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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 08:51

Le pays vit sa troisième année consécutive de protestations pour une éducation publique gratuite et de qualité.

 

http://berthoalain.files.wordpress.com/2013/05/foto_0000001020130528112106.jpg?w=1200&h=&crop=1SANTIAGO DU CHILI (AFP) 

Une manifestation d'étudiants chiliens réclamant un changement du système d'éducation pour un enseignement gratuit et de qualité s'est achevé mardi en affrontements avec la police dans les rues de la capitale chilienne.

 

http://berthoalain.files.wordpress.com/2013/05/video-chile-marcha-de-estudiantes-por-avenida-principal-seria-ilegal.jpg?w=1200&h=&crop=1

La marche, convoquée par la Confédération des étudiants du Chili (Confech), regroupant les principales universités du pays, avait été autorisée par la police mais avec un parcours n'incluant pas la principale artère de la capitale, la Alameda, qui passe notamment devant le Palais de La Moneda, siège de la présidence chilienne.


Sous des trombes d'eau qui ont provoqué des inondations, la fermetures des écoles primaires de la région et des coupures d'électricité, quelque 2.000 étudiants selon les médias - 600 selon la police - se sont massés sur une place de Santiago pour demander une restructuration du système éducatif.

Les heurts se sont produits lorsque la police a refusé au cortège l'accès de la Alameda et a fait usage de gaz lacrymogènes et de lances à eau.

 

http://berthoalain.files.wordpress.com/2013/05/90125520130528232338607.jpg?w=1200&h=&crop=1


"Ils veulent rendre invisible notre mobilisation pour cacher l'échec du gouvernement", s'est plaint sur Twitter Andres Fielbaum, président de la Fédération des étudiants de l'Université du Chili.


Les étudiants chiliens ont réalisé plus de 40 marches depuis 2011 pour demander au gouvernement de Sebastian Piñera (premier président de droite depuis la fin de la dictature en 1990) une réforme du système éducatif, cher et inefficace, selon eux.

 

 


 

http://berthoalain.files.wordpress.com/2013/05/chile_carabinero.jpg?w=1000&h=&crop=1


Le système actuel, faisant la part belle au privé, est hérité de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990).


Le gouvernement chilien a présenté plusieurs projets de loi à destination du système universitaire, prévoyant notamment de diminuer le coût des crédits contractés par les étudiants pour financer leurs études, mais sans parvenir à calmer la fronde.

 

La gratuité des études fait d'ores et déjà partie du programme électoral de l'ex-présidente socialiste Michelle Bachelet, candidate à la présidentielle du 17 novembre prochain.

 

 

 

 

 

 


 
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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 18:31

 

shinzo_abe_vol_731_1200.jpg

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

La politique du premier ministre de droite Shinzo Abe constitue une tentative originale de sauver le capitalisme nippon : gigantesque politique de relance pour le capital, politique d'austérité ou de réforme structurelle du côté du travail.

 

236 %, 8 800 milliards d'euros : si le montant de la dette japonaise constitue un péril pour l'économie, un fardeau pour l'Etat japonais, la politique de « relance » menée par le gouvernement prouve le caractère fallacieux de l'argument politique de la dette en Europe pour justifier l'austérité.

 

Pas de méprise toutefois, il serait hasardeux de penser que Abe « prend l'austérité à contre-pied » (L'Humanité, 21 mai). En réalité, Abe a défini sa politique comme celle des « trois flèches » :

 

relance publique des investissements (privatisés) pour alimenter la demande intérieure ; ensuite relance monétaire massive pour doper les exportations du capital ; mais toujours l'austérité et surtout les réformes structurelles pour le travail.

 

Relance monétaire et budgétaire pour les banques et le grand capital

 

La politique de « relance monétaire » constitue une politique keynésienne classique : la Banque du Japon injecte massivement des liquidités dans l'économie afin de baisser le coût du crédit, de dévaluer la monnaie.

 

Il est faux de dire que toute l' « économie » sera gagnante.

 

Les gagnants de cette politique sont le grand capital, en particulier des secteurs exportateurs – automobile, électronique – qui bénéfice de crédit à bon marché pour investir et surtout d'un yen faible pour augmenter ses exportations.

 

Les banques vont, elles aussi, être les bénéficiaires, à travers la relance attendue de l'investissement privé, financé massivement par le crédit, tout comme de l'investissement public, qui continue d'alimenter la dette publique.

 

Le gouvernement a annoncé pour 80 milliards d'euros de travaux publics : deuxième aéroport international à Tokyo, réseau autoroutier express, ports de dimension mondiale. Le tout est prometteur en profits pour le secteur du bâtiment. Dépenses publiques, profits privés !

 

Les grands perdants, ce sont d'abord le petit capital, les PME à faible capacité d'exportation. Elles subissent de plein fouet la hausse des prix des matières premières importées ainsi que la suppression d'une loi de 2008 de facilitation des crédits aux PME.

 

Mais ce peut être aussi le cas de la plupart des secteurs économiques dépendant des importations, on peut penser au secteur de l'énergie, dont le gouvernement prévoit justement la dérégulation.

 

Enfin, il est évident que les premiers perdants de cette politique seront les travailleurs. Alors que le grand capital bénéficie d'une baisse artificielle du « coût du travail » à l'exportation, les travailleurs, eux, verront leur pouvoir d'achat baisser, encore plus avec la hausse générale des prix.

 

Austérité et réformes structurelles pour les travailleurs : encore et toujours !

 

La politique dite « Abenomics » est loin de prendre l'austérité à contre-courant. En fait, elle combine à la fois une politique de relance de la demande publique au service du privée et politique d'austérité pour le travail, visant à assurer la « compétitivité » de l'industrie japonaise.

 

En dépit des déclarations du premier ministre incitant les entreprises à remonter les salaires, le capital n'y a pas intérêt : cela annulerait l'effet de la dévaluation monétaire, tandis que l'économie japonaise (comme celle allemande, chinoise) repose sur les exportations.

 

Un dernier sondage auprès des entrepreneurs japonais révélait que 85% d'entre eux envisageaient de ne pas augmenter voire de baisser les salaires de leurs employés. Les primes, longtemps moteur des rémunérations, sont au plus bas depuis 1990.

 

Les revenus des Japonais ont globalement baissé de 12,5% en quinze ans. La baisse devrait s'accentuer d'autant plus que les prix vont, avec cette politique monétaire, augmenter, en particulier dans l'énergie et les transports, du fait de la dépendance énergétique du Japon.

 

Les milieux patronaux et les économistes ont mis en garde le gouvernement : la « politique de relance » n'est qu'un répit, un stimulus pour relancer la machine, aux effets psychologiques. Mais seules les « réformes structurelles » que va annoncer Abe en juin peuvent relancer la croissance.

 

D'abord, réforme du marché du travail. La précarité est déjà la norme pour les jeunes Japonais. Le projet de loi à venir prévoit l'extension de la période d'essai pour les nouveaux embauchés et la généralisation du temps partiel et des horaires flexibles, notamment pour les femmes.

 

Ensuite, réforme fiscale en faveur des entreprises, dans l'esprit du « plan d'austérité » de l'an dernier. L'impôt sur les sociétés est maintenu à son taux de 25% (30% avant 2012) tandis que la TVA devrait passer de 5 à 10%. Moins d'impôts pour les entreprises, plus pour tout le peuple !

 

La « libéralisation » des grands services. Le Japon a largement privatisé ses grands services publics. Toutefois, dans l'énergie ou les transports, ils restent fortement régulés. Le gouvernement désire déréguler ces secteurs, introduire la concurrence tout en séparant réseau et exploitant.

 

Enfin, la réforme des retraites vient d'être actée qui prévoit le rehaussement de l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 65 ans d'ici 2025.

 

Abe a annoncé que ces pistes ne constituaient qu'une partie de sa « troisième flèche », celle qui, pour lui, est le pilier de sa « stratégie de croissance » qui passe par le maintien de l'austérité pour les travailleurs mais surtout par de grandes réformes structurelles destinées à baisser le coût du travail

 

Libéralisation du commerce avec les Etats-unis et nationalisme agressif

 

La politique « à contre-courant » du gouvernement japonais doit être ré-intégrée dans la politique du capital japonais : allégeance à l'impérialisme américain, accélération de la libéralisation du commerce international et nationalisme agressif.

 

Tout d'abord, le gouvernement Abe a ouvert les négociations pour la signature du Trans-pacific strategic economic partnership (TPSEP) qui prévoit la libéralisation quasi totale des échanges commerciaux pacifiques, suscitant l'opposition des syndicats et des associations de consommateurs.

 

Tout en s'inscrivant dans une allégeance à l'impérialisme américain, Shinzo Abe joue la carte du nationalisme populiste, aux accents militaristes et revanchards.

 

Le grand cheval de bataille du premier ministre, c'est la révision de la Constitution pour la rendre compatible avec ses objectifs : constituer une véritable armée pour menacer la Chine et servir l'allié américain, mener des interventions à l'étranger.

 

Récemment, outre les contentieux frontaliers avec la Chine, le premier ministre a rendu hommage aux soldats japonais morts pendant la Seconde Guerre mondiale, occultant les crimes commis alors.

 

« Japan is back » était le slogan d'Abe, signe d'un nationalisme revanchard. Lui-même est issu d'une famille à la longue lignée réactionnaire qui avait participé au régime militariste des années 40, puis à l'ordre anti-communiste sous la tutelle américaine dans les années 50.

 

C'est dans cette perspective qu'il faut comprendre la politique économique « expansionniste » du gouvernement, aussi comme une attaque face aux économies de la région, notamment chinoises, contraintes de se lancer dans une guerre économique (dévaluations) pour rester compétitives.

 

Loin de constituer une politique de relance-modèle pour nous en Europe, la politique du gouvernement japonais doit constituer une mise en garde face à la politique du capital :

 

financer par l’État une demande qui sert le capital tout en restreignant au maximum les salaires et en préparant des réformes structurelles de casse du monde du travail.

 


 

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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 10:40

http://images.lpcdn.ca/641x427/201305/19/691523-mineurs-greve-ecoutent-discours-leurs.jpg 19 mai 2013 

 

Agence France-Presse

JOHANNESBURG


Les syndicats de mineurs d'Afrique du Sud ont annoncé dimanche qu'ils allaient réclamer jusqu'à 60% d'augmentation de salaires dans les mines d'or et de charbon, ce qui accentue la tension dans ce secteur déjà très affecté par les grèves en 2012.


Le syndicat majoritaire proche du pouvoir NUM a annoncé dimanche qu'il allait exiger qu'un mineur de fonds gagne un salaire de base mensuel de 8000 rands (850 $). Les mineurs travaillant en surface devront toucher 7000 rands (744 $), selon ce syndicat.


Cette nouvelle demande correspond à une augmentation de 60% des salaires, sachant que le salaire de base actuel est de 5000 rands par mois.

«Les revendications ont été soumises à la Chambre de commerce des mines vendredi. Les augmentations demandées sont de 15% pour toutes les catégories de travailleurs, hormis les mineurs de fond pour lesquels nous ne demandons pas de pourcentage mais une somme d'argent fixe», a déclaré à l'AFP le porte-parole du NUM, Lesiba Seshoka.


La Chambre de commerce des mines a indiqué avoir reçu les revendications et s'apprêtait à préparer les négociations annuelles.

La principale négociatrice pour la Chambre Elize Strydom a estimé que la discussion «nécessitera une négociation d'envergure tant pour la Chambre que pour les syndicats pour trouver un compromis et parvenir à un accord tenant compte à la fois de la situation financière des compagnies (minières) et des aspirations des employés».


Les prix de l'or ont chuté en mai à leur plus bas depuis 30 ans en raison de la faible croissance chinoise et des informations en provenance de Chypre selon lesquelles l'île aurait l'intention de vendre une partie de ses réserves en or.

Les nouvelles revendications salariales ont relancé les craintes de nouvelles grèves à grande échelle similaires à celles, sanglantes, qui ont frappé la mine de platine de Marikana l'année dernière et qui se sont soldées par plus de 50 morts.


Le secteur du platine est déjà confronté à des grèves sauvages après l'annonce début mai par le grand producteur de platine Anglo American Platinum de son intention de supprimer 6000 emplois en Afrique du Sud. Il avait initialement envisagé de supprimer 14 000 emplois pour réduire les coûts, mais a fini par y renoncer à la demande du gouvernement et des syndicats.

 


http://www.lapresse.ca/international/afrique/201305/19/01-4652400-les-mineurs-sud-africains-veulent-60-daugmentation-de-leurs-salaires.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_afrique_289_section_POS1

 

 

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 12:01

1er-mai-FSM-copie-1.jpg

 

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 09:48

negociations-grand-marche-transatlantique-2.jpgIl y a un peu plus de deux ans, j'apprenais l'existence de négociations visant à la création d'un marché transatlantiquegrâce aux travaux du blog "La théorie du tout". Une mine d'or pour tous ceux qui s'intéressent à ce sujet.

Je m'étais alors attelée à l'écriture d'une synthèse de tous les éléments rapportés sur ce blog. Une synthèse dont je vous conseille vivement la lecture, ainsi que le dossier sur lequel elle s'appuie, afin de comprendre les fondements historiques et idéologiques de ce projet encore méconnu.

Surtout, j'invite tous les lecteurs à consacrer un peu de leur temps à l'écoute de cette conférence en ligne, entièrement consacrée au marché transatlantique:

 

Le Grand Marché Transatlantique - Par Lior CHAMLA 

 


 Ce nouvel article se veut à nouveau être une synthèse des derniers éléments d'actualité publiés sur le sujet.

 

Une accélération du calendrier

Si le projet de libre échange commercial entre les États-Unis et l'Union européenne semblait battre de l'aile depuis quelques années, ces derniers mois ont connu une accélération du calendrier.

 
Une consécration du travail mené depuis 2009 par le commissaire européen au Commerce, Karel de Gucht, qui en a fait selon le site Challenge.fr, "le grand projet de son mandat".

Une volonté de tenir le calendrier établi par le Parlement européen dans une résolution de juin 2006 dans laquelle il souligne "l'impérieuse nécessité" de "parachever, sans entrave, le marché transatlantique d'ici à 2015".

Toujours selon le blog La théorie du tout, on apprend que le Conseil Européen des 18 et 19 octobre 2012 avait été l'occasion pour les gouvernements européens "de remettre sur la table l'ambition d'arriver à un accord commercial global avec les Etats-Unis au plus vite, en lançant des négociations dès 2013".
Quelques jours plus tard (23 octobre) le Parlement européen votait à "une très large majorité une résolution encourageant les gouvernements européens et américains à continuer".

Plus récemment, lors du Conseil européen des 7 et 8 février, les chefs d'États ont indiqué attendre "avec intérêt le rapport et les recommandations du groupe de travail" et ont invité "la Commission à donner suite sans tarder à ces recommandations au cours de la présidence actuelle". Il rappelle qu'il est favorable à un accord commercial global dans lequel "il conviendrait d'accorder une attention particulière aux moyens de parvenir à une plus grande convergence transatlantique en matière de réglementation".

Une ambition récompensée le 11 février dernier, par la remise du rapport final du groupe de travail de haut niveau sur l'emploi et la croissance. Ce groupe de travail, présidé par Monsieur Ron Kirk, représentant des États-Unis pour les questions commerciales, et par Monsieur Karel de Gucht, avait été créé lors du sommet du 28 novembre 2011.
Ce rapport appelle au lancement des négociations entre les deux parties et décrit notamment les domaines dans lesquels l'Union européenne et les États-Unis ont trouvé un terrain d'entente.


Le contenu de l'accord

D'après un communiqué de presse de la Commission européenne, l’Union européenne et les États-Unis ne veulent pas seulement supprimer les droits de douane. En effet, les taux que chaque partie applique à l’autre sont déjà peu élevés (4 % seulement en moyenne), "de sorte que les principaux obstacles aux échanges se situent après la frontière: réglementations, obstacles non tarifaires et contraintes administratives inutiles".
En harmonisant leur réglementation, l'objectif est par ailleurs de créer une référence pour l'élaboration des règles mondiales.

D'après les dernières estimations, les gains économiques annuels attendus seraient de l'ordre de 0,5% du PIB pour l'Union européenne (soit environ 86 milliards d'euros).

Pour plus d'informations à ce sujet, je vous conseille la lecture du communiqué de presse de la Commission du 12 mars 2012 ainsi que de l'article du site Europaforum.lu.
Les plus motivés d'entre vous sont invités à prendre connaissance du projet de mandat de négociation donné à la Commission européenne.

 

 

La préparation des négociations

Le 12 mars 2013, la Commission européenne a approuvé le projet de mandat concernant la conclusion avec les États-Unis de l'accord appelé «Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement», donnant ainsi le coup d’envoi aux négociations.
Le projet de mandat va maintenant être transmis au Conseil, les États membres devant l’approuver pour que les négociations puissent commencer.
Le Congrès américain est également saisi.

 
L'objectif est rendre actif le mandat dès le mois de juin 2013.

Les ministres du commerce des États européens se sont également002-640x426.jpgréunis les 17 et 18 avril dernier. Monsieur Karel de Gucht a également participé à la réunion ainsi que le conseiller américain au commerce international: Monsieur Mike Froman. C'est la première fois qu'un représentant du gouvernement américain a pu discuter directement avec les ministres européens des relations commerciales entre l'Union européenne et son pays.
Selon le communiqué de presse de la présidence Irlandaise (1), cet événement fait suite à "une série de réunions de haut niveau à Washington entre le ministre irlandais (Bruton) et les personnalités clés du gouvernement américain".

"Ce qui a changé à mon avis, c'est que dans toute l'Europe, ils ont du mal à trouver la recette de la croissance en ce moment, en partie à cause des mesures d'austérité (et) en l'absence d'un volet commercial plus ambitieux"

(Barack Obama devant son conseil des exportations, le 12 mars 2013)


Le Parlement européen s'est également saisi du sujet: lors de la séance plénière de fin mai, les députés devraient se prononcer sur une résolution relative au mandat donné à la Commission.

 
La proposition de texte invite le Conseil

"à suivre les recommandations figurant dans le rapport final du groupe de travail et à autoriser, dans les plus brefs délais, la Commission à entamer les négociations". Il est rappelait que l'accord ne devra comporter "aucun risque pour la diversité culturelle et linguistique de l'Union" ainsi qu' "une protection solide des droits de propriété intellectuelle (DPI)". Il devra également "tenir compte des aspects liés à l'environnement et à l'emploi".

 
Surtout, le Parlement européen invite les parties à ne pas l'exclure des principales étapes de la négociation en rappelant qu'il devra, dans tous les cas, bel et bien donné son approbation à l'accord définitif.

 
Enfin, les "brefs délais" ne doivent pas porter atteinte à la qualité de l'accord: "Les négociateurs ne concluront pas hâtivement un accord qui n'apportera pas d'avantages concrets et substantiels à nos entreprises, à nos travailleurs et à nos citoyens".

Une volonté de "prendre le temps" partagée par la ministre française, Nicole Bricq, venue prendre le pouls des eurodéputés le 16 avril dernier.

"Je sais que la Commission européenne souhaiterait lancer les négociations de ce partenariat transatlantique avant l'été mais toute précipitation dans cette négociation nuirait aux intérêts européens. [...] Cet accord entre les deux premières puissances commerciales du monde représente un enjeu normatif et démocratique majeur. La qualité du mandat que nous allons donner à la Commission est donc fondamental"

(Nicole Bricq, 16 avril 2013)

 

 

La position française

"Je défendrai un accord respectueux de nos valeurs, de la vision européenne de la culture, de notre modèle agricole et favorisant la transition écologique et énergétique. Je veillerai à ce que la France fasse entendre ses intérêts"

(Nicole Bricq, 13 février 2013)


A l'issue de la réunion du Conseil "commerce" des ministres européens, un communiqué de presse français faisait état de divergences persistantes sur le contenu du mandat de négociation entre les différentes parties.

La France a d'ores et déjà indiqué certaines "lignes rouges": des domaines devant être exclus des négociations afin d'obtenir l'aval de Paris.
 

 

Parmi ces domaines, se situe notamment:

 
l'audiovisuel

 
Rejoignant ainsi les réserves indiquées par les eurodéputés, la France appuie la volonté d'exclure les services audiovisuels du mandat de la négociation.

Un souhait partagé également par les députés français de la Commission des affaires européennes qui ont, le 9 avril dernier, adopté une résolution relative au respect de l'exception culturelle dans le cadre des négociations.
 

la défense

 
"Nous avons la volonté avec d'autres États membres d'exclure de la négociation tout ce qui traite de la défense" (Nicole Bricq, 23 avril 2013). La ministre n'entend pas ouvrir notre marché alors que les marchés publics américains sont encore très fermés.

La Commission européenne souhaite, quant à elle, entamer les négociations "sans exclure de secteurs" même si elle émet quelques réserves en matière agricole.

Monsieur Barroso a notamment indiqué ne pas vouloir "faire de concessions sur les OGM ou les hormones". A ce sujet, Karel de Gucht a également garanti qu' "en ce qui concerne les OGM" "notre législation restera en place".


Une information qui n'est pas particulièrement rassurante puisque la réglementation européenne n'institue aucun moratoire sur les OGM (Directive 2001/18/CE relative à la dissémination volontaire d'organismes génétiquement modifiés dans l'environnement)

 
Concernant les hormones, la position américaine n'est pas non plus franchement rassurante: les deux partie viennent tout récemment de mettre fin à un conflit  commercial datant de 1998 (année d'interdiction des importations de viande bovine issue d'animaux traités aux hormones de croissance par l'Union européenne). En échange du maintien de l'embargo, l'Union européenne a du accepter d'augmenter ces importations de "viande bovine de haute qualité". Voir

Pour plus d'informations sur le positionnement de notre ministre du commerce, je vous invite vivement à écouter l'émission de France culture du 17 avril dernier.

 

(1) Lors de la présidence irlandaise du Conseil de l'Union européenne, il incombe au ministre Richard Bruton de présider les réunions des Conseils "commerce" de l'UE.

 

Merci d'avance à tous ceux qui publient/relaient mes articles. Merci cependant de sélectionner un extrait et de mettre le lien vers l'article original! Magali

 

Source : http://contrelacour.over-blog.fr/article-marche-transatlantique-acceleration-des-negociations-117324625.html

 


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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 09:00

5447769-8127486.jpg

eclair001.pngLe 19 avril, le gouvernement espagnol a autorisé les Etats-Unis à déployer, pendant un an, 500 Marines sur son territoire. Cette force de réaction rapide qui va s'installer sur la base de Moron de la Frontera, dans la province de Séville, comprendra 225 commandos de l'USMC, 225 personnels de soutien, 6 V-22 Osprey et 2 C-130pour des missions de ravitaillement des Osprey.


Après l'attaque du consulat US de Benghazi, l'administration Obama avait décidé de renforcer la sécurité des certaines emprises consulaires et diplomatiques menacées. Un milier de Marines seront donc déployés dans ces postes sensibles. Ils pourront donc compter, pour ceux d'Afrique du Nord et d'Afrique central, sur la force d'intervention de Moron.


US Go back to Europe. Sur fond de désengagement américain d'Europe, mais aussi de menaces croissantes contre les intérêts US en Afrique du Nord, au Sahel et dans le monde méditerranéen, on lira un intéressant rapport de la Heritage Foundation sur la nécessité des USA de conserver des bases en Europe. Pour accéder à ce document, cliquer ici.

 

http://t.co/LtZdr8vQNB

 


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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 12:47

 

 

sudipto3_040313070554.jpgProtestations en Inde : une figure communiste du mouvement étudiant battu à mort par la police



Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

(repris de http://jeunescommunistes-paris15.over-blog.com/)

 

La mort tragique de Sudipto Gupta, leader communiste du mouvement étudiant indien, a suscité une indignation légitime parmi la communauté étudiante de l’État du Bengale occidental ainsi que dans tout le pays.



Les poncifs sur la « première démocratie du monde » récemment vanté par Hollande de voyage en Inde peuvent faire sourire dans un pays aux si fortes inégalités, où 800 millions de personnes vivent avec moins de 2 $ par jour et où le système de castes est toujours prégnant.



La mort du leader de la branche du Bengale occidental de la Fédération étudiante indienne, aile étudiante du Parti communiste d'Inde (marxiste) en révèle une autre facette : celle de la brutalité policière.



sudipto_death_1426032g.jpgSudipto Gupta menait campagne pour l'organisation d'élections étudiantes dans l’État auxquelles s'oppose le gouvernement dominé désormais par l'adversaire historique des communistes dans l’État : leTrinamool Congress.



Les forces de police avaient ce 2 avril brutalement réprimé une manifestation du syndicat étudiant à Calcutta, arrêtant plusieurs étudiants tout en les rouant de coups. Selon plusieurs témoins, Sudipto aurait alors subi plusieurs coups d'une violence extrême, à la tête notamment.



Selon la police, le leader étudiant serait malencontreusement tombé d'un bus, sa tête heurtant un réverbère, chute à l'origine de sa mort. L'autopsie a révélé au contraire une mâchoire brisée, des fractures crâniennes ainsi que des blessures sur l'ensemble du corps, toutes préalables à sa mort.



Confronté à un mouvement d'indignation trans-partisan du côté des étudiants et de la population, le premier ministre du Bengale occidental a qualifié cette affaire de « peccadille », d'accident malencontreux.



La réponse des étudiants bengalis a été massive avec une grève de 12 heures dans l’État lancée par le syndicat étudiant, reprise par le Parti communiste localement, ainsi qu'un blocage pendant 15 minutes des principales routes de l’État.



funeral_procession_1426065g.jpgLes principales universités de l’État ont également été bloquées, notamment celle de Calcutta, tandis que le cortège funéraire a été suivi par une foule massive de plusieurs milliers de personnes dans les rues de la capitale de l’État.



« Les étudiants ont répondu spontanément face à l'agression honteuse du gouvernement régionale contre un mouvement démocratique »a insisté le secrétaire général de la Fédération étudiante indienne.



Dans ce bastion historique du mouvement communiste indien, la mort d'un jeune leader étudiant communiste a suscité naturellement la réprobation ferme du Parti communiste indien (marxiste) :



« Le bureau politique du PCI (m) condamne fermement l'assassinat d'un leader étudiant, Sudipta Gupta, en garde à vue, à Calcutta. Leader de la Fédération étudiante indienne, il demandait avec un certain nombre d'étudiants l'organisation d'élections étudiantes dans l'Etat. La manifestation se déroulait avec une permission policière préalable.



L'explication apportée par la police de Calcutta n'est pas du tout crédible. Il faut une enquête judiciaire sur l'incident. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités, face à une situation où l'exercice pacifique de nos droits démocratiques fondamentaux n'est pas toléré ».



La lutte continue en Inde pour le respect du droit à l'expression d'une protestation légitime face à un ordre social qui maintient encore des centaines millions d'Indiens dans la misère, la discrimination, les privant de leurs droits démocratiques et sociaux fondamentaux.

 

 

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 11:19

 

La liberté pleurantDans la pire tradition cinématographique dont Hollywood nous a habitués, nous avons assisté ces derniers jours au spectacle d’une ville – Boston – entièrement bouclée par un couvre-feu interdisant de sortir de chez soi tout en supprimant les réseaux de transports urbains.

 

Boston, la ville d’où est partie la Révolution américaine contre le royaume d’Angleterre, véritable centre des Lumières révolutionnaires au XVIIIème siècle, est ainsi devenue l’otage du FBI et de sa loi martiale, autorisant les fouilles maison par maison.

 

9.000 policiers, parmi lesquels le SWAT(special weapons and tactics) spécialisé dans les opérations paramilitaires dans les grandes villes, ont complètement paralysé la ville pour une chasse à l’homme qui a viré à la véritable démonstration de force. Djokhar Tsarnaev, le jeune homme en cavale et à peine âgé de 19 ans, avait peu de temps auparavant été désigné par les autorités comme le suspect numéro un de l’attentat.

 

Cet épisode a dévoilé une expérimentation grandeur nature d’occupation militaire de toute une ville. Les habitants ont pu au passage se rendre compte à quel point les droits civiques pouvaient voler en éclats face aux prétendues raisons de sécurité nationale, ce qui n’est d’ailleurs pas vraiment une première dans l’histoire récente de ce pays (USA patriot act et military commissions act…).

 

Mais l’importance de cette armada et la façon dont elle s’est répandue dans les rues de Boston montrent un caractère véritablement inédit qui selon nous ne restera pas sans suite. Car le prétexte de la lutte contre le terrorisme permet à un pouvoir policier et liberticide de faire passer en douce toutes les mesures qu’il souhaitait prendre depuis longtemps… y compris le démantèlement de l’État de droit.


Capitaine Martin

 

http://www.resistance-politique.fr/article-l-attentat-de-boston-et-la-strategie-democratique-de-la-tension-117346478.html

                     
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La Stratégie du Choc

En 2007, Naomi Klein publiait  "La Stratégie du choc". 


Un traumatisme collectif, une guerre, un coup d'état, une catastrophe naturelle, une attaque terroriste plongent chaque individu dans un état de choc. Après le choc, nous redevenons des enfants, désormais plus enclins à suivre les leaders qui prétendent nous protéger. S'il est une personne à avoir compris très tôt ce phénomène, c'est Milton Friedman, Prix Nobel d'économie en 1976.

 
Friedman, soutenant l'ultralibéralisme, conseilla aux hommes politiques d'imposer immédiatement après une crise des réformes économiques douloureuses avant que les gens n'aient eu le temps de se ressaisir. Il qualifiait cette méthode de traitement de choc. 

Naomi Klein la qualifie de "stratégie du choc".



 


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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 22:32

17 avril 2013


Romain Mingus, un ami français qui vit au Venezuela depuis plusieurs années m’expédie ces photos et cet article. je crois que si Romain parle d’une nuit de cristal il sait par ses origines de quoi il s’agit, il vous demande à tous de transmettre ces photos et ce récit pour vaincre le silence complice des médias. Je ne sais pourquoi je suis interdite de facebook pour 20 heures, sur dénonciation comme par hasard, alors diffusez massivement …

 

Note de danielle Bleitrach

 

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Caracas, le 17/04/13


Il avait pourtant clairement annoncé la couleur. Le 9 avril, cinq jours avant l´élection présidentielle, Henrique Capriles déclarait : « je ne suis pas le même que le 7 octobre, je défendrai les votes »[1]. Dès le lendemain, le président de l´Assemblée Nationale, Diosdado Cabello, présentait sur la chaine publique des preuves confirmant les intentions de la droite de contester les résultats électoraux afin de tenter un coup d´Etat coloré au Venezuela[2]. Au soir des élections, malgré une différence de 272.865 votes[3]en faveur du candidat socialiste Nicolas Maduro, le candidat de la droite refuse d´admettre sa défaite.

 

Pourtant, tous les observateurs internationaux insisteront sur la transparence des élections vénézuéliennes. Vicente Diaz, un des recteurs du Centre National Electoral (CNE), ouvertement lié aux partis d´opposition affirmera n´avoir « aucun doute sur le résultat de l´élection »[4]donnant comme vainqueur l´héritier d´Hugo Chávez.


Voilà bien la seule promesse que le candidat de la droite aura tenu. Oubliée la rhétorique d´union, de paix et de sécurité qu´il vociférait encore une semaine auparavant. Il appelle ses partisans à se mobiliser afin d´obtenir un audit total des résultats. Curieuse manière démocratique de l´obtenir que d´envoyer les ultras de la droite prendre les rues du pays. La loi électorale vénézuélienne est pourtant très claire. Elle oblige les candidats à remettre au CNE des preuves de fraude, et dans le cas où celui-ci les rejette, un appel est possible par le Tribunal Suprême de Justice. Aucune démarche administrative n´a été engagée.

 

Il est vrai que ces accusations ne résistent pas au fait que les membres de l´opposition désignés pour superviser les bureaux de vote ont tous donné leur aval aux résultats dans leur centre électoral respectif[5]. Qu´importe, le but recherché n´est pas de renforcer la démocratie électorale mais bien de lancer un coup d´Etat soft dans le meilleur style des précédents en Serbie, Géorgie, Ukraine, Iran, etc. Les jeunes néofascistes qui, aujourd´hui, mettent le pays à feu et à sang ont pour la plupart été formés en Serbie par le groupe Otpor, et se revendiquent des techniques de l´Albert Einstein Institution, matrice idéologique des Révolutions colorées[6].


Dès l´annonce de Capriles, des groupuscules néofascistes déferlent dans les rues du pays. Des symboles du chavisme sont détruits, des militants attaqués et assassinés, des petits commerces sont saccagés et brulés. On dénombrera 7 morts et 61 blessés, par balles pour la plupart. Cinq sièges régionaux du Parti Socialiste Uni du Venezuela (Psuv) sont dévastés par les flammes, tout comme douze cliniques populaires où officient des médecins cubains.


Dans l´Etat du Lara, où le gouverneur Henri Falcon est aussi le chef de campagne de Capriles, la police régionale à ses ordres ne fait rien pour empêcher la déferlante de haine. Dans la nuit, une grand-mère m´appelle de Barquisimeto, la capitale régionale : « je suis barricadée dans la buanderie avec ma sœur, des personnes sont en train d´essayer de défoncer la porte ». Par la petite lucarne qui la relie au monde extérieur, elle verra ses propres voisins, torches en main, aller brûler la clinique publique du quartier située en face de la maison. D´autres camarades nous témoigneront de scènes semblables qu´ils ont vécu, eux et leurs familles. Ils ne feront pas la une des journaux, et pourtant ils sont très nombreux à avoir été agressés de la sorte par les hordes fascistes.


Le président de la République Bolivarienne du Venezuela, Nicolas Maduro, appellera ses partisans outragés au calme, à ne pas faire le jeu de la violence et à laisser la police et la garde nationale rétablir l´ordre. A Capriles, il lui lance: «si tu ne me reconnais pas comme président, je ne te reconnais pas comme gouverneur de Miranda ». Ultimatum logique puisque les règles de l´élection de Capriles, en décembre dernier, furent exactement les mêmes que celles qui ont permis á Maduro d´être élu président.


Le bras de fer est engagé, et ne semble pas tourné en faveur de l´ancien candidat de la droite. La plupart des dirigeants mondiaux ont reconnu Maduro comme le nouveau président du Venezuela : les pays latino-américains dont les gouvernements de droite de Colombie, du Chili et du Mexique ; les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), plusieurs pays d´Afrique, ainsi que certains pays européens comme l´Espagne. Les Etats-Unis refusent toujours de reconnaitre la légitimité du processus démocratique vénézuélien.


L´armée vénézuélienne a reconnu Nicolas Maduro comme son nouveau « chef des armées », tâche qui incombe au président de la République, et a réitéré son engagement à préserver la paix et la sécurité. Par la voix de Wilmer Barrientos, chef du Commandement Stratégique Opérationnel, elle a invité les vénézuéliens à respecter les lois et les règles de la démocratie[7].


Même si la droite compte maintenir sa stratégie de tension en envoyant les mêmes groupes vêtus du rouge chaviste pour faire porter la responsabilité des violences au gouvernement, le spectre d´un coup d´Etat soft parait être écarté. Nicolas Maduro sortira renforcé de cette épreuve de force. En revanche, les messages de paix et d´union de Capriles ont volé en éclat. Des personnes ont été assassinées, blessées ou maltraitées pour avoir commis l´outrage de ne pas se reconnaitre dans le discours du responsable des violences actuelles au Venezuela. Les masques tombent et le fascisme a désormais un visage.

 

[1]Capriles: Yo no soy el mismo del 7 de octubre, voy a defender los votos de toda Venezuela, Dailymotion, 09/04/13.http://www.dailymotion.com/video/xyvf8j_capriles-yo-no-soy-el-mismo-del-7-de-octubre-voy-a-defender-los-votos-de-toda-venezuela_news#.UW6a4EpArVU (source consultée le 17/04/13).


[2] Capriles Radonski prepara otro golpe, no va a reconocer los resultados de la victoria del Pueblo y Nicola´s Maduro. Asi´ lo denuncia Diosdado Cabello, Presidente de la Asamblea Nacional, Youtube, 10/04/13. http://www.youtube.com/watch?v=-6Lrameqo-I, (source consultée le 17/04/13).


[3] Voir les résultats officiels sur le site web du CNE,http://www.cne.gob.ve/resultado_presidencial_2013/r/1/reg_000000.html (source consultée le 17/04/13).


[4] “Rector Vicente Díaz: No tengo dudas del resultado arrojado por el sistema electoral”, Agencia Venezolana de Noticias, 15/04/13. http://www.avn.info.ve/contenido/rector-vicente-d%C3%ADaz-no-tengo-dudas-del-resultado-arrojado-sistema-electoral , (source consultée le 17/04/13). Le 12 février 2009, le recteur Diaz faisait un déjeuner politique avec le secrétaire général d´Acción Democratica. Voir : Pillao Ramos Allup con Vicente Diaz, Youtube, 12/09/09. http://www.youtube.com/watch?v=92ZVbTR0dHo(source consultée le 17/04/13).


[5] “Publicarán este miércoles actas de votación con las firmas de la oposición”, Sistema Bolivariano de comunicación e información, 16/04/13.http://www.sibci.gob.ve/2013/04/publicaran-este-miercoles-actas-de-votacion-con-las-firmas-de-la-oposicion/ (source consultée le 17/04/13)


[6] Voir sur le blog de l´organisation d´extrême droite Juventud Unidad de Venezuela : http://javunida.blogspot.com/2009/11/enlace-libro-de-la-dictadura-la.htmlet Eva Golinger, « Huelguistas en Venezuela “Made in USA” », Correo del Orinoco, 20/02/13,http://www.correodelorinoco.gob.ve/nacionales/huelguistas-venezuela-made-in-usa/

 

[7] “Wilmer Barrientos: FANB continuará en las calles garantizando la paz del pueblo”, Agencia Venezolana de Noticias, 16/04/13. http://www.avn.info.ve/contenido/barrientos-deplora-violencia-derecha-e-insta-aceptar-juego-democr%C3%A1tico (source consultée le 17/04/13).

 

 

Source de l'article : http://histoireetsociete.wordpress.com/2013/04/17/nuit-de-cristal-au-venezuela-par-romain-mingus-article-et-photo-en-piece-jointe-a-difuser-sans-moderation/


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Les partisans d'Henrique Capriles ne désarment pas depuis lundi, comme ici à Caracas © Reuters - Tomas Bravo

 


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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 13:16

Christine-Lagarde.jpg

Je ne partage pas toujours les points de vue de la CSI qui n'a pas encore pris la dimension de luttes nécessaires face au capital mais cette intervention  vaut le coup d'être publiée.


Le FMI montre, plus que jamais, qu'il est l'arme du capital contre les travailleurs du monde entier.


La directrice "Lagarde du capital" oeuvre dans le sens de la finance et contre les peuples comme on le voit en ce moment en Europe.


La guerre est bien lancée par le capital contre les droits sociaux et les conventions collectives dans le monde entier.


L'heure est  vraiment à l'Unité syndicale contre les menées du capital dans le monde.


Bernard LAMIRAND

 

Je cite ici, la dédlaration de la CSI:

 

Confédération syndicale internationale (CSI) 

  

Les directives du FMI relatives au marché du travail condamnent les salarié(e)s à une dégradation de leurs emplois et à un creusement des inégalités.

 

Le nouveau rapport de la CSI casse le mythe d’une justification économique des réformes du marché du travail.

 

Bruxelles, le 17 avril 2013 (CSI en ligne): La Confédération syndicale internationale (CSI) estime dans un nouveau rapport que les recommandations du FMI dans le cadre de la troïka relatives au marché du travail sont une atteinte à la démocratie et font courir le risque d’une dictature économique en Europe et au-delà. Elles ne peuvent que générer plus de divisions et de troubles sociaux, sans bénéfices économiques certains.

 

Le rapport « Nouveaux Fronts » 2013 de la CSI, intitulé « Les assauts du FMI contre les négociations collectives : une posture idéologique sans fondement économique », sera publié à la veille des réunions de printemps du FMI, à l’heure où des taux record de chômage et des inégalités croissantes caractérisent l’économie mondiale.

 

Selon Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI, ce rapport montre qu’il n’existe aucune justification économique à ces attaques répétées contre les droits du travail, avec leur impact dévastateur sur les familles, les communautés et les économies.

 

« L’économie mondiale n’est en rien plus stable qu’elle ne l’était il y a cinq ans. Les institutions internationales sont en train d’échouer à réguler la rapacité spéculative et à prévenir une prochaine crise bancaire.

Des instruments de redistribution de la richesse comme le droit de négociation collective sont laminés – alors même que les faits montrent au contraire que les pays dotés de syndicats forts, d’une large couverture conventionnelle et de régimes de négociation collective synchronisés disposent d’avantages économiques certains.

 

Mettre en œuvre des réformes du marché du travail en affaiblissant les institutions qui le protègent, au moment même où la demande de main-d’œuvre a fortement décru et que le chômage atteint des sommets condamnera inévitablement de nombreux autres salarié(e)s à rejoindre les rangs des chômeurs », a indiqué Sharan Burrow.

 

Sharan Burrow rencontrera la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, lors d’un panel; à cette occasion, elle soulignera combien la rigueur aggrave les inégalités.

 

« Les pays avec des régimes de négociation collective robustes ont systématiquement obtenu de meilleurs résultats en termes de baisse du chômage, en particulier grâce à une distribution des salaires davantage compatible avec une plus grande cohésion sociale et une croissance économique stable. »

 

Selon l’OCDE, les revenus des 10% des employé(e)s qui gagnent le plus ont rapidement augmenté, par rapport aux 10% les plus pauvres dans la plupart des cas, aggravant davantage la longue évolution vers un creusement des inégalités.

 

Les nouvelles données des États-Unis révèlent que la part des revenus des ménages après impôt du 1% qui gagne le plus a plus que doublé, passant de pratiquement 8% en 1979 à 17% en 2007. Durant la même période, le pourcentage des 20% les plus pauvres de la population est passé de 7% à 5%.

 

Les analyses des politiques de rigueur menées par le groupe Initiative for Policy Dialogue de l’université de Columbia et par le South Centre, en utilisant des données du FMI, ont révélé que 119 pays sur 181 vont entamer des compressions budgétaires en 2013. Selon les projections, ce chiffre devrait augmenter jusqu’au moins 2016, et avec lui, les inégalités.

 

La CSI en appelle à un nouvel ordre du jour fondé sur des preuves économiques réelles.

 

« La confiance a été rompue par les politiques de rigueur et des réformes draconiennes du marché du travail. Pour reconstruire cette confiance, les attaques contre la négociation collective et les droits du travail doivent cesser.

Augmenter les salaires des travailleurs dans les pays qui ont systématiquement enregistré un excédent commercial, et garantir pleinement leurs droits – voilà qui stimulerait la demande globale et aiderait à ré-équilibrer l’économie mondiale », a indiqué Sharan Burrow.

 

Michael Sommer, président de la DGB/Allemagne et de la CSI, ajoute: « Ceux qui, en Allemagne, font fonctionner le pays et produisent sa richesse méritent d’en avoir leur part équitable ».

 

Le rapport de la CSI conclut que la croissance durable, des emplois décents pour tous, l’efficacité économique et une plus grande justice sociale constituent des ambitions communes qui exigent des régimes de négociation collective à large couverture et de robustes institutions du travail dans tous les pays.

 

John Evans, économiste en chef de la CSI, a déclaré qu’ « une plus grande égalité économique, et une mise au pas des intérêts privés, voilà l’impératif pour sortir de la Grande récession, exactement comme après la Grande dépression et la Seconde guerre mondiale ».

 

Lisez le rapport « Nouveaux Fronts » 2013 de la CSI : http://www.ituc-csi.org/ituc-frontline-report-2013  

Et son résumé : http://www.ituc-csi.org/ituc-frontline-report-2013

 

Le rapport et son résumé seront disponibles en français, en espagnol et en allemand à partir de la fin avril 2013.

 

Le rapport passe en revue les droits de négociation collective en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux États-Unis et dans plusieurs pays d’Europe dont les pays scandinaves; des chapitres sur la Roumanie, la Grèce, l’Espagne et le Portugal sont également inclus.

 

La CSI représente 175 millions de travailleurs au sein de 315 organisations affiliées nationales dans 156 pays et territoires.


Suivez-nous sur le web http://www.ituc-csi.org  et http://www.youtube.com/ITUCCSI

 


 
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