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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 11:14

Info reprise sur Commun Commune 

 

Mont-Saint-Michel, la grève se poursuit
:Intimidations et provocations de Veolia !

http://img.over-blog.com/600x300/0/32/46/53/illustration21/mont-st-michel.jpg

Les personnels ne lâchent rien !

 

Samedi 8 et dimanche 9 juin 2013, les personnels de l’abbaye du Mont-Saint-Michel ont poursuivi la lutte ! Les agents étaient en grève et ont maintenu l’ouverture gratuite du site durant tout le week-end. Comme depuis une semaine maintenant, la journée a commencé et s’est achevée par un cortège reliant le départ des navettes jusqu’au monument, ralentissant ainsi la circulation. En signe de solidarité, plusieurs habitants du village se sont joints aux personnels de l’abbaye en lutte.

 

8ème jour de grève pour la défense du Service Public et des conditions de travail

 

Les personnels de l’abbaye sont en grève reconductible depuis une semaine et entament ce lundi leur 8ème jours de grève ! Ils entendent dénoncer une nouvelle dégradation de leurs conditions de travail suite aux modifications des conditions d’accès au Mont-Saint-Michel imposées par le délégataire (entreprise Transdev ex-Veolia) avec l’accord du syndicat mixte représentant les collectivités locales. La suppression de la navette dédiée aux salariés ainsi qu’aux personnes à mobilité réduite (la « Montoise »), la fin de la gratuité du parking et l’allongement du parcours de 400 mètres à effectuer à pieds (sans aucun aménagement piétonnier de prévu !) est à l’origine de cette dégradation sans précédent des conditions de travail comme des conditions d’accueil des visiteurs.

 

Grévistes et manifestants sous pression policière... Et sous la surveillance de Veolia !

 

En effet, la manifestation quotidienne à laquelle prennent part les grévistes de l’abbaye, les salariés du Mont et certains habitants du village, a été quadrillée par un déploiement de force de l’ordre totalement disproportionné. Les gendarmes ont suivi la manifestation sur la voie publique et ont demandé aux manifestants leur identité. Un huissier et plusieurs salariés dépêchés par Veolia ont filmé et pris des photos des manifestants ; quelle utilisation comptent-ils en faire ? Dans tout les cas, de telles méthodes sont totalement illégales, anti-démocratiques et laissent un arrière-goût rappelant les heures les plus sombres de la répression des mouvements sociaux...

 

Plus tard dans la journée, la pression s’est encore accentuée, deux de nos représentants, dont le responsable de la section CGT du Mont-Saint-Michel ont été retenu sur la voie publique par plusieurs gendarmes et policiers municipaux au prétexte d’entrave à la circulation.

 

Les pressions exercées de toutes parts sur les grévistes et entre autre sur les représentants syndicaux sont proprement inacceptables ! Nous demandons au CMN et au Ministère d’intervenir au plus haut niveau afin de faire respecter le droit de grève et le droit de manifester

 

Le CMN et le Ministère impuissants

Jeudi dernier, la CGT a été reçue par les représentants du Cabinet de la Ministre en présence du Président du CMN. Un certain nombre d’engagements ont été ainsi obtenu :

 

La tenue d’une table ronde dans les 72 heures, associant l’ensemble des interlocuteurs (État, collectivités territoriales, délégataire et représentants du personnel) afin de trouver une solution quant au transport des salariés du Mont jusqu’à leur lieu de travail.

 

La recherche d’une solution de transport transitoire pour les salariés du Mont si les délais d’organisation de cette table ronde étaient retardés.

 

Si le Ministère a bien reconnu les difficultés et l’hérésie de la situation, les derniers événements démontrent qu’il n’a pas la main et que d’autres forces sont à la manœuvre... En effet, depuis jeudi, nous n’avons eu aucune nouvelle officielle du syndicat mixte qui, semble hermétique à toute solution de compromis. Les incidents qui ont émaillés la mobilisation ce week-end en sont la preuve flagrante !

 

Les personnels de l’abbaye, quant à eux, sont bien décidés à poursuivre le mouvement si leurs revendications ne sont pas satisfaites à savoir : maintien de la Montoise, gratuité du parking, mesures de compensation pour la pénibilité au travail


Les personnels ne lâchent rien ! La lutte continue...

 

 

Source : CGT Culture


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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 10:07

cgtparis-19-20juin2013a

 

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 11:22

 

Les cheminots en grève massive

http://l3.yimg.com/bt/api/res/1.2/RHoTaDEL.igBqYopD74niw--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9MzAwO2NyPTE7Y3c9NDUwO2R4PTA7ZHk9MDtmaT11bGNyb3A7aD0zMDA7cT04NTt3PTQ1MA--/http://media.zenfs.com/en_us/News/Reuters/2013-06-13T084734Z_1_APAE95C0OFC00_RTROPTP_2_OFRTP-FRANCE-SNCF-GRVE-20130613.JPG


La grève perturbe fortement le trafic SNCF

 

Selon la direction,

 

Le trafic SNCF était fortement perturbé jeudi en France par une grève des cheminots hostiles au projet de réforme ferroviaire du gouvernement.


Les syndicats CGT, CFDT, UNSA, SUD-rail, FO, FiRST, CFE-CGC et CFTC ont déposé un préavis de grève de mercredi 19h00 à vendredi 08h00.


Quatre TGV sur dix circulent en moyenne.


La SNCF signale deux trains sur trois sur le TGV Est, un train sur trois sur le TGV Sud-Est, un train sur deux sur le TGV Atlantique, quatre trains sur dix sur le TGV Nord et un train sur trois sur les TGV province-province.


Les trains Eurostar circulent normalement mais la SNCF précise sur son internet que de "fortes perturbations" sont à prévoir sur les liaisons Thalys entre la France et la Belgique.

Sur les lignes TER, quatre trains sur dix circulaient en moyenne. Un train sur trois en pointe était assuré sur le trafic Transilien. Trois trains sur dix sont prévus sur Intercités.


Le service est proche de la normale sur le RER A, un train sur deux en moyenne est prévu sur les RER C et E, et un train sur trois en moyenne sur les RER B et D, les interconnexions à la gare du Nord et à la gare de Lyon n'étant pas assurées.


L'intersyndicale CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT réclame notamment des augmentations salariales et une revalorisation des pensions de retraite, ainsi qu'un moratoire sur l'ensemble des réorganisations et restructurations prévues.


Le gouvernement a présenté le 29 mai une réforme qui vise à unifier le rail français pour créer un "champion européen" ferroviaire.


Et les cheminots n'en veulent pas !

 

http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-sncf-le-plan-europeen-du-gouvernement-deraille-les-cheminots-en-greve-massive-118462852.html

 

 

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 12:36

 

http://img.over-blog.com/100x75/3/06/23/69/logo-FSC.jpg

Travailleurs de la Poste en grève le 13,

 

de même que ceux de la SNCF contre la casse du ferroviaire imposée par Bruxelles et le gouvernement,


grève des contrôleurs aériens contre l'euro-privatisation du ciel,


manifestation nationale le 15 juin pour la défense de l'hôpital public et de la Sécu

luttes ouvrières chez Fralib, Goodyear, Michelin, … contre les fermetures d'usines, pour les salaires chez Amazon ou chez Sambre et Meuse...


Le début d'été 2013 est revendicatif alors que les mauvais coups ne cessent d'être portés au monde du travail par un gouvernement aux ordres du grand patronat et qui applique mot à mot les injonctions de l'UE qui rêve de généraliser la misère et les reculs imposés au peuple grec.


Jamais autant qu'aujourd'hui nous n’avons eu les moyens d'assurer à tous un niveau de vie digne et un travail à tous, et pourtant l'horizon promis par le pouvoir est un recul sans limite et la destruction de tous les acquis, avec désormais les retraites dans la ligne de mire.


C'est la loi même du fonctionnement capitaliste. La lutte de classe n'est pas une invention, elle est une réalité et les travailleurs ne peuvent compter que sur eux-mêmes et sur leurs luttes pour inverser la donne.


Comme le rappelait le dirigeant CGT Benoit Frachon, « les grandes conquêtes sociales ont toujours été et seront toujours le résultat de la lutte de masse consciente et organisée de la classe ouvrière ».


Travailleurs, enseignants, étudiants, paysans,... c'est tous ensemble en même temps que le grand capital nous attaque.

C'est tous ensemble en même temps que nous devons riposter ou la misère va s'étendre.


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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 07:41

 

 

par  Charles Hoareau

 


http://www.rougemidi.org/local/cache-vignettes/L200xH131/arton7885-62387.jpgAu lendemain de la guerre de 39/45, le peuple se libérait aux cris de « plus jamais ça ! ». Bertolt Brecht avait beau avoir écrit « Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde » on se refusait à croire que cela pouvait revenir chez nous. On pensait le fascisme réservé à l’Amérique du Sud où il régnait en maître sur tout le continent. L’éducation, l’histoire devait suffire pensait-on souvent.


Après plus de 30 ans de luttes, débarrassée de la droite et de sa politique de régression sociale, la France de 1981 pouvait croire que la gauche allait « changer la vie ».


Hélas, il y eut le « tournant de la rigueur » de 1983 où l’on vit un gouvernement tourner le dos à son anticapitalisme claironné au lendemain de 1968 [1].


Reprendre les mêmes recettes que le gouvernement précédent, faire payer le travail et non le capital, la différence entre gauche et droite devenait diffuse, il fallait recréer un clivage.


C’est là que Mitterrand a fait le choix stratégique de ressortir Le Pen des poubelles de l’histoire afin de lui donner visibilité et crédibilité. Invité à de multiples reprises des plateaux de télévision bien que représentant moins d’1% de l’électorat, il put soutenir ses thèses nauséabondes réhabilitées de fait par le pouvoir et les médias obéissantes au nom de la liberté d’expression. Ce fut l’époque où l’on vit fleurir pour la première fois sur les murs des campagnes électorales ce slogan machiavélique : « le PS ou l’extrême droite, c’est vous qui choisissez » .


La fausse alternance droite gauche, des choix économiques de plus en plus semblables et antisociaux, un pays s’enfonçant dans la crise, une UE de plus en plus totalitaire et niant la souveraineté populaire, ont creusé le lit de la montée du fascisme à laquelle nous sommes confrontés.

Récemment le discours médiatique sur la montée des « extrêmes » pour qualifier tout refus d’accepter les délocalisations ou les attaques sur la protection sociale, comme si la seule voie « raisonnable » possible était la soumission au capital ont encore aggravé le phénomène.


La CGT des Bouches du Rhône a bien raison d’écrire « Cette violence entretenue par l’extrême droite, sur un terrain de crise sociale doit être éradiquée et sanctionnée. Les responsables politiques de notre pays ont le devoir d’agir face à l’idéologie de la haine de l’autre. 


Cela passe nécessairement par une politique qui réponde aux exigences sociales du monde du travail. 
En effet, la situation est grave, austérité, chômage, misère ne font qu’enraciner ces discours d’extrême droite qui alimentent les tensions, la xénophobie et le racisme, l’homophobie et les violences pour en arriver à des drames inacceptables… ».


Ce n’est pas d’aujourd’hui que datent ces groupes fascistes qui s’en prennent régulièrement aux arabes, aux noirs, aux roms, aux travailleurs en lutte… et plus généralement à celles et ceux qui ne pensent pas comme eux, sans que cela ne fasse forcément autant de bruit que cette fois-ci. Dissoudre les groupes d’extrême droite, si tant est que cela serve à quelque chose, ne suffit pas, c’est le terreau sur lequel ils se développent qu’il faut éradiquer. On ne combat pas une idée en l’interdisant mais en la combattant par des idées dont les actes et les faits démontrent la validité.


L’histoire récente montre assez que la stratégie Mitterrandienne avec laquelle le PS n’a jamais rompu, loin d’affaiblir l’extrême droite l’a renforcée et ses liens avec la droite « décomplexée » se sont affirmés comme jamais sous le quinquennat précédent. On avait bien vu dans les années 80 des alliances électorales droite/FN au nom de l’anticommunisme, mais sous Sarkozy un pas supplémentaire est franchi, c’est sur le terrain des idées que le rapprochement se fait sentir au point de ne plus voir sur certains points (le racisme en particulier) où est la différence entre la droite et son extrême.


Si ce gouvernement à son arrivée avait augmenté le SMIC de 30% et s’était opposé aux fermetures d’entreprises en les réquisitionnant pour en donner les clefs aux salarié-e-s, les opposants au mariage pour tous auraient-ils pu avec tant de facilité développer leur discours homophobe face à une loi censée représenter à elle seule le retour du clivage gauche/droite ?…Ce qui en plus est faux quand on voit la couleur politique des gouvernements qui de par le monde ont adopté une loi semblable.


Le fascisme ne se combat pas avec les bons sentiments mais avec une politique de progrès social faite par et pour le monde du travail. Il en va ainsi des quartiers populaires en manifestation le 1er juin, comme des jeunes épris de liberté et d’antiracisme.


Le capitalisme qui condamne à la mal-vie et au chômage des quartiers entiers, est directement responsable de la mort des jeunes tombés dans les trafics comme il est responsable de la montée des haines fascistes dernier rempart du maintien de son ordre. Celles et ceux qui, ayant le pouvoir, ont cru pouvoir jouer aux apprentis sorciers avec l’extrême droite pour masquer leurs renoncements à attaquer le mal à la racine portent une lourde responsabilité dans la situation actuelle.


Ce sont leurs renoncements que Clément a payé de sa vie et les larmes hypocrites de leurs auteurs sont encore moins supportables.

 

 

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 13:32

http://partidegauche34.midiblogs.com/media/02/02/299432512.jpg

 

La marche des chômeurs et précaires pour leurs droits vient de commencer. Plus de 50 personnes ont commencé à marcher lundi 10 juin depuis Saint-Joseph de la Réunion pour faire entendre la voix des chômeurs depuis le département français le plus touché par le chômage. Pendant 3 semaines, chômeurs et précaires parcourront les routes de France pour transmettre un message de solidarité et porter leurs revendications.

 

http://reunion.la1ere.fr/sites/regions_outremer/files/styles/asset_full/public/assets/images/2013/06/10/marche3.jpg

 

Après cette première étape entre Saint-Joseph et Saint-Pierre, les marcheurs effectueront, mardi 11 Juin, le trajet Saint-Louis – Saint-Leu, le 12 juin le trajet entre la Saline-les-Bains et Saint-Paul et, jeudi 13 Juin, entre le Port et Saint-Denis.


Une délégation prendra ensuite l’avion pour porter le cahier de doléances des chômeurs à Montpellier le 15 juin.

 

En métropole, la marche partira le 17 juin simultanément de Montpellier (Hérault) et d’Haguenau (Alsace).


Samedi 15 juin nos amis réunionnais nous rejoignent à Montpellier .

Nous les accueillons avec une conférence de presse puis autour d’un repas républicain.

 

Le départ de La Marche en métropole se fera à Montpellier lundi 17 juin à 9 h pour rejoindre Sète, puis se dirigera vers Béziers, Narbonne, Carcassonne, Castelnaudary pour arriver à Colomiers le 21 juin et à Toulouse le 22 juin. Celle-ci ira ensuite à Clermont- Ferrand, Montluçon, Tours, Blois…

 

Des parcours sont prévus à partir de la Bretagne, d’Alsace et du Nord… Des actions symboliques, avec tous les solidaires et salariés en lutte, sont prévues à chaque étape. Elle arrivera à Paris le 6 juillet place Stalingrad où nous demandons à être reçus par le Premier ministre, M. Jean-Marc Ayrault pour lui présenter un plan d’urgence.

 

http://reunion.la1ere.fr/sites/regions_outremer/files/styles/top_big/public/assets/images/2013/06/10/marche1.jpg

L’organisation assure l’hébergement, les repas à chaque étape. A chacun de s’équiper d’une tente, d’un sac de couchage et de chaussures.


Informations contacts :

04 67 92 74 98 ou par mail : creer.mncp@gmail.com


MNCP, AC !, APEIS, DAL, SNU-PE/FSU, Sud-PE/Solidaires                                      

1ers soutiens : Bruno Gaccio, Guy Bedos, Susan George, ATTAC, PG, NPA, Roosevelt


Téléchargez le tract : ICI


Pour que notre marche soit un succès, nous avons besoin de vous !


Le site officiel : http://marchechomeurs2013.org/

 


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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 10:08

REPORTAGE - Il y aurait quelque 300.000 travailleurs européens détachés en France, notamment sur des chantiers auvergnats. Un dumping social qui ne dit pas son nom.

 

http://cdn-lejdd.ladmedia.fr/var/lejdd/storage/images/media/images/economie/laurent-dias/9001375-1-fre-FR/Laurent-Dias_pics_390.jpgLaurent Dias, délégué CGT (de face à droite), informe les salariés hongrois de leurs droits, à l’entrée d’un chantier. (Bernard Bisson/JDD)

 

Son coffre est rempli de plaquettes éditées en roumain, en portugais, en polonais. Chacune porte un petit drapeau et une inscription : "Les mêmes droits pour tous". Le jour se lève à peine lorsque Laurent Dias, délégué CGT Auvergne, déballe son matériel pour "tracter" devant un chantier, en périphérie de Clermont-Ferrand. Une vieille voiture immatriculée en Hongrie déboule sur le parking.

 

Cinq ouvriers sortent, en casques blancs et habits de travail. Certains sont arrivés en France il y a deux ans, d'autres il y a cinq ans ! Tous sont plaquistes, logés dans un gîte à Saint-Nectaire, à trois quarts d'heure de route, employés par une cascade de sous-traitants : une entreprise de l'ouest de la France en cheville avec un recruteur hongrois, un sous-traitant auvergnat et au bout de la chaîne, un grand groupe de BTP… "Vous êtes bien payés? entame le cégétiste. Vous avez un panier-repas le midi?" – "C'est difficile", répond l'un d'entre eux. "Si vous avez un problème, mon numéro est ici. Appelez-moi…"

"Le nouvel esclave moderne"

Laurent Dias explore le visage le plus dur de l'Europe sociale. Quelque 300.000 "travailleurs détachés" sont employés chaque année en France, dont 150.000 non déclarés, selon deux rapports rédigés ce printemps par le Sénat et l'Assemblée nationale. La pratique vise à faciliter le prêt de main-d'œuvre, notamment dans la construction et l'agroalimentaire, secteurs frappés par une pénurie en France.

Elle est encadrée par une directive européenne de 1996 : les règles du pays d'accueil s'appliquent au salarié détaché pour le salaire et le temps de travail, mais les cotisations sociales – généralement moindres qu'en France – sont payées dans le pays d'origine. "L'écart de coût peut atteindre jusqu'à 30 %", souligne le sénateur communiste Éric Bocquet, qui dénonce une "évasion sociale" au même titre que l'évasion fiscale. Jusqu'ici silencieuse, la Fédération française du bâtiment chiffre le manque à gagner en cotisations, pour son secteur, entre 300 à 400 millions d'euros par an.


Lorsqu'ils ne sont pas déclarés, ces employés au rabais sont souvent payés en dessous du smic, travaillent plus longtemps et échappent au contrôle de la médecine du travail… "Le travailleur low cost devient le nouvel esclave moderne", regrettent les députés Gilles Savary, Chantal Guittet (PS) et Michel Piron (UDI) dans leur rapport. 

Les syndicats européens manifestent mercredi

Le syndicaliste Laurent Dias espère, lui, aller jusqu'au procès dans le dossier du Grand Carré de Jaude, complexe immobilier au centre de Clermont-Ferrand, où des salariés recrutés par une société écran portugaise se sont retrouvés rémunérés… 2,86 euros de l'heure! "Dans les années 1960, les Portugais avaient un salaire correct, rappelle ce fils de réfugiés politiques. Aujourd'hui, la nouvelle immigration est payée au lance-pierre."

 
La nuit, le délégué CGT continue de sillonner le département pour informer les travailleurs de leurs droits. "Certains dorment dans des voitures pour faire des économies. Les grands groupes s'en foutent, du moment qu'ils ne sont pas pénalisés!" Chaque maillon de la chaîne de recrutement se renvoie la balle. "S'interdire d'employer des travailleurs détachés est impossible, affirme le salarié d'un constructeur. Nous sommes dans un marché compétitif, c'est la pratique la plus économique. Cela va deux fois plus vite et c'est deux fois moins cher…"


C'est bien ce qui gêne la ministre de l'Artisanat et du Commerce, Sylvia Pinel, qui doit faire des propositions avant l'été sur ce sujet, également au menu de la conférence sociale des 20 et 21 juin. "Nous renforcerons les contrôles dans les prochains mois, assure-t-elle. Nous devons aussi mener un travail de sensibilisation auprès des collectivités locales pour indiquer que, derrière une offre plus basse, il peut y avoir de la sous-traitance en cascade…"


Laurent Dias, lui, manifestera mercredi devant le Parlement européen, à Strasbourg, avec ses homologues venus de toute l'Europe, pour dénoncer le projet de refonte de la directive, insuffisant à leurs yeux. Les banderoles sont déjà prêtes, quadrillées du slogan "Halte au dumping social". En français, en portugais, en polonais…


http://t.co/E8wIyyHuyO



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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 09:28

http://www.zerodeconduite.net/blog/imgarticle/de_memoires_d_ouvriers.jpg                          Image du film : " De mémoires d'ouvriers " 

Bonjour, 

 

A la lecture des derniers articles du site, rien sur PSA Aulnay ni sur FRALIB.  Voir les sites “CGT PSA” avec la note n° 17 et celui de FRALIB sur les dernières infos et le mutisme du Gouvernement dont le Ministre HAMON a eu depuis longtemps le dossier de SCOP remis par CGT et CGC. 

 

 

Sur la Savoie, 1000 emplois risquent de se perdre en Maurienne ( Métal Temple, SPIREL, ARKEMA  ( 35 salariés ),

TERMPHOS  (32),

RIO TINTO  (600 et 2000 “induits”),

SNCF (50)

après la fermeture de CAMIVA à St Alban Leysse (171 emplois “partis délocalisés en Allemagne”), fabrique de camions de pompiers. 

 

LE CHÖMAGE CONTINUE DE PROGRESSER pour approcher des 10% !

 

Le travail précaire continue de se développer ! 

 

Les Transports routiers JACQUEMOZ à Modane  (300 salariés),

SPIREL  (108),

METAL TEMPLE  (208) sont en redressement judiciaire par le Tribunal de Commerce de CHAMBERY. 

 

La SNCF a officialisé “la réforme ferroviaire” vers plus de privatisation ave les rapports BIANCO–AUXIETTE (tous 2 membres du PS !)


Un préavis de grève de toutes les Fédérations  est déposé pour le 13 juin avec manif à PARIS.

 

La privatisation des TER est aussi lancée avec la suppression des Contrôleurs (contrôle à quai, plus aucune présence humaine à bord des rames !)

 

Mutisme total du Gouvernement et du Ministère des Transports !

 

La mobilisation convergente n’est pas de mise. C’est ce que propose le CCUIC, collectif chambérien regroupant 12 associations, syndicats, partis politiques, citoyens qui se réunit tous les mercredis en AG.(UL CGT, Sud Solidaires, UNEF, SNESup/FSU, CNT, NPA, FA, Alternatifs, PG, AGI,ATTAC, LDH) 

 

La Savoie est un Département où il n’y aura bientôt plus de sites industriels !

 

 La mise en place de la Maison de la Grève et des Luttes se précise avec la prochaine acquisition d’un local à CHAMBERY.                                                                 

 

 

  Gérard ETELLIN, Sud Solidaires Savoie

 

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 23:22

Publié par aragon 43

FNME CGT - FEDERATIONS DE CHEMINOTS CGT - CGT FAPT

 

COMMUNIQUÉ COMMUN

 

Le 13 JUIN : CONVERGENCE DE REVENDICATIONS ET CONVERGENCE DE LUTTES

 

 

Les Fédération CGT FAPT - FNME CGT - FEDERATIONS DE CHEMINOTS CGT appellent à des mobilisations professionnelles, le 13 juin, devant permettre une convergence des luttes sur l’emploi, les statuts, les conditions de travail et l’augmentation générale des salaires et pensions et les questions industrielles et de service public.

 

 

Elles s’inscrivent dans la campagne décidée par la CES en vue du Conseil européen des 27 et 28 juin 2013 qui doit examiner une feuille de route pour une dimension sociale de l’Union Économique et Monétaire (UEM).

 

La Fédération des Mines et de l’Energie CGT appelle à faire du 13 juin une journée où l’ensemble des salariés de l’énergie s’unissent pour combattre les politiques d’austérité menées par les directions et les gouvernements successifs que ce soit sur salaires, pension, retraites et projets industriels qui sont des éléments déterminants pour l’emploi et/ou les conditions de travail.

 

La Fédération des Cheminots CGT appelle, le 13 juin, pour porter l’exigence d’une réforme qui réunifie le système ferroviaire autour d’une entreprise SNCF intégrée, le gouvernement propose 3 EPIC alors qu’il reconnaît que 2 EPIC (SNCF – RFF) aujourd’hui sont créateurs de dysfonctionnements. Le règlement de la dette par l’Etat, le gouvernement propose de régler ce sujet par des gains de productivité au détriment de l’emploi, des salaires, des conditions sociales et de travail. L’arrêt de la casse du Fret, le gouvernement ne propose aucun plan de relance de cette activité et dit préparer le système ferroviaire Français à une généralisation de l’ouverture à la concurrence pour 2019.

 

La CGT FAPT appelle les salariés de La Poste, des métiers techniques de France Télécom et de Chronopost à faire du 13 juin un temps fort d’action et de grève, pour contester les choix stratégiques de leurs directions respectives qui ne visent que la rentabilité financière et pour la satisfaction de leurs revendications, en matière de salaires, d’emplois, de conditions de travail, de retraites et de d’organisation du travail pour répondre aux attentes et besoins de la population. Au-delà elle appelle dans la période l’ensemble des salariés des entreprises du secteur à exprimer sous toutes les formes leurs revendications.

 

Que ce soit dans l’énergie, à La Poste France Télécom, Chronopost ou à la SNCF et RFF les conséquences sont les mêmes pour les personnels :

 

  • Suppressions d’emplois,
  • Restructurations,
  • Remise en cause du Service Public,
  • Dérèglementation et applications de « directives européennes »,
  • Remise en cause du travail et son contenu, sa rémunération,
  • Diminution de protection sociale et velléité de remise en cause des retraites des personnels.

 

Les Fédérations FNME CGT - FEDERATIONS DE CHEMINOTS CGT - CGT FAPT appellent leurs organisations à se retrouver dans les territoires, avec les UL et les UD, pour construire des initiatives en direction du patronat et des pouvoirs publics tout en recherchant les conditions de l’unité syndicale partout où cela est possible.

 

Cette journée d’action du 13 juin s’inscrit pleinement dans un processus de mobilisations où le 19 juin sera une nouvelle étape de mobilisation interprofessionnelle unitaire (CGT, CFDT, CFTC, UNSA), dans le cadre de la rencontre de la CES, des confédérations françaises avec HOLLANDE et pour porter la voix des salariés et peser lors de la conférence sociale des 20 et 21 juin 2013.

 

 

Le 13 juin, assurons ensemble la convergence des luttes entre électriciens, gaziers, cheminots, postiers, chronopostiers,

et techniciens de France Télécom

car ensemble on est plus fort !


http://ber60.over-blog.com/13-juin-2013-cheminot-%C3%A9lectriciens-postiers-dans-l-action

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 23:50

Communiqué des organisations de retraités:

UCR-CGT, UCR-FO, FSU-Retraités, UNIR-Solidaires

 

http://alexandraphilibert.files.wordpress.com/2012/05/27lhv6go.jpgLes organisations de retraités de la CGT, FO, FSU, UNIR-Solidaires ont pris connaissance des préconisations du rapport de Yannick Moreau. Elles considèrent qu’il s’agit d’une attaque frontale contre le pouvoir d’achat des retraités dont le récent rapport de la OREES soulignait la dégradation :


-      sous-indexation des pensions, annoncée sur trois ans, alors que les revalorisations actuelles ne maintiennent pas le pouvoir d’achat,


-      hausse de la CSG pour les retraités à hauteur de 7,7%, ce qui représenterait une ponction de 1,7 milliard d’euros sur les retraites, qui s’ajouterait à la taxe de 0,3% mise en oeuvre au 1er avril, à la non revalorisation des barèmes d’impôt et à la suppression de la demi-part pour les veufs, veuves et isolés,


-      suppression de l’abattement fiscal de 10%, ce qui accroîtrait la charge fiscale de millions de foyers retraités,


-      sous-indexation des salaires pris en compte pour le calcul de la retraite (on cotiserait plus pour avoir moins I).


L’ensemble de ces mesures correspond à une volonté d’accélérer la baisse du pouvoir d’achat des retraités et répond aux exigences de la Commission de Bruxelles.


Par ailleurs, l’allongement de la durée de cotisations préconisé par le rapport Moreau reviendrait à pousser les salariés à retarder leur départ ou à percevoir des retraites minorées et les modifications du mode de calcul des retraites des fonctionnaires aboutiraient à minorer les montants des pensions.


Les organisations ci-dessus dénoncent ces propositions comme constituant une agression contre le niveau de vie des retraités, en contradiction avec la réponse le 5 avril 2013 du Président de la République reçue par elles, disant que: « le Président de la République entend mobiliser tous les efforts nécessaires pour répondre au mieux aux besoins et aux attentes exprimés par les personnes retraitées, s’agissant notamment de l’amélioration de leur pouvoir d’achat ».


Dès à présent, les organisations ci-dessus s’engagent à informer et mobiliser les retraités, afin d’organiser la riposte. Elles décident, d’ores et déjà, de s’adresser aux groupes parlementaires pour exprimer leurs revendications.


Paris, le 6juin 2013

 


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