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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 09:39

Publié, le mardi 3 juin 2014 par CIP-IDF

http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7130

 

Le 2 juin fut une belle journée

 

Le gouvernement veut agréer une convention Unedic qui va priver les chômeurs, intermittents, intérimaires et précaires de plusieurs centaines de millions d’euros alors que plus de la moitié des chômeurs ne sont pas indemnisés. Nous ne l’acceptons pas et appelons tous les concernés à se mobiliser pour imposer que des droits sociaux adaptés à nos conditions d’emploi et de vie soient instaurés.


Nous exigeons que soient indemnisés tous les chômeurs, discontinus, à temps complet ou en activité réduite, au minimum au SMIC/jour.


La coordination nationale réunie à La Belle Etoile à Saint-Denis, les 26 et 27 avril dernier avait donc décidé d’une journée d’actions coordonnées contre la convention Unedic pour le 2 juin [1]


A Paris, un rassemblement devant le Théâtre des Folies Bergère était appelé avant le début de l’enregistrement de la cérémonie des Molières, diffusée en différé dans la soirée sur France 2.

 

La cérémonies était plutôt… fliquée, avec un dispositif de gendarmerie impressionnant et des forces de police en nombre

 

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Les manifestants ont scandé « On est chez nous, laissez nous entrer ! », « Filipetit, trop, c’est trop, pas de culture sans droits sociaux », « Rebsamen trop c’est trop, pas de culture sans droits sociaux ! ».

Plus de deux cent personnes étaient présentes au rassemblement. Des panneaux d’agit prop et des badges ont été donnés à des invités de la cérémonie. Plusieurs nominés aperçus dans les cafés du coin ont eu droit aux explications de rigueur (et d’austérité) sur la convention Unedic et il leur était demandé de se solidariser avec le mouvement en cours et ses revendications.


Vers 19h10, Nathalie Kosusko Morizet se fait huer à son arrivée. Marc Citti vient embrasser des manifestants en soutien.


« François Rebsamen, rendez-nous nos droits sociaux ! François Rebsa-ment comme un arracheur de dents ! »

 

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19h50 Une délégation de 7 personnes (5 CIP et 2 CGT spectacle) accède à la cérémonie.

20h45 A l’intérieur des Folies bergères, Valérie Dreville lit un texte puis demande au gouvernement de pas agréer l’accord Unedic. Applaudissements.

Aurélie Feelpetit se fait coller dans la main un texte pendant cette lecture publique.

 

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21h30 :

Le gouvernement s’apprête à ratifier la convention d’assurance chômage négociée contre les intermittents, intérimaires, chômeurs en toute déloyauté.


Ce nouvel accord réduit encore une fois les droits des plus fragiles pour, nous dit-on, faire des économies parce que les chômeurs coûtent trop chers. Il faut donc trouver un moyen de les faire payer. Leur faire payer le fait qu’en France 6 chômeurs sur 10 ne sont pas indemnisés, leur faire payer les 9 millions de pauvres, travailleurs ou non, leur faire payer la situation de chômage de masse avec près de 6 millions de privé d’emploi. Ce texte fait porter sur les seuls intermittents, intérimaires et chômeurs les 2 milliards d’économie en 3 ans que le gouvernement demande au régime d’assurance chômage. Cette volonté de partenariat avec le Medef est un massacre.


Cet accord va aggraver la situation de tous ceux qui vivent la précarité au quotidien. Nous avons bien conscience que beaucoup de professions sont en danger, pas seulement les nôtres et en luttant ensemble nous affirmons notre totale solidarité.


Avant d’arriver au pouvoir, tous les membres du gouvernement soutenaient nos propositions. Nous voulons simplement que les actes suivent les paroles.


François Rebsamen, qui nous défendait juste avant de devenir ministre du travail, se renie et annonce qu’il va agréer cet accord inacceptable. A ce titre il mérite le Molière de la meilleure trahison pour son rôle d’employé du Medef. Applaudissements.


Dans le contexte de politique d’austérité, les budgets de la culture sont, comme bien d’autres, soumis à des coupes drastiques. La colère, le désespoir mais surtout la détermination vont entrainer des mobilisations dans tous les festivals d’été.


Les salariés permanents et intermittents du festival Le Printemps des Comédiens à Montpellier viennent d’adresser un ultimatum au gouvernement qui expire aujourd’hui à minuit - sans promesse de non agrément et réouverture des négociations sur l’assurance chômage, ils se mettront en grève reconductible dès demain.


Les membres du gouvernement ne seront pas les bienvenus dans nos spectacles.

  

Luttons et résistons.

 

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La gauche installée peut-elle changer ?

 

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Les manifestants attendent les invités à leur sortie, dont Feelpetit, est-ce qu’elle va partir par les toits ou parler à nous ?
Elle causé avec des camarades présents à l’intérieur, et dit que c’est Rebsamen qui..., quelle peut rien faire...
Dehors, personne ne l’a vu, elle a du fuir par une porte dérobée...


Des discussions on lieu à la sortie avec Bedos père et fils (ce dernier animait la soirée), et d’autres invités et nominés [2].

Plut tôt dans la journée, comme dans de nombreuses villes en France, à Paris, des dizaines de lieux culturels, renommés ou non, subventionnés ou privés, ainsi que des colonnes Morris, des panneaux 4X3, des stations de métro, des bus ont fait l’objet d’un collage d’affiches annonçant :Spectacle annulé, renseignements au 01 53 59 19 19 (c’est le standard téléphonique du Medef [3]).

 

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Théâtres privés :

 

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Théâtres publics :

 

http://www.cip-idf.org/local/cache-vignettes/L478xH640/img_4933-183b6.jpghttp://www.cip-idf.org/local/cache-vignettes/L306xH408/img_20140602_122618-79629.jpgMinistère de la culture :

 

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La Comédie française va-t-elle fermer ses portes ?

Et l’opéra Bastille ?

Cinéma :

Festivals :

Le musé du Louvre, obligé d’annuler ses expos ?

Théâtre de la ville :

Dans le métro, comme sur de nombreux bus où figuraient des pubs de spectacles :

Avignon

Après un rdv matinal, une banderole « Festival annulé » a été accrochée ce matin sur le pont Saint-Bénezet, avec le numéro de téléphone du Medef local…


Besançon Occupation de la DRAC. Bon accueil du personnel, très vite Mr Falga, le directeur régional, nous demande nos doléances.

 
Nous rédigeons un texte demandant à Mme Filippetti de prendre position en demandant officiellement à Rebsamen de ne pas signer les accords du 22 mars.

 
Médias présent : « macommune.info », « L’Est Républicain », une représentante de l’AFP (dépêche reçue par le DRAC !), France3 nous dit venir mais on ne les voit pas …
Le DRAC à fait son propre courrier et nous reçoit dans un « salon » avec son adjointe, Mme Chaton-Aubey, Mme Épaillard-Patriat, directrice de cabinet du Préfet de région FC, Mr Ribeil Directeur régional de la DIRECCTE. La directrice de cabinet nous dit : on fait remonter, on veux bien discuter dans quelques jours mais faut pas rester là, l’occupation c’est un peu illégal quand même ! Un échange que l’on rejette.

 
Après des renforts arrivés sur place, la soirée s’organise, BBQ et ambiance bon enfant !
2eme entrevue, on nous informe d’une « réunion de l’emploi » qui « lancerai » le travail de Rebsamen avec les « partenaires sociaux » ce vendredi 6 juin (?). Mais nous insistons sur notre demande et la raison de notre venue, car la prise de position de Mme Filippetti. 
Nos hôtes comprennent que nous resteront cette nuit, l’acceptent en rappelant des règles de base etc... Bref on mange des saucisses ! 

 
Les discussions vont bon train avec nos hôtes, les allées et venues continuent, on peut entrer et sortir a notre gré.

 
L’action affichage « ANNULATION » et actuellement en cours parallèlement à cela.


Ici à cette heure, les forces vives ont réduit mais pas la motivation, on à besoin de renforts au au 7 rue Charles Nodier pour les 1eres heures de demain… On craint de devoir quitter les lieux...

Par précaution, l’AG de demain, mardi, est annoncée à 18h sur la terrasse de la Rodia, av. de Chardonnet.

La DRAC occupée :

Montpellier

L’Assemblée Générale, au Domaine D’o, avec les équipes techniques et artistiques du Printemps des Comédiens vote une grève reconductible au Printemps des comédiens à Montpellier, assortie d’un ultimatum aux ministres pour ce soir minuit :

 

Ce jour, lors de l’assemblée générale extraordinaire du mouvement unitaire en Languedoc-Roussillon contre l’accord UNEDIC du 22 mars 2014, les salariés intermittents et permanents du Printemps des Comédiens, les équipes artistiques et techniques accueillies, adressent au gouvernement un ultimatum :

 

Ne pas agréer l’accord UNEDIC du 22 mars dans son ensemble, et mettre immédiatement en œuvre de nouvelles négociations sur la base des propositions de la plateforme du comité de suivi à l’assemblée nationale *.

 

Sans réponse aujourd’hui à cet ultimatum, ce soir, avant minuit, les salariés intermittents et permanents du Printemps des Comédiens, les équipes artistiques et techniques accueillies, soutenus par l’assemblée générale se mettront en grève reconductible mardi 3 juin, jour d’ouverture du Printemps des comédiens à Montpellier.


Mouvement Unitaire Languedoc-Roussillon contre l’accord UNEDIC du 22 mars 2014

Brest

Ici aussi, les murs de la ville annoncent des annulations de spectacle en indiquant un no du Medef local.

Valence

Là aussi, des affiches d’annulation avec le no du Medef ont été apposées dans la ville.

Dijon

Cette ville - dont le maire, François Rebsamen‬, a tellement à coeur l’intérêt de ses administrés - a connu le même type de modification momentanée du paysage culturel.

Nice et Cannes des supers héros ont collé des bandeaux annulé avec coordonnées du medef sur des affiches de spectacles de festivals et d’événements.
Et aussi :

Limousin, au moins Limoges et Tulle ont été touchées par l étrange maladie de l’annulation, et peut être plus encore… à suivre.

Voilà un journée réussie !
Et le Figaro de titrer sur internet « Les intermittents du spectacle passent à l’offensive » et de sous titrer : « Le mouvement entre dans une phase agressive ».


Voilà qui préfigure l’application de la charte des festivals [4], et plus encore.

Le gouvernement est confronté à un choix politique qui commence à ne plus être gratuit. A chacun et à tous de faire en sorte qu’ils soient contraints de ne pas agréer. On sait pas si on peut gagner, ni jusqu’à quel point, mais qui ne se bat pas a déjà perdu.


Rejoignez les coordinations et collectifs existants !
Là où vous n’en trouvez pas, il est nécessaire d’en créer.

Prochain rdv de mobilisation, mercredi 4 juin. Le ministre du Travail Rebsamen veut agréer la convention UNEDIC issue de l’accord du 22 mars et réunit le Conseil National de l’Emploi ce jour. Coté syndical, seules la CGT et CGC s’opposent à l’agrément

A Paris,à 9h30, rassemblement devant la Délégation Générale à l’emploi et à la Formation Professionnelle (DGEFP)

7 square Max Hymans, à l’angle du boulevard Vaugirard et du boulevard Pasteur, Paris 15e, Métro Pasteur.

Nous indiquerons les rdv régionaux dont nous aurons connaissance sur cette page



 

 

Notes :

[1] Pour qui n’aurait pas tout à fait saisi le projet patronal et gouvernemental, appuyé par la CFDT et d’autres « syndicats », un résumé limpide à faire circuler partout : Deux millions six cent mille privilégiés en France. Combien de temps ce scandale va-t-il durer ?.

[2] Des gens loin de certaines réalités, loin, loin, loin de ce petit souci là, par exemple : R.S.A : fausse hausse et coupures programmées.

[3] A propos du Medef, on lira cette analyse critique qui restitue la logique qui préside aux réformes du chômage depuis 1999, avant même la réforme du protocole Unedic sur les 8 et 10 en 2003 : « Refondation sociale » patronale : Le gouvernement par l’individualisation, Maurizio Lazzarato

[4Festivals : Nous déclarons persona non grata les membres du gouvernement

 


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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 09:08

Lu sur le site de Rouge-Midi

 

mercredi 28 mai 2014
par  Charles Hoareau

 

http://rougemidi.fr/local/cache-vignettes/L200xH128/arton8530-c1074.jpg

Tous les dictionnaires du monde ne peuvent contenir les mots que l’on ne dit pas en arrivant ce matin à l’usine avec un véhicule qui connait par cœur le chemin…


A peine arrivé les…(comment dire ?) camarades ? frères et sœurs de combat ? compagnons de colère et d’espoir ? nous accueillent. Les mots ne sortent pas, seuls les yeux parlent, et encore ils se détournent vite pour ne pas s’emplir. Les étreintes sont plus fortes simplement et alors les bras parlent aussi…


Nous n’arrivons pas à « atterrir » comme dit Bernard. Et pourtant depuis plusieurs jours l’attente et l’espoir grandissaient. 


On savait que « normalement » le PSE, le plan de sabotage de l’emploi d’UNILEVER qui avait déjà (fait unique) été cassé 3 fois, ne pouvait une fois de plus pas passer et que « normalement » la direction du travail le casserait lundi soir 26 mai avant minuit si aucun accord n’était trouvé. On savait que la lutte et l’opiniâtreté qui ne s’étaient pas démenties depuis 1336 jours, la force des arguments économiques déployés par les camarades de PROGEXA [1], l’extraordinaire et constant combat de l’ami Amine, l’avocat de tous les instants, l’immense popularité de ce conflit due tout à la fois aux 2220 (si ! si !) courriels envoyés par Olivier depuis le 8 mars 2010, qu’au soutien grandissant des organisations au premier rang desquelles se trouvent évidemment les organisations CGT (union locale, départementale et fédération de l’agroalimentaire). 


On savait qu’avec tous ces éléments, « normalement » UNILEVER était coincé et que depuis 6 mois, sentant arriver l’échéance, il manœuvrait pour mettre en œuvre des négociations qui n’en seraient pas mais en seraient quand même, tenues dans le « plus grand secret » à sa demande et dévoilées ensuite par lui à la presse. On savait tout cela mais dans ces cas-là, jusqu’au bout on a du mal à dormir…et même de plus en plus de mal.


Dimanche soir, avant l’ultime séance de négociations, les salariés avaient voté à l’unanimité et depuis chacun retenait son souffle. Lundi soir Omar a appelé et Olivier a envoyé son 2219ème courriel. Ce matin on s’est donc tous retrouvés à l’usine. Presque sans bruit. Sans grandes démonstrations. On a attendu dans la cour puis nous sommes rentrés dans l’atelier et l’assemblée a démarré.

 

 

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Les fralibiens avaient préparé une surprise : des tee-shirts tout neufs à l’effigie de leur victoire.

Avant même qu’un délégué puisse prendre la parole une ouvrière de Fralib s’est levée et a dit « avant tout il faut remercier nos délégués » : tonnerre d’applaudissements tous debout.

 

 

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Quand cela s’arrête Gérard commence à parler des acquis, de l’accord, puis il s’étrangle et la tête dans ses mains ne peut continuer quand il parle de la solidarité sans laquelle ils n’auraient pas pu gagner. A ses côtés, comme il l’est depuis tant d’années, Olivier n’en mène pas large. Il a ce visage crispé qu’on lui a connu dans d’autres moments d’émotion forte….

 

 

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Thierry (UD), Cynthia (UL), Jean Luc ((fédé), Jean louis (PROGEXA) les interventions se succèdent et les ovations aussi. Quand ça vient à Amine on se lève à nouveau pour l’acclamer et il aura cette phrase toute empreinte de modestie mais si juste « aucun combat juridique ne peut être gagné sans la mobilisation militante ». Au milieu des applaudissements un micro se tend vers Florence : « alors vous êtes heureuse ? Oh oui je suis heureuse » et le visage entier dit le reste à sa place…

 

 

http://www.rougemidi.org/IMG/jpg/tribune.jpg

 

Viennent ensuite les questions des journalistes qui reviendront à plusieurs reprises sur ce qui leur parait sans doute le plus important : les chiffres. Les sommes. L’argent.


Gérard aura cette réponse : « on ne s’est jamais battu pour l’argent mais pour l’emploi. Ce qu’on a obtenu en fin de compte c’est juste notre dû. On l’a obtenu non pas en allant signer seul en catimini un papier au coin d’un bureau, mais par la lutte collective en toute dignité ». Et il aurait pu rajouter cet épisode du combat quand la direction est venue proposer un par un à chacun des 76 un chèque de 90 000€ et qu’ils ont tous refusé.


Et puisqu’il faut parler chiffres juste quelques éléments : La lutte a arraché à UNILEVER 20 millions d’euros ! 

 

Dans cette somme on peut citer entre autres : 
- 500 000€ pour la formation des ouvriers 
- 150 000€ pour la commercialisation 
- 1,5 million€ pour le fonds de roulement 
- 100 000€ chacun en plus des indemnités légales…

 

http://www.rougemidi.org/IMG/jpg/DSC05653.jpg

 

Et bien sûr la reconnaissance que l’usine leur appartient ce que rappelle la déclaration

des FRALIB

… Le bilan de cette phase du combat de plus de 3 ans et demi confirme que seule

l’action paie.

 

Pour rappel : 

 
- Appropriation publique des terrains et bâtiments, 
- Appropriation publique à l’euro symbolique des installations administratives et

industrielles du site pour transfert à la SCOP des salariés, 
- Soutien financier au démarrage et au développement du plan alternatif des salariés en sécurisant les acquis obtenus et en ouvrant des perspectives sérieuses notamment par : 
- Diverses mesures contribuant au développement commercial. Il s’agit notamment de la recherche de débouchés de production, la construction d’une marque, le renforcement de l’appareil commercial et administratif, une étude de marché. 
- Une contribution conséquente au fonds de roulement 
- Le financement d’une formation pour les salariés de la SCOP 
- La participation à la remise en état, au développement, à la modernisation et à la

diversification de l’outil de travail. 
- Maintien des institutions représentatives du personnel pendant une période suffisante permettant la maîtrise du dossier jusqu’à la création officielle de la SCOP, 
- Obtention d’une prime substantielle de préjudice pour chaque salarié en lutte venant

s’ajouter aux indemnités légales,


On est bien devant une Fasinpat à la française.


Publiquement il n’y a pas eu de questions sur la dimension humaine de ce conflit. Seul Olivier a tenu en début d’assemblée à saluer les familles des occupantes et occupants, familles sans lesquelles il n’aurait pas été possible de tenir 1336 jours et 1336 nuits. Pas de question sur les moments de doute, les insomnies, la lassitude, les grandes joies, la solidarité, l’expérience du combat, en quoi tous ces jours les ont transformés…Et pourtant ils et elles auraient tous beaucoup à dire sur ce sujet…


Souvent les questions les plus pertinentes sont posées en cercle réduit. A l’une d’elles Olivier répondra « c’est notre réponse au FN qui a été le seul parti ici à s’opposer aux ouvriers et au démarrage de la SCOP ».


A la sortie de l’atelier des fumigènes attendaient les délégués et leurs plus proches soutiens.

Rim, Henri et Yves disaient qu’il fallait changer la fin de la pièce qu’ils ont faite sur le conflit, pièce qu’ils vont jouer à La Penne sur Huveaune et au festival de Jolie Môme, La Belle Rouge cet été à Saint-Amand-Roche-Savine.


Jean et François disaient que le combat allait continuer sous d’autres formes.


Tous disaient qu’ils seraient présents dans les prochaines manifs…


En repartant on repensait à cette phrase prononcée le 28 septembre 2010, comme un coup de colère à la face du « directeur mercenaire » Llovera, un éclat de rage, une phrase qui était devenue un slogan qui résonnait dans nos têtes, scandait le combat, était le fil rouge de toute action et que la lutte a transformé en réalité tranquille : pas un boulon ne sortira d’ici…

 

http://www.rougemidi.org/IMG/jpg/stele.jpg

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 19:59

http://idata.over-blog.com/0/17/69/60/2011/fralib_1711_2.jpg

 

1336 jours de lutte

SCOP T.I C’EST PARTI

 

UNE VICTOIRE SYNDICALE DE GRANDE PORTÉE

 

Dans notre assemblée générale du dimanche 25 mai, les Fralibs ont décidé à l’unanimité d’approuver la signature d’un protocole d’accord avec le groupe UNILEVER.


Cet accord a été signé hier en fin d’après-midi à l’issu d’une ultime réunion de négociation à Paris.

Il permet d’ouvrir de réelles perspectives de construction de notre SCOP.


Le ministère du Travail et la Présidence de la République se sont investis dans la dernière ligne droite et ont participé à la réalisation de ce protocole d’accord par leur engagement.

 

Cet accord s’inscrit dans un processus de lutte puissant et organisé par les salariés et l’ensemble de la CGT qui a recueilli une solidarité populaire massive développée par leur Comité national de soutien.

Solidarité dans laquelle de nombreuses personnalités, organisations politiques et associatives se sont retrouvées.


Cet accord consolide les acquis arrachés au cours des 1 336 jours de lutte et en engrange de nouveaux.

Les trop nombreuses tergiversations et l’acceptation explicite de quelques dogmes patronaux affichée par certains, n’ont pas toujours contribué à faire avancer nos revendications et nos propositions.


Il aura fallu de la persévérance et de l’opiniâtreté de la part des salariés en lutte pour agir pour le maintien de l’emploi, le maintien et le développement de l’outil industriel et de l’économie de nos territoires.

 

Le bilan de cette phase du combat de plus de 3 ans et demi confirme que seule l’action paie.

Pour rappel :

 

Ø  Appropriation publique des terrains et bâtiments,


Ø  Appropriation publique à l’euro symbolique des installations administratives et industrielles du site pour transfert à la SCOP des salariés,


Ø  Soutien financier au démarrage et au développement du plan alternatif des salariés en sécurisant les acquis obtenus et en ouvrant des perspectives sérieuses notamment par :

-        Diverses mesures contribuant au développement commercial. Il s’agit notamment de la recherche de débouchés de production, la construction d’une marque, le renforcement de l’appareil commercial et administratif, une étude de marché.

-        Une contribution conséquente au fonds de roulement

-        Le financement d’une formation pour les salariés de la SCOP

-        La participation à la remise en état, au développement, à la modernisation et à la diversification de l’outil de travail.

-        Maintien des institutions représentatives du personnel pendant une période suffisante permettant la maîtrise du dossier jusqu’à la création officielle de la SCOP,


Ø  Obtention d’une prime substantielle de préjudice pour chaque salarié en lutte venant s’ajouter aux indemnités légales,

 

Ces acquis ont été obtenus par une lutte efficace et courageuse des Fralibs, un soutien sans faille de toute la CGT et une solidarité populaire et militante large.

 

Les résultats concrets de cette victoire syndicale sont des points d’appui solides et encourageants à la constitution et au développement de notre SCOP.

 

Une nouvelle étape de la bataille s’ouvre. Nous nous y engageons avec détermination, comme nous l’avons fait depuis le début du conflit pour gagner les moyens nécessaires au démarrage, au développement et à la pérennité de SCOP TI.


Les pouvoirs publics, les collectivités territoriales, les structures de l’économie sociale et solidaire ont des moyens conséquents.


Les Fralibs et toute la CGT ne manqueront pas de leur rappeler leurs engagements et leurs responsabilités dans le respect des prérogatives de chacun.

 

Alors que les conflits se multiplient, que les fermetures et les licenciements s’accélèrent, notre lutte exemplaire est un succès pour tous les travailleurs de notre pays et démontre que rien n’est jamais joué d’avance. La lutte continue.

 

Amicalement les ex-salariés de FRALIB et futur SCOPTISTES !!!

 

Consultez  notre site internet : http://youtu.be/A3KqeXcgy4w

http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/ http://www.udcgt13.fr/  http://www.fnafcgt.fr/ 

http://www.cgt-fralibvivra.fr/  http://theelephant.fr http://www.youtube.com/watch?v=BTxwjrEnLA8

 

 


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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 14:52

http://iphonespip.sudptt.org/IMG/siteon0.jpg

 

mercredi 21 mai 2014, par Philippe Crottet


Communiqué de la fédération SUD PTT


Aujourd’hui 21 mai 2014, des militants de SUD PTT 92 ont été mis en garde à vue suite à la grève dans le département des Hauts-de-Seine qui dure depuis plus de trois mois.


Ils dénoncent les emplois jetables, alternants, stagiaires et contrats pro auxquels les directions de La Poste ont largement recours. Emplois largement subventionnés dont profite La Poste, malgré ses larges bénéfices en 2013 (650 M€).


Le fait que la police se fasse l’auxiliaire de la direction de La Poste pour réprimer les libertés syndicales et essayer de faire taire la contestation est symbolique de la forte dégradation du climat social.


Il y a trois ans devant le tribunal de Nanterre, des postiers militants étaient déjà devant les juges pour avoir défendu l’emploi face à la direction du courrier des Hauts de Seine. Benoît Hamon en tant que secrétaire du PS en campagne présidentielle avait soutenu les militants en soutenant que la décision du tribunal serait « politique ».


Aujourd’hui aussi le sujet est éminemment politique, l’Etat propriétaire est responsable au même titre que la direction de l’Entreprise de ce qui se passe à La Poste : la mise en oeuvre d’une stratégie de casse sociale de la plus grande entreprise de main d’oeuvre de France.


La fédération SUD PTT appelle à l’arrêt des poursuites judiciaires et apporte son soutien entier aux militant-es inquiétés par la justice.


 

http://iphonespip.sudptt.org/spip.php?article74

 

 

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Un rassemblement contre la répression à la Poste a eu lieu hier, mercredi 21 mai 

 

La grève des postiers du 92 dure depuis plus de 110 jours maintenant. Les postiers luttent contre les licenciements et la précarité, ils/elles mettent en place l’auto-organisation et cherchent à élargir leur mouvement à d’autres bureaux et d’autres secteurs.

Face à ça, la direction de la Poste cherche à décapiter des équipes syndicales à Paris et dans les Hauts-de-Seine :
- Elle a demandé le licenciement d’un postier de Paris qui avait eu le malheur d’aller saluer les grévistes du 92 pendant une de leurs actions.
- Elle fait passer trois autres postiers de Paris et sept autres du 92 en procédure disciplinaire.
- Cerise sur le gâteau: cinq postiers sont convoqués à la sûreté territoriale ce mercredi !

 

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14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 08:15

14 Mai 2014 , Rédigé par Le Mantois et Partout ailleurs

 

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                                  initiative des cheminots CGT Paris-Austerlitz

 

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10 mai 2014 6 10 /05 /mai /2014 17:04

 http://img.over-blog-kiwi.com/0/69/18/83/20140510/ob_97178c_mines.jpg Le 26 octobre 1948 à Anzin, la troupe traverse les corons pour aller investir le dernier puits occupé par les mineurs grévistes

 

 

Publié le 10 mai 2014 par FSC

 

 

Source de l'article :

http://canaille-le-rouge.over-blog.com/2014/05/la-cgt-et-le-25-mai.html

 

Canaille le Rouge a eu le regard attiré par une présentation sur le site de la CGT d'une déclaration produite après la CE confédérale du 6 mai et mise en ligne durant le pont du 8 mai.


Regrettons venant de la CE plus de mobilisations pour un 9 mai sans signification profonde et l'absence d'expression de la CGT autour du 8 mai surtout dans un moment de remontée des fascismes dans cette Europe dont nous parle le communiqué de la CE.(http://www.cgt.fr/La-CGT-appelle-a-porter-la-voix-du.html)


Ce papier ne portera que sur cette introduction tant la suite découle de ces deux premiers paragraphes et veux éclairer la déclaration de la CE.


Cette page vaut interpellation fraternelle des membres du CCN et nul doute qu'il sera possible de faire qu'ils puissent l'avoir en main.


Le texte sur le site commence ainsi :

 

"En ce 9 mai, déclaré « Journée de l'Europe », la CGT rappelle que l'Europe fut bâtie, au sortir de la 2nde Guerre mondiale sur la paix et la coopération entre les peuples. Elle déplore qu'aujourd'hui, cette conception fondamentale soit battue en brèche par des gouvernements européens influencés par les objectifs de libéralisation des marchés et appelle à porter la voix du progrès social lors des élections du Parlement européen.


Dans une déclaration adoptée par sa Commission exécutive confédérale, mardi 6 mai 2014, la CGT estime en effet que les questions sociales doivent être au cœur des débats européens, notamment au moment des élections européennes, dont le 1er tour aura lieu le dimanche 25 mai prochain. Elle y appelle l'ensemble des salariés, des retraités et des privés d'emploi à se saisir de ces questions pour porter la voix d'une autre Europe sociale qui refuse leur mise en concurrence et l'opposition entre les peuples."


Ce n'est pas la vérité et le dire ainsi traduit soit une ignorance profonde de l'histoire, soit une volonté politique. Ce qu'on appelle Europe aujourd'hui n'est pas né à la fin de la Guerre. La victoire sur les puissances de l'axe, en Europe le nazisme et une grande part des fascismes (l'Espagne et le Portugal ont été curieusement épargnés), a été suivie de la mise en place d'institutions de paix et de coopérations entre les peuples au plan mondial autour de l'ONU et sa déclaration, l'UNESCO et toutes leurs déclinaisons.


En Europe ce qui se construit, comme par hasard après les premières grandes répressions anti-ouvrières d'après-guerre, outre le contournement des principes fondateurs de l'ONU, c'est la CECA (communauté européenne charbon acier) qui va réorganiser durablement la liquidation des mines singulièrement en France, le pillage colonial et le soutien à des régimes sanguinaires dans les colonies (dont l'apartheid en Afrique du Sud- charbon, le néocolonialisme en Mauritanie - Acier) ou équivalent.


C'est la monté en puissance du capital, dépossédé de ses biens quelques années plus tôt pour fait de collaboration avec le nazisme à partir d'une reconstruction à partir de fond anglo-américain d'un pôle allemand de l'industrie et la casse en France de ses atouts industriels.

Dès le départ, la CGT a combattu ces politique dans l'intérêt de la classe ouvrière française et des peuples colonisés.


Ceux qui ont construit cette CECA autour de R.Schuman sont historiquement les recyclés du pétainisme et de la collaboration, les résurgences du CGPF et de l'UIMM de Pucheu et consort.

Pour preuve qu'il n'y avait rien de social mais que du mercantile, le premier nom après la CECA sera "Marché Commun" objectif capitaliste exclusif. D'entrée, les textes s'attaquent aux lois sociales qui entravent ce marché.


Après la CECA et le marché commun viendront dans l'ordre la "CEE" (communauté économique européenne qui deviendra "CE" pour masquer la dimension économique (lire profits) de l'objectif et maintenant Union Européenne pour imposer le cadre institutionnel rejeté par les urnes en 2005. Durant tout ce temps, la CGT s'opposera avec une argumentation depuis ben tombée en désuétude à mesure des reculs idéologiques et abandons de repères dans l'organisation.

La CGT de Frachon puis de tous ses successeurs jusqu'au référendum de 2005 lutteront contre la renaissance des compromis de la collaboration et leurs avatars.


2005 marquera la forfaiture institutionnelle que les démocrates n'auront de cesse de dénoncer.

Il est donc faux d'affirmer que ce qui est appelé Europe s'est construit sur une volonté de paix et de progrès social d'autant plus qu'elle était outil de guerre froide et de tension et d'entrée s'est inscrite dans la politique des blocs et de l'OTAN.


Au point que c'est cette question de l'OTAN qui fera que De Gaulle y sera longtemps réticent et que c'est pour cela que la droite l'a lâché pour avoir les coudées franches et engager à partir de 1969 l'accélération dans l'intégration.


Toutes les politiques poursuivies dans le cadre des institutions capitalistes de l'UE ne font que semer de la misère et de la guerre. Il est impossible réglementairement de changer ses statuts ; la CGT a-t-elle intérêts à s'engager sur ce terrain ?


Tout ce qui précède n'est pas un point de vue mais des faits que les archives de la CGT et sa presse, à disposition de tous les membres de la CE confédérale, et qu'ils peuvent consulter et ainsi mieux maîtriser : une histoire de notre maison qui semble leur échapper. Sinon à quoi servirait d'avoir à la CGT un Institut d'Histoire Sociale dont les historiens par ailleurs vantent la qualité des travaux et la richesse de la documentation ?


À partir de là, appeler à se mobiliser pour participer à un scrutin pour des institutions construites sur une forfaiture est un débat qui n'est pas celui que canaille le Rouge propose dans ce courrier.

Par contre demander que les arguments qui permettront aux syndiqués de se prononcer ne soient pas pipés voire consciemment tordus est une exigence que le CCN peut manifester et statutairement imposer.


Les bientôt quarante années de cotisations sur ses cartes puis ses carnets pluriannuels autorisent Canaille le Rouge à demander à la direction confédérale quels objectifs elle poursuit en dédouanant ainsi les auteurs de 60 années de régression, répression sociale et de démissions sur leurs valeurs affichées ; pour soutenir quelles forces politiques la direction de la CGT semble vouloir emmener les salariés ?


C'est d'un autre débat qu'il s'agit de mener où la pratique démocratique impulsée dans les luttes doit être la règle au sein de l'organisation sous peine, en imposant des décisions non-conformes aux analyses et choix de congrès, de créer des fractures qui deviendraient irréductibles.

 

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 11:11

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Les 26 et 27 avril 2014, 20 régions se sont réunies afin de constituer la Coordination des précaires, chômeurs, intermittents et intérimaires.


Aquitaine (Gironde), Auvergne, Basse Normandie (Caen), Bourgogne, Bretagne (Rennes, Brest), Centre, Franche Comté, Île de France, Languedoc Roussillon (Montpellier), Limousin, Lorraine, Midi Pyrénées (Aveyron, Toulouse), Nord Pas de Calais (Lille), Pays de Loire (Nantes), Provences Alpes Côte d’Azur (Marseille, Côte d’Azur, Avignon), Rhône Alpes (Lyon, Grenoble, Drôme Ardèche, Saint Étienne)


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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 09:02

Texte repris sur le blog de Diablo

 

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Fonctionnaires, éducation nationale, cheminots, retraités … Les luttes reprennent et les rendez-vous revendicatifs se multiplient les uns après les autres.


Depuis des années nous connaissons ces journées d’action et de colère qui changent de la résignation  et des trahisons des relais du pouvoir que sont les dirigeants de la CFDT ! 


Mais comment stopper l'attaque générale et passer à la contre-offensive ? 

 

Car nous sommes tous sous le feu de décisions et de choix responsables de ce qui nous arrive : chômage, fermetures d'entreprises appauvrissement, attaques contre le droit à la santé, contre les hôpitaux publics, agression contre la sécurité sociale, baisse des salaires réels et des pensions, extension de la misère et de la précarité, hausses du logement, du chauffage, du transport... incertitude du lendemain …

 

Du côté du gouvernement, c'est la capitulation : tout sauf s'attaquer à l'essentiel, les profits, l'accumulation de la richesse chez une petite minorité.


Les médias et le pouvoir, la droite et l'extrême droite  tentent de nous embarquer dans des débats oiseux et diviseurs : mieux vaut-il s'en prendre aux fonctionnaires ? Aux retraités ? Aux chômeurs ? Aux précaires ? Aux intermittents ? Consentir quelques miettes aux petits retraités dans le cadre imposé (réduire à tout prix les investissements publics) à la demande des députés PS ?


Tout cela pour masquer les véritables enjeux et pour mieux épargner les véritables privilégiés.


Par exemple la fraude fiscale des plus riches, le  montant de leurs planques, c'est 80 milliards !

 

Alors si réellement on voulait faire des économies sans s'en prendre au peuple alors les fameux 50 milliards de restriction de l'investissement public et des dépenses sociales (le tout pour alimenter les caisses déjà remplies des grandes entreprises) seraient largement couverts.

 

Et si on ne le fait pas c'est que le choix de ce gouvernement comme des droites et de l'extrême droite aux ordres du profit privé c'est de s'en prendre aux dépenses sociales utiles (santé, protection sociale, emplois des collectivités territoriales, hôpitaux ...) afin de faire place nette aux entreprises privées, aux fonds de pension, aux assurances. C’est aussi que ce système est synonyme de crise sans fin : et c’est en son nom et des fameux "emplois de demain qui ne viennent jamais " que l’on étrangle les peuples et qu’en France, ce qui reste du modèle social bâti grâce aux conquêtes de 1936, 1945 ou 1968 est en passe d’être complètement démantelé par un gouvernement "socialiste".

 


Le rôle de l'Union européenne

 

L'Union Européenne impose partout des politiques d'austérité et de régression sociale au nom des équilibres économiques.


Elle est l'outil régional de la dépossession de la souveraineté populaire et nationale et de la mise en œuvre de la politique du capital.


Pour renouer avec le progrès social et avec l'espoir, il faut en finir avec l'illusion d'une  Europe sociale et retrouver notre souveraineté nationale et monétaire.


Il faut en même temps voir clair dans le double jeu de la CES paraissant s'opposer aux politiques d'austérité côté cour pour sauver en fait l'Union européenne du capital côté jardin.


Le traité transatlantique


Vaste marché unique de « concurrence libre et non faussée », il se négocie entre l’UE et les Etats-Unis, dans le secret et dans le dos des peuples d'Europe. Il vise à donner définitivement le pouvoir aux grands monopoles capitalistes et briser les protections encore existantes à l'aide de juridictions privées tranchant les conflits entre entreprises et droits sociaux ou environnementaux.


Un précédent existe en France avec le tribunal arbitral privé mis en place par le pouvoir sarkoziste permettant d'attribuer 403 millions d'euros à Bernard Tapie, spoliant le contribuable et le citoyen.

 

 

C'est à ces processus gros de terribles dangers qu'il faut mettre un coup d'arrêt pour repasser à l'offensive. Cela passe par la construction d’un rapport de force pour gagner, en mettant en perspective la possibilité d’un changement de société, et la nécessité pour le peuple d’unir et d’utiliser ses forces : mouvement de masse, grèves, manifestations ... pour initier une situation de "blocage " mettant la classe dominante sur la défensive.

 

Et nous n'y parviendrons pas par des luttes partielles, séparées, corporatistes.

 

Mettons donc en discussion dans nos organisations et avec les travailleurs la perspective et l'urgence d'un mouvement d'ensemble visant dans un premier temps à contraindre le gouvernement à renoncer à ses contre-réformes !


Le capitalisme c'est la guerre !

 

L'expérience historique douloureuse montre par ailleurs que le capitalisme en crise a toujours cherché une issue en faisant appel aux services de l'extrême droite et en ayant recours à la guerre !


Défendre nos conditions de vie et lutter pour la paix c'est le même combat !

Les médias aux ordres ne cessent de mentir !


Les classes dominantes, l'Union européenne et les Etats-Unis n'hésitent pas derrière leurs discours hypocrites sur la démocratie et les droits de l'homme à multiplier les interventions et à nouer des alliances avec les pires forces à l'œuvre comme en Syrie ou comme en Ukraine avec le soutien actif aux néo-nazis de Svoboda et de « Secteur droit ».


Il est du devoir du mouvement syndical de dénoncer ces mensonges et ces alliances et de se battre pour une solution politique et pacifique de ces conflits.


Et en conformité avec la grande tradition de lutte du 1er mai d'affirmer et de faire vivre notre solidarité avec les travailleurs et avec les forces qui à l'échelle internationale se battent aussi contre  la misère, l’exploitation, pour le progrès social et pour la paix, contre les dépenses militaires qui explosent et qui constituent un danger majeur pour l'humanité !

 

Pour adhérer au Front syndical de Classe :


- Adhésion individuelle : 30 euros par an (10 euros pour les bas revenus) Chèque (à l'ordre de "Front Syndical de Classe") à envoyer au trésorier : Jacky OMER/FSC 11 rue de Tivoli 13005 MARSEILLE 

 

- Adhésion de syndicats et d'organisations de base : contacter le trésorier ou nous écrire à frontsyndical.classe@laposte.net 


source: FSC

 


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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 09:53

25 avril 2014 

 

Chômeurs, travailleurs précaires, intérimaires, intermittents, postiers, avec ou sans papiers, nous sommes ici, face aux locaux de votre ministère, Monsieur Rebsamen, pour vous rappeler à vos engagements [1]

 

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Nous vous rappelons également, Mr Rebsamen, que Franck Halimi arrêtera sa grève de la faim qui dure depuis 47 jours quand les propositions des coordinations d’intermittents et de précaires seront effectivement étudiées par les instances concernées, l’Unedic, les partenaires sociaux et le gouvernement.


Vous qui avez signé, il y a moins de deux mois la plateforme du comité de suivi de l’assurance chômage, pourquoi ne vous êtes vous toujours pas positionné publiquement contre le projet d’accord Unedic du 22 mars 2014 ? Comment est-il possible que, malgré vos fonctions et les responsabilités qui sont les vôtres, vous restiez passif ? Seriez vous devenu complice de ce projet d’accord inique ?


Alors que chacun a pu prendre la mesure des méthodes anti-démocratiques qui ont présidé à l’adoption de ce projet, les signataires (MEDEF, FO, CFDT, CFTC) recommencent leurs négociations de couloir. Les petits arrangements entre amis qu’ils préparent sont censés faire croire que nous aurions été entendus afin de désarmer et stopper la mobilisation en cours. Il n’en est rien.


De fait, les partenaires ne reviennent pas sur le projet d’accord en tant que tel mais sur un seul de ses aspects problématiques (le différé d’indemnisation tel qu’il s’appliquerait aux annexes 8 et 10). Encore ne le font-ils qu’à la marge : de nombreux chômeurs commenceraient leur chômage par une période plus ou moins longue de dressage préalable à la non-indemnisation pendant que - dans leur majorité et toutes catégories confondues - les chômeurs, resteraient dépourvus d’allocation.

 

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L’annexe 4 n’est même plus évoquée par ce qui tient lieu de débat public alors qu’elle serait détruite par ce projet d’accord : si il était adopté, des centaines de milliers d’intérimaires toucheraient de 50 à 300 euros en moins chaque mois. Est-ce parce qu’il est difficile d’utiliser les intoxs et diversions habituelles, impossible de parler des intérimaires comme des privilégiés ou des assistés, que cela n’est dit nulle part ?


Par la carence comme avec le sort fait aux intérimaires, les partenaires sociaux et le gouvernement s’apprêtent à diminuer des droits des chômeurs déjà fort peu consistants. Pour leur part, les politiques et les médias focalisent l’attention sur des points spécifiques pour faire oublier le danger de cet accord, occultant ainsi des enjeux sociaux parmi les plus fondamentaux. Qui croit pouvoir faire passer des arrangements qui n’en modifient ni la logique (faire payer les chômeurs) ni la fonction (fabriquer la concurrence entre salariés) pour des victoires ? Ce n’est pas sérieux.

 

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C’est l’ensemble de ce projet d’accord qui est totalement inacceptable. 

 
La mobilisation pour exiger que le gouvernement refuse d’agréer ce projet d’accord n’est pas prête de s’arrêter.

 
Ce que nous proposons concerne chacun, ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.

Pour une réforme juste et équitable, comité de suivi de la réforme de l’assurance chômage des intermittents

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19 avril 2014 6 19 /04 /avril /2014 20:45

Samedi 19 avril 2014 / 

 

Nous ne voulons pas être sauvés ! Nous voulons vivre !

Nous en avons assez des erreurs, des mensonges, des calomnies, de la désinformation proférés par le Medef (relayés par les média) quant au régime d’assurance chômage ! 

 
Nous en avons assez de la stigmatisation à notre encontre ! Non, nous ne sommes pas des privilégiés, oui, les « annexes 8 et 10 » ont été maintenues, et avec elles a été conservée l’injustice qu’elles comportent : avantager ceux qui travaillent le plus avec les meilleurs salaires, ne pas indemniser ceux qui attestent peu d’heures employées, ne pas prendre en compte les heures d’emploi hors spectacle, etc., mais oui, aussi, l’aggravation du différé d’indemnisation par le Medef va encore favoriser les plus riches et appauvrir davantage les plus précaires d’entre nous. On ici à faire à une logique punitive : dresser les salariés à la non indemnisation, en en faisant la situation éprouvée par chacun en début de toute période de chômage...


Piccoli, Gattaz, Parisot, l’occupation du Carreau du temple [1], celle de la caserne Reuilly [2], des scènes de manifs en région, des compagnies qui causent taff et droits, beaucoup d’aperçus utiles sont présentés par cette vidéo, une des « vidéo désintox » à recommander à tous ceux qui seraient mal informés mais aussi à tous les autres ! Prenez le temps de les regarder. Faites les connaître 

 
Merci !

 


 

 

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