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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 10:15

Publié par aragon 43 / 17 aout 2013 

 

Ne pas revenir aux guerres de religions, la pire des calamnités


ÉGYPTE ARRÊTONS LE MASSACRE !


L’Egypte fut au cœur du développement et de la civilisation comme le fut aussi la Grèce.


Nous avons appris cela à l’école.


Ils nous ont appris le vivre ensemble, les lettres, le théâtre, la philosophie, l’art etc. Ils font partie du cheminement de l’homme vers plus de civilité, même si les régimes étaient différents, souvent corrompus et cruels.


Les avancées humaines se traduisaient malgré tout dans les rapports sociaux de l’époque. Les pharaons bâtissaient leurs empires à coups de conquête mais en même temps l’homme s’élevait par l’art et l’écriture et aussi l’histoire racontée dans ces superbes hiéroglyphes et les pyramides majestueuses.

Avec la Grèce la démocratie est née, avec les philosophes aussi et les récits légendaires qui font partie de nos connaissances et nous ont permis de nous élever et de dépasser le despotisme et nos guerres de religions et d’arriver au siècle des lumières.


Aujourd’hui ces deux pays souffre.


L’un, le grec, est à l’agonie parce qu’il est sucé jusqu’à l’os par la finance internationale et le capital nous montre jusqu’à quel point sa soif de profit, son besoin de redresser celui-ci, se fait contre les hommes. Des hommes, il n’en a cure. Il montre là l’extrême fanatisation de l’argent roi. Il tue d’une autre manière que ce qui se passe en ce moment en Égypte.


Cette Égypte que nous aimons est entrain de s’autodétruire.


Ou est passée Égypte de Nasser qui voulait libérer son peuple de la domination du capital ? Ils l’ont tué par le biais de la puissance israélienne, ami du États-Unis.


Les successeurs ont été acheté par les américains avec Sadate et Moubarak ainsi que cette armée financée par les américains qui tire à vue. Le peuple s’est libéré de ses entraves par la révolution et cela est de trop pour le capital car l’Egypte est un verrou essentiel pour la domination des puissances occidentales dans cette région. La deuxième révolution, celle de 2013, avait pour objectif de ne pas voir la première confisquée par les « Frères musulmans » une confrérie de type obscurantiste et proche du fascisme.


Ce qui se passe en ce moment en Égypte, en Syrie, en Irak, en Tunisie d’une autre manière, en Libye, montre que le capital a engagé un bras de fer pour garder le pouvoir dans cette région pour que les révolutions tournent en « nœud de boudin » et que celui-ci ré-assure sa suprématie. La France est engagée au coté des autres puissances occidentales pour mettre fin à ce qui pourrait faire tâche d’huile : la démocratie par les peuples souverains.


En Égypte la révolution a été détournée de son but par les puissances occidentales.


Ce détournement n’est pas le fruit hasard.


La religion est un excellent moyen pour opposer les égyptiens entre eux. La main du capital est derrière ces troubles qui font tant de victimes de part et d’autres.


IL est encore temps que le peuple se ressaisisse et reprenne en main sa révolution. Ce peuple vit depuis longtemps avec le respect des religions qui le compose mais aussi de ceux qui sont laïcs.


L’issue est la paix et la démocratie avec pour but d’assurer à chacun le droit d’être respecté dans ses croyances ou dans son athéisme. Il est temps de mettre un terme à l’enchâssement religieux béquille d’un capital en crise pour assurer sa domination de plus en plus contesté dans le monde et y compris en Europe où des factions religieuses de droite prêche le retour vers le sabre et le goupillon pour diriger les nations et s’empare du pouvoir comme dans les pays de l’Est.


En France le sabre et le goupillon frétille d’impatience et le mariage gay vient de montrer que ces forces là s’organisent.


La sphère public doit être laïc et les croyances sont du domaine privé.


Oui, arrêtons les massacres, barrons la route aux « Saint-Barthélemy et aux pogroms » qui pourraient déboucher de ces querelles religieuses d’un autre temps et que tous les hommes de bonne volonté, croyant comme incroyants s’unissent en Égypte et ailleurs pour mettre fin à ces embrasements dont on sait qui allume la mèche.


Bernard LAMIRAND

 


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16 août 2013 5 16 /08 /août /2013 07:58

euro-greeceDans l'Union européenne, ceux qui travaillent le plus sont les Grecs ... loin devant les Allemands

 

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

« Les Grecs, ces fainéants », ce préjugé solidement ancré dans les têtes, relayé par les médias dominants afin de faire passer la politique de casse sociale sans précédent orchestrée par l'UE, se révèle pourtant à l'analyse un mensonge éhonté.

 

Il y a un peu plus d'un an, l'institut de sondage américain Pew Research Center réalisait un sondage révélant que, pour quasiment tous les Européens (sauf les Grecs eux-mêmes!) : les Allemands sont ceux qui travaillent le plus et les Grecs ceux qui travaillent le moins en Europe.

 

La réalité contredit les idées reçues. Selon les chiffres publiés par l'OCDE ceux qui dans l'Union européenne ont le plus travaillé dans l'année 2012 sont … justement les Grecs avec 2 032 h par an.

 

En dernière place, on retrouve les Hollandais avec 1 379 heures par an et avant-derniers les Allemands avec 1 413 heures par an de travail.

 

La moyenne des pays de l'OCDE se trouve à 1 776 heures. Seuls les Mexicains (2 250) et les Chiliens (2 047) travaillent plus que les Grecs parmi les 36 pays de l'OCDE.

 

Les employés grecs travaillent donc en moyenne 40% de plus que les Allemands.

 

Certains analystes ont cherché à relativiser les chiffres en insistant sur le poids des travailleurs indépendants en Grèce, ou sur le développement massif du temps partiel en Allemagne.

 

Toutefois, même en éliminant ce type de travailleurs du calcul, le temps de travail reste encore bien supérieur en Grèce

 

Une des raisons mises en avant pour explique ce différentiel résulte notamment du recours plus important côté Allemand des congés maternité, maladie et des vacances. Quatre semaines de plus en moyenne que pour les Grecs.

 

Les différences de productivité entre travailleurs Grecs et travailleurs Allemands interpellent, d'une part sur les mécanismes différenciés de l'extraction de la plus-value. D'autre part sur le processus de spécialisation inégale imposée par le division internationale du travail, organisée ici par l'UE.

 

Ces chiffres battent en brèche les caricatures et permettent de chercher les véritables raisons derrière l'attaque subie par les travailleurs grecs dans le processus d'intégration européenne intensifiant l'exploitation des travailleurs de tous les pays européens.

 

 

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2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 22:25

Vendredi 2 août 2013


De nombreuses manifestations populaires se sont déroulées dans les principales villes du Brésil, dont Rio de Janeiro, même pendant la visite du Pape François.

 

http://img.over-blog.com/300x300/0/52/79/00/image3/Bresil_Manif.jpg

Désormais le peuple brésilien ne se laissera plus leurrer : il exige l'essentiel et surtout le respect !

 

Ces mouvements populaires réclament la fin de l’austérité et un changement fondamental de politique : arrêter les somptuaires dépenses pour la Coupe du monde football, les Jeux Olympiques et même la récente visite du Souverain pontife tant que l’essentiel n’est pas assuré : l’alimentation, les soins de santé, l’éducation qui sont abandonnés au profit de constructions de stades, de bâtiments de prestige, d’équipements aussi coûteux qu’inutiles au peuple brésilien. À tout cela s’ajoute la corruption, l’intervention de groupes mafieux, les intérêts des grands groupes financiers. Bref, toute la panoplie ultralibérale est déployée au détriment de l’essentiel.

 

http://img.over-blog.com/300x199/0/52/79/00/image3/Dilma-Rousseff.jpg                                                Dilma Roussef : une énorme déception !

 

Dilma Roussef qui représentait beaucoup d’espoir en succédant à Lula qui avait réussi à tirer 40 millions de Brésiliens de la pauvreté, a beaucoup déçu. Elle a cédé aux pressions de la haute finance et des Etats-Unis. Elle se montre en définitive faible et hésitante, au point qu’on envisage sérieusement le rappel de Lula.

 

Une résistance s’organise au Brésil. Le peuple n’est plus décidé à se laisser faire. À moins de risquer un affrontement majeur, Dilma Roussef devra céder à la pression populaire. Mais rien n’est encore établi.

 

En attendant, ne ratons pas l’essentiel. Le Brésil mérite autre chose que des grand-messes sportives, ultramédiatisées et basées sur la tricherie, pour le plus grand intérêt du capitalisme. Le peuple veut du pain ! Et aussi du respect ! Il n’est plus aveuglé par les jeux !

 

 

Pierre Verhas

 

                                                                    *********************************************

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1/08/13 Des policiers armés tentent d’ intimider des manifestants pacifiques 

 

 

Vidéo, Brésil: Un appel à l'aide au Monde Entier



 

 

 


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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 08:03

 

Communiqué d'Alger Républicain repris par http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

 

Il est décédé suite aux conséquences d’un accident cérébral survenu l’an dernier.

 

Henri Alleg, de son vrai nom Harry Salem, a été ancien directeur d’Alger républicain avant son interdiction par les autorités coloniales en 1955 et après l’indépendance jusqu’à sa suspension après le coup d’Etat du 19 juin 1965.

 

Il a été membre dirigeant du Parti communiste algérien puis du PAGS. Fuyant la répression anti-communiste déclenchée après le coup d’Etat, il a dû rejoindre la France.

 

Authentique internationaliste, il a été pris d’un immense sentiment de révolte contre l’oppression coloniale dès son premier contact avec l’Algérie en 1939. Il a adhéré au Parti communiste algérien réduit à l’action clandestine et pris fait et cause pour la lutte pour l’indépendance de l’Algérie.

 

Durant la guerre de libération, il est activement recherché par toutes les polices. Il est arrêté en juin 1957 par les paras du sinistre Bigeard lors d’un traquenard qu’ils lui avaient tendu au domicile de son camarade Maurice Audin, dont le corps n’a jamais été retrouvé. Henri Alleg est soumis à la torture comme tous les patriotes et les combattants anti-colonialistes pris dans les griffes de l’armée française.

 

Il réussira à faire sortir de prison son retentissant témoignage "La Question" dans lequel il fera connaître au monde entier les atrocités commises par la soldatesque coloniales sur les patriotes.

 

Notre camarade Henri sera inhumé le 29 de ce mois

 

Alger républicain présente ses condoléances les plus attristées à la famille, aux amis et aux camarades du défunt.

.

Zoheir Bessa

Directeur d’Alger républicain

 


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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 17:17

Flag-map of SyriaLe PC syrien salue la résistance nationale et appelle à consolider sa base sociale à partir d'un « programme de rupture avec le libéralisme économique »

 

Communiqué du Comité central du Parti communiste syrien

 

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Le Comité central du Parti communiste syrien a organisé une session élargie, le 2 juin 2013, présidée par le secrétaire-général le camarade Ammar Bagdache. Cette rencontre comptait sur la présence de membres du Comité central, de membres du Comité de surveillance et de secrétaire des Comités régionaux.

 

Pendant la discussion sur la situation politique, le Comité central a estimé que le cours pris par les événements ne faisait que confirmer ce qui avait été annoncé par le Parti dès le début, que la résistance n'est pas seulement un devoir, elle est possible. Cette résistance doit beaucoup aux masses syriennes pétries de patriotisme, prêtes à sacrifier tout ce qu'ils ont pour défendre l'indépendance nationale, c'est ce que prouve notre histoire récente, c'est que ce qu'on peut voir aujourd'hui dans le sang versé par nos martyrs, enfants d'ouvriers et paysans, des villes comme des champs, qui a irrigué l'autel de la souveraineté nationale et de la dignité.

 

Des facteurs internationaux ont également contribué à renforcer la résistance nationale syrienne, la solidarité de tous les peuples libres du monde arabe et ceux qui dans le monde font fait et cause avec le peuple syrienne face à l'agression des forces obscurantistes impérialistes, sionistes et réactionnaires.

 

Des gestes de soutien se sont manifestées également sur la scène régionale et internationale, exprimés avec force par la République fédérale de Russie et la République populaire de Chine ainsi que par la République islamique d'Iran qui ont joué un rôle crucial dans la défense de la résistance nationale syrienne.

 

L'escalade belliciste contre la Syrie se poursuit, ce qui se manifeste par des attaques militaires sionistes et par les décisions prises par l'Union européenne de soutenir ouvertement les bandes armées dans notre pays, avec la poursuite et l'extension de sanctions économiques et politiques injustes prises par ce bloc impérialiste contre la Syrie, avec la bénédiction et même sous inspiration des Etats-unis, ce premier ennemi de la liberté des peuples. Les régimes qui ont fait allégeance à l'impérialisme (de Doha à Ankara) prennent des mesures qui n'ont rien à voir avec les règles du droit international, participant à l'agression en finançant, ravitaillement et soutenant de toutes les façons possibles les forces armées de nature terroriste.

 

Le Comité central confirme que les dernières évolutions positives sur le champ de bataille, avec les ripostes aux offensives récurrentes des forces armées de la rébellion, et les succès importants remportés par les forces armées syriennes qui ont repoussé les bandes armées et réduit sa sphère d'influence, ont joué et jouent un grand rôle. Elles ouvrent des perspectives de résolution de la crise sur une base nationale, c'est-à-dire en maintenant la Syrie comme un pays à la souveraineté inaliénable, rejetant les diktats de l'impérialisme et du sionisme, luttant avec courage contre toutes les tentatives de faire plier la Syrie.

 

Le Comité central a exprimé le soutien du Parti communiste syrien aux grandes lignes du programme pour résoudre la crise syrienne, révélées dans le discours du président Bachar al-Assad le 6 janvier 2013. La condition nécessaire et fondamentale pour trouver un début de solution à la crise syrienne consiste à ce que les forces de la rébellion arrêtent leurs opérations terroristes et qu'on arrête d'aider des groupes armés terroristes depuis l'extérieur. Sans cette condition préalable, il est impossible d'aller plus loin dans la résolution de la crise, du point de vue de l'intérêt national et de l'aspiration du peuple à vivre dans la dignité dans un pays libre. Le Comité central estime aussi que toutes les propositions de réforme contenues dans ce programme pour résoudre la crise syrienne, telle que l'adoption d'une Charte nationale, les changements à la Constitution et l'adoption de lois politiques fondamentales doivent être actés par des assemblées représentatives élues de façon démocratique.

 

Le Comité central constate que les progrès réalisés dans le renforcement de la résistance nationale contraignent les forces adverses à changer de tactique. Les États-Unis ont approuvé la décision de reprendre les négociations, commencées à la Conférence de Genève. Avec le soutien du Parti communiste à la décision du gouvernement syrien de participer cette conférence, nous avions appelé dans le même temps à la vigilance face aux manœuvres de l'impérialisme car l'impérialisme américain et le sionisme israélien sont les deux principaux ennemis des peuples arabes en général et du peuple syrien, ainsi que de l'indépendance nationale syrienne, en particulier.

 

Le Comité central pense que les forces adverses, inquiètes face à l'échec de la tentative séditieuse de renversement du système actuel, commencent à diriger tous leurs efforts vers le prolongement de la crise et l'épuisement de la Syrie, car il s'agit d'une pierre angulaire placée face au plan d'asservissement de la région, le « nouveau Grand Moyen-Orient », une tentative de créer un « Grand Sion » pour mettre en place, dans ce cadre, l'asservissement et l'exploitation de tous les peuples de la région par l'impérialisme américain et le sionisme international, avec l'appui des forces arabes traîtresses.

 

Le cours des événements rend nécessaire le renforcement de tous les éléments qui composent la résistance nationale, sur le plan politique, économique comme social. Le Comité central fait remarquer que l'évolution socio-économique du pays ne servent pas la cause de la résistance nationale, bien au contraire. La chute terrible du niveau de vie des masses syriennes est le cœur du problème, ces masses qui forment la base de la résistance nationale.

 

L'économie nationale a connu un sérieux recul, en conséquence d'actes de sabotage organisés par les forces de l'insurrection armée. Les infrastructures de production sont détruites, celles tombant momentanément sous leur contrôle voient le matériel pillé et vendu hors du pays, en particulier à la Turquie, et le même sort est réservé aux stocks importants de céréales.

 

Plusieurs installations pétrolières ont été sabotées, les oléoducs et les gazoducs coupés. Tout cela a conduit à des difficultés sérieuses, mettant en péril la satisfaction des besoins essentiels de la population, qui a quitté massivement leurs lieux de résistance, partant se réfugier en lieu sûr. Le chômage a augmenté, en particulier chez les travailleurs du secteur privé. Un phénomène qui s'est accru avec le départ d'un certain nombre d'hommes d'affaire qui ont fermé leurs boutiques et sont allés délocaliser leur activité à l'étranger. Les sanctions injustes prises par les centres de l’impérialisme mondial ont eu une grande influence sur l'évolution de l'économie nationaleet des conditions de vie de la majorité des citoyens.

 

Les conditions socio-économiques auraient pu être moins terribles, si ce n'étaient les politiques économiques libérales adoptées par le pays il y a déjà plusieurs années de cela. Les orientations économiques libérales ont joué un grand rôle, étant à l'origine de la crise qu'a connue le pays, creusant les inégalités sociales, et marginalisant un certain nombre de producteurs tout en appauvrissant les masses. Cette tendance économique libérale, avec les conditions qu'elle a créées, en particulier en sapant le rôle de l’État, n'ont pas permis de trouver des solutions efficaces pour protéger la production nationale ainsi que les vies des citoyens tout en maintenant le niveau de richesse général.

 

Jour après jour, le pouvoir d'achat de l'immense majorité des citoyens chute, avec la faible valeur de la monnaie nationale couplée à la flambée des prix. C'est une des principales raisons à l'origine de la situation actuelle, les grands bourgeois ont retiré les dépôts dans les banques nationales et les ont transférés à l'étranger. Ce qui a un impact négatif important sur la stabilité et la valeur de la livre syrienne. Ce processus s'est déroulé sous les yeux des agences gouvernementales sans qu'elles n'aient rien fait pour l'empêcher ou le freiner, sous prétexte qu'il n'existait pas de législations adéquates. La méthode consistant à placer des réserves en devise étrangères de l'Etat sur le marché de change n'a joué aucun rôle pour renforcer la monnaie nationale, au contraire, ce procédé a eu des conséquences dangereuses, avec l'épuisement des réserves en devise étrangère.

 

Aucune action sérieuse n'a été entreprise pour revoir de façon radicale les tendances économiques libérales de la période précédente, et suivre une politique de capitalisme d’État avec un État social. Au contraire, des décisions ont été prises de relever les prix de l'énergie. On continue dans cette voie néfaste pour la production nationale, comme pour les vies des citoyens en général, avec l'augmentation des prix de l'électricité et du carburant. Ce qui conduira à une nouvelle hausse générale des prix, et donc à une paupérisation des travailleurs, une partie d'entre eux devant désormais lutter contre la faim.

 

L'augmentation des prix de l'énergie, avec ses énormes effets négatifs sur les conditions de vie – déjà misérables – des masses populaires, met en péril toute la production nationale dans son ensemble. Cela signifie une augmentation des coûts de la production industrielle, et poussera ce qui reste des industriels à partir à l'étranger et à investir leur argent dans les pays voisins. Cela augmentera également le coût de la production agricole, avec la réticence d'une partie importante des producteurs à rester dans le secteur, portant donc un nouveau coup à ce qu'il reste de la sécurité alimentaire du pays, pourtant atteinte dans un passé pas si lointain. Cela porterait donc un coup terrible à l'industrie et à l'agriculture, et sans la contribution de ces deux branches de la production matérielle, il sera très difficile de surmonter les effets du déclin économique issu de la crise, et d'entamer de façon positive le processus de reconstruction du pays.

 

Il est clair que cela va intensifier la pression sur le peuple, et faire porter sur ses épaules les conséquences d'actes coupables commis par les ennemis de la patrie, et par leur force sociale dans le pays, la bourgeoisie compradore. Le libéralisme économique exprime les intérêts économiques de la bourgeoisie compradore, cette bourgeoisie dont les intérêts sont étroitement liés aux intérêts des monopoles mondiaux et donc fondamentalement incompatibles avec les intérêts du pays.

 

Le Comité central met en garde contre de nouveaux projets suspects, désormais sous la bannière de la « reconstruction de la Syrie », à la place des oripeaux précédents déchirés, défendus avec les mêmes arguments que ceux qui ont présidé aux tendances économiques libérales que nous avons connues il y a pas si longtemps. Ils défendent cette même ligne sous prétexte d'un « plan Marshall » pour la Syrie, dont le contenu est le suivant : une approche économique libérale, plaçant le pays sous le contrôle total des monopoles étrangers et des représentants locaux de la bourgeoisie compradore. Ces cercles cherchent à atteindre par des moyens économiques ce qu'ils n'ont pas pu réaliser par des moyens politiques et militaires, soit transformer la Syrie en un pays suiviste, à leur merci.

 

Cette tendance menace la souveraineté et l'indépendance nationale, elle rend nécessaire le rassemblement de toutes les forces nationales et progressistes afin de rompre pleinement et entièrement avec le libéralisme économiqueet de rétablir le rôle central de l'Etat dans la protection de la production nationale et de répondre aux intérêts des producteurs, répondre aux besoins fondamentaux de notre peuple.

 

Cette tendance qui protégera la résistance nationale syrienne et renforcera la base de masse de la résistance, étendra cette base nécessite qu'on adopte une série de mesures :

 

1 – Défense de la production nationale dans tous les secteurs, toute forme de propriété confondue, avec une attention spéciale portée au secteur public et soutien aux branches productives fondamentales : industrie et agriculture ;

 

2 – Renforcement du rôle des institutions étatiques dans le commerce intérieur et rétablissement de son rôle dans le commerce extérieur. Réprimer les spéculateurs, même si cela est important, ne suffit pas. Cela doit être couplé par l'instauration d'un concurrent sérieux, l'Etat ;

 

3 – Lien des prix avec les salaires et limitation des hausses de prix. Cela nécessite tout d'abord d'éradiquer l'évasion fiscale, y compris l'économie informelle, en défendant un système fiscal où plus on fait des profits, plus on paie d'impôts ;

 

4 – Attaque contre le profit parasitaire, sous toutes ces formes, en insistant dans la phase actuelle sur le traitement strict et efficace de ceux qui spéculent sur les biens alimentaires du peuple, construisant de grandes fortunes au prix de tragédies pour notre peuple ;

 

5 – Traitement global de la corruption pour être efficace. La corruption repose sur le pillage de l'Etat et du peuple, ce pillage est orchestré par la bourgeoisie parasitaire, en coopération étroite avec la bourgeoisie parasitaire.

 

6 – Changement radical de la politique monétaire, ce dont a besoin le pays actuellement, coupant court à tous les procédés conduisant à l'épuisement des réserves de devise étrangère du pays ;

 

7 – Soutien à l'agricultureen termes d'objectifs de production et de demande sur le marché, tout en renforçant le rôle de l'Etat dans le domaine, en aidant les agriculteurs, en travaillant à la renaissance de coopératives efficaces ;

 

8 – Réforme du code du travail dans les intérêts des travailleurs, en particulier pour empêcher les licenciements injustifiés ;

 

9 – Nationalisation du pétrole et du gaz, ce qui offrirait une base potentielle considérable à la reconstruction du pays, sur une base nationale ;

 

10 – Nationalisation de l'électricité et des télécoms ;

 

11 – Renforcement du rôle de l'Etat dans le domaine social, retour de l'Etat dans certains domaines, retour sur les mesures qui ont mis en péril l'éducation, la démocratie et le système de santé. Le concept, actuellement défendu, qu'il faudrait « donner une aide à ceux qui le méritent », transforment ce qui était une fonction sociale en charité, ce qui conduit à l'abandon des aides sociales ;

 

12 – Rupture totale avec les politiques économiques libérales, ce qui rend nécessaire l'adoption d'une base légale à cette fin. Cela nécessite l’annulation de toutes les lois, décisions de « libéralisation » qui ont cassé des branches de la production et n'ont profité qu'au capital parasitaire, tout en augmentant la déformation structurelle de l'économie nationale.

 

Toutes ces mesures permettraient un retour à l'ancienne forme de l'économie syrienne, qui était une économie productive. Ces mesures satisferont les besoins et les intérêts des producteurs qui constituent la colonne vertébrale de la résistance nationale syrienne, ce sera une une base solide pour relancer le pays sur la voie du progrès social. Le Comité central a ré-affirmé que la défense des intérêts du peuple renforcera les bases de la résistance nationale.

 

Le Comité central a concentré son attention sur les façons de profiter de la récolte agricole prometteuse. Il a jugé qu'il fallait faire plus d'effort pour profiter de cette récolte pour renforcer la sécurité alimentaire, et garantir une juste rémunération aux agriculteurs, qui ont fait beaucoup d'efforts pour atteindre ces résultats. Profiter de ces récoltes, les stocker pour partie, est d'une grande importance, en particulier dans ce contexte. Il est très important d'accorder plus d'attention à ce secteur, surtout à l'Est et au Nord-est.

 

Si on en revient à la situation internationale, le Comité central pense que l'intensification de la crise structurelle du capitalisme aura un impact sur l'évolution de la scène mondiale. L'affrontement entre travail et capital, dans de nombreuses régions du monde, y compris dans les centres impérialistes, s'intensifie. Ces affrontements sont exacerbés par l'apparition de signes sérieux annonciateurs de nouvelles crises capitalistes périodiques. Dans la plupart des pays capitalistes, une nouvelle crise survient juste après la fin d'une première phase de récession ou de reprise toute relative, une crise qui porte le péril d'une nouvelle vague de conflits.

 

Cette tendance belliciste de l'impérialisme s'accentue en dépit de la contraction de la base matérielle de cette tendance, due à l'approfondissement de la crise. Parmi les manifestations les plus visibles de cette tendance belliciste, ce qui se produit dans notre région et dans une bonne partie de l'Afrique, où l'impérialisme européen, en particulier l'impérialisme français, agit de façon ouvertement belliciste au Mali. L'affrontement entre les centres mondiaux, en particulier entre les centres impérialistes traditionnels et les dits pays émergents, s'aiguise, prenant des formes très variées de par le monde.

 

En Turquie, un grand mouvement de masse s'est levé contre le régime réactionnaire. Ce mouvement, résultat d'une série de facteurs provenant du ressentiment populaire croissant face aux mesures réactionnaires prises dans les domaines politique, social, par le gouvernement turc. La plupart des Turcs refusent la politique belliciste adoptée par les cercles dirigeants turcs contre la Syrie. Les événements en Turquie marquent le début de l'effondrement de ce modèle réactionnaire qui se pare d'un vernis hypocrite, démocratique et religieux, un modèle que l'impérialisme américain tente d'imposer dans les pays de la région afin de mieux les contrôler. Le Parti communiste syrien adresse des messages de solidarité aux forces nationales et démocratiques en Turquie, ainsi qu'aux masses qui se sont levées pour défendre leur dignité et les vraies valeurs progressistes.

 

Les événements en Égypte et en Tunisie marquent le début de la faillite totale de ce modèle obscurantiste et réactionnaire, ainsi que des instigateurs de ces mouvements réactionnaires.

 

Des mouvements de masse montent, avec des mots d'ordre de liberté, de démocratie, de laïcité et de justice sociale. Les communistes en Syrie tendent leur main aux démocrates du monde arabe, soulignant qu'il n'y a pas de dignité, de progrès, de prospérité et de démocratie sans maintien de l'indépendance nationale. Le premier combat se porte contre les agents du colonialisme, ils doivent être vaincus.

 

Le Comité central a pris note d'un rapport sur l'activité internationaliste du parti, couvrant la situation de la résistance nationale syrienne dans les médias communistes progressistes qui contribuent aux activités de solidarité avec la résistance. Le Comité central a informé de la participation de représentants du parti dans un certain nombre d'événements, tels que le 15 ème Congrès du Parti communiste de la Fédération de Russie, qui a publié une déclaration de solidarité avec la Syrie, ainsi que les actions de solidarité du Conseil mondial de la paix en collaboration avec le Conseil de la paix en Turquie et avec le Parti communiste turc, condamnant l'attaque impérialiste réactionnaire dans la région, et en solidarité avec la résistance syrienne. Le Comité central a salué le rôle des représentants du parti dans ces initiatives internationalistes.

 

Le Comité central a également pris note de rapports sur l'activité d'organisations du parti dans cette situation très difficile que connaît le pays et juge que, en dépit des difficultés, les organisations du parti font généralement leur travail de mobilisation de masse. Les événements montrent un haut niveau d'engagement des Communistes syriens sur les questions nationales, tout en montrant leur position particulière sur les questions de classe. Le Comité central a encouragé les organisations du parti à persévérer dans la lutte, dépendant des conditions concrètes de chaque région, afin de satisfaire les revendications des masses et de défendre leurs droits.

 


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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 07:36

tr}tkp4Solidarité avec les militants et cadres du Parti communiste turc arrêtés par la police du dictateur Erdogan !

 

 

Notre réponse au dictateur

 

Communiqué du Parti communiste turc (TKP)

 

Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Le règne de la « terreur du parc Gezi » depuis un mois et demi par le gouvernement a continué hier avec une nouvelle fermeture du parc au public et de nouvelles détentions.

 

Aux côtés de nombreux leaders de syndicats et de partis politiques,Erkan Baş, membre du Comité central du Parti communiste de Turquie, Kamil Tekerek, secrétaire d'Istanbul et membre du Secrétariat du TKP, Erçin Fırat, porte-parole de la Fédération des clubs d'idées, Çağlar Özkan, responsable de la section de Kocaeli et de nombreux autres militants et sympathisants du parti ont fait partie des personnes arrêtées.

 

Le militant du TKP Alican Sünnetçioğlu et deux sympathisants du parti ont été arrêtés dimanche dernier après la charge de la police, sous prétexte qu'ils portaient des casques de sécurité.

 

Tout cela ne fait que révéler la cruauté et le désespoir des agents de l’État qui agissent sous les ordres sans fondement juridique de dictateurs. Il est désormais clair aux yeux de tous que le peuple ne cède pas face à la tyrannie. Le Parti communiste de Turquie n'apporte aucun crédit aux ordres absurdes du dictateur. Notre réponse au scandale des arrestations est de continuer, encore mieux, ce que nous faisons déjà.

 

1 – Le TKP accorde une grande importance au mot d'ordre « Démission du gouvernement » que le peuple porte depuis des semaines. Nous organiserons cette revendications par millions ; nous la porterons à un autre niveau tout comme nous renforcerons la résistance au dictateur. Nous appelons le peuple à participer à la pétition « Démission du gouvernement », à populariser cette exigence et à s'organiser autour d'elle ;

 

2 – Quels que soit les ordres donnés par le dictateur, nous mettons en garde les agents de la Justice qui ne doivent signer aucun décret sans fondement légal. Le TKP est résolu à dénoncer et couvrir de honte quiconque qui en appellerait à la terreur policière et judiciaire. Les membres de l'appareil judiciaire ne doivent pas s'engager dans de tels actes dont ils auraient plus tard à avoir honte. Toutes les personnes arrêtées doivent être libérées immédiatement et tous les mandats d'arrestation doivent être abrogés ;

 

3 – L'effort d'organisation du TKP, commencé en juin, continue à toute allure. Manifestement, le Directorat de la Sécurité, certains procureurs et juges ont décidé de participer à cet effort. Nous avons décidé que pour chaque journée que passerait un militant du TKP en prison, violant ses droits et libertés, la section où est inscrit cet adhérent doit se donner la tâche de faire adhérer cinq nouvelles personnes au Parti communiste. Il faut que l'on sache qu'il y aura de nouveaux camarades au poste pour remplir ce vide dans le bras de fer qu'ils tentent de susciter, en arrêtant des militants du TKP.

 

4– Le TKP souligne encore et encore que les gens derrière le mot d'ordre « Gouvernement, démission » ne doivent pas se trouver sans alternative. Lorsque ceux qui ne lâchent rien mettront en place leur alternative de pouvoir, la fin du dictateur sera proche. Le TKP intensifiera et portera sa lutte dans cette direction en organisation des initiatives publiques partout et en réalisant sa partie du travail, pour dessiner une alternative.


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7 juillet 2013 7 07 /07 /juillet /2013 12:14

http://www.latribune.fr/getCrop.php?ID=7102260&ext=jpg&W=770&H=380&ptr=0

6 juillet 2013 par Bertrand Renouvin


Un employé des services de renseignement américains révèle la dimension paranoïaque de systèmes d’écoute et de surveillance qui visent, entre autres cibles, la France, l’Italie, la Grèce.


La réaction de François Hollande est ferme. Le lundi 1er juillet, le président de la République demande aux Etats-Unis de cesser « immédiatement » leur espionnage : « Nous ne pouvons pas accepter ce type de comportement entre partenaires et alliés ».


Dés lors, les négociations transatlantiques sont remises en question : « on ne peut avoir de négociations ou de transactions sur tous domaines qu’une fois obtenues ces garanties ».


Le gouvernement et la direction du Parti socialiste reprennent le mot : c’est inacceptable !

 

On se prend à espérer… et l’on pèche par optimisme !


Le mercredi 3 juillet, comme l’Italie, l’Espagne et le Portugal, la France ferme son espace aérien à l’avion du président bolivien, qui est obligé de se poser en urgence à Vienne et d’y demeurer pendant 13 heures.


Motif : Edward Snowden serait dans l’appareil, ce qui n’est pas le cas. L’immunité qui protège le président Evo Morales et son avion est délibérément violée sur injonction de Washington. L’humiliation des Boliviens est partagée par tous les chefs d’Etat de l’Amérique latine qui publient des réactions indignées.


En deux points, la réponse de François Hollande est pitoyable : -         

« il y avait des informations contradictoires sur les passagers qui étaient à bord » ?


C’est confirmer qu’il agissait sur injonction américaine.


Depuis quand vérifie-t-on l’identité des passagers qui sont à bord des avions officiels en passe de survoler le territoire national ? -         

«  Dès lors que j’ai su que c’était l’avion du président bolivien, j’ai donné immédiatement l’autorisation de survol ». On aurait donc interdit notre espace aérien à un avion inconnu et il aurait fallu 13 heures pour vérifier qu’il s’agissait de l’avion du président Morales ?


C’est se moquer du monde. Le mercredi 4 juillet, José Manuel Barroso annonce que les négociations sur un accord de libre-échange commenceront le 8 juillet et on apprend que la France s’est ralliée à un « compromis » qui permettra de discuter avec les Américains hors de tout esprit de confrontation sur la question de l’espionnage.


Pour sauver les apparences, des groupes de travail seront créés dans un objectif de clarification !

L’inacceptable a donc été accepté, avec une hâte sidérante. La soumission visible de François Hollande au gouvernement des Etats-Unis se double de discrètes déclarations d’allégeance.


Lors d’une visite officielle aux Etats-Unis, du 27 au 29 juin, Manuel Valls aurait, selon la presse française, demandé des « explications » à ses interlocuteurs sur les révélations faites par Edward Snowden. Il a surtout entériné le concept bushiste de « guerre globale contre le terrorisme » à la grande joie des néoconservateurs américains que je publie en note grâce à la vigilance de Laurent Henninger *.


L’affaire Snowden confirme la volonté de soumission des dirigeants hollandistes – aux Etats-Unis, à la Commission, à la BCE, à Berlin – alors que la France dispose de tous les moyens nécessaires à une politique d’indépendance.

 

L’agression contre le président Morales constitue quant à elle un fait nouveau, à la fois scandaleux et inquiétant : une oligarchie qui n’hésite pas à piétiner le droit international représente une menace pour les citoyens de la nation qu’elle administre.


-http://www.bertrand-renouvin.fr/affaire-snowden-accepter-linacceptable-chronique-80/#sthash.aN0Zt6r7.dpuf

 

                                       ****************************************************

 

A lire ...

 

*  France embrasse la guerre contre le terrorisme

 

Par James Jay Carafano, Ph.D. 

 

http://www.heritage.org/research/commentary/2013/7/france-embraces-the-war-on-terror#.UdbtqLzAnAw.facebook

 

 

 


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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 08:50

revolution-egypte.jpgLe triomphe de la révolution du grand peuple égyptien



Communiqué du Parti communiste égyptien



Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



Notre parti salue les masses du peuple égyptien, héroïque dans sa grande victoire sur les forces de la tyrannie, arriérées et communautaristes.



Notre peuple a tourné, aujourd'hui, une page sombre de son histoire, rouvrant la voie vers la réalisation des objectifs de sa grande révolution : démocratie réelle, dignité humaine, justice sociale et une société civile moderne, ouverte et populaire. Nous avons déposé un président qui n'a pas tenu ses promesses, bradé les intérêts de la patrie et de notre peuple. Le peuple a donc repris sa lutte et sa révolution, commencée le 15 janvier 2011, pour qu'elle prenne une forme plus en adéquation avec ses aspirations, espoirs et sa nature de grand peuple civilisé.



Cette victoire n'aurait pas été possible sans une résolution de fer, une persévérance et le rassemblement inédit de dizaines de millions de personnes pendant plusieurs jours consécutifs, construit par les masses de ce peuple insoumis.



Nos vaillantes forces armées ont réaffirmé leur dévouement profond, leur loyauté absolue à notre peuple et son droit à vivre une vie dans la dignité et la liberté, elles ont donc répondu à sa demande, sont entrées dans la lutte révolutionnaire, et se sont placées comme un bouclier protecteur, une force pour réaliser ses exigences et objectifs.



Les efforts magnifiques de la jeunesse égyptienne ont relancé la révolution– par leur imagination débordante, leur conscience aiguë et leur maturité d'analyse – ont redonné un élan à la révolution, récupérée par les forces obscurantistes. La pétition « Rebellion » a inspiré les masses, et a redonné un élan à leur action, une nouvelle vigueur énorme au mouvement.



A été annoncée une nouvelle feuille de route sur laquelle toutes les forces politiques, la jeunesse révolutionnaires, les forces armées, les responsables des principales institutions religieuses en Egypte, le cheikh Al-Azhar et le pape de l'Eglise St-Marc, reflétant un consensus national, et non des idées étrangères à la nature, aux traditions et à l'identité de notre grande nation.



La future feuille de route a ouvert grand la porte d'un changement de cap dans la révolution, vers la rédaction d'une constitution démocratique répondant aux aspirations de notre peuple, et à la formation d'un gouvernement national technique pendant la phase de transition.



Notre parti lance un appel pour que la priorité absolue soit donnée à la réalisation des revendications des classes laborieuses, à leur droit à vivre dans la dignité et la sécurité.



Notre parti demande également que Morsi soit porté devant la justice, lui et les piliers de sa clique et de leurs alliés terroristes, impliqués dans la politique de terreur exercée contre le peuple égyptien.



Le Parti communiste appelle les masses égyptiennes à rester dans la rueet à continuer à rester vigilants afin de s'assurer de la victoire complète de la révolution et de mettre en échec les complots de nos ennemis.


Vive la lutte du peuple égyptien !

Vive la glorieuse révolution égyptienne !

 


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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 22:31

Jeudi 4 juillet 2013

 


Sur LGS

Le cas Edward Snowden a été à l’origine d’un grave incident diplomatique entre la Bolivie et plusieurs pays européens. Suite à l’injonction de Washington, la France, l’Italie, l’Espagne et le Portugal ont interdit à l’avion présidentiel d’Evo Morales de survoler leur territoire.

  • Après un voyage officiel en Russie pour assister à un sommet des pays producteurs de gaz, le Président Evo Morales a pris son avion pour rentrer en Bolivie.
  • Les Etats-Unis, pensant qu’Edward Snowden ex-agent de la CIA et de la NSA – auteur des révélations sur les opérations d’espionnage de son pays – se trouvait à bord de l’avion présidentiel, ont ordonné à quatre pays européens, la France, l’Italie, l’Espagne et le Portugal, d’interdire le survol de leur espace aérien à Evo Morales.
  • Paris a immédiatement suivi la directive en provenance de Washington et a annulé l’autorisation de survol de son territoire accordée à la Bolivie le 27 juin 2013, alors que l’avion présidentiel se trouvait à quelques kilomètres à peine des frontières françaises.
  • Paris a ainsi mis en danger la vie du Président bolivien, lequel a dû atterrir en urgence en Autriche, faute de carburant.
  • Depuis 1945, aucune nation au monde n’a empêché un avion présidentiel de survoler son territoire.
  • Paris, en plus de déclencher une crise d’une extrême gravité, a violé le droit international et l’immunité diplomatique absolue dont jouit tout chef d’Etat.
  • Le gouvernement socialiste de François Hollande a gravement porté atteinte au prestige de la nation. La France apparaît aux yeux du monde comme un pays servile et docile qui n’hésite pas un seul instant à obéir aux ordres de Washington, contre ses propres intérêts.
  • En prenant une telle décision, Hollande a discrédité la voix de la France sur la scène internationale.
  • Paris devient également la risée du monde entier. Les révélations faites par Edward Snowden ont permis de découvrir que les Etats-Unis espionnaient plusieurs pays de l’Union européenne dont la France. Suite à ces révélations, François Hollande avait publiquement et fermement demandé à Washington de cesser ces actes hostiles. Néanmoins, en coulisses, l’Elysée a fidèlement suivi les ordres de la Maison-Blanche.
  • Après avoir découvert qu’il s’agissait d’une fausse information et que Snowden ne se trouvait pas dans l’avion, Paris a décidé d’annuler l’interdiction.
  • L’Italie, l’Espagne et le Portugal ont également suivi les ordres de Washington et ont interdit à Evo Morales le survol de leur territoire, avant de revenir sur leur décision après avoir découvert que l’information était erronée et de permettre au président bolivien de poursuivre sa route.
  • Avant cela, l’Espagne a même exigé de fouiller l’avion présidentiel en violation de toutes les normes juridiques internationales. « Il s’agit d’un chantage et nous n’allons pas le permettre pour une question de dignité », a répliqué la présidence bolivienne. « Je ne suis pas un criminel », a déclaré Evo Morales.
  • La Bolivie a dénoncé une atteinte à sa souveraineté et à l’immunité de son président. « Il s’agit d’une instruction du gouvernement des Etats-Unis », selon La Paz.
  • L’Amérique latine a unanimement condamné l’attitude de la France, de l’Espagne, de l’Italie et du Portugal.
  • L’Union des nations sud-américaines (UNASUR) a convoqué en urgence une réunion extraordinaire suite à ce scandale international et a exprimé son « indignation » par la voix de son secrétaire général Ali Rodríguez.
  • Le Venezuela et l’Equateur ont condamné « l’offense » et « l’attentat » contre le Président Evo Morales.
  • Nicolas Maduro du Vénézuela a condamné « une agression grossière, brutale, impropre et non civilisée ».
  • Le Président équatorien Rafael Correa a exprimé son indignation : « Notre Amérique ne peut pas tolérer un tel abus ! ».
  • Le Nicaragua a dénoncé une « action criminelle et barbare ».
  • La Havane a fustigé « un acte inadmissible, infondé et arbitraire que offense toute l’Amérique latine et la Caraïbe ».
  • La Présidente argentine Cristina Fernández a fait part de sa consternation : « Ils sont devenus fous. Un chef d’Etat et son avion disposent d’une immunité totale. Une telle impunité est inacceptable ».
  • Par la voix de son secrétaire général José Miguel Inzulza, l’Organisation des Etats américains (OEA) a condamné la décision des pays européens : « Aucune circonstance ne peut justifier de telles actions au détriment du président bolivien. Les pays impliqués doivent expliquer pourquoi ils ont pris cette décision, car elle a mis en danger la vie du président d’un pays membre de l’OEA ».
  • L’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) a dénoncé « une discrimination flagrante et une menace contre l’immunité diplomatique d’un chef d’Etat ».
  • Au lieu d’accorder l’asile politique à la personne qui lui a permis de découvrir qu’elle était victime d’espionnage hostile, l’Europe, en particulier la France, n’hésite pas à créer une grave crise diplomatique dans le but de livrer Edward Snowden aux Etats-Unis.
  • Cette affaire illustre que l’Union européenne est, certes, une puissance économique, mais un nain politique et diplomatique incapable d’adopter une posture indépendante vis-à-vis des Etats-Unis.

Salim Lamrani

 

http://www.legrandsoir.info/local/cache-vignettes/L480xH618/e639a46cf5d6dbdc13d189cb91af58d8_w480-26245.jpg

 

http://reveilcommuniste.over-blog.fr/article-25-verites-sur-l-affaire-evo-morales-edward-snowden-salim-lamrani-118897601.html

 


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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 08:54

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Les États membres de l'Alliance bolivarienne pour les peuples de Notre Amérique (ALBA) *, ont publié ce mardi un communiqué dans lequel ils expriment leur rejet de la violation des droits internationaux du gouvernement de Bolivie, après que la France, le Portugal, l'Espagne et l'Italie ont empêché le survol et l'atterrissage de l'avion qui transportait le président Evo Morales de retour au pays, après avoir participé au II nd Sommet des pays exportateurs de gaz, en Russie.



Suit le texte intégral du communiqué:

 

 

Nous, pays de l'Alliance bolivarienne pour les peuples de Notre Amérique (ALBA), exprimons notre solidarité avec le Président de l'Etat pluri-national de Bolivie, Evo Morales, face à ce que nous estimons être une flagrante discrimination et menace à l'immunité diplomatique d'un Chef d'Etat, commise par les gouvernements de France, du Portugal, d'Espagne et d'Italie, en ne permettant pas le survol ni l'atterrissage de l'avion qui le transportait depuis Moscou, après avoir participé au II nd Sommet des pays exportateurs de gaz, sur la base de raisons infondées.

 

Cette grave situation, imputable à l'impérialisme américain et ses alliés européens, a mis en péril la vie de notre frère le Président Morales et ceux qui l'accompagnaient, en forçant un atterrissage d'urgence en Autriche de l'avion officiel qui le transportait, sur la seule présomption qu'il y aurait à bord de l'avion, le citoyen états-unien Edward Snowden, qui est actuellement poursuivi par son gouvernement pour avoir dévoilé la plus grande opération d'espionnage connue au monde jusqu'à présent, ce qui s'est révélé être une présomption totalement fausse.

 

En tant qu'Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA), nous appelons les nations impliquées dans cette situation regrettable de ne pas persévérer dans ces pratiques et de régler quelque différend que ce soit par la voie diplomatique prévue par le Droit international.


 

Nous espérons que notre frère, le président Evo Morales, pourra retourner sans autre contre-temps vers notre bien-aimée Bolivie.

 

* Les Etats-membres de l'ALBA sont :

 

Antigua et Barbuda

Bolivie

Cuba

Dominique

Équateur

Nicaragua

Saint-Vincent-et-les-Grenadines

Venezuela

 


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