, parfois de manière insidieuse, sous le couvert d’une prétendue défense d’une identité nationale, qui passe sous silence que celle-ci a été aussi construite et défendue par des femmes et des hommes aussi issus de l’émigration ».

Pour l’association arménienne, « tracer aujourd’hui la croix gammée sur un monument dédié à des résistants arméniens, juifs, italiens, tchèque ou bulgare, c’est reconnaître que l’on veut substituer à une France et une Europe de la fraternité, de la liberté et de l’égalité une France et une Europe de la déportation et des fours crématoires ».

Appel pour le transfert des cendres au Panthéon

La Jeunesse Arménienne de France directement issue de Missak Manouchian, et l’association des anciens combattants d’origine arménienne s’insurgent « contre cette insulte à la mémoire des fusillés du Mont Valérien par les héritiers, aujourd’hui, à Marseille et ailleurs, de l’idéologie nazie ». Elles demandent à toutes les organisations qui partagent les mêmes valeurs de liberté, de tolérance et de résistance au racisme de s’unir à sa protestation et de se joindre à l’appel lancé par des parlementaires « pour le transfert des cendres du Groupe Manouchian au Panthéon ».

La Marseillaise, le 26 juin 2014

 

 

 

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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 09:57

http://communismeouvrier.files.wordpress.com/2014/06/cheminot.jpg

 

Envoyé par Alain Rondeau :

 

Chers amis, chers camarades,

Nous sommes réunis sur cette place, à quelques pas de l’Assemblée Nationale, où les députés, représentants du Peuple, s’apprêtent à voter une loi mettant fin à la Société Nationale de Chemins de Fer Français.

 

Nous sommes en grève depuis 14 jours pour dénoncer la mascarade de la réunification du système ferroviaire qui va aboutir, après les débats de quelques députés (33 sur 577) pendant 3 nuits, à l’éclatement de la SNCF pour mettre en place une organisation conforme à la future ouverture à la concurrence de l’activité ferroviaire, c'est-à-dire à la privatisation partielle du secteur. Nos concitoyens n’en ont pas été informés.

 

Notre grève aura au moins servi à cela : Que les enjeux véritables soient dévoilés ! Malgré un déchainement médiatique au service du pouvoir, nous avons commencé à percer le mur de la désinformation. Ce travail n’en est qu’à son début et il faut que chacun d’entre nous le poursuive, quelque soit le vote des députés de ce jour et dont nous devons malheureusement envisager qu’il soit néfaste pour la population et pour les intérêts de notre pays.

 

Notre juste combat n’est pas fini et notre rassemblement d’aujourd’hui doit être considéré comme une étape, non comme un baroud d’honneur ! D’autres rendez vous nous attendent. Au Sénat, même en été, ou lors de la concrétisation de la mise en œuvre de la réforme qui va probablement être votée.

 

 

Mais nos députés, sensés nous représenter, doivent savoir que nous ne sommes pas d’accord, que nous portons, dans une plateforme unitaire CGT/UNSA/SUD, des propositions alternatives répondant à l’intérêt général, aux besoins des usagers et de la population en général en matière d’aménagement du territoire mais surtout nous sommes porteurs du moyen de la maitrise publique, collective au travers de l’outil qu’est la SNCF.
 

 

 

Dans ce combat, la stratégie des amendements était vouée à l’échec dès le début. Ceux adoptés, sensés rassurer les cheminots sur leur avenir professionnel, ne pouvaient être de nature à répondre aux aspirations des cheminots grévistes, qui depuis le début mettent en avant la promotion du service public.

 

 

Nous n’avons pas fait grève pour défendre un statut nous protégeant (qui n’est d’ailleurs pas si protecteur que cela), nous avons fait grève pour défendre le principe d’une entreprise publique, unique, intégrant les infrastructures et les fonctions de transporteur, assurant le monopole public du transport ferroviaire au service de tous.

 

 

Mais cela ne correspond pas aux exigences de la Commission et du parlement européen. Pourtant, le peuple français a dit non en 2005 et l’abstention massive lors des dernières élections semble démontrer qu’il n’a pas changé d’avis.

 

L’ironie du sort est que la majorité gouvernementale qui va mettre fin à la SNCF historique est de la même couleur que celle qui l’avait créé en 1937, à l’issue du Front populaire. Mais, cela ne change rien sur le fond.


 

Notre cause est juste et ce n’est pas fini. Soyons en persuadés."

 

J.C.


source : FACEBOOK

 


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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 07:25

Ce 26 juin 2014, 11 ans jour pour jour après l’agrément le 26 juin 2003 du protocole Unedic sur l’assurance-chômage des intermittents du spectacle, le gouvernement ose agréer la convention pourrie qui résulte de l’accord du 22 mars. Ce n’est le moment ni de baisser les bras, ni de perdre son cerveau. D’autres avant eux ont dû en rabattre sur leur arrogance et renoncer à leurs projets face aux mobilisations sociales : abrogation de la convention Unedic !

La direction de l’Unedic, 2 rue traversière, métro Gare de Lyon est occupée, besoin de renforts sur place.

Pour tous : prévenez les collègues chômeurs, précaires et intermittents par sms de ce rdv urgent, merci.

20h10 4 personnes qui étaient retenues par la police au prétexte qu’elles n’avaient pas de CNI ont fini par être relâchées.

19h26 les occupants sortent au compte goutte.

19h26, Et voilà BFM télé qui arrive...

19h20 Il y aurait une plainte de déposée, supposément une plainte de l’Unedic. Les premiers sortants font l’objet d’un contrôle d’identité malgré l’« accord » passé … Le dicton populaire ne dit pas pour rien : « parole de flic ».

19h15 Les policiers chargent à l’intérieur. Puis une négo commence avec eux. Les manifestants vont devoir sortir par paquets de 8. Engagement est pris qu’il n’y ait pas de contrôle d’identité.


Nous avons occupé le siège de l’Unédic IDF de 16h30 à 19h30 avant d’être évacués par la police.

 

Communiqué des occupant.e.s du siège de l’Unédic


Nous étions ici 106 intermittents, précaires, chômeurs, intérimaires, cheminots et enseignants, contre l’accord Unédic qui a été agréé hier par MM. Valls et Rebsamen, et publié ce matin au Journal Officiel.


Il est ironique de constater que cette publication intervient le jour anniversaire de l’accord de 2003. C’est une provocation insultante de la part du gouvernement.

 

Nous rappelons que cet agrément est applicable au 1er juillet.

 

Depuis l’annonce de M. Valls d’agréer cette convention, nous ne sommes pas dupes et constatons que l’État cherche surtout à éviter les annulations de festivals et à diviser le mouvement en déclarant son amour de l’art et de la culture, et à séparer nos revendications. Nous n’accepterons pas cette proposition de paix séparée.

 

Intermittents de l’emploi, intermittents du chômage, intermittents de la politique, nous sommes tous intermittents. Cette convention nous concerne tous car elle concerne l’ensemble des chômeurs. Ne nous laissons pas enfumer par la bêtise structurelle des médias de masse. La grève peut prendre 1000 formes : occupations, blocages, auto-réduction, sabotages. Les chômeurs et précaires sont en mesure de s’attaquer partout à la société-entreprise, à la politique du capital qui a pour nom « économie ».

 

Par cette occupation du siège de la direction Unédic-IDF, nous demandons instamment à MM. Valls et Rebsamen d’abroger cette convention.

 

Nous exigeons également qu’on nous mette à disposition les grands livres 2013 de l’Unédic (analytique et global), afin d’analyser et de mieux comprendre ces chiffres opaques.

 

Lorsqu’ils étaient dans l’opposition, les socialistes refusaient les réformes proposées.

 

Nous leur conseillons donc de bien dormir cette nuit, puisque le sommeil juste répare la raison.

19h08 Les occupants rédigent un communiqué

 
C’est la même chef flic que lors de l’occupation du Carreau du Temple qui gère le dispositif...

18h38 à l’intérieur échanges avec le directeur financier, lui avons demandé les livres analytiques, il reconnait n’avoir lu la convention qu’en diagonale.

 
Les gendarmes sont arrivés au 2e étage où se trouve la salle de réunion de l’Unedic.


18h36 Toujours aucun média sur place alors qu’ils ont reçu un communiqué annonçant l’occupation...

18h31 Des CRS montent l’escalier arrière, cela ressemble à des préparatifs d’évacuation musclée...

17h45 A l’extérieur, les CRS semblent désormais aussi nombreux que les manifestants autour du pâté de maison.

17h38 Les deux manifestants retenus ont été libérés.

17h30 Près de 300 personnes manifestent à l’extérieur de l’immeuble occupé et cerné par la police.

17h28 Les policiers chargent les manifestants regroupés devant les locaux de l’Unedic, les gazant à plusieurs reprises.

17h22 Les policiers cherchent à interpeller parmi les nombreux manifestants qui sont restés dehors : deux personnes ont été arrêtées, une troisème a été copieusement tabassée à coups de tonfa et gazée par plusieurs policiers n’écoutant que leur courage.


17h21, le Conseil d’administration de l’Unedic consacrée à la convention agréée ce jour a été interrompu. Des camarades de la CGT intérim sont également présents.

Des CRS ont investi le hall du rdc et cernent le bâtiment de tous côtés.


17h Début d’AG dans les Bureaux de M. Destival, directeur de l’Unedic.


Une partie des manifestants a été gazée par des vigiles. Le cortège est donc scindé en deux, une grosse centaine d’occupants à l’intérieur et bien plus de monde dehors.

16h39 Le hall de l’Unedic est envahi par une horde de précaires. Il y’a tellement de monde ici qu’on se croirait à la CAF.

16h36 Une partie des manifestants a quitté la manif’ pour partir en action. Ils occupent une des directions de l’Unedic, au 2 rue traversière, métro Gare de Lyon.

Manifestation : contre l’austérité, droit au chômage !

NOUS VOULONS DE NOUVEAUX DROITS POUR INTERMITTER L’EMPLOI

Rdv à 13h30 intermittents, précaires, chômeurs, …, agissons contre la convention d’assurance-chômage anti-chômeurs, intérimaires, intermittents et autres précaires, retrouvons nous devant Le Cirque D’hiver, 110 rue Amelot, avant de rejoindre le cortège à Bastille

14h30 Manifestation de Bastille à Nationà l’appel de la CGT et d’autres organisations pour les salaires, l’emploi, les services publics.

Intervention d’une intermittente qui cherchait à prendre la parole en direct sur Canal + pendant la Nouvelle Edition, Ali Badou refuse de la laisser parler et rend l’antenne. Elle est évacuée par les services de sécurité, et à la sortie son badge Canal +, chaîne pour laquelle elle a longtemps travaillé, lui est arraché des mains.


RDV à 10h30 au 39 rue Bouret, 19ème, métro Jaurès. Attention, une fois devant le porche, appeler le 06 8630 0238 pour accéder à l’immeuble. Besoin de monde pour la préparation du rassemblement de 13h30 : confection de banderoles, venir chercher des « Interluttants » et des tracts pour distribution, besoin d’une voiture pour aller récupérer une sono, besoin de cartons pour collage slogans. Et besoin de toutes vos idées !


18h l’équipe gréviste du festival des TJCC de Gennevilliers se réunira devant le Centre Georges Pompidou pour pousser un grand cri collectif. A celles et ceux qui veulent se joindre à eux.

Valence

Ce soir une quarantaine d’intermittents et précaires bloque le pont Mistral entre Valence et Guilherand-Granges.

Toulouse

18h RV Place du Capitole pour une riposte immédiate à l’agrément paru ce jour. Faîtes passer l’info !


Une croix humaine est formée Place du Capitole à l’endroit où doit se tenir le Festival Le Marathon des Mots.

Montpellier

Printemps des comédiens et Montpellier Danse en grève. Tous les spectacles du jour sont annulés.

Communiqué du Mouvement Unitaire contre l’accord du 22 mars


Le 26 juin. Encore une fois.


Le gouvernement se permet en ce moment grave une provocation supplémentaire. Agréer le 26 juin 2014, commémorant sans honte le 26 juin 2003. Entériner le saccage de l’assurance chômage , oubliant de protéger les plus pauvres, toujours, c’est une constante. Pillant les chômeurs, les précaires, les travailleurs, les stigmatisant plutôt que protégeant leurs droits. Ils n’ont pas gagné, non, ils n’ont pas gagné !

 

Cet agrément aujourd’hui et la proposition de concertation sociale présentée ces derniers jours ne nous feront pas taire. Cette porte étroite, nous allons l’enfoncer. C’est l’opportunité historique de faire de l’assurance chômage une grande cause nationale.

 

Nous y mettrons notre énergie . Nos propositions doivent être étudiées. Nos experts doivent être entendus. Nos organisations professionnelles et syndicales patronales et salariales doivent avoir enfin la place qui leur est due. Nous mettrons notre énergie à continuer par tous les moyens qui sont à notre disposition à dénoncer auprès du plus grand nombre le désastre. Choisir de signer au bas de la page avec le MEDEF, c’est abandonner la solidarité. C’est mépriser la démocratie sociale. C’est donner le champ libre à la dérive libérale et capitaliste. Nous ne voulons pas de cela. Nous n’avons eu de cesse de le hurler depuis des mois et nous avons encore, encore, encore du souffle. Nous sommes debout. Nous avançons. Plus que jamais, ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.

 

Jeudi 26 juin 2014. Mouvement Unitaire Languedoc/Roussillon contre l’accord du 22 mars.


Dijon

Action banderole en cours sur le Palais des Ducs de Bourgogne. La visibilité de sa traîtrise en son duché, y a rien de pire pour Rebs-a-menti.

Rassemblement devant la Mairie de Dijon, fief de François Rebsamen.

Caen

Rassemblement et local du Medef redécoré.

Nîmes

Une coordination des Intermittents et Précaires du Gard est actuellement à la permanence de la députée Françoise Dumas pour s’entretenir avec Sébastien Gros, chef de cabinet de Manuel Valls.

Rennes

19h AG à la Parcheminerie. Venez tou.te.s - préparons la riposte à l’agrément !

12h Rendez vous « Interluttes contre l’autérité » devant la Préfecture de Rennes.

La lutte des Immobiles, inspirée du chorégraphe turc Erdem Gündünz lors de la répression policière à Istambul, a repris ce matin place du Parlement.

Marseille

15 000 manifestants contre l’austérité ce matin sur le Vieux Port.

Toute l’équipe technique et de nombreux acteurs de Plus belle la vie s’étaient mis en grève pour se rendre à la manif.

Plus tard, on brûle les cercueils des droits sociaux et de la culture devant le Medef 13.

Bordeaux


19h devant le Grand Théâtre pour soutenir la grève.

Hier 184 salariés de l’Opéra ont voté, en majorité écrasante pour la grève. C’est historique ! Mais la direction cherche à empêcher la grève et à les intimider. Elle veut imposer les représentations malgré tout. Allons soutenir les salariés en lutte, et faire respecter le droit de grève !

L’Opéra de Bordeaux, en grève, prépare un concert gratuit Place de la Victoire.

Ailleurs, dans les rues, on enterre les droits sociaux.

Lorient

A partir de 10h bd Cosmao du manoir pour une manif avec les précaires du pays de Lorient contre la convention anti chômeurs, à l’appel de la Cip 56.

Clermont-Ferrand, Nîmes, Saint-Etienne, Montpellier, etc

Rassemblements ce matin contre l’austérité, à l’appel de la CGT.

Lille

Préparatifs place de la République - venez nous rejoindre !

Nancy

Au rassemblement Place Dombasle.

Amiens

Strasbourg

18h Place Gutenberg - En réaction à l’agrément, le groupe du 21 mars - coordination Alsace des intermittents et précaires propose de nous retrouver tous ce soir, habillez-vous en noir et apportez une bougie. Diffusez l’info le plus possible. Merci.

Lyon

Le Conseil National des Barreaux appelle aujoud’hui à une journée de grève nationale pour défendre l’Aide Juridictionnelle. Celle-ci en l’état donne lieu à une justice à deux vitesses et cette situation va bientôt empirer. Ce qu’ils défendent, ils le défendent pour tous.

Partout les interluttants plient mais ne rompent pas.

Le fil des grèves

Festival de Marseille, Festival TJCC au Théâtre de Gennevilliers, Printemps des Comédiens, Montpellier Danse, Opéra de Bordeaux, Fêtes nocturnes au Château de Grignan, etc - équipes en grève, toutes les représentations sont annulées.


 

http://www.cip-idf.org/IMG/logo.gif

 


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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 07:19
La nouvelle semble saugrenue, elle est pourtant très sérieuse et souligne la montée des tensions à l'est : l'Allemagne vient de livrer 120 de ses meilleurs chars d'assaut à son allié polonais, pour contrer l'adversaire russe déclaré, dans un contexte de crise ukrainienne.



Des chars allemands traversant la frontière polonaise. Même si c'est sur des rails cette fois, la nouvelle a fait grincer des dents au sein de l'opposition ultra-nationaliste menée par Kaszcynski.



Toutefois, le gouvernement polonais de Tusk a défendu fermement son acquisition : « en cas de conflit, nous devrons nous tourner vers Berlin », ce à quoi Berlin a répondu qu'ils auront besoin de la Pologne « en cas de guerre en Europe de l'est ».



Le ton est donné, l'axe Berlin-Varsovie prépare l'affrontement avec la Russie.



Un « cadeau » allemand pour renforcer le Front est face à la Russie



Dans ce combat commun, c'est la Pologne qui est sur la ligne de front, à proximité de l'enclave de Kaliningrad et de la Biélorussie. Elle aura besoin du fleuron de l'industrie de guerre allemand : le char Leopard 2, livré à 120 exemplaires.



Le contrat avait été signé il y a six mois, en novembre 2013 … au moment même où le président ukrainien corrompu Ianoukovitch faisait machine arrière et refusait de signer l'accord d'association avec l'Union européenne. Il y a des coïncidences troublantes.



Le contrat est estimé à 1 million d'euros par char, loin du prix estimé à 3 millions d'euros. Selon le journal polonaisPolitika, certains pays étaient prêts à proposer beaucoup plus, mais l'Allemagne a fait un choix géopolitique conscient, quitte à perdre de l'argent dans la transaction.



En 2001, déjà, la Pologne avait reçu en cadeau 120 vieux modèles du Léopard 1 ère génération pour la somme symbolique d'1 €.



Il s'agit bien de sceller – par la livraison de ce char construit par la RFA pour lutter contre l'ennemi soviétique – un axe fort, censé structurer le front européen de l'OTAN, en cas de conflit avec la Russie.



Le Leopard 2 est considéré comme un des meilleurs chars d'assaut au monde, le tank le plus exporté parmi les modèles européens (dans près de 20 pays). Les équipages polonais, qui ont connu le T-72 soviétique, louent déjà sa maniabilité.



Bénéficiant d'un blindage et d'un armement de dernière génération, il est dit supérieur aux modèles russes héritées de l'ère soviétique, le T-72 voire le T-80.



Réarmement polonais pour l' « allié stratégique » des Etats-unis



Pour l'armée polonaise, cette manœuvre s'intègre dans un réarmement général : à terme, la Pologne veut développer ses propres chars comme elle l'a fait avec le véhicule de transport blindé « Rosomak », à l'origine un modèle finlandais, déjà présent en Afghanistan et au Tchad.



La Pologne souhaite remplacer ses stocks de matériel soviétique (les T-72 et les BMP), issus du Pacte de Varsovie, par un matériel aux normes de l'OTAN.



Elle envisage également de diversifier ses forces armées, notamment en achetant des sous-marins pour contrer la marine russe dans la Baltique.



Dans le même temps, l'intégration de la Pologne au système de défense anti-missile américain révèle bien le rôle d' « allié stratégique » des Etats-unis, pour citer Obama lors de sa visite à Varsovie en juin 2013, pilier de l'OTAN sur le front de l'Est.



… et tournant militariste pour l'Allemagne présente sur tous les fronts

(Ukraine, Mali, Centrafrique)



Du côté allemand, cette manœuvre se comprend dans un tournant militariste entamé nettement depuis un an, si on suit les discours du président Gauck, des ministres des Affaires étrangères Westerwelle puis Steienmeier.



Des discours tous axés sur la nécessité pour l'Allemagne de jouer un rôle plus important dans le monde, un rôle dirigeant en Europe, et d'intervenir plus systématiquement dans les zones de conflit.



Une nouvelle weltpolitik (politique mondiale)reposant surla levée du tabou de la reconstruction de la puissance militaire allemande, et celui du nationalisme allemand assumé.



Une politique qui n'a pas tardé à se traduire par le terrain. On sait bien que les agissements de l'opposition ukrainienne ont été alimentés, couverts voire fomentés par les chancelleries polonaises, en première ligne, et allemandes, plus en retrait.



Outre l'Ukraine, l'Allemagne a décidé depuis un an de participer aux interventions en Afrique, une nouveauté.Des troupes allemandes sont présentes auprès des troupes d'occupation françaises au Mali depuis un an, en Centrafrique depuis quelques semaines.



Cent ans après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, au moment où le militarisme allemand renaît de ses cendres, il y a de quoi se replonger dans l'histoire : la crise du capitalisme, les rivalités impérialistes, la course aux armements, la montée des tensions, autant d'éléments qui ont conduit à ce carnage des peuples.



Que le cri « Nie wieder krieg », plus jamais la guerre, résonne encore en France, en Allemagne, comme sur le Front de l'est !

 


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