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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 16:04

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Notre modèle social fête ses 69 ans !

 

Le 27 mai 1943 pendant l’occupation, sous la présidence de Jean Moulin se réunissait pour la première fois le Conseil National de la Résistance.


Le 15 mars 1944 était adopté le programme de Conseil National de la Résistance. Il comprenait deux  volets. 


Le premier volet était destiné à la mobilisation et la coordination de toutes les forces de la résistance  dans le but de chasser définitivement l’occupant Nazi du territoire.


Le second volet était rédigé dans le but de reconstruire le pays après la libération. 

Il contenait les mesures prévues dans le but de punir les traitres et les collaborateurs, notamment  par la confiscation de leurs biens au profit de l’état, mais aussi des mesures en vue de promouvoir  l’indépendance politique et économique de la Nation, ainsi qu’un plan social innovateur unique en  son genre.


Ce plan qui allait être mis en application en 1946 allait permettre entre autre:


‘’Le retour à la nation des grands moyens de production monopolisés, fruit du  travail commun, des sources d'énergie, des richesses du sous-sol, des  compagnies d'assurances et des grandes banques’’


Ces mesures allaient permettre un temps de reconstruire l’économie et l’industrie de la nation bien  mises à mal par ces années obscures. La nationalisation des Industries du Gaz et de l’Electricité a été une mesure essentielle pour le développement industriel et social.

Aujourd’hui malgré notre savoirfaire incontestable dans tous les domaines, notre tissu industriel a été méthodiquement et  idéologiquement démonté pièces par pièces, mettant à mal notre indépendance. La plupart des  banques et services publics ont été dénationalisés.


Le profit des actionnaires et le financement des  fonds de pensions ont scandaleusement évolués au détriment de l’intérêt des citoyens et des  salariés. Lorsque malgré tout, ce système ultralibéral ne trouvait pas son compte dans les règles du  jeu qu’il avait lui-même établies, l’état venait à son secours en promulguant des lois scélérates  comme la loi NOME. 


Une véritable spoliation des biens publics !

NB : Malgré les grandes promesses du ‘’moi président’’ la loi NOME est toujours là !

 

 

Pour la partie sociale le programme prévoyait entre autre :


‘’La liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l'égard de l'État,  des puissances d'argent et des influences étrangères’’


Aujourd’hui la presse est dominée par trois à quatre grands groupes privés, qui détiennent presque  toutes les chaines de télévision et presque tous les journaux, y compris ceux de la presse dite  gratuite. Toute cette belle presse est animée en permanence par une équipe de quelques  journalistes et économistes, bien sélectionnés, qui par un jeu de chaises tournantes passent  tranquillement du journalisme d’écrit au journalisme télévisé, d’une chaine à l’autre, ou d’un  magasine à l’autre.


De ce fait malgré la multiplicité des médias, la pluralité et l’indépendance de la presse sont loin  d’être effectives.


‘’Un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des  moyens d'existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer  par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et  de l'État’’


Ce plan mis en place en 1946 par Ambroise Croiza ministre communiste du travail et de la sécurité sociale, est depuis quelques décennies l’objet d’attaques incessantes et injustifiées, de la part de détracteurs qui voient dans la privatisation de notre système de santé une formidable manne de profit. Il n’y a qu’à se rappeler des dernières affaires délictueuses en matière de santé pour se  convaincre que leur principe se résume à :


Tant qu’il y a de la maladie il y a de l’espoir….. Ou plutôt de l’argent !


‘’La sécurité de l'emploi, la réglementation des conditions d'embauchage et  de licenciement, le rétablissement des délégués d'atelier’’


Depuis quelque temps tout cela était déjà bien mis à mal, quand le fameux accord scélérat dit de  ‘’flexibilité sécurité’’ qui est une véritable trahison contre la classe ouvrière, est arrivé comme une  cerise sur le gâteau du patronat Français. Ce dernier grace à la complicité de quelques syndicats  minoritaires va pouvoir enfin être libéré de ce carcan ‘’archaïque’’ qu’est le code du travail.


Pour ma part j’ai plutôt tendance à penser que l’archaïsme est du côté de ceux qui veulent nous  ramener à l’époque de Germinal. Pour ceux qui n’en sont pas convaincus je les invite à lire le communiqué du Syndicat des Avocats Français (Le SAF) sur le sujet. Il est éloquent.

 

 

 

En voici un petit extrait : 


‘’Ce n’est pas de sécurisation de l’emploi dont il est question à chaque ligne du projet d’accord national  interprofessionnel élaboré par le MEDEF. La sécurisation n’y est conçue qu’au profit des entreprises, pour se prémunir de toute obligation de transparence et de justification, et se constituer une véritable immunité judiciaire’’……



Pour les amateurs de la controverse, je leur rappelle que ce sont des avocats qui ont écrit cela, et qu’en matière de droit ils sont mieux placés que certains experts autoproclamés et adeptes de la génuflexion, qui à force de se tenir le dos courbé ne savent même plus ce que veut dire le mot droit.


Enfin nos amis de la résistance avaient aussi prévu dans leur programme :


‘’Une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours’’


Inutile de vous rappeler tout l’historique des attaques de notre système de retraites, qui a été créé à une époque où tout était à reconstruire et qui ne serait semble- t-il plus viable.

Pourtant depuis ces temps reculés la productivité a été largement multipliée compensant l’aspect démographique, le fait qu’on vive plus longtemps. 


D’ailleurs à force de l’entendre dire qu’on vit plus longtemps, on va finir par croire qu’ils nous le reprochent, ça donne vraiment envie de s’accrocher.


En fait il va vraiment falloir s’accrocher, car dans quelques réformes je pense que pour prendre la retraite à taux plein il faudra être plus que centenaire, et dans ce cas-là je crois qu’il sera préférable de signer un viager.


‘’Mais mon cher amis vous n’y êtes pas, Il est indéniable que l’économie va mal, c’est la crise!’’

 (Me disait Mme la baronne Duchmol de la Courtecuisse après avoir sifflé tout mon Margnat Village)


C’est vrai, il suffit de regarder les chiffres du salon nautique et du salon de l’auto pour s’en convaincre et constater, que la barque est remplacée par le yacht de plusieurs dizaines de mètres, et la deux chevaux par la Ferrari avec un seul cheval, cela dit il est cabré, et ça change pas mal de choses! 


Tout ça pour vous dire en fait que ce 15 mars 2013 le programme du conseil national de la résistance fête ses 69 ans, qu’il est l’âme de notre modèle social, que nous n’avons pas le droit de l’oublier et que nous devons en défendre bec et ongles les composantes. 


Cela par respect envers le sacrifice de nos anciens, mais aussi parce qu’il contient tous les ingrédients d’une société de solidarité et de tolérance, et enfin parce qu’il est de notre devoir de léguer aux générations futures ce dont nous avons-nous même profité. 


telechargement--66-.jpgYves dit Lilou


Le 15 mars 2013


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*****************************

 

Appel lancé en 2004 par les anciens du Conseil national de la Resistance... 

 

 


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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 23:58

arton7684-bbe60.jpgMis à part pour les grands capitalistes mondialisés ce mot n’est pas un « gros mot », même s’il est parfois employé pour noyer le poisson et rejeter le bébé-citoyen avec l’eau du bain démocratique. Dans nos « démocraties » imposée comme exemple au reste du monde par la guerre s’il le faut (et surtout sans nous demander notre avis), une partie de plus en plus grande du pouvoir et son contrôle échappe à la souveraineté populaire. On peut même se demander si l’égalité politique n’est qu’apparente et que le droit du citoyen électeur n’est rien d’autre que le droit de mettre un petit papier dans l’urne tous les cinq ans. Ensuite... les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.


La constitution française énonce :


Art. 3 –« La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret. »

 

La souveraineté se définit, en droit, comme la détention de l’autorité suprême, c’est-à-dire d’un pouvoir absolu (dont tous dépendent) et inconditionné (qui ne dépend de qui que ce soit). Dans les régimes despotiques, la souveraineté est le plus souvent détenue par un seul homme. Dans les démocraties, elle est détenue par le peuple, constitué en un corps politique, la Nation : on parle dès lors de souveraineté nationale.

 

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Les trois glorieuses 1830 par Delacroix


Théorie marxiste de la Nation.


Les nations n’ont pas toujours existé dans l’histoire. Contrairement à ce que pensent certains avec « nos ancêtres les gaulois », il n’y avait pas de nation gauloise mais des tribus partageants certaines spécificités mais pas toutes puisque César s’en ait servi pour les dresser les unes contre les autres pour les vaincre. « La nation est une communauté de gens historiquement construite et stable, formée sur la base d’une langue, d’un territoire, d’une vie économique et d’un caractère psychologique communs qui sont manifestés dans une culture commune. (…) Ces caractéristiques forment un ensemble historiquement construit (…) et l’absence d’une de ces caractéristiques signifie qu’on n’a pas à faire avec une nation. » [1] En réalité, le processus d’apparition et de consolidation des nations n’est un phénomène ni essentiellement économique, ni essentiellement culturel, mais bien un processus avant tout politique, rythmé par le développement des luttes des classes dans chaque société et entre celles-ci. C’est dans ces luttes des classes (y compris sous la forme des guerres que se mènent les classes possédantes de différents Etats) que certaines conditions matérielles (géographiques, climatiques,…) acquièrent plus d’importances que d’autres, que se forment les rapports économiques et les institutions politiques, que s’élaborent les cultures, les religions et les idéologies, que tous ces facteurs réagissent entre eux et sur les classes en présence et que tel ou tel aspect (le territoire, la langue, la religion,…) prend un caractère dominant pour une période historique. Cette notion d’évolution ne peut pas faire l’impasse sur les arrivées immigrantes et ne peut restée figée comme le souhaitent les réactionnaires nationalistes de tous poils (fascistes ou non). Nous ne pouvons non plus oublier l’ouverture aux autres peuples, car pour nous le terme de nation est inséparable de la notion d’internationalisme. Faut-il rappeler, à ce sujet, ce que notait Georges Dimitrov, dans son journal, le 12 mai 1941, un mois avant l’agression nazie contre l’Union soviétique, donc propos non de circonstance : « Il faut développer l’idée d’un mariage entre un nationalisme sain et bien compris et l’internationalisme prolétarien. Celui-ci doit reposer sur ce nationalisme dans les divers pays (…) entre le nationalisme bien compris et l’internationalisme prolétarien, il n’y a pas et ne peut y avoir de contradiction. Le cosmopolitisme sans patrie, refusant tout sentiment national et l’idée de patrie, n’a rien à voir avec l’internationalisme prolétarien ». [2]

 

Toutefois il semble que cette proclamation de souveraineté nationale reste plus formelle que réelle. Le pouvoir politique et ses représentants refusent de rendre compte à leurs mandants, aux citoyens que nous sommes et devant lesquels il leur appartient de justifier leurs actions, autrement qu’à travers un spectacle organisé comme une publicité de supermarché, un jeu télévisé ou une émission de variétés.


Il va ainsi du traité de Lisbonne destiné à contourner le Non français et hollandais à la Constitution Européenne, et qui permis d’échapper à la souveraineté des nations. Ainsi échaudés, les autres gouvernements ne voulurent pas de référendum pour leurs citoyens, car le risque de rejet était trop important. Ce référendum était pourtant souhaité par 76 % des Allemands, 75 % des Britanniques, 72 % des Italiens, 65 % des Espagnols et 71 % des Français.


Ensuite, toujours sans consultation des peuples concernés, ont été ratifiés le TSCG (traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance) et le MES (le mécanisme européen de stabilité), avec l’abstention bienveillante de l’immense majorité des élus socialistes et écologistes. Et pourtant ces deux textes marquent une étape importante dans le démantèlement des institutions démocratiques et le « détricotage » des modèles sociaux européens.


Le 7 avril 2013 un référendum aura lieu en Alsace. La question posée sera : « Approuvez-vous le projet de création, en Alsace, d’une ‘‘Collectivité Territoriale d’Alsace’’, par fusion du Conseil Régional d’Alsace, du Conseil Général du Bas-Rhin et du Conseil Général du Haut-Rhin. » Ce référendum a une portée éminemment nationale. Son enjeu est le suivant : allons-nous mettre le doigt dans un engrenage qui va broyer la démocratie française, remettre en cause le principe sacré de l’égalité des citoyens, éliminer la souveraineté populaire et nationale, créer de grandes régions appelées « euro-régions » (ici avec le Bade-Wurtemberg allemand et le nord de la Suisse) contournant l’État-nation et directement branchées sur les oligarques de Bruxelles et ainsi livrer nos territoires au marché ?

 

Ce référendum en Alsace va jouer le rôle d’un laboratoire pour tester les possibilités de démembrement de la démocratie française et de la République. Tous les citoyens français sont concernés, pas seulement les alsaciens. Il ne s’agit pas de nier que le schéma territorial napoléonien a peut-être besoin d’un coup de pinceau. Mais si la réforme alsacienne est le prototype de la future organisation de la France, pourquoi est-ce aux seuls alsaciens de décider du futur de nos territoires ?

 

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Le massacre de la semaine sanglante - Commune de Paris 1871


L’indépendance et la souveraineté nationale sont une question centrale de notre époque. Le capitalisme, compte tenu de l’aggravation de ses insurmontables contradictions, s’est lancé dans une large offensive contre les conquêtes historiques des travailleurs, la souveraineté des peuples et l’indépendance des États.

 

L’impérialisme, le capitalisme dans sa phase monopoliste actuelle, ne peut pas imposer sa domination politique et économique et assurer l’exploitation, sans avoir recours à l’oppression et à la subversion de la démocratie, de la souveraineté et de l’indépendance nationale ; de même, il ne sera pas possible pour les travailleurs et les peuples de s’attaquer aux instruments de l’exploitation et de l’oppression impérialiste, et de mener à bien de réels processus de changements sociaux et révolutionnaires, sans le plein exercice de la souveraineté et de l’indépendance nationale.


Les attaques contre l’indépendance et la souveraineté nationale sont également au cœur du processus d’intégration capitaliste, comme l’est l’Union européenne – un bloc impérialiste – menée par l’oligarchie mondiale et ses marionnettes politiciennes, qui, pour s’assurer la dépendance économique des États de leur "périphérie" (Grèce, Portugal, Espagne, Italie, France...), aliènent en conséquence leur souveraineté et leur indépendance, condamnant ces peuples et ces pays à une intolérable mise sous tutelle et au sous-développement.


Ainsi, nous affirmons que l’impérialisme « occidental », économique, diplomatique, militaire, est toujours plus présent dans le monde, qu’il soit des USA, de l’ « Europe », du Qatar ou de la France, et que notre idéal est au contraire le droit de chaque peuple de décider sans ingérence extérieure de son destin, d’utiliser à son profit ses richesses naturelles, de développer son économie agricole et industrielle de façon autonome, pour disposer d’un niveau de vie convenable et des emplois nécessaires, ce qui permettrait notamment d’éviter l’émigration forcée.


C’est ça la souveraineté nationale !


Rouge-Vifs 13 la_peniche


[1] (Joseph Staline dans « Marxisme et question nationale » 1913)

[2] (Domenico Losurdo : « Staline, histoire et critique d’une légende noire » (page 34) Editions aden)

 

 

http://www.rougemidi.fr/spip.php?article7684

 


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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 19:38

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Dans le contexte de remise en cause de notre modèle social. 

Le 70° anniversaire de la création du CNR est un évènement majeur. 

 

L’association  « Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR »

Organise pour la quatrième année consécutive le déplacement au plateau des Glières au départ  de NICE. Il aura lieu du samedi 18 au dimanche 19 mai 2013

 

Le plateau des Glières est un haut lieu de Résistance durant la seconde guerre mondiale contre l’envahisseur nazi et la collaboration  française qui n’a pas hésité à trahir la patrie pour vendre la France au profit des forces de l’argent afin de revenir sur les avancées sociales  du Front Populaire. 

 

Aujourd’hui les mêmes forces réactionnaires veulent détruire le modèle social hérité de la Résistance. Depuis 2008 un  vaste rassemblement est organisé chaque année afin de faire connaître les idéaux et les acquis du Conseil National de la Résistance. 

 

Durant ces deux jours vous pourrez assister à de nombreuses conférences et à des prises de paroles des Résistants d’hier et d’aujourd’hui.

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Lors des voyages antérieurs nous avons eu la chance d’entendre des messages forts. François Ruffin, Serge Portelli, Léon Landini, Walter  Bassan, Frédéric Lordon, Xavier Matthieu, André Grimaldi, Patrick Pelloux, Daniel Mermet, Eric Toussaint, Alain Refalo, Jean-Pierre Dubois,  Pierre Pranchère, Gérard Mordillat, Michel Etievent  …, et de nombreux autres intervenants, ont fait entendre notre résistance à l’ultralibéralisme. 

 

Cette magnifique expérience doit nous aider à combattre les reculs sociaux qui nous sont imposés.

 

Un déplacement en car est prévu au départ de Nice. 

 Tarif 100 euros par personne. 

 

Pour des raisons évidentes de gestion efficace de cet évènement il est demandé de s’inscrire rapidement auprès de : 

 Alain FUENTES:  06 30 86 53 87. Courriel : fuentes.alain@bbox.f 

 INSCRIVEZ-VOUS ! (Le nombre de places est limité)

 

Le chèque est à libeller à l'ordre de :"Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR"

 

Ce déplacement comprend, le voyage aller-retour en car au départ de Nice le samedi matin très tôt et le retour sur Nice le dimanche soir très tard. 

 

L'hébergement sur le plateau des Glières à "La Métralière" avec le petit déjeuner du matin. Se réveiller le dimanche matin sur le plateau, se balader, voir  les troupeaux de vaches, puis assister aux différentes interventions est un vrai privilège! 


PLATEAU-DES-GLIERES-26-et-27-2012-023.JPG

Sont également compris dans le prix, le pique-nique du dimanche  midi et celui du dimanche soir.

 

PLATEAU DES GLIERES 26 et 27 2012 049

 

Des arrêts sont prévus pour récupérer les camarades des autres départements.

 

Soyez nombreux à défendre notre modèle social et participer à ce déplacement

 

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***************************************

 

 Lundi 28 mai 2012 - France inter 

 

" Là bas si j’y suis "   sur le Plateau des Glières 

 

http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2473

 

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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 09:34

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 « Il nous appartient de veiller tous ensemble à ce que notre société reste une société dont nous soyons fiers : pas cette société des sans-papiers, des expulsions, des soupçons à l’égard des immigrés, pas cette société où l’on remet en cause les retraites, les acquis de la Sécurité sociale, pas cette société où les médias sont entre les mains des nantis, toutes choses que nous aurions refusé de cautionner, si nous avions été les véritables héritiers du Conseil National de la Résistance. »


«C'est tout le socle des conquêtes sociales de la Résistance qui est aujourd'hui remis en cause. »


Stéphane Hessel

 

 

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 08:30

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Source : FSC

 


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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 12:37

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Je viens de lire et signer la pétition en ligne:http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2013N35924 

Personnellement, je suis d’accord avec cette pétition et je crois que vous pouvez l’être aussi. Je vous invite donc à l'examiner avec soin, à la signer et à la divulguer auprès de vos contacts.

Notre association soutien cette belle initiative. Nous espérons pouvoir célébrer le soixante-dixième anniversaire de la création du "Conseil National de la Résistance"dans notre département. 

Le 27 mai 1943 à la rue du Four à Paris, Jean Moulin créa le CNR dans la clandestinité. Il fut arrêté à Caluires par la gestapo le 21 juin 1943. Il mourut le 8 juillet 1943 dans un train qui le transférait en Allemagne après avoir été atrocement torturé. 

Jean Moulin a réussi ce jour là à réunir les différents mouvements de Résistance, ils se transformèrent en "la Résistance". Cela permit au général de Gaulle d'affirmer sa légitimité auprès des alliés. 

La France après après avoir été souillée par la collaboration avec les nazis retrouvait sa place dans le concert des nations. La France retrouvait son histoire et sa grandeur après l'humiliation de l'étrange défaite.

Il est de notre devoir de célébrer cet évènement majeur et d'exiger que le 27 mai devienne officiellement la journée nationale de la Résistance. 

Moins d'un an après, le 15 mars 1944 fut signé à Paris le programme du Conseil National de la Résistance, connu sous le nom de "Les jours heureux". Ce dernier fut à l'origine des avancées sociales de la Libération. Le fameux "Modèle social français " auquel nous sommes tous très attachés, bien au delà des clivages politiques, prend naissance en ces deux dates majeures qu'il convient de célébrer.

L'association "Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR" envisage de célébrer la création du "Conseil National de la Résistance" dans les Alpes-Maritimes.

Si vous êtes intéressés par ce projet où si vous connaissez des personnes de votre entourage susceptibles de participer à cet évènement, nous vous serions très obligés de bien vouloir prendre contact avec nous.

Adresse: lucien.pons01@laposte.net

Bien cordialement.

Lucien PONS. Président de l'association "Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR".

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 11:01

IL Y A 70 ANS EN

 LoireAtlantique :

40  résistants communistes

sont fusillés en 1943

 


Joël Busson, président du comité du souvenir des fusillés. Photo Presse Océan - Nathalie Bourreau
Joël Busson, président du comité du souvenir des fusillés. 
Entre juillet 1942 et mars 1943, la police française interpellait 331 militants ou sympathisants communistes du département soupçonnés de "menées anti-nationales".

Du 15 au 28 janvier 1943, 45 résistants, dont cinq républicains espagnols et deux femmes, étaient traduits devant le conseil de guerre allemand. Une parodie de procès à l’issue de laquelle 37 d’entre eux sont condamnés à mort. Neuf sont fusillés dès le lendemain au champ de tir du Bêle à Nantes. Quinze autres le sont le 13 février et les trois derniers le 7 mai.

Un deuxième procès se déroule les 12 et 13 août. Treize résistants communistes sont condamnés à mort, 11 sont fusillés le 25 août et les deux derniers exécutés en Allemagne.

Retrouvez notre dossier spécial de quatre pages dans notre édition du dimanche 10 février


 Presse-Océan


Source : canempechepasnicolas

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 12:47
Nazisme et grand capital

Le dictateur (2).PNGSans vouloir déconsidérer le message humaniste du film de Chaplin , on peut quand même regretter que la caricature qu’il donne d’Hitler n’aide pas à comprendre pourquoi et comment un mouvement aussi répugnant que le nazisme soit parvenu au pouvoir légalement dans un pays considéré comme un des fleurons culturels de l’Europe.


On peut même penser que le succès qu’a rencontré ce film en Occident doit beaucoup au fait qu’il a contribué à faire oublier qu’Hitler et le nazisme n’ont dû leur victoire qu’à l’appui politique et financier des représentants des firmes les plus puissantes du capitalisme allemand.


Soutenu seulement par certains cercles de l’armée, Hitler et le parti nazi ont longtemps été marginalisés. Au point que leur putsch de Munich en novembre 1923 tournera à la farce lamentable.


C'est que craignant une réaction trop vigoureuse de la classe ouvrière, la bourgeoisie souhaitait mettre fin à la République de Weimar et instaurer un pouvoir autoritaire, mais de manière constitutionnelle. A partir de 1924, Hitler, qui a retenu la leçon, décide de lancer son parti dans les compétitions électorales - toutefois sans succès jusqu’en 1929. C’est alors que, la conjoncture se dégradant après une période de relative stabilité, les milieux les plus réactionnaires du grand capital se tournent vers le parti nazi.


Emil Kirdorf.PNGParmi eux, Emil Kirdorf fondateur du consortium houiller de Rhénanie-Westphalie et de la société minière de Gelsenberg, et Alfred Hugenberg, représentant la grande industrie de la Ruhr, qui deviendra le ministre de l'Economie du premier cabinet de Hitler. Grâce à ces nouveaux appuis financiers, le parti nazi peut diffuser plus largement et plus intensément sa démagogie sociale et ainsi devenir, aux élections fédérales de 1930, le deuxième parti du pays avec plus de 6 millions de voix et 109 députés.


Hitler et son parti avaient ainsi prouvé à la grande bourgeoisie qu’ils représentaient l’instrument dont elle avait besoin pour assurer une transition de la démocratie parlementaire à un régime ouvertement dictatorial. Pour parfaire sa respectabilité, le 25 septembre 1930, Hitler prête serment de fidélité à la légalité devant la Cour suprême du Reich et nomme à des fonctions importantes de son parti des hommes de confiance du capital financier parmi lesquels des représentants de la banque Schröder, de la Deutsche Bank, du groupe des aciéries Thyssen,...


Carl Friedrich von Siemens.PNGLe 27 octobre 1931, devant un parterre de financiers américains, Carl Friedrich von Siemens, PDG de la firme Siemens, fait l'éloge des nazis et de leur volonté d'éradiquer le socialisme en Allemagne.


Toutefois, lors des élections fédérales de novembre 1932, le parti nazi perd 2 millions de voix et 40 sièges. Les grands industriels et des grands propriétaires terriens qui le soutiennent décident alors d’accélérer le mouvement. Le 19 novembre 1932, ils adressent une requête collective au maréchal Hindenburg, président de la République, lui demandant avec insistance la nomination d’Hitler au poste de chancelier.


Ce sera chose faite le 30 janvier 1933 après qu’une rencontre entre Hitler et l’ancien chancelier Franz von Papen, dans la villa du banquier Kurt von Schröder, ait permis de sceller les derniers arrangements.

Hitler Hindenburg.PNG

30 janvier 1933 : Le maréchal Hindenburg, élu président de la République en 1932 avec le soutien du Parti social-démocrate, nomme Hitler au poste de chancelier du Reich


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Source : Kurt Gossweiler, Hitler l'irrésistible ascension ? Essais sur le fascisme, Ed. Aden, 2006.


Jean-Pierre Dubois


http://lepetitblanquiste.hautetfort.com/archive/2013/01/13/nazisme-et-grand-capital.html

 

 

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 21:17

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Remontons à la Libération :


 1944,   Renault vient d’être nationalisé par l'Assemblée constituante présidée par le général de Gaulle.

Dès lors, la question de la nomination d’une personnalité à la tête de la jeune entreprise nationale est posée.

La grande bourgeoisie compromise par son attitude durant l’occupation est hors jeu.

Pour les forces conservatrices le danger, dans le rapport de forces de l’époque est de voir désigné un métallo communiste, ancien de Renault, Alfred Costes.

L’alliance des socialistes et des gaullistes conduit à la nomination de Pierre Lefaucheux.

Suite à la mort accidentelle de Lefaucheux en 1955  la présidence revient à Pierre Dreyfus ex responsable des jeunes socialistes en 1936.

C’est ainsi que cette entreprise nationale fut dirigée à partir d’un compromis entre la droite et le parti socialiste jusqu’en 1990.

La privatisation :

C'est dès 1986 (première cohabitation entre le PS et la droite avec F. Mitterrand à la présidence et Jacques Chirac comme premier ministre), qu'Alain Madelin, alors ministre de l'Industrie, parle ouvertement de la privatisation de Renault.


Mais c’est sous le second septennat de François Mitterrand (mai 1988/mai 1995), avec comme premier ministre Michel Rocard que s’ouvre le processus de privatisation effective de Renault : après avoir modifié le statut de la Régie qui devient une société anonyme il ouvre le capital de l’entreprise pour les véhicules légers et les poids lourds.


Et face à l’opposition des députés communistes Rocard passe en force en recourant à l’article 49.3 le 28 avril 1990, avec le soutien massif de l’UDF de Giscard et de l’ancien ministre de l’industrie de droite Alain Madelin !

En quelque sorte la collaboration PS / droite se poursuit dans les nouvelles conditions politiques des années 80.


Les trahisons du PS se prolongent et se confirment :

En 1997, après la défaite de la droite aux élections législatives anticipées, Lionel Jospin candidat au poste de premier ministre face à la fermeture de Renault Vilvoorde se porte garant du maintien de l’entreprise !

Trois semaines plus tard, en février 1997 son PDG Louis Schweitzer, ex directeur de cabinet de Laurent Fabius, annonce sa décision de fermer l’entreprise située en Belgique et Lionel Jospin dès lors premier ministre de J. Chirac prononce la fameuse phrase de renoncement selon laquelle "l’état ne peut pas tout !."


Aujourd’hui


Arnaud Montebourg en dépit de ses gesticulations s’inscrit totalement dans cette tradition de renoncement et de trahison : Alors que le pire PDG à la tête de l’entreprise, Carlos Ghosn, en anticipation de l’accord scélérat du 11 janvier signé par la CFDT, se livre à un véritable chantage contre les travailleurs, "vous acceptez les reculs ou je ferme !," le ministre socialiste du "redressement productif"considère que ce qui est demandé aux salariés de Renault est raisonnable, fait appel somme toute à des "efforts modérés" et encourage les syndicats à la signature de l’accord draconien de la direction !

Autre retour sur le passé : Renault Billancourt dans le viseur :

En 1986, 10 militants* et dirigeants de la CGT de l’entreprise sont licenciés.

Au passage, le même motif est évoqué aujourd'hui contre les travailleurs en lutte de PSA Aulnay :"casse de l'outil de travail ", violences …alors qu’il s’agissait déjà d’une lutte contre les licenciements !

 

Après une longue et immense bataille de 3 années, la justice se prononce en leur faveur et exige leur réintégration qui sera effective durant 8 mois.

 

En 1989 en novembre et décembre une double décision concomitante vient boucler le cycle des agressions contre l’entreprise : d’une part sous l’impulsion politique de F. Mitterrand, la chambre sociale de la Cour de cassation rejette définitivement les demandes de réintégration des dix camarades et d’autre part le 21 novembre, la fermeture définitive de l’établissement lui-même est annoncée.

 

Quant au fond, au-delà des arguments économiques mis sur le devant de la scène il s’agissait d’une décision politique !


Contre les travailleurs de Renault et contre la classe ouvrière dans son ensemble :

Il s’agissait de faire la démonstration que Renault Billancourt, la "Forteresse ouvrière" c’était fragile, c’était vulnérable !

Et par conséquent que les conquêtes sociales phares dont elle était le symbole pour tous les travailleurs  : la troisième et la 4e semaine de congés payés, les retraites complémentaires en 1956   et les acquits de 68 …, tout cela c’était dépassé, fini.

 

Contre-révolution reaganienne capitaliste : le temps était venu des sacrifices !

 

Et maintenant ?


L’agression contre le monde du travail, contre l’industrie automobile, se poursuit et s’aggrave considérablement.


Les conquêtes d’hier n’ont jamais été octroyées par le patronat et les classes dominantes et ils ne les ont jamais admises !

Elles ont résulté du rapport des forces établi par le mouvement populaire, par la classe ouvrière.


A présent contre cette agression se dessine une alliance entre les travailleurs des entreprises menacées et les plus combatives, entre le secteur public et le secteur privé, entre la classe ouvrière et une partie des couches intellectuelles, avocats, magistrats, les anciens et la jeunesse.

Et le développement possible de ce rassemblement effraye la classe dirigeante

 

C’est pourtant à mes yeux la seule issue d’espoir à la crise qui nous frappe et dont nous ne sommes pas responsables !


Blum en 1936 et Jules Moch en 1945 n’ont finalement pas pu s’opposer aux conquêtes sociales qui ont marqué notre histoire.


L’heure est venue pour le monde du travail, en lucidité des enseignements de l’histoire non seulement de résister mais aussi de passer à une véritable contre-offensive !

 

Roger Silvain

 

ouvrier Renault Billancourt de 1946 à 1988

Secrétaire général CGT Billancourt de 1971 à 1976

Secrétaire du comité central d’entreprise de 1977 à 1983

Administrateur de l’entreprise de 1981 à 1988

 

***********************************************

* Pour mémoire, les 10 de Renault :

F. Battu, J.-P. Quilgars, I. Hamzaoui, J. Jagorel, M. Bouin, J.-P. Lamisse, J. Jegouzo, Y. Perrin, Pierre Leri et I. Dialo.


 

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 10:30

ONU : le Canada pour la glorification du nazisme ?


Publié le 1 février 2013 

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Vers la fin de 2012, un événement assez important s’est produit à l’ONU, sans que nous en soyons informés d’une quelconque manière par notre « presse libre » occidentale autoproclamée.


En effet, je viens tout juste d’apprendre que vers la fin de l’année dernière, soit le 27 novembre dernier, pour être plus précis, une certaine résolution a été adoptée à l’ONU.

 

Cette résolution, présentée par la Russie, consistait à réaffirmer l’importance de la lutte contre le racisme, l’intolérance et la xénophobie, ainsi qu’à condamner la glorification du nazisme.


La raison pour laquelle j’évoque cela à la fin de janvier 2013, mis à part le fait que je viens tout juste de l’apprendre, est le fait que trois pays ont osé voter contre cette résolution : les États-Unis, le Canada et les Îles Marshall. Vous avez bien lu. La raison invoquée par les États-Unis pour justifier l’indéfendable ? « La liberté d’expression et l’esprit démocratique ». Ah bon. Je ne savais pas que « la défense de la liberté d’expression et de la démocratie » signifiait l’indifférence devant le fait qu’en Europe, des monuments glorifiant les soldats SS nazis sont érigés dans les pays Baltes (des régimes autoritaires) et des manifestations de « White pride » raciste et d’éloges de vétérans SS s’organisent en Ukraine sans que cela ne semble poser problème aux autorités de la capitale Kiev, sans parler du laisser-faire européen devant la multiplication des partis néo-nazis et néo-fascistes à travers l’Europe.


La résolution russe, qui a reçu un appui massif des États membres de l’ONU, malgré une cinquantaine d’abstentions, surtout européennes (difficilement explicables), visait justement à condamner cette glorification honteuse vouée au nazisme dans certains pays européens. Le nazisme est une idéologie vile, évolution extrême du fascisme, qui croit en la supériorité d’une race sur toutes les autres, condamnées à servir la race supérieure, ou à mourir. Cette horreur fut tolérée jusqu’à un certain point par le capitalisme impérialiste occidental, qui voulait s’en servir pour détruire l’URSS sans avoir à se salir les mains. Nous connaissons tous la suite de l’histoire…


Le Canada n’a aucune leçon de morale à donner au Québec


Le hasard fait bien les choses parfois. Quelques jours à peine après avoir exposé l’hypocrisie de cette minorité anglophone qui voit du fascisme et même du nazisme partout dans le mouvement indépendantiste québécois (encouragée dans sa paranoïa collective par les grands médias anglo-canadiens), voilà que je découvre cette histoire. Tiens, tiens, je me demande pourquoi notre « presse libre » autoproclamée n’a pas jugé opportun de nous informer de cette prise de position du gouvernement canadien, qui dit parler au nom de nous tous, qui habitons « son » territoire… Peut-être que la raison de ce silence réside dans le fait que cela déclencherait un véritable scandale au pays, surtout parmi les québécois, dont certains se sentent coupables de crimes imaginaires à force de se faire accuser de nazisme à chaque jour (ou presque) dans les médias anglophones.


Donc, le Canada, si « tolérant, bilingue et multiculturaliste », refuse de condamner la glorification du nazisme, tout en osant prétendre que le mouvement souverainiste québécois est « sectaire » et « refermé sur lui-même ». Intéressant cas de deux poids, deux mesures… Ça en prend du culot, pour descendre aussi bas tout en continuant de se faire passer comme moralement supérieur. Le masque de l’hypocrisie, lui, continuerait de s’effriter, si la population québécoise pouvait compter sur un média de masse ayant à cœur la simple information de la population sur les décisions qui se prennent en son nom.


Les États-Unis, eux, sont le seul État fonctionnel au monde à n’avoir jamais ratifié la charte de l’ONU pour les droits de l’enfance, l’autre pays étant la Somalie, qui n’a pas de gouvernement fonctionnel depuis près de 25 ans. Même dans ce contexte, le fait que les États-Unis aient décidé d’aller jusqu’à s’opposer carrément à la résolution, au lieu de s’abstenir comme les européens gênés, cela en dit long sur l’hypocrisie du « pays de la liberté » à l’ONU. Difficile de ne pas voir dans tout cela de vieux relents de la guerre froide. Le refus des Russes de laisser gentiment les impérialistes occidentaux envahir la Syrie, y est probablement aussi pour beaucoup.


Quant aux Îles Marshall, dont le gouvernement corrompu est réputé pour vendre ses votes onusiens aux États-Unis, cela démontre tout simplement que le gouvernement de ce micro-État est prêt à franchir des limites de servitude où même Palau et la Micronésie ne semblent pas vouloir s’aventurer sur leurs genoux usés.


Que font nos représentants québécois pendant ce temps ?


À moins que le gouvernement québécois soit moins bien informé que moi (ce qui me ferait tomber en bas de ma chaise), il devrait être également au courant des positions prises en son nom par le gouvernement canadien à l’ONU. Où est donc cette « gouvernance souverainiste » tant vantée durant la dernière campagne électorale ?


Il est tout simplement absurde qu’un gouvernement s’autoproclamant « souverainiste » puisse avoir besoin d’un coup pied au derrière de sa base pour sauter sur une occasion aussi facile de faire mal paraître le gouvernement fédéral, qui se couvre allègrement de ridicule sur la scène internationale. Un vote à l’Assemblée nationale, un point de presse, quelques mentions ou rappels dans des entrevues et la population ne pourra pas l’ignorer éternellement.


De quoi le PQ a-t-il peur ici ? De se faire ramasser encore une fois dans les médias mercenaires ? Qu’est-ce qu’ils vont faire ? Ramasser le PQ parce qu’il est contre la glorification du nazisme ? J’ai bien hâte de voir ça.


Aujourd’hui, je vais faire quelque chose que je n’oserais jamais faire en d’autres circonstances, parce que je n’ai pas été élu représentant de la population québécoise. Je vais pourtant parler en son nom, au moins pour une fois :

« Le peuple Québécois est désolé et profondément choqué par ce vote du Canada à l’ONU et nous nous en dissocions immédiatement et totalement. Au peuple russe, tout comme aux peuples du reste du monde, nous voudrions faire savoir que nous ne sommes aucunement en faveur de la glorification du nazisme. Nous condamnons le Canada pour cette décision prise sans la moindre consultation. Nous ne nous sentons aucunement représentés par ce vote du Canada, des États-Unis et des Îles Marshall. »


Voilà, c’est fait. La prochaine fois, ce serait bien si notre première ministre, madame Pauline Marois, pourrait s’acquitter elle-même du boulot pour lequel elle est payée : représenter la population qui l’a placé sur son siège.

 

Gabriel Proulx, coporte-parole du Parti communiste du Québec

 

 

*Cliquez ici pour consulter la version française du document détaillant le point 67 de l’ordre du jour de la soixante-septième session de l’Assemblée générale des Nations Unies, « Élimination du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance qui y est associée ». C’est à la page 3 que débute le projet de résolution proposé par la Fédération de Russie. Les résultats du vote, avec la liste des États « pour », « contre » et ceux s’étant abstenus, sont disponibles aux pages 9 et 10. En bas de la page 9, il est écrit, bien en évidence : « Ont voté contre : Canada, États-Unis d’Amérique, Îles Marshall ».


Cliquez ici pour en apprendre plus sur ce vote pris aux Nations Unies (Agence de presse russe Novosti). Notez une dernière fois qu’aucune mention de ce vote à l’ONU, pourtant bien réel, ne figure dans les grands médias d’ici.

 


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