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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 17:21

 

Les présidents des Chambres de commerce et d’industrie (CCI) de France réunis mardi 27 mai en assemblée générale, ont décidé de suspendre leur collaboration avec le gouvernement.


Une motion de « défiance» a été votée à 95% par les 145 chambres réunies mardi, ainsi que la décision de « suspendre tous les travaux en cours » et de « ne plus promouvoir les politiques publiques, notamment le Pacte de responsabilité … jusqu’à ce que le gouvernement ait pris une décision … raisonnable ».


Cette brutale réplique des CCI fait suite à la publication d’un rapport provisoire de l’Inspection générale des finances (IGF), de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) et du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGEIET).


Ce rapport montre « l’accumulation de réserves financières très conséquentes » des CCI. Il préconise des coupes budgétaires sévères (prélèvements sur les fonds de roulement, réduction d’un tiers de la taxe qui leur est affectée).


Le rapport propose de ramener le nombre de CCI de 145 à une par région d’ici à 2017.


Les CCI constatent « le mépris affiché du gouvernement envers l’engagement bénévole de 5 000 chefs d’entreprises, élus, au service des entreprises et des territoires ».


Elles dénoncent la volonté de « fonctionnarisation de ces élus de CCI par leur mise sous tutelle » et « la négation de dialogue » affiché par la signature du Pacte de confiance le 28 mai 2013.


Leur déclaration évoque un « hold-up […] sur l’argent des entreprises ». et« l’irresponsabilité avec laquelle le gouvernement traite la formation et l’emploi des jeunes, en réduisant les moyens des écoles, des centres de formation d’apprentissage ».

 

 

 

 

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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 21:00

29 mai par Eric Toussaint , Renaud Vivien ,Robin Delobel

 

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En 2001, le groupe Dexia (Dexia SA) prend le contrôle de la banque israélienneOtzar Hashilton Hamekomi. Il est avéré que cette filiale - Dexia Israël - finance des colonies dans les territoires occupés palestiniens |1| Ce qui fait du groupe Dexia une entreprise commerciale impliquée dans l’occupation de la Palestine. Comme le déclare la plateforme « Palestine occupée – Dexia impliquée », « le financement de ces colonies viole le droit international, en particulier la quatrième Convention de Genève dont l’article 49 stipule que : « la Puissance occupante ne pourra procéder à la déportation ou au transfert d’une partie de sa propre population civile dans le territoire occupé par elle. » |2|


Dès lors, la responsabilité du groupe Dexia pour violation du droit international peut être engagée tout comme celle des États belge et français qui sont les principaux actionnaires de Dexia SA. En 2008, l’administrateur délégué de Dexia, Pierre Mariani, se justifiait en proclamant que les investissements de Dexia Israël représentaient un faible pourcentage des crédits octroyés par la banque (1%). Néanmoins, ces prêts continuent à financer le développement de colonies en Cisjordanie et à Jérusalem. De plus, Dexia Israël ayant connu une forte croissance, le montant des financements des colonies a augmenté par la même occasion. Pierre Mariani, dont les arguments ont ensuite été repris par la banque, jugeait que les colonies sont de simples communes israéliennes, alors que le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné la politique d’occupation menée par Israël à de nombreuses reprises.

 

 

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                    intal.be


Grâce aux actions menées par la plateforme « Palestine occupée – Dexia impliquée » |3| qui regroupe plus de 80 communes, associations, partis politiques et syndicats, les dirigeants de Dexia sont régulièrement interpellés à propos de Dexia Israël. Chaque année, ils sont interrogés lors de l’assemblée générale.


Un autre personnage responsable des agissements de Dexia Israël est Jean-Luc Dehaene, l’ancien premier ministre belge, décédé en mai 2014. Bien que tous les grands médias du pays aient multiplié les commentaires élogieux sur sa carrière, Jean-Luc Dehaene a joué un rôle éminemment néfaste dans l’affaire Dexia et ce du début à la fin. Jean-Luc Dehaene a présidé le conseil d’administration du groupe Dexia de 2008 à 2011. Lors de sa démission après le démantèlement de Dexia en octobre 2011, il rejetait toute responsabilité dans le naufrage de Dexia |4| .


C’est pourtant le gouvernement dont il était le premier ministre qui a décidé la privatisation de cette banque en 1996 et a instauré la déréglementation bancaire en Belgique. En 1996, il a bradé Dexia au privé, pour 750 millions d’euros. Il est devenu président de Dexia en 2008 après le sauvetage dont la banque a bénéficié et n’a en rien amélioré la situation problématique de la banque. Il s’est aligné sur les positions de Pierre Mariani, favorisant même l’augmentation de salaire de ce dernier (un million d’euro par an). Une fois parti, Jean-Luc Dehaene n’a eu pour seule défense que de rejeter la faute sur ses prédécesseurs à la tête de Dexia |5| .


Aux questions posées lors de l’assemblée générale de mai 2009, il répondait que les colonies – qu’il ne veut pas nommer comme telles en utilisant l’expression « entités contestées » ! - ne seraient plus financées par Dexia en Cisjordanie dans le futur. Au sujet de l’occupation de Jerusalem Est, il affirmait que Dexia ne considère pas cette ville comme un territoire occupé alors que la partie est de la ville est reconnue comme tel par la communauté internationale à travers la résolution 476 du Conseil de sécurité de l’ONU voté en 1980 |6| .


Contrairement aux déclarations de Jean-Luc Dehaene, de nouveaux prêts ont été accordés en juin 2009. Lors de l’assemblée générale de Dexia en mai 2011, l’ancien premier ministre déclarait que Dexia Israël allait être vendue pendant l’été. Des déclarations, une fois de plus, non respectées. Dexia continue bel et bien le financement de l’occupation comme l’a déclaré, en 2013, Richard Falk, le Rapporteur Spécial sur la « situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 ».


En effet, le 29 octobre 2013, il présentait son rapport à l’Assemblée générale des Nations-unie |7| Celui-ci est accablant pour Dexia SA et ses actionnaires : la Belgique et la France. Constatant le financement des colonies illégales dans les territoires palestiniens par Dexia SA à travers sa filiale Dexia Israël, le Rapporteur de l’ONU exhorte ces deux États à mettre fin aux activités de la banque dans les territoires occupés, à sanctionner les responsables au sein de Dexia et souligne la possibilité pour la Cour pénale internationale (CPI) d’enquêter sur l’implication du personnel belge et français de Dexia dans des crimes de guerre. Le rapport affirme également que la Belgique et la France pourraient être tenues pour responsables des dommages causés par Dexia SA et condamnées au versement de compensations et de dommages de guerre !


En dépit de ces graves accusations, la Belgique et la France continuent encore à ce jour à soutenir Dexia Israël. Ses prêts sont toujours garantis par les deux États et aucune sanction n’a été prise ! La colonisation des territoires palestiniens persiste et reste entachée de sang. Il y a deux semaines, deux jeunes palestiniens de 16 et 17 ans ont été tués de sang froid par l’armée israélienne le 15 mai lors de manifestations en commémoration de la Nakba, l’exode des réfugiés après la création de l’État d’Israël en 1948 |8|.

 

|1| M. David Kapah, directeur de Dexia Israël, l’a explicitement déclaré à la Knesset, lors d’une séance en commission des finances, le 19 juin 2007.

|2http://www.intal.be/files/DEXIA_PLATFORM_PLATE-FORME.pdf

|3http://www.intal.be/fr/campagne/palestine-occupee-dexia-impliquee

|4http://www.lalibre.be/economie/actualite/dexia-jean-luc-dehaene-demissionne-avec-effet-immediat-51b8dc19e4b0de6db9c38e7e

|5http://www.solidaire.org/index.php?id=1340&tx_ttnews%5Btt_news%5D=30190&cHash=a78dab863b207cbf1abc39cd2c0027fd

|6http://www.intal.be/fr/article/dexia-israel-ne-finance-plus-les-colonies-israeliennes-en-cisjordanie

|7| Lire ce rapport sur : http://www.intal.be/files/20131021_Richard_Falk_-_A_68_376_SR_oPt_report_2013_-_English.pdf Voir également le site de la campagne « Palestine occupée - Dexia impliquée qui regroupe en Belgique 85 organisations dont le CADTM Belgiquehttp://www.intal.be/fr/campagne/palestine-occupee-dexia-impliquee

|8http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/05/21/les-israeliens-accuses-d-avoir-execute-deux-adolescents-palestiniens_4422551_3218.html

 

Source :

http://cadtm.org/local/cache-vignettes/L155xH71/siteon0-dc90f.gif

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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 20:16

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De nouveaux incidents ont éclaté mercredi 28 mai à Barcelone, pour la troisième soirée consécutive, après l'évacuation d'un immeuble occupé depuis dix-sept ans dans le quartier populaire de Sants.

 
Appartenant à TMB, l'entreprise qui gère les transports publics de Barcelone, l'immeuble Can Vies était occupé depuis 1997 par des groupes de la gauche radicale. Il s'était transformé au fil des années en un centre social très populaire de la capitale catalane, où étaient organisés des concerts, des projections de film, des débats ou des ateliers de formation.

En 2006, son propriétaire avait décidé de le récupérer pour le détruire afin de réaménager le paysage urbain, dans ce secteur où passent des lignes de métro et de train à grande vitesse, situé non loin de la gare de Sants, la plus importante de Barcelone. Le quartier est animé par un solide tissu social et associatif.

 

Images , vidéos provenant des réseaux sociaux 

 

 

Images / vidéo 28 mai 2014

 

 


   

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Images / vidéo 27 mai 2014


 


 

 

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Vidéo/ Images 26 mai 2014

 

 

 


Barcelone 26 mai 2014

Entrée de la gare de Sants, complètement prise par la police


 

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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 09:48

Lu sur le blog de Jacques Lacaze 

 

http://img.over-blog.com/247x239/1/77/25/21/Images-Bis/Moulinier.jpgLe Docteur Didier Moulinier dénonce depuis des décennies d'une façon conséquente l'industrie pharmaceutique, la fraction du corps médical à la botte de cette industrie, mais aussi les politiques complices et les journalistes complaisants  ... pour ne pas dire plus.

 
Il paie très cher son engagement puisque l'Ordre des médecins le poursuit depuis des années. Saluons au passage la lutte qu'il mène devant ces attaques.


Mais rappelons aussi que l'Ordre des médecins a été créé par le gouvernement de Vichy durant l'occupation allemande, gouvernement qui a tenté de mettre le corps médical français sous la dominiqtion allemande. Rappelons encore que l'Ordre a parait il été dissous à la Libération, puis recréé avec le même président que durant la guerre et les mêmes prérogatives. En particulier la loi qui donne à cet organisme le statut de service public est une loi vichiste non abrogée.


Voir le texte de ma propre plaidoirie lorsque je suis passé devant la justice d'exception qui régit le fonctionnement de l'Ordre  avec son parfum profondément autoritaire:  MEMOIRE PRESENTE DEVANT L'ORDRE REGIONAL DES MEDECINS


     Il est très important de lire l'article du Docteur Moulinier intitulé donc: REVOLTONS NOUS!


Il dénonce preuves irréfutables à l'appui l'incroyable scandale du traitement de l'hépatite C à 56 000 € pour douze semaines soit: 666 € le comprmimé. Vous avez bien lu: 56 000 € ! Mais pas de vraies preuves concernant l'inocuité et l'efficacité. 


Pour lire l'article  cliquez sur: link


Puis il faut se reporter sur le blog de Didier Moulinier aux détails du combat qu'il mène pour de défendre contre l'Ordre vichyste.

 

 


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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 09:39
http://www.liberte-expression.fr/wp-content/uploads/2014/05/internementtsiganes-f0ad8-300x174.jpgAu programme de ce week-end festif :

un stand de tir au fusil, des pommes d’amour à déguster, un spectacle de danse Tzigane traditionnelle d’Europe de l’Est, et de la musique allant du Jazz Manouche avec la famille Rheinhart au rap Rom… tous les amoureux de la culture tzigane avaient de quoi satisfaire leur passion samedi et dimanche sur le parvis de la basilique de Saint-Denis (93),  là où  il est fait mention la première fois de la présence des « Tziganes » sur le territoire français.

Mais, sous ses airs de kermesse, cette « fête de l’insurrection gitane » est très lourde de sens puisqu’elle célèbre le 70ème anniversaire du soulèvement, le 16 mai 1944, du « camp des familles tziganes », d’Auschwitz II- Birkenau.


 http://www.liberte-expression.fr/les-rroms-fete-la-memoire-de-leur-insurrection-a-birkenau-en-mai-1944/
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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 09:08

Lu sur le site de Rouge-Midi

 

mercredi 28 mai 2014
par  Charles Hoareau

 

http://rougemidi.fr/local/cache-vignettes/L200xH128/arton8530-c1074.jpg

Tous les dictionnaires du monde ne peuvent contenir les mots que l’on ne dit pas en arrivant ce matin à l’usine avec un véhicule qui connait par cœur le chemin…


A peine arrivé les…(comment dire ?) camarades ? frères et sœurs de combat ? compagnons de colère et d’espoir ? nous accueillent. Les mots ne sortent pas, seuls les yeux parlent, et encore ils se détournent vite pour ne pas s’emplir. Les étreintes sont plus fortes simplement et alors les bras parlent aussi…


Nous n’arrivons pas à « atterrir » comme dit Bernard. Et pourtant depuis plusieurs jours l’attente et l’espoir grandissaient. 


On savait que « normalement » le PSE, le plan de sabotage de l’emploi d’UNILEVER qui avait déjà (fait unique) été cassé 3 fois, ne pouvait une fois de plus pas passer et que « normalement » la direction du travail le casserait lundi soir 26 mai avant minuit si aucun accord n’était trouvé. On savait que la lutte et l’opiniâtreté qui ne s’étaient pas démenties depuis 1336 jours, la force des arguments économiques déployés par les camarades de PROGEXA [1], l’extraordinaire et constant combat de l’ami Amine, l’avocat de tous les instants, l’immense popularité de ce conflit due tout à la fois aux 2220 (si ! si !) courriels envoyés par Olivier depuis le 8 mars 2010, qu’au soutien grandissant des organisations au premier rang desquelles se trouvent évidemment les organisations CGT (union locale, départementale et fédération de l’agroalimentaire). 


On savait qu’avec tous ces éléments, « normalement » UNILEVER était coincé et que depuis 6 mois, sentant arriver l’échéance, il manœuvrait pour mettre en œuvre des négociations qui n’en seraient pas mais en seraient quand même, tenues dans le « plus grand secret » à sa demande et dévoilées ensuite par lui à la presse. On savait tout cela mais dans ces cas-là, jusqu’au bout on a du mal à dormir…et même de plus en plus de mal.


Dimanche soir, avant l’ultime séance de négociations, les salariés avaient voté à l’unanimité et depuis chacun retenait son souffle. Lundi soir Omar a appelé et Olivier a envoyé son 2219ème courriel. Ce matin on s’est donc tous retrouvés à l’usine. Presque sans bruit. Sans grandes démonstrations. On a attendu dans la cour puis nous sommes rentrés dans l’atelier et l’assemblée a démarré.

 

 

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Les fralibiens avaient préparé une surprise : des tee-shirts tout neufs à l’effigie de leur victoire.

Avant même qu’un délégué puisse prendre la parole une ouvrière de Fralib s’est levée et a dit « avant tout il faut remercier nos délégués » : tonnerre d’applaudissements tous debout.

 

 

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Quand cela s’arrête Gérard commence à parler des acquis, de l’accord, puis il s’étrangle et la tête dans ses mains ne peut continuer quand il parle de la solidarité sans laquelle ils n’auraient pas pu gagner. A ses côtés, comme il l’est depuis tant d’années, Olivier n’en mène pas large. Il a ce visage crispé qu’on lui a connu dans d’autres moments d’émotion forte….

 

 

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Thierry (UD), Cynthia (UL), Jean Luc ((fédé), Jean louis (PROGEXA) les interventions se succèdent et les ovations aussi. Quand ça vient à Amine on se lève à nouveau pour l’acclamer et il aura cette phrase toute empreinte de modestie mais si juste « aucun combat juridique ne peut être gagné sans la mobilisation militante ». Au milieu des applaudissements un micro se tend vers Florence : « alors vous êtes heureuse ? Oh oui je suis heureuse » et le visage entier dit le reste à sa place…

 

 

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Viennent ensuite les questions des journalistes qui reviendront à plusieurs reprises sur ce qui leur parait sans doute le plus important : les chiffres. Les sommes. L’argent.


Gérard aura cette réponse : « on ne s’est jamais battu pour l’argent mais pour l’emploi. Ce qu’on a obtenu en fin de compte c’est juste notre dû. On l’a obtenu non pas en allant signer seul en catimini un papier au coin d’un bureau, mais par la lutte collective en toute dignité ». Et il aurait pu rajouter cet épisode du combat quand la direction est venue proposer un par un à chacun des 76 un chèque de 90 000€ et qu’ils ont tous refusé.


Et puisqu’il faut parler chiffres juste quelques éléments : La lutte a arraché à UNILEVER 20 millions d’euros ! 

 

Dans cette somme on peut citer entre autres : 
- 500 000€ pour la formation des ouvriers 
- 150 000€ pour la commercialisation 
- 1,5 million€ pour le fonds de roulement 
- 100 000€ chacun en plus des indemnités légales…

 

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Et bien sûr la reconnaissance que l’usine leur appartient ce que rappelle la déclaration

des FRALIB

… Le bilan de cette phase du combat de plus de 3 ans et demi confirme que seule

l’action paie.

 

Pour rappel : 

 
- Appropriation publique des terrains et bâtiments, 
- Appropriation publique à l’euro symbolique des installations administratives et

industrielles du site pour transfert à la SCOP des salariés, 
- Soutien financier au démarrage et au développement du plan alternatif des salariés en sécurisant les acquis obtenus et en ouvrant des perspectives sérieuses notamment par : 
- Diverses mesures contribuant au développement commercial. Il s’agit notamment de la recherche de débouchés de production, la construction d’une marque, le renforcement de l’appareil commercial et administratif, une étude de marché. 
- Une contribution conséquente au fonds de roulement 
- Le financement d’une formation pour les salariés de la SCOP 
- La participation à la remise en état, au développement, à la modernisation et à la

diversification de l’outil de travail. 
- Maintien des institutions représentatives du personnel pendant une période suffisante permettant la maîtrise du dossier jusqu’à la création officielle de la SCOP, 
- Obtention d’une prime substantielle de préjudice pour chaque salarié en lutte venant

s’ajouter aux indemnités légales,


On est bien devant une Fasinpat à la française.


Publiquement il n’y a pas eu de questions sur la dimension humaine de ce conflit. Seul Olivier a tenu en début d’assemblée à saluer les familles des occupantes et occupants, familles sans lesquelles il n’aurait pas été possible de tenir 1336 jours et 1336 nuits. Pas de question sur les moments de doute, les insomnies, la lassitude, les grandes joies, la solidarité, l’expérience du combat, en quoi tous ces jours les ont transformés…Et pourtant ils et elles auraient tous beaucoup à dire sur ce sujet…


Souvent les questions les plus pertinentes sont posées en cercle réduit. A l’une d’elles Olivier répondra « c’est notre réponse au FN qui a été le seul parti ici à s’opposer aux ouvriers et au démarrage de la SCOP ».


A la sortie de l’atelier des fumigènes attendaient les délégués et leurs plus proches soutiens.

Rim, Henri et Yves disaient qu’il fallait changer la fin de la pièce qu’ils ont faite sur le conflit, pièce qu’ils vont jouer à La Penne sur Huveaune et au festival de Jolie Môme, La Belle Rouge cet été à Saint-Amand-Roche-Savine.


Jean et François disaient que le combat allait continuer sous d’autres formes.


Tous disaient qu’ils seraient présents dans les prochaines manifs…


En repartant on repensait à cette phrase prononcée le 28 septembre 2010, comme un coup de colère à la face du « directeur mercenaire » Llovera, un éclat de rage, une phrase qui était devenue un slogan qui résonnait dans nos têtes, scandait le combat, était le fil rouge de toute action et que la lutte a transformé en réalité tranquille : pas un boulon ne sortira d’ici…

 

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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 08:50

Le Monde.fr | 28.05.2014

 

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Alors que le mois d'avril marque une nouvelle hausse du chômage en France, la majorité planche sur de nouvelles solutions pour relancer les créations d'emploi. Nouvelle idée du ministre du travail, François Rebsamen, ce mercredi 28 mai :suspendre pendant trois ans les seuils sociaux créant des obligations auxentreprises en matière de droits des salariés. Autrement dit, ne plus obliger une entreprise à respecter les contraintes sociales – telles la nomination de délégués du personnel à partir de dix salariés ou la création d'un comité d'entreprise passé 50 employés – pendant un laps de temps suffisant pour apprécier l'effet d'une telle mesure sur les créations d'emplois. « Si cela crée de l'emploi, tant mieux, sinon, on remettra les seuils en vigueur », a expliqué François Rebsamen, précisant qu'il s'agit bien de « garder » le principe des seuils sociaux et seulement de « de tenterl'expérience ».

Le patronat, qui voit dans ces seuils « des freins à l'embauche », s'est félicité d'une telle proposition. La CGPME a saisi la balle au bond et proposé d'inscrire la suspension des seuils au menu de la conférence sociale des 7 et 8 juillet. Le syndicat patronal des petites et moyennes entreprises rappelle qu'il y a « 2,4 fois plus d'entreprises de 49 que de 51 salariés », ce qui s'expliquerait par la réticence des entreprises à embaucher pour ne pas répondre aux contraintes sociales. Le président de la CGPME, Jean-François Roubaud, avait déjà évoqué le sujet lors de sa rencontre en avril avec le premier ministre Manuel Valls qui avait été, selon lui, sensible à ses arguments.


LA CGT DÉNONCE « UNE BÊTISE »


Les syndicats, eux, sont farouchement opposés à une telle mesure. Ce serait« une bêtise », s'est emporté le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon.« C'est considérer que les représentants du personnel, les droits des salariés, le syndicalisme sont un frein au développement de l'entreprise » alors qu'« un dialogue social constructif permet de régler les problèmes du travail », a-t-il souligné. Thierry Lepaon a ironisé sur l'attitude du gouvernement qui prône « le dialogue social et les accords d'entreprise », mais « dès que le Medef aboie sur la question des seuils », il propose « un moratoire ! ».


La déclaration de François Rebsamen est « complétement inappropriée et incongrue », s'est indignée Véronique Descacq, numéro deux de la CFDT. « Dans le timing, c'est à contre-courant », a-t-elle estimé, puisque c'est la conférence sociale qui doit relancer la négociation sur le dialogue social. Véronique Descacq se dit « interloquée » par les propos du ministre qui « visent à préempter la négociation » alors que la question des seuils « n'est pas dans le débat aujourd'hui »« On aurait mieux compris ces propos dans la bouche du Medef que dans celle du ministre », lance-t-elle.


DES LOIS SOCIALISTES DE 1982


Force ouvrière a jugé la proposition « inacceptable »« Comment peut-onprétendre fragiliser les salariés en leur déniant le droit à une représentation collective, simplement pour voir si cela est créateur d'emplois ? », demande le syndicat dans un communiqué.

 
« Quant à faire des expérimentations, autant essayer de limiter les dividendes versés aux actionnaires ! », ironise-t-il. Luc Bérille, numéro un de l'UNSA s'est dit« réservé »« Une expérimentation pendant trois ans et sur tout le territoire c'est énorme, cela ressemble plus à une généralisation qu'à une expérimentation. »Plus conciliant, le président de la CFTC, Philippe Louis, « n'est pas contre un moratoire d'un ou deux ans » pour voir l'impact sur l'emploi, mais ensuite il faut« revenir au seuil de 50 ».


De son côté, la présidente des sénateurs communistes, républicains et citoyens, Eliane Assassi, a estimé que cette suspension des seuils « ressemble à un permis de licencier ». Le seuil des 50 salariés, rappelle-t-elle, « crée des droits pour les salariés en cas de licenciements économiques, puisque les employeurs des entreprises de plus de 50 salariés sont tenus de mettre en place un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) en cas de projet de licenciement économique collectif. Et souvent, les salariés et les représentants ne peuvent contester la validité économique qu'à l'occasion du PSE »« Pointé par le ministre du travail comme étant des “freins à l'embauche”, les seuils dont il est question sont en réalité des mesures de protection pour les salariés de notre pays », poursuit-elle.


A l'inverse, le député UMP, Patrick Devedjian, a applaudi dans un tweet :  

 

Les obligations sociales des entreprises progressent avec leur taille et ont été renforcées par les lois Auroux introduites par les socialistes en 1982. Ainsi les délégués du personnel (au-delà de 10 salariés) disposent de crédits d'heures. Le comité d'entreprise a droit à un financement et doit être consulté. Le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail, obligatoire au-delà de 50 salariés, a le droit de mener des enquêtes.

 

 


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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 08:24

Mardi 27 Mai 2014 

 

Pour Aurélien Bernier, auteur de « La gauche radicale et ses tabous »,

le Front de gauche ne peut plus fuir après ces européennes. Puisque le FN,

écrit-il, « représente bien mieux la rupture avec la mondialisation »,

la gauche radicale doit débattre de tous les sujets sans exclusive :

souveraineté nationale et sortie de l'euro compris. Et il en appelle à

« convoquer au plus vite des assises sur les questions européennes ».


http://www.marianne.net/photo/art/default/982906-1164853.jpg?v=1401122275
Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent, lors du défilé du 1er mai 2012 - Laurent Cipriani/AP/SIPA

 

 

Pour Aurélien Bernier, auteur de « La gauche radicale et ses tabous », le Front de

gauche ne peut plus fuir après ces européennes. Puisque le FN, écrit-il, « représente

bien mieux la rupture avec la mondialisation », la gauche radicale doit débattre de

tous les sujets sans exclusive : souveraineté nationale et sortie de l'euro compris.

Et il en appelle à « convoquer au plus vite des assises sur les questions européennes ».


Il aura fallu trente ans au Front national pour améliorer, aux élections européennes,

son score historique de 1984. Inexistant au scrutin de 1979 (seuls 0,76 % des inscrits

votaient pour lui), le parti de Jean-Marie Le Pen multipliait par huit son nombre de voix

cinq ans plus tard et talonnait le Parti communiste français. A cette époque, le vote

était protestataire : contre l'insécurité, contre le chômage et la crise attribués en

partie à l'immigration, et contre le « tournant de la rigueur » opéré par le Parti socialiste

en mars 1983. Mais qui se souvient qu'en 1984 le Front national était ultralibéral

et pro-européen tandis que ceux qui s'opposaient radicalement à la construction

européenne étaient les communistes ?

 

Trente ans plus tard, les rôles sont inversés. L'extrême-droite française est devenue

« anti-mondialiste », « anti-européenne » et « anti-système » tandis que la gauche

radicale s'est mise à rêver une « réforme de l'intérieur de l'Union européenne » à

laquelle plus grand monde ne croit. En parallèle, l'européisme du Parti socialiste s'est

confirmé au point de se confondre avec celui de la droite libérale, tandis que tous

les grands événements politiques européens ne cessaient, dans une part croissante

l'opinion publique, de nourrir le rejet de « Bruxelles » : l'adoption du traité de Maastricht

en 1992, qui inscrivait dans la Constitution française la primauté du droit européen ;

la création de l'euro en 1999, qui ajoutait à l'ordre juridique communautaire un

ordre monétaire ultralibéral ; le passage en force du traité de Lisbonne, qui rayait

d'un trait de plume le non français et néerlandais de 2005 ; la gestion catastrophique

et méprisable de la crise par les élites européennes ces six dernières années.

 

Il est donc logique, malheureusement, que la nouvelle stratégie de Jean-Marie Le Pen, perfectionnée depuis 2011 par sa fille, fonctionne et propulse le Front national en

tête du scrutin du 25 mai 2014, avec 25 % des suffrages exprimés et 10,3 % des

inscrits, quand le Front de gauche n'obtient que 6,5 % des suffrages exprimés et

moins de 3 % des inscrits. On entend déjà certains invoquer le taux d'abstention

pour minimiser ce résultat. Mais ce serait oublier que l'extrême-droite obtient

1 170 000 bulletins de plus qu'aux législatives de 2012 et près de quatre fois

plus de voix que le Front de gauche.

 

Depuis trente ans, à chaque nouvelle percée du Front national, la gauche radicale

assure qu'il faudra « analyser en profondeur » les raisons de cette montée et de

son propre échec à l'endiguer. Pourtant, cette analyse n'a jamais été sérieusement

faite. On accuse le vote protestataire, l'abstention, la « démagogie » de Marine

Le Pen ou de son père, on regrette le recul du « travail de terrain » autrefois réalisé

par le Parti communiste dans « les quartiers ». Mais on passe à côté de l'essentiel.

Ce qui devrait être évident depuis longtemps, et que le 25 mai 2014 confirme,

c'est que le Front national représente bien mieux que la gauche radicale la rupture

avec la mondialisation et son cortège de catastrophes.


Le discours du Front de gauche sur l'Europe et l'euro est incompréhensible

Quand Marine Le Pen promet de restaurer la souveraineté nationale, le Front de

gauche reste empêtré dans un discours incompréhensible sur l'euro, qu'il veut

« subvertir », et sur la construction européenne, qu'il veut « refonder » sans

dire précisément comment. Quand Marine Le Pen dénonce avec force « l'UMPS »,

le Front de gauche reste, pour beaucoup d'électeurs, associé à l'ultra-européiste

Parti socialiste, ce qui est le prix à payer pour des listes communes au premier

tour d'élections locales.

 

Dans cette situation dramatique, les dirigeants du Parti communiste portent

une lourde responsabilité. C'est le cas sur le plan stratégique, puisque le cordon

qui les relie au Parti socialiste n'est pas encore coupé, mais c'est aussi le cas sur

le plan programmatique, quand une poignée de responsables (les économistes

Paul et Frédéric Boccara, Catherine Mills... ou l'ancien eurodéputé Francis Wurtz)

s'accroche, envers et contre tout, à la monnaie unique et à la réforme « de l'intérieur »

des institutions européennes. Place du Colonel Fabien et dans les locaux du

journal L'Humanité, l'esprit « euroconstructif » de Robert Hue rôde encore

dans les couloirs...

 

Plus radical sur les alliances et le programme, le Parti de gauche de Jean-Luc

Mélenchon n'est pas irréprochable pour autant. Qu'a-t-il pu passer par la tête

de ses dirigeants quand, à quelques semaines du scrutin, ils proposèrent un

rapprochement futur à Europe-écologie-Les Verts, qui plaide pour la

« dissolution des États-nations » et le fédéralisme européen ? Après cela,

quelle crédibilité l'électeur pouvait-il donner au discours, déjà ambigu,

du Front de gauche sur les questions européennes ? La réponse est contenue

dans le résultat du 25 mai.

 

Enfin, les trotskistes de Lutte ouvrière et du Nouveau parti anticapitaliste

peuvent mesurer l'impact de leur rejet absolu de la souveraineté nationale :

moins de 300 000 personnes ont voté pour eux, contre seize fois plus pour

le Front national.

 

De tout cela, la gauche radicale doit parler, sous peine de disparaître.

Pas au détour d'une université d'été ou d'une fête de l'Humanité, mais à

l'occasion d'un débat sérieux, nécessairement long, qui devra impliquer un

maximum de militants. Il faut convoquer au plus vite des assises sur les

questions européennes, qui devront permettre d'entendre d'autres discours

que celui de la « réforme de l'intérieur » et qui devront évoquer d'autres

stratégies, notamment la sortie de l'euro et de l'ordre juridique européen.

Faute de quoi les élections nationales de 2017 risquent d'être encore plus

catastrophiques que le scrutin européen de 2014.

  

* Aurélien Bernier est l'auteur de La gauche radicale et ses tabous (Seuil, 2014).

Retrouvez-le sur son blog : abernier.vefblog.net

 

Source :Marianne 



 

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 19:59

http://idata.over-blog.com/0/17/69/60/2011/fralib_1711_2.jpg

 

1336 jours de lutte

SCOP T.I C’EST PARTI

 

UNE VICTOIRE SYNDICALE DE GRANDE PORTÉE

 

Dans notre assemblée générale du dimanche 25 mai, les Fralibs ont décidé à l’unanimité d’approuver la signature d’un protocole d’accord avec le groupe UNILEVER.


Cet accord a été signé hier en fin d’après-midi à l’issu d’une ultime réunion de négociation à Paris.

Il permet d’ouvrir de réelles perspectives de construction de notre SCOP.


Le ministère du Travail et la Présidence de la République se sont investis dans la dernière ligne droite et ont participé à la réalisation de ce protocole d’accord par leur engagement.

 

Cet accord s’inscrit dans un processus de lutte puissant et organisé par les salariés et l’ensemble de la CGT qui a recueilli une solidarité populaire massive développée par leur Comité national de soutien.

Solidarité dans laquelle de nombreuses personnalités, organisations politiques et associatives se sont retrouvées.


Cet accord consolide les acquis arrachés au cours des 1 336 jours de lutte et en engrange de nouveaux.

Les trop nombreuses tergiversations et l’acceptation explicite de quelques dogmes patronaux affichée par certains, n’ont pas toujours contribué à faire avancer nos revendications et nos propositions.


Il aura fallu de la persévérance et de l’opiniâtreté de la part des salariés en lutte pour agir pour le maintien de l’emploi, le maintien et le développement de l’outil industriel et de l’économie de nos territoires.

 

Le bilan de cette phase du combat de plus de 3 ans et demi confirme que seule l’action paie.

Pour rappel :

 

Ø  Appropriation publique des terrains et bâtiments,


Ø  Appropriation publique à l’euro symbolique des installations administratives et industrielles du site pour transfert à la SCOP des salariés,


Ø  Soutien financier au démarrage et au développement du plan alternatif des salariés en sécurisant les acquis obtenus et en ouvrant des perspectives sérieuses notamment par :

-        Diverses mesures contribuant au développement commercial. Il s’agit notamment de la recherche de débouchés de production, la construction d’une marque, le renforcement de l’appareil commercial et administratif, une étude de marché.

-        Une contribution conséquente au fonds de roulement

-        Le financement d’une formation pour les salariés de la SCOP

-        La participation à la remise en état, au développement, à la modernisation et à la diversification de l’outil de travail.

-        Maintien des institutions représentatives du personnel pendant une période suffisante permettant la maîtrise du dossier jusqu’à la création officielle de la SCOP,


Ø  Obtention d’une prime substantielle de préjudice pour chaque salarié en lutte venant s’ajouter aux indemnités légales,

 

Ces acquis ont été obtenus par une lutte efficace et courageuse des Fralibs, un soutien sans faille de toute la CGT et une solidarité populaire et militante large.

 

Les résultats concrets de cette victoire syndicale sont des points d’appui solides et encourageants à la constitution et au développement de notre SCOP.

 

Une nouvelle étape de la bataille s’ouvre. Nous nous y engageons avec détermination, comme nous l’avons fait depuis le début du conflit pour gagner les moyens nécessaires au démarrage, au développement et à la pérennité de SCOP TI.


Les pouvoirs publics, les collectivités territoriales, les structures de l’économie sociale et solidaire ont des moyens conséquents.


Les Fralibs et toute la CGT ne manqueront pas de leur rappeler leurs engagements et leurs responsabilités dans le respect des prérogatives de chacun.

 

Alors que les conflits se multiplient, que les fermetures et les licenciements s’accélèrent, notre lutte exemplaire est un succès pour tous les travailleurs de notre pays et démontre que rien n’est jamais joué d’avance. La lutte continue.

 

Amicalement les ex-salariés de FRALIB et futur SCOPTISTES !!!

 

Consultez  notre site internet : http://youtu.be/A3KqeXcgy4w

http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/ http://www.udcgt13.fr/  http://www.fnafcgt.fr/ 

http://www.cgt-fralibvivra.fr/  http://theelephant.fr http://www.youtube.com/watch?v=BTxwjrEnLA8

 

 


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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 19:50

Liste des signataires:                                                 

  • Pôle de Renaissance Communiste en France
  • Rouges Vifs Ile de France
  • Rouges Vifs Midi
  • Rassemblement des cercles communistes
  • Action Communiste
  • Réseau Faire Vivre le PCF
  • Collectif Communiste Polex
  • Cercle communiste d’Alsace
  • Coordination Communiste 59/62


http://www.initiative-communiste.fr/wp-content/uploads/2014/05/560007_4902199631140_2023264767_n-150x150.jpgL’ U.E. DU CAPITAL NE S’AMENDE PAS, ELLE SE COMBAT !

    Souvenons-nous : lors du vote sur le funeste Traité de Maastricht (1992), Chirac et Mitterrand, la droite et le PS rabattaient ensemble pour le Oui. Ensemble, ils assuraient qu’avec la mise en place de l’U.E. et de l’euro, une ère de progrès social, de prospérité économique, de démocratie, de paix et de respect des peuples s’ouvrirait en France et en Europe.


    A l’époque, le P.C.F. – dont les dirigeants n’avaient pas encore pris leur virage « euro-constructif » – avaient avec raison appelé à voter Non. La C.G.T.,  et le P.C.F. démontraient que l’U.E. du capital n’apporterait que la concurrence déchaînée entre les peuples, la fin des souverainetés nationales et la mort des conquêtes sociales et démocratiques..


    Aujourd’hui les peuples d’Europe, et spécialement la classe ouvrière et le monde du travail, tirent le bilan amer de leur expérience :


    L’euro, c’est l’effondrement du pouvoir d’achat populaire, c’est la concurrence entre les travailleurs dans chaque pays comme entre les pays, c’est la guerre économique contre les coopérations mutuellement avantageuses, c’est aussi l’austérité sans fin pour la Sécu, les retraites et les services publics, c’est la mise en tutelle du budget de la Nation par la Commission de Bruxelles et par la Banque de Francfort.


    L’ UE, c’est la récession, les délocalisations, les privatisations, le chômage de masse, la précarité, le moins-disant social et salarial imposé aux travailleurs de tout le continent. Et pendant ce temps, les milliardaires et les banquiers remplissent les paradis fiscaux des milliards prélevés sur le travail. En France, l’U.E. c’est le Pacte Valls-MEDEF, avec 50 milliards pris aux revenus du travail et aux services publics pour les donner aux banques et au MEDEF.


    L’ UE, c’est la dictature de la finance, et c’est le viol des référendums – notamment du Non émis par le peuple français contre la constitution européenne, revenue sous la forme aggravée du Traité de Lisbonne et du Traité de gouvernance budgétaire exigé par Berlin. Pire, l’U.E. favorise la montée de l’extrême droite fasciste; à l’est, c’est la répression anticommuniste et le soutien scandaleux aux fascistes : on le voit en Ukraine où le gouvernement Hollande et l’UE appuient les nazis des partis Svoboda et Pravi Sektor qui ont pris le pouvoir à Kiev à l’issue d’un putsch favorisé par la CIA.


    L’ UE, c’est le viol permanent des nations souveraines ; c’est la tutelle de fer sur la Grèce, le Portugal, l’Espagne et l’Italie. C’est l’éclatement des Etats constitués, Belgique, Espagne, Italie, et prochainement, France avec l’engagement de Hollande de supprimer les départements au profit de dix grandes régions, sur le modèle des Länder. Que restera-t-il de la République française une et indivisible héritée de la Révolution française dans ce territoire où la loi et les acquis sociaux varieront d’un territoire à l’autre au seul bénéfice du grand patronat ?


    Non l’UE, ce n’est pas l’ouverture sur le monde dans sa diversité. En fait, l’UE est soumise aux U.S.A. et au bloc agressif de l’OTAN. Au service des sociétés transnationales, l’UE atlantique est une source permanente d’agression : elle appuie des djihadistes en Syrie et s’ingère de cent façons en Afrique, au mépris du droit des peuples à décider de leur avenir. A ce propos notre impérialisme Français se révèle comme un des principaux fauteurs de guerre au profit des actionnaires de Total, Areva, etc..


    Et les choses s’aggravent : secrètement et sans mandat du peuple, l’UE et Hollande ont lancé les négociations pour instaurer, sous la tutelle des U.S.A. un Pacte transatlantique qui porterait le coup de grâce aux productions industrielles nationales, aux cultures et aux langues nationales d’Europe, y compris le français, au profit d’une américanisation pire encore que celle que nous subissons déjà.


    Dans ces conditions, opposons-nous sans concession au PS et à l’UMP, qui sous le masque de l’alternance, sont les deux piliers de la casse européenne de la France et des acquis sociaux et démocratiques.


    Dénonçons le « rassemblement bleu marine » qui en bon serviteur des intérêts de classe bourgeois, dévoie l’attachement légitime du peuple français à sa souveraineté violée vers la xénophobie pour diviser les travailleurs et épargner le capital.


    Refusons le mensonge de l’Europe sociale qui dissimule la nature de classe réactionnaire de l’ U.E.

    du capital. Non l’ U.E., non l’euro, non l’ O.T.A.N. ne se « réorientent » pas de l’intérieur. On n’amende pas une dictature supranationale, fascisante, anticommuniste, belliqueuse, qui mène une guerre sociale contre ses propres travailleurs et qui prépare la guerre contre la Russie, contre les peuples du Proche-Orient et la Chine! !


    C’est pourquoi, dans l’esprit des Assises du communisme tenues en juin 2013, nous appelons les travailleurs des entreprises et des quartiers populaires, et plus généralement tous les citoyens attachés à l’idéal d’une République sociale, souveraine et fraternelle à

    • Refuser le Pacte d’austérité Merkel-Valls-MEDEF, faire grandir l’action et l’opposition populaire contre Hollande et la droite !
    •  Sortir la France des broyeurs mortels que sont L’EURO, l’UE, l’ OT.A.N.. et le capitalisme fauteur decrises, de guerre, de fascisme et d’injustices.
    • Rejeter le piège mortifère des mensonges médiatiques qui présentent la démagogie de l’extrême droite comme une opposition à l’euro et à l’UE !
    • Agir avec les communistes franchement opposés à l’euro, l’ U.E. et l’OTAN pour faire renaître en France la lutte de classe pour la transformation révolutionnaire de la société !

    Partout, les militants communistes que nous sommes s’engagent à aider par leur unité d’action les travailleurs et la jeunesse populaire à construire la résistance !

     

     

    http://reveilcommuniste.over-blog.fr/article-l-u-e-du-capital-ne-s-amende-pas-elle-se-combat-assises-du-communisme-123748242.html

     


     


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