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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 20:18

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                                                              16/02/13

 

Des dizaines de milliers de manifestants étaient attendus samedi dans les rues d’une vingtaine de villes du Portugal pour protester contre les mesures d’austérité mises en œuvre par le gouvernement de centre-droit, sous la tutelle de ses créanciers internationaux.

 

« Nous sommes convaincus que nous aurons dans les rues des dizaines de milliers de personnes qui se sentent lésées par la politique du gouvernement », a déclaré Armenio Carlos, secrétaire général de la CGTP, le principal syndicat portugais qui a appelé à cette journée de protestation.

 

Hausses d’impôts

 

Sous le slogan « contre l’exploitation et l’appauvrissement » des défilés et des rassemblements auront lieu dans les principales villes portugaises en particulier à Lisbonne où la manifestation devait commencer vers 15H00 GMT.

 

Ce mouvement est destiné notamment à protester contre les hausses d’impôts sans précédent décrétées cette année par le gouvernement pour parvenir à des économies de plus de 5 milliards d’euros.

 

« Nous devons montrer au gouvernement que nous sommes très mécontents de cette politique », a souligné Armenio Carlos.

 

17 % de chômage

 

En contrepartie d’un plan de sauvetage de 78 milliards d’euros accordé en mai 2011 par l’Union européenne et le Fonds monétaire international, le gouvernement du Premier ministre Pedro Passos Coelho met en œuvre un vaste programme de réformes et de rigueur.

 

Mais l’austérité, que le gouvernement juge indispensable pour rétablir ses finances, a contribué à aggraver la récession tandis que le chômage a connu une hausse spectaculaire et frappe désormais près de 17 % de la population active et 40 % des jeunes.

 

Le gouvernement prévoit en outre de procéder d’ici 2014 à une vaste« réforme de l’Etat » qui devrait permettre des économies supplémentaires de 4 milliards d’euros. Mais l’opposition de gauche comme les syndicats estiment qu’il s’agit principalement de réduire les fonctions sociales du gouvernement notamment dans l’Education et la Santé.

 

Source Ouest France 

http://t.co/d8l5m7Od


                                ***************************************

16/02/13

 contre "l'exploitation sociale et l'appauvrissement"


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Au  Portugal, les personnes mécontentes déposent leurs ordures devant les Banques

 

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Portugal 15 /02/13


"Grândola Vila Morena", la chanson de la révolution  en portugais pendant l'intervention du Premier ministre au Parlement

 

 


 

 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 09:13

La crise du capitalisme

et l'intégration capitaliste européenne
intervention d'Angelo Alves au congrès du PC portugais

20121130_xix_congresso_angelo_alves--1-.jpg

Traduction PB pour Lepcf.fr

Camarades,

 

Nous saluons tous les délégués et les invités à notre Congrès, en particulier les délégations étrangères, pour les luttes desquelles nous exprimons toute la solidarité des communistes portugais.

 

Camarades,

Le contexte international est marqué par une profonde crise, une crise qui n’est pas une simple fatalité ou le résultat d’une erreur de gestion ou de régulation du système.

 

Non ! Cette crise a une carte d’identité : c’est un approfondissement rapide de la crise structurelle du capitalisme. Elle s’exprime dans de nombreux domaines, économique, environnemental, énergétique et alimentaire, entre autres, et est accompagnée d’une offensive à multiples facettes de l’impérialisme qui cherche à imposer une régression civilisationnelle d’une ampleur historique.

 

Cette crise a des causes profondes – la nature du capitalisme et ses contradictions – et au cours des quatre dernières années, a comme principal élément et expression, l’explosion de l’une des crises cycliques de surproduction les plus graves de l’histoire du capitalisme. Cette crise de surproduction, survenant dans la phase impérialiste actuelle de développement du capitalisme, est aussi une crise de suraccumulation du capital, causée par le très haut degré de financiarisation de l’économie capitaliste et son internationalisation. Cette crise qui a initialement émergé dans la principale puissance impérialiste, s’est rapidement répandue dans le monde entier.

 

Les principes fondamentaux du marxisme-léninisme sur le fonctionnement de l’économie capitaliste – à savoir la loi sur la baisse tendancielle du taux de profit – sont une fois de plus vérifiés. La crise montre que la financiarisation de l’économie et l’hégémonie du capital financier, non seulement ne font pas disparaître les contradictions du capitalisme, mais ont tendance à les aiguiser. La tendance à la stagnation s’approfondit. Le parasitisme et la nature décadente du capitalisme sont encore plus évidents aujourd’hui, éclairant ses limites historiques et, en conséquence, la nécessité de son renversement révolutionnaire et la construction d’une formation socio-économique supérieure – le socialisme.

 

Ils sont loin les jours d’excès triomphant du capitalisme. Le capitalisme est en jugement. Les difficultés et les contradictions enflent. Mais cela ne le détruira pas, bien au contraire. Le système réagit à sa crise avec extrême violence, déclenchant un processus brutal de destruction des forces productives, ainsi que de dévaluation et de destruction du capital. C’est un processus inhérent au système lui-même, qui se traduit par une violente offensive visant à faire reculer les droits des peuples, de manière semblable à la situation qui prévalait à la fin du 19ème siècle. Ce processus porte en lui le potentiel pour de nouveaux et plus violents épisodes de crise, dans une spirale de destruction économique et de dévastation sociale qui ne peut être arrêtée que par la lutte des peuples.

 

Mais, dans le même temps, il s’agit d’un processus qui, à l’évidence, conduit à approfondir les contradictions inter-impérialistes. Ce fait est évident, par exemple dans les contradictions entre les États-Unis et l’Union européenne, ou encore entre la France et l’Allemagne, bien que cela n’ait pas annulé la continuité de leur entente de classe contre les travailleurs et les peuples.

 

Dans le contexte d’un développement inégal du capitalisme, d’un déclin économique de la principale puissance impérialiste et de l’évolution du processus complexe de recomposition et de réarrangement des forces dans l’arène internationale – dont l’issue qui reste encore à définir, implique les économies dites émergentes et les pays qui résistent à l’hégémonie de l’impérialisme, comme l’Amérique latine – un tel processus peut aboutir à une réaction encore plus violente, soit par le militarisme et la guerre, ou l’aggravation de la nature réactionnaire du pouvoir politique et la résurgence du fascisme comme un recours stratégique pour conditionner et contenir la lutte des peuples.

 

Camarades,

 

Sur notre continent, l’Union européenne est plongée dans une crise profonde qui est à la fois l’expression de la crise du capitalisme sur le continent européen et de la crise des fondements mêmes du processus de l’intégration capitaliste. La superstructure européenne du capitalisme répond à cette crise en affûtant sa nature néo-libérale, fédéraliste et militariste, rendant plus claires les limites objectives de l’Union européenne, révélant l’impossibilité de la réformer, une constante remise en cause par les peuples, et donc l’échec auquel elle est vouée, et qu’une autre Europe, qui surgira de la lutte, sera construite sur les ruines de l’Union européenne.

 

Et donc, la question de la rupture avec le processus d’intégration capitaliste est à l’ordre du jour. Mais, comme les processus d’intégration sur les autres continents le révèlent, il existe une relation dialectique entre le rapport des forces au niveau national et la nature et l’évolution des processus de coopération et d’intégration. La défaite du processus d’intégration capitaliste européenne est inséparable de l’évolution positive du rapport des forces dans chaque pays et de la capacité des peuples à sauvegarder leur souveraineté.

 

Comme mentionné dans la proposition de modifications du programme du parti « Le PCP s’oppose au processus d’intégration capitaliste européenne et se bat pour arracher à un tel processus le droit inaliénable du Portugal et des Portugais à définir leur propre voie de développement ». Mais cette rupture ne peut être un acte soudain, momentané, mais plutôt un processus de rassemblement de forces en constante évolution en fonction de l’interaction des facteurs internes et externes de la lutte contre le grand capital, pour le progrès social et le socialisme.

 

C’est pourquoi notre stratégie ne doit pas envisager de s’embarquer dans une voie réformiste, comme la « refondation de l’Union européenne » ou pour « plus d’Europe, pour en finir avec la crise », ni soutenir des solutions faciles et en apparence correctes qui, détachées du réel rapport des forces, peuvent mener les luttes dans une impasse.

 

Le PCP s’est toujours opposé à l’intégration du Portugal dans l’Union européenne. Et pour pouvoir mettre en œuvre une politique alternative, patriotique et de gauche, les décisions nécessaires pour garantir l’indispensable affirmation des intérêts nationaux - à savoir quitter l’Union européenne - devront être prises. Toujours en conformité avec la réalité du terrain, selon les intérêts du peuple et du pays et conscients de ce qui est aujourd’hui une vérité indéniable : la démocratie avancée que le PCP propose pour le Portugal ne pourra être développé dans le cadre des contraintes et du carcan de l’Union européenne.

 

Camarades,

 

Les conditions objectives de ruptures importantes dans l’histoire s’accumulent à chaque étape de la crise profonde du capitalisme, mais en même temps, le décalage relatif au facteur subjectif de la lutte soulève la nécessité d’examiner de près la relation dialectique entre la lutte de résistance et pour des objectifs très concrets, et la lutte pour le socialisme.

Les exigences du temps que nous vivons sont immenses. La confrontation qui nous attend est violente. Nous sommes les porteurs d’une véritable alternative, mais dans le même temps nous savons qu’elle ne se matérialisera pas d’un coup de baguette magique. C’est une situation qui nécessite beaucoup d’organisation, beaucoup de responsabilité, beaucoup de courage, un grand Parti, beaucoup d’unité de notre peuple et beaucoup de solidarité et de coopération avec les autres peuples en lutte.

 

C’est un grand défi que nous devons relever : résister, avancer, mener la bataille des idées et faire valoir le Socialisme comme l’objectif et l’orientation nécessaires, un possible de plus en plus urgent. Et, camarades, lorsque nous regardons la réalité et que nous voyons aux quatre coins du monde les peuples se lever dans des luttes historiques, lorsque nous observons la prise de conscience croissante des peuples envers la nature d’exploitation, oppressive, agressive et prédatrice du capitalisme, lorsque nous voyons que la lutte des classes qui s’intensifie est en fait le moteur de l’histoire, alors, camarades, le mot pour décrire ce que nous ressentons en ce moment est le suivant : la confiance, une grande confiance !

 

Avec nos pieds solidement enracinés sur le terrain, au contact avec le peuple, ancrés dans notre idéologie, le marxisme-léninisme, nous regardons, la tête haute, avec conviction et joie, vers la lutte et vers l’avenir. L’esprit, la confiance et la joie qui émanent de notre beau et courageux parti, qui résultent de la justesse de notre idéal communiste et de notre projet de société, et qui jaillissent de la lutte, avec elle, nous rendent plus fort. Nous sommes et nous resterons engagés dans cette lutte. Pour Avril, pour le socialisme et pour le communisme !

 

Nous vaincrons !

Vive la lutte des travailleurs et des peuples !

Vive le parti communiste portugais !

 

Angelo Alves,

membre du comité politique et du département international,

Almada, 19ème congrès du PCP

Samedi 1er décembre 2012

 site du PCP


 

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 23:50
CGTP estime que les propositions «terrorisme social»
© Mondiale de Photographie Images

 

La CGTP a déclaré aujourd'hui que les propositions du FMI sont des «intentions pures de terrorisme social» qui généralisent l'appauvrissement, affaiblissent la démocratie et de saper la souveraineté du pays.

 

Le Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport publié aujourd'hui préconise une réduction de 20% du nombre de travailleurs de l'Etat dans les domaines de l'éducation, de la sécurité et administrative, même peu qualifiés, ce qui permettrait d'économiser jusqu'à 2,7 milliard d'euros.

 

Pour accroître l'épargne dans les dépenses publiques, le FMI a appelé à de nouvelles réductions des salaires, des pensions et des avantages sociaux et le placement des employés du secteur public une plus grande mobilité, en particulier, avec la possibilité de licenciement après deux ans.

 

"L'analyse des intentions non divulgués frissons que l'indifférence sociale envers leurs implications sociales dans un pays déjà en proie à la souffrance. Indique que le gouvernement du PSD-CDS et la" troïka "pas de limites parce qu'ils se sentent impunis», a déclaré CGTP dans un communiqué de presse.

 

Le syndicat estime que "plus les mesures d'austérité plus grande est la diminution des impôts, la dégradation des comptes publics et l'affaiblissement de l'activité économique."

 

"En bref, nous sommes dans un processus de spirale récessive qui généralise l'épuisement, affaiblit la démocratie et sape la souveraineté du pays», a déclaré l'Inter.

 

Leur presse: 

http://www.dn.pt/inicio/economia/interior.aspx?content_id=2985057

 

*************


images--87-.jpgLe FMI, dirigé par Christine Lagarde, a une longue liste de recommandations visant à réformer l'État. Il appartient maintenant à Pedro Passos Coelho de choisir les mesures à appliquer 

 

Pour prendre connaissance de ces propositions,  
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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 16:16

naoasprivatizacoes.jpgRésistance contre le grand bradage des entreprises publiques au Portugal : la privatisation du secteur aérien mise en échec

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Dans un pays appauvri par la casse de son maigre appareil productif industriel en vingt ans d'intégration européenne, l'UE et le FMI orchestrent désormais la vente des « bijoux de la couronne » : les grandes entreprises publiques rentables bradées aux investisseurs étrangers.

 

A Lisbonne, tout est à vendre : déjà acté pour l'électricité, le gaz, l'heure est venue désormais pour les aéroports, le transport aérien, le chemin de fer, la poste ou encore la Caisse des dépôts.

 

Obéissant aux diktats de la Troïka, le gouvernement portugais s'apprête à vendre les maigres ressources qu'il lui restait : des entreprises publiques pour certaines très rentables, toutes stratégiques pour le développement et l'indépendance du pays.

 

Les investisseurs, venant des pays capitalistes occidentaux ou des pays émergents, ne s'y trompent pas et affluent pour participer au hold-up organisé par l'UE et le gouvernement portugais.

 

Le précédent de l'électricité : un cadeau aux grands monopoles chinois

 

Le programme de bradage de l'ensemble du patrimoine public et national portugais a eu un précédent : celui de la privatisation de l'électricité et du joyau du patrimoine national, EDP.

 

Le processus de privatisation est classique, suivant les directives européennes de libéralisation du secteur : transformation en SA en 1991, séparation du réseau de la distribution et de la production en 1994, enfin vente de la majorité des parts publiques entre 1997 et 2005.

 

C'est l'an dernier que le gouvernement portugais a décidé de signer le contrat du siècle avec les investisseurs chinois Three Gorges et State grid. Pour un montant de 3 milliards d'€, il cédait les 25% qu'il conservait dans EDP et dans le REN (réseau électrique).

 

Or, EDP est l'entreprise la plus rentable du pays. Solidement implantée au Brésil, aux États-Unis ou en Espagne, elle a dégagé ces trois dernières années (de crise) des profits de 3 milliards d'€, l'équivalent de la concession accordée aux groupes électriques chinois. En 2010 et 2011, EDP fut même élue entreprise la plus viable au Dow Jones.

 

Autrement dit, la concession des dernières actions publiques dans le « joyau » EDP fut non pas une mesure de salut de l'économie portugaise mais bien un cadeau pour les investisseurs étrangers.

 

Les entreprises les plus rentables à vendre : un pays à l'indépendance bradé, terrain de lutte entre impérialismes

 

Si les entreprises mises en vente en 2012 et en 2013 représentent un jackpot moins juteux, elles n'en restent pas moins une source de profits privés potentiels à moindre coût, la vente des entreprises les plus performantes et stratégiques du pays, y compris la RTP : la chaîne audio-visuelle nationale.

 

Parmi elles, la Poste (Correois) représente un enjeu stratégique tant pour son réseau de distribution du courrier que pour son rôle de collecte de l'épargne nationale. Ses profits ne cessent de grimper malgré la crise, en faisant une entreprise sûre pour les investisseurs : 55 millions d'€ en 2012.

 

Les Chemins de fer (CP) représentent un autre gros morceau, tant par la taille de l'entreprise que par la nécessité de briser le bastion ouvrier du pays. La casse a commencé par le saucissonnage de l'entreprise et la séparation des branches les plus rentables prêtes pour la privatisation : le secteur du fret (CP-Carga) constituée en SA en 2009 et mis en concurrence avec des opérateurs privés, ainsi que les lignes de banlieue de Lisbonne et de Porto.

 

Du côté du secteur aérien, la compagnie aérienne nationale Air Portugal (TAP) reste la première entreprise exportatrice du pays. Elle a transporté 8 millions de passagers en 2011 et est la première compagnie européenne pour les vols à destination du Brésil. Entre juin et septembre 2012, elle a dégagé pou 60 millions d'euros de bénéfices.

 

Enfin, les dix aéroports portugais regroupés dans l'entreprise ANA ont été concédés pour les cinquante prochaines années au groupe français Vinci pour la somme de 3 milliards d'€. Une misère vu le potentiel représenté par des aéroports qui constituent la porte européenne vers le Brésil et l'Afrique lusophone.

 

Dans cette vaste entreprise de bradage du patrimoine national, les seuls gagnants sont les investisseurs, tandis que le Portugal devient un terrain de la lutte entre impérialismes.

 

Les organisateurs de l'opération de bradage via l'Union européenne : Allemagne, France et Grande-Bretagne récupèrent une partie du magot, mais ils sont de plus en plus concurrencés par les puissances émergentes, notamment chinoises et brésiliennes.

 

La lutte acharnée entre E.On (Allemagne), Three Gorges (Chine) etEletrobras (Brésil) pour le « joyau de la couronne » portugaise, EDP, en est l'illustration frappante.

 

Les vues des entreprises brésiliennes sur Air Portugal et la Postesont la prochaine étape du processus visant d'une part à se garantir des profits faciles sur le dos des travailleurs portugais tout en conquérant une tête de pont sur le continent

 

Les privatisations à l'origine d'une dette publique fabriquée de toute pièce

 

Les grands perdants sont le peuple et les travailleurs portugais. La vente des entreprises stratégiques du pays pour 5 milliards d'€ est une goutte d'eau. A titre de comparaison, 5 milliards d'€ c'est ce que dégage la seule entreprise électrique EDP en trois ans d'exploitation.

 

Le bilan des privatisations depuis vingt ans est saisissant.

 

Depuis 1989, 240 opérations de privatisation ont été entreprises. Les entreprises privatisées appartenant au PSI 20 (CAC 40 portugais) ont réalisé, seulement entre 2004 et 2010, 39 milliards d'euros de profits, bien plus que ce qu'a rapporté à l’État leur privatisation.

 

Cela représente sept milliards d'euros par an de moins de recettes pour l’État. Ces sept milliards, c'est exactement le montant du déficit public portugais en 2011.

 

De 1989 à 2012, la dette publique portugaise est passée de 54% du PIB à 120%, une dette fabriquée par une politique de casse de l'appareil productif national et de braderie du patrimoine public aux intérêts privés.

 

Comme le résume le député communiste (PCP) José Lourenço : « Pour quelques milliards d'euros, des secteurs importants passeront entre les mains d'intérêts privés nationaux et internationaux, des travailleurs iront encore pointer au chômage, le pays s'appauvrira, le tissu économique national se fragilisera tandis que la dette publique continuera à se creuser ».

 

Face à l'attitude conséquente des communistes portugais, la dénonciation timide et hypocrite des socialistes peut faire sourire. Depuis 1995, les socialistes ont été à l'initiative de toutes les vagues de privatisations : électricité (EDP), télécoms (PT) et surtout toute l'industrie lourde portugaise (aluminium, sidérurgie, papier, ciment, chimie).

 

C'est le gouvernement PS de Socrates qui a lancé, avec son plan d'austérité PEC IV, en 2010 le plan de privatisations aujourd'hui mis en œuvre par le gouvernement de droite.

 

Les communistes montrent la voie de la lutte : victoire dans la lutte contre la privatisation du secteur aérien

 

Cette politique de guerre contre les intérêts du peuple portugais rencontre une résistance. Organisée autour d'un syndicat de classe et de masse, la CGTP, et d'une force d'impulsion politique résolument opposée à la politique du capital et de l'UE : le Parti communiste portugais (PCP)

 

Depuis des mois, la CGTP-IN ainsi que les cellules d'entreprise et organisations locales du PCP préparent la résistance, à la Poste, aux Chemins de fer pour lutter contre chaque plan de casse dans l'entreprise, lancer des campagnes de masse pour informer les usagers des menaces de privatisation.

 

Dans cette mobilisation, les travailleurs portugais ont déjà obtenu des succès et fait reculer le gouvernement : sur l'augmentation des cotisations sociales salariales et la baisse des cotisations patronales ou encore l'augmentation du temps de travail de 30 minutes par jour.

 

Dans leur lutte dans chaque entreprise contre le processus de privatisations, les travailleurs portugais ont déjà obtenu un premier succès, certes temporaire : le gouvernement portugais a dû reculer sur la privatisation de la TAP/Air Portugal.

 

tap-privati.jpgLa dénonciation constante de la part du syndicat et du parti du scandale de la vente au rabais de la TAP au milliardaire brésiliano-boliviano-polonais German Efromovitch, les mobilisations des employés de la TAP ont contraint le gouvernement à annuler au dernier moment une vente qui n'aurait rapporté à l’État que quelques dizaines de millions d'euros.

 

Sans illusion sur les intentions du gouvernement à proposer de nouveau un plan de privatisation en 2013 ou 2014, plus acceptable pour l'opinion publique, les communistes tirent néanmoins comme leçon principale de cette victoire que la « lutte paye » et qu'il est possible de remporter des petites victoires dans un contexte difficile.

 

Un rapport de force inédit a été forgée par la CGTP et le PCP : des grèves générales comme le 22 mars ou le 14 novembre suivies par des millions de travailleurs, plus de 300 000 manifestants dans les rues de Lisbonne en février ou en octobre.

 

A luta continua contre le bradage du patrimoine du pays !


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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 19:53

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L’exécution du programme imposé au Portugal par la troika (UE, BCE, FMI) en mai 2011 en échange d’une aide financière internationale de 78 milliards deuros « est en bonne voie » a déclaré Christine Lagarde, samedi 5 janvier au journal portugais l’Expresso.


« Une part significative de l’ajustement budgétaire a déjà été concrétisée » a t-elle souligné. Les autorités portugaises et les Portugais ont été extrêmement courageux et fermes dans l’application de réformes difficiles et douloureuses », se disant également : « très confiante ».


Inquiet, le 25 octobre dernier, le FMI , déclarait dans un rapport : « Les risques pesant sur les objectifs du programme (portugais) se sont nettement accrus » et « la résistance politique et sociale à l’ajustement a augmenté. Les choix politiques difficiles qui doivent être faits mettent à l’épreuve le large consensus politique qui existait jusqu’à présent ».


Le Portugal qui subit sa troisième année de récession avec un recul estimé à 1% du PIB et un taux de chômage de 16%, a vu son gouvernement adopter un budget pour 2013 contenant des coupes à hauteur de 5,3 milliards d’euros, une hausse des impôts et une diminution des retraites et des salaires des fonctionnaires. Cette politique a déclenché des critiques de la part de l’opposition de gauche, suscité de vives tensions au sein de la coalition de droite au pouvoir et provoqué une grève générale le 14 novembre dernier, une grève des transports le 1 er janvier.


C’est dans cette situation que le président de la république portugaise, lui-même, a saisi la cour constitutionnelle pour qu’elle examine la conformité du budget 2013 avec la loi fondamentale du pays.


Source : POI (Parti Ouvrier Indépendant )

 

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La malnutrition infantile au Portugal ... La crise économique continue de faire des ravages dans le sud de l'Europe. Au Portugal, le chômage et la baisse drastique des revenus des ménages ont forcé certaines écoles de laisser ouverte la cafétéria pendant les vacances de Noël afin que les enfants puissent manger. 


 La suite ici >>>  La cantine, ultime recours contre la faim au Portugal

 


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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 11:45

Les données du ministère de la Santé a confirmé une baisse de plus de 1.300.000 mille consultations dans les centres de santé du fait de la hausse des taux modération en Janvier. Les patients et les médecins conviennent qu'il ya des gens de plus en plus sans argent pour voir un médecin.

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"En dehors de l'augmentation des taux de modération, le transport public est plus cher et les gens ont de graves difficultés financières.  Beaucoup de gens choisissent de ne pas aller chez le médecin", a déclaré Carlos Braga, porte-parole du Mouvement des utilisateurs des services publics , l'hebdomadaire  Sol , ce samedi dans l'édition en ligne a publié un article sur le nombre de patients en chute libre dans les centres de santé du Portugal.

 

Selon l'hebdomadaire, le gouvernement est «d'évaluer» la situation et maintient l'hypothèse que les recettes durée de conservation prolongée sont à l'origine de la baisse de la fréquentation lors des consultations.


Mais les médecins des centres de santé différents répartis dans tout le pays confirme que c'est le cas.  "Jamais été tant de gens manquent consultations" , a déclaré un médecin employé à Tomar, se référant à la hausse des taux et en modérant la le prix du transport est un obstacle à l'accès aux soins de santé."


Dans Quarteira à Loulé, par exemple, il ya 12 kilomètres et le bus coûte cinq euros.  Plus de cinq requête , et sont dix euros », estime un spécialiste en médecine générale et familiale dans l'Algarve, cité par  dim. .


Si c'est une urgence dans la nuit, la situation s'aggrave, car l'absence de la seule alternative est de conduire le taxi, qui dans certaines régions rend le voyage pour 25 euros. «Au cours des taux de 15 euros, soit un total de 40 euros», dit le docteur, qui ne comprend pas le prix du voyage de retour.


Urgences de l'hôpital souffrent aussi de taux accrus depuis Octobre dernier à enregistré une baisse de 500.000 par rapport attentions octobre 2011 .


Pour ceux qui ne sont pas exonérées (taux de rémunération), la voie à des situations d'urgence de base ne coûte moins de 15 euros, 17,5 euros en cas d'urgence ou de soins médicaux et chirurgicaux aux hôpitaux € 20 en service polyvalent d'urgence.

 

Source : http://www.esquerda.net/artigo/crise-afasta-utentes-dos-centros-de-sa%C3%BAde/25962


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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 16:51

27/11/12 par Daniel Oliveira

Le budget de ce que sera approuvé aujourd'hui est une catastrophe pour le pays et, est une fraude .

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Une catastrophe parce que s'approfondit, plus violent encore, des mesures ont été prises jusqu'à présent et dont nous connaissons si bien les résultats. Réduction des investissements publics et les dépenses sociales, réduction de l'emploi dans les secteurs de l'éducation et de la santé, la plus forte augmentation d'impôt depuis des décennies, continue à augmenter les dépenses spirale récessive sociale des recettes de l'Etat en augmentation, et réduire notre dette. Un an à partir de maintenant, nous serons encore plus sortir de la crise que nous sommes maintenant .

A8tGtelCYAA5gux.jpg                             27/11/12- Rassemblement devant le parlement.


Il s'agit d'une fraude, car il est basé sur un scénario macroéconomique qui ignore les conséquences de la prise d'options . Défenseur que la récession sera de 1%, avec une reprise vers la fin de 2013, est tellement irréaliste que personne qui a dit qu'il croit. Et cette fantaisie absurde naît d'hypothèses en ce qui concerne l'investissement privé, la consommation intérieure, les exportations et le chômage. Quand tout indique que la crise s'aggrave, le gouvernement présente un budget qui est basé sur l'idée que nous allons en sortir.


La Banque du Portugal est venu corriger quelques chiffres , indiquant que le produit va tomber de 60% ??de plus que prévu par le gouvernement. Même cette prévision est d'un optimisme énorme. Si les estimations du FMI sur les effets de l'austérité dans les pays en crise sont confirmées, la baisse de la production pourrait atteindre des valeurs comprises entre -2% et -5%.


Il ya deux possibilités pour expliquer cette fraude: soit le gouvernement est incompétent ou qu'il représente une stratégie délibérée . Peut-être un peu des deux. Et cette stratégie est-ce? Lorsque les chiffres prouvent absolument délirant - et le gouvernement responsable de l'environnement extérieur, l'effet de la grève des dockers dans les exportations, les chiffres du chômage surprenantes ou toute autre chose - sera c riadas conditions politiques pour afficher la «refondation de l'Etat» ( lire: la réduction drastique de leurs fonctions sociales) comme inévitable. Il ya plus où couper, vous ne pouvez pas obtenir plus d'impôts, la gauche des dépenses sociales dans le National Health Service dans l'école publique et les réformes à couper.

 

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Oui, ce gouvernement est incompétent. Oui, le mémorandum troïka contient en elle un programme politique que la démocratie n'est pas sufragou. Mais leur incompétence et la note sont les alibi pour l'application d'un programme idéologique que d'une minorité de fanatiques, soutenus par une élite économique n'est pas productif, veut voir mis en œuvre à long .


Et qui correspond à la libéralisation complète des relations de travail, le transfert des revenus du travail vers les revenus du capital - avec une réduction drastique des coûts de main-d'œuvre de production - le pillage inconsidéré des ressources publiques, la destruction de l'Etat-providence et de la privatisation de deux entreprises dont la demande est moins élastique et plus de rendement garanti: la santé et les retraites.


Ce qui est en jeu dans ce budget ne sont pas que des chiffres. Il s'agit d'un modèle social qui a obtenu un demi-siècle de paix et de prospérité à l'Europe et qui a permis au Portugal de cesser d'être un pays sous-développé qui aura lieu à la première mondiale. Il n'est pas question de rendre notre pays plus compétitif et assurer une croissance économique qui correspond à un développement durable. Ce budget, comme cette note de service, de transformation, d'accord les mots de l'économiste Alexandre Abreu, le Portugal un pays "en voie de sous-développement» .

 

Source: Ler mais: http://expresso.sapo.pt/oe-2013-portugal-um-pais-em-vias-de-subdesenvolvimento=f769610#ixzz2DRGzFCGr

 

A8tRc4SCEAAcBif.jpg17/11/12 - Lisbonne , ils se sont rendus  nombreux devant le parlement pour dire " NON" à l'austérité 

 

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 14:26

Le blog du groupe Precários Inflexíveis [portugais, pt] a été réduit au silence le 14 novembre, jour de la grève générale dans le pays et probablement jour d'affluence maximale sur ses pages.

Des milliers de personnes qui cherchaient des informations sur les manifestations et les actions du groupe ont reçu le message suivant : “Ce blog viole les conditions d'utilisation de Blogger et ne reste accessible qu'à ses auteurs”.

 

L'objectif de Precários Inflexíveis est d'exposer et de dénoncer les conditions de travail d'une génération de travailleurs précaires, dont beaucoup ne peuvent aspirer à des contrats à durée indéterminée. Son nom fait référence à une main d’œuvre précarisée. Avec un taux de chômage de 40% parmi les jeunes [pt], les droits de ceux qui parviennent à trouver un travail rémunéré sont menacés.

Le 14 novembre, le groupe Precários Inflexíveis, qui a réussi à continuer à bloguer sur sa page Facebook [pt], écrit que les accusations de diffamation envoyées à Google ont provoqué la suppression du blog. La société qui s'est plaint à Google,  le Groupe BF, pourrait avoir agi en réaction au témoignage d'un employé qui a accusé la compagnie de “travail illégal et d'évasion fiscale”. Le Groupe BF est aussi l'objet de plaintes sur d'autres sites comme Queixas [pt]  hébergé au Portugal.

Dans une interview accordée au quotidien portugais Público, le groupe Precários Inflexíveis a révélé avoir déjà été traduit devant les tribunaux par une entreprise [pt] pour un cas similaire. Si Precários Inflexíveis avait perdu en première instance, il a en revanche gagné en appel. Le groupe soupçonne que cette affaire ait donné des idées à d'autres entreprises.

 

En début d'année, pour quelques pays spécifiques, Google  a commencé à supprimer certains contenus hébergés sur Blogger, en application de ses nouvelles conditions d'utilisation [en].

Le groupe d'activistes a déclaré qu'il fera pression sur Google pour récupérer le blog et qu'il continuera à dénoncer les conditions de travail précaires.

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 22:11

La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré lors de sa première visite officielle au Portugal lundi que les mesures d'austérité de Lisbonne ont   jeté les bases de la croissance économique future.


«Je ressens une grande détermination à maîtriser cette phase difficile", a dit le chancelier, après avoir rencontré le Premier ministre portugais Pedro Passos Coelho, tout en rejetant les accusations par les critiques portugais qu'elle était l'architecte de la politique de rigueur considérées comme appauvrissant le pays.


"Ce n'est pas un programme qui a été inventé par l'Allemagne ou tout autre pays", a déclaré Mme Merkel.

Le gouvernement conservateur Passos Coelho a adopté le programme d'austérité en accord avec l'Union européenne et le Fonds monétaire international, qui a accordé un plan de sauvetage de Lisbonne une valeur de 100 milliards de dollars en 2011.


Merkel reconnaît toutefois que, même si elle croit que les réductions de dépenses et des réformes structurelles mises en œuvre par le Portugal serait bénéfique pour le pays à long terme, les mesures ont précisé des difficultés pour la population.


Manifestations étaient une partie de la démocratie, le chancelier a déclaré, dans une référence à des rassemblements constants rencontrés par Passos Coelho au cours des derniers mois.Toutefois, ils ne devraient pas empêcher les politiciens de faire ce qui était nécessaire, at-elle ajouté.

Des centaines de personnes ont manifesté contre la visite du chancelier, affichant des slogans tels que "Merkel sortir d'ici." Les manifestants rassemblés devant le palais présidentiel exigeait «le droit de travailler et d'être valorisés."


Les manifestants ont inclus des artistes et des politiciens d'extrême-gauche.

Les manifestants ont détruit des clôtures de protection et affiché une poupée Hitler comme à l'extérieur d'un bâtiment où Merkel devait rencontrer des entrepreneurs, mais aucun affrontement n'a été signalé.

Beaucoup de gens qui travaillent dans des bureaux, des écoles ou des usines étaient habillés de noir de "deuil" présence d'Angela Merkel. Le chancelier représentait «une politique de massacre des pauvres», a déclaré Joao Camargo de l'un des groupes de protestation.


Merkel a beaucoup insisté pour des pays comme le Portugal, la Grèce et l'Espagne pour réduire les dépenses afin d'aider à réduire les dettes de l'Etat de montage. La zone euro compte 17 membres se bat contre une crise de la dette ans, longtemps, comme un pays après l'autre déclassements de créances visage et les mouvements d'austérité.


Passos Coelho a remercié Mme Merkel pour son soutien et a dit de Lisbonne a été l'application du programme de sauvetage plus rapide que ce qui avait été prévu. Les objectifs fixés pour 2016 ont été atteints en deux ans, et le Portugal devrait compléter le programme en 2014, le premier ministre a dit.

Il a appelé à des investissements allemands à aider le Portugal à sortir de la récession.L'économie devrait se contracter de 3 pour cent cette année, tandis que le chômage a grimpé à près de 16 pour cent.

Passos Coelho est l'objet de critiques sur ses réductions de dépenses et des hausses d'impôts des syndicats, des employeurs, des chefs religieux, l'opposition de gauche et même des membres de son propre centre-droit Parti social-démocrate.


Les conditions de sauvetage du Portugal comprennent la coupe de son déficit budgétaire à 3 pour cent du produit intérieur brut d'ici à 2014. La zone euro détendu objectifs de déficit du Portugal, en reconnaissance de ses efforts d'austérité.


La sécurité avait été renforcée lundi en cas protestations ont dégénéré, comme cela s'est produit en Grèce, où des dizaines de milliers de personnes se sont présentées lors de la visite de Mme Merkel, le 9 octobre. En Espagne, en revanche, la visite du chancelier le 6 septembre n'a pas suscité des protestations importantes.


Read more here: http://www.bellinghamherald.com/2012/11/12/2764457/merkel-commends-portugals-austerity.html#storylink=cpy

 

(retrouvez  l'article ici )


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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 07:55

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Des milliers de Portugais ont défilé  à Lisbonne contre les coupes prévues en 2013 dans le secteur de la défense portugaise.." Certains officiers se sont plaints que leurs salaires par mois ont été réduites de près de 25%, tandis qu'un militaire a regretté qu'il semble que «il n'ya pas de lumière au bout du tunnel. " 

 

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La marche était paisible et brandissaient des banderoles appelant au respect pour les militaires et le «souverain nation ».

 

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Parce que la Constitution portugaise restreint les droits d'expression, de parole et de réunion dans le service militaire, la marche  a été marquée par la présence d'officiers de réserve de l'Association Officiers des Forces Armées (AofA ), l'Association nationale des sergents (ANS) et l'Association des Carrés (AP). 

 

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Demander au gouvernement d'être conscient de qui a été élu démocratiquement et non les dirigeants de l'extérieur, faisant allusion à l'émission dramatique qui répond au Portugal, en échange de renflouement 78.000 dollars accordée par l'Union européenne,  la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international (FMI)

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Cette semaine, quelque 2.000 policiers sont descendus dans les rues de la capitale portugaise pour protester contre les politiques économiques du gouvernement portugais et, en particulier, contre l'augmentation plus importante de l'histoire récente du pays. 

 

 

AFP / Patricia Moreira de Melo  actualidad.rt.com/view/58363

 

 

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