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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 09:02

20 Juin 2013 ,par Le Mantois et Partout ailleurs

 

Ensuite, on rétablira les privilèges dès le 4 aoûtpuis dans la foulée, on élèvera, place de la Concorde à Paris, une statue de Louis XVI, celui qui avait été raccourci pour fuite à l'étranger et collusion avec l'ennemiVoilà la feuille de route  concoctée par François II pour cet été.


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En effet, madame de Lebranchu, chambellan chargé de tous les fonctionnaires de France et de Navarre, a décidé de geler leur point d'indice: Plus de cinq millions de sujets de sa majesté sans augmentation du pouvoir d'achat. Il faut dire que ça dure depuis 2011, sous Nicolas 1er et que le changement ce n'est pas pour maintenant. Pas pour demain non plus d'ailleurs.


Les salariés du privé, assujettis eux aux sires du MEDEF and Co devront aussi se serrer la ceinture.

C’est en tout cas le souhait du palais de l’Elysée,  cela au nom de "la défense de la compétitivité et de l’emploi".  Cette annonce provient de la feuille royaliste dénommé Le Parisien. Il y est écrit dedans que François II désire que cela soit acté lors des "états généraux des partenaires sociaux" de ce jeudi et vendredi.


J'espère que  les sires du MEDEF and Co vont être d'accord.

 

Bon après la remise au goût du jour de la servitude avec l'édit royal sur un contrat de travail flexible, voilà macache bono pour le pouvoir d'achat comme ils disent dans nos colonies africaines.

 

Alors, quand je vous disais que ça avançait avec François II, vous ne me croyiez pas.


Monsieur de Valls va même remettre en pratique la torture de la roue. Attention, plus moderne. Il va se servir du trop plein des roues de camions et de tracteurs que le sire Arnaud de Montebourg de made in France ne veut plus faire fabriquer dans le royaume. Monsieur de Valls aurait bien voulu prendre celles des carrioles des Roms, mais il a bouté trop vite, hors de nos frontières, tous ces voleurs de poules au pot.

 

Quant à madame la duchesse Marisol de Tourraine, elle en charge de la santé et des vieux, elle conciliabule avec le sire Le Foll de l'agriculture. Il y a dans le royaume, force abattoirs qui ne servent plus à l'équarrissage, vu que la bidoche pour le peuple provient de Roumanie ou bien d'ailleurs...


 

Allez, ah ça ira, ça ira, ça ira... Ah non, pas les patrons ni les évadés fiscaux à la lanterne! On en a trop besoin de ces aristocrates d'aujourd'hui!

 


http://le-blog-de-roger-colombier.over-blog.com/vers-un-14-juillet-1789-%C3%A0-l-envers

 

 

 

 

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 12:26

http://www.lanouvellerepublique.fr/var/nrv2_archive/storage/images/contenus/articles/2013/01/19/pierre-gattaz-remettre-le-medef-en-mouvement/24378592-1-fre-FR/Pierre-Gattaz-Remettre-le-Medef-en-mouvement_reference.jpg

Cette expression empruntée aux syndicalistes Allemands qui caractérisaient l’activité de SCHRODER lorsque celui-ci était chancelier devient valable en France pour caractériser l’activité de l’hôte de L’Elysée. L’heure est en effet aux aimables salutations entre celui qui est appelé à devenir le président du MEDEF et F.HOLLANDE.


        Pierre GATTAZ considère que le gouvernement "va dans le bon sens".Il affirme sa foi dans le dialogue social. Il s’est engagé à nommer vice président du MEDEF son ex challenger P ; BERNASCONI jugé « hollando-compatible » négociateur avec les syndicalistes réformistes du grand accord de janvier qui est devenu la loi ANI tant louée par le gouvernement socialiste.


        Le président de la République lui fait assauts de bonnes intentions envers les chefs d’entreprises. Vendredi il a reçu à l’Elysée une délégation du MEDEF conduite par Laurence Parisot afin que l’organisation patronale régule, elle-même les salaires des PDG pour leur leur épargner la loi annoncée. F. HOLLANDE ne découvre pas P. GATTAZ.


        En décembre il visitait l’une de ses usines RADIALL sous traitante de l’aéronautique. Il a aussi décoré le Père Yvon* lui remettant début avril l’insigne de grand croix de la légion d’honneur. Pierre GATTAZ croit beaucoup à la concertation entre partenaires sociaux.


        Devenu président du MEDEF il entend créer un pôle »social » qui serait présidé par JF PILLIARD ( UIMM ) président de l’assurance chômage. Déjà un bloc réformiste s’est constitué après la première conférence sociale qui s’était concrétisée par l’accord sur la flexibilité du travail MEDEF CFDT CFTC.


        Le pouvoir et le MEDEF se sont entendus pour organiser la représentativité majoritaire de ce bloc réformiste devenu un point d’appui décisif pour le pouvoir socialiste. La prochaine conférence sociale se tiendra les 20 et 21 juin, à son ordre du jour l’emploi et les retraites.


Déjà le secrétaire général de la CFDT se dit ouvert à un effort des retraités et à un allongement de la durée des cotisations. Il est sur la même longueur d’onde que le gouvernement et le MEDEF. Sans doute qu’à l’issue de la conférence sociale les médias nous bassinerons »Il n’y a pas d’autres solutions que d’accepter c’est un accord équilibré et juste »

 

Ce sera au monde du travail et de la création de dire NON, CETTE FOIS CI  VOUS NE PASSEREZ PAS, cette fois ci nous n’écouterons pas les sirènes de la capitulation et de la soumission. Nous irons jusqu’au bout jusqu'à la victoire


*Yvon GATTAZ ancien patron des patrons, président du CNPF qu’il dirigea de 1981 à 1986. Il fut l’un des principaux opposants au gouvernement de Pierre MAUROY.


En 2010 il considérait les syndicats "inutiles et nuisibles" lire la suite dans le JDD du 16 juin

Et que dit entre autre le JDD du 16 juin  ?


ceci :

A priori favori pour succéder à Laurence Parisot à la tête du Medef, Pierre Gattaz, qui prône un Medef "de combat", tend la main à l'exécutif : "Je me fiche de la couleur du gouvernement. Je lui dis : vous allez dans la bonne direction mais allez-y plus vite et plus fort. Et faites-nous confiance, nous pouvons accompagner les réformes."


Contrairement à plusieurs de ses ministres, Hollande apprécie le patron de la PME Radiall ; il a décoré en avril son père, Yvon Gattaz, ancien patron des patrons.


        Quand un socialiste décore un anti syndicaliste compulsif comme Gattaz,  c'est que le socialiste, comme l'hôtel du nord sur le canal St Martin,  n'est plus que l'oripeau d'un décor de film évoquant une archive lointaine. Si le doute persistait jusqu'alors, il faut que les syndicalistes naïfs et plus largement les salariés ouvrent les yeux et fassent fonctionner leurs neurones.


A propos de Schröder, précisons que ce fut le dernier dirigeant socialiste (SPD) d'Allemagne et que sa politique sociale faite de cadeaux au capital fit le lit d'A. Merkel et réanima la recrudescence des activités pro, néo ultra et péri nazies en Allemagne. Dit comme cela en passant.


Guy Poussy


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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 07:34

Par Bernard Gensane

 

Il y a deux ans, j’ai rendu compte dans les colonnes du Grand Soir du livre d’Alain SupiotL’esprit de Philadelphie. La justice sociale face au marché total. Dans ce fort ouvrage, l’auteur expliquait en quoi le nouvel ordre économique mondial avait quelque chose de fasciste. Il citait Hitler, pour qui « Les richesses, par la vertu d’une loi immanente, appartiennent à celui qui les conquiert. Ceci est conforme aux lois de la nature. » Mais, dans le même temps, il rappelait que les démocraties parlementaires ne pouvaient être dédouanées. L’Exposition universelle de Chicago en 1933 s’ouvrait sous l’égide du slogan : « La science trouve, l’industrie applique, l’homme s’adapte. » Si l’individu ne s’adaptait pas, il était dégraissé, purgé, considéré comme une maladie parasitaire. Supiot terminait son ouvrage par une analyse de cette plaie du XXIe siècle, le nouvel individualisme identitaire : « Ceux qui sentent le sol institutionnel se dérober sous leurs pieds cherchent appui ailleurs : dans l’affirmation ostentatoire de leur religion, de la couleur de leur peau, de leur genre ou de leur orientation sexuelle. Cette montée des revendications identitaires éclipse les causes socio-économiques de l’injustice sociale. La question de l’injustice est ainsi déplacée du terrain de l’avoir vers celui de l’être, du terrain du savoir vers celui du paraître. » Selon une formule frappante de l’auteur, la « loi pour soi » est devenue le « soi pour loi ».

 

 

Depuis, Alain Supiot a été nommé professeur au Collège de France, et avec Grandeur et misère de l’État social, il nous offre sa leçon inaugurale. Genre en lui-même, la leçon a ses codes, ceux d’un cours solennel prononcé devant un public choisi. Le nouvel élu ne présente pas un savoir constitué, mais un « savoir en train de se faire ». Son propos est mesuré mais doit être ferme dans la mesure où le professeur a été choisi pour marquer un nouveau territoire de la recherche. Dans le cas de Supiot, il s’agit d'« État social et mondialisation : analyse juridique des solidarités ».

 

http://media.paperblog.fr/i/529/5291181/justice-sociale-veut-dire-anti-riches-L-QCMM_f.jpeg

Supiot commence sa conférence par une réflexion sur le droit social : « épaisse forêt de règles disparates qui a poussé avec la révolution industrielle et dont certains annoncent aujourd’hui l’inexorable étiolement. » De manière quelque peu surprenante, il cite le philosophe François Ewald, passé du maoïsme au Medef, devenu, de par ses fonctions de directeur à l’École nationale d’assurances, un spécialiste du risque capable de distinguer au premier coup d’œil les “ riscophiles ” des “ riscophobes ”. On ne peut, cela dit, que souscrire à l’analyse de l’ancien assistant de Michel Foucault pour qui l’État social est né, vers 1900, avec l’adoption, en Occident, d’un nouveau régime de responsabilité des accidents du travail. Alain Supiot rappelle que le docteur en droit Franz Kafka, d’abord employé de la compagnie d’assurance austro-italienne Assicurazioni Generale (aujourd’hui la troisième au monde), puis de l’Institution d’assurance pour les travailleurs du royaume de Bohême, étudia les moyens de limiter les risques encourus par les ouvriers sur des machines dangereuses. Grâce à l’auteur du Procès, l’Autriche-Hongrie perfectionna une législation sur les accidents du travail impulsée dès 1887. Kafka confia un jour à son ami Max Brod à quel point il était ému par la résignation des mutilés du travail : « Comme ces hommes-là sont humbles. Au lieu de prendre la maison d’assaut et de tout mettre à sac, ils viennent nous solliciter. »

 

Une des thèses de Supiot est que, lorsque le droit social disparaît, la solidarité s’évanouit. Alors, les travailleurs ont tôt fait de se tromper d’adversaires : « Les massacres déments de la première moitié du XXe siècle ont montré ce qu’il advient lorsqu’une paupérisation massive est imputé à des boucs émissaires, et nourrit la haine de l’autre : haine nationale ou raciale, haine de classe ou haine religieuse. » On comprend que la déclaration de Philadelphie de 1944 ait stipulé qu’« il n’est pas de paix durable sans justice sociale ».

 

Pour Supiot, l’État social ne saurait être un simple « compartiment du droit » : il doit constituer l’État contemporain. Raison pour laquelle la France est, théoriquement une République « sociale », tout comme l’Algérie, l’Allemagne ou la Turquie. Lorsque l’État délaisse ses responsabilités sociales, le travailleur n’est plus un sujet, mais un « objet à louer ou à vendre ». Les États ultralibéraux et les dictatures fascistes ou corporatistes (ce sont parfois aujourd’hui les mêmes) se rejoignent dans la volonté de nier le droit ou de le sortir du corps politique.

 

La crise systémique frappe l’État de plein fouet car ses ressources sont amoindries tandis que ses charges ne cessent d’augmenter. (On lira à ce sujet l’article de Pierre Rimbert “ Les robots ne joueront pas La Traviata ” dans Le Monde Diplomatique de juin 2012). Les États deviennent de manière structurelle les débiteurs, et donc les victimes des créanciers privés qui imposent leur politique, donc leur vision du rôle de l’État. C’est pourquoi les États abandonnent au privé la construction – rentable sur le long terme – de routes, d’hôpitaux, d’écoles etc.

 

On ne s’en étonnera pas, la notion de solidarité est à rapprocher de celle de solidité. « Solidaire » vient du latin juridique in solidum (« pour le tout »). Cette glu censée nous rassembler, nous rendre plus fort, n’a donc rien à voir avec la charité qu’affectionnent tant les libéraux, la culture anglo-saxonne, ni même le care, cher à la famille Delors. Elle renvoie encore moins à celle de fraternité qui, comme le souligne Alain Supiot, postule « un ancêtre mythique ».

 

La montée en puissance du capitalisme industriel a vu s’élaborer un compromis : le travailleur abdiqua sa liberté de citoyen-travailleur (en renonçant à gouverner les entreprises), tandis que les patrons accordèrent à leurs employés un minimum de sécurité physique et économique. Comme l’État ne se conçoit même plus en tant que régulateur, redistributeur des richesses, les droits des travailleurs sont laissés en jachère. Règne alors le chacun pour soi.

 

http://bernard-gensane.over-blog.com/note-de-lecture-124

 


 

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 20:38

http://ulule.me/presales/7/7/3/9377/couvcnr_gif_640x860_q85.jpg

 

Le 18 juin 2013.

 

Appel lancé par les Clubs « Penser la France » (CPF), le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP) et le Pôle de renaissance communiste en France (PRCF).


Pour riposter à l’entreprise de liquidation des conquêtes sociales et de la France républicaine, en prenant appui sur les résistances sociales, civiques et patriotiques, pour une République sociale, souveraine et fraternelle, ensemble défendons et actualisons le programme du Conseil national de la Résistance !


Par la faute des gouvernements successifs qui, depuis plusieurs décennies, ont engagé la France dans la funeste « construction » européenne, notre pays vit une situation potentiellement mortelle à moyen, voire à court terme :

  • attaques incessantes contre la protection sociale (retraites, assurance-maladie, etc.), les salaires et les revenus du travail, asphyxie des services publics (école, hôpital, Poste, Équipement, SNCF, EDF, etc.), liquidation rampante du droit du travail et précarisation généralisée des travailleurs, destruction du « produire en France » au nom de la « concurrence libre et non faussée ouverte sur le monde » prescrite par les traités européens EN ALLEGEANCE AU LIBRE-ECHANGE malgré l’opposition croissante du peuple français (cf. la manière dont le Non français à la constitution européenne en 2005 a été contourné par l’UMP, le « centre » et le PS) ;
  • liquidation accélérée de l’indépendance nationale (politique, monétaire, budgétaire…), cette base inaliénable de la souveraineté du peuple, au nom de l’« Europe fédérale » et de l’« Union transatlantique » ; subordination croissante de la diplomatie et de l’armée françaises à la stratégie mondiale belliqueuse de Washington, notamment au Proche-Orient, et aux diktats financiers et institutionnels de Berlin ;
  • démantèlement de la République une, laïque, sociale et indivisible issue de la Révolution française et de la Libération par la mise en place insidieuse d’une « Europe des régions » et des « métropoles » qui porte en germes l’éclatement du territoire national, l’inégalité des citoyens devant la loi et la montée des revendications sécessionnistes ;
  • destruction des repères patriotiques et républicains les plus élémentaires, de la conscience historique du peuple français, et même de la langue française (« langue de la République » selon la Constitution), assiégée par le tout-anglais impérial. Parallèlement, poussée symétrique de la xénophobie d’État et de l’auto-phobie nationale que porte une large partie de nos prétendues « élites » fascinée par l’Oncle Sam.
 Une politique décidée par les classes possédantes

Cette décomposition de la République n’est pas une fatalité résultant de « la » mondialisation des échanges.

 

Elle résulte d’une POLITIQUE voulue par l’oligarchie financière « française » inféodée à l’oligarchie euro-atlantique. Non seulement les maîtres du CAC 40 s’affirment prêts, pour « sauver l’euro », à déléguer à Berlin le pilotage de l’Union européenne, mais le MEDEF revendique ouvertement, dans un Manifeste intitulé Besoin d’airE, de nouveaux « transferts de souveraineté » vers Bruxelles. Il préconise ainsi « une langue pour l’Europe » (l’anglais), la « reconfiguration des territoires  » et, cerise sur ce gâteau antinational, « une nouvelle patrie : les États-Unis d’Europe ».

Bref, applaudis par le Parti Maastrichtien Unique (le PMU-bis) composé de l’UMP, du PS, du « Centre », d’Europe-Écologie-Les-Verts et de leurs satellites, l’oligarchie capitaliste a mis le cap sur la mort de la France.

 

Son seul objectif : permettre aux grands privilégiés de pressurer sans limite les citoyens, ouvriers et employés, paysans et artisans, enseignants, chercheurs et étudiants, petits entrepreneurs et professions libérales, retraités et travailleurs privés d’emploi. Déjà nos concitoyens subissent par millions la misère, le chômage, les conditions de travail et de logement insupportables, la confiscation de l’avenir pour les jeunes, le manque total d’idéal et de perspectives pour notre pays et pour l’humanité…

 

Face à cette politique mortifère, les partis représentés à l’Assemblée ne portent aucune véritable alternative. Le PS et l’UMP ainsi que leurs satellites mènent la même politique de casse sociale et nationale. Le FN n’a d’autre fonction que de dévoyer la colère sociale dans l’impasse explosive du racisme et du « choc des civilisations » (sic). Les responsables du Front de gauche continuent de prétendre que « l’Europe est à nous  » (!) et que « l’euro est notre monnaie  » (! !), alors que de nombreux militants de ce Front de gauche, qui aspirent à unir le drapeau tricolore au drapeau des luttes sociales, rejettent déjà l’Union européenne et l’euro.

 Sortir de l’Otan, de l’Union européenne et de l’euro

Pour sauver notre pays, pour le tourner à nouveau vers l’indépendance nationale, le progrès social et la coopération internationale, une solution existe pourtant. C’est celle qui consiste à sortir la France du piège mortel de l’euro, de l’UE et de l’OTAN pour faire vivre les principes du CNR dans les conditions de notre temps : indépendance nationale, lutte contre le racisme et la xénophobie, coopération fraternelle entre tous les peuples, nationalisation du crédit et des grandes industries monopolisées par l’oligarchie, « rôle central » du monde du travail dans la vie de la nation, relance de la protection sociale et des services publics, plein-emploi, démocratie participative... Déjà, l’Amérique latine s’affranchit de la tutelle de Washington. Sous le nom d’Alternative Bolivarienne pour les peuples de notre Amérique – Traité de commerce des peuples (ALBA – TCP), plusieurs États de la région coopèrent à égalité et étendent la protection sociale. Notre pays n’a nullement à choisir entre le « repli national » et la dissolution dans la mondialisation du capital financier.


Associant le patriotisme républicain à un véritable internationalisme, la France peut et doit s’émanciper de cette prison des peuples qu’est l’UE pour échanger avec tous les continents tout en rassemblant, sur le territoire français lui-même, les citoyens et les résidents de toutes origines et de toutes sensibilités. Sur de telles bases républicaines, on pourra réindustrialiser la France, donner du travail à tous, ouvrir la voie à un développement écologique délivré du tout-profit, stopper les guerres menées en notre nom au Proche-Orient et au Sud de la Méditerranée, réconcilier la nation française avec sa devise révolutionnaire : « liberté, égalité, fraternité » !

 S’unir comme il y a 70 ans avec le Conseil national de la Résistance

Pour cela, les forces franchement progressistes, patriotiques et internationalistes doivent s’unir. Face à une oligarchie « française » qui fait à nouveau le « choix de la défaite » et qui collabore sans vergogne à la mise en place de l’Empire euro-atlantique, il faut que s’unissent les républicains fidèles à Valmy et à Jean Moulin, les syndicalistes respectueux de leurs revendications, les socialistes dignes de l’héritage patriotique et internationaliste de Jaurès, les communistes qui continuent le combat de la Commune et des Francs-Tireurs et Partisans (FTPF et FTP-MOI), les gaullistes fidèles à l’esprit du 18 Juin 1940, les chrétiens laïques, héritiers d’Estiennes d’Orves, les amis de la paix qui refusent que le nom français serve à couvrir des guerres pour la domination, sans oublier les résidents étrangers qui ont au cœur la Révolution française et le combat de Manouchian.


Unies dans leur diversité, ces forces doivent débattre publiquement car l’émancipation de notre peuple ne peut être que son œuvre propre. C’est pourquoi nous invitons les citoyens tout à la fois à se rassembler sur ce qui les unit, à débattre sereinement de ce qui fait discussion et à engager l’action sur les plans social, civique et politique.


C’est à ces conditions que, porté par le rassemblement populaire, émergera le jour venu un nouveau Conseil national de la Résistance digne de son illustre devancier. Seule cette alliance pluraliste pourra faire vivre la France Indépendante et la République Sociale pour que reviennent des « Jours heureux ».


Par l’action unie et le débat des citoyens, construisons les bases d’un nouveau Conseil national de la Résistance préparant la renaissance républicaine de notre pays !


Multiplions les initiatives à l’occasion du 70e anniversaire du Conseil national de la Résistance !


Réveillons la mémoire collective anesthésiée par la propagande des grands médias inféodés aux groupes financiers qui les ont accaparés !


 Premiers signataires :
  • AMIEL DE MENARD Gilles, porte-parole du M’PEP, 07
  • BACHELIER Gilles, gaulliste de gauche, 94
  • BIDAULT Gwenaël, syndicaliste CPAM, 22
  • CHAZAL Bruno, secrétaire national des Clubs « Penser la France », 75
  • DANGLOT Jean-Claude, ancien sénateur, ex-secrétaire de la fédération du PCF du Pas-de-Calais, 62
  • DA SILVA Didier, co-fondateur de chrétiensdegauche.com
  • DEBRAY Michel, vice-amiral (2 S), ancien commandant de l’aviation embarquée et du groupe des porte-avions, ancien président de l’Institut Charles de Gaulle, 60
  • DEJOURS Jean-François, syndicaliste enseignant
  • DELBOS Thierry, gaulliste, président du Cercle des patriotes optimistes, 63
  • DESSENNE Michèle, porte-parole du M’PEP, 93
  • DRWESKI Bruno, universitaire, historien et politologue
  • FAUCON Ernest, ouvrier, 67
  • FOUCAMBERT Benoit, syndicaliste enseignant
  • HEMMEM Jean-Pierre, dirigeant du PRCF
  • GASTAUD Georges, fils de Résistant, secrétaire national du Pôle de Renaissance Communiste en France, 62
  • GAUCHERAND Claude, gaulliste, contre-amiral (2S)
  • LACROIX-RIZ Annie, professeur émérite d’histoire contemporaine, 78
  • LANDINI Léon, ancien officier FTP-MOI, officier de la Légion d’honneur, Médaille de la Résistance, Grand Mutilé de Guerre, président du PRCF
  • MACIA Eric, ancien secrétaire fédéral du PCF-34
  • MANESSIS Antoine, responsable PRCF aux actions unitaires, fils de Résistants, 38
  • MARLE Désiré, prêtre-ouvrier, ancien dirigeant syndical de la métallurgie CGT
  • MATEU-CASADO Annette, fille de républicains espagnols, 66
  • NIKONOFF Jacques, porte-parole du M’PEP, 75
  • PELLET Gaston, résistant linguistique au tout-anglais, 30
  • PRANCHERE Pierre, ancien Franc-Tireur et Partisan français, ancien député, ancien député européen, PRCF
  • PUJO Jean-Luc, président des Clubs « Penser la France », 75
  • PUJO Viviane, secrétaire nationale des Clubs « Penser la France », 31
  • QUINET Michel, secrétaire général du M’PEP, 29
  • SANFELIEU Jany, fille de résistant antifasciste, 89
  • TROUDE Alexis, secrétaire national des Clubs « Penser la France », 92
  • VAN WYNENDAELE Karine, syndicaliste enseignante
  • VAREA Pierrette, commerçante, 34
  • VARGAS Yves, professeur de philosophie en retraite
  • VASSALLO Laurent, secrétaire national des Clubs « Penser la France », 34
  • VOSSOT Josette, syndicaliste, Clubs « Penser la France », 21
  • VOVARD Jacques, PCF, ancien conseiller municipal d’Argenteuil, syndicaliste
  • TOURNE Claude-Emile, médecin obstétricien, fils de Résistant, 66
  • ZAINA Serge, militant syndical CGT EDF et interpro, O6 

Pour signer l'Appel, cliquez ci-dessous :

 

 http://www.m-pep.org/spip.php?article3347#outil_sommaire_5

 

 

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 http://www.mariepizza.fr/public/Novembre_2010/les_jours_heureux.png

 


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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 12:10

Info reprise sur canempechepasnicolas

 

À l’occasion du 70ème anniversaire du  Conseil National de la Résistance,7

http://www.comite-valmy.org/IMG/siteon0.jpg

Appel du Comité Valmy : 


Construire un Front républicain, patriotique, anti-impérialiste et de progrès social !


 Alors que tout semblait perdu, que l’ennemi victorieux occupait le territoire national et qu’il mettait en place son appareil d’asservissement et de contrainte, des partisans se sont  levés pour combattre la tyrannie. Éparpillés sur tout le territoire et de sensibilités politiques différentes, ils ont su se rassembler pour résister, mais aussi pour penser la fin de la guerre en concevant, au sein du Conseil National de la Résistance (CNR), un programme de gouvernement apte à assurer des Jours heureux  pour eux-mêmes et pour leur descendance.


L'esprit de résistance et de rassemblement, les principes du programme du CNR et l'expérience de la Libération, inspirent la vision et la démarche du Comité Valmy créé, il y a plus de 20 ans, dans le contexte du combat contre la ratification du désastreux traité de Maastricht.


À l’occasion du 70ème anniversaire de la création du CNR, le Comité Valmy tient à rappeler la nécessité d’un renouveau de la résistance et du rassemblement dans le contexte actuel.


Aujourd’hui la capitulation, le renoncement national et la vassalisation de la France officielle ne se traduisent pas, comme cela fut le cas le 23 juin 1940 par un défilé nazi sur les Champs Elysées, prélude symbolique de la barbarie à venir.  


 Mais, l’absence de conflit armé et d’occupation militaire du sol national, ne saurait masquer la tyrannie que l’Allemagne continue d’exercer, en fonction de ses intérêts impérialistes propres, et en tant que relais régional, avec Londres, de l’oligarchie financière mondialisée qui impose l’impérialisme des États-Unis sur la France et l’Europe.


Dès l’après-guerre, cette oligarchie similaire à celle qui contrôlait les pétainistes, a progressivement repris les rênes du pouvoir économique, médiatique et politique pour prendre sa revanche et détruire tout  l’héritage du CNR et de la Libération. De plus, cette destruction va bien au-delà de cet héritage. Elle touche l'ensemble du pacte républicain et national, élaboré à travers des siècles de luttes internes et externes, mais aussi de sacrifices, de travail, de réflexion et de compromis historiques.


Dans ce contexte, le Comité Valmy veut réaliser l’Union du peuple de France autour d’une alternative politique, économique et sociale crédible, dans le cadre d’une nation républicaine où la souveraineté populaire sera rétablie.


Les attaques de la « nouvelle » guerre sont multiples


1)    Destruction du droit social, des outils de solidarité, mise en précarité de la plupart des classes sociales du pays ;


2)    Abandon, destruction ou vente de pans entiers de notre appareil de production au profit d'une infime minorité de groupes financiers, de citoyens ou de personnes étrangères ;


3)     Braderie méthodique du patrimoine national ;


4)    Privatisation massives et destructions de biens patrimoniaux, immobiliers, intellectuels, industriels de l'Etat, asservissement de l'Etat aux puissances de l'argent ;


5)    Abandon de notre langue, de notre outil de défense, de notre souveraineté monétaire, économique, politique, académique, diplomatique...


Dans un climat délétère de délitement de la démocratie


Ce renoncement national et la régression sociale qu’il induit, s'effectuent dans un climat délétère de  scandales et de corruption accompagnés de « réformes éthiques, » de « mesures déontologiques », qui tentent de cacher le développement de la crise politique et morale accompagnant le désarroi et l'extension de la misère et du désespoir.


Ceci se fait au nom de la  modernité, de la mondialisation, et surtout de l'Europe, déjà évoquée en son temps et mise en œuvre par le troisième Reich. Le suffrage universel et la souveraineté populaire sont bafoués, les mesures les plus graves sont prises par ordonnances ou en « procédures accélérée » au Parlement.


La Constitution, autrefois républicaine, est triturée en permanence pour s'adapter aux directives de Bruxelles supérieures  à tous les « textes de la République ».


 Encouragé par des « élites » complices


Les « élites » financières et politiques formatées au néo-libéralisme 1) ainsi que celles académiques, médiatiques, think tank (laboratoires d’idées à l’américaine), partis et syndicats, collaborent largement pour accompagner le processus.


L'étranger, US, allemand, du Golfe Persique ou autres, intervient en permanence, ouvertement et sans vergogne (Young Leaders, ingérence permanente de l’Allemagne pour imposer une Europe supranationale des Régions, Qatar au PSG et dans les banlieues,)… dans nos affaires intérieures, excitant les haines, rouvrant les plaies, mettant en cause, au moyen de ses relais culturels, intellectuels ou médiatiques, le peuple français lui-même (raciste, xénophobe,  arriéré, égalitariste, athée, etc.).


 Des dommages « collatéraux » meurtriers


Majoritairement, nos compatriotes, venant de toutes les catégories sociales hors l'oligarchie et cette  élite volontairement collaboratrice, sont déjà directement touchés par ces mesures et cette politique :


1)    Des millions de nos concitoyens sont déjà totalement exclus des emplois dignes et légaux et vivent de solidarité,  de charité ou de trafics ;


2)    D’autres  millions  de Français subsistent dans un monde du travail fait de précarité, de harcèlement, où « évaluation », « compétition » et « gestion  moderne des ressources humaines » installent un climat de peur et atomisent les travailleurs ;


3)    Des millions de cadres, de techniciens, d'ouvriers qualifiés, d'ingénieurs, de médecins, de professeurs et de fonctionnaires publics, sont écartelés entre leur conscience professionnelle et citoyenne et des « contrats d'objectifs » néo-libéraux  ayant pour finalité souvent affichée de détruire le pays (et ses outils de production, d'échange, de santé, de défense, d'administration, etc.) et d’augmenter toujours plus les dividendes;


4)    Des millions d'artisans, de paysans, d'entrepreneurs petits et moyens, sont confrontés aux pressions des banques, d'un Etat normalisateur au service de ces dernières, et à une concurrence forcenée et organisée de l'étranger par cette oligarchie et cette « élite » volontairement soumise qui n'a plus aucun intérêt réel avec le peuple de France.


Comme en 1940, ajuster les structures de la France à la domination et à la prédation


Face à une situation qui se dégrade, les prescriptions de « réforme structurelles », de « plus d'Europe » et « moins d'Etat, de service publics, d'industrie, de droits des travailleurs, d'indépendance nationale, de souveraineté populaire ou d'instruction publique », s'apparentent aux remèdes et aux saignées  des médecins de Molière.


Les effets à court et à moyens termes de cette politique sont effrayants :


1)    Transformation de la société française en société « bipolaire », l'oligarchie et l' « élite » mondialisée d'un côté, la masse des travailleurs précarisés oscillant entre l'enfer du travail sous pression permanente et le chômage de masse et de longue durée.


2)    Destruction du pays en tant que tel, explosion en régions dont un certain nombre  sont censées former des entités « transfrontalières » avec les régions frontalières des Etats voisins (Alsace, Catalogne, Savoie, Pays Basque, Flandres, Nice), et dont d'autres ont pour objectif l’indépendance, bantoustans devant permettre leur totale prise en main par les multinationales, l'oligarchie, voire la mafia (Bretagne, avec le Club de Locarn, Corse).


La disparition du français comme langue administrative, scientifique, industrielle, culturelle au profit de l'anglais (Europe et mondialisation obligent) et des langues régionales (respect de l' »identité » oblige) est un des ingrédients du programme ;


3)    Tensions intérieures et extérieures débouchant sur des conflits hyper violents, accompagnées du développement du grand marché de la « sécurité » (prisons, gardes, armements, privés) et de son corollaire, la violence institutionnelle et privée.


Une telle situation ressemblera alors totalement à celle qui fut mise en place par la défaite, l'occupation nazie et la collaboration vichyste. Elle sera peut-être pire.

 

La situation actuelle n’est pas la réplique parfaite de 1940


Mais il faut aussi souligner des différences importantes par rapport à cette époque :


1)    En premier lieu la technologie dont dispose l'être humain est mille fois plus puissante, en maints domaines, que celle d'il y a près d'un siècle : maîtrise de l'atome, systèmes de traitement, de stockage et de transfert d'informations, conquête de l'espace, nouveaux matériaux, systèmes biologiques et médicaux...


2)    Les menaces sont à la hauteur de ces  technologies : menaces écologiques, militaires, sur l'intimité et la vie privée, sur le contrôle social et la manipulation des peuples, sur les ressources minières et énergétiques.


3)    Les rapports entre les hommes, à l'intérieur de la société, et entre les sociétés différentes, ont changé.  Ces technologies, ces menaces, ont amené une réécriture des solidarités, des tensions, des liens et des échanges. L'information circule de façon différente, les structures sociales ancestrales (religions, familles, féodalités...) sont confrontées à de nouvelles structures, de nouveaux modes de pensée. L'instruction publique, l’éducation nationale traditionnelle sont remises en cause.


Des classes sociales disparaissent, en tant que « problème politique » : la masse des petits commerçants, décrite par Marx, a presque disparu en conséquence de la concurrence des hypermarchés et des grandes chaînes de distribution, elles-mêmes menacées à terme par les mastodontes de la vente sur Internet.

Ces tensions nationales et internationales s'accompagnent de guerre, de mesures dictatoriales: Patriot Act aux USA, lois d'urgence et antiterroristes en Europe, censure et généralisation du politiquement correct dans les médias, voire dans les conversations privées...


Face à cette situation, deux questions fusent immédiatement :

1)    Pouvons-nous nous en sortir ?

2)    Que faire ?


Ces deux questions sont intimement liées. La possibilité de répondre à la seconde, de manière progressiste, nationale et républicaine, philosophique, humaine, démocratique et anti-impérialiste, permet une réponse positive à la première.

 

Les propositions


La situation actuelle est donc différente de ce qu’elle était sous l'occupation nazie. L’esprit de la Résistance, les principes et l'exemple du CNR, nous indiquent néanmoins, le chemin et des propositions incontournables pour reconstruire l'espoir :

 

1)    Réaffirmer les principes républicains de liberté, d'égalité et de fraternité. Le rejet de la monnaie unique et de la tyrannie de l’Euro dictature permettra le rétablissement de la souveraineté populaire et ouvrira le chemin au développement des libertés démocratiques. Concevoir déjà, au sein même de la résistance pluraliste les procédures et des institutions associant tout le peuple aux décisions ;


2)     Promouvoir l'égalité des citoyens, en particulier des droits imprescriptibles, droits non seulement virtuels, juridiques, mais aussi réels, à la santé, au travail, au logement, à l'instruction, aux fruits de son travail, ces droits permettant l'exercice effectif des droits, mais aussi d'assurer la construction d'une nation stable, respectée, productrice de richesse et non prédatrice. C'est aussi une nécessité de fraternité pour éviter les poches (ou les océans) de misère, d'obscurantisme et d'insécurité qui déshonorent une société ;


3)    Etablir un réel contrôle public, démocratique et national de l'appareil de production et d'échange par la nationalisation des secteurs stratégiques et monopolistiques, en particulier de défense, de télécommunication, de distribution, médiatique, énergétique, de santé, de recherche, minier, la marine marchande, l’aviation civile, le contrôle aérien (rejet du "ciel unique européen") …     L’appropriation sociale et nationale sous maîtrise populaire, de ces secteurs sera étendue au secteur bancaire et à celui des assurances ;


Car seul un tel contrôle peut  permettre de définir et de planifier démocratiquement la ré industrialisation de la France, les grandes lignes de production, correspondant aux besoins du peuple et de la nation,  respectueuses de la vie et de l'environnement, et la mise à l'abri de nouvelles possibilités de privatisation de ces secteurs représentant la base économique de la souveraineté;


4)    Mettre en œuvre une politique étrangère et de défense rejetant toute vassalisation de la France, toute hégémonie germano-américaine ou autre. L’indépendance nationale sera couplée avec la politique de production et d'échanges, anti-impérialiste, de respect et de solidarité et de coopération avec les autres peuples. Ceci implique d'une part de sortir de toutes les organisations mettant en place cet impérialisme, militaire, économique, financier (OTAN, UE, FMI, OMC, BM...) et d'autre part de recouvrer la pleine souveraineté militaire, monétaire, économique et financière, en particulier par la construction d'un outil de défense indépendant et adapté à cette politique extérieure, pacifique et indépendante des alliances dans son armement et sa stratégie (armée, marine, aviation, force de dissuasion, rétablissement de la conscription, arsenaux publics et indépendants) ;


5)    Libérer la Presse des puissances de l’argent, des idéologies véhiculées par les hégémonies impérialistes. Pluralisme et indépendance à l’égard de l’Etat.


6)    Instauration d’un Ministère de la culture populaire et de la formation permanente comme le proposait dans sa circulaire le 13 novembre 1944, Jean Guéhenno, chargé de mission aux mouvements de jeunesse et à la culture populaire.

 

Avec le Comité Valmy


Le Comité Valmy propose depuis deux décennies, la construction d’une alternative politique crédible, celle d’un rassemblement républicain, patriotique, progressiste et anti-impérialiste. Cette démarche politique s’inspire de l’exemple de la Résistance, du CNR et se réfère à Jean Moulin. La constitution de l’Arc Républicain de Progrès en juin 2008, a également appelé à l’actualisation du programme du Conseil National de la Résistance. Collectivement, notre comité a élaboré des propositions qui se fondent sur la logique et les principes de ce programme du CNR qui sont manifestement d’une grande modernité. Ce document de réflexion et de travail se trouve sur notre site Internet*. 


La Résistance à l'oppression extérieure et à la tyrannie intérieure, le refus de la participation de notre pays à de nouvelles guerres coloniales et la construction d'une société républicaine et de progrès social, supposent le retour à l’indépendance nationale et le rétablissement de la souveraineté populaire.


Cette démarche patriotique en élaboration vise une dynamique conduisant à l’organisation d’un rassemblement populaire, déjà potentiellement majoritaire autour de l’arc républicain, de l’ensemble des forces populaires anti-oligarchiques.


 Pour un rassemblement pluraliste « Résistant »


Notre expérience pluraliste indique particulièrement que les patriotes gaullistes authentiques, les socialistes véritables  et les communistes qui, tout en étant internationalistes, savent que la question nationale et la question sociale sont liées, sont appelés dans cette démarche historique, à reconstruire leur alliance de la Résistance, pour un nouveau compromis historique de progrès.


L’objectif de rétablir la souveraineté nationale n’est pas le signe d'un nationalisme dangereux pour les autres peuples, européens en particulier. Bien au contraire, elle est un exemple soulignant qu'un autre monde de coopération internationale est possible que celui intrinsèquement pervers  que mettent en place les oligopoles et les banques, sous des vocables trompeurs du type « nouvelle gouvernance mondiale » et « communauté internationale ».


La France souveraine rétablie militera pour un monde multipolaire. Elle mènera une politique résolue d’alliances et de coopérations mutuellement profitables entre Etats dans une Europe considérée de l’Atlantique à l’Oural et intégrant l’arc méditerranéen. Notre pays rétablira des liens amicaux avec la Russie. La coopération avec les pays de la Francophonie sera naturellement privilégiée mais dépourvue de toute velléité hégémonique ou néo coloniale. La France pourra se rapprocher des pays du BRICS et de l’ALBA et établir des relations stratégiques avec l’Organisation de Coopération de Shanghai.


 Dans le Manifeste du parti communiste Marx et Engels affirmaient déjà que « le prolétariat doit s’ériger en classe dirigeante de la nation, devenir lui-même la nation »… De nos jours le capitalisme financier qui n’a pas de patrie, entend détruire les nations qui sont devenues, dans le monde entier, les centres principaux de la lutte des classes qui a repris, comme pendant la deuxième guerre mondiale, un caractère national.


Dans une France qui de nos jours se tiers-mondialise, le peuple de France tend à se prolétariser tandis que se développe un vaste lumpenprolériat 4). Le peuple est devenu la composante essentielle de la nation. Il est devenu le peuple nation et doit définir un chemin pour conquérir l’appareil d’Etat dans un processus impliquant son contrôle démocratique à chaque étape.


Le Comité Valmy estime que ce chemin passe par l’élaboration d’un nouveau compromis historique dans l’esprit de celui qui fut rendu possible après la seconde guerre mondiale grâce à l’application du programme du Conseil National de la Résistance, permis par le rapport des forces créé par la Résistance.


Cette stratégie de rassemblement anti oligarchique est susceptible de rassembler la grande majorité du peuple de France pour une période historique suffisamment importante pour permettre de rétablir la France mise à mal et déstructurée, depuis des décennies, par la politique délétère des partisans de l’Europe supranationale  de droite comme de gauche, alternant au pouvoir pour appliquer leur programme commun maastrichtien.


Réaliser l’union du peuple de France


La nation républicaine réaffirmée, son indépendance et la souveraineté populaire rétablies, la démocratie transformée en coquille vide par la trahison européiste sera à nouveau possible et pourra être un objectif de développement permanent. 


A l'intérieur cette perspective de rassemblement patriotique, républicain et anti oligarchique ne signifie pas que tous les conflits, les contradictions internes, les confrontations d'idées et de culture, seront éliminées, disparues ou détruites, mais que le forum et les procédures de règlement et de confrontation seront intérieurs et généralement non antagonistes, dans le cadre de la nation souveraine, à l'abri des forces de l'argent et des puissance étrangères, des forces qui ont toujours été hostiles à  toute véritable vision républicaine et progressiste.


En ce 70ème anniversaire, le programme du CNR apparaît comme un repère qui indique le chemin à emprunter : celui de l’union du peuple de France.


Comité Valmy ,

Paris le 18 juin 2013


Notes :

1) Sortant des mêmes grandes écoles et formées au renoncement national, reniant leur mission au service de la France et de son peuple,  de « l’exception française ».

2)  Voir : Propositions du Comité Valmy : 

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article12

3) Pour Marx et Engels les mots communiste et socialistes sont synonymes.

4) Lumpenprolériat : « prolétariat en haillons ». Sous prolétariat sans conscience  politique, pouvant alimenter la pègre ou être utilisé par les démagogues et les extrémismes notamment fascistes. Aujourd’hui, la théorie néo-libérale veut qu’il n’y ait plus de classes sociales mais la « Multitude » et des sphères communautaires pauvres, ethnicisées, de jeunes au chômage, de vieux, de retraités, etc…, qui elles sont sans conscience de classe. Marx et Engels en inventant le mot lumpenprolétariat étaient bien en avance !

 

 

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16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 09:05

16 Juin 2013 , Rédigé par Le Mantois et Partout ailleurs

 

Selon la presse, ils seraient près de 5.000 évadés fiscaux français à s'être rapprochés du ministère des Finances, dans le but de régulariser leur situation.


Oui, près de 5 000 rats à très hautes revenus (professions libérales, patrons, célébrités du sport et du show-business toujours selon la presse) ont demandé "les modalités d’un rapatriement de leurs avoirs et les pénalités encourues".

Surtout afin que celles-ci soient adoucies pour redevenir de bons patriotes comme vous et moi. Sauf que vous et moi ne sont pas des fraudeurs qui ont placé du fric dans les coffre-forts des paradis fiscaux, en  Suisse ou ailleurs.


Qui sont-ils ces ennemis de la nation? Chut, secret-défense a communiqué le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve qui a succédé à Jérôme Cahuzac et qui pleurait lors de la passation de pouvoir en le remerciant de son oeuvre accomplie à Bercy.


Bernard Cazeneuve du PS va-t-il opérer comme Eric Woerth de l'UMP. Celui-ci avait blanchi 4 600 fraudeurs à son époque, ce qui avait permis d'engranger 1,2 milliard d'euros. Pour faire des cadeaux aux riches et au patronat ensuite, car lorsqu'on parle de dettes colossales dans le trésor public, avez-vous eu, vous le peuple, une augmentation de votre pouvoir d'achat, plus de boulot et des services publics améliorés?


De plus, cette rentrée de fric était une goutte d'eau dans l'océan de la fraude fiscale estimée entre 60 et 80 milliards d'euros.


Bernard Cazeneuve avait déclaré à l'Assemblée nationale, les yeux dans les yeux tellement il en a louché: "Nous allons articuler notre action avec la justice pour que ceux qui ont été à l’origine de fraudes fiscales de grande ampleur soient davantage pénalisés avec des peines de prison pouvant aller jusqu’à sept ans et deux millions d’euros d’amende ". On en rigolerait si les bourges et le patronat ne nous prenaient pas pour des cons.


Bon, a dit François II depuis son trône à l'Elysée, ça c'est fait.


Maintenant, on va s'attaquer aux retraites du peuple. C'est mieux que de s'attaquer aux riches et aux fraudeurs qui ont du pèze. Le peuple est bien plus nombreux à tondre.

http://resistanceinventerre.files.wordpress.com/2013/01/70440040.jpg?w=300&h=290

http://le-blog-de-roger-colombier.over-blog.com/les-rats-veulent-toujours-du-fromage

 


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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 10:52

http://2ccr.unblog.fr/files/2013/06/illusion-300x224.jpgDésolé, mais je crois fermement que le FdG n’est ni une solution ni une perspective politique progressiste. L’union de la gauche d’il y a 40 ans était plus progressiste et dynamique que ça et on a vu ce que cela a donné.


Les manœuvres du fdG pour courber le mouvement social vers des objectifs d’enkystage institutionnel ne sont pas des nouveautés et elles sont ce qui a de tout temps amené à l’échec. En période de crise, et on le voit bien, le FdG ne sert à rien, au maximum crée-t-il des illusions, mais certainement pas une perspective politique.


Il est utile de rappeler à ceux qui n’ont pas de mémoire que ce sont les masses en mouvement qui font les grandes avancées. En elles-mêmes ces poussées sont des perspectives politiques qui tordent tout le champ de la lutte des classes. La solution doit être directement issue des clases populaires et donc ne peut se dissocier de la résistance aux agressions de la bourgeoisie et son gouvernement.


On ne se souviendrait pas de 36 si les travailleurs n’avaient pas désobéi au gouvernement de gauche. Il n’y aurait pas eu 1945 et ses conquêtes sans les batailles ouvrières de 36 et celles de la résistance d’un peuple qui prenait les armes. 1968 se fit sans perspective électorale et tordit tout le champ politique français au point que la droite, quand elle voulait tracer des ennemis historiques, parlaient de 68 et de 45.


Et c’est là dessus que les gouvernements de gauche et de droite n’ont pas cessé de vouloir revenir. Historiquement, les courants politiques de Mélenchon et le PCF depuis maintenant 40 ans ont toujours tourné leur veste une fois élus pour faire le boulot de la bourgeoisie. Ca déplait de l’entendre mais c’est une réalité.


Ca continue actuellement et globalement, là où ils sont élus dans les collectivités, ils sont comme des patelles avec le PS et n’arrivent pas à mener une autre politique.


C’est bien sur le fond que ça ne va pas, et pas seulement par la relation au PS, mais parce qu’au fond leur projet est anti-communiste, et pousse à un pouvoir par en haut dans le cadre des oriflammes de la république, exclusivement, les masses étant appelées à être groupies de ce projet, les luttes priées d’alimenter l’irrésistible poussée du FdG.


Actuellement le FdG n’a rien à dire pour que les travailleurs gagnent. Il ne participe au débat que d’une seule façon : quand on sera aux affaires on fera autre chose (comme en 81 ou en 97 ?). Quand à la 6eme république ou « la constituante », ce ne sont que des contre-feux interclassistes quand on ne traite pas de la résistance sociale.


La seule garantie de n’importe quel processus réside dans la résistance sociale réelle, la capacité des travailleurs à se mobiliser, se coordonner, se saisir directement des entreprises, se doter d’organisations démocratiques pour diriger les entreprises, les services, commerces, transports, etc, …, hordes policières hollandistes ou pas.


C’est là dessus que les forces de l’émancipation doivent réfléchir afin qu’une dynamique se crée et se développe, que cela surgisse par soi-même et que l’importance du mouvement apparaisse comme une alternative politique.


La colère sociale est grande et on ne sait à quel moment et sous quelle forme elle peut se manifester, elle est là, chauffée à blanc par les scandales de corruption qui menacent de basculer en crise politique du régime. Dénoncer ces scandales oui, mais en montrant en quoi ces scandales sont dans le continuum commun de la politique et de la bourgeoisie.


Il faut des propositions de mobilisation à cette colère sociale qui traitent de la résistance face aux agressions antisociales, mais en même temps de la colère des masses sur ces scandales, cette crise politique, irréparable, du régime, de telle façon que ça n’aboutisse pas à des récupérations d’extrême droite à la Grillo.


D’après COPAS


http://2ccr.unblog.fr/2013/06/12/sortir-de-l-illusion/

 


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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 23:56

http://www.servicejeunesse.asso.fr/Ressources/Espace_jeux/Images_Esp_Jeux/cercle_tresor.jpg

Qui ne connaît le jeu du mouchoir ?


Des enfants disposés en cercle chantent une comptine, assis les yeux tournés vers l’intérieur du cercle. Pendant ce temps, un autre môme tourne derrière eux mouchoir en main. Soudain, il laisse tomber le mouchoir derrière un gosse moins vigilant ; et si celui-ci ne s’en aperçoit pas à temps, s’il ne rattrape pas son adversaire à la course, il fait « chandelle » au milieu du cercle.


Dans la réalité, les Français des classes populaires et des couches moyennes sont assis en rond et chantent à longueur de journée The sun is shining (on leur serine depuis l’enfance qu’il faut positiver, si possible, in english). Le gentil Hollande tourne dans leur dos avec une belle matraque rose. Il est lui-même chronométré par deux gendarmes : A. Merkel, la Thatcher de l’Empire européen, et M. Roux de Baisieux, le patron de combat que le MEDEF vient de porter à sa tête.

 

Hollande a pour consigne de déposer un max de mouchoirs dans le dos d’un max de Français : ouvriers, fonctionnaires, assurés sociaux, artisans,  etc. ; il vient même d’obtenir deux tours de plus de Cruella Merkel pour distribuer son lot de coups de matraque.


Que cognera-t-il d’abord si nous continuons à regarder ailleurs, à nous surveiller en chiens de faïence et à réagir séparément ? Les allocs ? Les statuts ? Les conventions collectives ? Le droit du travail ? Les retraites ? L’EDF ? L’école ? De toutes façons, pour Berlin et pour ses gentils collaborateurs du CAC-« 40 » (à la jolie date !), tout doit disparaître des conquêtes sociales puisqu’il faut aligner le peuple français, tantôt sur le « modèle » allemand, tantôt sur le « modèle » anglo-saxon…


Comme on le voit, la différence avec le jeu enfantin est de taille : au Monopoly duMerkholland, les « perdants » ne gagnent rien quand ils gagnent et ils perdent tout quand ils perdent : emploi, pouvoir d’achat, remboursement des soins, pensions, services publics… Quant au « mouchoir », c’est sur leur fierté nationale qu’il peuvent le mettre. Ce joli jeu ne s’arrête que lorsque chacun est fauché et s’est fait cent fois traiter de feignant par les nantis qui lui ont bourré le crâne et vidé les poches !


Il y aurait pourtant un moyen de ne pas tout perdre : ce serait de tous FAIRE FACE à tout moment… en montant les dents et en serrant le poing. Mais ce serait encore une posture défensive. Le mieux est de rompre le cercle bleu de l’Europe du capital et de se dresser tous en même temps pour chasser la Walkyrie, l’Ogre patronal et le médiocre personnage chargé de nous rouler.


Faire « chandelle » ou leur « mettre le feu », à chacun de choisir selon l’idée qu’il se fait de sa propre dignité !


 http://www.initiative-communiste.fr/billet-rouge-2/chandelle-par-g-g/

 


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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 11:06

http://s2.dmcdn.net/TBum/526x297-fCb.jpgPar Jean-Claude Danglot, ancien sénateur et ex-secrétaire de la fédération du Pas-de-Calais du PCF.


Le 10 juin 2013.


Fils de mineur et de parents qui ont adhéré au Parti communiste français en 1945, j’ai rejoint le PCF en 1976 à l’âge de 26 ans.


Un évènement social a marqué ma jeunesse, à savoir la grande grève des mineurs de 1963. Mes premières expériences de lutte active, avec mon père : des manifestations regroupant des milliers de personnes, des meetings impressionnants sans oublier la solidarité de classe, je pense notamment aux familles ouvrières de la banlieue rouge parisienne qui ont accueilli les gamins des corons dont les pères étaient en grève.


Les mineurs luttaient pour améliorer leur quotidien, pour maintenir leurs acquis conquis à la Libération.

 

La bataille idéologique était menée à l’époque par un PCF très combattif et présent auprès des travailleurs. Il était dans son rôle et dénonçait la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier - la CECA - étape fondamentale de la construction de cette Union européenne capitaliste visant à liquider l’industrie du bassin minier en commençant par le charbon. La complicité de la droite et du Parti socialiste était déjà acquise à l’époque au tout libéralisme.


En 1983, et malgré les promesses de relance de la production émises lors de la campagne électorale, François Mitterrand prononce à Lens un discours d’enterrement de première classe du charbon. Illustration flagrante du virage du PS.


Nos adversaires nous qualifiaient de « passéistes » alors que notre bataille était accompagnée d’un projet de modernisation de la filière charbon justifié par les travaux des chercheurs sur la gazéification du charbon.


En réalité les classes dominantes et les européistes ne pouvaient accepter notre position consistant à garantir l’indépendance énergétique de la France. Il fallait penser Europe !


Ce combat, je l’ai mené au sein de la fédération PCF 62 de l’époque. Il a forgé ma conviction sur la nature réelle de cette construction européenne au service des seuls intérêts du capitalisme.


Il ne s’agissait aucunement à cette époque de luttes tactiques ou électoralistes car nous étions clairement sur des bases d’indépendance nationale afin de promouvoir l’internationalisme qui fait partie de nos « gènes  » communistes. La population « minière » a tranché en plaçant le PCF en tête, devant le PS, aux élections européennes de 1979.


Douze ans plus tard, 1992, c’est le NON au traité de Maastricht qui l’emporte à 70% dans le Pas-de-Calais. Le PS est en état de choc ! Les électeurs n’ont pas suivi les consignes des hiérarques socialistes !

La « mémoire collective » largement issue de la Résistance, les luttes et le travail d’explication réalisés auprès des gens ont largement contribué au rejet d’un traité dont l’objectif consistait à annihiler la souveraineté nationale.


Quid de la « liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes » ? Bien sûr tout cela n’était pas formalisé de cette manière mais la « conscience de classe » explique largement le choix populaire exprimé dans les urnes.

A l’époque la direction nationale du PCF, déjà obnubilée par ses alliances électorales avec le PS, n’a pas voulu gérer ce NON à Maastricht. Elle lui a même tourné le dos en acceptant de participer au gouvernement « pluriel » de Lionel Jospin. De fait, elle cautionnait le passage à l’euro intervenu en 2002.


Malgré les changements de dirigeants, la direction du PCF s’est entêtée dans cette stratégie insensée, se limitant à « vouloir peser » en faveur du changement sur un PS de plus en plus européiste mais dans le cadre de cette Union européenne et de l’Euro. Version moderne du « Il faut que tout change pour que rien ne change » !


Tout cela rend inaudible et incompréhensible le discours du PCF. J.-L. Mélenchon, malgré son charisme incontestable, se heurte aux mêmes contradictions.


Mon expérience de sénateur m’a permis ensuite de mieux appréhender les Institutions. J’ai surtout constaté que tout projet ou proposition de loi est encadré par les directives européennes. Les marges de manœuvre sont inexistantes.


Il faut donc être clair : en finir avec le capitalisme en France sans s’émanciper de cette Europe conçue par et pour les classes dominantes est un leurre.


Le positionnement du PCF et plus généralement du Front de Gauche évacue cette question de fond.

Le débat sur la sortie de l’Union européenne et de l’euro ne doit donc pas être censuré et je me réjouis aujourd’hui que Jacques Nikonoff et le M’PEP aient pu briser le tabou à gauche avec des arguments solides et la volonté de porter le débat au-delà des partis institutionnels.


Les Français sont écœurés et abandonnés par la gauche institutionnelle plus soucieuse de sa communication politique et de calculs politiciens. Pourtant le peuple est plus politisé que l’on ne le croît.

La simple dénonciation morale du Front national dont le Front de Gauche fait son miel, cela ne marche pas ! En abandonnant le combat idéologique sur l’UE et l’euro, le Front de Gauche laisse un boulevard à la démagogie du FN.


Il faut donc, comme le dit le M’PEP, donner un contenu de gauche à la sortie de l’euro.

Notre pays a donné l’exemple à la Libération de ses capacités à se reconstruire dans le progrès économique et social grâce au programme du CNR. Il nous faut sans tarder « mettre à jour le programme du CNR et surtout le mettre à l’ordre du jour ».


Voilà donc les raisons qui justifient mon adhésion au M’PEP.

 

Renforcer un Mouvement Politique d’Emancipation Populaire - le M’PEP - faire connaître et partager ses analyses, agir dans ce sens, peut faire évoluer l’ensemble des forces de changement dans notre pays et avancer vers un socialisme du XXIe siècle.

 

Source : M'PEP

 

http://img.over-blog.com/300x301/0/32/46/53/illustration20/M-PEP-nouveau.jpg


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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 16:07

Publié le 09/06/2013  Par SudOuest.fr


Une revue militaire appelle certains membres de l'armée française à renverser le gouvernement... C'est l'accusation portée par un spécialiste des questions de défense

 

http://www.sudouest.fr/images/2013/06/08/meme-si-cette-information-ne-concerne-qu-une-infime-minorite_1233065_460x306.jpgMême si cette information ne concerne qu'une infime minorité des militaires français, la présence dans la liste de haut-gradés suspectés d'être factieux pose question.

La "Revue de l'Arsenal", publication militaire d'extrême droite, appelle des haut-gradés de l'armée française à provoquer un coup d’État en France, en 2013.  C'est sur son blog que Jean-Dominique Merchet, le journaliste le mieux informé de France sur les questions militaires a dévoilé l'information dans un billet intitulé : "Cette extrême-droite qui fantasme sur un coup d’Etat militaire." Il y explique : "Un groupe royaliste qui se revendique du Printemps français appelle à un «coup de force» de la part d'officiers catholiques". Galvanisés par les manifestations contre le mariage gay, à l'extrême droite "catho-tradi", certains ont manifestement envie de ne pas s'arrêter là...


Qu'apprend-on sur le blog de Jean-Dominique Merchet ? Que certains militaires, y compris au plus haut sommet de l'Etat, seraient dans une dérive factieuse. Et Jean-Dominique Merchet donne des noms. A l'origine de l'affaire, une Revue militaire intitulée la "Revue de l'Arsenal" qui, dans un article évoque "le grand mécontentement" des armées et qui contient un appel au putsch.  Autour de cette revue, gravitent des groupes extrémistes et traditionalistes : le printemps Français, Lys Noir (et le Mouvement du 6-Mai jusqu'à présent inconnu), qui se sont illustrés par leur jusqu'au boutisme dans le combat contre le mariage homosexuel.


"Ce n'est pas l'appel au putsch qui est jugé préoccupant en tant que tel, mais le fait que plusieurs officiers généraux catholiques de renom soient, pour l'occasion, présentés comme les fers de lance d'un combat contre "le cabinet franc-maçon" du ministre Jean-Yves Le Drian : Benoît Puga, chef d'état-major particulier du président de la République François Hollande, Pierre de Villiers, major général des armées, et Bruno Dary, ancien gouverneur militaire de Paris qui a quitté ses fonctions actives depuis un an", estime le Monde daté de samedi dans un article très détaillé sur le sujet.


Interrogé par la Dépêche de ce samedi, Jean-Dominique Merchet ajoute : Les militaires "qui ne sont pas dans cette mouvance me félicitent d’avoir écrit un article, mais ceux qui sont dans la mouvance du Printemps français me font la gueule. Il y a 250 000 militaires dans le pays, mais le «Lys Noir» est une infinie minoritéqui cherche à avoir un impact sur les autres, car elle est très présente". 

 

http://www.sudouest.fr/2013/06/08/ces-haut-grades-de-l-armee-francaise-qui-revent-d-un-putsch-contre-le-gouvernement-1079276-3.php

 


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