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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 11:48

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À force de flipper sur le fric, sur l’insécurité distillée à longueur de « jité », à force de s’angoisser à l’idée de perdre ce travail qu’ils détestent-mais-comment-tu-veux-faire-autrement, de penser à leur petite boutique, à leur petite retraite, à leur petite famille qu’ils aiment, mais mal, à leurs enfants qui grandissent et qu’ils ne connaissent même pas, à force de privilégier le moi-moi-je-moi-même, les habitants de cette planète, en grande majorité, omettent de voir le monde dans lequel ils vivent. Un monde où règnent en maîtres les brutes épaisses, les prédateurs/trices sans vergogne, les tortionnaires de peuple sanguinaires, les « zéluEs » égotiques, vénaux et stupides à en pleurer, les hauts fonctionnaires corrompuEs, les cadres arrivistes et incompétentEs, les chefaillonNEs de services mesquinEs et sadiques et les conNEs-à-tous-les-étages.


Tous savent que ce n’est pas le monde qu’ils voulaient et ils s’en plaignent d’ailleurs abondamment. Mais que font-ils ? Ils regardent ailleurs, ils mettent la tête dans le sable. Ils ne mouftent pas – la politique de l’autruche, de la majorité silencieuse qui ne dit mot et qui consent, est tellement plus confortable. Ils se contentent de battre des bras en répétant à quiconque évoque le changement qui pourrait venir, bien trop anxiogène : « Mais qu’est-ce que tu veux faire, on ne peut rien faire ! »


Cette minorité de tyranneaux de basses-cours méprisent royalement la masse de ceux qu’ils nomment avec commisération « le peuple », ou encore « les usagers », les « utilisateurs », les « clients », les spectateurs/auditeurs/lecteurs, pour ne pas dire « les cochons-payants ». Ils ne craignent plus ce « peuple », convaincus de l’avoir définitivement maté à coups de triques fiscales, d’augmentation des services de première nécessité et de gel des salaires, de loyers indécents et de menaces perpétuelles de licenciement. Leur meilleur antidote à la « rebellitude » c’est la politique du « travailler plus et plus longtemps pour gagner moins ».


Et surtout, pour ne pas penser, et se satisfaire des plaisirs frelatés de la consommation, de la e-marchandise et de la e-communication. Politique qui n’est jamais dévoilée comme telle, mais au contraire présentée comme condition du bonheur consumériste moderne et juste compensation du supplément de vie offert par le progrès technique, les sciences et les multinationales réunis.


Cette pratique globalisée du mensonge et de la « novelangue » permanents se double d’un coûteux arsenal sécuritaire, prétendument efficace, fait de lavage médiatique de tranches de cerveaux, de statistiques apeurantes et d’échos incessants de leurs traques aux terroristes et aux « ennemis intérieurs », aux fraudeurs, familles à risques, décrocheurs, délinquants et autres jeunes ne suivant pas « le droit chemin ». Contribuent également au maintien de la « paix sociale », et à la croissance de leurs bénéfices, la « requalification urbaine » (à vocation sécuritaire elle aussi), le déploiement massif d’outils de contrôle hi-tech et quelques interventions guerrières supposées apporter la « démocratie » aux autres peuples, trop « sous-dév » pour en trouver eux-mêmes le chemin.


Tout à leurs prévarications pour maintenir et renforcer un modèle de croissance irrémédiablement dépassé et dysfonctionnel, ils étalent désormais sans vergogne leur avidité, leurs appétits insatiables de profits, leur cruauté de « saigneurs » et leur indifférence méprisante pour tous ceux qui n’appartiennent pas à leur caste de privilégiés.

Chaque jour apporte de nouveaux exemples de l’indécence de cette minorité régnante : la filiale d’Airbus dédiée à la construction d’avion de grand luxe pour VIP, les marchands de yachts, de jets privés, de Ferrari et autres voitures grand luxe n’ont jamais autant cartonné que depuis quatre ans ; le luxe, la haute couture et ses robes immettables à quelques centaines de milliers d’euros se portent on ne peut mieux ; les ventes immobilières de propriétés remarquables ne connaissent pas vraiment la crise. Pendant que Bachar massacre son peuple en Syrie, Madame fait part de ses derniers achats et organise des soirées mondaines, et les nababs de Davos vont bien, merci.


Les États-Unis et leurs alliés envoient des drones-tueurs aux quatre coins de la planète pour « traiter » tel ou tel objectif, s’excusent platement des bavures, de plus en plus fréquentes, diffusées en direct au « jité », tandis que les chefs des armées font la sourde oreille quand ONG ou hauts gradés demandent qui sera jugé pour homicide volontaire : le drone ou son pilote ? Don’t panic, everything is under control ! Les Nations unies laissent crever les malades du sida, parce que la vie des pauvres vaut moins que les profits liés aux foutus brevets de Big Pharma. Les gouvernements, de droite comme de gauche, pour complaire au business, ferment les yeux sur les pollutions (nucléaires, chimiques, biogénétiques, etc.) et les aident à restreindre nos libertés, à vendre nos vies par segments au plus offrant, à déterminer ce que nous avons le droit d’écouter ou regarder, et comment nous pouvons nous informer et communiquer, etc.

 

Fruits, légumes, poissons et viandes dégueulent de produits pharmaceutiques. L’air est pollué mais heureusement les mesures fournies par les capteurs placés dans les parcs ou en hauteur restent rassurantes. Encres, phtalates, dioxines et autres saloperies migrent direct dans nos organismes. Paysans, ouvriers, consommateurs seniors, quadras, ou quinquas et enfants, nous payons tous le prix de ce laisser-faire par des dégénérescences cellulaires accélérées dues à leurs molécules létales et au stress d’une vie qui ressemble plus à une forme d’esclavagisme soft qu’à une forme d’existence. Ils vont même jusqu’à nous reprocher d’être trop souvent malades, de gonfler le trou de la Sécu, de ne pas travailler assez, de ne pas nous sacrifier assez pour pallier leur lamentable gestion du monde.

 

Arrêtons ici la liste des doléances qui pourrait remplir tout un journal et qui ne mènent finalement qu’à une seule question : quand le « peuple » va-t-il réagir ?


Quand la majorité silencieuse sortira-t-elle la tête du sable pour simplement dire à ces « saigneurs » indécents que l’heure a sonné.


Que le temps de la soumission est fini, f-i-fi-n-i-ni ! Que les cochons-payants se rebiffent et en ont marre, comme disait si bien Siné, « de se faire marcher sur la gueule ».


Cette chronique a été écrite le 6 mars, jour de la naissance d’Henri Jeanson (1900-1970) journaliste, pamphlétaire, dialoguiste de cinéma (Hôtel du Nord et Boule de Suif entre autres) et pacifiste libertaire. Ses articles dans le journal Solidarité internationale antifasciste et la signature d’un tract « Paix immédiate », lui ont valu de se faire embastiller par la police française, en novembre 1939, alors qu’il se rendait à la conscription. L’un de ses papiers avait pour titre : « En ces temps où tout augmente, seule la liberté diminue » [1].


Elle sera publiée le 14 mars, jour de la naissance, en 1896, de Louis-Émile Cottin – qui a déclaré lors de son procès pour tentative (manquée) d’assassinat de Clémenceau : « Je ne comprends pas la société actuelle… Elle est autoritaire et n’engendre qu’une foule de malheurs. Cette autorité a toujours été un épouvantail entre les mains des gouvernants au détriment de la masse. Je tiens tous les gouvernements responsables de toutes les guerres ayant eu pour résultat le meurtre de millions d’individus ». Jour de naissance aussi, en 1853, de l’Agitazione, journal publié par

 

Malatesta qui écrivait alors : « Selon nous, tout ce qui tend à détruire l’oppression économique et politique, tout ce qui sert à élever le niveau moral et intellectuel des hommes, à leur donner conscience de leurs droits et de leurs forces et à les persuader d’en faire usage eux-mêmes, tout ce qui provoque la haine contre l’oppression et suscite l’amour entre les hommes, nous approche de notre but [...]. »

Un siècle et des brouettes plus tard, le monde a certes changé, mais les constats lucides de ces hommes de courage sont aujourd’hui toujours valides. Il va falloir beaucoup d’Henri Jeanson, de Louis-Émile Cottin et de Malatesta pour le redire haut et fort et secouer le joug de cette « servitude volontaire », brillamment analysée, en 1549, dans son fameux Discours par Étienne de la Boétie, jeune étudiant en droit de… dix-huit printemps.

 

Par Christine Tréguier 

Notes

[1] Faits et citations empruntés à l’Éphéméride anarchiste.


http://www.politis.fr/Mais-dans-quel-monde-vit-on,21328.html

 


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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 09:10

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Source: http://www.communcommune.com/article-differences-des-prix-et-des-salaires-entre-2001-et-2011-edifiant-116282634.html


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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 09:24

Ce matin, à Nogent sur Oise, sur la place des 3 rois, nous avons distribué un tract sur l’école tout en débattant de la situation générale.


Un tract du PCF qui a permis de discuter du devenir de l’école laïque et des améliorations à y apporter.


Nous avons vu des personnes qui s’interrogent sur les évolutions et en particulier sur la qualité de l’enseignement scolaire pour leurs enfants mais aussi la façon de l’organiser et des problèmes que cela posent pour les familles.


EDIFIANT !!!

Mais le débat a pris une autre tournure ; en effet  nombreuses étaient les personnes déçues d’avoir voté Hollande, qui ne tient pas ses promesses disaient des interlocuteurs et certains allant jusqu’à dire que c’était pire qu’avant.


Une personne disant : « tous les mêmes, qu’il faut qu’ils s’en aillent » et l’on sentait que ce discours n’était pas l’effet du hasard et était entretenu par le Front National.


Un monsieur, d’un certain âge, l’air détaché, me disant qu’Hollande était entrain de donner un sacré coup de main au retour de la droite et de Sarkozy avec le Front National.


La discussion sur l’école a amené des échanges sur le devenir des jeunes ; un retraité disant : «  ici, dans la bassin Creillois, nous étions entouré d’usines, il y avait du travail, aujourd’hui il n’y a plus rien pour les jeunes et l’on ferme les dernières entreprises qu’Hollande a visité pour les élections à Montataire ». Que vont devenir nos jeunes si l’on continue à leur fermer la porte de l’emploi quand ils auront fini leurs études dit-il en s’éloignant.


Le débat rebondit avec l’arrivée de plusieurs retraités, ils avaient l’air des mauvais jours, manifestement ils n’appréciaient pas que des syndicats aient signé une baisse de leur pension pour 2013 et l’un me dit : «  mais pourquoi les syndicats ont-ils accepté de baisser les retraites, ce n’est pourtant pas le rôle d’un syndicat de négocier des baisses de salaires et de retraites, on n’a jamais vu cela insista t’il.


J’ai dû leur expliquer qu’il y avait une organisation qui refusait ce genre d’accord : la CGT.

Je leur fis part que l’accord ANI était un marché de dupe puisque là aussi, l’accord prévoit de baisser les salaires. Cet accord, qui va rendre les salariés encore plus précaires avec des baisses de salaires, était ignoré de ces personnes et ils n’en revenaient pas qu’un syndicat puisse signer des baisses de salaires.


Ce qui m’a marqué en discutant, c’est qu’ils ne comprenaient pas qu’un syndicat puisse faire une chose pareille comme me l’a dit expressément une dame qui devait avoir les 80 printemps assurés.


L’accueil était quand même sympa, peu de refus de tracts mais on sentait une colère rentrée contre ce gouvernement qui ne respecte pas ces engagements. Un homme vers qui je me dirigeai pour lui donner un trac me dit à la volée, «  c’est fini, plus jamais je voterai pour la gauche » et il s’en alla tout en maugréant vers le bureau de poste.


Une femme, handicapée, qui ne croyait plus en la politique, qui de prime abord ne voulait pas en discuter, revint et l’échange me permis de lui dire que lorsque le parti communiste était plus fort, la misère ne régnait pas comme maintenant.


Elle avait du mal à saisir qu’il y avait une différence entre ce que les communistes disent et le parti socialiste ; on voyait bien qu’elle manquait de repères et je lui est expliqué, que la plupart des droits sociaux, notamment ceux de la Sécurité sociale  avaient été obtenus parce qu’il y avait dans ce pays un PCF fort.


Bref, il est vraiment nécessaire de se coltiner les gens en ce moment car la déception règne dans l’électorat populaire, là où la misère prends encore plus de dimension à cause de la politique d’austérité des socialistes, qui, manifestement, est rejetée mais n’entraine pas encore à l’idée de se rassembler pour lutter et agir pour de vrais changements.


Avec Nellie et d’autres camarades, ce jour, sur les marchés et les places de Creil-Nogent, nous avons mis en œuvre notre démarche être avec les gens et faire émerger l’idée qu’on peut et on doit faire autrement.


Bernard LAMIRAND

 

 

 

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 08:29

UN SUICIDE POLITIQUE ?

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Par Jacques Sapir 

 

Ainsi le gouvernement de Jean-Marc Ayrault se prépare à utiliser la procédure des ordonnances pour accélérer ses « réformes ». Si cette procédure n’est pas inconnue, elle était, ces dernières années, réservée à des sujets plus techniques, comme l’urbanisme dans le cadre du « Grenelle de l’environnement ».


Son usage sur des sujets hautement sensibles nous renverrait aux ordonnances sur la Sécurité sociale prises en 1967 par Georges Pompidou, alors premier ministre. On conviendra que ce précédent ne plaide en faveur ni du gouvernement ni de la démarche qu’il a choisie. En fait, on ne peut imaginer pire moment pour chercher à passer en force sur des questions sociales.


Les dernières nouvelles ne sont pas bonnes - c’est un euphémisme - dans le domaine économique. L’annonce d’une destruction nette de près de 100 000 emplois en 2012, dont plus de 44 000 pour le dernier trimestre, confirme ce que nous savions déjà : la crise s’aggrave. Dans un pays dont la démographie entraine un flux continu de jeunes entrant tous les ans sur le marché du travail, les destructions d’emplois sont l’une des causes du chômage.


Ces destructions ont été particulièrement importantes dans l’industrie. Ici encore, rien d’étonnant puisque la production industrielle ne cesse de baisser. On le constate sur le graphique qui suit où l’on a représenté le taux d’évolution en glissement annuel, c’est-à-dire en pourcentage d’évolution par rapport au mois équivalent de l’année précédente.


Graphique 1

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Source : INSEE

 

Cette chute de la production industrielle entraîne avec elle celle des services associés. Ainsi, c’est toute l’économie qui souffre quand souffre l’industrie. De plus, la France est désormais soumise à la concurrence des pays ayant procédé à une forte dévaluation interne, comme l’Espagne. Le solde commercial avec ce pays est devenu négatif. Cela ne sera pas suffisant pour porter remède à la terrible crise qu’il subit. Mais cela pèsera, chaque jour davantage, sur l’industrie française. Elle devra bientôt, elle aussi, se poser le problème d’une forte baisse de ses rémunérations. Si elle le fait, on sait d’avance que le chômage, déjà élevé, bondira vers de nouveaux sommets.


En réalité, on voit bien ici que le problème central est bien celui de l’euro : en mettant face à face - dans les conditions d’une parité inchangeable - des pays dont les conditions structurelles sont très différentes, il organise un combat sans pitié dont les travailleurs sont les premières victimes. L’euro est une arène où sont sacrifiés des centaines de milliers, et même des millions d’emplois : « ave euro, morituri te salutant  » peuvent dire les travailleurs condamnés au chômage par la monnaie unique.


Ces politiques de dévaluation interne, nommées par euphémisme politiques d’ « austérité », aboutissent à des effets contraires à ceux officiellement recherchés. En Espagne et en Grèce, comme on l’a écrit ici, on assiste à une forte contraction du crédit qui renforce les effets de l’austérité, condamnant de très nombreuses entreprises à la faillite. Aujourd’hui, c’est à un phénomène similaire que l’on assiste cette fois en Italie.

Dans le graphique 2, réalisé à partir des données de la Banque centrale d’Italie, on constatera que la contraction du crédit de ces six derniers mois est même supérieure à celle que l’on a connue en 2009 dans les mois qui ont suivi la chute de Lehman Brothers.



Graphique 2 

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On se souvient que l’un des arguments avancés en 2011 pour contraindre Silvio Berlusconi à quitter le pouvoir était qu’une crise italienne pourrait entraîner une crise de l’euro, et que celle-ci aurait des effets encore plus graves que celle de Lehman Brothers. On peut aujourd’hui constater, au vu des statistiques officielles, que les conséquences de la politique de Mario Monti, le syndic de faillite désigné par l’Europe, ont été bien pires que celles de la crise de 2008/2009. Si l’on ne trouve pas une solution rapide à cette contraction du crédit, c’est à une hécatombe des PME-PMI italiennes que l’on va prochainement assister. L’impact, tant économique que social et politique, d’une telle catastrophe sera cataclysmique.Et si l’Italie entre dans une phase aiguë de sa crise, les répercussions se feront sentir en France.


Pourquoi, alors, dans ce contexte dramatique, François Hollande a-t-il choisi la procédure des ordonnances ? Rien ne l’y obligeait sur la question des retraites. Rappelons que, sur ce point, la véritable variable critique est celle du taux de chômage. Que ce dernier baisse des 10,2% actuels à 8%, et les retraites seront à nouveau financées, compte tenu de la démographie française qui est expansionniste. Il faut sans doute voir dans le recours aux ordonnances les effets d’une politique qui s’est résignée, sans le dire, à un accroissement important et durable du chômage.


Mais ces mesures provoqueront naturellement une nouvelle détérioration de la situation économique, et en particulier de la consommation, ce qui provoquera à son tour une nouvelle hausse du chômage. Mais il faut y voir aussi, et peut-être surtout, une réaction de panique face aux critiques allemandes à l’égard de la politique française.

 

Le gouvernement montre ainsi qu’il prend ses ordres à Berlin. Que ces ordres soient relayés par des secteurs de l’élite française n’y change rien. On a déjà connu une telle situation dans l’histoire… Bien sûr, on dira que c’est pour la bonne cause, pour sauver l’euro qui serait compromis par la « faiblesse » des « réformes » françaises. Ce suicide politique se payera sans doute au prix fort aux élections européennes de mai 2014.


http://russeurope.hypotheses.org/1018

 

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Le plan de bataille des marchés : la vidéo

 

Par François Ruffin

 

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 14:37

Dans son procès l’opposant à Zinédine Zidane, Christophe Alévêque a été condamné à 5 000 euros de dommages et intérêts. La justice n’entend rien au droit à l’humour.

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Christophe Alévêque avait vu juste. Dans un article consacré à l’humour aujourd’hui (Politis n° 1232, du 20 décembre 2012), l’humoriste soulignait « un certain couvre-feu moral », dénonçait « un retour à la morale dans un monde totalement amoral ». Avant d’observer qu’en « faisant son métier d’humoriste, sans même diffamer, quand on gagne son procès en première instance, c’est déjà un billet de 10 000. Quand il y a appel, c’est encore un billet de 10 000. On en vient ainsi à l’épuisement financier.

 

Avec pour conséquences la censure et l’autocensure. À partir du moment où l’on s’attaque aux puissants, aux intouchables, aux icônes et au pouvoir, on se retrouve vite devant une machine financière ».



Alévêque en sait quelque chose, engagé depuis deux ans dans un procès contre Zinédine Zidane, pour avoir déclaré à propos de la star du foot, au magazine SportMag, en janvier 2011, que « ce mec est un panneau publicitaire qui a trois neurones (…) et qui maintenant profite de son image à outrance (…) Ambassadeur de Danone, qu’il crève dans le yaourt ! »


Plutôt que sourire, le joueur a traîné l’humoriste en justice, réclamant 75 000 euros de dommages et intérêts. Pas moins ! Au tribunal correctionnel de Paris, Christophe Alévêque avait maintenu ses propos, mis en avant le rôle du bouffon, « le seul à pouvoir s’attaquer au roi. J’ai critiqué avec mes mots quelque chose de vulgaire ». Et de rappeler au tribunal les 11 millions d’euros empochés par Zidane pour soutenir la candidature du Qatar pour la Coupe du monde de foot.


En première instance, Alévêque a été relaxé. Ce qui n’a pas empêché la défense du footballeur de faire appel. Ses avocats déclarant même, en février dernier, qu’ils se contenteraient d’un euro symbolique de dommages et intérêts. Dans cette judiciairisation à l’extrême, de tout et n’importe quoi, la justice a tranché ce jeudi 7 mars, bien au-delà de ce qui était demandé : elle a condamné, en appel, l’humoriste à 5 000 euros de dommages et intérêts pour injure, outre 5 000 euros de frais de justice. Une justice de classe, au profit d’un VRP de Danone et du Qatar.

 

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Zinédine Zidane, le 24 janvier 2013 devant le palais de justice de Paris.

AFP / Loïc Venance

 

Source ; Polotis.fr 


http://www.politis.fr/Aleveque-condamne-la-justice-se,21256.html


 

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 23:44

      On devrait lire plus souvent Yves de Kerdrel. D’abord, il a la double casquette de chroniqueur du Figaro et de directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles, ce qui prouve que le cumul n’est pas l’apanage des parlementaires. Ensuite, il est membre de la commission éthique du Medef. Quand il prend la plume, c’est aussi une éminence patronale qui s’exprime.

 

Par conséquent, son avis doit être apprécié avec la considération qui sied à son auguste fonction, assurée sous le magistère morale de Laurence Parisot, cette dame qui est capable dans un même mouvement de faire la leçon de démocratie à feu Chavez et d’organiser un putsch à la sud-américaine pour sauver sa tête à la direction du patronat.


Dans une récente chronique du Figaro, Yves de Kerdrel a signé un article d’une rare violence contre la gauche. Il y est question, excusez du peu, de « honte », de « conflagration générale », de « scénario à l’italienne » , et même d’une « sorte de guerre civile ». Après une telle lecture, on imagine déjà les beaux quartiers accumuler les réserves de victuailles en prévision d’un siège d’une durée indéterminée.

 

De quoi s’agit-il donc ? Serait-on à la veille d’une insurrection animée par la branche malienne d’Al Quaïda ? Y aurait-il un risque de prise du Palais de l’Elysée par une antenne de terroristes partisans de l’indépendance du Pays Basque ? La Chine aurait-elle l’intention d’envahir la France pour y supplanter l’influence du Qatar ?


Rien de tel. Yves de Kerdrel sort de ses gonds dorés car il considère que « Hollande insulte les employeurs » avec la loi d’amnistie sociale adoptée par le Sénat. Il y voit un blanchiment des « casseurs », ainsi qu’une réhabilitation de syndicalistes contre lesquels il dresse le réquisitoire suivant : « cassage organisé, séquestrations de dirigeants, actes de sabotage ». En d’autres temps, cela aurait valu qu’on demandât la perpétuité contre des apprentis démolisseurs pris la main dans le sac de boulons.


Un peu de calme. En l’occurrence, la gauche n’a fait que voter une loi a minima pour que des hommes engagés dans le feu de conflits toujours propres à susciter des débordements incontrôlés ne soient pas marqués au fer rouge comme de vulgaires délinquants. Rien de plus et rien de moins. A l’exception de Nicolas Sarkozy, tous les présidents de la Vème République ont procédé de la sorte au lendemain de leur élection. Personne n’aurait l’idée saugrenue de les suspecter de collusion avec de présumés casseurs.

On ne voit pas donc pas au nom de quelle fatalité il faudrait qu’elle s’alignât sur Sarkozy en ce domaine. Elle le fait assez dans des choix économiques marqués du sceau de l’orthodoxie néolibérale pour qu’il soit nécessaire d’en rajouter.


Certes, si la vie sociale était cequ’elle devrait être - et non ce qu’elle est – l’amnistie serait superfétatoire. Mais comme le déclarait Jean Jaurès : « l’ordre social n’est pas conforme à la justice ». Il faut méconnaître la violence au quotidien dans les entreprises pour s’étonner des débordements auxquels elle peut conduire en cas de conflit, dans un pays où les salariés sont tétanisés par la peur de perdre leur emploi. A contrario, les patrons voyous qui ne respectent pas le droit sont souvent exempts de toute condamnation.


La lutte des classes, quoi qu’on en dise dans les salons fréquentés par Yves de Kerdrel, n’est pas le fantasme d’une époque révolue. C’est la triste réalité d’aujourd’hui. Les premières victimes en sont souvent des gens amenés à défendre jusqu’au bout leur outil de travail. On ne peut à la fois regretter la faiblesse du syndicalisme en France et s’accommoder d’une répression qui frappe en vertu de jugements marqués du sceau de l’injustice.


En ce sens l’amnistie sociale n’est pas la forme suprême du droit, mais simplement la possibilité pour des hommes de retrouver un peu de leur dignité perdue.

 

Par Jack Dion source Marianne 2 le 14/03/2013

Transmis par Linsay

 

http://www.rougemidi.fr/spip.php?article7682

 

 

 

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 23:38

 

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Quand un jésuite prend le nom de François, même si on veut nous le faire accroire, il ne s'agit certes pas seulement de celui du petit pauvre d'Assise mais bien plutôt de celui du compagnon d'Ignace de Loyola fondateur de l'ordre des jésuites. François Xavier le conquérant de l'Asie.


Il s'agit bien de reconquérir l'Amérique latine où la tentation du protestantisme évangélique bat son plein, où la théologie de la libération est encore vivante dans le coeur des gens. L'Eglise catholique est en perte de vitesse et la confiance en elle s'étiole. Il s'agit bien aussi de contrebalancer l'influence du chavisme.

L'immense solidarité des dirigeants et des peuples sud américain lors des funérailles du Compagnero Chavez peut faire frémir dans l'âme les tenants du capitalismes et de l'ordre ancien. L'élection de ce Pape n'est pas un hasard. Pour dissoudre le communisme on élit un pape polonais, pour mettre à bas la tentation du "la révolution bolivarienne" un pape sud américain. Obama est content, on le comprend.
On nous dira François d'Assise certes, mais comment un Provincial Jésuite peut-il ne pas penser en même temps à l'un des piliers fondateurs de son ordre l'autre François? c'est impossible ou alors il n'est plus Jésuite...


François d'Assise était sans doute plus proche d'un Hugo Chavez que ne l"est un François 1er ... les Jésuites veulent servir les pauvres certes, mais dans un certain cadre qui ne bouleversera pas trop l'ordre établi.


Le supérieur des jésuites est un général , l'ordre et la discipline, le pape noir comme on l'a appelé... Ce supérieur n'est pas le pape actuel qui n'était que provincial, il s'agit du P. Peter Hans Kolvenbach. Tout jésuite lui doit obéissance... mais il doit obéissance au pape... nous avançons là dans l'extrême de la confusion. Tous les préchis-préchas, les galipettes, les tourne-en-rond, pour justifier et faire croire que tout est juste et honnête n'y changeront rien.


Cette histoire de François me semble bien aujourd'hui faire partie du mensonge et de la confusion volontairement organisés dans un mécanisme pervers pour leurrer les peuples. L'Eglise entre dans une sombre période...


J'exagère et j'ai l'esprit mal tourné, je fais des procès d'intention ? Reste à voir. Je sais qu'aucun mot n'est innocent et que le Nom est toujours signifiant de ce qu'il ne dit pas... 

 
Il reste aux peuples de se lever et de demeurer vigilants face à tout ce qui se met en place pour mieux les asservir.


Il ne s'agit là que de quelques réflexions sur un nom qui laisse ouvert bien des méandres et des désillusions. 


Tiens au fait, comment expliquer l'ascension fulgurante de ce petit prêtre, comme disent les médias, qui fut nommé cardinal par Jean Paul II quand  ce dernier purgeait l'église de tous les théologiens de la libération ? 


Maryvonne Leray


PS le nouvel obs suggère d'autre possibilités pour le nom de François : 


"D'autres François auraient pu inspirer Bergoglio. "Les papes choisissent toujours leur nom en référence à plusieurs personnages", rappelle l'historien de la religion Hervé Yannou, qui évoque, entre celles de François de Paule et de François de Sales, la piste de Saint François Borgia. Mort en 1572, ce grand d'Espagne, arrière-petit-fils du sulfureux pape Alexandre VI, est l'un des premiers généraux de l'ordre des jésuites. Auquel appartient - une première dans l'histoire du Vatican - le pape François." Le pape François, humble comme d'Assise, jésuite comme Borgia ?


Étonnant qu'il ne cite pas François Xavier


http://billets-du-temps-perdu.blogspot.fr

 


 

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 13:35

Mieux vaut être au RSA que travailler, selon un tableau posté sur Facebook et partagé 100 000 fois en deux jours. Sauf que le tableau est truffé d’erreurs.


L’auteur du tableau, « Reynald Pais », précise qu’il l’a réalisé « à partir d’infos brutes trouvées sur le site du gouvernement ».


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Le tableau comparatif

Il compare la situation financière d’une famille de cinq personnes gagnant un très petit salaire à une autre famille de même taille vivant du RSA. Sa conclusion : la seconde famille, celle qui vit du RSA, s’en tire mieux, avec 500 euros par mois de plus.

Une connerie pour faire rire les copains

Le tableau a été fait sans réfléchir, il est donc complètement faux, comme on va le voir plus loin. Mais apparemment tout le monde s’en fiche : les idées reçues sur le RSA se sont offertes une belle pub grâce à « une connerie destinée à faire sourire quelques amis Facebook », selon l’auteur de cette campagne de désinformation, premier surpris de son succès.

L’idée qu’on peut mieux s’en sortir « sans travailler » n’est pas nouvelle. Il y a deux ans déjà, Laurent Wauquiez déclarait sur BFM :


« Aujourd’hui, un couple qui ne travaille pas, qui est au RSA, en cumulant les différents système des minima sociaux, peut gagner plus qu’un couple dans lequel une personne gagne un smic. Ce n’est pas logique, c’est la société française qui tourne à l’envers. »

 


 

Et ça énerve Martin Hirsch, le père du RSA, auquel nous avons soumis le tableau :

« Ce sont toujours les mêmes conneries. Ça marche parce que les gens ont envie d’entendre ce genre de choses. Ça arme leur aigreur. »


Ça ne pas fait rire non plus Jean-Christophe Sarrot, de l’association ATD Quart-Monde. Il estime que l’on « tape sur les pauvres », leur infligeant ainsi une « double peine » :


« Ça fait souffrir beaucoup de gens. Ils n’arrivent pas à joindre les deux bouts à partir du 15 du mois et on leur dit qu’ils gagnent plus que les gens qui travaillent. »


Jean-Christophe Sarrot prévient : il n’est pas facile de calculer le montant du RSA. C’est d’ailleurs un problème pour les familles. Mais il a essayé quand même, et nous aussi. Et sans surprise, les résultats ne sont pas les mêmes que ceux qui ont été partagés sur des dizaines de milliers de pages Facebook.

1

Les revenus

 

  • L’oubli du RSA activité

Première ligne, première erreur. Et elle est de taille : avec un salaire de 1 200 euros par mois pour un ménage de cinq personnes, la famille est en droit de toucher le RSA activité. Un revenu créé justement « pour que dans tous les cas, on ait un intérêt à travailler », explique Jean-Christophe.


La famille gagnerait donc 18 132 euros par an au lieu de 14 400.

  • Le RSA prend en compte les allocations familiales et logement

Les allocations, dans l’esprit de l’auteur, ce seraient donc le RSA + les allocations familiales. A noter aussi que l’allocation au logement entraîne une réduction de 143 euros du RSA.

La famille touchera donc 1 065 euros par mois de RSA , soit 12 780 par an au lieu de 14 496.

  • La prime de Noël est plus élevée que prévue

Il faut croire que la famille de « fainéants » a été sage, puisque ce n’est pas 154 euros qu’elle touchera à Noël mais 380 euros...

  • Allocations logement : un peu plus pour les uns, un peu moins pour les autres

L’allocation logement est relativement difficile à calculer, et d’autant plus lorsqu’il s’agit d’une famille hypothétique dont on ne connaît ni le lieu d’habitation, ni la superficie du logement. Jean-Christophe Sarrot a quand même fait son estimation sur le site de la CAF, avec un logement en province au loyer de 500 euros (comme dans le tableau Facebook).

Pour la famille au RSA, ce serait donc 450 euros d’allocations logement (au lieu de 500 euros) et pour les salariés, 350 euros (au lieu de 200).

  • Au total, les revenus annuels de la famille salariée seront de 25 812 euros (au lieu de 20 280) et ceux de la famille au RSA de 18 560 euros (au lieu de 20 650).
2

Les dépenses

 

  • Loyer : 500 euros chacun. Pour cette donnée arbitraire, pas d’erreur.
  • La complémentaire universelle pour tous

Selon l’auteur du tableau, la famille de salariés payerait 50 euros par mois pour leur mutuelle santé. Pour la seconde famille, on leur offre la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), et donc, c’est gratuit.


Mais là encore, il n’a pas bien fait ses devoirs : la famille de salariés est en droit de demander la CMU-C puisqu’elle se trouve en dessous du plafond de 19 835 euros pour un foyer de 5 personnes (tous les revenus n’étant pas pris en compte).


C’est donc 0 euro pour les deux familles pour l’assurance complémentaire.

  • Impôts locaux et redevance télé

La famille qui touche un smic plus le RSA activité peut être exonérée de ces frais, puisqu’elle se situe en dessous du plafond de revenus.

0 euro encore, pour les deux familles.

  • Cantine des enfants et transports

Pas de frais de cantine, ni de frais de transport (« pas de boulot ! », précise l’auteur), pour la famille au RSA.


Là encore, les données sont arbitraires, et pas forcément justes. L’exonération des frais de cantine dépend non pas de l’attribution du RSA mais de la volonté d’une commission académique. Les deux familles sont donc susceptibles ou non de bénéficier d’un tarif. Pour notre exemple, nous avons donc gardé l’hypothèse d’une exonération totale de cantine pour les deux familles.


Quant au transport, même sans travail, il faut se déplacer : pour chercher du travail, pour accompagner ses enfants à l’école, pour faire ses courses... Nous avons donc rétabli une dépense transport pour la famille RSA.

 

  • Electricité, eau, gaz

Les tarifs sociaux pour l’énergie sont calés sur l’éligibilité à la CMU-C. Les deux familles en bénéficient de la même façon.

3

Conclusion

 

La famille vivant du smic et du RSA activité gagne 25 812 euros et ses dépenses contraintes (en considérant qu’elle ne paye pas la cantine) sont de 8940 euros environ par an. Il lui reste donc, après paiement des factures, 16 872 euros par an (1406 euros par mois) pour se nourrir, se vêtir et de divertir.


Pour celle vivant uniquement du RSA, le revenu annuel est de 18 560 euros pour les mêmes dépenses contraintes. Il lui reste donc 9620 euros (soit 801 euros par mois) pour les autres dépenses.

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O/20 !

PS : Martin Hirsch a de son côté refait les calculs, à notre demande. Il arrive au résultat suivant, très proche de celui d’ATD Quart-Monde dans son versant « revenus » :

Famille Salariés :

  • 26 256 de revenus ;
  • 12910 de dépenses contraintes ;
  • 13346 de dépenses autres ;

Famille RSA :

  • 18 810 de revenus ;
  • 7300 de dépenses contraintes ;
  • 11310 de dépenses autres.

 

Voir le tableau détaillé ci-dessous. Son commentaire :


VOIR LE DOCUMENT

(Fichier PDF)

« Le calcul est complètement faux :

  • La famille “ salarié ” a le droit à 300 euros par mois de RSA activité ;
  • le RSA de la famille “ RSA ” a été surévalué (oubli de la déduction du forfait logement) ;
  • l’allocation logement de la famille “ salarié ” est largement sous-évalué (j’ai vérifié en faisant des simulations sur le site de la CAF) ;
  • la comparaison part du principe que la famille “ salarié ” n’a droit à aucun droit connexe ; hors étant donné son bas niveau de ressources, elle ne paye surement pas la cantine à taux plein par exemple. »

http://www.rue89.com/rue89-eco/2013/03/12/la-fable-bidon-de-la-famille-rsa-qui-gagne-plus-que-la-famille-salariee-240493

 

*******************

      Voici quelques-unes de ces idées reçues. Diffusez-les autour de vous, réagissez, participez au débat.

http://www.atd-quartmonde.fr/ Les-idees-fausses-ca-suffit.htm l

 


 

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 06:26
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Publié le 11 mars 2013

Sans le hasard d’une conversation téléphonique - Hervé B. se reconnaîtra peut-être -, je n’aurais rien su d’Olivier Andrault. Et je précise de suite que je n’ai rien de personnel contre cet homme que je ne connais aucunement. Il est peut-être, il est sans doute une excellente personne, et même si les mots qui suivent risquent de le blesser, je tenais à cette précaution. Mais commençons, ce sera plus clair.

J’ai écrit en 2009, on finira par le savoir, le livre Bidoche, l’industrie de la viande menace le monde(LLL, puis en poche chez Babel). Chemin faisant, je me suis posé quantité de questions, dont certaines concernant l’association de consommateurs UFC-Que Choisir. Je me demandais régulièrement ce qui était arrivé à cette structure qui menait tant de beaux combats dans les années 70 du siècle passé. En 1980, l’UFC avait lancé un retentissant boycott du veau aux hormones, qui avait fait plier l’industrie de la viande. Et puis de moins en moins d’actions authentiques. Et puis à peu près rien. Je reconnais que cette involution a été parallèle à celle de la société tout entière, passée sans transition des bagarres de l’après-68 au calme plat des années mitterrandiennes.

En tout cas, je m’interrogeais. Et quand a éclaté le soi-disant « scandale de la viande de cheval », j’ai de nouveau été étonné de l’impressionnant silence de l’UFC. Certes, elle a dû publier des communiqués, je n’en doute pas. Mais à part ce service on ne peut plus minimum ? J’en étais là jusqu’au coup de fil de cet après-midi. Mon interlocuteur, très critique sur l’état de l’UFC, m’a signalé l’existence d’Olivier Andrault. Qui est-il ? Vous irez voir si vous le souhaitez l’un de ses articles publiés sur le site du très libéral Atlantico  (ici). Ma foi, d’un côté, il a certes bien le droit. Mais d’un autre, sa courte biographie, proposée sous sa photo, m’a aussitôt fait sursauter.

Je vous la livre in extenso : « Olivier Andrault est ingénieur en agro-alimentaire. Il est chargé de mission “agriculture et alimentaire” pour l’association de consommateurs UFC-Que choisir. Il effectue aussi des missions pour Programme national nutrition santé, pour le Ministère de l’Agriculture et de la pêche, où il travaille pour l’amélioration nutritionnelle des aliments. Il fait aussi parti du groupe d’orientation de l’observatoire de la qualité de l’alimentation ». Ce qui me cloue vraiment sur place, c’est la bonhomie avec laquelle Olivier Andrault présente ses activités. Il bosse à la fois pour le ministère de l’Agriculture industrielle, coresponsable majeur du désastre général, pour le Programme national nutrition santé, dirigé par le très contestable Serge Hercberg, que j’ai étrillé dans mon livre Bidoche, et pour l’UFC Que Choisir. Et pas, dans ce dernier cas, sur des questions annexes. L’agriculture et l’alimentation sont en effet au centre de notre monde.

Question légitime : quand éclate le soi-disant « scandale de la viande de cheval », où va la loyauté d’Olivier Andrault ? Au ministère, à Serge Hercberg ? Aux consommateurs ? Voyez-vous, le pire n’est pas encore là. Le pire est que ce mélange ahurissant des genres n’émeut personne, ne choque personne, ne provoque aucune mise en demeure de choisir clairement entre des intérêts parfaitement contradictoires. Y a-t-il quelque chose de pourri au royaume de Que Choisir ? C’est possible. Y a-t-il quelque chose de pourri dans notre manière de voir le monde et ses acteurs ? J’en suis sûr.

Source : Planete sans visa 

http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1523


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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 06:08

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Le 11/03/2013


L 'abonnement de 230.000 foyers à l'électricité ou au gaz a été résilié en 2012 à l'initiative des fournisseurs d'énergie en raison d'impayés, a déclaré lundi le délégué du Médiateur de l'énergie Bruno Léchevin lors d'un déplacement avec la ministre de l'Energie sur le thème de la précarité énergétique.


L'adoption de la loi sur l'énergie, qui doit définitivement être adoptée lundi soir par l'Assemblée, doit mettre fin aux coupures d'énergie pendant l'hiver mais les résiliations sont un autre phénomène inquiétant, a-t-il dit. "Les résiliations à l'initiative du fournisseur sont pour 2012 de l'ordre de 230.000 en gaz et en électricité ", a déclaré Bruno Léchevin, lors d'une rencontre avec des familles touchées par la précarité énergétique à Romainville (Seine-Saint-Denis). 


8 millions de personnes touchées 


Ces résiliations sont en hausse de plus de 20% concernant l'électricité et certains ménages endettés peinent à retrouver un accès à l'énergie, a-t-il ajouté. "Et le consommateur a parfois du mal à retrouver un fournisseur (...) à tel point qu'on lui conseille de trouver un autre fournisseur sans dire qu'il est en difficulté de paiement, sans dire qu'il a une dette", explique encore Bruno Léchevin. 


Près de 8 millions de personnes sont aujourd'hui touchées par la précarité énergétique en France et consacrent plus de 10% de leurs revenus à leur facture d'énergie. Le gouvernement s'est engagé à rénover le parc immobilier français, où les plus vieux logements, qualifiés de passoires thermiques, engloutissent près de 50% de l'énergie consommée. Dix-sept fournisseurs d'électricité et/ou de gaz sont actuellement accessibles aux particuliers en France mais les opérateurs historiques concentrent l'essentiel du marché. 



http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/03/11/97002-20130311FILWWW00492-energie-230000-foyers-radies.php

 

 

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