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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 07:23

petro queda

 

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

Il y a des dictatures dont nos médias aiment parler, et celles qu'elles préfèrent taire. La Colombie en fait partie, un pays où on tue syndicalistes, journalistes, opposants. Où un État corrompu peut destituer le maire de la principale ville du pays sur ordre du procureur.


 

« Un coup d'Etat », le mot a été lancé par le maire de Bogota, Gustavo Petro, élu pourtant par les Bogotanosen 2011, mais destitué et condamné à 15 ans d'inéligibilité ce 9 décembre par le Procureur général de la nation, Alejandro Ordoñez.


 

Un « assassinat politique »

 

 

On peut dire « assassinat politique », car cette décision pilotée par le pouvoir central vise à mettre un coup d'arrêt à la politique modérément progressiste menée à Bogota, et surtout priver l' « opposition » d'un chef de file de plus en plus populaire, en vue des présidentielles de 2018.

 

En Colombie, les assassinats politiques se règlent en général à coups de balle.

 

Ce fut le cas pour Jorge Gaitan en 1948, lui qui aurait pu faire basculer la Colombie sur la voie du socialisme, assassiné sans doute sur ordre de la CIA, le point de départ de « La Violencia », une guerre civile meurtrière dont les guérillas actuelles sont les héritières.

 

Ce fut aussi le cas pour les 5 000 militants communistes et syndicalistes assassinés en 1986 dans le « génocide » de l'Union patriotique(UP), ce parti fondé après les accords de paix entre les FARC et le gouvernement.

 

Désormais, par le pouvoir suprême concentré par le Procureur général – fonction quasi dictatoriale, qui permet la révocation de tout dignitaire élu ou non –, les assassinats se font à coups de mandats.

 

On pense à la sénatrice Piedad Cordoba, femme de paix immensément populaire, destituée en 2010 pour avoir servi d'intermédaire avec les FARC. On pense au maire indigène progressiste de Medellin, Alonso Salazar, lui aussi destitué en 2011.

 

En tout, le Procureur général Alejandro Ordoñez – connu pour ses positions religieuses fondamentalistes (« lefebvristes ») et anti-communistes – a destitué plus de 800 maires en quatre ans, visant avant tout les édiles de gauche.

 

Pourtant, Gustavo Petro n'est pas un révolutionnaire. L'ancien guérillero du mouvement M-19 avait même fait le pari de l'intelligence de l'oligarchie colombienne, misant sur ses supposés « courants démocratiques ».

 

Petro participe ainsi à la normalisation politique de la guérilla – devenu parti politique – se fait élire deux fois députés entre 1991 et 2006, avant de rejoindre le « Pôle démocratique alternatif » (PDA), cette alliance de gauche réunissant notamment le Parti communiste.

 

Toutefois, en 2010, après un mandat de sénateur, il quitte le PDA, s'en prend aux « radicaux », « orthodoxes », notamment communistes qui ne veulent pas d'une gauche « moderne », « responsable », ouverte au rassemblement avec le centre.

 

Il adhère alors au parti centriste « Mouvement progressiste » et parvient à se faire élire en 2011 maire de Bogota, sur un programme social relativement modéré, sous le slogan : « Bogota humaine ». Alors que lui reproche l' « oligarchie » ?

 

Des « réformes » inacceptables pour l'oligarchie

 

 

Dans un pays où toute politique de gauche, progressiste est suspecte, dans une ville touchée par des inégalités énormes – ne serait-ce que dans l'accès aux services fondamentaux – les petites réformes de Petro ont soulevé un grand espoir.

 

D'abord, en facilitant l'accès des services d'utilité publique aux populations modestes : en baissant les tarifs des transports, en élargissant l'accès à l'eau potable pour les quartiers les plus démunis.

 

Ensuite, et ce fut un acte de guerre pour l'oligarchie colombienne : en revenant sur la privatisation datant d'il y a une décennie des réseaux de collecte d'ordures, qui avait renforcé les inégalités entre quartiers mais aussi favorisé une gestion anarchique et clientéliste.

 

Les entreprises privées engrangeaient des profits maximums, privilégiant les quartiers de classes moyennes et aisées, sous-payant le personnel et sous-traitant la collecte à des garçons des rues.

 

C'est à ce trafic malsain que Petro mit fin en retirant les concessions des entreprises privées, et en engageant un processus de « re-municipalisation »de la collecte des déchets, tout en lançant le programme « Basuras cero » pour favoriser le recyclage des ordures.

 

La décision mit le feu aux poudres, les entreprises privées sabotant le processus– payant leurs clients sous-traitants habituels pour créer la panique dans le réseau, laissant s’amonceler les poubelles dans la ville pendant plusieurs jours, pour susciter un mécontentement populaire,

 

Dans le même temps, Ordoñez lançait la procédure de destitution sous prétexte que la décision du maire « était contraire aux principes de libre concurrence »reconnus par la Constitution.


 

Une « révolution démocratique » face au « coup d'Etat fasciste » : la fin des illusions pour le maire de Bogota

 

 

Gustavo Petro a réagi ce 9 décembre a dénoncé devant près de 30 000 manifestants sur la place de Bolivar, un « coup d'Etat fasciste »et a appelé à « commencer une révolution pacifique et démocratique ».

 

Le maire de Bogota a appelé à continuer les manifestations sur la place de Bolivar, pour en faire « une nouvelle Tahrir »et surtout à continuer dans le processus de paix entre FARC et gouvernement malgré « ce message de guerre contre le processus ».

 

Avec résolution, Petro a conclu : « Nous devons être conscients de ce qui commence aujourd'hui sur cette place, c'est le début d'une mobilisation populaire. C'est le premier jour, qui en annonce beaucoup d'autres. Nous sommes nombreux aujourd'hui, nous serons plus nombreux demain ».

 

Le ton conciliant de Petro envers l'oligarchie,les espoirs d'une « humanisation » de la gestion de la ville et du pays s'étiolent, pendant que la lutte de classes s'aiguise.

 

Ironie de l'histoire, faut-il rappeler qu'en 2008 le sénateur Gustavo Petro avait voté l'investiture du Procureur ultra-conservateur Alejandro Ordonez, voyant en lui « quelqu'un capable d'affronter les mafias et les pouvoirs corrompus ».Que d'illusions réformatrices volent en éclats !

 

Du côté du Parti communiste colombien (PCC), les rancœurs passées sont mises de côté, on souligne les « réformes progressistes de déprivatisation, d'intervention face aux excès des promoteurs immobiliers »malgré les« improvisations »du maire.

 

On fait remarquer que c'est « un crime de lutter pour la dé-privatisation des services publics » et le PCC appelle donc à « la mobilisation populaire, au rassemblement le plus large pour faire barrage à la décision du Procureur, pour exiger le respect de la légitimité citoyenne ».

 

 

« Petro no se va, Petro se queda ! » (Petro ne s'en va, il reste!), le mot d'ordre des manifestants révèlent que le respect de la démocratie, la conquête d'une paix avec justice sociale passe d'abord par la lutte déterminée dans la rue contre un pouvoir corrompu.

 


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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 07:00

kiev-svoboda.jpgAprès la démolition de la statue de Lénine à Kiev

 

« Le néo-fascisme ne passera pas ! »

 

Déclaration du Présidium du Comité central du Parti communiste de l'Ukraine

 

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Cette nouvelle inquiétante a saisi de stupeur notre société – des Vandales ont renversé et détruit le monument de Vladimir Ilitch Lénine.

 

D’infâmes voyous sont montés sur le monument consacré à un homme dont le nom est associé à de formidables transformations dans le monde, aux réalisations historiques du peuple soviétique, renforçant l’indépendance de l’Ukraine.

 

Ils ont détruit une œuvre d’art unique, reconnue au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette provocation manigancée, menée par les nationalistes et payée par l’Occident, ne correspond ni à des « manifestations pacifiques » ni aux « valeurs européennes ».

 

Ce qui s’est passé, chez nous communistes, et tous les gens honnêtes, suscite une juste colère et indignation face à cette démonstration répugnant de néo-fascisme, qui fait son nid dans la collectivité politique ukrainienne, avec ce gouvernement actuel.

 

Cet acte de vandalisme éhonté a montré à la face du monde le visage hideux de la pseudo « intégration européenne ».

 

Ceux qui se font passer pour des « défenseurs de la démocratie » tirent prétexte du mécontentement face aux difficultés de la vie quotidienne, des défauts et de la faillite des autorités, pour recourir à la violence, au terrorisme et tenter un coup d’Etat pour instaurer un régime néo-fasciste.

 

L’implication de l’organisation criminelle, le rôle de premier ordre de « Svoboda » est notoire.

 

C’est fondamental un groupe criminel, une faction politique néo-nazie héritière de ceux qui ont combattu les armes à la main du côté nazi contre les soldats de l’Armée soviétique qui ont libéré l’Ukraine.

 

Ils sont les fidèles héritiers de ceux qui, dans les années d’après-guerre, ont commis des atrocités sur les civils des régions de l’Ouest.

 

Notre peuple a besoin de savoir aujourd’hui qu’il est aux prises avec un néo-fascisme brutal, à visage découvert. Ils cherchent comme toujours à établir leur domination dans le pays, à contester l’autorité légitime pour s’emparer du pouvoir.

 

Aujourd’hui, les actions impétueuses des forces de la droite nationaliste, au nom de la « liberté » et de la « patrie » ont imposé au pays des violations gravissimes du droit et de l’ordre, bloquant les locaux des autorités publiques, désorganisant la vie du pays, surtout dans la capitale.

 

Ainsi, sont créées de grandes difficultés dans le travail de nombreuses entreprises, les systèmes d’aide sociale, rendant impossible la réponse aux besoins urgents et immédiats du peuple, ce dont beaucoup pâtissent.

 

Les derniers événements nous montrent clairement les valeurs réelles de l’Occident qui « s’inquiète du sort des défenseurs d’une Ukraine démocratique ».

 

En soutenant vigoureusement les dits « insurgés », il ferme les yeux sur les crimes des provocateurs, leurs actions anti-constitutionnelles et leurs méthodes violentes.

 

Comme vous pouvez le constater, l’opposition de Maidan à Kiev s’accompagne d’un mépris cynique pour la Constitution et les lois de l’Ukraine, de l’ingérence flagrante des Etats-unis et de l’Occident dans nos affaires intérieures, usant les technologies les plus récentes pour semer le mensonge et manipuler, instiller une hystérie anti-communiste, qui a déjà conduit à des actes de vandalisme, des affrontements et des effusions de sang.

 

Ceci est la preuve directe que les agissements des organisations radicales et nationalistes sont déjà allés au-delà de ce que prescrit l’Etat de droit et la morale humaine.


Cette situation politique de plus en plus tendue a conduit non seulement à la passivité des autorités face aux activités extrémistes de la droite nationaliste, mais a aussi permis à ces forces du chaos de passer hors de tout contrôle, de dominer par la violence et les pogroms, pour ne pas parler que par ultimatums.

 

Les causes profondes de cette faillite se trouvent dans les politiques économiques et sociales des gouvernements, la trahison des promesses électorales de la clique au pouvoir, une politique étrangère incohérente, l’incapacité ou le refus de prendre en compte certaines conséquences, les avantages et risques des décisions prises comme des accords conclus.

 

Des réformes mal conçues sont venues d’ajouter à la dégradation des conditions de vie de millions de personnes, une politique sociale désastreuse, une corruption sans précédent, la réticence des gens au pouvoir à prendre en compte la volonté de son peuple, à écouter les scientifiques et experts.

 

Cela nécessite un changement radical dans la façon de gérer les affaires publiques, des ajustements radicaux dans la vie politique, dans la pratique.

 

Aujourd’hui, la tâche la plus urgente est de stabiliser la situation dans la société, de rétablir et de maintenir l’ordre.


Nous appelons le président, le gouvernement, le parlement, tous les organes de  l’Etat à faire appliquer la Constitution et les lois ukrainiennes pour éviter toute scission, violation de l’intégrité territoriale, faire face aux menaces sur son indépendance.

 

Nous exigeons que soient identifiés immédiatement et poursuivis les organisateurs, instigateurs, acteurs directs de ces agissements particuliers, en particulier des Vandales qui ont détruit les monuments de Lénine à Kiev, et dans d’autres villes.

 

Nous exigeons que soient restaurés et préserver ces monuments, d’en faire payer le prix aux organisateurs et auteurs de ces crimes.

 

Entre-temps, nous lançons une campagne d’appel aux dons pour que le monument en l’honneur de Lénine puisse à nouveau être érigé dans la capitale de l’Ukraine.

 

Nous exigeons des plus hauts dignitaires qu’ils analysent profondément leurs propres erreurs, échecs dans leur activité, qui a pu conduire à un tel scénario dans le pays, d’en tirer les conclusions nécessaires et de présenter devant notre peuple un plan d’action pour la normalisation rapide de la situation, le strict respect des droits de l’Homme et des libertés.

 

Nous lançons un appel aux membres de notre parti, en leur demandant en cette période terrible de faire preuve de patience, de courage, de résister fermement aux extrémistes qui menacent par la terreur le Parti communiste. 

 

Nous appelons tous les gens honnêtes, les vrais patriotes à se rassembler pour faire barrage au coup d’Etat fasciste.

  

Le néo-fascisme en Ukraine ne passera pas !

 


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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 08:41

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Communiqué du Parti communiste sud-africain (SACP)

 

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

La nuit dernière, des millions de personnes en Afrique du sud, dont la majorité de la classe ouvrière et des pauvres, et les milliards d’êtres humains qui peuplent la planète, ont perdu un vrai révolutionnaire, le Président Nelson Rolihlahla Mandela, « Tata Madiba ».

 

Le Parti communiste sud-africain (SACP) s’associe aux sud-africains, comme aux autres peuples du monde, en exprimant ses plus sincères condoléances à Mme Graca Machel et à toute la famille de Mandela pour la perte de celui que le Président Zuma a justement présenté comme le plus grand des enfants d’Afrique du sud, le Camarade Mandela.

 

Nous souhaiterions également profiter de cette occasion pour exprimer notre solidarité avec l’African national Congress(ANC), une organisation qui l’a engendré et qu’il a servie remarquablement, tout comme l’ensemble de ses collègues et camarades dans notre mouvement de libération.

 

Comme le disait Madiba : « ce ne sont pas les rois et les généraux qui font l’histoire mais les masses, les peuples, les travailleurs, les paysans ».


La disparition du Camarade Mandela marque la fin de la vie d’un des plus grands révolutionnaires du 20 ème siècle, qui a combattu pour la liberté et contre toutes les formes d’oppression, à la fois dans son pays et à l’échelle mondiale.

 

Dans le cadre ces masses qui dont l’histoire, la contribution du Camarade Mandela à la lutte pour la liberté s’est située, et forgée, dans l’appartenance et la direction collective de notre mouvement de libération national, mené par l’ANC– car il n’était pas un élément isolé.

 

Dans le Camarade Mandela, nous avions un soldat brave et courageux, un patriote et un internationaliste qui, si on peut emprunter le mot du Che Guevara, « était un véritable révolutionnaire guidé par des grands sentiments d’amour »pour son peuple, un trait extraordinaire de tous les authentiques révolutionnaires populaires.

 

Au moment de son arrestation en août 1962, Nelson Mandela n’était pas seulement un membre du Parti communiste sud-africain alors clandestin, mais il était aussi un membre de notre Comité central.

 

Pour nous, communistes sud-africains, le Camarade Mandela symbolisera toujours la contribution monumentale du SACP à notre lutte de libération. La contribution des communistes dans la lutte pour la liberté des sud-africains ne connaît que peu d’équivalent dans l’histoire de notre pays.

 

Après sa libération en 1990, le Camarade Madiba devint un grand et proche ami des communistes, jusqu’à son dernier souffle.

 

La leçon importante que nous devons apprendre de Mandela et de sa génération de dirigeants, c’était leur engagement à une unité reposant sur des principes dans chacune des formations de notre Alliance [NdT : alliance tri-partite contre l’apartheid entre l’ANC, le Parti communiste et le syndicat de classe COSATU], tout comme à l’unité de notre Alliance dans son ensemble, et celle de l’ensemble du mouvement  démocratique de masse.

 

Sa génération a lutté pour construire et cimenter l’unité de notre Alliance, et nous devons donc honorer la mémoire du Camarade Madiba en préservant l’unité de notre alliance.

 

Que l’on rappelle à ceux qui ne comprennent pas combien de sang a été versé pour maintenir l’unité de notre Alliance qu’ils ne doivent pas trainer dans la boue l’héritage et la mémoire de personnes de la trempe de Madiba, jouant négligemment avec l’unité de notre Alliance.

 

Le SACP a soutenu l’entreprise de réconciliation nationale de Madiba. Mais la réconciliation nationale pour lui n’a jamais signifié éviter de traiter les inégalités de classe, sociales dans notre société, comme certains aimeraient à nous le faire croire aujourd’hui.

 

Pour Madiba, la réconciliation nationale était une plate-forme pour poursuivre l’objectif de construction d’une société sud-africaine plus égalitaire, libérée du fléau du racisme, du patriarcat et des inégalités criantes.

 

Et une véritable réconciliation nationale ne sera jamais achevée dans une société encore caractérisée par des inégalités qui vont en se creusant et par l’exploitation capitaliste.

 

En hommage à ce grand combattant, le SACP va intensifier la lutte contre toutes les formes d’inégalité, y compris en intensifiant la lutte pour le socialisme, seule solution politique et économique aux problèmes que rencontre l’humanité.

 

Pour le SACP, la disparition de Madiba doit donner à tous ces Sud-africains qui n’avaient pas adhéré à une Afrique du sud démocratique, et qui toujours d’une façon ou d’autre rêvent de la période de domination blanche, une seconde chance de se faire à une Afrique du sud démocratique fondée sur le principe de la règle de la majorité.

 

Nous appelons tous les sud-africains à s’inspirer de son exemple de désintéressement, de sacrifice, d’engagement et de services rendus à son peuple.

 

Comme le SACP le dit : Hamba kahle Mkhonto ! (repose en paix, combattant de la libération).

 


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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 08:35

Samedi 7 décembre 2013

 

 

http://www.biography.com/imported/images/Biography/Images/Galleries/Nelson%20Mandela/nelson-mandela-thumb.jpg" Free Neson Mandela" a pris une dernière liberté, celle de nous quitter au bout d'une vie de lutte et de courage. Figure devenue universelle et célébrée dans le monde entier, ce symbole de l'unité du peuple pour l'émancipation de tous avait su combattre sans défaillir l'un des régimes les plus avilissant que notre monde ait suporté, celui de l'apparthied sud Africain, tueur d'enfants noirs pour garantir le "sourire de l'homme blanc". (je pense au massacres de Soweto)

 
Enfermé pendant vingt -sept ans dans le sinistre  bagne de "Roben Island", où le régime avait décidé de l'effacer, interdisant jusqu'à la publicité de son image, Mandela était devenu un non-homme. Sans doute pour ne pas lui permettre de connaitre le destin du Che dont la photo courrait le monde, il ne devait plus avoir de visage. Aussi était-il resté d'une éternelle jeunesse , cet ostracisme à l'égard de sa figure le plaçant à l'égal des dieux.

 
Ce fut au dire de l'un de nos incomparables faiseurs d'opininon qui hier depuis une tribune télévisuelle refaisait l'histoire du grand personnage dans une nécrologie racontée en direct, l'une des erreurs majeures du régime . Il voulait éviter la fabrication d'une icône, il a construit un mythe en organisant une trancendance, que chacun pouvait rapporter à son besoin d'image interne,  donnant ainsi corps au père d'une nation à venir. Un père cependant qui à son heure venue, déconstruira la haine, sans esprit de vengeance, déjouant ainsi tous les jolis sénarios attendus qui postulent à l'emporte pièce qu'un pays sous tutelle ne saurait s'en passer sans immédiatement tomber dans le chaos et la barbarie. Nos experts en droits de l'homme étaient en embuscade mais ils n'ont rien vu venir, alors, il leur fallu changer de  posture;

 
Comme l'écrivait José Fort, ancien éditorialiste au journal l'humanité " Ceux qui n'ont rien fait pour la libération de Mandela et se complaisaient dans des relations complices avec le régime raciste sud-africain ont célébré à la pipole celui qui symbolise un combat qu'ils n'ont jamais partagé"!

 
Et en effet si la presse dans un concert de louange unanime se bouscule au pied de sa dépouille pour dresser le panthéon dont elle a besoin pour humaniser la mondialisation au service de qui elle s'est mise, nous ne saurions oublier que dans les années quatre -vingt peu de monde connaissait son nom, sinon Thatcher la future égérie du libéralisme conquérant, pour le qualifier de terroriste,  suivie en cela par ses colègues européens, pendant que chez nous le gouvernement Rocard refusait de céder aux campagnes menées par la jeunesse communites et de rompre les relations éconnomiques de la France avec Prétoria comme le demandaient  de nombreuses voix de personnalités progressistes.

 
Nous n'oublierons pas non plus qu'il était jusqu'en deux mille huit encore sur la liste américaine de surveillance des terroristes, nous n'oublierons pas cette particularité honorifique s'il en est qui lui a été donnée et dans laquelle se retrouvent tous ceux qui entravent la toute puissance étasunienne ou lui résistent par les moyens qu'elle emploie au centuple, la violence des armes.

 
 
 Les peuples du monde sont  tristes de perdre cet homme intransigeant et indomptable car les peuples du monde ont plus que jamais besoin de sentir auprès d'eux ceux qui savent dire non. Les inroks lui rendent homage en musique, ils nous proposent d'écouter quinze artistes qui de son vivant lui avaient dit leur reconnaissance et leur admiration  dans des chants dont les vidéos se trouvent en cliquant sur le lien ci-dessous. Les peuples du monde ont besoin de chants pour dire leurs révoltes et leurs espoirs. Vous trouverez aussi comme dernier accompagnement diverses déclarations qui parlent de lui, dont celle du parti communiste Sud  Africain. 
Déclaration du Parti Communiste Sud-africain (South African Communist Party - SACP) -
 
Fraternellement
 
Gilbert Rémond
 
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Source :  Réveil communiste 


 

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 07:23

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Déclaration du Présidium du CC du KPRF (Parti communiste de la Fédération de Russie)

 

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Le KPRF suit avec inquiétude la situation dans le pays frère ukrainien. Dans les vingt-quatre dernières heures, les affrontements de rue se sont intensifiés, menaçant de dégénérer en spirale sanglante massive. Les événements qui ont commencé par un rassemblement pacifique des partisans de l’intégration européenne se transforment désormais en tentative de renverser le gouvernement légitime d’un Etat souverain, une autre « révolution orange ». Plusieurs faits révèlent sans le moindre doute qu’il y a la patte des spin doctors occidentaux dans l’organisation de ses manifestations massives. Ce n’est pas la première fois que ces messieurs attisent des tensions inter-ethniques à des fins guère avouables.

 

Les peuples russes et ukrainiens ont vécu des moments difficiles ensemble, et ils ont remporté de nombreuses victoires sur le champ de bataille, et sur le front du travail, en se tenant côte à côte. Le KPRF appelle le peuple à ne pas succomber aux provocations des extrémistes. Une division entre nos deux pays ne serait bonne ni pour la Russie ni pour l’Ukraine. Nous partageons entièrement la position avancée dans la déclaration du Premier Secrétaire du Parti communiste ukrainien : la responsabilité de l’escalade de la violence en Ukraine ne retombe pas uniquement sur les autorités et la dite « opposition », mais aussi sur les émissaires occidentaux qui tentent de jouer aux marionnettistes, tirant les ficelles de ce jeu politique pourri.

 

Ce qui se passe n’a rien à voir avec une révolution populaire. L’Ukraine est face à une nouvelle vague de propagation de la « peste orange ». Les véritables objectifs de ceux qui sont derrière ce phénomène sont bien loin des intérêts nationaux des Ukrainiens. L’expérience d’événements similaires en Serbie, Géorgie et au Moyen-Orient atteste que les soi-disant champions du « choix démocratique » sont intérêts avant tout par le partage du patrimoine public, l’accaparement des ressources naturelles et des marchés. Ils n’ont pas besoin d’une Ukraine forte. Donc ces messieurs essaient de semer la discorde entre Russes et Ukrainiens et entraver l’instauration de relations fraternelles entre Russie et Ukraine, et la mise en commun des potentiels de nos Etats.

 

Le KPRF appelle les forces politiques saines en Ukraine à entamer une discussion civilisée sur les problèmes qui se sont accumulés. La manipulation de la conscience des masses, dans les intérêts contraires de ceux de l’absolue majorité des citoyens du pays, ne peut être tolérée. L’avenir de l’Ukraine doit être décidé par son peuple, et non par ceux qui ont sans vergogne usurpé le droit de parler à son nom.


*  Maidan est la place centrale de Kiev où se réunissent les manifestants

 


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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 07:42

ukraine-pc-europe.jpg

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

L'accord d'association UE/Ukraine est un premier pas dans l'intégration de l'Ukraine à l'UE. Tous les partis bourgeois d'Ukraine sont pour, le gouvernement finasse sous pression russe. Seuls, les communistes mènent une campagne de masse contre l'intégration européenne.

 

Plus de 3,5 millions de signatures selon le secrétaire-général du PC ukrainien (KPU) Petro Simonenko, 4 millions pour les députés Alexander Golub et Olga Borita : la campagne de pétition du KPU pour un référendum sur l'intégration européenne est un succès massif.

 

Le PC ukrainien seul contre l'intégration européenne

 

Du côté des partis bourgeois, derrière les fausses divisions, c'est l'Union sacrée pour l'Europe. Le Parti des régions de Janukovitch, les ex-orangistes du bloc européiste de Ioulia Timochenko, les petits partis d'oppositions soutenus par l'UE sont tous pour l'Accord d'association UE/Europe.

 

Seul le Parti communiste d'Ukraine (KPU) a fermement dénoncé cet accord d'Association avec l'UE comme une« trahison des intérêts nationaux », et exigé un référendum (« seule planche de salut pour l'Ukraine ») pour que le peuple puisse exprimer son rejet de l'UE.

 

Depuis les élections de 2012, le KPU peut compter sur la présence de 32 députés communistes à la Rada (le parlement ukrainien), sur lesquels s'étaient portés près de 3 millions de voix.

 

Si, désormais, le gouvernement de Janukovitch, catalogué comme pro-russe – en réalité pro-oligarques d'Ukraine ou de Russie – a « suspendu » les négociations, c'est sur pression russe sans doute, mais aussi face à la pression populaire croissante dans le pays.

 

Car, selon la Constitution ukrainienne, toute pétition récoltant plus de 3 millions de signatures peut faire objet d'un référendum. « Mais le gouvernement a peur d'un référendum, peur de son propre peuple », souligne le secrétaire-général du Parti communiste Petro Simonenko.

 

L'UE, une union du grand capital : « ils veulent notre marché, nos matières premières, notre main d’œuvre »

 

Depuis des mois, les militants communistes alertent la population sur les dangers de l'Accord d'association UE/Ukraine, et plus largement l'intégration européenne, brisant le mur d'incompréhension entretenu par le gouvernement sur les implications de cet accord.

 

L'analyse de classe de l'accord est assez claire. Pour le KPU, l'UE est une union du grand capital européen, et l'Accord d'association est une tentative de mettre la main sur l'immense marché ukrainien, ses matières premières abondantes et sur une main d’œuvre peu onéreuse.

 

L'accord d'Association est le premier pas vers l'intégration dans l'UE. Et le député communiste Alexandr Golub rappelle le sort réservé aux voisins bulgares et roumains, où règnent corruption et misère depuis l'intégration.

 

L'accord est semblable, souligne de son côté la députée Olga Borita, aux accords passés avec les pays africains, légitimant l'ingérence de l'UE dans les affaires intérieures, les politiques de libéralisation-privatisation, et in fine le pillage économique du pays.

 

Si on suit l'analyse de A.Golub, l'accord est dans les intérêts de l'UE :

 

« l'UE va gagner de nouveaux marchés, qui ne pourront pas rivaliser avec ceux de l'UE en termes de qualités et de prix. L'UE gagnera un accès aux matières premières et aux travailleurs ukrainiens, bien éduqués et relativement peu chers ».

 

Du côté ukrainien : « Seules quelques familles en Ukraine, celles qui contrôlent le commerce des matières premières, en profiteront », fait remarquer Golub, tandis que plusieurs secteurs industriels seront démantelés, pas assez compétitifs, transformant l'Ukraine en un pays sous-développé.

 

Destruction de l'appareil productif national et chômage de masse, libéralisation-privatisation et hausse des tarifs (de l'énergie surtout) donc appauvrissement général et dépendance extérieure :les communistes ukrainiens dénoncent l'UE telle qu'elle est pour convaincre la population.

 

Les positions des communistes gagnent du terrain : union douanière avec les pays d'ex-URSS, rupture avec le cap néo-libéral

 

Selon les derniers sondages, si le pays est profondément divisé – quasiment à 50/50, selon une fracture nettement ouest (pro-européen)/est (contre l'UE) – les positions des communistes, le rejet de l'intégration européenne gagnent du terrain, grâce à son travail de masse.

 

Quelle alternative proposent les communistes ukrainiens ?

 

Sur le plan des accords internationaux, les communistes ukrainiens privilégient les accords économiques avec les anciens pays d'URSS, dans le respect de l'indépendance de chacun des pays.

 

Dénonçant la collusion de l'UE avec les intérêts géopolitiques des Etats-unis, le KPU souligne la volonté de l'OTAN d'encercler la Russie et d'instrumentaliser l'Ukraine pour la mettre en première ligne de l'affrontement entre grandes puissances.

 

Le KPU prône – dans le respect de la souveraineté du pays et des intérêts des travailleurs ukrainiens – l'intégration de l'Ukraine dans l'Union douanière Russie-Ukraine-Biélorussie.

 

Il réaffirme également, sur le plan interne, son « programme anti-crise » reposant sur la nationalisation des grandes entreprises, la fixation d'un tarif maximum pour les services publics ou encore le refus des projets de « libéralisation-privatisation » du système de retraites ou de santé.

 

C'est ce programme de rupture avec les intérêts du capital, de rejet de l'intégration européenne, porté par un travail de masse qui a permis aux communistes de réaliser en 2012 leur meilleur score depuis 2002 : 13,4 % et 2,6 millions de voix (contre 5,4 % et 1,3 millions de voix en 2007).

 

Solidarité avec la lutte de nos camarades ukrainiens contre l'UE. La meilleure des solidarités est encore de mener la lutte chez nous contre l'UE, d'abord dans la rue. Mais les élections européennes de 2014 doivent aussi un moment de dire non à l'Union européenne du Capital !

 

 


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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 21:40

 

Selon l’agence ANSA, la police turque a violemment dispersé une manifestation de plusieurs milliers d’enseignants à Ankara pour protester contre les plans de réforme de l’éducation du gouvernement du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.


La police anti-émeutes a également empêché les manifestants de s’approcher du siège du ministère de l’Éducation. L’opposition accuse le Premier ministre de vouloir ré-islamiser le pays.


Des médias locaux ont signalé que la police a dispersé les manifestants, à coups de matraque et de gaz lacrymogènes.


http://mediarabe.info/spip.php?breve21064

 


 

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Images ...  reçu quasiment  en direct sur des réseaux sociaux

Marie

 

 


 


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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 07:53

 

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



Article publié dans People's World, journal communiste américain



Les étudiants de l'Université de Princeton ont un problème, ils n'en sont pas responsables. Depuis mars, sept d'entre eux ont contracté une méningite due à un micro-organisme à méningocoque de type B. Des vaccins qui marchent contre les microbes causant la plupart des cas de méningite bactérienne sont déjà disponibles aux États-Unis, mais pas un vaccin capable d'empêcher une méningite à méningocoque de type B. La conséquence, c'est que les étudiants de Princeton sont en danger. 55 millions de doses du vaccin de type B ont déjà été administrés dans 15 autres pays, essentiellement en Amérique latine.



Le nom du vaccin est VA-MENGOC-BC, et il vient de Cuba. En raison du blocus économique anti-cubain, les exportations cubaines en direction des Etats-unis sont interdites.



La panique régnant à Princeton a conduit l'Administration américaine pour les médicaments et l'alimentation à autoriser les Centres de contrôle et de prévention des maladies à importer assez de vaccins de type B BEXSERO, développés par l'entreprise suisse Novartis, pour vacciner les 8 000 étudiants de Princeton. BEXSERO est nouveau et vient d'être déclaré prêt à l'usage dans l'Union européenne et en Australie.



La méningite, c'est une inflammation de la membrane enveloppant le cerveau ainsi que de la moelle épinière. Sans traitement de la méningite bactérienne, les dégâts sur les structures cérébrales sont probables et de nombreux survivants restent dans des conditions de handicap terribles. Même avec un traitement, 10 % des personnes infectées meurent. Les mêmes agents bactériens pathogènes peuvent être responsables d'infection de la circulation sanguine potentiellement mortelles. En 2000, les méningites ont causé 171 000 décès dans le monde entier, selon l'OMS.



Des vaccins existent, à usage préventif, contre les trois micro-organismes le plus souvent associés aux méningites bactériennes, la bactérie à méningocoque en faisant partie. Des vaccins sont disponibles aux Etats-unis pour lutter contre les quatre types de méningocoques. Il n'y a pas de vaccins aux Etats-unis contre le cinquième type, la forme de type B. Actuellement, les maladies de type B comptent pour un tiers des cas de méningites aux Etats-unis.



Le système de santé public cubain comprend non seulement des soins curatifs et préventifs mais aussi une industrie et une recherche bio-médicale. En réponse à une épidémie de méningite de type B qui a commencé en 1976, l'Institut Finley de Cuba, dirigé par le Dr. Concepcion Campa, a développé le VA-MENGO-BC, mené des essais, et lancé le vaccin en 1991.



Au plus fort de l'épidémie, l'incidence générale des méningites de type B étaient de 14,4 victimes pour 100 000 personnes. Le taux d'enfants de moins de 6 ans dépassait les 160 pour 100 000. Le taux général d'infection en 1989, avant l'introduction du vaccin, était de 6,5 pour 100 000. Il est tombé à 0,8 pour 100 000 en 1993 et à 0,2 pour 100 000 en 2006. Les observateurs du monde entier s'accordent à dire que la vaccin protège les individus et empêche la maladie de se propager. Les épidémiologistes ont rencontré des succès comparables dans d'autres pays, notamment au Brésil où des millions de personnes ont reçu le vaccin cubain. Les effets indésirables ont été minimes. Conformément à sa conception, le vaccin s'est révélé aussi efficace pour protéger contre les méningites de type C.



Les scientifiques ont éprouvé des difficultés à parvenir à un vaccin de type B utile, essentiellement parce que la matière dans la couche de polysaccharide du micro-organisme utilisée comme anti-gène potentiel était souvent non-reconnue comme matière étrangère par l'hôte humain. Par conséquent, ils ne parvenaient pas à stimuler la production d'anticorps protecteurs. Novartis se gargarise de son vaccin BEXSERO, pour la large gamme de protection de type B qu'il apporte, résultat de quatre nouveaux éléments anti-gènes utilisés dans sa fabrication. Les scientifiques cubains, toutefois, sont heureux de constater que cela ressemble à la protection que leur vaccin offre contre les souches de type B « qui diffèrent de la souche vaccinale ».



Outre les difficultés techniques nécessitant du temps et de l'argent supplémentaire, et de l'absence d'une épidémie à traiter,il n'est pas évident de comprendre pourquoi les Etats-unis n'ont jamais développé un vaccin contre les méningites de type B. Mais pourquoi Cuba l'a fait, cela devient clair quand on écoute l'explication du Dr. Concepcion Campa, elle date de 2007 :



« Cuba a une approche de la recherche qui ne prend pas seulement en compte la santé de la population cubaine mais aussi celle de la population mondiale, en particulier des plus pauvres (…) Dans de nombreux pays, y compris les Etats-unis, des enfants de tous âges meurent de méningite de type B. »



Quand l'intervieweur lui demande : « Quels pays utilisent le vaccin cubain ? Est-il vendu, donné ou échangé ? », Campa lui répond :



 

« Le vaccin a été donné à des pays africains, en Uruguay, où il y a eu une grosse épidémie, et il est utilisé dans des campagnes de vaccination au Brésil, en Colombie et dans d'autres pays. Concernant les ventes de vaccin, nous prenons généralement en considération où le vaccin sera administré. Ce n'est pas la même chose de vendre un vaccin au secteur privé, où cela va coûter les yeux de la tête, et à un système de santé public pour des campagnes de vaccination, ou quand il y a une épidémie (…) les Cubains ont en général un lien très spécifique car partout où il y a de la souffrance, c'est nous qui souffrons également (…) Les pays en voie de développement ont moins de possibilités de soulager cette douleur ».

 


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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 07:07

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


 

Les sud-africains ont défilé dans tout le pays pour soutenir une campagne syndicale contre les péages électroniques sur les autoroutes ainsi que la privatisation des routes.

 

 

Les syndiqués de la COSATU ont participé en masse à des marches dans les provinces de Mpumalanga, Limpopo et Gauteng, point culminant d'une campagne de trois jours contre les péages.

 

 

La confédération syndicale a lancé une « opération escargot » contre les péages électroniques. Le secrétaire de la COSATU de Gauteng, Dumisani Dakile, a déclaré que la campagne avait reçu un soutien populaire.

 

 

Les opérations escargots « sont efficaces pour porter notre message, et faire prendre conscience aux gens du problème », a-t-il confié. « Cela ennuie aussi un certain nombre de politiciens, et on est plutôt contents de leur causer ces problèmes ».

 

 

M.Dakile a déclaré que les travailleurs lançaient une campagne de déinscription pour ceux qui se sont signalés sur fichier électronique.

 

 

La COSATU affirme qu'il est scandaleux de faire payer les usagers deux fois pour les rénovations d'infrastructure : une fois par l'impôt, et une autre fois par les péages électroniques.

 

 

« Les péages seront un nouveau fardeau pour les pauvres de Gauteng, qui sont déjà empêtrés dans en galère avec la hausse du coût de la vie et un endettement personnel qui atteint des sommets, ils vont désormais être forcés de payer pour circuler sur des autoroutes autrefois gratuites », a-t-il ajouté.

 

 

Les travailleurs défilent aussi pour exiger un meilleur système de transport public.

 

 

Pour le vice-président du syndicat de la santé et de l'éducation NEHAWU, Thozama Mantashe :

 

 

« Notre syndicat demande un système de transport national et public décent, et qu'on mette fin à l'aménagement spatial d'apartheid qui maintient les pauvres et la majorité noire à la périphérie des villes, loin des lieux de travail ».

 

 

L'Afrique du sud a globalement échoué à surmonter l'organisation spatiale héritée de l'apartheid qui voit les quartiers noirs concentrés dans les bidonvilles (townships), loin des centres économiques.

 

 

Les manifestants demandent « des transports publics efficaces, accessibles, fiables, peu onéreux et sûrs, pas des péages électroniques punitifs ».

 

 

La COSATU a souligné également que les subventions pour le bus n'ont pas suivi le rythme de l'inflation, conduisant à une détérioration du service.

 

 

Cette journée d'action a vu également être lancés des appels pour l'interdiction des 'recruteurs privés' (labour broker) : « qui s'enrichissent en exploitant les travailleurs et précarisent le travail ». La confédération a décrit ces recruteurs comme des « esclavagistes modernes ».

 

 

Source originelle : Morning Star, quotidien communiste britannique

 

 


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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 10:31

Info reprise sur canempechepasnicolas 

 

Le Canard Républicain

 

Le commerce de la France livré aux prédateurs canadiens,


par des négociateurs étrangers


en attendant le boeuf aux hormones et les poulets javelisés

 

 

Accord de « libre-échange » entre l’Union européenne et le
Canada


Vendredi dernier, dans l’indifférence quasi-générale des médias...

http://www.lecanardrépublicain.net/local/cache-vignettes/L150xH99/arton671-60779.pngLe « compromis » a été finalisé à Bruxelles par le premier ministre canadien Stephen Harper et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

 

Ce dernier a déclaré : 

« De notre côté, nous attendons de cet accord qu’il serve de base à d’autres négociations, y compris celles avec nos amis Américains ».  

 

 

 


 

Article également publié par Agoravox TV

 

 

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