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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 00:59

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Mardi 12 mars 2013, 56ème jour de grève.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE À L’UIMM
Vendredi, les flics nous attendaient à Versailles, mais c’est à l’UIMM que nous nous sommes invités. L’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) est le syndicat des patrons de la métallurgie. C’est aussi la branche la plus influente du MEDEF. Son président, Frédéric Saint-Geours est même favori pour succéder à 
Laurence Parisot.
Mais Saint-Geours est aussi un des principaux dirigeants du groupe PSA. En 2011, son salaire a atteint 1 266 000 € (3468 € par jour !). C’est dire que c’est le cœur même de la puissance patronale que nous avons frappé, là où les patrons prennent, dans le plus grand secret, des décisions qui concernent des centaines de milliers de 
travailleurs !
Eh bien c’est là que nous avons tenu notre Assemblée Générale vendredi dernier ! Un sacrilège pour tous ceux qui s’inclinent respectueusement devant le pouvoir des patrons. Mais justement, nous ne baissons pas la tête devant ceux qui menacent notre emploi !
 
SAINT GEOURS OPTIMISTE POUR PSA
On aurait bien profité de notre passage à l’UIMM pour parler à deux doigts des moustaches de Saint-Geours, mais il était au salon de Genève où il a tenu des propos très intéressants.
Saint-Geours a dit : « Nous (PSA) avons une sécurité financière de plus de dix milliards d’euros ». L’aveu que PSA est loin d’être au bord du gouffre et que Peugeot pourrait maintenir tous les emplois et toutes les usines. Ajoutons que verser 130 000 € à tous les salariés d’Aulnay ne représenterait que 3,9 % de cette somme.
Saint-Geours a ajouté que PSA était bien partie pour atteindre son objectif de 13 % de part de marché en Europe. Le directeur des ventes de PSA a pour sa part reconnu que les ventes en Europe ont augmenté de 14 % en février.
Confirmation que ce n’est pas l’avenir de PSA qui est menacé, mais celui des salariés, et que c’est cet avenir là qu’il est urgent de défendre !
 
ANNULATION DES SANCTIONS !
Hier après-midi, Abdel Gherram était convoqué à un entretien préalable à un licenciement. Ce matin, c’était au tour de Rachid Aslimi et Azzedine Grari. 
Cela porte à 9 le nombre de grévistes que PSA veut licencier sans aucune indemnité. Les reproches étaient mensongers et ridicules, comme pour nos 6 autres camarades.
Par ces méthodes, Peugeot ne peut que récolter la haine de la majorité des ouvriers et nous donner des raisons de continuer la grève !
 
UN CDI POUR TOUS !
Lundi prochain, 18 mars, la direction va tenter encore un coup de bluff pour faire croire que son accord de la honte est largement accepté. Elle compte sur le vote de quelques délégués centraux qui ne représentent qu’eux-mêmes, au cours d’un CCE qui se déroulera à la Grande Armée.
Tous les salariés d’Aulnay ont intérêt à se mobiliser ce jour-là pour dire non à ce PSE synonyme de Pôle Emploi pour la plupart d’entre nous !
 
ACTIONS JURIDIQUES
La CGT attaque elle aussi le PSE devant la justice. L’avocate de la CGT va réclamer la suspension du PSE pour insuffisance sur le fond. L’audience devrait avoir lieu cette semaine.
Cette action complète celle de SUD dont l’audience aura lieu à Paris le 2 avril prochain.
 
UNE GRÈVE POPULAIRE
Encore un très bon accueil samedi après-midi au péage de Fontainebleau. Du soleil et les sourires des automobilistes, dont beaucoup ont tenu à nous 
aider financièrement. Les dons ont monté jusqu’à 150 € et au total nous avons récolté 9325 €.
Les dons étaient accompagnés de messages d’encouragements à continuer. Lutter pour s’opposer aux plans des patrons, il semble que cette idée plait de plus en plus !
 
Le Comité de Grève soutenu par la la CGT, la CFDT et SUD

 

Source: Front Syndicale De Classe 


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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 21:36

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Alors que les 1426 milliardaires du monde célèbrent leur classement du Magazine Forbes 2013 Liste des milliardaires, après avoir rassemblé une valeur nette totale de 5,4 milliards de dollars, une réelle 800 milliards de dollars augmentation depuis l’année dernière, rappelons-nous que ces richesses n’aurait pas pu être accumulés sans les moyens les plus vitales de la production: la main-d’œuvre.

 

Aucune idée brillante aurait pu être mis en œuvre, aucun nouveau produit aurait pu être produit, aucune machine ne pourrait avoir été construit, pas de moyens de transport aurait pu passer sans que les travailleurs.


 Sans la sueur et le sang des travailleurs dans les navires, les mines, dans les chantiers de construction et les industries, rien ne se passerait. Ces milliardaires ne sont s’approprier le produit du travail social et de l’exploitation des ressources naturelles qui appartiennent au peuple.

 

Cependant, alors que ces milliardaires célébrons dans leurs jets et les piscines, il ya un 80% de la population qui vit avec moins de 10 $ par jour, avec effectivement 50% de la population vivant avec 2,50 $! Alors que certaines millions d’entre eux vivent dans des bidonvilles, sont encore analphabètes, n’ont pas suffisamment accès à l’eau potable et aux services médicaux.


Ces milliardaires et millionnaires beaucoup plus se battent leur rôle dans la lutte des classes: avec leurs durs efforts pour contrôler les gouvernements, le FMI, la Banque mondiale, par les guerres organisation, en essayant de corrompre et de manipuler le mouvement syndical.

 

Battons-nous notre part avec plus de détermination, de renforcer le mouvement ouvrier syndical et orientée vers la croissance de nos luttes pour la satisfaction des besoins actuels des travailleurs et des couches populaires.

 

Source : Fédération Syndicale mondiale


http://www.wftucentral.org/?p=6215&language=fr

 

 

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 18:43

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Hollande n’en finit pas de renier les quelques envolées électorales des présidentielles.


L’individu vient de jouer son petit « Churchill » - de la sueur et des larmes- lors de sa visite en Côte d’Or en indiquant qu’il faudra faire « des choix courageux ».


On aurait pu penser qu’il s’adressait aux privilégiés de la fortune et que ceux-ci auraient droit à plusieurs années de blocage de toutes rémunérations du capital, eux qui ont mis le pays dans cet état de crise.


Hélas, le Président de la République, ne s’adressait pas à ces gens là mais aux retraités et futurs retraités en leur disant, pour ainsi dire, que le temps d’une retraite pleine et entière s’achevait et qu’il faudrait accepter de réduire sa pension.


Tant pis pour tous ces retraités-es qui n’arrivent plus à vivre de leur retraite et sont obligés d’aller voir les restaurants du cœur ou le Secours populaire.


Cette déclaration ne venait pas non plus par hasard et correspondait à un message adressé aux organisations syndicales et patronales qui discutent ce jour des retraites complémentaires et de leur revalorisation au 1er Avril et je le cite : « Chacun devra prendre ses responsabilités : l’État mais aussi les partenaires sociaux qui négocient en ce moment même pour les régimes complémentaires » ; un véritable appel du pied à désindexer les retraites complémentaires comme l’exige le Medef.


Cela ressemble plus à une ukase qu’un appel à une vraie négociation pour améliorer les retraites des français et permettre à des jeunes de trouver un travail par les emplois libérés.

Le comble étant atteint par une déclaration anodine de Marissol Touraine : la durée de cotisation devrait être examinée ».


Ce gouvernement est à la solde du patronat, c’est indéniable.


Le 28 Mars les retraités-es vont descendre dans la rue, ils ont raison car ce gouvernement est entrain d’assassiner leur retraite acquise par des années de travail et de cotisations et le système de Sécurité Sociale créé en 1945 par Ambroise Croizat.


C’est dégueulasse.


Bernard LAMIRAND


http://ber60.over-blog.com/article-hollande-est-entrain-de-liquider-notre-systeme-de-retraite-116139075.html


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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 11:12

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Publié le  par dimitri

La Presse de l’oligarchie se déchaîne. Elle prépare le terrain pour accepter l’inacceptable. Sauver les banques. Sauver la France. Faire payer les Français, les responsables de la dette. Après Laurent Joffrin, du Nouvel Observateur-Obsession, le groupe Rothschild attaque au nom du Travail et de la Patrie. Il n’y a plus besoin de porter un masque. A visage découvert, Demorand crache sur les travailleurs : « Oui, pour le dire avec ces mots autrefois clinquants, il faudra travailler plus pour gagner autant et peut-être même moins. » Ce matin la ministre Touraine annonce la réforme des retraites qui prévoit l’effort de « tous les Français ». On n’est qu’au début du plan Papandréou, président de l’Internationale Socialiste. C’était sa première mesure. [1]

* * *

Pauvre peuple, tu voulais te débarrasser de la droite haineuse [2]. Tu l’a fait. Maintenant, il faut en payer le prix. Tu paieras pour sauver Versailles. Tu paieras pour sauver ton âme. Tu paieras pour sauver tes enfants. C’est comme ça. Tu ne voulais pas de syndicats, tu voulais le Consensus sans savoir avec qui et pourquoi, tu voulais regarder les sophistes-guignols-botuls à la télé tranquille dans ton coin. Je sais. Maintenant, pour te venger de la gauche tu voteras à droite et à son extrême et puis tu auras honte comme t’as eu honte en 40. Tu as donné les pleins pouvoirs au Maréchal, vainqueur à Verdun. Tu as vu le résultat et tu le regrettes. Tu as donné les pleins pouvoirs au petit caporal, vainqueur au Mali : la présidence de la république, l’assemblée nationale, le sénat, les régions de France, la majorité de départements, nos villes et nos villages et la banque Sarkozy-Royal [3]. Réveille-toi avant de regretter. Tu ne mérites pas ça. Un peuple qui est bon à être gouverné est bon à gouverner.


 [1] Papandréou prétextait que son plan était imposé par la Troïka. En France, ce serait honteux pour le président d’évoquer une telle explication. La France n’est pas un pays de la périphérie. Les chiens de garde ont du travail.


[2] Information à destination des apolitiques : L’expression « droite haineuse » est un écran de fumée du PS. Jamais depuis la Libération un Pouvoir de droite, aussi primitif et bestial que ce dernier, n’a eu à son service autant de socialistes (vrais ou faux). Le gouvernement « d’ouverture » du socialiste Rocard avait moins de socialistes. La liste n’est pas exhaustive : Jacques Séguéla, Bernard Tapie, André Glucksmann, Roger Hanin, Pascal Sevran, Jacques Attali, Max Gallo, Anne Lauvergeon, Georges-Marc Benamou, Hubert Védrine, Bernard Kouchner, Martin Hirsh, Claude Allègre, Eric Besson, Michel Charasse, Jacques Blanc, Jean-Pierre Jouyet, Alain Minc, Fadela Amara, Jean-Marie Bockel, Jack Lang, Manuel Valls, Dominique Strauss-Kahn, Olivier Schrameck, Guy Carcassone, Olivier Duhamel, Michel Rocard, Julien Dray, Bernard-Herri Lévy, …


[3] Information à destination de nos lecteurs étrangers : En France le président a créé une banque administrée par un ex-ministre de Sarkozy et son ex compagne. Il espère ainsi terrasser la bête.

* * *

L’article du directeur de Libération est très violent. Il y en aura d’autres. Mediapart se cantonne à une opposition normale à un régime normal. Pour l’instant, elle exorcise Staline et Chavez … ils risquent de venir distribuer l’argent aux pauvres … Un hélicoptère de la police survole la Tour de David … la révolution ne sera pas filmée … Mon dieu, aux abris … et le nouveau pape sans papamobile … l’horreur …

 

Article de NICOLAS DEMORAND, 5 mars 2013


Les raisons, nous les connaissons toutes : un enchaînement rapide de crises, bancaire, financière, monétaire, économique, qui plongent les Etats en quasi-banqueroute, dans le marasme et la récession. Il y a fort à parier que beaucoup de chefs d’entreprise aujourd’hui en grande difficulté ou de chômeurs n’ont jamais boursicoté. Et ne sont donc en rien responsables ou coupables de ce qui leur tombe sur la tête. Cette injustice, proprement révoltante, s’impose comme le sujet politique explosif de ces prochaines années : les partis de gouvernement ne savent pas s’en saisir ; les populistes s’en repaissent ; les élections débouchent sur d’introuvables configurations. En attendant, dans la panade, il faut travailler à sauver le travail. Ou ce qu’il en reste. Oui, pour cela, il faudra rendre des droits chèrement acquis et des protections sociales. Oui, il faudra bâtir des compromis au sein des entreprises sans quoi celles-ci fermeront. Oui, pour le dire avec ces mots autrefois clinquants, il faudra travailler plus pour gagner autant et peut-être même moins. Oui, ce scénario reste mille fois préférable au chômage. Aucune des phrases qui précède n’est dictée par l’idéologie qui normalement les inspire : le mépris social et la haine des pauvres qui, crise ou pas, s’exprime toujours sur le même ton. Il s’agit aujourd’hui de l’inverse : trouver le moyen, pour une période limitée, dans le dialogue social au sein des entreprises, de maintenir en activité des pans entiers de la population qui risquent sinon d’aller grossir les rangs des chômeurs.

 

http://dimitri-blog.fr/2013/03/que-la-fete-commence/

 


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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 22:58

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12 mars 2013 Par RAOUL MARC JENNAR

 

(paru dans la page Rebonds du quotidien Libération de ce jour)


Pour que les immolations par le feu de chômeurs, comme celle de Djamal Chaar à Nantes, ne se reproduisent jamais plus


Il est temps de repenser le droit de vivre, avec ou sans emploi, d’ouvrir grands les yeux sur la catastrophe humanitaire qui sévit en ce moment même autour de nous, d’écouter la souffrance, le désespoir et les revendications légitimes des innombrables exclus qui n’en peuvent plus.


Djamal Chaar, ce chômeur immolé devant son agence Pôle emploi à Nantes, n’est ni le premier[1], ni le dernier[2]. Djamal s’était vu réclamer un « trop-perçu », soit des allocations de chômage versées par erreur alors qu’il avait retravaillé quelque temps comme intérimaire, cumulant ainsi de maigres allocations et un bout d’emploi précaire. Or, il estimait que ses heures de travail lui ouvrant des droits au chômage n’avaient pas été toutes prises en compte, mais il ne parvenait pas à faire réétudier son dossier par les agents de Pôle emploi, eux-mêmes débordés et soumis à une pression croissante à la rentabilité. 


Pôle emploi procède à plus de 500 000 radiations par an, dont 90 % sont dues à une absence à convocation, la plupart du temps non reçue ou envoyée par Internet à des chômeurs ne disposant pas d’équipement informatique. Combien d’hommes et de femmes, chômeurs ou travailleurs, devront-ils mourir pour que soit enfin entendu le refus de vivre dans l’indignité et dans la négation de leurs droits humains, sociaux et démocratiques ?


Pour que les « fins-de-droits » ne conduisent plus à des fins de vies, exigeons la fin des trop-perçus et des radiations iniques. Exigeons également le respect des principes fondamentaux du droit national et international inscrits dans le  Préambule de la Constitution française et la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union Européenne, qui reconnaissent à chacun le droit à une activité, un travail ou une formation librement choisis, et le droit à des moyens d’existence convenables. C'est-à-dire la garantie d'un revenu décent pour tous, avec ou sans emploi.


Miguel BENASAYAG, Saïd BOUAMAMA, Paul BOUFFARTIGUE, Noëlle BURGI, Rada IVEKOVIC, Raoul Marc JENNAR, Bernard LANGLOIS, Fabienne MESSICA, Edgar MORIN, Evelyne PERRIN, Josep RAFANEL, Jacques RANCIÈRE, Vicky SKOUMBI, Yannis YOULOUNTAS


[1]  Déjà plusieurs suicides de chômeurs en 2012, notamment à Dieppe et devant la CAF de Mantes-la-Jolie.

[2] Quatre tentatives ont suivi, dont celle d'un autre chômeur à Saint-Ouen le 15 février, gravement brûlé, et un autre à Bois-Colombes le 6 mars 2013.


http://blogs.mediapart.fr/blog/raoul-marc-jennar/120313/le-droit-de-vivre-avec-ou-sans-emploi


 

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 13:15

 

greve de la faim

greve de la faim

J’ai commencé une grève de la faim le 6 mars pour récupérer ce que le CMB m’a pris : ma liberté, ma joie de vivre et ma dignité. Le surendettement ce n’est pas seulement de l’argent, c’est la destruction d’un individu par une banque.


Je n’aime pas parler de moi-même, mais j’y suis obligé. Je ne suis pas un gentil pauvre qui aurait eu la poisse. Je n’ai pas d’auréole. Je suis aussi ordure que le patron du CMB, mais j’ai choisi le camp des riens, des sans, des chômeurs qui s’immolent, des ouvriers de Peugeot, de Good Year, de Fralib, de Doux et de tant d’autres moins médiatisés qui insultés par les média patronaux. Je suis un petit parmi les petits.


Je ne suis pas un gentil surendetté que l’on peut plaindre, mais je n’accepterai aucune leçon de morale venant d’une certaines gôche molle symbolisée par le FDG et son Chavez d’opérette. Pas plus que je n’ accepte pas le discours sur la finance (bien sûr anonyme). Non les actionnaires et les dirigeants des banques ont des noms. Celui à qui je m’attaque, s’appelle Jean Pierre Denis. Il est énarque a travaillé avec Chirac et Villepin. Il est avec ses 615 000 euros par ans le patron du CMB qui n’a de mutualiste que la pub à la télé.


Cette grève de la faim, j’ai très peu de chances d’en sortir vivant. Les conditions que j’ai posées ne coûteront rien au CMB parce que je vaux (l’appart) plus cher que mes dettes. Cela, ils peuvent l’accepter facilement. J’ai donc mis deux conditions qui leur pose un problème politique : Une annonce du CMB de mesures pour protéger leur clients du surendettement et aussi que ce soit le patron du CMB mon seul interlocuteur.


J’ai décidé de risquer ma peau pour obtenir de la vivre libre. Si le CMB refuse de s’aligner cela veut dire concrètement que je vais au bout et que Jean Pierre Denis devra assumer d’avoir laissé mourir un homme pour de l’argent. Dès que je me verrai perdre des facultés physiques, je lancerai un dernier appel. Ce ne sera pas un appel à l’indignation…

Je ne laisserai pas certain tribun me récupérer pour m’utiliser à des fins électoralistes. Et même si je mène un combat personnel, je sais que la vérité des luttes est chez les Peugeot, les Good Year, les Fralib et tous les autres… qui refusent de baisser la tête face aux rentiers qui jouent nos vies à la bourse. Les licenciements qu’ils soient boursiers ou non, ne peuvent plus être acceptés.


Je n’en dirai pas plus pour le moment, si ce n’est que quand on est rien, on peut être tout !


Carland (Michel Madec)


Pour plus d’info, voir les billets précédents sur Médiapart. Et pour l’historique ici :
Fâché avec le CMB/Arkéa. En grève de la faim illimitée depuis le 6 mars.

et ici:
Blog La Tête au Carhaix ! par Carland (Michel Madec) Catégorie CMB

Enfin, et c’est le plus important, vous trouverez sur le blog de la dame du bois-joli un billet expliquant simplement pourquoi et comment aider Michel
CARLAND, 7° JOUR, GREVE ILLIMITEE DE LA FAIM

 


http://www.galeresdebrest.fr/2013/03/12/carhaix-credit-mutuel-de-bretagne-cmb-greve-de-la-faim-illimitee-de-michel-madec-depuis-le-6-mars/

 

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 11:11

 

1101 11 modèle de plume

 

 

Il s'agit d'un appel.

 

Vous allez dire un de plus ! Non.

 

Canaille le Rouge soutien ce texte, se joint au réseau des internautes qui le diffiuse le porte.

 

Voici pourquoi : 


D'abord parcequ'il ne paraît pas dans des circonstance banales. Montée des luttes et de la colère. Accroissement du vide politique y compris parmi les plus radicales des forces politiques disant s'opposer au patronat mais ne s'y engageant pas. Les militants de ces organisations pensant peut-être que l'immersion dans l'espace revendicatif suffirait à faire émerger une alternative. Illusion.


Alors que la violence faite aux salariés (95% des actifs) et à la classe ouvrière qui en représente toujours près du quart, la seule réponse de l'ex P"c"F est de "décider de ses prochaines initiatives pour améliorer la vie des gens" alors que l'urgence est d'organiser défense, riposte et recherche d'une issue à la crise du capital qui passe par la subversion de celui-ci.

 

L'urgence de la lutte et de la réoccupation du terrain politique n'est pas à démontrer. Elle s'impose de fait devant les choix politiques qui font passer en force les exigences du patronat lequel bénéficie de complicités militantes parmi des organisations syndicales qui tournent le dos aux interets du monde du travail.

 

Comme dans tout appel, chacun peut retenir sa plume pour tel ou tel aspect mal précisé, telle virgule à déplacer. Ce n'est pas le temps. Nous sommes sous la grèle, pas question de faire le délicat.


Voici le texte en question :


 

Luttes sociales : 
oui, y aller fort, tous ensemble et en même temps !


Ripostant au MEDEF, au gouvernement, à l’Union européenne, la classe ouvrière de France est en ébullition  : chez Good Year, Renault, PSA, Arcelor-Mittal, Doux, Fralib, Sanofi, les travailleurs refusent d’être baladés par Montebourg pour finir sacrifiés sur l’autel des compromis à la Chérèque, de la désindustrialisation.


Les travailleurs les plus engagés nous montrent le chemin : ouvriers de Florange s’enchaînant aux grilles de Matignon et frappés par la police, travailleurs de PSA et de Renault faisant tomber les grilles qui les séparent, salariés de Good Year refusant le chantage aux salaires avec leur syndicat CGT et l’expérience des Conti dont la baisse des salaires a préparé la fermeture de l’usine Leur détermination « tous ensemble et en même temps » permet une contre-offensive des travailleurs face à la guerre de classe menée par le grand patronat contre l’emploi industriel, contre le pouvoir d’achat, contre les conditions de travail, pour le profit maximal des milliardaires qui pillent notre pays et déménagent ensuite à l’étranger avec leur pognon.



Face au ministre socialiste Manuel Valls, menaçant de répression policière non pas les actionnaires qui détruisent l’industrie française, mais les ouvriers qui défendent l’intérêt national, nous affirmons que la « violence » ne vient pas des salariés en état de légitime défense : elle vient des actionnaires-voyous, aidés par la droite, par l’Union Europé"enne et par le gouvernement PS à genous devant les patrons  ; C’est le MEDEF qui, aidé par les gouvernements successifs depuis 40 ans a détruit les mines, la sidérurgie, le textile et maintenant l’automobile. C’est le patronat qui ruine la nation, plombe la balance commerciale de la France et prive de débouchés des millions de jeunes qui voudraient succéder à leurs parents comme ouvriers qualifiés, techniciens ou ingénieurs !


N’ayons pas peur ! Ce n’est pas le combat de classe qui nous fragilise, mais la politique du « moindre mal », le choix résigné de la mort lente rebaptisée « plans sociaux » par Chérèque et les dirigeants syndicaux jaunes, plus prompts à « casser » les syndicats de lutte qu’à affronter les patrons ! Depuis que les travailleurs négocient indemnités, plans sociaux, réformes décidées par les technocrates, les idées de collaboration avec le patronat et l’acceptation de l’Europe capitaliste avancent, tandis que la classe ouvrière et la nation ne cessent de reculer.



La classe ouvrière a le droit de prendre l’offensive. Elle doit tendre la main aux autres secteurs en lutte : enseignants, infirmières, cheminots écrasés par l’euro-austérité, retraités qui ne peuvent plus se soigner, chômeurs peu ou pas indemnisés, artisans et petits paysans écrasés par le libre-échange européen fait pour les « gros ». L’enjeu de l’affrontement entre tous les travailleurs et le patronat est l’avenir du pays et de nos enfants ; Notre pays a l’expérience de la difficulté des luttes, mais aussi des joies de nos victoires qui, à travers la Révolution française, la Commune, le Front populaire, la Résistance, Mai 68, Décembre 1995, etc., ont longtemps fait de la France « le pays classique des luttes de classes menées jusqu’au bout » (Marx) !        

 

Pour produire en France, il faut sortir de l’Euro, de l’Union Européenne, nationaliser les banques et la grande industrie, imposer la réindustrialisation planifiée du pays !

 

Ceux qui nous parlent d’« Europe sociale », y compris à gauche, se trompent, voire nous mentent. L’euro n’a pas été fait pour la « paix » et la « prospérité des peuples » ; chacun voit au contraire que l’« euro fort », ce clone du Deutsche Mark, met tous les peuples d’Europe en concurrence, qu’il justifie l’austérité salariale sans fin et le démontage du secteur public, qu’il permet à l’Allemagne capitaliste, associée aux États-Unis et à la « City » de Londres, d’édifier un nouvel Empire européen qui viole la souveraineté de la France et des autres pays. Ce qui se met en place actuellement, c’est une dictature européenne pilotée par l’Axe Washington-Berlin : dans leur manifeste Besoin d’aire, les gros patrons « français » appellent, comme le faisait le Comité des Forges des années 30 et 40, à liquider la France, à mettre les régions françaises en concurrence, à créer les « États-Unis d’Europe », à promouvoir l’anglais comme la seule « langue de l’entreprise et des affaires » : le MEDEF veut mettre rapidement le point final à l’histoire de France !


Quand le patronat veut à ce point liquider la nation, c’est à la classe ouvrière, avec les travailleurs immigrés, nos frères de lutte, de prendre la tête de la lutte pour reconstruire la France, la réindustrialiser, bâtir une République sociale, souveraine et fraternelle marchant à la rupture avec le capitalisme pour la révolution sociale.


 Des communistes membres ou non du PCF, tendent la main aux travailleurs en lutte !


Tant que la classe ouvrière a disposé d’un PCF actif dans les usines, se nourrissant des idées de Marx et de Lénine, le monde du travail s’est fait respecter en France. De 1945 à 1947, ce sont les ministres communistes Croizat, Thorez, Marcel Paul, Billoux, Tillon, Wallon, Joliot-Curie, portés par la victoire antifasciste de Stalingrad et par la création du Conseil National de la Résistance, qui ont mis en place la Sécu, les retraites par répartition, la nationalisation de Renault, de l’aviation, du Sous-sol et d’EDF, les comités d’entreprise, le statut des mineurs et de la fonction publique, le CNRS, le CEA, la reconstruction démocratique de l’école publique...


Mais la participation du PCF à un gouvernement de gauche menant surtout après 1983 une politique de plus en plus de droite dérégulant l’économie, battant des records de privatisation de 1997 à 2002, précarisant massivement le travail, accompagnant de mesures « sociales » la pauvreté créée par la désindustrialisation, a bousculé son enracinement populaire et ouvrier. Ensemble il nous faut retrouver l’esprit des campagnes menées contre l’Europe supranationale et le Traité de Maastricht, remettre au cœur de nos luttes l’objectif révolutionnaire du socialisme, refuser de nous situer dans le cadre piégé de la « construction » européenne pour retrouver le camp des travailleurs dans les luttes de classe, toujours symbolisé par la faucille et le marteau.


Alors que la politique euro-libérale du PS prépare le retour fascisant de l’UMP et du FN, la stratégie pro-européenne du « Front de gauche » se limite à une pression inefficace sur le PS et Bruxelles, sans tenir compte de la nature impérialiste de l’UE et des choix patronaux du PS, comme le montrent l’accord sur le TSCG et celui honteux sur la flexibilité du travail. Les travailleurs ne peuvent croire que « l’Europe est à nous » - alors qu’Angela Merkel ridiculise quotidiennement Hollande – et que « l’euro est notre monnaie » - alors que la monnaie unique étrangle la Grèce, le Portugal, l’Italie et l’Espagne et que l’euro-austérité plonge déjà des millions de Français dans la misère.

Une autre politique, révolutionnaire, est possible en France !

On nous fait croire qu’une France sortant de l’UE courrait à la catastrophe. C’est l’inverse ! Si nous restons dans l’euro, le peuple français « y restera ». Pour mettre les capitalistes sur la défensive, reprendre la marche en avant vers le socialisme, il faut au contraire sortir du broyeur européen PAR LA PORTE A GAUCHE, par celle du progrès social, de l’indépendance nationale, de la COOPERATION ENTRE PEUPLE.


Oui, il faut reconstruire notre souveraineté monétaire, politique, industrielle, non pour isoler la France, mais pour de nouveaux traités internationaux progressistes de coopération entre les peuples, libérée du jeu ruineux de la « concurrence libre et non faussée ». Un grand mouvement de lutte des travailleurs français serait soutenu par les travailleurs portugais, italiens, espagnols, grecs ou tunisiens, qui sont déjà entrés eux-mêmes en résistance .


Cette offensive du monde du travail implique de rejeter la diversion raciste du Front « national » et de l’UMP Copé, qui veulent diviser notre classe pour mieux casser notre pays. Serrant les coudes comme dans la Résistance antifasciste, les ouvriers français et immigrés doivent défendre ensemble le PRODUIRE EN FRANCE qui permettrait d’employer tous les travailleurs du pays. Les ennemis de notre pays ne sont pas les prolétaires étrangers qui triment à nos côtés, mais les Bernard Arnault, les grands actionnaires et les « peoples » égoïstes qui exportent à l’étranger les milliards qu’ils ont volés ICI.


Oui, il est possible de faire naître une convergence d’action communiste qui s’adressera régulièrement aux travailleurs pour dessiner avec eux, et dans l’action, une perspective révolutionnaire, patriotique et internationaliste.


Oui, il est possible, entre communistes et militants ouvriers ou patriotes non-communistes attachés à la coopération entre les peuples, de construire un Front Populaire pour une République Sociale, souveraine et fraternelle, reprenant le message du Conseil National de la Résistance dans le contexte actuel. Loin des politiques destructives de la droite et de la fausse gauche, loin des « solutions » fascisantes de Copé et du FN, ce Front doit s’affirmer pour sortir la France de l’Europe supranationale, élargir la démocratie et engager la rupture avec le grand capital. Cette alliance centrée sur le monde du travail peut réunir 90% du peuple français et rouvrir la voie d’une transformation révolutionnaire de la société !


Sans la classe ouvrière en lutte, les militants communistes que nous sommes ne peuvent rien. Mais pour s’unir, gagner et diriger à nouveau la lutte de tout le peuple pour le progrès, la classe ouvrière a besoin que s’unissent les communistes fidèles au drapeau tricolore de Robespierre et au drapeau rouge frappé de la faucille et du marteau qui symbolisent le camp des travailleurs !

 

 

La Canaille aurait-il écrit tout comme ce l'est ici ? non.

 

Maintenant que ce texte existe, pourquoi en faire un autre ? 


Le sens est le bon, le constat partagé c'est déjà une raison suffisante. Les réserves de forme ou ponctuelles seront à regarder plus tard. L'urgent c'est de faire front.

Le 11 mars 2013, 

Canaille le Rouge 

 

 

http://canaille-le-rouge.over-blog.com/article-il-grele-fou-serait-celui-qui-ferait-le-delicat-116096090.html

 


 
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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 13:55

 

fsc

Texte déclaration du Front Syndical de Classe


Extrait :


Il y a un lien profond entre ces différents exemples : STILL, les Conti, l’autorisation administrative de licenciement ou Renault, :

C’est que leurs promesses c’est du vent !

 

Ce qu’ils veulent c’est tout de suite enfoncer les salaires, mettre en cause les retraites et les pensions, le droit à la santé… tous les droits non pas attribués mais conquis de haute lutte !

 

C’est toujours demain que ça ira mieux et en attendant les baisses, les reculs, les attaques c’est pour tout de suite !

 


Texte complet en cliquant le lien ci-après :

ne pas céder au chantage final ne pas céder au chantage

 


Lutte-de-classe-j-vous-ecrase-pas-trop.jpg

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 20:36

Rendez-vous 16 heure porte d’Aix


Parqués dans des appartements pourris, expulsés de nos logements et de nos quartiers, exploités dans des boulots sous-payés, traqués par les flics et les caméras, enfermés dans des prisons et centres de rétention, humiliés à la pref’, à pôle emploi et à la CAF… Y’en a marre de baisser la tête. Le quotidien est une lutte et seul je perds… Alors descendons dans la rue le 16 mars pour nous battre contre la traque des pauvres.


Pour continuer à nous exploiter, à s’enrichir sur notre dos en nous balançant des miettes de plus en plus maigres, le système capitaliste nous divise en nous montant les uns contre les autres.


Plus nos conditions de vie se précarisent et plus on nous ressert la soupe du « c’est la faute à »…. toujours plus pauvre que soi. Alors on trouve chacun son étrangère, son chômeur, son RSAste, sa fraudeuse, son Rom… Enfin bref, celui qui galère trop et qui nous pique nos miettes, notre bouc émissaire. Pourtant ce sont leurs intérêts qui sont en jeu lorsqu’ils nous divisent et nous précarisent. Dans le contexte de crise que nous vivons, les offensives contre les pauvres vont continuer de pleuvoir.


A Marseille, plus belle la ville « se rentabilise » et « se sécurise », et ce sont les pauvres qui ramassent comme toujours. La mairie, l’Etat et leurs amis du patronat organisent la « restructuration » de nos quartiers, en clair leur destruction. Ils construisent une métropole où les liens qu’il nous reste pour survivre par l’entraide et la débrouille sont passés au rouleau compresseur. Ils nous parquent dans des ghettos de plus en plus loin et construisent des quartiers pour riches, des musées et des capitales européennes de la culture, en virant les pauvres de Noailles, la Joliette, la Belle de mai, les Crottes, La Busserine, St Barthélémy… Marseille devient la ville où on ne veut plus nous voir traîner.


Alors faire du bruit dans ces rues prend tout son sens. Parce qu’être solidaires c’est comprendre que nous avons les mêmes intérêts contre ce système, c’est se battre contre le contrôle et la répression, c’est lutter contre les séparations, celles qui font que les pauvres s’entretuent pendant que la domination s’étend.

Rendez-vous le 16 mars porte d’Aix à 16h (départ 17h). Apportez vos casseroles et sortez vos pétards. Et bim ! Parce qu’il y en a marre !

 

http://sanspapiersnifrontieres.noblogs.org/post/2013/02/13/marseille-manif-contre-la-traque-des-pauvres-16-mars-2013/

 

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 20:18

Ambiance tendue à Montreuil. Après deux semaines de grève, les salariés de plusieurs services municipaux ont finalement décidé de reprendre le travail, sans pour autant lâcher leurs revendications. En grande souffrance, ils réclament le respect ! Entretien avec Claire Huot, secrétaire générale du syndicat CGT des territoriaux de Montreuil.

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Regards.fr. Quelles sont les revendications portées par les trois services de la mairie de Montreuil, en grève depuis deux semaines ?


Claire Huot. Les salariés réclament principalement la revalorisation du régime indemnitaire car, à la mairie de Montreuil, les salaires sont extrêmement bas. En 2008, Dominique Voynet, la maire, avait pourtant promis de s’attaquer à ce problème. Aujourd’hui, elle prévoit enfin de déclencher un calendrier de travail sur ce sujet, mais nous ne sommes pas dupes, cette décision n’a pas d’autre objectif que celui de faire taire les employés. Sans compter que ce chantier ne sera réellement entamé qu’au cours du prochain mandat. Le personnel demande également des créations de postes, le remplacement de chaque arrêt longue maladie, de chaque congé maternité et de chaque départ ; parce que depuis 2008, les départs contraints, les réorganisations forcées, les chasses aux sorcières, sont monnaies courantes. Par ailleurs, les employés exigent la suppression immédiate de la journée de carence en cas d’arrêt maladie. À ce jour, ceux qui n’ont pas les moyens de s’arrêter viennent travailler tout en étant malades, les autres perdent un jour de salaire. C’est clairement injuste. Un signe fort serait que Dominique Voynet la retire immédiatement. De façon plus globale, le respect des salariés de la mairie de Montreuil est inexistant, les employés se sentent maltraités. On impose aux cadres ce qu’ils doivent faire sans écouter leur point de vue. On est en présence d’une équipe municipale qui a décidé d’agir par la force. Il y a des encadrements toxiques et dans certains services le rapport de la médecine du travail dénonce des pratiques moyenâgeuses. En un mandat, les deux médecins du travail qui exerçaient à plein temps ont démissionnés estimant qu’ils ne pouvaient plus travailler avec cette équipe municipale. Pour l’affaire du cinéma Le Méliès, en conflit avec la maire, on observe là aussi une méthode de non-écoute. L’enquête administrative sur le cinéma s’est faite dans des conditions inacceptables et illégales avec une brutalité sans pareil : obligation pour les salariés d’éteindre les portables durant les auditions, des entretiens de plus de 2 heures, le refus d’un accompagnement syndical…Tout a été organisé pour casser cette équipe. On demande que cela cesse.


Pourquoi les grévistes ont-ils décidé de ne pas reconduire le mouvement ?


Si la grève a pris fin hier soir, les revendications sont toujours d’actualité. Il nous faut maintenant trouver d’autres formes d’action, car nombre d’agents en situation précaire ne peuvent pas se permettre de poursuivre ce mouvement. De leur côté, les agents contractuels de la mairie ont tellement peur qu’ils ont du mal a s’impliquer dans cette forme de lutte. On constate qu’en France en général, le recours à la grève est un choix de plus en plus difficile pour les salariés. Malgré cela, depuis le début du mandat de Dominique Voynet, les personnels de la mairie sont descendus trois fois dans la rue. Après 40 jours de grève pour les employés du cinéma Le Méliès et deux semaines pour trois services de la mairie, l’accueil prestation a l’enfance (APE), l’État civil et les affaires générales, nous arrivons à peine a rétablir le dialogue.


Avez-vous le sentiment d’être soutenus par la population ?


Oui, absolument. Pour preuve, les personnels se sont mis en grève le 11 janvier, soit le premier jour des inscriptions à l’école et en colonie. Deux semaines sans inscriptions, c’est beaucoup, surtout à proximité des vacances scolaires. Et bien, j’ai accompagné les services en grève durant cette période, seules deux ou trois personnes ont protesté. Les gens comprennent les revendications des salariés. Autre exemple, la piscine était fermée dimanche, tous les employés étaient en grève. Pas un seul usager ne nous a dit qu’on faisait n’importe quoi. Dès qu’on parle avec les gens du conflit qui nous oppose à l’équipe municipale, ils nous disent : « Mais nous c’est pareil, les rues de la ville sont sales, les conseils de quartiers n’existent plus, on n’arrive pas à avoir de rendez-vous car les élus sont inaccessibles. » Je pense que nos élus n’ont pas conscience qu’à Montreuil le personnel est d’une grande qualité et d’une grande motivation. Moi, je veux juste que les salariés aient des vraies conditions de travail et un salaire correct !

 

Source: Regards.fr

 

 

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