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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 17:14

http://www.bfmtv.com/i/580/290/505272.jpg

 

Par Thierry Brun 3 avril 2014

 

Un arrêt, confirmé le 3 avril par la Cour de justice de l’Union européenne, menace le financement d’établissements publics par l’État, comme la SNCF et la RATP, au nom de la concurrence libre et non faussée.


La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a confirmé, jeudi 3 avril, l’interdiction faite à Paris d’accorder une garantie financière illimitée de l’État à La Poste, en assimilant cette garantie à une « aide d’État illicite ».


La Cour de justice confirme ainsi une décision de la Commission européenne qui remonte au 26 janvier 2010. En effet, jusqu’à sa transformation en société anonyme, le 1er mars 2010, La Poste était assimilée à un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC).


Au nom de la libre concurrence, la Commission avait estimé que le statut d’EPIC conférait à La Poste l’équivalent d’une « garantie financière implicite et illimitée » de l’État, considérée comme un avantage concurrentiel condamné par le droit de la concurrence (l’article 107 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, aussi nommé traité de Lisbonne).


Au nom de la concurrence libre et non faussée, le droit invoqué par la Commission européenne concerne aussi les subventions accordées par l’Etat, considérées elles aussi comme des aides d’État. La Commission a ainsi dans son collimateur les services publics et un certain nombre de services sociaux, notamment le logement, qui ont déjà fait l’objet de procédures auprès de la CJUE dans d’autres Etats membres de l’UE comme les Pays-Bas. La CJUE statue pour lever les obstacles à la concurrence dans le marché intérieur en considérant que le financement public fausse ou menace de la fausser.


La confirmation par la CJUE d’un arrêt du tribunal de l’UE qui, en 2012, avait validé la décision de la Commission européenne visant La Poste, pourrait être lourde de conséquence pour les EPIC comme la SNCF, la RATP, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, l’Opéra de Paris, la Comédie française, ainsi que des dizaines d’établissements sous ce statut d’EPIC.


La France, dans son pourvoi devant la CJUE, avait indiqué que la décision de la Commission pouvait concerner tous les autres EPIC qui, d’après le tribunal, bénéficie d’une aide d’État susceptible de créer une distorsion de concurrence.

 


http://www.politis.fr/squelettes-v4/images/siteon0.gif

 

 

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 16:07

 

 

Publié le 3 avril 2014 par FSC

 

 

La direction confédérale de la CGT s'est fendu d'un communiqué (ci-après) adressé à Valls, lui demandant d'augmenter les salaires et de relancer l'emploi industriel.

 

Ajoutant que les réponses apportées par F. Hollande au lendemain des municipales " sont en total décalage avec les enjeux qui sont devant nous".

 

Mais il n'y a rien à attendre de bon et de positif de ce pouvoir pour les travailleurs et les salariés.

 

Car dans le cadre fixé, dans la soumission aux marchés financiers, dans le carcan de l'Union européenne, dans le respect du remboursement de la dette illégitime (des centaines de milliards de cadeaux aux prédateurs financiers) avec les mesures draconiennes envisagées de réduction des cotisations patronales (30 milliards d'euros) et de réductions massives des investissements publics (50 milliards) il n'est tout simplement pas possible d'augmenter les salaires et de relancer l'emploi industriel.

 

Et ce n'est pas non plus la manifestation annuelle de la CES à Bruxelles comme celle prévue ce 4 avril qui peut constituer une réponse adaptée à la situation!

La tâche majeure, prioritaire, essentielle, exclusive c'est donc la mobilisation des travailleurs, la coordination des luttes, la construction d'un mouvement de résistance et de contre-offensive du monde du travail, des sans emploi, des précaires et des retraités.

Et c'est donc aux travailleurs qu'il faut d'adresser de manière décisive en leur disant justement qu'il n'y a rien à attendre du pouvoir socialiste et que toute avancée va dépendre de leur intervention !

C'est à quoi se préparent ou appellent d'ailleurs les cheminots , les métallos du Nord Pas de Calais pour le 15 mai et c'est ce qu'exprime une multitude d'actions et d'initiatives sur tout le territoire, du puissant rassemblement au Havre en soutien à nos camarades traduits en justice au syndicat CGT du centre hospitalier d'Armentières qui appelle à une grève tous les lundis à partir de la semaine prochaine.

 Et l'attitude de la justice à l'égard de nos camarades de Goodyear Amiens gardés à vue durant 36 heures comme des délinquants montrant que décidément pour se faire respecter, le monde du travail doit se dresser massivement !

 

Le Front Syndical de Classe

http://img.over-blog.com/300x225/0/21/49/77/logo-FSC.jpg

 

*********************************************

Communiqué CGT


La CGT a affirmé mercredi que l’urgence pour le nouveau gouvernement Valls était « d’augmenter les salaires et relancer l’emploi industriel. »


"L’urgence est de répondre aux attentes des salariés en augmentant les salaires et en décidant d’un plan de relance de l’emploi industriel", a affirmé la CGT dans un communiqué peu après l’annonce de la composition du gouvernement de Manuel Valls.


Pour la CGT, "les réponses apportées par le président de la République sont en total décalage avec les enjeux qui sont devant nous".


"Avec son pacte de solidarité" le chef de l’Etat "annonce vouloir augmenter le pouvoir d’achat en baissant les cotisations sociales des salariés. Il privera ainsi notre système solidaire de protection sociale des financements qui lui sont pourtant nécessaires", estime la centrale.


Le chef de l’Etat "confirme l’orientation du pacte de responsabilité" qui consiste à "transférer le financement de la politique familiale vers la fiscalité. C’est la sécurité sociale, notre bien commun, qui est attaquée", estime la CGT.


Selon la centrale, les résultats de l’élection municipale ont révélé un "désengagement citoyen, une sanction d’ampleur de la politique menée par le gouvernement, la montée du vote d’extrême droite et une droitisation des discours politiques".

 

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 12:09

http://img.over-blog.com/420x552/0/32/46/53/illustrations-27/carcan-europeen.jpg

 

L’union européenne a été présentée aux Français sous le jour engageant du « Plan Marshall », ennemi de la misère et de la servitude des peuples européens. Son objectif aurait cadré avec le projet pacifique des « pères de l’Europe», Jean Monnet, Robert Schuman, Konrad Adenauer, etc., appliqués à proscrire définitive- ment les guerres qui avaient endeuillé et affaibli le Vieux Continent de 1914 à 1918 puis de 1939 à 1945. La paix serait garantie par la protection américaine, gage d’une liberté refusée aux peuples « de l’Est » soviétisés. Cette union fondée sur la « libre concurrence » entre égaux, en lieu et place des puissants cartels, se débarrasserait du Comité des Forges des sidérurgistes et marchands de canons enrichis par les guerres mondiales : mettant fin aux crises et aux guerres, elle vaudrait à tous la prospérité et « le pain blanc », bref, l’Eldorado. Seule la ré- cente crise, née d’une « épidémie » financière, aurait fait « dériver » ce noble projet, au risque de compromettre ses objectifs initiaux.

 

« Dérive » récente d’une « Europe sociale » ou « alibi euro- péen » indispensable, à l’ère impérialiste, à la maximisation du profit monopoliste et à la guerre aux salaires ?

 

Le présent ouvrage décrit, sources à l’appui, la stratégie, depuis le début du xxe siècle, d’effacement du grand capital français devant ses deux grands alliés-rivaux hégémoniques, l’Allemagne et les États- Unis, si précieux boucliers sociopolitiques.

 

ANNIE LACROIX-RIZ

Les origines du carcan européen

15 euros

Référence : 978-2-915854-63-3

 


source : http://editionsdelga.fr/

 


 

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 11:32

La suppression du ministère de la Santé s’inscrit dans le cadre du pacte de responsabilité, qui doit permettre à l’État de dégager 50 milliards d’euros d’économies entre 2015 et 2017.

 

Citation d'un article de Denis Kessler dans la revue Challenges le 4 octobre 2007

« Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde ! »,

 

il écrit :

« Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de la retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme...

A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! »

Ce programme écrit Kessler s’est « traduit par la création des caisses de Sécurité sociale, le statut de la fonction publique, l’importance du secteur public productif et la consécration des grandes entreprises françaises qui viennent d’être nationalisées, le conventionnement du marché du travail, la représentativité syndicale, les régimes complémentaires de retraite, etc. »

 

 

LA SÉCURITÉ SOCIALE 1945

 

 

 

http://contrelesfranchisestouraine.files.wordpress.com/2008/10/ambroise-croizat1.jpgCréation de la sécurité sociale 4 Octobre 1945 Le gouvernement provisoire grâce à Monsieur Ambroise CROIZAT ministre communiste du travail et des allocations familiales signe une ordonnance créant la Sécurité sociale obligatoire pour tous les salariés. Le 22 mai 1946, une loi établira le principe d'une généralisation de la sécurité sociale à tous les Français, salariés ou non salariés et pour les vieux travailleurs .

 

 


 

http://img.over-blog.com/500x336/5/49/36/54/images-de-lutte/resistance/resistance-france/13382_523387337707911_1769020591_n.jpg

Ambroise Croizat signant dans le sillage du CNR. la mise en place des Retraites et de la sécurité sociale, de la médecine du travail, du statut des mineurs, de celui des électriciens et gaziers, de la formation professionnelle, des comités d'entreprises, de la fonction publique, des CHST et de la prévention dans l'entreprise....


http://www.fsd74.org/IMG/jpg/couv_cnr-420.jpg

Programme  les...>>>



 

Eteindre la lumière

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 09:09

 

Les responsables européens ont répondu mardi par une fin de non recevoir à la demande implicite formulée la veille par François Hollande de se voir accorder un nouveau délai pour faire repasser le déficit public sous la barre des 3%.

Le président de la République, faisant allusion au pacte de responsabilité et aux 50 milliards d’économie prévus d’ici 2017, avait en effet affirmé lundi, que le nouveau gouvernement « aura aussi à convaincre l’Europe que cette contribution de la France à la compétitivité et à la croissance doit être prise en compte dans le respect de ses engagements. »

 
C’est d’abord le commissaire européen aux affaires économiques, Olli Rehn, qui s’est employé à « rafraîchir la mémoire » du gouvernement français en rappelant que « la France a déjà profité, dans le cadre de la procédure pour déficit excessif, de deux reports de calendrier ». Dans ces conditions, a-t-il insisté, « il est essentiel que la France agisse de manière décisive pour assurer la soutenabilité de ses finances publiques à long terme et pour résoudre les entraves bien connues à la compétitivité et à la croissance ».

 
A Athènes, Jeroen Dijsselbloem, président de l’Eurogroupe, a lui aussi affirmé à l’issue d’une réunion des ministres des finances de la zone euro qu’il était essentiel pour l’Europe que la France remplisse ses obligations et mène à bien les réformes qu’elle s’est engagée à réaliser. Il s’est déclaré impatient de recevoir du prochain gouvernement français les détails de son programme de réduction du déficit public et les mesures qu’il compte prendre dans le cadre du pacte de responsabilité…


 

Source: 

 

 

http://s1.lemde.fr/image/2010/11/17/534x267/1441136_3_9e6a_athenes-s-inquiete-de-nouvelles-mesures_037322eeaac7a44e11628599665d1bed.jpg

 

 

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 08:42

rwegazprom.jpg

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Le peuple ukrainien otage du jeu entre grandes puissances, des intérêts des monopoles européens ou russes. Les nouvelles révélées dans la presse allemande montre encore et toujours les intérêts allemands et européens derrière la déstabilisation de l'Ukraine.

 

Qui va emporter l'Ukraine ? La lutte est encore féroce, l'issue incertaine entre puissances impérialistes, monopoles (multi-)nationaux. Ce qui est sûr, c'est qui va payer la facture.

 

Le FMI, et l'Union européenne, ont déjà fait passer en force la hausse de 50 % des tarifs du gaz, son idée fixe depuis une dizaine d'années.

 

La Russie via son monopole national « Gazprom » va profiter de la crise, de la dépendance ukrainienne, pour alourdir la facture de près de 80 %, en supprimant les réductions préférentielles accordées à l'Ukraine : le tarif aux 1 000 m3 passerait de 268 $ à 480 $.

 

Pour le capital allemand, main basse sur l'Ukraine !

 

L'Allemagne – à l'origine de la déstabilisation de l'Ukraine, avec la Pologne – rêve de profiter de la crise pour étendre son « espace vital » économique à l'est, planifier une nouvelle « Mitteleuropa » sous domination allemande, déjà partiellement réalisée dans l'Union européenne.

 

Ce sont de vieilles marottes géopolitiques allemandes. En ces temps de commémoration de la Première Guerre mondiale, on sait, depuis les travaux de Franz Fischer, que c'était un des objectifs de la politique de guerre du capital allemand en 1914.

 

Même après la guerre, pendant la guerre civile russe, les dirigeants allemands ont favorisé la création d'un Etat ukrainien fantoche pour affaiblir l'URSS naissante et élargir leur sphère d'influenceen Europe de l'Est. Les nazis n'ont rien fait d'autre dans la Seconde guerre mondiale.

 

Ces ambitions sont déjà une réalité en Ukraine où l'Allemagne est le premier investisseur et second importateur dans le pays. On retrouve 400 entreprises dans le pays dont Siemens, Leoni, Bayer, Rhenus Logistics, Meffert, BASF, Helm, HeidelbergCement.

 

Parmi les projets du grand capital allemand pour l'Ukraine, le premier concerne le « marché agricole » libéralisé par Ianoukovitch en 2011, dans un pays qui est le grenier de l'Europe de l'est : 20 groupes allemands de l'agro-alimentaire ont déjà manifesté leur volonté d'y investir.

 

Deuxième projet, celui du « marché de l'énergie » qu'Ianoukovitch, encore et toujours, a ouvert à la concurrence et harmonisé par rapport à la législation européenne, en séparant réseau et opérateurs.

 

Les monopoles allemands prêts à vendre aux Ukrainiens … du gaz russe !

 

Ainsi, en 2013, le gouvernement ukrainien désormais renversé avait négocié un plan de rénovation du gazoduc « Soyouz » qui reste encore le principal moyen d'acheminement du gaz russe vers une Europe de l'est extrêmement dépendante.

 

Ce plan de rénovation impliquait trois monopoles allemands : le grand groupe industriel Siemens, le spécialiste des réseaux pétrochimiques, PetroStaal, enfin pour financer le projet, la Deutsche Bank. On parlait alors d'un projet d'investissement à hauteur de 5 à 7 milliards de $.

 

Dans le même temps, le conglomérat allemand de l'énergie RWE avait en 2012 signé un « accord-cadre » avec le monopole ukrainien « Naftogaz » pour fournir une source d'énergie alternative à celles russes, issues des gisements de Norvège et des Pays-Bas.

 

C'est cet accord signé sous le gouvernement Ianoukovitch que vient de réveiller RWE, initialement spécialisée dans l'électricité. Selon der Spiegel(11 mars),les dirigeants de RWE sont prêts à devancer les conditions de l'accord de 2012 prévoyant des livraisons de gaz à l'horizon 2015.

 

Ils seraient prêts à expédier dès maintenant des livraisons massives de gaz, à hauteur de 10 milliards de m3 par an, là où l'Ukraine importe actuellement 27 milliards de m3 russes.

 

Les Allemands de RWE sont même prêts à revendre à l'Ukraine du gaz … russe, celui acheminé depuis la mer Baltique va le gazoduc « North Stream » bien que les Russes aient tenté d'empêcher de telles re-livraisons vers les pays clients d'Europe de l'est.

 

Comme le rappelle un dirigeant haut placé de RWE : « une fois que le gaz a été livré à une infrastructure de stockage, impossible de savoir d'où il provient »L'occasion pour les monopoles allemands de dégager une marge de profit substantielle sur le simple commerce du gaz !

 

RWE, un monopole allemand … racheté par un oligarque russe !

 

L'ironie de l'histoire, c'est que la presse allemande (dans Deutsche Welle) révélait ce 17 mars que la branche « pétrole et gaz » de RWE, la firme DEA, vient d'être cédée à des capitaux étrangers.

 

La partie « gaz » de RWE serait livrée au fonds d'investissement LetterOne, basé au Luxembourg, appartenant à … l'oligarque russe Mikhail Fridman.

 

Mikhail Fridman est la deuxième fortune de Russie, 47 ème fortune du monde. Il contrôle le plus grand groupe financier de Russie, tout en ayant fait initialement fortune dans l'industrie du gaz.

 

Le groupe d'investissement russe a promis d'éponger la dette du groupe et de racheter ses unités d'exploration et de production pour la somme de 7 milliards de $. DEA emploie 1 400 personnes et dispose de 190 droits d'exploitation en Europe, Afrique du nord et au Moyen-orient.

 

L'affaire a fait grincer des dents en ces temps de « nationalisme européen ». Mais le PDG de RWE, Peter Terium, s'est montré très confiant : « Nous avons informé assez tôt le gouvernement de la transaction, et il n'y avait pas de signes qui laissent croire qu'il s'y opposera ».

 

Les konzern allemands et les oligarques russes n'ont aucun mal à trouver un terrain d'entente quand il s'agit de faire exploser le plafond de leurs profits, et tant que les peuples – abreuvés de nationalisme imbécile – seront là pour payer le prix de fort de leurs ententes transnationales.

 


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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 08:00
Médiapart - 2 avril 2014 

Par Martine Orange 


Sans attendre son adoption, le gouvernement français paraît prêt à transposer très vite le projet de directive européenne sur le secret des affaires. Ce texte, inspiré par les milieux d’affaires, comporte des définitions si larges et si floues qu’il peut rendre impossible toute enquête ou dénonciation économique.

 

Le secret des affaires semble décidément tenir à cœur au monde financier et des entreprises. En 2011, le député UMP Bernard Carayon avait, avec le soutien de 130 députés, déposé une proposition de loi sur le sujet (voir Une proposition de loi pour organiser l’omerta sur l’économie). La tentative avait fait long feu. Mais le monde des affaires n’a pas renoncé pour autant. Un groupe de travail informel a été constitué autour de Jean-Jacques Urvoas, président socialiste de la commission des lois à l’Assemblée nationale, pour élaborer un nouveau texte sur le sujet. Selon la Lettre A, le président souhaitait déposer son projet fin avril. Mais le remaniement risque de bousculer le calendrier.


Est-ce le thème qui l’impose ? Un épais secret entoure l’élaboration du texte. Jean-Pierre Sueur, président de la commission des lois au Sénat, dit tout ignorer de ce projet. Des membres du groupe de travail formé pour la rédaction de cette proposition de loi ont décliné toutes les demandes d’entretien, au nom de « leurs engagements de confidentialité ». Le président de la commission des lois, pris dans la tourmente politique des lendemains d’élection, n’a pas retourné nos appels. Tant de discrétion et de prudence ne laissent pas de surprendre : la loi est normalement l’objet d’une élaboration commune et publique.


Certains observateurs voient dans la précipitation française de légiférer sur le sujet la volonté de réitérer le coup de la loi bancaire : instaurer rapidement un cadre français, parfaitement conforme à ce que souhaite le monde des affaires, qui puisse se substituer au texte européen.


Car une directive européenne est aussi en cours d’élaboration. Alors que l’Europe attend toujours une directive complète sur les banques six ans après la crise, que les États membres freinent les initiatives du parlement sur la protection des données personnelles, la commission du marché intérieur et des services a élaboré en à peine deux ans une belle directive sur le secret des affaires. Le texte a été présenté fin novembre 2013 par la Commission. Son adoption, toutefois, a été repoussée après l’élection du nouveau parlement européen. Mais certains pensent que cela pourrait être fait rapidement, voyant dans ce texte un complément au traité de libre-échange en négociation entre l’Europe et les États-Unis.


Selon une enquête réalisée pour la commission au lancement du projet, 75 % des particuliers estimaient qu’une action de l’Union européenne n’était pas nécessaire dans ce domaine. La commission a préféré retenir l’opinion des entrepreneurs qui jugent à 75 % aussi que « les secrets des affaires revêtent une importance stratégique pour la croissance, la compétitivité et la capacité d’innovation de leur entreprise ». C’est donc une commission à l’écoute … du monde des affaires qui a rédigé le texte, et particulièrement des PME comme il se doit, comme Alstom, Michelin, Dupont de Nemours, Siemens, etc.


Pour justifier son projet de directive ( le texte intégral est dans l'onglet Prolonger), la commission européenne met en avant les motifs les plus honorables : il s’agit d’harmoniser la législation – jusqu’à présent très disparate au sein de l’Union –, afin de mieux protéger, au temps d’internet, les travaux de recherche et développement, les secrets commerciaux, les savoir-faire, tout en facilitant les échanges entre les pays. Un cadre européen harmonisé et protecteur ne peut que stimuler le développement et l’innovation au sein du grand marché unique, selon l’exposé des motifs.


Comme le réclame le monde des affaires, la confidentialité, le silence, le secret s’inscrivent comme les principes clés de cette directive. Mesurant combien la frontière entre la protection absolue des intérêts économiques et l’interdiction d’informer peut être ténue, le projet de directive note : « Les mesures et réparations prévues ne devraient pas restreindre la liberté d'expression et d'information (qui englobe la liberté des médias et leur pluralisme, comme inscrit à l'article 11 de la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne), ni entraver la dénonciation de dysfonctionnement. » Étrange conditionnel ! Nous sommes loin de l’impératif catégorique d’un principe constitutionnel censé être intangible.


La suite n’est pas plus rassurante. Le projet de directive, qui risque d’inspirer la loi française, donne une définition floue du secret des affaires. « Elles sont secrètes en ce sens que, dans leur globalité ou dans la configuration et l'assemblage exacts de leurs éléments, elles ne sont pas généralement connues de personnes appartenant aux milieux qui s'occupent normalement du genre d'informations en question, ou ne leur sont pas aisément accessibles ; elles ont une valeur commerciale parce qu’elles sont secrètes ; elles ont fait l'objet, de la part de la personne qui en a licitement le contrôle, de dispositions raisonnables, compte tenu des circonstances, destinées à les garder secrètes. »

La capture de la loi

Avec un champ de définition aussi large, toute l’activité économique peut relever du secret des affaires : non seulement la recherche et développement et les procédés de fabrication, les plans commerciaux et les fichiers clients, mais aussi les plans sociaux, les projets de délocalisation, les résultats comptables, les pratiques sociales, les arrangements à la limite de la légalité.


« Ce projet de directive viole le principe de l’égalité des peines et des délits. Le conseil constitutionnel précise que le législateur a obligation de définir les infractions en termes suffisamment clairs et précis pour exclure l’arbitraire. Là, la définition de l’infraction dépend non du pouvoir exécutif, mais tout simplement de la partie civile. C’est elle qui détermine l’infraction », s’étrangle Michel Crinetz, membre du collectif Roosevelt. Alarmé par la teneur de ce projet de directive, le collectif a adressé une lettre à l’ensemble des parlementaires pour attirer leur attention sur ces dispositifs.


Le texte poursuit en donnant une définition là encore élargie de la détention et de la publication des secrets d’affaires. En plus du vol ou de la corruption, toute personne qui aurait eu un accès non autorisé à des documents, à des fichiers électroniques, qui n’aurait pas respecté un accord de confidentialité, ou qui aurait eu un comportement « contraire aux usages commerciaux honnêtes (sic) », mais aussi les personnes qui divulguent ces secrets qui savaient ou « auraient dû savoir » que les documents utilisés avaient été obtenus de façon illicite, sont considérées comme coupables et passibles d’amendes et de réparations.


Même si le projet prend la peine de signaler que les États doivent « veiller » à la liberté d’information et à l’information des salariés, ces dispositions ont un caractère liberticide.

 

Contrairement aux intentions affichées par ailleurs, si le projet est adopté, c’en est fini des lanceurs d’alerte. Comment informer sur les pratiques illégales, les techniques d’évasion fiscale, les procédés de corruption ou les conflits d’intérêts, si les salariés ou les personnes averties ne peuvent jamais faire état de documents pour appuyer leurs dires ? Il n’y aurait jamais eu d’affaire UBSArcelor-MittalServier et tant d’autres.


La liberté syndicale, elle aussi, est sérieusement menacée. Si d’aventure un tel dispositif est appliqué en l'état, la révélation par les syndicats d'un dossier comme la fermeture de l’usine Citroën d’Aulnay, grâce à des documents internes qui dévoilaient les intentions cachées de la direction après l’élection présidentielle de 2012, ne pourrait plus se faire. Les syndicats se seraient retrouvés devant les tribunaux, accusés d’avoir dévoilé des secrets d’affaires, par le simple fait qu’ils auraient détenu des documents confidentiels, même s’ils avaient soigneusement sélectionné les informations publiées.

Pure conjecture ? Le site TourMag vient de voir sa condamnation confirmée par la Cour de cassation pour avoir révélé un plan social aboutissant à 484 suppressions d’emploi chez le voyagiste TUI France.


L’information économique ou sur les entreprises risque de se retrouver réduite à sa plus simple expression : les communiqués travaillés avec application par quelque agence de communication pour en ôter toutes les vérités dérangeantes. Bienvenue dans le monde aseptisé de l’économie heureuse !


S’il devient punissable de détenir et d’utiliser des secrets d’affaires, il sera impossible de dénoncer les pratiques illicites et les malversations. Les affaires du Crédit lyonnais, de Vivendi, de Tapie, des Caisses d’épargne, d’UBS, de Geodis auraient été impossibles à raconter et à dénoncer. À chaque fois, les directions d’alors auraient pu attaquer pour violation du secret des affaires. Des années après, la justice pourtant a démontré la validité de ces enquêtes.


Une chape de plomb menace de s’abattre sur les entreprises et l’économie. C’est bien ce que cherchent certains lobbies : transformer tout ce qui touche au monde des affaires et de l’argent en monde du silence, répandre l’opacité sur leurs usages, organiser une omerta sur toutes leurs pratiques et leurs visées.  


Fortes de leurs moyens financiers et de leurs connaissances, elles sont déjà maîtres du jeu dans les dossiers, y compris face à la justice. L’affaire Kerviel est une illustration parfaite de ces dysfonctionnements : la justice s’est appuyée sur les seuls dires de la Société générale, partie civile, sans faire la moindre expertise indépendante.


Autre exemple tout aussi troublant : le faux espionnage chez Renault. Pendant plusieurs mois, des cadres et des ingénieurs de haut niveau ont été accusés, traînés dans la boue, cloués au pilori sur les seules accusations de la direction du groupe automobile. Avant que la vérité ne finisse par émerger, révélant une pathétique mise en scène de services internes. En dehors de la mise à l’écart symbolique du numéro deux du groupe, Patrick Pélata, personne n’a été importuné, et surtout pas Carlos Ghosn, pourtant au cœur de cette machination.


Le plus troublant est le rôle des politiques dans cette affaire. Que les dirigeants économiques essaient d’influencer la rédaction des textes, qu’ils déploient mille astuces et subterfuges pour se faire entendre, que l’Europe soit devenue le lieu mondial des lobbyings, n’est en soi pas une nouveauté. Mais leur emprise désormais se fait chaque jour plus étroite, au point de bousculer les principes fondateurs de la démocratie. Sans que cela semble susciter la moindre émotion des représentants politiques.


http://www.mediapart.fr/article/offert/cf4b22308cdb91d975fd2d2253c4846e

 

 


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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 18:09

http://static.ladepeche.fr/content/media/image/zoom/2014/03/26/201403262069-full.jpgPar Raoul Marc Jennar  


2/04/14

 

Il n’y a pas d’Europe sociale. En dépit des promesses et des engagements, en dépit de la magnifique Charte sociale de Turin et de tous les textes qui ont suivi et qui n’ont qu’une valeur indicative. Chacun sait, et les juristes mieux que d’autres, qu’il n’y a pas de droits sans possibilité de les faire respecter. C’est la dramatique faiblesse des Conventions sociales de l’Organisation Internationale du Travail.


Dès le traité de Rome de 1957,  les six gouvernements fondateurs ont renoncé à l’obligation d’harmonisation sociale parallèlement à la volonté d’harmonisation commerciale et économique. L’harmonisation sociale devait résulter, comme l’indique l’article 117, du « fonctionnement harmonieux du marché ». On voit aujourd’hui ce qu’il en est avec 27 millions de chômeurs  et un droit du travail en plein recul !


L’harmonisation par le haut des politiques sociales pratiquées dans un grand nombre de ce qui fut l’Europe des Quinze s’est heurtée à l’opposition systématique de la Commission européenne. Celle-ci, forte du monopole de l’initiative dont elle est  gratifiée, a toujours refusé de présenter des propositions dans ce sens au Conseil des Ministres.


Force est de constater que les orientations fondamentales des choix européens tendent à démanteler les politiques sociales dans les Etats où elles existent encore. La volonté de subordonner tous les choix politiques au primat de la concurrence dans un cadre de liberté de circulation et d’établissement conduit à ce démantèlement.  Quand on observe les propositions et les recommandations de la Commission européenne aux Etats membres de l’UE, il est manifeste que l’objectif est d’abolir peu à peu le droit du travail comme domaine juridique spécifique et non assimilable à des relations civiles privées. Ce qui nous ramènera à ce 19ème siècle si cher aux libéraux, époque au cours de laquelle le droit civil régnait en maître dans les relations de travail, époque où c’est la voix de l’employeur qui primait toujours sur celle du salarié.


Nul ne s’étonnera dès lors qu’aillent dans le même sens les propositions faites par la Commission européenne au Conseil des Ministres et approuvées par celui-ci, le 14 juin 2013, en vue de l’adoption du mandat de négociation pour la création de ce qui est appelé un « partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement » (ou grand marché transatlantique- GMT).

En fait, ce GMT fournit l’opportunité de procéder au démantèlement de ce qui existe encore en matière de normes sociales dans un certain nombre d’Etats de l’Union européenne. Faut-il préciser que, pour la préparation du mandat de négociation, la Commission européenne reconnaît elle-même avoir tenu à cette fin, entre janvier 2012 et avril 2013, 119 réunions avec les représentants des milieux patronaux et financiers ?


Avec le GMT, un des grands objectifs poursuivis par l’UE et les USA – c’est-à-dire par les multinationales transatlantiques fidèlement relayées par les gouvernements et la Commission européennes – c’est d’atteindre le plus petit dénominateur commun en matière de législations et de règlementations sociales. Le texte parle de « compatibilité des réglementations », « d’harmonisation ». Or, depuis que le libre-échange concerne non seulement les droits de douane, mais aussi ce qu’on appelle les « obstacles non-tarifaires », on sait que les négociations de ce genre vise à obtenir les normes les moins contraignantes pour les entreprises. C’est l’objectif des accords de l’Organisation Mondiale du Commerce dont l’article 3 du mandat européen annonce « un haut niveau d’ambition d’aller au-delà » de ces accords.


De prétendues garanties


On trouve dans ce document secret qu’est le mandat de négociation un certain nombre de dispositions présentées par la Commission européenne et le gouvernement français comme des garanties de nature à protéger les normes sociales. Ainsi par exemple, cette phrase à l’article 8 « L’Accord devrait reconnaître que les Parties n’encourageront pas le commerce ou l’investissement direct étranger par l’abaissement de la législation et des normes en matière d’environnement, de travail ou de santé et de sécurité au travail, ou par l’assouplissement des normes fondamentales du travail ou des politiques et des législations visant à protéger et promouvoir la diversité culturelle. » De même, on peut lire, à l’article 32 que « L’Accord comportera des mécanismes pour soutenir la promotion du travail décent à travers l’application nationale efficace des normes fondamentales du travail de l’Organisation internationale du travail (OIT) telles que définies dans la Déclaration de l’OIT de 1998 relative aux principes et droits fondamentaux au travail, (…). »

 

Quelle crédibilité accorder à ces « protections » ?


On notera qu’à l’article 8, il ne s’agit que d’un souhait et que les garanties de l’article 32 ne résistent pas au fait que les USA n’ont pas ratifié les normes fondamentales du travail de l’OIT.


On ne peut accorder aucun crédit aux prétendues garanties inscrites dans le mandat européen de négociation. Parce que, dans l’ordre européen interne, les institutions européennes prennent des décisions qui vont dans le sens opposé.


Depuis le milieu des années 80 et l’arrivée de Jacques Delors à la tête de la Commission européenne, toutes les propositions de cette Commission, vont dans le même sens : donner à la liberté de circulation et d’établissement son interprétation la plus large ; accorder au principe de la libre concurrence une application sans limite.  Ainsi, je prends par exemple une communication de la Commission au Conseil des Ministres et au Parlement européen publiée au Journal officiel de l’UE du 13 septembre 2001 : « Si des problèmes concrets se posent, la Commission aimerait recevoir les contributions du secteur privé et de la société civile afin d’identifier les solutions qui devraient ou pourraient être prises. Pour contribuer à définir d’éventuelles solutions, la communication inclut une liste non exhaustive de solutions possibles. Les solutions proposées sont:

  • laisser au marché la solution de tout problème rencontré;
  • promouvoir l’élaboration de principes non contraignants, communs. »


Depuis le début de la crise, la Commission, dotée de compétences nouvelles (semestre européen, MES, TSCG), adresse des recommandations qui demandent toutes la libéralisation voire la privatisation des services publics, la remise en cause du droit du travail, le démantèlement de la sécurité sociale. Il faut voir l’insistance que met la Commission à exiger que les Etats qui pratiquent encore la liaison des salaires et des allocations au coût de la vie y renoncent.

 

Quatre arrêts de la CJUE décrètent le primat du marché et de la concurrence sur le droit social.

 

Les arrêts Viking, Laval, Rüffert, Commission contre Luxembourg ont en commun de créer une hiérarchie des normes européennes qui place au plus haut niveau le primat du marché et de la concurrence sans limite et qui subordonne aux lois du marché le droit social


Quel crédit peut-on accorder à cette prétendue volonté de la Commission européenne de défendre les normes sociales quand on sait que celle-ci a introduit à l’OMC une plainte contre l’Egypte parce qu’elle vient d’instaurer un salaire minimum qui s’applique aux entreprises européennes qui travaillent dans le pays ?


Comment, dès lors, peut-on croire un seul instant que les dispositions du mandat relatives aux normes sociales seront défendues face aux USA par une Commission européenne dont tout l’effort en interne est précisément de remettre en cause le travail décent et les normes sociales ?

 

Les « garanties » inscrites dans le mandat l’ont été d’abord pour obtenir l’adhésion de tous les gouvernements de l’UE et fournir à ces derniers des arguments pour rassurer la Confédération Européenne des Syndicats, les centrales syndicales nationales, les parlementaires et les populations légitimement inquiètes désormais lorsqu’on leur parle de libéralisation et de grand marché. On ne peut un seul instant créditer la Commission européenne, négociateur unique, de la volonté de faire respecter de telles dispositions qu’elle combat chaque jour dans le cadre européen.


Une « justice » privée pour le secteur privé


En outre, en prévoyant, à l’article 32 du mandat européen de négociation, le recours à un mécanisme de règlement des différends en matière sociale, nos gouvernements sont disposés à confier à des groupes d’arbitrage privés le soin de régler tout conflit sur les législations et réglementations sociales entre une firme privée et les pouvoirs publics, enlevant ainsi à nos tribunaux le pouvoir de trancher ce type de conflits. Un mécanisme de règlement des différends n’est en aucune façon un tribunal : c’est une structure créée au cas par cas, composée de personnes privées choisies par les parties, qui délibère en secret et dont les décisions sont sans appel. Une structure de ce type poursuit un seul but : donner raison à la firme privée. C’est que montre l’exemple de l’accord de libre-échange Canada-USA-Mexique signé il y a 20 ans qui sert de modèle au GMT.


Tout doit être mis en œuvre pour faire échouer cette négociation UE-USA qui transformera, si elle aboutit, les 28 Etats de l’UE en 28 colonies américaines.


Raoul Marc JENNAR

 

http://i2.wp.com/www.jennar.fr/wp-content/uploads//couverture-_GMT.jpg?resize=422%2C600

Auteur de « Le grand marché transatlantique. La menace sur les peuples d’Europe », Perpignan, Cap Bear Editions, mars 2014.

 

http://www.jennar.fr/?p=3504

 


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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 13:18

http://siteofficieldupoi.files.wordpress.com/2013/05/edito-logo.jpg?w=192&h=100&crop=1L’EDITO d’INFORMATIONS OUVRIERES
par Daniel Gluckstein,
Secrétaire national du POI.

 

Mercredi 2 avril 2014

 

 

 

« Un gouvernement de combat » : c’est en ces termes que François Hollande a justifié la désignation de Manuel Valls comme Premier ministre. Lequel Valls, prenant ses fonctions, s’est engagé à « aller encore plus loin et plus vite » que son prédécesseur.

Combat ? Contre quoi, contre qui ? En mettant l’accent sur la réduction brutale des cotisations à la Sécurité sociale, Hollande met à l’ordre du jour l’asphyxie financière délibérée, donc la démolition de la Sécurité sociale. Là est la priorité de l’action anti-ouvrière du gouvernement Valls.

 

Avec bien sûr, à la clé, le fameux pacte de responsabilité : 50 milliards d’euros de coupes dans la dépense publique, 30 milliards d’euros de cotisations patronales aux allocations familiales supprimés !

 
Le rejet du 23 mars a été amplifié le 30 mars. Rejet de la politique du gouvernement, rejet des directives de l’Union européenne, rejet de l’austérité. Et contre vents et marées, Hollande prétend continuer.

 
Telle est la logique de la soumission aux institutions de la Ve République et de l’Union européenne. La classe capitaliste dicte ses exigences. L’Union européenne les met en forme en leur donnant un caractère juridiquement contraignant avec ses traités et les sanctions qu’ils permettent en cas de non-respect. Insérées dans celles de l’Union européenne, les institutions de la Ve République permettent au président, doté de tous les pouvoirs, d’imposer coûte que coûte ses diktats.

 
Certes, certes. Mais pour aller où ? Annoncé le 1er janvier, le pacte de responsabilité a dressé contre lui le 18 mars la grève interprofessionnelle et les manifestations appelées par CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires. Puis, lors des élections municipales des 23 et 30 mars, le peuple a rejeté massivement cette politique. L’Union européenne, au compte de la classe capitaliste, exige que le cap soit maintenu. Quelle est la marge de manœuvre d’un Hollande ? Dès lors qu’il se soumet aux institutions, il n’a plus, comme il l’a annoncé lundi soir, qu’à implorer Barroso de bien vouloir lui accorder un délai supplémentaire.

 
« Plus vite, plus loin », plastronne Valls. Certes, certes. Mais avec quels appuis ? Au moment où cette politique est rejetée par la société tout entière, le choix de Valls comme Premier ministre, c’est la fuite en avant. Ceux qui l’ordonnent ne laissent pas d’autre choix au peuple travailleur que de dénouer lui-même, par sa propre action de classe, la situation d’impasse.

 
Ces institutions de la Ve République et de l’Union européenne ne peuvent conduire qu’au désastre contre le peuple. Bloquer la marche au désastre appelle le démantèlement de ces institutions et des traités européens. Tout se concentre aujourd’hui dans la réalisation de l’unité des rangs ouvriers pour mettre en échec le pacte de responsabilité et les plans mortifères de la classe capitaliste, de l’Union européenne et du gouvernement Hollande-Valls (1).

 
Mener la discussion entre travailleurs et militants ouvriers sur la situation, faire le point au lendemain des élections, chercher les meilleures voies de l’aide à l’action commune pour bloquer cette politique destructrice. Tel est le sens de l’invitation lancée par les comités du Parti ouvrier indépendant à participer largement aux assemblées-débats ouvertes qui se tiendront dans tout le pays dans les prochaines semaines.

 

(1) Ce 31 mars, la mobilisation unie des travailleurs et des organisations au Havre a permis que les poursuites contre les militants syndicaux soient abandonnées (lire page 14).

 


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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 10:52

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1 /04/14 Protestation de grande ampleur dans le centre d'Athènes, malgré l'interdiction générale de rassemblement en raison du sommet ECOFIN ( réunion des ministres des finances de l' UE ) .

 

 

Photos , vidéos provenant des réseaux sociaux 

 

 

 

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     La police a bloqué toutes les routes centrales

 

 

BkFc7asCMAAnUGR.jpg       Plan : Athènes ,vaste zone dite “sécurisée” durant 48h

 

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Plus d'infos sur >>> http://www.okeanews.fr/20140401-forte-repression-police-manifestations-contre-lausterite-en-grece#axzz2xiG4w000

 

 


 L’intervention de la sec­tion « Delta » de la police dans le centre d’Athènes 




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