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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 07:36

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Information communiquée par le Parti communiste d’Israël



Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/





Le 19 ème festival annuel palestinien de théâtre pour enfants à Jérusalem-Est, dans le théâtre d'Al-Hakwati, devait commencer ce samedi 22 juin mais un mandat spécial rendu par le Ministre de l'Intérieur Yitzhak Aharonovitch a empêché que le spectacle commence. Les organisateurs du festival ont protesté contre cette interdiction de cet événement culturel, très attendu et qui devait durer une semaine, avec des artistes palestiniens, norvégiens, français et turcs.

 

Ces derniers jours, plus de 1 700 israéliens ont signé une pétition protestant contre la fermeture du théâtre. La pétition vise à rappeler à Aharonovitch la façon dont l’État dans le même temps néglige les habitants de Jérusalem-Est tout en les empêchant de pourvoir par eux-mêmes à leurs propres besoins. Il fait également référence aux dernières déclarations israéliennes sur leur disposition à rouvrir des négociations avec l'Autorité palestinienne : « Est-ce que la voie qui mène à la construction d'une confiance mutuelle passe par l'interdiction d'un théâtre de marionnettes ? ».

 

On peut trouver de nombreux acteurs de théâtre israéliens parmi les signataires de la pétition, y compris des réalisateurs et des dramaturges tels que Itay Tiran, Yehoshua Sobol, Norman Issa, Einat Weitzman et bien d'autres. Le député communiste du Hadash Dov Khenin a également écrit à Aharonovitch, demandant que le mandat soit annulé. Deux protestations théâtrales doivent également se tenir à Jérusalem-Ouest et Est.

 


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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 16:04

Mardi 25 juin 2013, par Alain Gresh

 

Alors qu’approche le 30 juin, date anniversaire de l’entrée en fonction du président Mohammed Morsi, le premier civil élu démocratiquement chef de l’Etat égyptien, les présages d’affrontements s’accumulent. Certains annoncent des accrochages sanglants lors des manifestations prévues par l’opposition pour demander la démissions de Morsi en ce jour anniversaire. Les rumeurs les plus folles circulent, les armes aussi.


Dans ce contexte troublé, on évoque à nouveau l’intervention de l’armée. Dans un discours, le ministre de la défense, le général Abdel Fattah Al Sissi, a déclaré que « les forces armées ne resteront pas silencieuses face à la spirale qui entraîne le pays dans un conflit incontrôlable ». Après avoir appelé à la fin des divisions, il a prôné une entente entre toutes les forces politiques avant le 30 juin. Mettant l’accent sur les relations « éternelles »entre les forces armées et le peuple, le ministre a expliqué « que ceux qui se croient capables de contourner ou d’affecter cette relation ont tort ». La mission des forces armées est « de protéger la volonté populaire (...) nous ne pouvons garder le silence face à l’intimidation des Egyptiens » (lire Al-Masri Al-Youm et « Egyptian General Warns Against Violence as Anniversary Approaches », New York Times, 23 juin).


Rappelons que c’est en août 2012 que le président Morsi avait nommé Sissi au ministère de la défense, décapitant ainsi le Conseil suprême des forces armées(CSFA).


Le lendemain des déclarations du général Sissi, le porte-parole de la présidence Ihab Fahmy a indiqué que le rôle de l’armée est de protéger les frontières et les institutions vitales de l’Etat et qu’elle n’a pas de vocation politique. « Nous avons un président dirigeant le pays d’une manière démocratique et nous ne pouvons imaginer le retour de l’armée. » (« Egypt’s presidency : Military won’t step in », Ahram online, 24 juin).


Les partisans de l’ancien régime n’ont jamais caché leurs volonté de voir l’armée intervenir, d’autant qu’elle a connu très peu de bouleversements depuis la révolution. Plus étranges sont les propos de Hamdin Sabbahi, arrivé en troisième position au premier tour de l’élection présidentielle de mai 2012, et qui déclare que « ceux qui ont crié à bas le pouvoir militaire ont fait un tort à la révolution » (« “Down with military rule” chant harmed revolution : Egypt’s Hamdeen Sabbahi », Ahram online, 24 juin).


C’est oublier un peu vite le bilan désastreux du CSFA, qui a dirigé le pays pendant près de dix-huit mois après la chute du président Hosni Moubarak en février 2011. Non seulement il porte une lourde responsabilité dans cette transition sans fin (il a fait adopter, avec l’aide des Frères musulmans, une feuille de route de la transition qui a conduit à l’impasse actuelle) mais, contrairement à ce que certains veulent faire croire, il a joué un rôle actif dans la répression violente des manifestations avant et après la chute de Moubarak.


Le quotidien britannique The Guardian a publié le 10 avril 2013 le rapport accablant d’une commission indépendante remis au président Morsi en janvier 2013 et que celui-ci a gardé sous le coude (« Egypt’s army took part in torture and killings during revolution, report shows », 10 avril 2013). Il éclaire la manière dont l’armée a agi durant les semaines révolutionnaires, participant directement à la répression, torturant, faisant disparaître des jeunes dont on est toujours sans nouvelle. L’armée qui reviendrait demain au pouvoir n’est pas différente, n’agirait pas autrement.


L’Egypte est en crise. Les Frères musulmans et M. Morsi ont été incapables d’engager les réformes nécessaires et d’établir un dialogue national ; l’opposition s’est alliée aux restes de l’ancien régime et a refusé aussi tout dialogue significatif avec le pouvoir. Enfin, les jeunes de la révolution, qui représentent une force non négligeable (plus importante que le Front de salut national qui regroupe l’opposition traditionnelle) si on en croit les sondages (« After Tahrir : New Poll Findings from Egypt », Zobby Research Services, juin 2013), n’ont pas été capable de transformer politiquement son influence. Les jours qui viennent risquent d’être décisifs pour l’avenir du pays.

 

http://blog.mondediplo.net/2013-06-25-Vers-une-intervention-de-l-armee-en-Egypte


*********

 

30 juin 2013 


 Manifestation en Egypte,  Turquie,  Tunisie

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 10:20

Ce week end en Allemagne  , des milliers de personne ont manifesté pour dénoncer le gouvernement Turc .

 

1011167_479937395414150_1815068113_n.jpgAllemagne : Dans la ville de Cologne dimanche , grand rassemblement de soutien au mouvement Turc.

 

Un policier turc a été renvoyé lundi 24 juin en justice pour avoir mortellement blessé par balle un manifestant anti-gouvernemental à Ankara mais a été laissé en liberté, ont rapporté les médias turcs.Un tribunal d'Ankara a rejeté la demande des avocats de la victime, Ethem Sarisuluk, 26 ans, qui demandaient l'incarcération du policier, se contentant de le soumettre à un contrôle judiciaire jusqu'au procès, a précisé la chaîne de télévision NTV.

Ethem Sarisulul est décédé le 14 juin des suites d’un coup de feu tiré à la tete lors d’une manifestation sur la place Kizilay d’ Ankara le 1 juin.

 

La vidéo ci- dessous  le montre s’écroulant brutalement face à un policier casqué, qui s’enfuit ensuite l’arme au poing. 

 

 

Depuis le 31 mai des manifestations contre le gouvernement, quatre personnes sont décédés et près de 8 000 personnes  ont été blessé, dont certaines très grièvement.  

 

Lundi 24 juin, le premier ministre turc Erdogan a défendu les forces de l’ordre, estimant qu’elles avaient  agi de façon héroïque. 

 

Samedi 22 juin 2013 

 

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Enorme manifestation ce soir à Taksim pour commémorer les morts. Des canons à eau postés devant l'hôtel de Marmara commencent à intervenir...

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La police repousse les manifestants qui étaient venus place  Taksim ( Istanbul ) avec un oeillet rouge à la main (c'est ainsi qu'on honore les morts en Turquie)

 

La police est intervenue à coups de gaz dans la rue Siraselviler. C'est une rue stratégique, très commerçante, où se trouvent TROIS hôpitaux, qui permet de relier la place Taksim au quartier de Tophane, sur le Bosphore...

 

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Les gaz dans le centre d'Istanbul...

 

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La police tire des grenades à tir tendu!


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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 11:30

Abdelaziz-Bouteflika-Francois-HollandeIl est inadmissible que le chef d'Etat algérien tienne une "réunion de travail" avec de hauts responsables du pays dans l' hôpital militaire d'un Etat impérialiste.

 

 

Communiqué du Parti algérien pour la démocratie et le socialisme (PADS) repris par http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

L'opinion nationale est encore sous le choc après avoir appris à travers les canaux officiels d'information que le chef de l'Etat a organisé dans la chambre d'un hôpital militaire français, où il se trouve pour réadaptation fonctionnelle après un AVC,  une réunion de travail avec le chef du gouvernement et le chef d'état-major de l'Armée Nationale Populaire. Au cours de leur visite les deux responsables lui ont présenté un exposé portant sur la situation générale du pays y compris, selon certains journaux, sur le plan sécuritaire.

 

Quels que soient les vrais motifs et les calculs politiciens de ceux qui ont décidé cette visite, aucune raison ne peut justifier et aucun travailleur, aucun patriote anti-impérialiste, ne peut admettre le fait que c'est dans un hôpital de l'armée d'un Etat impérialiste, qu'un chef d'Etat algérien discute des problèmes du pays et donne, toujours à en croire le communiqué de la Présidence, des instructions au gouvernement.

 

Personne, à part les deux visiteurs algériens et les autorités françaises, ne détient d'information sûre sur l'état de santé du chef de l'Etat et sa capacité à donner ou non des instructions aux responsables du pays. Mais là n'est pas la question. A travers le communiqué de la Présidence on tente de banaliser un grave événement. On veut faire croire que les rapports algéro-français sont désormais fondés sur l'amitié et la confiance. Cela est contraire à la réalité tant que l'Etat français est et demeure un Etat impérialiste, l'Etat de la grande bourgeoisie monopoliste, quel que soit le groupe de politiciens qui se trouve aux commandes, droite ou parti socialiste. Les intérêts de la bourgeoisie monopoliste française sont dans une contradiction antagonique avec ceux des masses laborieuses algériennes. Seuls les bourgeois algériens trouvent leur compte dans cette prétendue amitié.

 

Les deux courants politiques qui dirigent en alternance la France mènent la guerre aux peuples, en Afrique et au Moyen Orient pour assouvir les appétits de la grande bourgeoisie française. Ils échafaudent des plans pour s'emparer des richesses de l'Algérie par n'importe quel moyen, par les pressions et la "manière douce" ou par les ingérences ouvertes, n'hésitant pas à envisager pour le peuple algérien le pire des scénarios, comme celui que le peuple syrien est en train d'endurer du fait du soutien du gouvernement français, des impérialistes américains, anglais et autres, aux courants les plus rétrogrades de ce pays.

 

Cette réunion dans un hôpital militaire français tend à désarmer la vigilance des masses populaires au moment où, en raison de sa crise économique structurelle, l'impérialisme devient partout plus agressif maniant la fourberie et la violence la plus extrême pour arriver à ses fins.

 

Les communistes algériens ne confondent pas les exploiteurs impérialistes français avec la classe ouvrière française, le peuple français. Ils militent depuis toujours pour une amitié réelle entre les deux peuples. Cette amitié s'est forgée en profondeur entre les deux peuples avant et durant la guerre de libération nationale dans la  lutte contre le colonialisme. Elle a continué à s'approfondir après l'indépendance quand des milliers de Français désintéressés sont venus aider l'Algérie à se construire. Elle se développe tous les jours autour d'événements les plus divers, ainsi que dans la lutte contre les ingérences étrangères, contre le despotisme et l'exploitation, contre le pillage des ressources des nations économiquement dominées. Les communistes et progressistes français qui dans le passé ont soutenu le combat des Algériens pour l'indépendance ne manquent pas de poursuivre de nos jours leur lutte contre les ingérences des puissances impérialistes dans les pays du Moyen-Orient et d'Afrique. Cette amitié est de nature à contrecarrer jusqu'à un certain point les intrigues des milieux impérialistes les plus agressifs, mais ne peut les empêcher d'ourdir les plans les plus sombres contre les travailleurs et le peuple algériens, en s'appuyant sur la complicité interne de classes et couches sociales algériennes exploiteuses et parasitaires.

 

Cette amitié donnera certainement tous ses fruits quand les travailleurs algériens et français se seront débarrassés de leurs exploiteurs, du système impérialiste et se mettront à édifier une société nouvelle, une société socialiste, s'entraidant mutuellement dans la réalisation de leurs espérances.

 


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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 18:01

Une vidéo de Fatih Pinar

 

 

 

 

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 23:16


http://r.ldh.be/image/4f/51c037c5357096ce4f18d94f.jpgRegardez-les sur la photo, ici ce n’est pas comme les 4 frères Daltons dans le film deGeorge MarshallWhen the Daltons Rode , là ils sont huit et ils sont unis pour les plus mauvaises causes et non pour faire quelques bêtises.


Ils ne sont pas à faire rigoler quand ils préparaient leur mauvais coups.


Ici, c’est la crapulerie du système.


Regardons leurs méfaits, bien sûr ils ne sont que les porte-flingue d’une société en crise, mais ils sont ceux qui mettent en route les plans d’austérité, qui organisent des guerres régionales, qui font et défont des pouvoirs en fonction de leurs intérêts et ils vont maintenant jusqu’à couper les antennes de radio et télévision pour que le brave citoyen soit ignorant de leurs saloperies comme en Grèce.


Combien de fois ils se sont réunis en G8 pour préparer non pas la moralisation du capitalisme mais son brigandage à l’échelle de la planète.


Jamais la planète n’a été rempli d’un tel panier de crabes.

 

Regardez-les sur la photo, ils sont tous là, les persécuteurs des peuples.


Le français fait vraiment pâle figure avec son air enjoué austéritaire, celui qui dirige l’attelage au milieu, c’est l’américain, il est dominateur, ils savent qu’ils représentent le système capitaliste, un système qui fuit de toute part et les « Daltons » ont du soucis à se faire car les peuples bougent de plus en plus sur la planète et on vient encore de le voir en Turquie et maintenant au Brésil.


Rien n’empêchera les peuples de se soulever comme ce qui vient de se passer avec le ticket de métro de Rio qui a mis le feu aux poudres où la place Taksim, plein de choses peuvent éclater dans ce monde pourri par l’argent roi.


Les « Daltons » n’ont qu’à bien se tenir et le nôtre peut avoir du souci à se faire.



Bernard LAMIRAND

 

http://ber60.over-blog.com/g8-les-daltons


 

http://media1.ledevoir.com/images_galerie/de_148594_113457/image.jpg

 


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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 10:47

"Le mouvement organisé spontanément par  les réseaux sociaux , sans lier aucun parti "

 

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La facture du Mondial 2014 ne passe pas au Brésil. En pleine Coupe des Confédérations, la fronde sociale prend une autre dimension. Des dizaines de milliers de Brésiliens ont manifesté lundi dans tout le pays et une partie affrontait la police en soirée devant l’Assemblée de Rio de Janeiro.

 

 

Vidéo : 

 "Laissez le peuple dans la rue ! -"

CONTRE LA CORRUPTION, POUR MEILLEURS TRANSPORTS PUBLICS, LA SANTÉ ET L'ÉCOLE. Dépenser notre argent avec ce qui doit être dépensé et ne pas dépenser des millions avec les stades pour la Coupe du monde...

 


 

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Vidéo aérienne de la manifestation  à Rio de Janeiro

 

 


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Manifestants sur le toit du Parlement 

 

Vidéo : La police tire sur manifestants.

 

 


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Carte de toutes les villes du Brésil qui ont été témoins de manifestations lundi

 

Vidéo : La foule à Rio chantant "si le prix ne baisse pas, Rio va s'arrêter!"

 

 

 

 

 

Aux abords de l' assemblée nationale , la police brésilienne tire  à balles réelles au dessus des têtes des manifestants  ( vidéo) >>> 

Assemblée nationale ...

 

 

 

 

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 10:12

 http://www.sitecommunistes.org/ch304faimonde_fichiers/image002.pngCes 17 et 18 juin se tient à Londres, le G8 (Allemagne – Canada- Etats-Unis- France- Italie- Japon- Royaume-Uni- Russie)  "Sommet de la faim".  Pour montrer tout l’intérêt que la France porte à ce fléau, le gouvernement envoie… notre ambassadeur…

258 000 morts en Somalie entre octobre 2010 et avril 2013. Morts de faim…


En 2003 : 850 millions de personnes souffraient de faim dans le monde. En 2009, le cap du milliard d'affamés était franchi. Et depuis.


La flambée des prix suffit à faire plonger dans l'indigence alimentaire des pans entiers de l'humanité.


Pour le capital, l'agriculture est une devenue une excellente affaire.


Les multinationales capitalistes ne se contentent plus des semences ou matériels agricoles.   La maitrise des terres est au centre de leur démarche, aux dépens des peuples et des paysanneries locales.


Quelques exemples :


En Roumanie : Les investisseurs "achètent des terres bon marché sur lesquelles ils produisent à moindre coût alors que les prix des matières premières agricoles flambent et en plus ils encaissent les subventions", résume la responsable de l'association roumaine EcoRuralis, elle ajoute : « 5ème pays de l'UE en surfaces agricoles plus de la moitié, les "terres noires" soit 700.000 hectares environ, particulièrement fertiles, sont aux mains d'investisseurs étrangers».  

 Le plus souvent, il ne s'agit pas "d'achat" de terres mais plutôt de location longue durée: "les contrats sont flous, les paysans en comprennent souvent mal les termes. On leur promet des achats de matériels, ils cèdent leurs terres pour 10 ou 20 ans à 100 euros l'hectare. Comme subvention de la PAC (Politique Agricole commune européenne), l'investisseur va encaisser en moyenne 130 euros/ha.  Carlo Benetton, l'italien du textile, propriétaire de  70 00 hectares, a empoche 180€ par hectare de  subventions européennes.


En Hongrie : Avec la subvention européenne, les plus "malins" empochent près  de 264 000 euros par an pour 1000 hectares. A cela s’ajoute l’exonération d'impôts pendant au moins cinq ans sur le revenu des exploitations.


On n’est jamais si bien servi que par soi même : 58% des députés Hongrois ont des terres !


En Pologne : Au cours des trois dernières années, le prix de la terre en Pologne a augmenté de 25%.

  Un groupe d'investissement suédois vient d'annoncer, la vente des 6.700 ha qu'il exploitait depuis 13 ans en Pologne à 250 km de Varsovie, estimant avoir réalisé "une opération substantielle au cours de la décennie".


En Ukraine : Le prix des terres en Ukraine s’élève aux alentours de 360 à 505 € par hectare. En comparaison, le prix moyen de terres arables par hectare en France est de 4 580 €.


Charles Beigbeder, le fondateur de Poweo, qui est aussi à la direction du MEDEF, a vendu sa société mais il reste directeur. Il  crée la société Agro génération en 2007 et se lance dans la spéculation en louant des milliers d'hectares en Ukraine.


Gagner le plus possible d'argent et le plus vite possible en réalisant des bons coups, voilà la devise. Il dispose de 45000 hectares et espère atteindre rapidement 100 000 hectares, qu’il loue à 15000 petits propriétaires, les fermages sont payés en nature. Le groupe emploie des salariés agricoles payés environ 180€ par mois. Il vient de fusionner avec son concurrent Harmelia, détenu par le fonds américain SigmaBleyzer.


Cette opération va créer une entité louant plus de 120 000 hectares de terres en Ukraine, soit un des cinq plus gros producteurs de céréales du pays. « C’est ça le capitalisme, cette entreprise avait besoin de grandir! », explique Charles Beigbeder, et un du responsable du groupe ajoute « aider à résoudre les problèmes du monde tout en réalisant un gros retour sur investissement »… Ah, les philanthropes !


  En Ukraine les retours sur investissement sur 10 ans sont évalués entre 10 et 40% par an…  pour l’Afrique c’est de l’ordre de 400% …


  Les capitalistes préparent ainsi de nouvelles famines  et des migrations de population. Ce qui n’empêche pas le G8, de leur confier l’organisation d’une aide alimentaire…à titre gracieux le « bénévolat » (Danone, Monsanto etc...) 


  Balayons le capitalisme de la planète.

 

http://www.sitecommunistes.org/ch304faimonde.htm

 

 

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 09:02

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Article AC pour http://jeunescommunistes-paris15.over-blog.com/ repris par http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

La lutte continue au Chili pour réclamer une éducation publique, gratuite et universelle. La semaine dernière, ce sont plusieurs centaines de milliers de lycéens et d'étudiants qui ont relancé un mouvement, qui ne faiblit pas depuis ses débuts, au printemps 2011.

 

Le mouvement d'occupation des lycées et des universités monte en puissance : d'une dizaine d'établissements fin mai, ce sont désormais 24 universités – 17 publiques et 7 privées – et 35 lycées qui sont en grève et occupées, partiellement ou totalement.

 

Parmi les universités, la prestigieuse Université du Chili est au cœur du mouvement, avec 16 facultés en arrêt total.

 

Les autres principales universités de la capitale, telle l'Université de Santiago (Usach) ou l'Université technologique métropolitaine (UTEM) ont joint le mouvement, ainsi que les grandes facs des villes de province, dont celle de Concepcion, la doyenne du pays.

 

Les universités privées ont embrayé, avec des occupations historiques à l'Université de l'Humanisme chrétien ou l'Université autonome du Chili.

 

Les lycées (Institutos) sont également touchés par la vague de blocages, jusqu'au réputé « Institut national » de Santiago, en grève depuis deux semaines. Chaque établissement porte ses propres revendications, tous se rejoignent sur une revendication : le retour à une éducation publique.

 

Ce mouvement a convergé une nouvelle fois dans une manifestation montre dans les rues de Santiago, convoquée par la Confédération des étudiants chiliens (Confech) et l'Assemblée coordinatrice des lycéens (ACES).

 

Plus de 100 000 lycéens, étudiants ont demandé ce jeudi 13 juin la fin d'une éducation privée réalisant des profits sur le dos des étudiants, la fin de la municipalisation et de la régionalisation, le retour à une éducation publique, nationale, gratuite et de qualité.

 

Le désastre de l'éducation privatisée au Chili : une leçon pour nous en France

 

Un retour sur les origines de la privatisation de l'éducation au Chili, ses conséquences désastreuses qui conduisent à ce rejet aussi unanime est nécessaire, au moment où on désire importer ce modèle en Europe.

 

La privatisation a commencé sous la dictature de Pinochetavec la municipalisation de l'éducation primaire et le renforcement de l'autonomie pour les universités tandis que la création d'établissements privés, secondaires et supérieurs, était encouragée.

 

Dans le même temps, Pinochet instaure la « liberté scolaire », chaque famille a la liberté de choisir l'établissement primaire, secondaire et supérieur de son choix.

 

La transition vers la démocratie, loin de revenir sur ces réformes, les a institutionnalisées avec la loi LOLCE de 1991 qui s'inscrit dans un système dual. Ainsi pour l'éducation primaire et secondaire :

 

  • d'un côté un réseau privé, bénéficiant de sources de financements variées : les donateurs privés, les parents via les frais de scolarité mais aussi l’État qui les subventionne ;

     

  • de l'autre un réseau municipal, en sous-financement chronique, en partie dans les communes pauvres ;

 

Le résultat, c'est une éducation privatisée, inégalitaire et de piètre qualité, dès le primaire et le secondaire :

 

  1. une privatisation … soutenue par les deniers publics ! c'est le développement au cours de ces trois dernières décennies des établissements privés : 1 600 établissements d'éducation privés ont ouvert depuis 1990, tandis que 600 établissements publics ont fermé leurs portes.

     

    Seulement un quart des universités sont publiques actuellement au Chili, tandis que l'éducation primaire et secondaire est divisée en deux : 6 000 établissements municipaux et 1,6 millions d'élèves, 5 000 établissements privés pour 1,5 millions d'élèves.

     

    Les chiffres globaux révèlent un financement à 55% public et 45% privé trompeur. En effet, les deux-tiers des dépenses du gouvernement central partent en subventions qui alimentent à 95% le secteur privé.

     

    Le Chili se caractérise donc par une éducation supérieure largement privatisée, un système primaire et secondaire dual où le secteur privé est largement subventionné par l'Etat.

     

  2. Une éducation de classe, où l'éducation ne fait pas que reproduire les « inégalités », mais instaure une véritable ségrégation scolaire, une éducation de classe, payée par tous mais au service d'une minorité.

     

    L'éducation au Chili est financée à 40% par les familles chiliennes. La part de l'éducation dans le budget des familles devient exorbitante : de 10% pour les familles les plus riches (plus de 2 500 € par mois) à 15% pour les plus pauvres (moins de 200 € par mois).

     

    Selon les chiffres officiels, une famille pauvre dépense 40 € par mois pour payer son éducation, une famille riche 350 €.

     

    Derrière ces chiffres, cela veut dire que les familles populaires et des couches moyennes sont de plus en plus éloignées de l'enseignement supérieur, mais aussi des établissements primaires et secondaires sélectifs.

     

    La première barrière est économique : dans les universités privées, les frais vont de 300 à 1 800 € par mois. Dès le primaire, les parents doivent prendre en charge en moyenne 30% des frais de fonctionnement de l'école.

     

    La logique de la « liberté scolaire » conduit à une « sélection compétitive » entre élèves, à tout âge, biaisée par avance : les meilleurs écoles sont (censées être) privées, car mieux financées, grâce aux subventions publiques et aux frais exorbitants à la charge des familles.

     

    Hormis une infime minorité détectée tôt, les autres sont condamnés à une éducation au rabais dans le système municipalisé ou un réseau privé de seconde zone ;

     

  3. une éducation de piètre qualité ;

     

    contrairement au discours des thuriféraires de la libre concurrence, ce système concurrentiel et privatisé a conduit à une dégradation du niveau général de l'éducation au Chili, qui n'est pas seulement un ressenti mais qui se reflète dans les classements internationaux.

     

    Les tests SIMCE en langue et en mathématique montrent que seuls 60% des élèves maîtrisent le niveau exigé en 5 ème, mais seulement 3% pour les élèves des milieux les plus pauvres.

     

    Dans les tests PISA, en comparaison avec les autres pays de l'OCDE, le Chili se classe 33 ème (sur 35) en compréhension écrite, mathématiques et sciences.

     

    Dans ses rapports annuels, l'UNESCO loue régulièrement le modèle cubain, dans l'universalité d'une éducation de qualité, et réserve ses critiques pour le système chilien, fortement inégalitaire.

     

    Concrètement, le système chilien se divise en plusieurs strates, il maintient une petite minorité d'établissements (souvent publics) d'excellence, souvent historiques, basés sur une sélection drastique, sur une base académique.

     

    Deuxième strate, une poignée d'établissements privés, essentiellement dans le primaire et secondaire, offrant une éducation de qualité, essentiellement par un recrutement sélectif des élèves et enseignants, alors que la « valeur ajoutée » de l'éducation privée est très faible, et dont le critère de sélection est académique mais surtout économique et social.

     

    D'après le dernier test SIMCE, parmi les 10 meilleurs lycées pour leurs résultats en sciences et en langue, 9 sont privés.

     

    Enfin, pour la majorité qui n'a pas les moyens de se payer cette éducation ou d'accéder aux établissements d'excellence : ce sont, pour le primaire et le secondaire, l'éducation municipalisée, sous-financée, délaissée par les meilleurs élèves et enseignants.

     

    Et pour ceux qui veulent échapper à cette éducation municipalisée, ou aux universités publiques déconsidérées, il reste une alternative : les établissements privés à fins lucratives, surtout dans le supérieur, offrant de vaines espérances aux familles des couches populaires et moyennes, mais concrètement une éducation de très faible qualité.

 

Pas d'illusions sur l'alternance socialiste chez les leaders du mouvement syndical

 

C'est la fin de cette éducation privatisée, inégalitaire et de piètre qualité que réclament lycéens et étudiants chiliens, et le retour à une éducation nationale, publique et de qualité.

 

En cette année électorale, les vautours rôdent au-dessus du mouvement étudiant, tentant de le récupérer, alors que le gouvernement de droite du millardaire Pinera continue de vanter les mérites du système éducatif actuel.

 

En premier lieu, l'ex-future présidente Michelle Bachelet, du Parti socialiste, qui a fait des déclarations retentissantes contre le profit dans l'éducation … avant de signifier que cela ne siginifait ni la fin des écoles privées subventionnées, ni une éducation 100% publique !

 

Les dirigeants du mouvement étudiant ne sèment aucune illusion sur l'alternance. Ainsi, Andres Fielbaum, président de la Fédération des étudiants de l'Université du Chili (FECh) :

 

« La politique ne se base pas sur des promesses mais sur des faits concrets. Ainsi, les partis de la Concertacion (PS, Parti chrétien-démocrate) admettent en leur sein des groupes qui font des profits sur l'éducation. »

 

« Notre génération a appris à ne plus être naïve, et à ne pas plus penser que c'est une victoire que nos propositions soient intégrées dans un programme électoral. »

 

Pour Diego Vela, président de la Fédération des étudiants de l'Université Catholique du Chili, « les changements ne vont pas dépendre un candidat, mais de la lutte ».

 

Selon le leader syndical de l'Université catholique, les déclarations de Mme Bachelet ne suffisent pas : « il faut en finir avec la logique du profit et renforcer l'éducation publique comme colonne vertébrale ».

 

Les deux leaders syndicaux ont rappelé le passage de Mme Bachelet à la présidence du pays, entre 2006 et 2010, qui n'a fait qu'aggraver la situation de l'éducation au Chili. En 2008, sa ministre de l'Education était même tombée sur la question des subventions aux écoles privées.

 

La figure du mouvement étudiant de 2011, la jeune communiste Camila Vallejo était même allée plus loin au début de l'année quant à la candidature Bachelet :

 

« Je ne ferai jamais campagne pour Bachelet, je n'appelerai pas les jeunes à voter pour elle. Rien ne m'assure que son programme est représentatif que son programme soit représentatif des idées que j'ai défendu dans le mouvement étudiant »



Comme en France, nous n'avons jamais eu d'illusions sur le gouvernement qui achève l'autonomie-privatisation des universités, nos camarades chiliens n'ont plus aucune illusion sur les socialistes qui ont géré loyalement depuis vingt ans le système hérité de Pinochet.



Les étudiants ont appelé à une grande mobilisation nationale pour le 26 juin. Les syndicats des dockers et des mineurs ont déjà annoncé leur intention de se joindre à cette journée de grève et de manifestation



 

En France, comme au Chili, seule la convergence des luttes entre travailleurs et étudiants peut mettre en échec les plans du gouvernement et du patronat !

 

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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 16:44

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Timur D.


Je vous transmets ce message d'une amie de mes parents vivant à Istanbul :

 

Tout a basculé à Taksim hier soir.

Hier soir la guerre a été déclenchée par la police, je suis un témoin direct puisque j'étais sur place.


 La violence démesurée de la police a fait des centaines de blessés, le parc a été évacué de force avec gaz, jet d'eau contenant des produits chimiques causant des brulures sur la peau, les balles en plastiques ont blessés des dizaines de personnes, dont une femme enceinte. Par ailleurs, des grenades cataplexiantes (incapacitantes) ont semé la terreur dans tout le quartier.


 L'intervention a eu lieu alors qu'il n'y avait aucune manifestation, aucun rassemblement ni dans le parc Gezi, ni sur la place. C'était un samedi ordinaire et les habitants étaient venus avec leurs enfants pour prendre l'air dans ce parc.


 Cette intervention a été faite hier à partir de 19h40 alors que la Plateforme de Taksim avait annoncé à 11h00 le retrait pacifique des occupants du parc dès lundi.


Les affrontements ont duré jusqu'au petit matin, j'étais coincé entre les barricades et la police. Je me suis réfugiée dans un passage commerçant, la police a même lancé le gaz à l'intérieur de tous ces passages où les gens s'étaient réfugiés. J'ai été gazée, et j'ai vu des gens tomber comme des mouches sur la rue Istiklal.


 Des milliers ont afflué de tous les quartiers d'Istanbul pour venir en soutien à Gezi Park et les manifestants. La municipalité a annulé tous les transports en commun dès 11h00 pour empêcher cela mais les gens sont passé de la rive asiatique en marchant sur les ponts du Bosphore. La police a gazé ces gens à pied sur le pont même, sans leur laisser une issue de sortie, sauf peut-être de se jeter par le pont.


 Les hotels qui ont accueilli les gens blessés ont été gazés de l'intérieur.

Les touristes ont accueilli les blessés dans leur chambre d'hôtel mais ont subi également les violences car les lobby et réceptions, transformés en centre de soins médicaux, de ces hôtels ont été attaqués par la police. Ceci est un crime contre l'humanité, du jamais vu même dans les pays avec des régimes les plus répressifs.


Toute cette violence n'a pas arrêter le peuple qui s'est regroupé dans chaque quartier. Nous ne connaissons pas exactement le nombre de blessés, mais nous savons qu'il y a plusieurs blessés dans un état grave, nous en saurons plus dans quelques heures.


 Des centaines de gens blessés n'ont pas pu recevoir de soins médicaux car les forces de l'ordre ont interdit l'accès des ambulances à Taksim.


 Aujourd'hui, Erdogan tient un meeting à Istanbul avec ses supporters, qu'il n'hésitera sans doute pas à lacher contre les résistants.


Les habitants des 70 villes du pays sont dans la rue aujourd'hui pour protester.


 Des dizaines de milliers sont en train de marcher vers la place Taksim. La violence du pouvoir actuel contre ses citoyens doit être arrêter au plus vite.


Je vous demande de divulguer le message partout où vous pouvez. C'est vraiment très grave et cela va sans doute continuer.


 La désinformation du pouvoir ne doit pas être relayée par les médias européens mais la vérité doit être entendue partout dans le monde.


Merci à tous de faire en sorte que l'information circule le plus vite et largement possible.


Ce dimanche 16 juin, nous nous attendons malheureusement à la suite des violences.


Defne Gursoy
 Istanbul, 16 juin 2013, 11h00 (heure locale)

 

J'ajoute que depuis, les médecins qui aidaient les blessés ont été arrêtés, au sein même de l'hotel Divan qui avait accueilli les blessés.
 Dans ce même hôtel, la co-présidente des verts allemands, Claudia Roth*, à Istanbul en soutien des verts turcs, a également été gazée.
 Ce qui se passe en Turquie est grave, s'il vous plaît faites circuler l'information autour de vous.

 Timur


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*co-présidente des verts allemands, Claudia Roth


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