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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 14:24

http://static.ladepeche.fr/content/media/image/zoom/2008/12/02/200812021068.jpg

La décision serait prise : les élections prud’homales, la seule élection sociale démocratique transparente, vont être supprimées. Immense recul de la démocratie.


On devait voter en 2014, Sarkozy avait repoussé en 2015… Rachida Dati avait supprime 30 % des tribunaux prud’hommes. La gauche va donner le coup de grâce. Il paraît que ça coûte trop cher et qu’il n’y a pas assez de votants. Trop facile d’accuser son chien d’avoir la rage… Il suffisait d’y ré introduire des moyens, une plus grande volonté d‘information et de débats pour redynamiser aussitôt l’élection. Y a t il « trop » de droits et de vie syndicale dans ce pays ?


Le scrutin coûtait 91 millions d’euros, 4,77 euros par électeur inscrit. Une goutte d’eau. Ce n’est rien comparé à tant d’autres élections professionnelles moins importantes. C’est quatre fois moins cher que ce que l’état s’apprêtait à donner (440 millions) à « ecomouv’ » l’organisme privé qui devait récolter « l’écotaxe ».


Il y aurait trop d’abstentions : certes elle est passée de 37 % en 1979 à 74,5 % en 2008. Oui, mais on est passé à 5 millions de chômeurs, les grands médias boycottent tous débats sur ce sujet, les listes sont erronées et incomplètes, le patronat a largement saboté, la chasse au sorcières antisyndicale s’est démultipliée. Tiens : les salariés des petites entreprises (97 % ont moins de 50 soit 8 millions de salariés) ont le « droit » de quitter leur travail pour aller voter sans perdre de salaire…mais les patrons écrasent ce droit ! Décidons que, une fois tous les 5 ans, le jour du vote sera férié et le taux de participation augmentera ! Améliorez l’information et les salariés immigrés – qui ont le droit de voter dans ce scrutin national pour élire les juges de la République – y participeront fièrement…


Aux prudhommes, 4,5 millions de salariés, c’est énorme, venaient voter pour leurs syndicats et donnaient une majorité (comme les élections des TPE) pour la CGT et FO, avec 33,56 % des voix pour la CGT et 15,68 % pour FO, la CFDT obtenant 21,67 %.


A l’avenir, les juges prud’homaux salariés ne seraient plus élus mais « désignés » loin des salariés – en fonction du « poids » de chaque syndicat. Depuis mars 2013, ce « poids » des syndicats est établi en agglomérant les résultats des élections d’entreprises CE et DP au niveau des branches. Mais ces votes sont douteux, étalés sur 4 ans, transmis par les DRH avec plein d’erreurs et collationnés par les technocrates du ministre du travail ! Une opacité de plus.


Avec ce nouveau mode de scrutin par entreprise, la CGT ne nommera plus que 26,77 % des juges prud’homaux, la CFDT 26 %, FO 15,94 % ! La CFTC monterait à 9,30 %, la CFE-CGC à 9,43 % ! L’UNSA 4,56 % et Solidaires (SUD) 3,47 % sont éliminés. Soit un renversement de la « majorité » pour CFDT-CGC-CFTC.


Coté patronal, le Medef est un groupuscule électoral : il refuse donc toute élection de représentativité car l’Union professionnelle artisanale (UPA) forte de ses 1,3 million d’entreprises adhérentes, deviendrait la première organisation, devant la CGPME et…le Medef.


Apres avoir supprimé les élections, seul lien direct avec les salariés, il sera plus facile de supprimer les prud’hommes – comme le réclame, in fine, le Medef.


Cet article a été écrit par Gérard Filoche, publié le 19 novembre  2013

 http://www.filoche.net/2013/11/19/stupeur-ils-vont-aussi-tuer-aussi-les-elections-prud%E2%80%99homales/

 

 

 

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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 22:21

Dans la droite ligne, ou la ligne de droite, de ses prédécesseurs Sarko-Fillon-MEDEF, le gouvernement de droite Hollande/Ayrault applique la politique de libéralisation, de privatisation et de destruction systématique des conquis sociaux des travailleurs de notre pays.

 


http://www.initiative-communiste.fr/wp-content/uploads/2013/11/index.jpegNous le dénoncions dans un article précédent au sujet de la privatisation du service public de l’Equipement. C’est également vrai en ce qui concerne l’Energie. Chacun se souvient que la libéralisation de ce secteur exigée par l’UE a été mise en place avec l’assentiment de la gauche plus rien du gouvernement Jospin. La réorientation sociale de l’Europe, dramatique et mortifère illusion à laquelle continue malheureusement de s’accrocher la direction du Front de Gauche (FdG PGE), est de fait aussi impossible que de rendre un crocodile végétarien. L’expérience nous le montre.


UE = Privatisation

 

Sous la contrainte de l’UE et de cet Euro – dont P Laurent occupé qu’il est à ne pas se facher avec ses amis du PS nous dit « qu’il protège » (oui il protège les capitalistes !) – est maintenant engagé le chantier trop méconnu de la remise en concurrence des concessions hydroélectriques. En un mot, la privatisation des barrages électriques. Ces concessions sont aujourd’hui dans les mains de deux ex entreprises publiques elles aussi plus ou moins privatisées : EDF et GDF-Suez (pour la Compagnie Nationale du Rhône CNR, et la SHEM ex SNCF).

 
Car rappelons le, c’est au sortir de la guerre, sous l’impulsion des communistes et du ministre PCF Marcel Paul, et en application du programme du Conseil National de la Résistance que le secteur de l’énergie avait été nationalisé.



http://www.initiative-communiste.fr/wp-content/uploads/2013/11/paul.jpegMême si le gouvernement avait montré quelques signes d’hésitation à poursuivre la privatisation des barrages, il s’est rapidement fait tirer les oreilles par la Commission Européenne. Car c’est bien la fonction de cette structure supra nationale – construite par et pour l’oligarchie capitaliste – que de détruire de façon systématique les conquis sociaux des travailleurs, de défendre l’intérêt de classe de l’oligarchie capitaliste.


Et dans la continuité de sa politique d’eurométropolisation du pays, détruisant la République pour la remplacer par de nouveaux potentats féodaux régionaux, le PS ferait cadeaux des concessions aux régions. En dépit du fait que ces aménagements ont été financés solidairement par la Nation. Et que les risques et bénéfices qu’ils génèrent intéressent la collectivité nationale.

 

 


Pour un nouveau CNR – Re nationaliser pour un grand pôle public de l’énergie

Pour défendre les conquêtes des travailleurs, il est plus que temps de briser les chaines de l’union européenne. De sortir de l’Euro, de l’UE, de l’Otan et du capitalisme. D’en sortir par la gauche en constituant un large front populaire progressiste patriotique et antifasciste afin de remettre à l’offensive les travailleurs de ce pays en constituant un nouveau CNR reprenant la proposition de renationalisation et de création d’un grand pôle public de l’énergie, point figurant dans le programme originel du CNR, dans le programme candidat du PRCF et revendication des travailleurs du secteur de l’energie. Ce grand pôle public de l’énergie est l’outil indispensable pour permettre de réindustrialiser le pays et de produire en France avec les travailleurs de notre pays, pour mettre en place une politique écologique ambitieuse.


Remettre à l’offensive les travailleurs, c’est là tout le sens de l’Appel des 1000 pour un nouveau CNR du PRCF avec le M’PEP et les CPF, tout le sens de lAppel des Assises du Communisme dont le PRCF est pleinement partie prenante au coté d’un large rassemblement de communiste dans et hors du PCF, appels que nous vous invitons à signer et soutenir. C’etait aussi tout le sens de la lettre adressée au citoyen Mélenchon candidat FdG par le PRCF lors des présidentielles

PRCF – www.initiative-communiste.fr


Nous reproduisons ci-après un article très pertinent de La Dépèche du Midi donnant largement la parole au syndicat CGT de l’énergie

CGT : « Faire barrage à la privatisation » de l’hydroélectricité


La CGT s’inquiète du processus de privatisation de l’hydroélectricité, réclame la création d’un pôle public de l’énergie et reste vigilante sur les propositions contenues dans le rapport remis sur ce sujet, tout récemment, par deux parlementaires.


La centrale hydroélectrique de Soulcem, dans la Haute-Ariège, sera-elle demain exploitée par un consortium chinois, qui sous-traitera la maintenance à des ingénieurs basés en Espagne ou en Italie, revendant très cher une électricité produite à moindre coût ? Rien n’est certain, mais la CGT s’inquiète ouvertement du processus de privatisation de l’hydroélectricité enclenchée par l’ancien gouvernement Fillon, sous la pression de la communauté européenne. « Certes, le décret Borloo, qui devait mettre cette réforme en œuvre, n’est pas appliqué, admet Jean-Damien Navarro, secrétaire départemental de la CGT-hydraulique. Mais il contient des dispositions particulièrement inquiétantes. Les futurs concessionnaires seraient choisis selon trois critères : l’environnement, l’économie et la gestion de l’eau. Il n’y a pas de volet social, pas d’obligation à participer au service public de l’énergie ».

150 salariés concernés en Ariège

La CGT s’inquiète pour les 150 salariés, ingénieurs et agents de maintenance, chargés de la surveillance et de l’entretien des ouvrages, ainsi que de la production d’électricité. Et le syndicat conteste la méthode utilisée, trop favorable aux industriels : « Ils utiliseraient des installations largement amorties pour produire une électricité bon marché, à leur propre usage. Mais rien ne les empêcherait de la vendre au prix fort dans la demande est importante ». Enfin, « il n’y a rien, dans ce décret, en ce qui concerne la sécurité des installations », déplore la CGT.


Et le syndicat de salariés n’est pas rassuré par les conclusions du rapport que viennent de rendre, sur ce sujet, deux parlementaires français, qui explorent différentes hypothèses sans en exclure aucune. « Ils ne font qu’ouvrir des portes. Il y a de bonnes choses, d’autres plus inquiétantes », reprend Christophe Couderc, secrétaire départemental de la CGT.


Reste que le temps presse. Une loi devra être votée avant l’année prochaine. Les élus militent pour que la gestion de l’hydroélectricité revienne aux régions. La CGT, pour sa part, réclame la création d’un vaste pole public de l’énergie, et la prolongation des concessions accordées à EDF pour la gestion de ces installations, afin de prendre le temps de la réflexion. « C’est d’ailleurs la voie choisie par l’Espagne », note Jean-Damien Navarro. Pour l’Ariège, ces concessions arriveront à échéance d’ici 2020, pour la plupart

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 08:42
Sur les autoroutes, ca roule pour eux. Les actionnaires des sociétés autoroutières siphonnent les automobilistes et l'Etat, qui leur a vendu à vil prix cette poule aux œufs d'or.


Le scandale des péages privatisés

par Emmanuel Lévy

  • => Plus fort encore que l'emprunt Giscard indexé sur l'or - une catastrophe pour les finances publiques ;
  • => plus insondable que le plan informatique des années 80, qui s'avérera un gouffre sans fond,
  • => la privatisation des autoroutes, finalisée en 2005 sous la présidence Chirac, figure déjà en tête du concours de « la plus mauvaise affaire jamais faite par l'Etat ».  
Un récent rapport de la Cour des comptes le confirme.

Il donne même une vision apocalyptique de la situation : l'Etat serait totalement démuni, déculotté,face à Vinci, Eiffage et Sanef, les trois principaux proprios des autoroutes hexagonales, installés tels les gras fermiers généraux de l'Ancien Régime sur leurs 9 000 km de concessions.

  • => Péages en hausse continuelle,
  • => explosion des bénéfices,
  • => prorogation quasi automatique des concessions.

En laissant s'engraisser les rentiers de l'or gris, l'Etat régulateur fait peut-être pis encore que l'Etat propriétaire, qui leur avait cédé à vil prix les autoroutes en 2005. « Les conditions actuelles ne permettent pas de garantir que les intérêts des usagers et de l'Etat sont suffisamment pris en compte », euphémise Didier Migaud, le premier président de la Cour des comptes.

Comment cette situation a-t-elle pu perdurer ?
Comment l'Etat a-t-il pu rester les bras ballants devant un tel détournement de l'argent du contribuable au profit d'intérêts privés ?

Les profiteurs, on les connaît : ce sont les actionnaires de Vinci (ASF, Cofiroute, Escota), d'Eiffage (SAPN, APRR), les deux géants tricolores du BTP, et d'Albertis, leur cousin espagnol (Sanef présidé, on ne rit pas, par Alain Minc, grand promoteur de la privatisation). Le candidat Hollande avait promis d'y mettre fin. Aujourd'hui, il envisage de proroger la rente de trois ans...

Comme si le permanent lobbying des autoroutiers, parmi les plus efficaces, laissait les usagers à la merci de ceux qui s'engraissent à leurs dépens en pressurant l'affaire que ces mêmes usagers ont à l'origine financée. Autrement dit, tous les citoyens - automobilistes au pouvoir d'achat affaibli, salariés ou petits patrons d'entreprise dont les surcoûts de transport dégradent la compétitivité - doivent payer la note - salée.

Sur la route des vacances, au moment de franchir le péage autoroutier, le conducteur a toutes les raisons de sentir son portefeuille frétiller.
Le sentiment de se faire détrousser s'installe.

La martingale des profiteurs est en effet implacable. En moyenne, tous véhicules confondus, c'est 12,5 centimes qu'il faut cracher pour parcourir chacun des 9 000 km d'autoroutes payantes en concession.

  • => Pour les véhicules de tourisme, il faut compter jusqu'à 10,5 centimes en moyenne, contre 8,3 en 2005 (presque + 30 % !).
  • => Et cela monte jusqu'à 14,5 centimes pour aller de Chamonix à Chambéry (soit un ticket à 12,70 €).
  • => Presque deux fois le kilomètre pour le Paris-Lyon (7,23 centimes), par l'A6, section pourtant ultra-amortie.
De petits ruisseaux qui font d'immenses fleuves.

Ensemble, ASF, Cofiroute, Sanef et consorts encaissent, dans l'année, 10,5 milliards d'euros. Une aubaine pour leurs actionnaires, les grands groupes de BTP, car chacun des kilomètres parcourus sur leur réseau génère en moyenne près de 2,57 centimes de bénéfice net...

Faites le calcul.
  • => Avec 83,8 milliards de kilomètres facturés, une manne de plus de 2 milliards tombe chaque année dans leurs poches, près de 43 % de plus qu'en 2005.
  • => A ce rythme-là, les 15 milliards payés en 2006 lors de la privatisation seront remboursés dans trois ans !
  • => Et la poule aux œufs d'or est dans leur poulailler pour encore vingt longues années (au moins).
  • => Jusqu'en 2033.
Martingale ?

Au moment où les autoroutiers font pression sur l'Etat pour proroger (une fois de plus) leur concession, le récent rapport de la Cour des comptes en décrypte les méthodes.

Insensible à la baisse du trafic, le chiffre d'affaires des autoroutiers poursuit inlassablement sa progression. Bizarre. Donc, quand le trafic croît, c'est le Pérou.

Côté coûts, les économies, elles, sont au rendez-vous.
  • => De la réduction des moyens affectés à l'entretien des chaussées
  • => jusqu'à l'automatisation à marche forcée des bornes de paiement qui permet de réduire les charges de personnel,
  • => tout est bon pour tirer un maximum des péages.

Sans compter que le temps joue pour eux : l'amortissement de nombreux tronçons allège chaque année le coût de leur endettement.

Résultat mécanique : le chiffre d'affaires progresse trois fois plus vite que l'inflation, quand le bénéfice net, lui, met le turbo, avec une vitesse quatre fois supérieure à celle des prix.

 

http://www.marianne.net/photo/art/default/973306-1156468.jpg?v=1382962770

 

Lire la suite

Voilà qui confirme la justesse des positions de la CGT qui a toujours combattu les privatisations !


Car lorsqu'on propose les privatisations, le margoulin qui le fait "ne nous dit pas tout". Et n'oublions pas que... "les promesses n'engagent que ceux qui les font" (proverbe !).


Le margoulin ne dit jamais que lorsqu'on privatise on introduit un nouvel acteur dans "le jeu": l'actionnaire ! Celui-ci n'est pas un philanthrope; il en veut "toujours plus" !


Aujourd'hui l'actionnaire est pire que le percepteur !
Plutôt que le "raz-le-bol fiscal" c'est le "raz-le-bol actionnarial" qui serait logique !

 

http://idata.over-blog.com/0/24/81/01/ul-cgt-dieppe01.gif

 


 


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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 18:38

http://www.francoisjousset.fr/wp-content/uploads/2013/01/PPP-276x300.jpg« Contrats publics privés à travers lesquels l'on privatise les bénéfices et l'on socialise les pertes. Ce sont, plutôt, des contrats pigeons plumés ! » 

 

 

 

La suspension sine die par le Premier ministre de l’écotaxe, mardi, n’a pas suffi à calmer les esprits en Bretagne, une région déjà dévastée par les fermetures d’usines et les suppressions d’emplois. Plusieurs manifestations sont attendues samedi prochain, pour la défense de l’emploi ou l’annulation pure et simple de l’écotaxe, à Carhaix et à Quimper.


Un autre aspect, scandaleux, de l’affaire est révélé par la déclaration, le 30 novembre, du sénateur PS François Rebsamen demandant la création d’une commission d’enquête sur la signature par le gouvernement Sarkozy-Fillon en 2009 d’un contrat de partenariat privé-public (PPP) liant l’État à la société privée franco-italienne Ecomouv. Chargée de la mise en application technique du projet, cette société le serait également de la collecte de l’écotaxe, à la manière des Fermiers généraux de l’Ancien Régime qui collectaient les impôts à la place de l’État, en s’enrichissant au passage.


En effet, Ecomouv, grâce à ce contrat conclu pour treize ans et non remis en cause par la nouvelle majorité, percevrait 1,2 milliard d’euros par an et en conserverait près de 20 %, soit 230 millions par an, ce qui lui rapporterait au final 2,8 milliards d’euros, le reste revenant aux collectivités publiques et à l’Agence de financement des Infrastructures de France chargée de participer à la création de moyens de transport moins polluants.


Le contrat prévoit en outre qu’en cas d’annulation du projet, Ecomouv recevra un milliard d’euros en compensation dont 800 millions sans tarder.

 

 

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 08:45

31 Octobre 2013 , Rédigé par Le Mantois et Partout ailleurs

 

L'Europe capitaliste de la concurrence libre et non faussée a fixé à 2019 la libéralisation du trafic ferroviaire voyageur. C'est comme ça et pas autrement et ceux qui la dirigent n'ont pas à demander votre avis. Ils appellent ce système de la démocratie et beaucoup, à droite, à gauche, comme chez les écolos, y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux.

 

Fort de ce grand élan en faveur de l'UE, le britannique Arriva, du groupe ferroviaire allemand Deutsche Banhn, autrement dit la SNCF à la sauce d'Angela Merkel, propose sa science aux conseils régionaux français en charge des TER selon une mauvaise loi. "Sans attendre 2019 et la date fixée par Bruxelles. On peut graduellement ouvrir le marché en France dès 2016", indique à l'AFP Arriva, ce mardi 29 octobre 2013.


Attention, en proposant des tests aux régions (dirigées toutes par le PS sauf -une note de ma pomme-):définition du projet avec les conseils régionaux volontaires en 2014, appels d'offre lancés début 2015.

 

Une expérience de 2 ans, après on voit ensemble. Promis, carché, juré, si je mens j'irai en enfer.


Le document a d'ores et déjà été fourni aux dits Coneils régionaux de France et de Navarre. Ah, aucun ne vous en a parlé encore?


Eux aussi font aussi dans la démocratie et la transparence sans doute. Façon UE capitaliste.

 

Allez, pour la privatisation du rail. A vos marques, prêts, partez!

http://media.paperblog.fr/i/632/6327387/face-concurrence-projet-crowdsourcing-doit-re-L-RsIwNJ.jpeg

 

Et mon petit doigt m'a dit que la Région Languedoc-Roussillon (dirigée par le PS) pourrait avoir pris de l'avance avec le Train Jaune en pays catalan.


http://blogs.rtl.be/econoblog/files/2009/12/train.jpg

 

Source: le journal Challenges. Il y a une pétition en fin d'article. N'hésitez pas à dire NON.


http://www.challenges.fr/entreprise/20131029.CHA6240/la-sncf-soumis-a-la-concurrence-britannique-sur-les-ter-des-2016.html


Roger Colombier

 


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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 18:30

L'HUMANITE du 29 Octobre 2013

Pourquoi une telle discrétion sur le programme du CNR?

 
L'OEUVRE SOCIALE d'AMBROISE CROIZAT 
1377399_592293940817250_2104691299_n--1-.jpgpar Michel ETIÉVENT, Historien.

"L’extrême discrétion de l’histoire officielle et des médias sur la place et l’œuvre d’Ambroise Croizat tient non seulement à l’étiquette «communiste» du «ministre des Travailleurs», mais surtout à la dérangeante modernité de son combat et de son message politiques à l’heure de la casse de ses «conquis» sociaux et du renoncement du gouvernement à une politique à hauteur de dignité d’homme.

 

Il faut chercher la modernité du personnage (dont l’œuvre est évidemment non séparable de l’invention sociale portée par le programme du CNR et le peuple de France) dans le choix d’une politique exclusivement centrée sur l’humain. Ce qui caractérise l’œuvre de Croizat et celle des ministres communistes de 1945 à 1947 est bien dans la volonté de placer d’emblée l’homme au centre de tous leurs choix politiques.

 

L’ouverture de son discours à l’Assemblée nationale, le 27novembre 1945, en est l’illustration: «Désormais, déclara-t-il, dans toutes les phases de sa vie, nous mettrons définitivement l’homme à l’abri du besoin. Nous en finirons avec les angoisses du lendemain.»

 

Un autre critère de modernité est à saisir dans la volonté de lier tout «développement économique de qualité» à la hauteur des besoins d’une nation à un «statut social» à la hauteur des besoins des hommes.

 

Ce postulat extrêmement novateur commande l’ensemble des réformes progressistes initiées par Croizat et les autres ministres communistes. Il tient dans une «sécurisation» totale du travailleur et de sa famille sur l’ensemble de leurs parcours de vie.

 

La revendication d’une enfance digne tout d’abord par le triplement du montant des allocations familiales, l’attribution, pour la première fois au monde, d’une prime prénatale, de l’allocation de salaire unique, du doublement du congé maternité… Cette sécurisation du chemin de vie se prolonge au fil de l’adolescence par une volonté de formation professionnelle performante (Afpa, centres d’apprentissage…) puis, dès l’entrée au travail, par l’attribution d’un salaire décent, la mise en place de conventions collectives protectrices, une véritable protection dans l’entreprise par la création des CHSCT, de la prévention, de la reconnaissance des maladies professionnelles, l’instauration de la médecine du travail et bien sûr d’une protection sociale financée par les richesses créées dans l’entreprise et gérée par les travailleurs eux-mêmes.

 

Ce vrai «statut social» du travailleur s’affirme également par la volonté de l’associer étroitement à la gestion et à l’avenir de l’entreprise par la création des CE et de faire de l’individu un citoyen, un acteur de son outil de travail.

 

Cette ambition de citoyenneté se retrouvera ainsi dans l’instauration du statut des mineurs, des électriciens et gaziers et dans celui de la fonction publique qui, pour la première fois, permet une vraie participation du travailleur à l’organisation de sa carrière et au fonctionnement des services publics par l’institution d’organismes paritaires. Cette «sécurité sociale» au sens global, appliquée à tous les instants de vie, s’achève enfin dans le droit à une retraite décente. Il faudrait également rechercher la modernité des ministres communistes et de Croizat dans une pratique de proximité constante avec la base. «Nous étions en permanence sur le terrain, organisant des réunions dans les municipalités, les entreprises, en contact direct avec les travailleurs. Nous les écoutions, nous rapportions toutes leurs doléances, leurs propositions pour les transformer en décrets ou en lois. Il ne peut en effet y avoir de politique efficace sans l’accompagnement fort des gens», soulignait Croizat en 1946.

 

Enfin, autre critère de modernité et non des moindres: la volonté constante de mener de pair deux politiques. L’une faite de satisfaction immédiate des besoins des travailleurs (c’est le sens des fortes augmentations de salaire, de la loi sur les heures supplémentaires, de la hausse de toutes les prestations familiales), l’autre porteuse de grandes idées transformatrices de la société à long terme, à l’image de l’instauration de la Sécurité sociale, des plans de nationalisation, des statuts sociaux nouveaux.

 

On comprend dès lors, à la lueur de ces innovations, combien le rappel de cette actualité brûlante est dangereux pour les pouvoirs actuels en place alors que se poursuivent toutes les régressions sociales et le détricotage des «conquis» hérités du CNR.

 

Plus que jamais les multiples attaques, qu’elles viennent du gouvernement ou d’un patronat «détricoteur d’acquis», requièrent nos mobilisations.

Michel ETIÉVENT

 

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 14:18

http://img.over-blog.com/600x400/0/24/81/01/Transport-Cheminots/75200.jpg

Les cheminots assurent que ce type de machines, diesel-electrique 75200, pourraient tirer les trains de Dieppe, et résoudre le problème: la balle est dans le camp de l'Etat et de la direction de la SNCF. 
La presse a annoncé la suppression de 5 trains, le Weekend, sur la ligne Dieppe Rouen.

Il s'agit des trains "intercités" du weekend, des trains, particulièrement prisés par les touristes, ainsi que par les jeunes qui sont contraints d'aller faire des études loins de Dieppe.

Samedi: 

  • => Le 16h07 au départ de Dieppe
  • => Le 10h50 au départ de Paris

Dimanche: 

  • => Le 10h36 au départ de Paris
  • => le 13h07 au départ de Paris
  • => Le 18h52 au départ de Dieppe
Tout le monde sait que ces trains sont particulièrement bondés. Ce sont les trains les plus rentables et donc les plus profitables pour la SNCF !

Par exemple, cet été, la diretion a été contrainte, pour des raisons techniques de remplacer pondtuellement l'un de ces trains par deux TER; cela a donné lieu à des bousculades et à de violent accrochages avec les agents de la SNCF qui n'y étaient pour rien.


On mesure que cette décision absurde risque d'aggraver la souffrance au travail, et les risques psychosociaux des salariés de la SNCF !  


Alors que l'on prétend tout faire pour "sauver la planête", que l'on prétend vouloir favoriser le transport ferroviaire au transport routier, on va ici contraindre des usagers à trouver des moyens de remplacement, c'est à dire principalement la route.


Que cherche-t-on en "hauts lieux"?

Cette suppression ne tient pas debout !

La direction met cette décision sur le fait que le matériel utilisé arrive en bout de course, et que la ligne Dieppe Rouen oblige à utiliser du diesel, donc à un changement de machine à Rouen (donc deux emplois de conducteur, etc.). Mais les cheminots de Dieppe formulent toute une série de propositions, qui sont connues de leur direction et des autorités, et qui permettraient de maintenir ces trains avec du matériel transitoire, en attendant la nécessaire électrification de la ligne.


Il existe en effet des locomotives disponibles, des "75200" qui sont tout à fait cappable de tirer les trains intercité; ce sont des machines diesels-électriques, utilisées traditionnellement pour le fret, mais qui sont cappable de faire le trajet électrique Paris-Rouen, puis d'enchaîner sans changement de machine la ligne Rouen-Dieppe.

Sabotage du tourisme dieppois ?

Cette mesure va prendre effet au moment même où les opérations festives de la fin d'année vont avoir lieu:

  • => FOIRE AU HARENG – Les 16 et 17 novembre 2013, organisée par le Comité du Quartier du Bout du Quai
  • => OPERATION NOEL – Du 7 au 31 décembre 2013, avec des Ouvertures dominicales les  8 – 15 – 22 et 29 décembre
Scandaleux !

 

Communiqué du syndicat CGT des cheminots de Dieppe
En février 2011, déjà, le syndicat CGT des cheminots de Dieppe vous alertait sur la dégradation de la qualité du transport public ferroviaire.
Il a été récemment informé de la suppression des trains Corail Inter Cités sur la ligne Dieppe-Paris et Paris-Dieppe.

Cette suppression serait due, d’après les informations émanant de la SNCF, à des coûts financiers importants engendrés par l’achat de "sillons" horaires, l’utilisation d’engin moteur que l’entreprise loue à la région Picardie et l’emploi du personnel SNCF.


A cela viendraient s’ajouter les coûts dus à l’utilisation de matériel vieillissant qui ne serait plus, aujourd’hui, en mesure de continuer à assurer les liaisons entre Dieppe-Rouen et Rouen-Dieppe.


Pour autant la décision unilatérale de la direction SNCF de supprimer l’ensemble des liaisons Paris-Dieppe et Dieppe-Paris est injuste et inefficace. Elle va à l’encontre des besoins de déplacement des usagers qui utilisent le train comme mode de transport pour se rendre au travail, pour aller se soigner, pour aller étudier, pour aller se divertir ou bien même transporter des marchandises.

Les liaisons ferroviaires Dieppe-Rouen-Paris et Paris-Rouen-Dieppe sont aujourd’hui de plus en plus utilisées. La direction SNCF est même obligée d’avouer que la ligne est, nous le citons : « victime de son succès ».

La décision de vouloir supprimer les trains Corail Inter Cités est un aveu clair de la volonté du Gouvernement et de la SNCF de continuer à faire supporter par les Régions le coût financier du service public ferroviaire. C’est ce que l’on appelle un désengagement de l’Etat.

Cette politique fait partie d’un dispositif global, dénoncé depuis toujours par notre organisation syndicale CGT. Cette politique, c’est l’ouverture à la concurrence et la privatisation de la SNCF.

Le syndicat des Cheminots CGT de Dieppe, dénonce et déplore la position du Gouvernement et de la SNCF qui ne sert qu’à une seule chose : répondre aux idéologies libérales et aux politiques d’austérité.


Ces choix sont néfastes et dangereux en matière de transport public ferroviaire, tant pour le voyageur (nous en avons malheureusement eût une triste expérience avec l’accident de Brétigny) que pour le transport de marchandises avec l'augmentation du nombre de poids lourds sur la route au détriment du fer avec à la clé, hélas là aussi, un grand nombre d’accidents mortels et notre région n'est pas épargnée par le phénomène.


Nous nous interrogeons sur la volonté de ne pas tenir compte de notre point de vue, et sur le refus d'étudier ses propositions qui pérenniseraient la ligne Dieppe-Rouen-Paris. Pour notre syndicat CGT, l’électrification de la ligne Dieppe-Malaunay devient aujourd’hui une question urgente et vitale pour le développement économique de notre territoire.


En attendant, des solutions alternatives, utilisables à courts termes, existent, notamment, par exemple, l’utilisation de matériel et de machines moins archaïques. La Région Ile de France et le STIF ont remplacé les engins moteurs électriques obsolètes par des engins moteurs électriques plus récents.


Des solutions matériels identiques mais en version thermique existent, ce peut être une alternative temporaire en attendant l’électrification.


Le syndicat des Cheminots CGT de Dieppe réclame, de toute urgence, la mise en place d’une table ronde réunissant tous les acteurs : SNCF, Etat, Région, Politiques locaux, Associations d’usagers, Acteurs économiques locaux (CCI, association de commerçants, professionnels du tourisme…), Organisations syndicales, pour mettre en place des solutions pérennes allant dans le sens du développement d’un véritable service public de transport ferroviaire répondant aux exigences des usagers, qu’ils soient voyageurs ou industriels, utilisant ou désireux d’utiliser le ferroviaire SNCF comme mode de transport.


La perspective du Grand Paris et de la volonté de développer l’axe Seine, pose clairement la place, le rôle et le dimensionnement du développement ferroviaire dans notre région dieppoise. Celle-ci ne peut se permettre, pour son développement économique, de se trouver isolée. Le syndicat CGT est convaincu, que ce développement du ferroviaire constitue un enjeu important pour notre territoire. 

 

Le syndicat des Cheminots CGT de Dieppe réclame, de toute urgence, la mise en place d’une table ronde réunissant tous les acteurs : SNCF, Etat, Région, Politiques locaux, Associations d’usagers, Acteurs économiques locaux (CCI, association de commerçants, professionnels du tourisme…), Organisations syndicales, pour mettre en place des solutions pérennes allant dans le sens du développement d’un véritable service public de transport ferroviaire répondant aux exigences des usagers, qu’ils soient voyageurs ou industriels, utilisant ou désireux d’utiliser le ferroviaire SNCF comme mode de transport.


Dieppe le 28 octobre 2013

 

Source :

http://img.over-blog.com/219x300/0/24/81/01/Logos/Ta_Cgt_UL_Dieppe.jpg

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 08:05
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Mal logés de la République,  non à la répression !

Entre 12h45 et 13h, la police a évacué brutalement le camp des mal-logés place de la République, installé avec l’aide de l’association Droit au Logement (DAL).

Six mères de familles et quatre hommes ont été arrêtés, un père de famille interpellé est blessé (oreille décollée) et les effets personnels ont été confisqués (couvertures, sacs, bâches banderoles...).

Ces familles attendaient une réponse à l’issue de la table ronde qui s’est tenue hier soir, et une déclaration de manifestation avait pourtant été déposée, jusqu’au lundi 21 octobre, conformément à la réglementation.

La politique économique injuste du gouvernement, qui fait payer les classes populaires et moyennes au lieux de s’attaquer aux privilèges des plus riches, s’accompagne d’une radicalisation de sa politique sécuritaire : après les propos intolérables de Manuel Valls à l’encontre des roms, ce sont des familles précaires et mal-logées qui sont l’objet d’une répression brutale.

Attac s’associe au DAL pour condamner cette répression qui met en cause la liberté de manifester, et bafoue les droits des mal-logés et des sans-logis, exiger la libération immédiate des mal-logés interpellé, et des poursuites sur les violences commises, demander le relogement des 300 familles en lutte de la place de la République, la mobilisation de 50 000 logement et locaux vacants, pour les sans-logis et les DALOs d’Ile de France, une vrai loi pour les mal-logés, les sans-logis, et les locataires, afin que le droit au logement soit mis en œuvre.


Attac France,
Paris, le 15 octobre 2013

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 07:23
Mercredi 9 octobre 2013
Le noir désir du gouvernement : siphonner les économies des régimes sociaux autonome pour renflouer la Sécu.

La dernière trouvaille de Bercy pour réduire le déficit de la Sécu a fait autant de bruit dans le landernau social qu’une alarme hurlant chez un bijoutier de la place Vendôme.


Alerte ! les bas de laine constitués au fil des ans par quelques régimes ou caisses autonomes seraient raflés par le gouvernement !


Du jamais-vu ? En fait, Raffarin avait donné l’exemple dès 2003, en siphonnant les réserves de la Caisse de retraite des collectivités locales. Puis, en 2011, Fillon avait ponctionné les mutuelles au bénéfice de la Sécu.


Pour le début de 2014, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale prévoit de soulager la Caisse des industries électriques et gazières de 65 % de ses réserves, soit 170 millions.


Simultanément, la tirelire du Fonds d’emploi hospitalier, un organisme censé financer les restructurations dans les établissements publics (soit 233 millions), volera en éclats. Les petits cochons tremblent sur leurs étagères.

Caisses bien roulées

Ces 403 millions pourraient n’être qu’un début. D’où un vent de panique chez ceux qui ont eu la naïveté de ne pas planquer leurs économies.


Deux dispositions de la réforme des retraites, dont le Parlement entame l’examen, ont en effet alarmé les gestionnaires de ces bas de laine.


- La première est la création d’un « comité de surveillance » des retraites, dont les cinq membres, nommés par le gouvernement, bénéficieront pour la première fois d’un droit de regard sur les régimes complémentaires. Les dirigeants de l’Arrco (la fédération des régimes complémentaires des salariés non cadres) sont convaincus que la mission de ce comité sera de faire main basse sur au moins une partie de leurs réserves.


Celles-ci s’élèvent à plus de 40 milliards, soit environ un an de versements aux retraités.


Actuellement, cet énorme matelas, placé sur les marchés financiers, produit des intérêts qui permettent de ne pas trop augmenter les cotisations.


Si les régimes complémentaires étaient contraints de se séparer d’une partie de leur trésor ou, plus probablement, de consentir un prêt à taux zéro à la Sécu, il leur faudrait les augmenter, ou baisser les pensions.


Du coup, Hollande et Ayrault ont déjà reçu un très menaçant « touchez pas au grisbi » de la part de syndicats prêts à défourailler.

Tempête dans les cabinets

- La même alerte, maximale, a été déclenchée par les professions libérales. L’avant-dernier article de la réforme des retraites confie au gouvernement la tutelle des caisses de ces professions.


Un hasard ? Pas vraiment, vu que leurs réserves atteignent 21 milliards.


Devant le hold-up annoncé sur une partie de ce magot, les « libéraux » qui ont les moyens de se faire entendre agitent la menace d’une riposte exemplaire. Elle est prise d’autant plus au sérieux que les représentants de ces professions ne manifestent pas une grande tendresse pour la gauche. Manquerait plus que les notaires se laissent cravater sans rien dire. 


par Alain Guédé

 


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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 15:51

 

C'est avec plaisir que nous relayons l'initiative des milieux universitaires en défense des missions de service public du grand établissement livré aux lois du marché


http://idata.over-blog.com/3/06/23/69/logo-FSC.jpg

 

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http://lucdall.free.fr/blog/wp-content/docs/rio.jpg

 

On peut signer la pétition et on peut aussi y lire des témoignages de lecteurs, des réflexions sur la numérisation et l'accès aux collections à l'adresse suivante :

 

Sur http://www.sauvons-bnf.fr/ 


 

La dérive de la « Très Grande Bibliothèque »

 

Voulue à l’origine comme une grande bibliothèque encyclopédique dont les deux niveaux complémentaires permettraient un accès dynamique et démocratique aux collections, la Bibliothèque nationale de France s’écarte peu à peu de ses missions de service public, appliquant avec zèle la politique de récession sociale suicidaire imposée par le Ministère de la Culture : cela se traduit par un abaissement constant des services rendus aux usagers, une absence de politique documentaire et de choix scientifiques cohérents, une dégradation des conditions de travail des personnels et les lecteurs, les partenariats public-privé desservant l’intérêt général et aliénant les collections patrimoniales à des intérêts mercantiles.

 

Nos missions ne sont pas des marchés

 

Ainsi les coupes franches régulières et programmées dans les collections en libre accès, l’expropriation de dizaines de milliers de livres via la filiale « BnF Partenariats » accordant sans contrepartie des droits d’exclusivité sur des fichiers issus de la numérisation du domaine public, ou encore l’installation d’un multiplexe « MK2 » dans les locaux de la BnF quand l’établissement public manque de place pour faire face à l’accroissement et la conservation des documents.


 

Maintenant, sauvons la BnF


 

Dans un contexte de récession sociale sans précédent et quand la culture et l’éducation demeurent les premières lignes de front contre la barbarie, la poursuite d’une telle dérive aurait des conséquences dramatiques. Votre soutien est important : exprimez-vous et signez la pétition pour :

 

•    Affirmer que la BnF et son patrimoine sont le bien inaliénable de la nation et non celui d’une poignée de marchands,

 

•    Mettre un terme aux contre-réformes en cours visant à faire du Haut-de-jardin un espace mercantile ou le livre sera bientôt appelé à disparaître,

 

•    Dénoncer la concession offerte à « MK2 » dans l’emprise du bâtiment de Tolbiac et exiger le démantèlement de « BnF Partenariats »,

 

•    Rétablir le projet initial ambitieux et généreux de grande bibliothèque encyclopédique et démocratique.

 

 

Cette pétition sera remise à Madame Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture.

 

 

_______________________________________________

Préparation de la coordination nationale
https://

 

 

 

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