Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
  • Contact

comité pour une nouvelle résistance C N R 06

Rechercher

Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 16:02

1366035881_photojj.jpg

Plus de 300 gendarmes et entre 100 et 150 opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes se sont affrontés ce lundi 15 avril sur le site de la Zone d'aménagement différée (ZAD).

 

Les échauffourées ont démarré dans la nuit et se sont intensifiés dès 7 h du matin.

 

1366034443_photo.jpg

Les forces de l'ordre avaient libéré ce week-end un carrefour stratégique pour l'opération Sème ta ZAD. Ce carrefour entre la D81 et le chemin de Suez a donc été réoccupé par les opposants (barricades, tranchées, etc.). Les forces de l'ordre ont voulu reprendre le contrôle du carrefour qui donne accès à la Châtaigne, considéré comme un lieu clé de la résistance anti-aéroport.

 

Plusieurs blessés des deux côtés dont deux transférés au CHU de Nantes (un gendarme et un opposant). Deux arrestations de manifestants dans la matinée.

 

Source :  Presse Océan.fr

 


 

BH4qfswCcAA7ZPb.jpg

 

afp_6.jpg

 

000-par7531241.jpeg

 

000-par7531236.jpeg

 

 


 

 

Partager cet article
Repost0
12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 16:19

Par Erwan Manac’h - 12 mars 2013

 

Les opposants au projet d’aéroport sortent de l’hiver plus forts et plus nombreux et abordent sereinement les échéances déterminantes du mois d’avril. Reportage.

arton21262-8db17.jpg

La petite cabane installée au bord de la route départementale pour l’accueil des visiteurs enregistre des arrivées quotidiennes. Un « zadiste » se charge des salutations et affiche un large sourire, malgré la pluie et la marée de boue qui submerge les alentours. « Une dizaine de personnes arrivent chaque jour, beaucoup plus le week-end, lance-t-il enthousiaste. Les gens arrivent de toute l’Europe. »


Avec la fin des travaux de la « commission de dialogue » et de la trêve hivernale, le début du mois d’avril pourrait voir relancer les menaces d’expulsion des occupants « illégaux » de la zone visée par le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. En attendant, la vie continue de s’organiser sur la « Zad », avec la certitude que ce qui s’est construit ici depuis 2008 sera difficile à détruire.


« Les constructions avancent chaque jour un peu plus »


La mobilisation s’est étoffée depuis la vague de destruction de l’automne. Deux à trois cents occupants ont installé une vingtaine de petits campements sur la zone. Des barricades, dont certaines gardées jour et nuit, sont dressées sur les routes et les chemins gorgés d’eau qui traversent les bois. Aux carrefours stratégiques, les petites équipes de gendarmerie mobiles constamment présentes se contentent de contrôler les passages. Une routine s’est installée et les constructions avancent chaque jour un peu plus.


Les zadistes peuvent aussi compter sur de nombreux amis. Début décembre, une réunion des Comités de soutien rassemblait sur la zad les représentants de 180 comités de soutien dans toute la France. Et le mariage tient, malgré quelques difficultés, entre les paysans locaux opposés à l’aéroport et les occupants venus combattre « l’aéroport et son monde ».


Fin janvier, la ferme Bellevue, désertée par son occupant était réoccupée à son tour par le collectif de paysans « Copain 44 ». La demeure est aujourd’hui encerclée par des dizaines de tracteurs prêtés par les paysans locaux et l’activité y a repris grâce à la solidarité. Des sympathisants se relaient toutes les 24 h pour venir soutenir le jeune paysan qui assure la permanence sur l’exploitation.


L’expulsion immédiate de cette ferme, ordonnée le 28 février, a été différée face à la mobilisation. La préfecture a annoncé le 1er mars qu’elle s’abstiendrait de demander une intervention policière jusqu’à la fin des travaux de la commission de dialogue.

« Il se passe quelque chose, assure Frédérique, habitant du village voisin de Vigneux-de-Bretagne concerné lui aussi par le projet d’aéroport. Cette lutte est un symbole de beaucoup de choses… Sur les 30 000 personnes présentes sur la Zad le 17 novembre[durant la grande manifestation de réoccupation] il y avait 30 000 motivations différentes. »


« Le point commun de nos luttes, c’est qu’on les a perdues »


En sortant renforcée de l’hiver qui impose par moment des conditions de vie « épouvantables » sur la zone humide, la coalition des « zadistes », aussi hétéroclite que solidaire, semble aujourd’hui indéracinable, si ce n’est au prix d’un bras de fer politiquement périlleux pour Jean-Marc Ayrault. « Il y a toujours eu des suspicions sur notre capacité à nous installer ici pour longtemps, explique un « zadiste » chargé de l’accueil des journalistes. Mais ils ont compris aujourd’hui que nous sommes venus ici pour y vivre. »


L’occupation est pensée pour durer et avec le répit d’au moins un an et demi obtenu le 29 janvier par la quinzaine de fermes encore en activité, auprès de la cour de cassation, il est désormais certain que les travaux ne pourront pas commencer comme prévu (après report) au printemps.


« Le point commun de toutes les luttes anticapitalistes qu’on a vécu chacun de notre côté, c’est qu’on les a toutes perdues. Cela pourrait se finir différemment ici, raconte un « zadiste ». On commence à réfléchir à comment réoccuper ces terres qui sont en grande partie inoccupées, si l’aéroport était abandonné. »


La date du 13 avril a d’ores et déjà été arrêtée pour un nouveau gros rassemblement de réoccupation des terres agricoles, « sème ta zade », quoi que décide le gouvernement.


Source : Politis.fr 

 

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 14:34

SolidariteNDDL-625db.jpg

Deux citoyens seront jugés mercredi 16 janvier à Paris. Leur délit : avoir collé des affiches contre le projet d’aéroport Notre Dame des Landes sur une permanence PS et l’avoir taggé. Affaire suffisamment grave pour avoir été suivie par un service anti-terroriste.

Solen et Cédric - 15 janvier 2013


Bonjour à toutes/tous,


Vous le savez peut-être déjà : MERCREDI 16 JANVIER AU MATIN AURA LIEU NOTRE PROCÈS.


NOUS - CÉDRIC ET SOLEN - ALLONS ÊTRE JUGÉS POUR« DÉGRADATIONS LÉGÈRES DE BIEN PRIVÉ EN RÉUNION », à savoir des slogans contre la construction de l’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes écrits au Posca et quelques affiches collées au scotch sur le mur de la permanence PS du 12e arrondissement de Paris.


NOUS SOMMES ÉGALEMENT JUGÉS POUR 

« REFUS DE PRÉLÈVEMENT BIOLOGIQUE »

  parce que nous avons refusé de donner notre ADN pendant la garde à vue.


Suite à notre arrestation en « flagrant-délit » le 15 novembre 2012, nous avons été privés de liberté pendant 62 heures (48h de garde à vue et 14h de cellule au Tribunal). Nous avons également subis des perquisitions de nos domiciles avec saisie de nos ordinateurs et téléphones portables, ainsi que des documents personnels.


Téléphones portables qui ne nous ont pas été rendus depuis, et ordinateurs dont les contenus ont été totalement téléchargés par le Service d’Investigation Transversale.


La disproportion entre les faits reprochés et le traitement subi montre l’instrumentalisation de cette affaire par le gouvernement socialiste. Nous avons également appris que notre dossier était passé par les services de l’antiterrorisme, ce qui montre que tous les faits liés à Notre-Dame-des-Landes sont considérés comme des affaires d’Etat. Avant même l’audience, cette histoire est d’ores et déjà aberrante au vu de la réponse de la police aux faits.


Pour montrer votre soutien, vous indigner, montrer votre émoi, défendre la liberté d’expression, vous lever face à la répression, discuter, ou encore connaitre l’issue du procès,

LE RDV EST À 8H30 AU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS où se tiendra l’audience à 9h (À LA 24e CHAMBRE).


Il est bien entendu demandé à toutes les personnes qui le peuvent d’être présentes mais également de proposer le rendez-vous aux ami-e-s présent-e-s à Paris ou proche banlieue.

Je sais que ce mail n’arrivera pas seulement dans des boites aux lettres parisiennes, et tant mieux. La première chose que nous pouvons faire où que nous soyons est d’en parler, de témoigner, de faire connaître ce type d’affaires - qui malheureusement deviennent presque normales- en transférant ce mail à quelques-uns de vos contacts par exemple.


Enfin, vous pouvez lire le témoignage de notre fabuleux week-end en entier ici, écrit par Cédric.


En espérant vous voir nombreu-x-ses mercredi,

La lutte continue !


 

Source : Courriel à Reporterre

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 21:27

321180 10151392739611718 417958663 n

 

Le Canard Enchaine vous donne rendez-vous le mercredi, chez votre marchand.


Partager cet article
Repost0
30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 15:18

A quelques jours du passage en 2013, les paysans dont les tracteurs protègent depuis le 25 novembre le "village gaulois" de la Chataîgne, avaient invité tous ceux qui le désiraient à partager un grand pot au feu sur la Zad.

25-pot-au-feu-des-paysans.jpg

 

Cela se passait sous le hangar de la ferme St Antoine, près de la Chataîgne. Un symbole car cette ferme sera réoccupée très prochainement, un projet de culture collective étant en cours.


Quelques centaines d'opposants, zadistes, paysans et autres sympathisants échangeaient entre eux les dernières nouvelles de la lutte, partageant autour des actions passées et à venir, tout en dégustant ce plat qui sentait bon le terroir !

 

28-ferme-ste-antoine.jpg

Pour le dessert, une prise de parole très attendue : celle des paysans de la Confédération paysanneregroupés dans le collectif COPAIN (un réseau de Loire-Atlantique réunissant la Conf, le Gab, le SivomTerroirs 44Manger bio 44), expliquant leur démarche et les actions en cours. 


"Pour le moment les tracteurs sont présents jusqu'au 10 janvier. On est en discussion sur le fait de les laisser ou pas jusqu'au printemps mais ce qu'on peut vous dire c'est qu'on s'est organisés pour intervenir au quart de tour si besoin. Les départements limitrophes sont aussi prêts à démarrer aussitôt, on a mis en place des chaînes téléphoniques. On a décidé de venir se réinstaller sur la ferme de St Antoine, pour le moment il y a juste la serre qui a été montée ; l'idée est de réoccuper les bâtiments et de préparer une occupation plus importante au printemps. On a déjà commencé à réfléchir avec d'éventuels candidats à l'installation sur la zone sur les terrains libérés... puisque l'aéroport ne se fera pas !"


32-prise-de-parole-de-la-confederation-paysanne.jpg


D'autres intervenants, dont des paysans venus de Rennes "neufs et plein d'énergie" (photo) et les "Féelés du vélo"des Ardéchois partis de Vanosc qui ont pédalé durant 800kms pendant 7 jours et sont arrivés la veille sur la Zad de Notre Dame des Landes.

 

33-prise-de-parole-des-feles-du-velo-venus-d-ardeche.jpg"Tout le long de la route nous avons été accueillis par d'autres collectifs, des associations, on a rencontré beaucoup de gens et ça nous a fait chaud au coeur. Ici, comme ailleurs on défend nos terres, nos terres nourricières. Si on nous enlève notre nourriture que va-t-on devenir ? Il faut que chacun d'entre nous agisse comme des colibris, chacun apportant sa goutte d'eau."


S'ensuit un moment émouvant, celui de la lecture de la lettre de Cyril, un opposant emprisonné pour 5 mois à la prison de Carquefou. Un rassemblement a été décidé pour le lendemain, samedi 29 décembre, de nombreuses lettres de soutien ont été envoyées.


Une dernière prise de parole de la part d'un collectif venu de l'Est de la France venu participer à la gestion du quotidien à la Chataîgne :

"Le but de cette initiative étant de faire fonctionner ce lieu qui a été construit ensemble par tous les opposants à ce projet lors de la manifestation du 17 novembre. Nous sommes là du 26 décembre au 2 janvier, on fait la bouffe, l'accueil,on propose des discussions, des projections, le programme est sur le site de la Zad. D'autres groupes prendront le relais ensuite..."


Tout autour de la ferme St Antoine, le bocage est magnifique, l'une des nombreuses mares du site témoigne, s'il en est besoin, de l'omniprésence de l'eau... Les 90% de zones humides de la Zad seront bientôt arpentées par des naturalistes en lutte eux aussi contre la destruction de la biodiversité afin de dresser l'inventaire des espèces.


30-etang-zone-humide-remplie-de-biodiversite.jpg

 

Sur le chemin du retour, mon regard est attiré par deux sculptures de bois dressées contre des troncs d'arbre devant l'un des chemins d'accès de la forêt de Rohanne. Je m'avance pour les prendre en photo "Si vous allez un peu plus loin vous en verrez d'autres, ils sont en train de les sculpter." m'indique un homme sur le sentier.


Guidée par le bruit des tronçonneuses, j'arrive sur le lieu où travaillent avec dextérité Gaspard et Simon, charpentiers et sculpteurs à l'occasion :

"Les Tikis sont des divinités polynésiennes aux pouvoirs protecteurs, elles sont censées protéger la forêt de Rohanne. On est venus aujourd'hui participer à notre façon à cette lutte." me confie Gaspard, "Je suis charpentier mais j'aime aussi de temps à autre sculpter de cette manière, c'est un bon défouloir."


Un Tiki est une sculpture en bois ou en pierre originaire d'Océanie représentant un homme ou une tête d'homme. Les plus connus sont certainement les Moaïs, statues monumentales de l'île de Pâques. Les tikis sont souvent de sexe masculin, plutôt costauds. Les bras sont repliés et ramenés vers l'avant, les mains posées sur le ventre. Les jambes sont fléchies et la tête souvent disproportionnée laisse apparaître des yeux immenses. La bouche est parfois très expressive laissant imaginer un cri. Les tikis symbolisent Tiki, l'ancêtre mi-humain mi-dieu qui fut le premier homme. C'est ce personnage mythique qui engendra les humains. Source Wikipédia


"Nous profitons aussi de notre présence pour montrer comment procéder respectueusement lorsqu''il a été décidé d'abattre un arbre pour construire." rajoute Simon.


42-gaspard-charpentier-sculpteur.jpg

 Il reste à espérer que la présence bienfaisante de ces belles sculptures protège contre la menace qui pèse sur la forêt de Rohanne et les terres nourricières qui l'entourent dans les mois à venir.


Des paysans qui invitent à partager un pot au feu pour échanger autour de leurs actions, des "Féelés du vélo"ardéchois qui pédalent durant 800 kms pour rejoindre la Zad, des groupes sympathisants venant de toute la France pour gérer le quotidien à la Chataîgne, des charpentiers artistes sculptant des divinités protectrices....il s'en passe de belles choses sur la Zad et je ne peux qu' inviter ceux qui ne sont pas encore venus sur place, à chausser leurs bottes pour venir s'imprégner des bonnes ondes que l'on y trouve !


43-tiki-tout-juste-termine.jpg

 

Presquilegazette.net

 

 

" Notre Dame des Luttes !", un documentaire de Jean-François CASTELL

 

 


 293216_421678684569874_485965510_n.jpg

 

 

Partager cet article
Repost0
25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 10:25

notre-dame-des-luttes.jpg

 

LESFILMSDUROCHER1

 

Publiée le 24 déc. 2012

Réalisation : Jean-François Castell - Portraits & Chronique de Luttes du 17 novembre à mi décembre 2012 autour des nouvelles cabanes de la ChaTeigne de la ZAD/NDDL

 

52 mn. de témoignages sur le sens profond de NDDL - Notre Dame des Luttes ! A voir pour l'Espoir, la Magie et la Vie :



 

Partager cet article
Repost0
22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 13:38

 

DSCF8866.JPG

 

Un an de prison, dont six mois fermes, pour violences à l’encontre des forces de l’ordre : c’est la peine dont a écopé un des opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le 20 décembre. Avec interdiction de séjourner en Loire-Atlantique pendant cinq ans. Depuis le déclenchement mi-octobre de l’opération policière César – qui prévoyait d’expulser en quelques jours lesoccupants installés sur la ZAD – c’est la troisième condamnation d’un opposant à de la prison ferme, assortie d’une interdiction de séjour.


D’autres opposants ont été condamnés à des peines de prison avec sursis ou des amendes. Comme l’agriculteur Sylvain Fresneau, président de l’Association de défense des exploitants concernés par l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Adeca), condamné à 800 euros d’amende pour « fait de violences contre les gendarmes avec usage ou menace d’une arme, en l’espèce un tracteur » ! Lors d’une manifestation contre les modalités des enquêtes publiques, il a fait reculer son tracteur avec remorque en direction d’un barrage de gendarmes.


« Quand la police n’est pas là, tout est calme »


Sur la ZAD, les tensions sont vives entre gendarmes et occupants. L’un d’entre eux a été grièvement blessé au pied le 16 décembre, par un tir de grenade assourdissante. Ces armes, censées être seulement défensives, ont déjà fait denombreux blessés fin novembre. Les opposants — occupants, élus, membres de l’Acipa — demandent à nouveau le retrait des forces de police. « Il faut qu’ils partent tant que la commission du dialogue n’a pas statué », estime un opposant. « La grande manifestation du 17 novembre l’a prouvé : quand la police n’est pas là, tout est calme. »


Les forces de l’ordre « contrôlent certaines personnes seulement, de manière totalement arbitraire », décrit un militant de l’Acipa. « Ils se mettent sur les chemins encore praticables pour obliger les gens à passer dans l’eau et dans la boue. Et ils sont trop près de la Châtaigne (lieu d’occupation symbolique de la lutte depuis le 17 novembre). C’est insupportable pour les gens sur place. »

 Drôle de climat pour accueillir la commission du dialogue, présidée par Claude Chéreau, qui doit commencer ses auditions le 21 décembre.


source : Basta 

flashballpsdpetit-0ffc1

 

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 19:08

imagesazaz.jpg

 

Croquer (dans) la rébellion

19 décembre 2012

 

 

En reportage à Notre Dame des Landes (44), où un projet d’aéroport international rencontre – depuis trente ans – l’opposition d’une grande partie de la population, Nicolas de la Casinière nous offre une balade sensible au cœur de ce qui devient la plus grande mobilisation sociétale du moment.


A voir ici >>> http://www.globalmagazine.info/arti... 

 

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 20:16

 

2012-12-16-16-22-31-300x225.jpgVoyage à Notre-Dame-des-Landes ce week-end, pour l’assemblée des comités de soutien. Parti de Rully à 1h du matin, passé prendre Claire à Chagny puis François à Chalon. François (lui) et François (moi) avons été désignés par le comité de Chalon pour le représenter. Nous avons pris en route Marguerite à Auxerre. Arrivée à 9h. Salle des fêtes de Notre-Dame-des-Landes, pleine de monde, petit-déjeuner, les gens du pays nous servent le café, le thé, pain, beurre salé. Puis les comités se présentent, disent ce qu’ils ont fait, vont faire, ce qu’ils attendent de la rencontre. Plus de 300 personnes, impossible de donner la parole même brièvement, à chaque comité, il a été décidé de se regrouper par région, de désigner une porte-parole qui s’exprime pour plusieurs comités. Foisonnant, plein d’actions, plein d’envies.

Pause.
Présentation des acteurs locaux : ZADistes, associations (la plus ancienne, celle des paysans, ACIPA, celle des élus), partis politiques … ah non, pas eux, certains râlent, confortés par une élue –du PG – donc on ne parlera pas des partis, une ou deux réactions dans l’autre sens – un Alternatif – puis on passe à la suite, personne n’a envie de se fâcher vraiment pour ça. Un ZADiste parle de Cyril, emprisonné pour 5 mois, attrapé par des flics infiltrés. Je dis que Cyril est un prisonnier politique traité en droit commun comme chez le camarade Staline et que les élus – je me présente – pourraient s’emprisonner devant leurs mairies 1 heure par jour pour le faire savoir, comme l’a fait Henri Stoll à Kaysersberg, pour les faucheurs je crois. Proposition entendue par le CEDPA, on verra. Mais cela n’a semblé provoquer qu’un enthousiasme modéré de la part des élus présents…

 
Apéro, repas, on donne ce qu’on veut, comme sur le stand pour les photos, affiches, documents. 50 euros pour le paquet de 50 badges et autocollants, 50 centimes la pièce, on revend par exemple 1 euro, le bénéfice est pour faire tourner les comités. Le repas végétarien est fait par les ZADistes, très bon. On se rencontre, on discute beaucoup.

 
Mais le repas, nous on l’a eu le soir et le dimanche midi parce que le samedi midi nous avons fait partie de ceux qui ont répondu à l’appel des ZADistes : rendez-vous à un pique-nique, une surprise nous attend. On se doute bien que ça doit être pour servir à quelque chose … en effet, à l’arrivée les bleus nous attendent.

 

Ils nous regardent passer, nous laissent installer les tables à un carrefour, sur la route, puis nous disent de dégager, comme on veut pas, ils se mettent en rang derrière leurs boucliers et nous poussent, renversent les tables. On éloigne les enfants. On réinstalle les tables en retrait sur la route et on mange sous le regard des robocops. Je me mets un peu en arrière pour couper mon pain, devant ça pourrait être mal pris !Il faut se séparer de son couteau avant de venir, attention, ne faites pas cette erreur, un Opinel est une arme de 6ème catégorie qui vous envoie en taule ! On apprend que des tracteurs doivent passer pour livrer du matériel à la Châtaigneraie (la Châtaigne, la Chat-Teigne, comme on veut, tous les lieux sont rebaptisés, réappropriés), de quoi construire une crèche. On est là pour les aider à passer parce que c’est interdit d’apporter du matériel de construction, par arrêté du préfet. On apprend aussi que le préfet serait d’accord pour qu’ils passent quand même si on s’en va. On s’en va pas, ils passeront, les flics ont des ordres contradictoires, il faut de la ténacité, des précautions et de la ruse aux conducteurs pour y arriver.

 

Avant, on a eu droit à une salve de lacrymos. Il y avait du vent et j’étais un peu derrière à ce moment là, je n’ai eu que quelques effluves. Des ZADistes en vélo apportent du Maalox préparé dans des bouteilles en plastique. Le pique-nique continue.

 
Puis nous sommes repartis, à travers champs (c’est vraiment une zone humide …) pour retrouver la voiture désormais séparée de nous par les forces du désordre.
Nous participons aux ateliers de l’après-midi. Je vais à celui qui traite des actions menées et à mener. Je dis un mot de l’action que les mâconnais, qui n’ont pu venir, viennent de mener (Florence vient de m’en informer) pour l’inauguration de l’agence de Vinci avec Thevenoud, député PS. C’est très bien accueilli ! Puis compte-rendu des ateliers, quelques décisions et dates, mais j’attends le compte-rendu officiel pour ne pas donner des infos non assurées.

 
Puis c’est le soir, on dîne et on va se coucher vers 11heures, sur les tapis de sol de la salle des fête, c’est rapidement le silence, nous ne devons pas être les seuls à ne pas avoir dormi la nuit précédente. La musique des ronfleurs accompagne, parait-il les difficultés d’endormissement des oreilles sensibles. Il parait qu’il y en avait des plus balèzes que moi.


Dimanche matin, François me réveille en me tirant par les pieds, j’ai quasiment la tête sous la table du petit-déj déjà installé, rien entendu. Matinée débats. On aura les compte-rendu. Une des questions abordées : mot d’ordre « des ZAD partout », oui, mais garder la lutte concentrée sur NDDL, c’est la victoire ici qui donnera l’élan pour les autres luttes. Il faut gagner à NDDL, c’est possible, ça se profile, même. La liaison est faite avec les autres luttes, les NO TAV notamment, et toutes celles que nous portons dans notre représentation de toutes les régions.


Après-midi visite de la ZAD. Quelques bleus au carrefour après la Rolandière, qui nous regardent prendre à droite, sur la petite route qui mène à la Châtaigne, devenue propriété d’ADO, occupée illégalement. Il y a sur les routes tout autour des barrages, des tranchées qui font chicanes, des cabanes de surveillance, des épouvantails. Deux barrages sur le chemin, à l’un on fait des crêpes, devant il y a la boîte aux lettres où sont les noms de ceux qui ont déclaré là leur résidence, au-dessus est écrit : « si vous nous empêchez de rêver, nous vous empêcherons de dormir ».

 

Sur la route, un tas de matelas, couvertures ravagées, et un bonhomme de paille éventré, sur le dos, sans tête, bras tendu, qui fait un doigt d’honneur.

Art brut. Puis on prend à droite et on comprend pourquoi il faut des bottes. La boue est partout.

 

Ambiance. Au bout du chemin dans le bois de châtaigniers, le site occupé, en deux parties entourées comme d’un rempart par les tracteurs enchaînés des paysans de la Conf. Un panneau : photos autorisées de 11h29 à 11h30. On peut faire des photos, mais sans personnes dessus, ou alors en demandant parce qu’il ne faut pas risquer de faire savoir qui est là. Notre guide, lui, fait partie de ceux qui ont décidé de se déclarer résidents ici. La crèche est en train de se construire, fondations sur pneus. A l’intérieur du cercle des tracteurs, sol de paille et boue, on n’enfonce pas. Du monde partout. C’est un village. Bistrot gratuit bien chauffé (comme tout) : le NO TAVERNE, enseigne faite de boites de lacrymos, on récupère tout. Les palettes vont arriver pour la terrasse (nous croiserons les porteurs en repartant. « Vous allez passer avec ça ? – on passera à travers champs, sinon ça fera bélier – rires »), remise à provisions, pleine, cuisine, des gens attablés, infos placardées sur le mur en bois du dortoir. On peut y lire que les femmes de ménage de l’hôtel où logent les gendarmes mobiles sont en grève parce que ça fait trop de boue.


Une place de village animée au milieu des bois. Irréel et bien vivant. Un symbole de vie. On y parle de la lutte, des salamandres, des morceaux de bois qui brillent la nuit du fait des champignons qui sont dedans, dans la boue. Des gens réparent les claies qui servent à passer les endroits les plus embourbés. Résistance. Plusieurs fois j’ai la gorge serrée devant ces constructions, et ces gens magnifiques qui reconstruisent sans cesse, calmement et avec détermination ce que ceux du désordre détruisent avec violence, sans hésiter à blesser ceux qui, pour moi, sont nos enfants.


Je pense à mon fils que j’ai eu au téléphone hier, il était content que je sois là, il ne pouvait pas venir. A mon petit-fils, qui a deux ans et dix mois et qui va bientôt commencer de parler breton en allant à l’école. Il apprend à résister. Les jeunes, ils ne viennent pas beaucoup dans nos partis, ils sont où, ils s’en foutent ? Non, ils sont ici et préparent pour lui un monde meilleur. Il est impossible qu’ils ne gagnent pas contre l’aéroport et son monde. Tout faire pour les y aider. Au milieu de ces bois, nous sommes loin des assemblées d’élus, des ministères, des conseils fédéraux. Nos combats internes me paraissent bien inutiles, je suis au milieu d’une terre d’Utopie, un vrai lieu où s’ancre l’avenir. Il n’y a rien de plus précieux. J’ai envie de remercier celles et ceux qui sont là. Je dis à l’un d’eux que son intervention ce matin était vraiment intéressante, je garde mon vieux langage et lui parle de la théorie de l’action qu’il a esquissée. Paf ! Il me répond qu’ici, c’est pas seulement de la théorie. Bien fait pour moi.


C’est concret ce qui se passe ici, et c’est beau pour de vrai. Quand même, il faut sans doute le dire avec d’autres mots, mais il s’invente quelque chose dans ce lieu, une autre démocratie. Depuis les année 1970, les luttes se sont multipliées, tout a été appris de ce qui se fait aujourd’hui ici, mais j’ai le sentiment qu’un départ est pris pour que ça dure. Dans ma tête ça dure, depuis mon retour je ne cesse de revoir les images du village de la ZAD. Je suis sûr que l’aéroport ne se fera pas, que le vieux monde va finir avec ses délires de technologie et son fric protégé par les armées, j’ai vécu ici ma fin du monde, c’est à moi que s’adressaient les Maya ! Maintenant, il faut que ça marche, tout faire pour que l’utopie de NDDL réussisse et essaimer des ZAD partout.


François Lotteau.
18-12-2012

 

Le texte sous .PDF >>>>>> Week-end à NDDL 16-17 12 2012

Sur le site EELV Bourgogne


Partager cet article
Repost0
19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 11:58

         Nice-Notre Dame des Landes.  

                        11°étape. 


 

Etape Eygalières-Fontvieille- transfert à Arles en voiture.


563648 525695324114817 231211186 nDépart  de Eygalières vers 9 H  direction Fontvieille: 29Kms environ. Arrivée à Fontvieille vers 17h, le transfert à Arles nous a permis d’être sur place vers 18h. Dans cette ville nous étions attendus avec impatience et l’accueil a été très chaleureux, j’y reviendrai plus tard.


En plus du vélo nous avons aujourd’hui une voiture qui nous accompagne, cela permet de porter nos sacs et de préparer efficacement notre transfert sur Arles. J’ai profité aujourd’hui de ce véhicule afin d’assurer la logistique, le transfert, le point sur nos provisions, etc…


Aujourd’hui, bizarrement, 6 gendarmes de Fontvieille nous ont accompagné dans notre périple, à distance évidemment, une vingtaine de mètres en général. Lorsque nous marchions ils marchaient, lorsque nous nous sommes arrêtés sur le bord de la route vers Maussane pour déjeuner ils l’ont fait aussi. Nous sommes très reconnaissants aux autorités publiques d’assurer ainsi notre sécurité. Cependant certains d’entre nous considèrent cela comme de la surveillance policière et je dois reconnaître qu’ils n’ont pas tout à fait tort. Nous tenons à rappeler que nous ne sommes pas des casseurs, que notre démarche est non violente et que nous ne sommes en rien des délinquants.


L’étape s’est terminée à Arles vers 18h après le transfert en voiture. Là, le comité de soutien à NDDL a encore une fois fait très bien les choses. Accueil chaleureux et réconfortant, une soixantaine de personnes nous attendaient. Une fête était même organisée à cette occasion, on nous a offert de quoi nous réchauffer, pain frais, vin chaud, etc…, des applaudissements fournis et de nombreuses prises de parole ont eu lieu. Je suis moi-même intervenu à deux reprises, j’ai rappelé notre engagement pour plus de justice et pour mettre en lumière ces pratiques modernes appelés PPP et DSP. Notre action est une chaîne de fraternité, de solidarité et de résistance. Les journalistes de « La Marseillaise » étaient là, ils nous ont interviewés et vraisemblablement un article paraîtra demain sur ce sujet.


Cette réception conforte notre détermination. Le besoin d’échanger est si fort que les discussions se sont prolongées jusqu’à 21h environ.


Nous allons manger et nous coucher. Demain nous avons encore une grande étape. Nous irons à Nîmes en voiture je crois et là une réception du même type est prévue. Je crois qu’une conférence est à l’ordre du jour.

 

Bonsoir et à demain pour notre rendez-vous quotidien

 

Alain Fuentes.

 

Marche NICE-NDDL / Rencontre avec les cantonniers

 


 Photos Notre dame Des Landes , décembre 2012 

DSCF8900.JPG

DSCF8939.JPG

 

1807776_3_65bf_devant-l-exploitation-de-sylvain-fresneau-su.jpg

 

 

Partager cet article
Repost0