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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 17:38

 

bataille-stalingrad-2013.jpg
La capitulation de l’armée de von Paulus à Stalingrad, le 2 février 1943, marqua, pour l’opinion publique mondiale, un tournant militaire décisif, mais qui ne fut pas le premier. Cette victoire trouve son origine dans les préparatifs de l’URSS à la guerre allemande jugée inévitable : le dernier attaché militaire français en URSS, Palasse les estima à leur juste valeur. Contre son ministère (de la Guerre), acharné à faire barrage aux alliances francosoviétique et tripartite (Moscou, Paris, Londres) qui eussent contraint le Reich à une guerre sur deux fronts, cet observateur de l’économie de guerre soviétique, de l’armée rouge et de l’état d’esprit de la population affirma dès 1938 que l’URSS, dotée d’« une confiance inébranlable dans sa force défensive », infligerait une sévère défaite à tout agresseur. Les revers japonais dans les affrontements à la frontière URSS-Chine-Corée en 1938-1939 (où Joukov se fit déjà remarquer) confirmèrent Palasse dans son avis : ils expliquent que Tokyo ait prudemment signé à Moscou le 13 avril 1941 le « pacte de neutralité » qui épargna à l’URSS la guerre sur deux fronts.

Après l’attaque allemande du 22 juin 1941, le premier tournant militaire de la guerre fut la mort immédiate du Blitzkrieg. Le général Paul Doyen, délégué de Vichy à la commission d’armistice, l’annonça ainsi à Pétain le 16 juillet 1941 : « Si le IIIème Reich remporte en Russie des succès stratégiques certains, le tour pris par les opérations ne répond pas néanmoins à l’idée que s’étaient faite ses dirigeants. Ceux-ci n’avaient pas prévu une résistance aussi farouche du soldat russe, un fanatisme aussi passionné de la population, une guérilla aussi épuisante sur les arrières, des pertes aussi sérieuses, un vide aussi complet devant l’envahisseur, des difficultés aussi considérables de ravitaillement et de communications. Sans souci de sa nourriture de demain, le Russe incendie au lance-flamme ses récoltes, fait sauter ses villages, détruit son matériel roulant, sabote ses exploitations ». 

Ce général vichyste jugea la guerre allemande si gravement compromise qu’il prôna ce jour-là transition de la France du tuteur allemand (jugé encore nécessaire) au tuteur américain, puisque, écrivit-il, « quoi qu’il arrive, le monde devra, dans les prochaines décades, se soumettre à la volonté des États-Unis. » Le Vatican, meilleure agence de renseignement du monde, s’alarma début septembre 1941 des difficultés « des Allemands » et d’une issue « telle que Staline serait appelé à organiser la paix de concert avec Churchill et Roosevelt ».

Le second tournant militaire de la guerre fut l’arrêt de la Wehrmacht devant Moscou, en novembre-décembre 1941, qui consacra la capacité politique et militaire de l’URSS, symbolisée par Staline et Joukov. Les États-Unis n’étaient pas encore officiellement entrés en guerre. Le Reich mena contre l’URSS une guerre d’extermination, inexpiable jusqu’à sa retraite générale à l’Est, mais l’armée rouge se montra capable de faire échouer les offensives de la Wehrmacht, en particulier celle de l’été 1942 qui prétendait gagner le pétrole (caucasien). Les historiens militaires sérieux, anglo-américains notamment, jamais traduits et donc ignorés en France, travaillent plus que jamais aujourd’hui sur ce qui a conduit à la victoire soviétique, au terme de l’affrontement commencé en juillet 1942, entre « deux armées de plus d’un million d’hommes ». Contre la Wehrmacht, l’Armée rouge gagna cette « bataille acharnée », suivie au jour le jour par les peuples de l’Europe occupée et du monde, qui « dépassa en violence toutes celles de la Première Guerre mondiale, pour chaque maison, chaque château d’eau, chaque cave, chaque morceau de ruine ». Cette victoire qui, a écrit l’historien britannique John Erickson, « mit l’URSS sur la voie de la puissance mondiale », comme celle « de Poltava en 1709 [contre la Suède] avait transformé la Russie en puissance européenne ».

La victoire soviétique de Stalingrad, troisième tournant militaire soviétique, fut comprise par les populations comme le tournant de la guerre, si flagrant que la propagande nazie ne parvint plus à le dissimuler. L’événement posa surtout directement la question de l’après-guerre, préparé par les États-Unis enrichis par le conflit, contre l’URSS dont les pertes furent considérables jusqu’au 8 mai 1945. La statistique générale des morts de la Deuxième Guerre mondiale témoigne de sa contribution à l’effort militaire général et de la part qu’elle représenta dans les souffrances de cette guerre d’attrition : de 26 à 28 millions de morts soviétiques (les chiffres ne cessent d’être réévalués) sur environ 50, dont plus de la moitié de civils. Il y eut moins de 300 000 morts américains, tous militaires, sur les fronts japonais et européen. Ce n’est pas faire injure à l’histoire que de noter que les États-Unis, riches et puissants, maîtres des lendemains de guerre, ne purent vaincre l’Allemagne et gagner la paix que parce que l’URSS avait infligé une défaite écrasante à la Wehrmacht. Ce n’est pas « le général Hiver » qui l’avait vaincue, lui qui n’avait pas empêché la Reichswehr de rester en 1917-1918 victorieuse à l’Est.

La France a confirmé la russophobie, obsessionnelle depuis 1917, qui lui a valu, entre autres, la Débâcle de mai-juin 1940, en omettant d’honorer la Russie lors du 60e anniversaire du débarquement en Normandie du 6 juin 1944. Le thème du sauvetage américain de « l’Europe » s’est imposé au fil des années de célébration dudit débarquement. Les plus vieux d’entre nous savent, même quand ils ne sont pas historiens, que Stalingrad a donné aux peuples l’espoir de sortir de la barbarie hitlérienne. À compter de cette victoire, « l’espoir changea de camp, le combat changea d’âme. » Ce n’est qu’en raison d’un matraquage idéologique obsédant que les jeunes générations l’ignorent.

annie-lacroix-riz.jpgAnnie Lacroix-Riz
professeur émérite, université Paris 7

Cet article a été rédigé pour le mensuel LA PRESSE NOUVELLE 

___________________________
Bibliographie :
John Erickson, 2 vol., The Road to Stalingrad: Stalin’s War with Germany; The Road
to Berlin: Stalin’ War with Germany, 1e édition 1983, Londres; réédition, New Haven &
London, Yale University Press, 1999:
Geoffrey Roberts, Stalin’s Wars: From World War to Cold War, 1939-1953. New
Haven & London,Yale University Press, 2006 (qui devrait être traduit dans la période à
venir);
Stalin’s general: the life of Georgy Zhukov, London, Icon Books, 2012
David Glantz et Jonathan M. House, Armageddon in Stalingrad: September-November
1942 (The Stalingrad Trilogy, vol. 2, Modern War Studies, Lawrence, Kansas, University
Press of Kansas, 2009.
Alexander Werth, La Russie en guerre, Paris, Stock, 1964, reste fondamental.
Bibliographie restreinte :
Geoffrey Roberts, Stalin’s Wars: From World War to Cold War, 1939-1953. New
Haven & London: Yale University Press, 2006 (qui devrait être traduit dans la période à
venir);
Stalin’s general: the life of Georgy Zhukov. London, Icon Books, 2012.
Alexander Werth, La Russie en guerre, Paris, Stock, 1964, reste fondamental


 

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 17:21

Krasucki-1924-2003.jpg

Syndicaliste de premier plan, Henri Krasucki (1924-2003) devient une figure populaire médiatique dans les années 1980. Vingt ans après son remplacement à la tête de la CGT, dix ans après son décès, le personnage prend sa véritable dimension historique.

Une certaine tendresse à son égard transparaît aujourd'hui, d'autant qu'avec l'effondrement des pays socialistes, la transformation du monde des salariés, pour beaucoup, l'image de l'ouvrier à casquette de Belleville, amateur de Mozart, est devenue objet d'histoire et de curiosité.

Robert Guédiguian dans son film L'Armée du crime, Didier Daeninckx dans son roman Missak en ont fait un héros de légende. Ils ont rappelé ainsi son rôle dirigeant dans la résistance armée des FTP-MOI. Sans conteste, la première partie de sa vie (1924-1945), de jeune émigré juif polonais de Belleville devenu résistant communiste parisien, arrêté, torturé puis déporté à Auschwitz, est essentielle pour comprendre l'intensité, les contradictions d'un homme pleinement engagé dans le XXe siècle.

L'accès aux archives de la préfecture de police, du Parti communiste français, de la CGT, de la police politique polonaise comme les entretiens inédits avec des acteurs dont « Krasu » lui-même, rendent possible aujourd'hui d'en dégager une réalité plus complexe, en particulier son rôle dans la prise de distance de la CGT avec le PCF dès 1985. Christian Langeois nous livre ici la biographie vibrante et émouvanted'une personnalité dont les vies construisirent un destin.

 

Le site de l'éditeur "Cherche midi" est ici

 

hommage-krasu2013.jpg

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 08:44

Vendredi 23 novembre 2012


header 2
Affaire : " Petits enfants de Louis Renault contre l'Etat"

 

Communiqué de l’association « Esprit de Résistance »

 

Par un Arrêt du 21 novembre, la cour d’Appel de Paris a confirmé les deux ordonnances du TGI de Paris du 11 janvier 2011, déclarant le TGI non compétent sur la plainte des héritiers Renault contre l’Etat, et par conséquent la transmission d’une question prioritaire de constitutionnalité impossible.

Cette décision conforte notre association « Esprit de Résistance », dans son action contre toute révision de l’ordonnance de nationalisation de Renault, et contre toute indemnisation des héritiers Renault, - au-delà des très considérables et impressionnants « biens personnels » dont leur père avait hérité.

Cet arrêt est argumenté avec soin :


1)  Sur l’ordre d’examen des différentes questions

La QPC « …  est afférente au seul fond de l‘affaire dont elle ne constitue pas une prétention autonome, indépendamment de la question portant sur la compétence des tribunaux de l'ordre judiciaire ; que dès lors son examen implique qu'il soit au préalable statué sur l'exception d'incompétence soulevée par l'agent judiciaire de l’Etat »


2)  Sur la question de la compétence :

« Considérant cependant que l’ordonnance n° 45-68 du 6 janvier 1945, prise par le gouvernement provisoire de la République Française,..., ayant valeur législative, la notion de voie de fait invoquée par les consorts Renault à l’appui de leur demande ne peut en conséquence être utilement retenue ; »


3) Sur la question de la transmission de la QPC

«  Considérant dès lors que les juridictions de l‘ordre judiciaire et plus précisément le tribunal de grande instance de Paris, ne peuvent connaître de [c’est-à-dire : sont incompétents sur] l’action engagée par les consorts Renault, il n'y a. donc pas lieu de statuer sur la demande de transmission de la question prioritaire de constitutionnalité posée par les consorts Renault » « Par ces motifs confirme les deux ordonnances déférées »


L’avocat des héritiers Renault ayant publiquement manifesté leur intention de se pourvoir en cassation, notre association continuera son action pour dénoncer les campagnes visant à faire passer Louis Renault pour une victime, dans le seul but de grossir encore l’héritage.


Les vraies victimes sont les métallos de Billancourt que Renault a livrés à la Gestapo pour continuer à engranger sans opposition d’énormes profits sur ses ventes à l’armée allemande.

 

Paris le 21 novembre 2012

Association « Esprit de Résistance »

47, avenue Mathurin Moreau 75019 Paris

 

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 18:17

Un documentaire-choc sur un sujet ignoré de la Guerre froide dans l’Europe de l’Ouest.

Plusieurs services secrets d’états européens (Italie, Allemagne, Belgique et France principalement), sous la pression des USA, ont commandité des attentats terroristes contre leur propre population pour contraindre les gouvernements démocratiques à renforcer leurs systèmes sécuritaires et/ou empêcher la montée des partis de gauche ou d’extrême gauche au pouvoir.

 

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 17:39

Article paru dans le journal l'Humanité relatant l'action des étudiants un certain 11 novembre 1940! 

Novembre1940-manif-des-etudiants-a-Paris-001-copie-1.jpg

Novembre1940-manif-des-etudiants-a-Paris1-001.jpg


( cliquez sur le lien suivant ) 

Lire ici l'article publié dans L'HUMANITE DIMANCHE du 10 au 17 novembre 2010    ) 

 


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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 17:19

Dimanche 11 novembre 2012

 

COMMUNIQUE de PRESSE.

 

Ch. Estrosi aime la claque….Attention que nos poilus ne reviennent d’outre-tombe lui apprendre  la vie…Lors du discours aux corps constitués, sous les ors du palais préfectoral, reçu par M le Préfet des Alpes maritimes, il instrumentalise les millions de morts pour la France dans le but d' une opération politicienne de bas étage, à son unique profit.

 

Appeler à la rescousse les poilus de 14-18 qui "ne seraient peut être pas partis défendre la patrie si 100 ans plus tard, ils savaient qu'il y aurait le vote des étrangers, et le 19 Mars pour date de commémoration de la fin de la guerre d'Algérie"....en profitant d'une assemblée qui applaudit à tout rompre, c'est républicain ?

Il est vrai qu'une heure plus tôt, au monument aux morts, la présence remarquée de JM Le pen, dans les rangs des élus l'a sans doute encouragé à franchir la ligne des valeurs républicaines...

 

Je suis personnellement choquée de cette déclaration publique, mon arrière grand-pére étant mort au Chemin des Dames en 17.

 

Alors droit de réponse si la presse s’en fait l’écho :


1/ le droit de vote des étrangers aux ELECTIONS LOCALES existe déjà , et ce sont les ennemis d’hier (les allemands entre autres) qui peuvent y participer.

 Par contre,leurs camarades d’arme, les tirailleurs sénégalais et autres « supplétifs » marocains ou algériens colonisés « par l’œuvre civilisatrice de Napoléon III(dixit le même Estrosi dans le même discours) qui ont payé le « prix du sang » (toujours Estrosi) en sont écartés.

2/ la date du 19 Mars est reprise comme un leitmotiv pour complaire aux rapatriés d’Algérie Pourtant les mêmes savent bien que c’est l’OAS qui, pour la plupart des attentats et manifestations,  a déclenché la violence qui a suivi les accords d’Evian.


L’esprit de justice et d’équité, l’esprit de fraternité, d’égalité n’anime plus nos élus niçois depuis longtemps, il fallait arriver à la préparation du centenaire pour le constater…


 Emmanuelle Gaziello, conseillère municipale de Nice, et de la Métropole.


PS Pour info, déclaration de M. Guy Fischer(sénateur groupe CRC).

(lors de l’adoption le 8 Novembre de la JOURNÉE NATIONALE EN MÉMOIRE DES VICTIMES DE LA GUERRE D'ALGÉRIE ET DES COMBATS EN TUNISIE ET AU MAROC)(http://www.senat.fr/seances/s201211/s20121108/s20121108_mono.html) 

« L'ancien gouvernement nous a fait adopter à la sauvette un projet de loi, qui plus est en procédure accélérée, prévoyant de rendre hommage à tous les morts pour la France à l'occasion du 11 novembre, jour anniversaire de l'armistice de 1918. Ce texte était prémédité pour faire obstacle à l'adoption de la date du 19 mars et pour en venir au bout du compte à une date unique dont certains souhaiteraient l'avènement.

En confondant les mémoires et les événements, en amalgamant des engagements qui n'ont pas la même portée historique et humaine, le risque est grand d'aboutir à une vision aseptisée de l'histoire et de la mémoire collective, qui ne permette plus de comprendre le passé ni de construire lucidement l'avenir.

S'agissant du 19 mars, j'affirme que les auteurs de proposition de loi dont nous défendons l'adoption ne prétendent en aucun cas privilégier certaines catégories de victimes ou instaurer une sorte de hiérarchie dans la perte, la mort, la souffrance. Les historiens s'accordent sur le fait que cette guerre aura fait 25 000 morts et 65 000 blessés dans les rangs de l'armée française, essentiellement composée d'appelés du contingent, des dizaines de milliers parmi les harkis, 150 000 morts dans les rangs du FLN et de l'ALN. La population française ne fut pas épargnée et la population algérienne paya le lourd tribut de 300 000 à 400 000 victimes. Je n'omettrai pas non plus les psychotraumatismes de guerre, non pris en compte et non traités, qui ont durablement marqué nos jeunes appelés – toute une génération ! – dès leur retour en France.

Je souhaite enfin évoquer les victimes de l'OAS, dont le symbole est pour moi le commissaire central d'Alger, M. Roger Gavoury, assassiné le 31 mai 1961 par les sicaires de cette association criminelle et antirépublicaine. Son fils Jean-François Gavoury, présent dans les tribunes, a relevé le flambeau et se bat avec une ténacité qui force l'admiration pour faire reconnaître le tribut payé par les forces de l'ordre durant la guerre d'Algérie, pour que ne soit pas occultée, comme elle l'est souvent, la responsabilité de l'OAS dans les événements de l'après-19 mars, et enfin pour que les nostalgiques, revanchards et autres tenants de l'Algérie française ne réécrivent pas impunément l'histoire et n'érigent pas des mausolées aux bourreaux.

Toutes ces victimes, à des titres divers, méritent une date unique pour se recueillir et panser leurs plaies. La mémoire a besoin d'un point d'ancrage.

Des deux côtés, des exactions furent commises après le 19 mars 1962, nous en sommes tous d'accord. De même, il y eut des victimes à déplorer après le 11 novembre 1918 et le 8 mai 1945.

Je suis convaincu que toutes les familles de victimes civiles ou militaires peuvent se recueillir et se souvenir à la même date, si celle-ci est véritablement en lien avec les événements vécus. Sauf peut-être ceux qui attisaient les braises et ne voulaient pas la fin de cette guerre…

Oui, en vertu de ce parallélisme des formes, le 19 mars est, qu'on le veuille ou non, la date que l'histoire légitime. Le 19 mars doit être la date de la troisième génération du feu, et c'est la raison pour laquelle le groupe communiste républicain et citoyen adoptera cette proposition de loi identique à celles qu'il avait si souvent déposées sur le bureau de notre assemblée par le passé. (Applaudissements sur les travées du groupe CRC et du groupe socialiste, ainsi que sur certaines travées du RDSE.)

 

Source : Blog Emmanuelle Gaziello 

http://www.emmanuelle-gaziello.com/

 

telechargement--36-.jpg

Photo prise lors d'une relève de troupes au chemin des Dames, au printemps 1917. AFP/OFF

 

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 17:06

Parce qu’ils refusaient de se battre pour rien,

Parce qu’ils refusaient de mourir pour les profiteurs de guerre,

Parce qu’ils voulaient mettre fin à la boucherie, Parce qu’ils refusaient de

massacrer les travailleurs sous un autre uniforme,

Parce qu’ils fraternisaient au-delà des tranchées,

Parce qu’ils voulaient la paix, le pain et la liberté, 2 500 soldats français sont

passés par les cours martiales qui les ont tous condamnés et 650 ont été fusillés

pour l’exemple.

 

fuislles-pour-l-exemple-CGT.jpg

http://www.libetoulouse.fr/2007/2008/11/20-avril-1915-l.html 

Fusillés pour avoir refusé la barbarie et la guerre impérialiste.!

 

A Craonne, sur le plateau, pendant l’offensive Nivelle, il y a eu 900 morts en

moyenne par jour. 100 000 corps n’ont jamais été retrouvés.

 

Le prix du sang : 150 000 morts en 48 heures en avril 1917.

 

Maudite soit la guerre, Maudites soient toutes les guerres !

 

Depuis plusieurs années, la FNLP et la LDH participent au plan national à de nombreuses initiatives pour la réhabilitation des fusillés pour l’exemple.

Ainsi, en 2011, 4500 participants ont pu se rassembler aux alentours du 11 novembre pour défendre cette cause de justice, la plupart du temps devant des monuments pacifistes.

Dans les Alpes-Maritimes, le monument aux morts de Peille représente une mère disant à son enfant : « tu ne tueras point ».

 

Cette année ,à nouveau,nos organisations départementales appellent ensemble à un rassemblement devant ce monument:ce sera l’occasion d’évoquer ce combat entamé dès 1918,repris activement depuis une dizaine d’années avec des résultats positifs (11 conseils généraux ont pris position à ce jour pour la réhabilitation ainsi que de nombreux conseils municipaux dont celui de Peille) et de restituer au 11 novembre tout son sens contre la loi Laffineur : affirmer notre exigence de cessation de toutes les guerres et en mémoire des morts.

 

RASSEMBLEMENT DEVANT LE MONUMENT AUX MORTS DE PEILLE

LE 17 NOVEMBRE A 15 HEURES 30

 

 

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 13:25

 

alors-qu-il-distribuait-des-tracts-en-vu-d-une-celebration-.jpg

Alors qu’il distribuait des tracts en vu d’une célébration du 11-Novembre, l’homme est tombé, aux côtés de quelques amis.

 

« C’était un vrai meneur d’hommes, l’un des premiers à se lever contre la barbarie. Il avait su rassembler les premiers résistants des vallées dans ce qui allait devenir bientôt les FTPF (Francs-tireurs et partisans français). Et puis il y eut ce terrible 10 novembre 1942, où il tomba une poignée de tracts en main, au cœur d’Aigueblanche. » C’était toujours avec émotion qu’Edmond Rochaix de Petit Cœur, « capitaine sapin » sous la clandestinité, évoquait la mort tragique de celui qui fut considéré comme l’un des pères de la résistance tarine, Auguste Tornier.

Celui-ci, menuisier à Aigueblanche, mit très tôt sur pied l’embryon d’une cellule résistante en basse Tarentaise. Ce fut d’abord, dès l’hiver 1940, de petites actions : distribution de tracts, graffitis, puis rapidement le groupe passa la vitesse supérieure. « Des coups de mains aux camarades des usines, se souvenait Edmond : gripper les machines avec de la limaille, détraquer les outils, freiner la production allemande dans les entreprises qui livraient les ferro-alliages à l’ennemi. De petits riens, certes, mais qui faisaient beaucoup ! ».

Et puis survint la terrible nuit du 10 au 11 novembre 1942. « Auguste avait décidé de faire une opération d’éclats, pour sensibiliser la population et secouer l’attentisme. Le soir du 10, nous avons imprimé un tract avec d’autres amis, Jean Martinet, André Negro et René Borlet. C’était un appel pour inviter les gens à se rassembler autour du monument aux morts d’Aigueblanche, afin de commémorer le 11 novembre alors interdit. Il était 11 heures quand, au sortir d’une ruelle, Auguste et son groupe sont tombés sur la police. Un gendarme de Moûtiers, qui surveillait le bourg, a tiré de sang-froid et blessé Tornier au foie. À ses côtés, Jean Martinet, touché par deux balles, a rampé, puis s’est planqué dans une grange. Le soir même, nous sommes allés le chercher alors que la police grouillait partout. René Borlet, arrêté, sera condamné par la Section spéciale. »

Auguste Tornier, décédera, quatre balles au ventre plus tard, à l’hôpital de Moûtiers. Le 18 novembre, 500 personnes suivirent son cortège funèbre. Le maire d’Aigueblanche, qui prit solennellement la tête du convoi, fut aussitôt révoqué par Vichy…

par Michel ETIEVENT le 10/11/2012 

Journal : Le Dauphiné 

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 13:59

425.000 électeurs grecs pris le parti néonazi avec un parti politique lors des dernières élections. Bien que Golden Dawn est impliqué dans une vague d'attaques violentes, et tandis que ses vues vont du ridicule à l'racistes carrément, sa popularité est en hausse de jour en jour. 

 Quel est exactement le Golden Dawn, où vient-il, ce qui est sa vraie nature? 

 Quelle est l'étendue de leur relation à la police?Et qui sont les gens qui votent pour eux?

                                                             

     http://wp.me/p2O5Jg-1l

 


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