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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 07:59

http://img.over-blog.com/600x450/4/05/04/22/2013.1/PICT0075-1.JPG

 

Mardi, 350 mineurs retraités, ayants droit ou salariés des CARMI, venus de toute la France, ont manifesté pour la sauvegarde du Régime minier de Sécurité sociale (voir notre édition précédente), à l’appel de la seule Fédération Mines Energie de la CGT.

 

Conduite par Jean-Alain Barrier, une délégation a été reçue par les groupes Front de Gauche et PS de l’Assemblée nationale. « Si les communistes et notamment le député Jean-Jacques Candelier nous ont assurés de leur soutien, les socialistes nous ont dit qu’ils avaient fait le maximum et qu’ils ne pouvaient pas aller plus loin », maugrée Raymond Frackowiak.

 

Le patron de la CGT Mineurs Nord-Pas-de-Calais promet de « continuer à harceler » le ministère de la Santé dans le cadre des discussions autour de la Convention d’Objectifs et de Gestion.

 

Place de la Concorde, les manifestants avaient au préalable reçu la visite de Michel Demessine, Eric Bocquet et Dominique Watrin, trois sénateurs PCF de la région. Lors de son intervention, ce dernier a revendiqué la « consolidation des centres de santé issus du Régime minier, la nécessaire revalorisation des retraites et des taux de pension de réversion, le relèvement des indemnités de chauffage et de logement aujourd’hui déconnectées de la réalité ou encore la suspension de la vente du centre de vacances de Menton ».

 

Il s’est aussi félicité de la promesse du ministère de la Justice de recevoir une délégation d’anciens mineurs licenciés de 1948 « pour discuter d’une vraie amnistie avec reconstitution de carrière ».

 

Jacques KMIECIAK

Liberté Hebdo Nord-Pas-de-Calais

29 novembre 2013

 


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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 07:28

http://www.initiative-communiste.fr/wp-content/uploads/2013/08/TractRemueMeninges.bmpAujourd’hui les cheminots – à l’appel de leurs syndicats exception faite bien sur de la jaunissante CFDT – font grève contre une « reforme » de la SNCF qui n est que le résultat de la privatisation et libéralisation du rail imposée par la commission de bruxelle (3e paquet ferroviaire). On se souvient du commissaire Oli Rehn au printemps dernier exigeant alors que Hollande venait tout juste de s’attaquer au code du travail (ANI) que la France liquide ses retraites, libéralise le rail et privatise ses barrages…


Aujourd’hui, l’enseignement supérieur se mobilise contre le démantèlement et la privatisation rampante de l’ école, par la Loi Fioraso continuatrice des lois Pecresse et l’austérité généralisée qui mine nos facs. Là aussi cette politique est le résultat des diktats de l’UE et en particulier le fruit de la stratégie de Lisbonne conduite par l’ UE et signée en son temps déjà par la gauche plus rien (gauche plurielle) visant à la marchandisation du savoir et de l’éducation.


Aujourd’hui c’est la détermination des profs des classes préparatoires qui après une grève massive suivie à 80% commencent à faire douter Peillon et qui ouvre la voie pour empêcher la casse du statut des enseignants.


Aujourd’hui, ce sont aussi les postiers qui sont dans l’action contre la fermeture de nombreux centre de tri et la liquidation du service public de la poste. Là encore, on ne peut comprendre ce qui se passe sans voir qu’il s’agit pour la Poste comme pour la SNCF de coller à l’impératif de libéralisation et de privation imposé par l’UE. Afin peut être de ressembler un jour à ce Canada pionner de l’ultra libéralisme qui vient de supprimer ces facteurs?


Aujourd’hui ce sont les salariés de la plateforme chimique de Lavera qui organisent le blocage de leur site pour dénoncer les menaces qui pèsent sur leurs emplois alors que la concurrence de tous contre tous et le dumping social généralisé organisée par l’UE du capital conduit à l’accélération des délocalisation et de la dramatique désindustrialisation du pays.


Aujourd’hui ce sont les ouvriers de Goodyear Amiens, de PSA, et tant d’autres qui continuent admirablement la lutte.


Le pays bouillonne de dizaines de luttes, menées par des travailleurs courageux et combatifs. Luttes qui ne demandent qu’à être coordonnées et réunies pour en démultiplier la force.


http://www.initiative-communiste.fr/wp-content/uploads/2013/05/BRISONS-LES-CHAINES-DE-L-UNION-EUROPEENNE.jpgAlors à quand le tous ensemble et en même temps, pour défendre les intérêts des travailleurs contre ceux de cette oligarchie capitaliste qui casse le pays !


Pour garder nos services publics, nos entreprises publiques, nos conquis sociaux, pour réindustrialiser le pays en nationalisant banques et grands moyens de production, pour revitaliser les idéaux du Conseil National de la Résistance pour rendre aux travailleurs cette souveraineté populaire confisqué par cette oligarchie capitaliste usant de ces armes d’exploitation massive que sont l’Euro et l’UE :  il faut briser les chaines de l’Union Européenne, sortir de cette prison des peuples, de cette dictature du capital qu’est l’UE.

 

 

 


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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 07:53

 

Les cheminots sont en grève depuis hier mercredi soir jusqu’à vendredi matin à l’appel de leurs syndicats. Ils s’opposent au projet de réforme éclatant la SNCF. Le projet marque la dernière étape de l’ouverture complète à la concurrence inscrite dans le quatrième paquet ferroviaire de la Commission européenne. Il prévoit la séparation stricte entre le gestionnaire de l’infrastructure et le transport des voyageurs.


Déjà sur injonction de l’Union européenne, l’entité RFF (Réseau ferré de France) avait été créée en 1997, mais ses missions étaient assurées par la SNCF. C’est ce schéma que la Commission européenne entend modifier. Elle trouve que le maintien d’une holding SNCF fausse la concurrence et ne facilite pas l’arrivée de nouvelles compagnies privées. Après le fret, c’est en effet le transport de voyageurs qui sera ouvert à la concurrence totale d’ici 2019.


Le projet crée donc trois Etablissements publics industriels et commerciaux (EPIC) totalement indépendants, y compris au niveau financier. Un « EPIC mère », aura un rôle essentiellement stratégique. Un autre exploitera les trains. Mais la pièce maîtresse du dispositif sera le gestionnaire unique du réseau au service de l’ensemble des compagnies ferroviaires. 50 000 cheminots de l’actuelle SNCF devront y être transférés.


Le projet de réforme avait été adopté en octobre par le Conseil des ministres pour être soumis au parlement au printemps prochain. Les syndicats accusent la direction de préparer d’ores et déjà son application en s’attaquant au statut des cheminots et en multipliant les mesures d’économie.

 

 

 

 

 

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 12:55

http://img.over-blog.com/303x188/5/49/36/54/images-de-lutte/luttes-bis/luttes3/lutte-4/luttes5/luttes6/lutte8/303px-LutteDeClasse.jpg

 

Grève à l’usine Kem One à Saint Fond Rhône


La CGT a appelé à la grève jeudi dans l’usine Kem One à Saint-Fons pour protester contre des suppressions d’emplois envisagées sur ce site du groupe, qui produit du PVC et se trouve en redressement judiciaire depuis mars.


Le syndicat appelle à cesser le travail de mercredi soir à jeudi après-midi pour les salariés postés, «avec arrêt des installations», et jeudi pour les journaliers.


Cette action intervient alors que les représentants du personnel abordent cette semaine en CCE le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) proposé par la direction et acté par les repreneurs potentiels du groupe, le fonds américain OpenGate Capital et l’industriel français Alain de Krassny.


Sur les différents sites concernés par la procédure de redressement, le PSE prévoit la suppression de 97 postes, dont 51 CDI actuellement pourvus. «Force est de constater que nous payons un lourd tribut: 30 postes», déplore la CGT de Saint-Fons.


 

Bosch cherche à céder son usine photovoltaïque inaugurée en 2012.


D’où la colère des salariés ici rassemblés le 5 septembre. Photo archives S. G.


Une véritable douche froide. Mercredi, l’annonce du report en janvier de la décision de Bosch concernant l’offre de reprise déposée par Sillia Energie pour l’usine photovoltaïque de Vénissieux, a suscité colère et dépit parmi le personnel.


Peu coutumière des déclarations à l’emporte-pièce, la CFE-CGC, syndicat de l’encadrement, juge ainsi très sévèrement ce énième rebondissement vécu comme « une grave entorse à la tradition sociale de l’entreprise ».


« En effet, explique son responsable, Alain Laurent, l’engagement avait été pris, fin octobre en CE, de nous communiquer une réponse le 13 novembre. »


Sur le fond, le délégué syndical considère que les arguments avancés pour justifier ce report de deux mois ne résistent pas à l’examen : « Il faut savoir ouvrir les yeux. Depuis de longues semaines, l’offre est élaborée conjointement par Bosch France et Sillia. Pourquoi notre groupe demande-t-il soudain à la société bretonne de revoir sa copie en formulant de nouvelles exigences (1) ? Et la question du nombre de salariés repris (122 ? 129 ? sur 250) est marginale. Elle ne saurait justifier d’attendre jusqu’en janvier. »

 

Pour Alain Laurent, « c’est, selon toute vraisemblance, la direction de Bosch en Allemagne qui a arrêté le scénario présenté ce mercredi car elle ne croit pas à la viabilité du projet de Sillia. En conséquence, elle n’entend pas consentir l’effort financier sans doute conséquent que lui réclame l’unique candidat à la reprise pour se lancer. Mais le groupe est soucieux de préserver son image sociale et ne veut pas porter le chapeau d’un échec. » Et de conclure : « Si Sillia ne jette pas l’éponge avant, le fait de solliciter l’avis d’un cabinet extérieur pour examiner la pérennité de l’offre ne servira sans doute que d’alibi à Bosch pour confirmer sa décision d’arrêt définitif de nos lignes de montage de modules photovoltaïques. »

(1) Selon la CFE-CGC « l’offre de Sillia présente un business plan sur trois ans. Bosch


 

Les librairies Chapitre vont déposer le bilan.


Les Librairies Chapitre vont se déclarer en cessation de paiement lundi devant le tribunal de commerce de Paris, a annoncé jeudi la direction, expliquant avoir informé les représentants du personnel de ce dépôt de bilan qui concerne 53 librairies. Les établissements de Lyon, Saint-Etienne et Roanne sont concernés et au moins deux d'entre eux devraient voir arriver des propositions de reprise.


 

Liquidation judiciaire de la librairie Bellecour a Lyon


Sauf repreneur, c’est le dernier chapitre pour la librairie de Bellecour

Lyon. L’ex-librairie Flammarion, devenue Chapitre, fermera le 7 janvier. La liquidation judiciaire prononcée lundi pour les 53 magasins du réseau, ouvre un délai pour d’éventuels repreneurs. A Bellecour, on y croit sans y croire…


 

Sautron : La plateforme Lidl à nouveau bloquée par des salariés


La plateforme Lidl de Sautron, qui alimente une soixantaine de magasins dans la région, est bloquée depuis ce matin par des salariés en grève.



Menaces sur l’emploi à PSA Mulhouse


Info CE extra PSA Mulhouse: étude en cours de la direction pour supprimer une ligne de montage. Réponse définitive en mars d’après direction. La production annuelle serait en baisse d’ici 2016 d’où un sureffectif de 360 CDI en 2014.

Après les sacrifices exigées dans le cadre du plan de compétitivité anti-social, la direction de PSA menace les emplois !

 


Aveyron : Le mouvement de grève s’amplifie à La Poste


 En Aveyron, le mouvement de grève des postiers contre le transfert du centre de tri d’Onet-le-Château se poursuit. Aucun camion n’a pu quitter la plateforme en question ce vendredi matin, la CGT prévient donc qu’il n’y aura pas de courrier dans les boîtes aux lettres du département aujourd’hui. Selon le syndicat, la grogne continue de prendre de l’ampleur après plus d’une semaine de grève. Des facteurs de tout le département rejoignent en ce moment la plateforme d’Onet pour soutenir les grévistes.


 

Nantes : Quatrième jour de blocage de l’incinérateur d’Alcea


La vingtaine de grévistes du site d’incinération et de tri des déchets de la Prairie-de-Mauves ont accentué le blocus de l’usine, hier. Cristallisé sur des problèmes de management et des conditions de travail précaires en terme de sécurité, le conflit était tout près de se dénouer au troisième jour du mouvement. La négociation, entreprise en fin de matinée avec la direction, débouchait sur un accord. Dans l’après-midi, derrière l’écran de fumée se dégageant des pneus enflammés aux portes de l’usine, les propositions de la direction étaient discutées. « Elle s’engage à faire circuler l’information au sein du service et à faire appel à un cabinet externe pour garantir cet engagement, expliquait un délégué CGT.On nous promet également une meilleure écoute et une participation à des réunions sur la maintenance et les travaux…


»Le grain de sable Un seul point a fait basculer la négociation en fin de journée : le paiement des jours de grève réclamés au nom de « la responsabilité de l’entreprise dans le conflit ». La direction du groupe Séché Environnement a opposé un niet catégorique. « La porte du dialogue reste ouverte sur tous les points de l’accord, sauf sur les jours de grève », confirmait hier soir, le service communication de La CGT parle de « bras de fer ». Les grévistes ont reconduit dans la foulée, le blocus de l’usine aujourd’hui à l’arrêt.



Pas de négociation hier à Citroën Réunion, Les travailleurs de Citroën Réunion entament aujourd’hui leur 19e jour de grève. Hier, pas de négociations entre les grévistes et la direction. Dans la matinée, un huissier est venu constater qu’il n’y avait aucune entrave à l’activité de la concession Toyota-Ford de la Technopole de Saint-Denis. Un cadre de l’entreprise a fait part aux travailleurs d’un sentiment de tristesse compte-tenu de la situation. Un sentiment qui pourrait facilement disparaître si la direction accédait aux revendications, rappelle Sébastien Fauconnier de la CGT-CMT. Chacun campe sur ses positions et dans ces conditions un des deux aura l’obligation de céder, explique le syndicaliste. Pour les travailleurs, l’objectif est de maintenir la motivation jusqu’au bout. 


Nantes : Préavis de grève à la Fnac samedi 


FO et la CGT ont appelé les personnels de la Fnac à faire grève samedi pour protester contre le licenciement de salariés des rayons vidéo, CD et jeux vidéo. Selon les syndicats, « 180 employés risquent de perdre leur emploi » dans les magasins de province. Ce mouvement intervient car les autorités ont ignoré nos demandes (…). Si les autorités ne nous répondent pas et n’ouvrent pas le dialogue, nous passerons à des formes de protestation plus intenses", a déclaré à l’AFP Haroun Bouagga, le chef de l’antenne régionale de l’UGTT. Quelques milliers de personnes ont manifesté à travers la ville scandant des slogans hostiles au gouvernement et à Ennahdha. L’UTICA et l’UGTT réclament en particulier des aides pour le développement du tourisme et de l’agriculture, les deux principales sources d’emplois dans la ville.



Les " Socotec " en grève pour la première fois

 

Leader dans le contrôle technique en bâtiment, le groupe “ Socotec ” qui compte sept agences dans la région a connu sa première grève en soixante ans. Dans les archives des mouvements sociaux poitevins, inutile de chercher à la lettre S, le groupe Socotec. Jusqu’à hier, pas le moindre débrayage ou grève n’avait été organisé au sein de ce groupe créé, il y a 60 ans ! Pourtant ce spécialiste du contrôle technique dans le secteur du bâtiment (construction-réhabilitation), qui compte 5.000 salariés dont 4.400 dans l’Hexagone a connu son premier mouvement de grève, hier.


 

La Réunion : Opération-escargot des grévistes de Citroën ce matin


Alors qu’ils sont en grève depuis le 14 novembre dernier, des employés de CFAO (Citroën) ont tenté un autre moyen de pression que les barrages filtrants qu’ils ont dressé plus tôt dans la semaine. Ce matin, les grévistes ont mené une opération-escargot, quittant le piquet de grève chemin Grand Canal pour faire un tour par le quartier du Chaudron, avant de retourner à leur point de départ. En grève depuis le 14 novembre, les salariés du Citroën protestent contre des mesures disciplinaires répétées à l’encontre de certains salariés depuis la fin de la grève de 2012.



Tunisie: Grève générale à Tozeur


Le gouvernorat de Tozeur était paralysé mercredi par une grève à l’appel notamment de l’UGTT et l’UTICA, pour réclamer des moyens de développement alors que la grogne sociale gagne du terrain en Tunisie. Les organisateurs de la grève ont estimé que 98% des administrations, commerces et entreprises de la ville avaient suivi leur appel au débrayage. " 


 

Guinée : Manifestation des femmes dans la cité minière de Fria


Les femmes ont pris les rues de la cité minière de Fria tôt ce lundi, pour protester contre l’arrêt des activités de l’usine d’alumine de Friguia, propriété du géant minier russe Rusal, a-t-on appris de sources concordantes. Cette manifestation survient après la visite d’une délégation gouvernementale conduite par le ministre des Droits de l’Homme Kalifa Gassama Diaby, qui était allé sensibiliser les populations de Fria dont le sort est très affecté depuis l’arrêt de l’usine le 4 avril 2012. Les populations végéteraient dans la misère, vu que les activités de cette ville tournaient autour de l’usine.


 

 

La restauration rapide en grève aux États-Unis


Aux États-Unis, l’industrie de la restauration rapide se prépare à une autre journée de grève jeudi. Dans une centaine de grandes villes, des employés manifesteront pour réclamer une hausse du salaire minimum à 15 $US l’heure et le droit de se syndiquer. Il s’agit de la deuxième journée de grève de cette envergure en quelques mois. En août dernier, des manifestants avaient paralysé le service dans les restaurants d’une soixantaine de grandes villes américaines. Le mouvement de protestation, qui a démarré l’an dernier à New York, ne cesse de prendre de l’ampleur. Les employés de ces commerces avancent qu’avec un salaire minimum fixé à 7,25 $US l’heure par le gouvernement fédéral, la plupart d’entre eux vivent sous le seuil de la pauvreté. Des économistes ont d’ailleurs calculé que si le salaire minimum avait évolué au même rythme que la productivité depuis 1968, il serait aujourd’hui de 21,72 $US l’heure.



Egypte : grève dans la métallurgie


5 000 des 12 600 ouvriers de l’usine de Helwan, appartenant à la Société égyptienne pour le fer et l’acier (HADISOLB) ont entamé leur deuxième semaine de protestation, transformant leur sit-in en grève partielle.


 

Source

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 07:42

http://infos-dijon.com/wp-content/uploads/2013/11/Pie%CC%80ce-jointe-85.jpeg

 

http://www.usinenouvelle.com/mediatheque/0/8/4/000162480_5.jpg 
TRW ont passé trois jours sur les sites polonais du groupe où une partie de leur activité a été délocalisée. Une manière inédite de protester contre la fermeture de l'usine.

Par Sébastian SEIBT / France24

 

Ils sont rentrés de Pologne samedi 30 novembre. “Satisfaits”, résume Christophe Depierre, délégué CGT et membre de l'intersyndicale de l’usine de l’équipementier automobile américain TRW de Longvic, contacté par FRANCE 24. Mais qu’on ne s’y trompe pas : pour lui et la quarantaine de salariés du site en péril de l’agglomération de Dijon, ce déplacement n’avait rien de vacancier. Ils sont allés à la rencontre des ouvriers polonais de TRW, où une partie de la charge de travail du site de Longvic a été délocalisée. C’est la première fois, en Europe, que des salariés d’une usine menacée de fermeture manifestent leur colère devant les locaux des sites appelés à reprendre leur activité.


“Mais on y allait absolument pas pour casser la gueule à ceux qui sont censés avoir repris nos emplois comme on a pu leur faire croire”, précise d’emblée Christophe Depierre qui accuse la direction de TRW d’avoir tenté de monter les ouvriers polonais contre eux. Les ouvriers français ont fait le voyage pour manifester, au contraire, leur “solidarité” avec les collègues polonais, assure le syndicaliste français. “Les employés polonais étaient surpris de nous voir dans de si bonnes dispositions à leur égard”, raconte-t-il. Leur message ? “Aujourd’hui, c’est en Pologne qu’on délocalise, mais qui peut dire si demain ce n’est pas dans un pays avec un coût de main d’œuvre encore plus bas comme la Roumanie”, prévient-il.


“On voulait aussi leur dire qu’il n’y avait aucune raison qu’ils se fassent exploiter par TRW, une multinationale profitable”, assure Christophe Depierre. Un message d’autant plus important à ses yeux que la délégation française a été “choquée” par les conditions de travail de leurs homologues polonais. Ils vivraient, d’après lui, dans la “crainte d’être licenciés s’ils revendiquent une amélioration de leur situation”. Ils sont payés environ 350 euros par mois, soit moins de la moitié du salaire moyen polonais (880 euros par mois) et n’ont pas de mutuelle.


D’autres voyages en perspective


Mais au-delà de la volonté de dénoncer “l’exploitation des ouvriers polonais”, ce voyage de trois jours était aussi un moyen de mettre la pression sur la direction afin de faire avancer le dossier de l’usine française. “Demain, on a une réunion sur le plan de sauvegarde de l’emploi et on va voir comment TRW réagit à notre initiative”, affirme Christophe Depierre.


À Longvic, ce sont 148 ouvriers dont l’emploi est menacé par la volonté de la direction de fermer le site. Pour la CGT, cette décision, annoncée en mars dernier, est d’autant plus incompréhensible que l’usine est bénéficiaire et que TRW est l’un des équipementiers automobiles les plus rentables au monde. Contactée par FRANCE 24, Louise Colledge, porte-parole de TRW Europe, souligne être “consciente de l’impact de ces actions sur la vie de nos salariés et nous faisons de notre mieux pour les soutenir. Nous devons faire en sorte que chacun de nos sites soit compétitif afin d’assurer de nouvelles opportunités et de protéger l'emploi futur”.


Une déclaration qui ne risque pas de calmer les ardeurs des ouvriers de Longvic. Ils ont déjà prévu d’aller manifester devant l’usine de Shirley (au sud de Birmingham, en Grande-Bretagne), puis de retourner en Pologne avec leurs collègues allemands de TRW. Et si tout ça ne suffit pas, Christophe Depierre est près à prendre la tête d’une délégation qui irait crier sa colère sous les fenêtres de la direction de TRW aux États-Unis.


Seul frein à cette frénésie de voyage revendicatif : l’argent. Le déplacement en Pologne a été rendu possible grâce à une subvention du Grand Dijon, des dons privés et plusieurs actions de collecte de fonds de la CGT. Le budget du voyage en Grande-Bretagne est déjà quasiment bouclé. Pour le reste, les ouvriers de l’usine de Longvic comptent sur les dons privés.

 


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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 16:11
Problème d’anglicisation à Carrefour

Lors d’une table ronde organisée entre la CGT-Carrefour et la direction de Carrefour, le syndicat a dénoncé l’anglicisation qui a cours actuellement dans l’entreprise. Anglicisation voulant dire utilisation de la langue anglaise à outrance, d’une façon exagérée, une utilisation qui ne devrait pas être, puisque Carrefour est une entreprise française, puisque la langue officielle de notre pays est le français, puisque la langue de travail en France, est le français, puisque notre langue est une grande langue internationale qui, grâce notamment à la Francophonie, est parlée dans le monde entier, puisque la langue du commerce, c’est la langue du client et qu’en France le client parle français.


La CGT a énuméré une longue liste prouvant que l’anglomanie est lourdement présente à Carrefour : enseignes aux noms en anglais (Carrefour Market, Carrefour City, Carrefour On Line, etc. ) ; produits-Carrefour aux noms en anglais (Home, Top Bike, Green Cut, First line, Blue Sky etc.) ; vocabulaire de travail aux noms en anglais (e-learning, cross marchandising, Street-palette, self-scanning, etc.) ; seule langue étrangère accessible dans le cadre du Droit Individuel à la Formation (DIF), l’anglais ; message d’alerte-incendie en bilingue français-anglais dans tous les magasins ; slogan publicitaire en anglais, le fameux "Monday, happy day", etc.


Devant cette politique manifeste de Carrefour à vouloir s’angliciser, et par de là, à vouloir angliciser ses employés et ses clients, et parce que la CGT considère que la politique du tout-anglais porte atteinte à la démocratie linguistique et porte atteinte, ce faisant, à notre liberté d’apprendre la, ou les langues étrangères de notre choix ; parce que cette politique est discriminatoire à l’égard des langues autres que l’anglais ; parce qu’elle représente une réelle pollution de notre langue, y créant confusion, imprécision, incompréhension, voire du stress ; pour toutes ces raisons, la CGT a demandé à la direction de Carrefour que sa politique anglicisante actuellement en cours dans l’entreprise, cesse.


Elle a demandé pour cela qu’une commission soit créée, une commission chargée de veiller à la qualité de l’emploi de la langue française dans l’entreprise et chargée de veiller au respect des langues, lorsque le volet « langues étrangères » est abordé. La direction a écouté les propositions de la CGT avec une bonne oreille, reste maintenant à voir si concrètement, elle les a bien entendues.


Boulogne-Billancourt, le jeudi 14 novembre 2013


Contacts :
Claudette Montoya, DSN, 06 18 91 90 87
Virginie Cava, DSN, 06 61 44 82 12
Régis Ravat, DS, 07 81 56 84 25

Pétition en ligne :

 

http://www.petitions24.net/non_a_langlicisation_de_carrefour_de_la

 

 

Source : 

http://idata.over-blog.com/3/06/23/69/logo-FSC.jpg


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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 15:33

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7d/Bretagne_Finistere_PointeduRaz15119.jpg

 

 

Les Zindignés  /La vie est à nous - No 4 – Décembre 2013

 

Trompe l’œil  

 

 

Les Bretons vus du large

 

La révolte “moderne” des bonnets rouges n’est assurément pas le début d’une Révolution. Elle fait du reste plutôt pâle figure face A sa devancière de 1675. Cependant, elle est l’occasion , en maints lieux médiatiques ou par la parole de personnalités s’autorisant à penser, de réactiver les vieux poncifs à l’endroit – à moins que ce soit à l’envers - de   la Bretagne et des Bretons. Bien sûr tout n’est pas faux dans la glose déchaînée en la circonstance mais certaines élucubrations qui nous sont infligées valent leur pesant de bécassinades. Sans oublier le mensonge par omission plus ou moins volontaire. Restés au large, à Paris, là où se tient l’importance du monde, des observateurs empressés n’ont pas même pris la peine de se munir d’une longue vue. La conséquence se paie au prix fort : des analyses à courte vue. Rapprochons-nous donc des faits.

 

Commençons par une affirmation qui ne devrait souffrir aucune contestation honnêtement argumentée de la part de ceux qui prennent au sérieux les crises «écologique, sociale et économique  nous frappant simultanément aujourd’hui: le modèle agro-industriel breton n’est plus défendable depuis longtemps déjà. Les conditions de productions sur lesquelles il repose, à savoir l’exploitation exacerbée d’une main d’œuvre majoritairement féminine et l’amoindrissement de la qualité des produits par la standardisation afin de tenir les coûts, correspondent au schéma général du capitalisme traditionnel. A ce jeu-là l’agro-alimentaire breton est forcément confronté, dans le cadre de la mondialisation débridée, à la concurrence de ses cousins des pays dits émergents ou à ceux de la « seconde Europe ». La crise de ce secteur qui n’a pas voulu résister à cette menace en élevant le niveau de la qualité de ses productions était donc prévisible. L’idée même de coopératives, fort louable à son origines, a été superbement piétinée : elles ont depuis beau temps adoptées tous les canons du capitalisme concurrentiel et enfanté une agriculture aux méfaits écologiques patents. S’attaquer à l’éco taxe au nom de la défense des emplois de ce « modèle » est donc incongru. Le nouvel impôt est suspendue avant même d’avoir été appliquée ; la crise du modèle breton va s’intensifier puisque ses racines sont ailleurs.

 

Assénons une autre vérité : les Bretons sont les premiers à pâtir du désastreux modèle. Alors, pourquoi des milliers d’entre eux, dont nombre de salariés de l’agro-alimentaire, ont-il défilé avec les patrons du secteur le 2 novembre à Quimper ? C’est là qu’entre en scène sous la plume acerbe du commentateur le grandiose et vieux poncif : le Breton manque de finesse, est servilement soumis à celui qui le nourrit, son ancêtre Bécassine nous l’a définitivement prouvé. Les Bretons seraient donc inaptes à la lutte des classes. C’est regrettable, à l’heure où il devient urgent de la réactiver pour faire sauter les verrous des sociétés oligarchiques. Ici, l’on se garde bien de nous expliquer comment les salariés de Bretagne pourraient être moins apathiques que leurs homologues européens. Oui, partout les salariés, guettés par le chômage ou la précarité , sont tenus en respect, au point parfois d’en perdre leur boussole ou de ne plus garder leur rang. Dans l’affaire qui nous occupe, nombre de témoignages attestent que les salariés de diverses entreprises agro-alimentaires ont été manipulés par leurs patrons. Là , le donneur de leçons d’engagement reprend la parole : se laisse manipuler qui veut ! On lui pardonne. Il est ignorant de l’Histoire...

 

L’industrie, pour l’essentiel, s’est développée dans une Bretagne à dominante agraire. Rappelons qu’au moment de l’invention des départements en 1792, des cinq départements bretons le plus peuplé est celui des Côtes-du-Nord, aujourd’hui Côtes d’Armor, et le moins peuplé celui de Loire Inférieure, rebaptisé Loire-Atlantique. La forte industrialisation de ce dernier dès la fin du 19ème siècle en a fait de loin le plus peuplé à partir des années 1960 en même temps que les Côtes d’Armor devenait le moins peuplé. La Loire Inférieure fut le berceau de l’anarcho-syndicalisme et a longtemps entretenue une forte tradition d’engagement syndical quand ailleurs en Bretagne le recrutement de la main d’œuvre industrielle dans les campagnes était peu propice à l’affrontement avec un patronat au demeurant plus modeste que sur les bords de la Loire. Ces clivages d’hier laissent incontestablement des traces aujourd’hui, surtout dans l’agro-alimentaire. Ajoutons que la décision de séparer la Loire Inférieure du reste de la Bretagne prise sous le régime de Vichy ne doit rien à la géographie : il s’agissait bel et bien d’affaiblir une « province » à forte identité culturelle en la privant de sa partie méridionale potentiellement la plus combative.

 

Il faudrait enfin se rendre compte que les Bretons ont commencé à tourner le dos au modèle écologiquement et socialement honni. La Bretagne voit aujourd’hui fleurir ici ou là des alternatives à l’agriculture productiviste et chimique. Le vrai basculement vers un « modèle soutenable » serait grandement facilité, en Bretagne comme ailleurs dans l’hexagone, par le desserrement de l’étau du centralisme bureaucratique français qui brident tellement les énergies créatrices par manque de moyens matériels et par surcroît de réglementations inadaptées aux circonstances régionales. Pourquoi ne pas soutenir cette Bretagne nouvelle contre celle du passé désormais fragilement tenue par le MEDEF et la FNSEA ? La Bretagne, trop souvent présentée comme une assistée, ne l’est-elle pas précisément à cause de son emprisonnement dans un jacobinisme dépassé ? Les Bretons reprendront un jour le large, faisons-en le pari.

 

Yann Fiévet

 

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 22:39

29 novembre 2013 par le petit Blanquiste 

 

http://lepetitblanquiste.hautetfort.com/media/01/01/784275087.JPGTrois historiens bretons – Alain Croix, André Lespagnol et Fañch Roudaut - ont publié une tribune dans Ouest-France du 26 novembre, intitulée « Non à la manipulation de de l'histoire  ».


Convaincus que l'on ne peut dire et écrire n'importe quoi en matière d'histoire, les trois auteurs rappellent que la révolte des «  Bonnets rouges  » de 1675 a visé principalement tous ceux qui, de près ou de loin, pouvaient être perçus comme des « exploiteurs ».

Alors que leur région traverse de sérieuses difficultés économiques, dans leurs cahiers de doléances préfigurant ceux que l'on connaîtra en 1789, les paysans bretons s’élèvent contre les taxes royales et seigneuriales mais aussi contre les corvées et les prélèvements sur les récoltes imposés par les seigneurs et le clergé.

Cette révolte a été avant tout sociale. Elle a opposé «  des paysans bretons à leurs exploiteurs bretons  » comme l'atteste le fait que le révolté le plus connu sera assassiné par un seigneur, le marquis de Montgaillard. Quant au roi, il est le plus souvent épargné par les révoltés car il est supposé ignorer les abus que connaît la région.

Ce que les historiens bretons reprochent à certains animateurs du collectif «  Bonnets rouges  », c'est de se livrer à une véritable manipulation de l'histoire en assimilant leur mouvement à celui des révoltés de 1675.

Cette manière de gommer la dimension sociale de la révolte de 1675 et de la présenter comme un mouvement contre «  Paris  », responsable de tous les maux, est destinée à détourner la légitime colère des victimes de la crise actuelle de l'agroalimentaire 

Cette manipulation a l'avantage d’exonérer les patrons, notamment ceux de la filière avicole, de leur responsabilité, eux qui ne se sont pas préparés à la fin annoncée des subventions européennes à l'exportation, et n'ont pas fait évoluer en conséquence leurs manières de produire et leurs types de production. [1]

Pour conclure, nos trois historiens alertent sur le fait que ce type de populisme est aisément récupérable par l'extrême-droite qui, déjà, s'emploie à cette tâche.

 

http://lepetitblanquiste.hautetfort.com/media/02/01/908093684.JPG

Le régionalisme comme substitut à la lutte des classes...

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[1] Extrait d'un article publié par le journal Les Echos, le 22 novembre 2013 : « Le Commissaire européen à l’agriculture Dacian Ciolos, qui a reçu le ministre et les représentants de la filière, ainsi que des deux groupes volaillers bretons Doux et Tilly-Sabco, a rappelé aux Français que la décision de supprimer les aides à l’exportation pour la volaille datait de 2005 et avait été confirmée en 2008. Ce qui aurait dû laisser largement le temps aux deux entreprises, lesquelles monopolisent plus de 90% des aides au secteur en Europe, de se moderniser afin de pouvoir affronter seule le grand bain de la concurrence. Entre 2003 et 2013, Bruxelles a versé quelque 770 millions d’euros de subventions à la filière ! De quoi évidemment s’interroger sur l’utilisation des aides versées, quand les deux patrons viennent pleurer qu’ils ont besoin d’aides pour remettre aux normes leurs installations.»

 

http://lepetitblanquiste.hautetfort.com/archive/2013/11/28/bonnets-rouges-manipulation-et-recuperation-5233094.html

 

 


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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 09:33

Les manifestations se répandent dans tout le pays, la colère monte...


http://www.sitecommunistes.org/ch327greve_fichiers/image002.pngAprès la forte mobilisation des enseignants, les cheminots appellent à l’action le 12 décembre. De nombreux travailleurs ont participé à des manifestations le week-end dernier contre les vagues de licenciements massifs dans les entreprises. D’autres s’opposent aux mesures d'austérité, aux augmentations de l'impôt sur le revenu qui frappent des millions de travailleurs, aux augmentations de taxes.


Les sondages indiquent que les deux tiers de la population sont prêts à rejoindre les manifestations de masse contre les taxes et pour les emplois. Les conditions nécessaires d’une montée de la lutte sont réunies.


La Fédération CGT de la chimie appelle à un rassemblement de lutte ce jeudi 28 novembre prochain devant Bercy, Plus de 1200 travailleurs de La Redoute ont occupé la place centrale de Lille pour manifester contre 700 suppressions d'emplois. Des centaines de travailleurs de l'usine Goodyear d'Amiens ont occupé et bloqué l'usinemenacée de fermeture avec la suppression de 1173 emplois.


Les sages-femmes sont en grève depuis plus de trois semaines. Six mille d’entre elles ont protesté, autour du ministère de la Santé. Les journalistes de la télévision publique ont également organisé une grève nationale contre un plan de licenciement de 361 emplois


Le fabricant d'appareils ménagers Fagor-Brandt qui emploie 1870 travailleurs s'est déclaré en faillite. Selon le bilan annuel d’un organisme officiel (Coface), 43 981 entreprises ont déposé le bilan en France au cours des douze derniers mois. Les grandes entreprises, de la Société Générale à Alcatel-Lucent en passant par la Redoute ou Thalès annoncent chaque jour des fermetures de sites et des suppressions de centaines d’emplois.

 

Le recul général des conditions d’emploi se poursuit et s’aggrave


Le gouvernement socialiste a taillé sur mesure des lois comme l’Ani, pour aider le patronat à exploiter les salariés et à les jeter à la rue quand bon leur semble.


Le ministère du Travail vient de révéler que le nombre de CDD de courte durée a explosé ces dernières années. En dix ans, le nombre de CDD de moins d’un mois a plus que doublé, passant de 1,8 à 3,7 millions. Dans les entreprises, les travailleurs précaires sont devenus la variable d’ajustement à laquelle on fait appel pour quelques jours.


Le 26 novembre le gouvernement a imposé, par un vote bloqué, sa loi de régression sociale portant sur la réforme des retraites. Celle-ci se traduira par une augmentation de la durée de cotisation, un recul de l'âge de départ en retraite, une diminution des pensions et dès maintenant une perte de pouvoir d'achat des retraités.


Le gouvernement PS continue à faire passer de nouvelles attaques contre la classe ouvrière et couvre de cadeaux le patronat.


Dans le quotidien Les Échos, le ministre PS chargé du Budget Bernard Cazeneuve a promis « d'aller plus loin dans les coupes, » et de supprimer encore 3 milliards d'euros du budget public. « Nous avons déjà décidé de 15 milliards d'économies pour 2014… en 2015, il faudra porter notre ambition encore plus loin, et continuer en 2016 et en 2017 ».


Des études qui illustrent la détérioration de la situation :


Les Restos du Cœur viennent d’ouvrir leur 29ème campagne. Ils s’attendent à accueillir, pour la première fois, plus d’un million de personnes… Six millions d’adultes sont en situation d’« insécurité alimentaire », ils n’ont plus les moyens de se nourrir… Au Secours Populaire les colis alimentaires ont été distribués cette année à 13 % de personnes en plus… l’Unicef révèle qu’en France, un enfant sur six est dans une situation d’exclusion sociale… Selon les chiffres de l’Insee, en 2010, 2,7 millions d’enfants vivaient dans des familles sous le seuil de pauvreté, ce qui représente déjà 19,6 % d’enfants pauvres. Depuis cette date, la situation n’a fait qu’empirer.

 

L’argent existe, dans les coffres-forts des banques et du grand capital.


D’après une étude publiée par Les Échos, la fortune des milliardaires de la planète a doublé depuis mars 2009, passant de 3 100 milliards de dollars à 6 500 milliards. Leur nombre s’est accru de 60 %.


Le capital et son gouvernement refusent le minimum de ce qui est nécessaire pour que les salariés fasse vivre leurs familles. La richesse c’est pourtant eux qui la produisent, mais ce sont les exploiteurs qui se gavent les profits. Oui, il est temps que ça change !


Toutes les forces qui ont soutenu le PS et l'élection de Hollande, préparent les prochaines élections et se mobilisent pour dévoyer le combat. Avec ses déclarations démagogiques, le Front National surfe sur le mécontentement pour le mettre au service du grand capital financier. Tous ont peur que la lutte permette d’ouvrir une perspective de changement réel pour le peuple.


Rassemblons-nous, c’est urgent, pour lutter, pour mettre un coup d’arrêt à la politique du capital et du gouvernement socialiste à son service, pour imposer nos revendications.

 

source: http://www.sitecommunistes.org/

 

 

 

 


 

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 21:10

 

 

Mercredi 27 novembre 2013

 

par Daniel Gluckstein,
Secrétaire national du POI.

 

La déclaration adoptée ce 25 novembre par cinq confédérations « rassemblées » à l’initiative de la CFDT et de la CGT (1) mérite la plus grande attention. On y lit que « l’expression légitime des intérêts particuliers ne peut sans danger laisser se développer les corporatismes en ignorant l’intérêt général ».

 

Qu’est-ce que cela signifie ?

 

« L’expression légitime des intérêts particuliers », c’est l’essence de la démocratie, la reconnaissance qu’il existe des intérêts contradictoires — en particulier ceux qui opposent les exploités aux exploiteurs — qui s’expriment notamment dans l’existence de partis et de syndicats.

 

« L’expression légitime des intérêts particuliers», c’est la reconnaissance de la lutte de classe, et donc du droit imprescriptible de la classe ouvrière à s’organiser pour les faire prévaloir.


Tous ceux qui, dans le passé, ont voulu brider l’expression des intérêts particuliers au nom de « l’intérêt général » ont pavé la voie à l’instauration du corporatisme, un système dans lequel les organisations de classe sont sommées de s’intégrer aux institutions de l’Etat (2).


En l’occurrence, la déclaration du 25 novembre se conclut par l’appel à participer à la manifestation du 30 novembre contre le racisme. Le racisme ? L’histoire témoigne que cette mauvaise graine — qui exploite politiquement des préjugés fondés sur l’ignorance pour tenter d’opposer les exploités entre eux — ne fleurit et prospère que sur le terreau de la décomposition sociale et du communautarisme. Or si l’un et l’autre se développent aujourd’hui, c’est en conséquence directe de la politique du gouvernement Hollande-Ayrault répondant aux injonctions de l’Union européenne et du capital financier.


Ce n’est pas « le racisme » qui organise avec les patrons les plans de licenciements, qui fait voter la contre-réforme des retraites, la réforme Peillon et l’acte III de la décentralisation, qui menace dans tous les domaines les droits de la classe ouvrière et qui impose l’austérité. C’est le gouvernement.


L’intérêt général — ou l’union nationale, quel que soit le nom qu’on lui donne —, c’est le corporatisme, l’inverse de la démocratie. La démocratie, c’est la lutte de classe, pour défendre pied à pied les intérêts ouvriers et populaires et bloquer la politique meurtrière du gouvernement.


D’un côté, la manifestation du 26 novembre appelée par CGT et CGT-Force ouvrière contre la réforme des retraites. De l’autre côté, la manifestation politico-syndicalo-sociétale du 30 novembre pour la défense du gouvernement (sous couvert de lutte contre le racisme). Entre les deux, un gouffre : celui qui sépare l’indépendance de classe de l’intégration, la démocratie du corporatisme.


Le POI, pour sa part, se refuse à prendre place dans quelque combinaison que ce soit dont l’objectif ne soit pas d’aider à réaliser l’unité des travailleurs et de leurs organisations dans le combat de classe, sur une ligne de rupture avec le gouvernement, sa politique et l’Union européenne.



(1) Deux jours après la manifestation de Lorient au cours de laquelle Berger et Lepaon ont revendiqué un « volet social » dans le « pacte régional pour l’avenir de la Bretagne ».


(2) Que la CFDT, fondée à l’origine sur l’encyclique papale corporatiste Rerum Novarum, tienne ce langage, rien d’étonnant. Mais que vient faire la signature de la CGT, confédération syndicale ouvrière, au bas d’un tel document ?


 

 

http://img.over-blog.com/300x192/2/67/10/73/logo-POI-carre.jpg


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