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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 20:38

AFP, 26 février 2014 :

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/fb/Port_of_Piraeus.jpg


Des centaines de dockers ont manifesté mercredi à Athènes pour protester contre la privatisation du port du Pirée, prévue dans le cadre d’un plan de cession massif des terrains et entreprises publics en Grèce.


"Non à la privatisation des ports", était inscrit sur la principale banderole des manifestants dont la majorité étaient des dockers de l’Organisme du port du Pirée, le plus grand port du pays, proche d’Athènes, qui compte 1.100 employés.

 

"Le gouvernement est en train de tout brader (…) nous avons peur des licenciements", a indiqué à l’AFP Yorgos Kelaïdis, membre du syndicat de l’Olp, qui travaille depuis 26 ans dans cette entreprise publique. Malgré la grève, les bateaux ont desservi les îles sans perturbations.


La vente de 67% du port du Pirée, dont l’Etat possède actuellement 74%, s’inscrit dans le cadre du plan de cession au secteur privé d’une dizaine de ports dont celui de Thessalonique, deuxième ville de la Grèce, située dans le nord du pays.


Le Fonds hellénique chargé des privatisations (Hradf) a informé mercredi la commission économique du Parlement des détails de la cession du Pirée.


Le géant chinois du fret maritime Cosco, qui avait commencé à investir dans Le Pirée depuis 2008 et possède actuellement deux terminaux de marchandises, vise à l’expansion de ses investissements dans ce port.


Outre la cession des ports, le plan de privatisations adopté par la Grèce en échange des prêts reçus par la troïka des créanciers, l’UE, la BCE et le FMI, depuis le début de la crise en 2010, comprend également la principale raffinerie de pétrole du pays HELPE, des terrains et biens immobiliers, l’autoroute Egnatia (nord), des aéroports, la Poste et les chemins de fer.


La Grèce est sous la pression constante de la troïka pour faire avancer les privatisations qui ont pris d’importants retards et sont censés apporter au pays endetté 9,5 milliards d’euros d’ici à 2016. Pour 2014, la Grèce s’est fixée un objectif de privatisation de 3,5 milliards d’euros.


Fin janvier, le Parlement a donné son feu vert à la privatisation de l’opérateur du réseau électrique tandis qu’en décembre un luxueux complexe hôtelier situé en bordure de mer près d’Athènes avait été vendu à un fonds d’investissement du Moyen-Orient pour 400 millions d’euros.


L’avancement du programme des privatisations est parmi les sujets qui seront abordés au cours des entretiens des hauts représentants de la troïka avec le gouvernement grec, amorcés lundi en vue du déblocage de la prochaine tranche des prêts au pays.

 


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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 10:10

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Les personnels médicaux, paramédicaux, administratifs des Centres de Santé publics grecs insistent sur la défense de leur fonctionnement contre leur fermeture autoritaire proclamée par le gouvernement.

 
 Les salariés des Centres refusent de remettre les clés aux représentants de l'autorité alors que le ministre de la santé les menace par des lourdes sanctions financières. 

 
 On se demande en application de quelle loi de telles sanctions seraient justifiées?

 
 Mais ce gouvernement-là n'est pas à sa première. 

 
 L'invalidation de décisions ministérielles par des tribunaux réguliers, les condamnations pour non respect des droits de l'homme, les dénonciations par l'opinion publique nationale et internationale ne vont pas faire vaciller ce gouvernement dans sa volonté d'imposer la casse de tout un système de santé et de protection sociale.

 
Les Centres de santé de la Sécurité fonctionnent en Grèce depuis la décennie 1950 et jamais aucun pouvoir politique n'a osé y toucher.

 
 "Les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît" nous rappelle l'apostrophe cinématographique bien connue.

 
 L'opposition vient de s'engager formellement d'abroger purement et simplement cette mesure au cas d'un éventuel changement politique.

 
En attendant des dizaines de citoyens, avec en première ligne les bénévoles/militants des dispensaires sociaux solidaires, des collectifs locaux de lutte convergent vers les Centres de Santé pour manifester leur soutien aux salariés de la santé et aux patients qui seront privés d'un encore lieu pour se soigner en ces temps où la pauvreté et la morbidité consécutives à l'austérité augmentent de manière galopante.

 
Le photo-reportage ci-dessous fait état de la situation dans la banlieue sud d'Athènes où les bénévoles du dispensaire social solidaire d'Elliniko ont participé au blocage du Centre de Santé de proximité

le 17 février 2014
 Emmanuel Kosadinos

 

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ΕΟΠΥΥ Αγίου Δημητρίου και Αργυρούπολης – Ήμασταν εκεί

Posted: 17 Feb 2014 

 

Το Μητροπολιτικό Κοινωνικό Ιατρείο Ελληνικού και οι εθελοντές του ήταν σήμερα στο πλάι των αγωνιζόμενων γιατρών και διοικητικών υπαλλήλων του ΕΟΠΥΥ Αγίου Δημητρίου και του ΕΟΠΥΥ Αργυρούπολης. 
  
 Οι φωτογραφίες είναι από την σημερινή κινητοποίηση στον ΕΟΠΥΥ Αγίου Δημητρίου, όπου πλήθος πολιτών και οργανώσεων έδωσε δυναμικό παρών. 
  
 Το ιατρείο μας θα στηρίξει τον αγνό και καλό αγώνα των γιατρών και διοικητικών υπαλλήλων μέχρι να ανατραπούν οι πολιτικές που εξαθλιώνουν όλο και περισσότερους συμπολίτες μας. Στους 3,000,000 ανασφάλιστους πολίτες ο Υπουργός Υγείας πρόσθεσε και μερικά επιπλέον εκατομμύρια ασφαλισμένων-«ανασφάλιστων».  Αυτές τις πολιτικές πρέπει να της σταματήσουμε άμεσα, πριν θρηνήσουμε και άλλους νεκρούς.

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 17:38

Mardi 18 février 2014

La dite crise épuise nos énergies lesquelles ne sont pas forcement renouvelables. D’autres énergies seraient en train d’apparaître, ainsi, l’opiniâtreté se mêle par exemple au désespoir. Lundi 17 février, le ministre de la Santé (?) a procédé à la “mort subite comme prévu” des centres de consultation de la Sécurité Sociale, autrement-dit, tous seront fermés simultanément et leur personnel doit évacuer les lieux. Pour le ministre, répétons-le issu des rangs de l’extrême-droite, “il s'agit d'un redémarrage complet du système, lequel se fera dans environ un mois”.

 

Lire la suite... »

 

 


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10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 07:02

 

 

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 09.02.2014

 

Cinq cents automobilistes grecs ont incendié un péage à l'est d'Athènes dimanche. Ils étaient mécontents de la récente annonce de hausse des tarifs autoroutiers.

 

Quelque cinq cents automobilistes grecs se sont rassemblés dans l'après-midi au péage d'Athènes-Lamia pour protester contre des hausses de tarifs autoroutiers annoncées la semaine dernière, qui ont déjà provoqué plusieurs manifestations. Ils ont bloqué la route, mis le feu à des pneus et crié des slogans contre le gouvernement, avant de se disperser en milieu de soirée.


Les automobilistes, dans ce pays en crise profonde, ont du mal à supporter les nouvelles hausses, qui font par exemple passer de 44,30 euros à 56 euros (53 francs à 68 francs) le coût d'un aller-retour entre Athènes et Thessalonique, la seconde ville du pays, alors que les autoroutes grecques ne sont pas toujours bien entretenues.


«Le peuple ne peut pas supporter de continuer à payer le prix fort, même pour les autoroutes. Les nouvelles hausses de péage sont une provocation et sont inacceptables», a ainsi déclaré samedi le Secrétaire général du parti communiste grec Dimitris Koutsoumbas.


Le ministre des Transports Mihalis Chryssohoidis a fait remarquer pour sa part vendredi que les hausses de péages en question «étaient incluses dans les contrats initiaux avec les concessionnaires, signés en 2007».(ats/Newsnet)

 

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http://info-grecia.com/wp-content/uploads/2014/02/peajes.jpg


 
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6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 22:28

03/02/2014 / 

 

Eux, ce sont trois profs de Thessalonique. Trois citoyens parmi les dizaines de milliers qui continuent de tisser de la solidarité à travers la Grèce. La Grèce où les détresses s'accumulent dans la quasi-indifférence d'une Europe qui s'est peu à peu lassée du feuilleton.


http://www.histoiresordinaires.fr/photo/art/default/6290954-9486928.jpg?v=1391714634Il y avait là Giorgos Aggelopoulos, Giorgos Gritzas et Karolos Kavoulakos. Trois universitaires réunis le temps d'une soirée dans le quartier étudiant de Thessalonique. Trois intellectuels descendus de leurs amphis il y a un peu plus de deux ans pour aller colmater des brèches, grandes ouvertes, dans leur ville, leur quartier : la santé, le logement, l'alimentation… 

Les deux Giorgos s'activent notamment au Comité des initiatives citoyennes de Thermi, dans la banlieue est. « En 2011, raconte Giorgos Aggelopoulos, un mouvement de protestation est né à Thermi à la suite de l'instauration d'une taxe foncière. Un comité de citoyens s'est créé. En décembre, 700 personnes sont descendues dans la rue. La défense des foyers ne pouvant plus payer leur logement s'est organisée mais, à partir de là, le comité a aussi élargi son horizon. » 

Les gens de Thermi ont découvert les actions des multiples comités grecs. Du logement -  le prix de la taxe foncière, de l'électricité, de l'eau… - on est passé à l'alimentaire et à la santé. Après des visites à Athènes et à Thessalonique, un gros projet de centre de santé solidaire a germé. Il vient d'ouvrir ses portes.  

 

http://www.histoiresordinaires.fr/photo/art/default/6290954-9487834.jpg?v=1391445947Giorgos Aggelopoulos : un centre de santé


« Des médecins et des dentistes bénévoles viennent assurer les soins, poursuit Giorgos Aggelopoulos ; le matériel a été donné par des professionnels retraités, nous avons pu trouver 25 000 euros pour restaurer le bâtiment accordé par la municipalité, nous accueillons tous les gens qui n'ont plus la sécurité sociale.  » La demande est énorme : près d'un tiers des Grecs ont perdu leur couverture sociale. 

Giorgos Aggelopoulos n'était pas vraiment préparé à ça : il est anthropologue, spécialiste des Balkans. En revanche, le géographe Giorgos Gritzas a beaucoup étudié l'économie sociale et solidaire : il est dans son élément à Bios Coop, le supermarché coopératif qui vient lui aussi d'ouvrir à Thermi après son homologue de Thessalonique

http://www.histoiresordinaires.fr/photo/art/default/6290954-9488209.jpg?v=1391445989Giorgos Gritzas : un supermarché coopératif

Ouvert à tous, le supermarché Bios Coop est porté par trois-cents adhérents qui ont apporté chacun 150 €  et s'engagent à acheter pour au moins 250 € de produits par mois. Ainsi affirment-ils leur solidarité avec les personnes ayant peu de ressources.  1 100 produits, tous d'origine grecque et venant principalement d'une coopérative, sont proposés à la vente, plus 400 autres achetés directement aux producteurs. 

« Nous veillons à ce que les produits n'aient jamais été épinglés lors de contrôles sanitaires, qu'ils répondent aux normes environnementales et que leurs fabricants respectent les lois du travail », souligne Giorgos Gritzas, qui se montre aussi très attaché à la démocratie directe qui règne à Bios coop : « Nous appliquons bien sûr les règles habituelles des coop mais en ouvrant encore davantage : chaque semaine, nous tenons une réunion ouverte à tous les adhérents en les appelant à proposer des sujets à discuter »

http://www.histoiresordinaires.fr/photo/art/default/6290954-9488336.jpg?v=1391446014Karolos Kavoulakos : une Université populaire

Avec ses collègues des Sciences Politiques, Karolos Kavoulakos apporte, lui, ses outils de réflexion aux militants et autres citoyens désireux de s'armer intellectuellement sur la profonde crise grecque. Créée l'an dernier, l'Université populaire de l'économie sociale et solidaire (UnivSSe) se veut « un lieu de rencontre entre universitaires et militants ».  

Cette rencontre se fait par internet ou par des réunions, le lundi soir, où l'on échange sur des initiatives, des expériences, où l'on réfléchit avec tout à tour des juristes, économistes, sociologues, politologues, géographes… « Nous voulons apporter un appui gratuit aux coopératives, un soutien théorique aux expérimentations en cours », insiste Karolos Kavoulakos.  

Trois visages d'une Grèce qui doit d'abord compter sur la solidarité de proximité pour vivre au quotidien 

Michel Rouger 

REGARS SUR LA GRÈCE SOLIDAIRE 

TRAVAIL 
Retrouver les ouvriers de Vio.Me 

SANTÉ 
S'informer avec le collectif Solidarité France-Grèce pour la santé
http://www.histoiresordinaires.fr/photo/titre_5877473.jpg?v=1367600516


LE FILM « NE VIVONS PLUS COMME DES ESCLAVES »


 

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1 février 2014 6 01 /02 /février /2014 10:01

http://greek-crisis.org/@xternS/photos/clqc.php?img=Tn95fHVkcF9cWVhACx4o 

Le style ostentatoire de l'élite romaine donnait encore le ton à l’Empire alors que la misère s’installait partout. Rome mourait ainsi en riant, “moritur et ridet”, dit laconiquement Salvien de Marseille. “Ces grandes dignités sont elles autre chose que des brigandages accomplis aux dépens des cités ? Certains hommes dont je tais le nom ne font-ils pas de leur préfecture une entreprise de pillage? Les plus grands ravages dont souffrent les pauvres gens, c'est le pouvoir qui les exerce”.

 

http://greek-crisis.org/@xternS/photos/clqc.php?img=Tn95fHVkcF9cWF1ACx4o

                        Dans le métro d'Athènes, janvier 2014


Mais c’était un autre temps, celui de Salvien et de la ruine de l'empire romain. Dans le métro d’Athènes par contre on ne rit plus. En moins de quatre ans tout a changé. Ruines encore. Autrefois, nos rames débordaient de visages souriants, les taquineries et les rires ne connaissent alors guère de limites. Aujourd'hui, c’est l’ombre qui domine, le silence, le regard vide de la frustration, de la peur et de l’insécurité de toute sorte et d’abord existentielle. Athènes ce n’est pas Rome, et on y meurt alors sans rire.

Cette crise est enracinée au cœur même de notre modernité économico-sociale, on dirait encore et en paraphrasant à peine Karl Polanyi (“La Grande Transformation”), que la “solution” actuelle à l’impasse atteinte par le capitalisme libéral serait donc son “dépassement”, voire sa mutation réalisée au prix de l’extirpation de toutes les institutions démocratiques, à la fois dans le domaine économique et dans le domaine politique. 

 

http://greek-crisis.org/@xternS/photos/clqc.php?img=Tn95fHVkcF5YWFZACx4o&y=X

                Étudiants violentés par les forces de l'ordre. “Quotidien des Rédacteurs” du 31 janvier


Jeudi 30 janvier, des étudiants qui manifestaient à Athènes devant le bureau politique du ministre de la marine marchande, ont été violement agressés par les forces de l’ordre. Les policiers, arrivés d’abord à pied brandissant leurs matraques ont commencé à frapper indistinctement tous ceux qui se tenaient devant eux. Au même temps, les motards de la police encerclaient les étudiants, tandis que les hommes des brigades anti-émeute investirent les lieux. Sans raison apparente d’après les reportages de la presse, les hommes de la police se sont mis à frapper les étudiants à grands coups de pied et de matraques. De ce “raid”, n'ont pas été épargnés, ni les journalistes, ni les photographes ni les avocats, note alors le quotidien (SYRIZA) “Avgi” (du 31 janvier), Christos Karayannidis, député du parti de la Gauche radicale fut tabassé... après avoir présenté sa carte d’identité de parlementaire. Sale temps. 

 

http://greek-crisis.org/@xternS/photos/clqc.php?img=Tn95fHVkcF9cWFZACx4o&y=X

                                 Vue de la “Nouvelle Europe”. “Quotidien des Rédacteurs”, janvier 2014


Nous comprenons alors combien il devient crucial pour les marchés que de maintenir une certaine paix sociale et internationale, au prix néanmoins d’une guerre fort radicale, seulement supposée être “de bas voltage”. On s’y trompe peut-être, sauf sur l’essentiel. Metternich déjà en son temps, rappelait Polanyi, proclamait que ce que veulent les peuples de l’Europe, ce n’est pas la liberté, c’est la paix et Jean-Jacques Rousseau s’en prenait autant aux gens de négoce pour leur manque de patriotisme, car il les suspectait de préférer la paix à la liberté.

Nous nous apprêtons sans aucun doute à revivre un des quarts de siècle les plus confus et les plus encombrés de l’histoire européenne, pourtant, on peut concevoir qu’il en soit autrement, mais pas (encore) depuis Athènes. Et à Bruxelles, d’après le “Wall Street Journal”, les créanciers Grèce, la France et l’Allemagne auraient tenu une réunion secrète lundi 27 janvier “car les créanciers sont inquiets” du... programme de la Grèce.
La rue grecque le sait autant, sauf que nous serions alors moins confus que les... encombrants créanciers. 

 

http://greek-crisis.org/@xternS/photos/clqc.php?img=Tn95fHVkcF5YXF1ACx4o

                        Commerces en faillite. Athènes, le 31 janvier


Nous irons stocker nos patates, ainsi que notre patience jusqu’au moment de l’effondrement total, tant espéré d’ici-bas finalement. Sur nos marchés dits “laïques”, c'est-à-dire ouverts car de pleine rue, les vendeurs “improvisés” (parfois il s’agit d’enfants) sont désormais fort nombreux, tandis qu’au centre-ville, tout le monde prépare la prochaine saison touristique. Seuls alors les partis politiques préparent les élections de mai, c’est ais flagrant.

Notre concitoyenne F.K. doit acquitter 1.200 euros à l’hôpital pour une petite intervention dite “de routine”, sauf qu’elle n’y arrive pas, comme aussi, le tiers de la population qui connait désormais l’exclusion du système de santé, rappelle le quotidien “Avgi” daté du 31 janvier. Au même moment, les rédacteurs du site internet du parti du “Plan B” (de gauche), traduisent et reproduisent un article collectif (James K. Galbraith, Ulrike Guérot, John Gray, Christiane Lemke, Jeff Madrick, Emmanuel Todd), issu d’un débat publié par la revue “Harper's”, où entre autres, il est question “de la reconquête de l'Europe par l'Allemagne”. 


http://greek-crisis.org/@xternS/photos/clqc.php?img=Tn95fHVkcF5YXF5ACx4o

                         Sur le marché. Athènes, le 31 janvier

 

http://greek-crisis.org/@xternS/photos/clqc.php?img=Tn95fHVkcF9cWF9ACx4o

                         On prépare la saison touristique. Athènes, janvier 2014


Le parti de gauche du “Plan B”, souligne alors “combien l'horizon de la nation et plus précisément celui de l'État-nation, engendre cette mesure indépassable quant au seul cadre démocratique possible, celui justement que les élites de l'Europe ont décidé de briser, bien évidement, au profit du marché”. Ce débat, relevant des questions de la nation et de la souveraineté est ainsi lancé autant au sein des gauches grecques, démontrant que le “monopole naturel” de l’extrême-droite sur ces thèmes peut-être dépassé, néanmoins sous certaines conditions. 

Entourés de nos oranges comme de... nos experts, nous poursuivons notre si Grande Transformation. Les dernières déclarations ou “analyses”, savamment... administrées depuis une certaine presse font état d’une future probable... grande transformation qui aboutirait alors à une “coalition gouvernementale” bipartite, formée entre le parti d’Antonis Samaras et celui d’Alexis Tsipras. 

 

http://greek-crisis.org/@xternS/photos/clqc.php?img=Tn95fHVkcF9cWV5ACx4o                          Nos... oranges. Athènes, janvier 2014

 

http://greek-crisis.org/@xternS/photos/clqc.php?img=Tn95fHVkcF9cWVxACx4o                         Athènes, janvier 2014

 

http://greek-crisis.org/@xternS/photos/clqc.php?img=Tn95fHVkcF5YWFpACx4o&y=X

            La coalition Samaras-Tsipras imaginée par l'hebdomadaire “To Pontiki” du 30 janvier


Dans le métro d’Athènes par contre on ne rit plus, et on ne s’imagine guère grand-chose. Le style ostentatoire de l'élite européenne donne encore le ton à l’Empire alors que la misère s’installe partout. Notre écrivain humaniste Chronis Missios, déjà narrateur “des années terribles d'avant” comme le soulignait le “Monde Diplomatique” il y a un moment,nous mettait en garde peu avant de mourir en novembre 2012, contre cette nouvelle barbarie qui dès lors a phagocyté les neurones des gens avant d’en finir avec nos démocraties déjà boiteuses certes, et autant enfin, avec notre capacité à raisonner. “Quand on vieillit dans la liberté et dans l'harmonie avec soi-même, la mort qui survient alors, ce n'est plus la mort, mais un passage” avait-il dit en guise d’épilogue.

L’absurde gouverne, sauf que son empire tremblote, aussi peut-être parce que deux poèmes inédits de la poétesse Sappho ont été exhumés récemment.
 Telles sont les convulsions du monde, d’aujourd’hui comme d’autrefois. Sauf que notre Chronis riait beaucoup... jusqu’au bout. 

http://greek-crisis.org/@xternS/photos/clqc.php?img=Tn95fHVkcF9cWFlACx4o&y=X

                         Chronis Missios en 2011


 

 

31 janvier par Panagiotis Grigoriou

 

http://www.greekcrisis.fr/2014/01/Fr0319.html#deb

 


 


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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 23:44

Grèce, un traitement de choc inacceptable


Nous soutenons pleinement cet appel, sauf qu'appeler " les chefs d’État et de gouvernement européens, en particulier le Président de la république et le Premier ministre français, à rapidement impulser un changement de politique à l'égard de la Grèce"

au moment où particulièrement en France le pouvoir socialiste s'aligne totalement sur les objectifs du MEDEF et les exigences ultra libérales de la Commission et de l'Union européenne c'est un peu faire appel à la retenue et au self-control d'un pyromane!


 

http://idata.over-blog.com/3/06/23/69/logo-FSC.jpg

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Appel des syndicats français de la Fédération mondiale des travailleurs scientifiques


 « Pain, éducation, liberté » le slogan du soulèvement des étudiants de l'École Polytechnique d'Athènes de novembre 1973 contre la junte militaire est aujourd'hui repris par les manifestants grecs.


Soumis au chantage de la Troïka (UE, BCE, FMI) depuis 2010, les gouvernements grecs successifs multiplient les plans d'austérité. Dès 2010, le FMI avait envisagé une restructuration de la dette publique, mais les chefs d’État et de gouvernement de la zone Euro s'y étaient alors opposés. Deux ans plus tard, au printemps 2012, une restructuration eut lieu : la Grèce était à deux doigts de la cessation de paiement. En effet, entre temps la dette avait effectué un bond, passant de 130%[1] du PIB à 170%[2], et l'économie s'était effondrée avec une chute de 9%[3] du PIB. Les prêts octroyés par la Troïka dès 2010 conditionnés à des politiques d'austérité drastiques avaient aggravé la crise et n'ont nullement servi à « sauver » le pays, ni à rembourser la dette. Depuis, la même orientation perdure, et la situation empire.


Au-delà des chiffres, il y a la réalité sociale et humaine, les femmes, les hommes et les enfants, la montée de la pauvreté, des dépressions, des suicides. Plus d'un quart de la population active est au chômage. Les salaires sont amputés, un grand nombre de salariés ne sont plus payés depuis des mois, voire un an. Des écoles ferment. Des hôpitaux manquent de médicaments. Les conditions sanitaires se dégradent. Les dispensaires sociaux, fondés et maintenus grâce au dévouement bénévole de médecins, personnels de santé et citoyens, n'arrivent pas à masquer le péril sanitaire.


Par milliers les fonctionnaires perdent leur emploi : ils sont « mis en disponibilité », considérés comme « surnuméraires ». Les conventions collectives sont annulées. Les droits syndicaux sont bafoués. Les actes de violence se développent, en premier lieu à l'égard d'émigrés. Des meurtres de militants politiques ont été perpétrés.


Le secteur de l'éducation, qui devrait préparer l'avenir de la Grèce, est particulièrement touché. De plus, par dizaines de milliers les jeunes diplômés et les étudiants grecs émigrent, notamment vers des pays d'Europe où la crise est moins aiguë, offrant un afflux de main d’œuvre qualifiée qui vient renforcer ces pays au détriment de la Grèce.


L'enseignement supérieur et la recherche (ESR) avaient su, en Grèce plus que dans tout autre pays européen, résister au néolibéralisme. L’article 16 de la Constitution stipule que « Tous les Grecs ont droit à l'enseignement gratuit à tous les niveaux des établissements d’enseignement de l’État ». Grâce au haut niveau d'engagement de ses personnels et des étudiants, l'université publique et ses instituts de recherche, malgré un manque chronique de moyens, constituaient une importante richesse tant pour la jeunesse, que pour la société dans son ensemble. La connaissance, la recherche et l'enseignement conçus comme garants de la démocratie et du développement de la société et du pays avaient le soutien déterminé des étudiants et de leurs familles qui, avec des personnels des universités, avaient bloqué ou freiné la soumission de l'ESR aux intérêts du marché et des entreprises. Mais la crise a donné au gouvernement grec le prétexte d'un passage en force d'une transformation néolibérale de l'ESR.


En mars 2013, imposant  le plan Athéna de « rationalisation » de l'affectation des ressources, reposant sur des fusions et suppressions de départements, de facultés, d'universités et d'établissements supérieurs techniques, le gouvernement grec a réduit la présence du service public sur le territoire, créant les conditions d'une reprise par le privé de secteurs d’enseignement, en violation flagrante du point 16:8 de la Constitution grecque : « La mise en place d’établissements de niveau universitaire par des personnes privées est interdite ». Déjà avant, on avait commencé à octroyer des autorisations à ces établissements ; pour éviter l'illégalité, le gouvernement arguait, par un tour de passe-passe, que ceux-ci n'étaient nullement des universités privées, car ils n'en avaient pas le nom. Or ces établissements, de nature purement commerciale, attirent des jeunes qui ne peuvent pas entrer à l'université, en leur faisant miroiter des formations professionnelles et un accès rapide sur le marché du travail. En réalité, ils ne font qu'extorquer de l'argent, en accentuant davantage la désespérance d'une jeunesse avide d'études et de diplômes.


La situation de la Grèce est de plus en plus dégradée, et les dirigeants européens poursuivent inflexiblement leur exigence d'austérité toujours accrue et de mise en place du modèle néolibéral. Si bien que l'ESR est victime d'une nouvelle réduction de ses moyens, avec l'objectif de réduire de 4% le nombre d'étudiants admis à entrer dans l'enseignement supérieur en 2014, et l'impossibilité pour certains services de fonctionner en raison du nombre de postes de fonctionnaires supprimés. Aujourd'hui, ce sont principalement les personnels administratifs qui sont touchés. Mais les nouvelles mesures qui s'annoncent visent également le personnel technique spécialisé et les enseignants. Dans ce contexte, depuis la rentrée universitaire 2013, huit universités grecques ont connu d'importants mouvements de grève. L'université d'Athènes est fermée, son Président sous le coup d'une plainte disciplinaire de la part du Ministre de l'Éducation nationale qui lui reproche de maintenir son établissement fermé et de « céder » ainsi au mouvement de grève.


Nous apportons notre plein soutien aux collègues mobilisés en Grèce pour défendre leur université, et exprimons notre ferme opposition aux plans d'austérité exigés par les chefs d’État et de gouvernement de l'UE, la BCE, la commission européenne et le FMI.


Nous appelons les chefs d’État et de gouvernement européens, en particulier le Président de la république et le Premier ministre français, à rapidement impulser un changement de politique à l'égard de la Grèce. L'intégration européenne ne peut se faire sur la base de la désagrégation d'un pays membre de l'Union. Une politique solidaire avec la Grèce est un devoir à l'égard des femmes et des hommes qui vivent en Grèce et une exigence pour sauver le projet d'une Union à l'échelle européenne. 


Les syndicats français de la Fédération mondiale des travailleurs scientifiques (FMTS) : SNCS-FSU, Snesup-FSU, SNTRS-CGT, UGICT-CGT.  

 

_Paris, le 15 janvier 2014

 

____________________

 

[1]   Selon Eurostat, chiffre de fin 2009.[2]   Selon Eurostat, chiffre de fin 2011.[3]   Chiffre déduit de ceux d'Eurostat.Dina BacalexiCNRS Centre Jean-Pépin (UPR_76) L'Année Philologique7 rue Guy MôquetF-94801 Villejuif Cedexbacalexi@vjf.cnrs.fr

 



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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 22:41

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La Grèce a officiellement pris mercredi la présidence de l'Union européenne, une étape symbolique plus de quatre ans après le début de la crise de la dette et à quelques mois des élections européennes. A cette occasion, Jose Manuel Barroso l'a exhortée à poursuivre ses efforts pour sortir de la crise.

 

La Grèce a fait "des efforts remarquables (...), il y a certains nuages à l'horizon mais ce n'est pas le moment de ralentir le rythme des réformes", a indiqué M. Barroso lors de la cérémonie officielle de l'inauguration de la présidence grecque de l'Union européenne.

 

"Il faut faire avancer les privatisations", a souligné M. Barroso, qui est arrivé à Athènes mercredi en tête d'une délégation des 28 commissaires européens pour assister à la cérémonie solennelle, organisée par la Grèce, dans le centre d'Athènes.

 

Sortie de récession

 

Le président de l'exécutif européen a estimé que la Grèce "allait sortir de la récession cette année et enregistrer un excédent primaire budgétaire". Elle devrait enregistrer une croissance de 0,6% cette année.

 

Après six ans consécutifs de récession et après avoir bénéficié de plus de 250 milliards d'euros des prêts UE-FMI depuis le début de la crise en 2010, la Grèce souhaite renouer avec la croissance en 2014.

 

M. Barroso a estimé que "les programmes d'aide" UE-FMI aux pays frappés par la crise comme la Grèce, l'Espagne, le Portugal ou l'Irlande "fonctionnent" et qu'il ne fallait pas "gâcher les efforts déjà effectués".

 

"Tonifier la croissance"

 

De son côté, le Premier ministre grec Antonis Samaras s'est félicité du fait que la Grèce a pu "rester debout". "Ayant fait des sacrifices énormes, la Grèce laisse la crise derrière elle", a-t-il lancé en soulignant que la présidence grecque sera centrée sur la relance, la lutte contre le chômage, et la sécurité.

 

"Notre but est d'approfondir l'UE et oeuvrer pour une Europe démocratique, solidaire, tonifier la croissance et la cohésion sociales", a-t-il ajouté.

 

Evoquant les élections européennes de mai en ligne de mire et l'inquiétude croissante d'un succès des partis eurosceptiques, M. Barroso a "reconnu qu'en raison de la crise, les extrêmes et le populisme peuvent prospérer même dans les pays les plus avancés(...). Mais je ne m'attends pas à ce que ces forces l'emportent", a-t-il dit.



ats / 08.01.2014

 

                                                                                           *********


08/01/14  


Manifestation anti austérité à Athenes 

Répression et interpellations    


La circulation bloquée , les manifestations sont interdites, des stations de métro sont fermées pour cause de présidence UE  jusqu'à vendredi.

 

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Bdd_UvwCcAEgrpE.jpgMembre de la fédération des fonctionnaires ADEDY syndicale a été arrêté 

 

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Vidéo - 08/01/14  - hymne à  la présidence grecque - “Journey to Eternity”

 


 

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26 décembre 2013 4 26 /12 /décembre /2013 07:43
Article d'Arnold Schultzer, pour Junge Welt (journal communiste allemand)

 

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Noël 2013 dans l'UE : lundi, la chancelière allemande Angela Merkel est à la une, à St-Moritz, pour deux semaines de vacances.

 

 

Le même jour, l'information nous parvient qu'en Grèce, après les dernières mesurées dictées par Berlin, votées la semaine dernière au Bundestag à la fois par le SPD et la CDU/CSU, dans 6 000 entreprises grecques, la prime de Noël est supprimée, ou leurs employés contraints de faire un faux témoignage, pour dire qu'ils ont reçu la prime.

 

Pour les retraités grecs, la prime de fin d'année est déjà supprimée depuis le début de la crise.

 

De longues queues se formaient lundi devant les sièges des bureaux de perception, de plus en plus de gens déclarent se séparer de leurs voitures.

 

Et le ministre de la Santé Adonis Georgiades a tiré la sonnette d'alarme parce que les pauvres, désespérés, se chauffent désormais avec du bois et que la pollution de l'air a pris des proportions alarmantes dans presque toutes les villes du pays.

 

Ce n'est pas la pauvreté qui l'inquiète, mais les particules d'air, le ministre ! S'il y a trop de particules, il n'y a qu'à mettre l'électricité à peu de frais à disposition des chômeurs et des pauvres qui en ont besoin.

 

Toutes les familles avec moins de 12 000 € devraient y avoir le droit. Chaque enfant supplémentaire élèverait la limite de 3 000 €.

 

Depuis 2009, le revenu en Grèce a diminué en moyenne, selon les syndicats, de près de 40 %.

 

Cependant, l'article 107 de la Constitution grecque n'a pas bougé : il garantit aux armateurs du pays une exemption d'impôt.

 

C'était le 6 décembre dans le Suddeutsche Zeitung : « Au début du mois de novembre, le gouvernement a forcé les armateurs à mettre la main à la poche pour la première fois, dans le cadre d'un nouveau plan d'austérité, à hauteur de 140 millions d'euros. »

 

Ils devraient s'en remettre. Cela correspond à un millième des bénéfices qu'on fait quelque 700 familles dans le années 2000.

 

3760 navires appartiennent à des armateurs grecs, mais seulement 862 sont sous pavillon grec. Les bénéfices issus de la navigation internationale sont exemptés d'impôt, les navires grecs sont imposés selon une loi de 1957 non en fonction des gains, mais d'après le tonnage.

 

Les putschistes fascistes à la solde de l'OTAN avaient inscrit cette exemption fiscale dans la Constitution.

 

L'argent grec a ensuite été placé soit en Suisse soit dans l'immobilier, en Allemagne ou en Grande-Bretagne. Il est là bien au chaud, chez les Merkel and co.

 

Sinon les données publiées lundi parlent d'elles-mêmes : selon les estimations de l'industrie automobile, on constate une perte d'un million de véhicules depuis 2009.

 

De janvier à novembre, les nouvelles immatriculations ont chuté de près de 40 %, pour atteindre les 55 000 véhicules. Il s'agit de la plus forte baisse au sein de l'Union européenne.

 

Dans une interview accordée à Bild, l'ancien chancelier Helmut Schmidt (SPD) a mis en garde, lors de son 95 ème anniversaire lundi, la crise de l'UE et de ses institutions rattrapera l'Allemagne l'an prochain « et mettra toutes les autres questions de côté ».

 

Il faudra un allègement de la dette de la Grèce, l'économie ne pourra pas être sauvée autrement.

 

 

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 09:35

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Loukia Kotronaki-Serafim Seferiades, "Sur les sentiers de la colère : L’espace-temps d’une révolte (Athènes, décembre 2008)" par Panos Angelopoulos

Le 6 décembre 2008, peu après 21 h 00, Alexandros Grigoropoulos, un élève de 15 ans, est assassiné par un agent des forces de l’ordre spéciales à Exarcheia, en plein centre d’Athènes(...) 

Suite >>>  http://wp.me/p3ZoAx-20

 

 

Vendredi 6 décembre 2013 

 

Des milliers de lycéens, étudiants et syndicalistes ainsi que des militants de gauche ont manifesté vendredi à Athènes et à Salonique (nord) pour commémorer la mort d'un adolescent tué par la police il y a cinq ans dans la capitale.

 

 

( Photos prisent par les citoyens grecs, diffusées via les réseaux sociaux  )

 

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7 arrestations , 137 interpellations suites aux affrontements à exarxhia plusieurs photographes et journalistes brutalisés par la police . Deux journalistes photographes, un Belge et un Grec, ont été interpellés avant d'être relâchés , ce matin, ça sent toujours les gaz lacrymogénes  

 

Angélique kourounis

( journaliste - correspondante pour plusieurs médias francophones en Grèce) 

 


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