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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 07:28

audi-nazi.jpg

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Combien d'articles dithyrambiques sur le « modèle économique » allemand ? Combien rappellent d'où viennent les fortunes des Krupp, Mercedes, Siemens, Bayer, Volkswagen … un sombre passé lavé après 1945 sous prétexte de lutte contre l'ennemi commun à l'Allemagne nazie et à la RFA de l'après-guerre.

 

Un sombre passé qui refait surface grâce au travail des historiens. Les uns après les autres, les groupes automobiles comme Volkswagen, Daimler, BMW doivent admettre le recours à grande échelle aux internés des camps de concentration pendant la Seconde guerre mondiale.

 

Eclairant sur la logique du nazisme : l'exploitation jusqu'à la mort

 

Dernier en date : Audi. La marque de luxe allemande a du sang sur ses jantes dorées.

 

Consciente du malaise causé par son action sous le III ème Reich, désireuse de contrôler le scandale, Audi a commissionné deux historiens Martin Kukowski et Rudolf Boch pour enquêter sur son histoire.

 

Leur ouvrage « Économie de guerre et main d'oeuvre d'Auto Union-Chemnitz pendant la Seconde guerre mondiale » est éclairant sur le nazisme, quel rôle joue cette forme extrême du fascisme dans le système capitaliste.

 

Un régime qui a poussé l'horreur jusqu'à l'extermination méthodique d'un peuple, d'abord exclu puis interné par millions, le massacre systématique des peuples sur le Front de l'est.

 

Mais un régime qui est né d'abord de la mise au pas de la classe ouvrière allemande, de l'exploitation rationnelle au plus bas prix possible des travailleurs allemands puis de l'ensemble des peuple conquis – jusqu'au recours à des formes d'esclavage dans les camps.

 

C'est ce que nous apprend ce travail de recherche centré sur « Auto Union » né en 1932 de la fusion des firmes automobiles Audi, DKW, Horch et Wanderer.

 

Auto Union, grand rival de Mercedes, a pu user de ses liens privilégiés avec les dirigeants nazis pour profiter d'un « avantage compétitif » imbattable : une main d’œuvre au prix de la force de travail réduit à son minimum, un système d'esclavage de fait.

 

Camps de concentration, camps de travail de la SS, travail forcé dans les usines :

 

les facettes de la « compétitivité » Made in nazi Germany !

 

Ainsi, l'étude souligne le recours différencié à trois type de travailleurs forcés :

 

D'abord, les internés du camp de concentration de Flossenbürg, en Bavière. En tout, ce sont 18 000 prisonniers qui ont dû travailler dans ce camp pour construire les voitures de luxe Audi.

 

Selon les responsables de l'étude, Audi porte une « responsabilité morale » dans la mort de 4 500 prisonniers par la suite de leur travail pour le groupe automobile : cela représente 1/6 ème des internés morts à Flossenbürg.

 

Ensuite, ce sont les 3 700 internés des camps de concentration intégrés aux sept camps de travail créés et dirigés par la SS sur mesure pour le groupe Auto Union afin de construire des véhicules pour l'effort de guerre nazi.

 

Enfin, il faut y rajouter 16 000 travailleurs forcés incorporés dans les usines traditionnellesdu groupe saxon.

 

Ils ne faisaient pas partie du système de camps de concentration mais étaient employés à produire des véhicules pour Audi dans les usines de Chemnitz et Zwickau. Parmi ce personnel semi-esclave, un quart était juif.

 

Selon les historiens, les conditions dans les usines de Chemnitz et Zwickau étaient « terrifiantes ». Lorsque les ouvriers-prisonniers étaient jugés inaptes au travail, pas assez productifs, ils étaient transférés au camp de Flossenburg pour y être exécutés.

 

Naturellement, la direction actuelle d'Audi a feint l'indignation et l'incrédulité face à ce passé : « Je suis très choqué par l'ampleur de l'implication de la direction de l'ex-Auto Union dans le système de travail forcé et esclave », a déclaré le cadre dirigeant du groupe Peter Mosch.

 

Le fondateur d'Audi : un nazi convaincu adulé par la RFA « libérale » !

 

Pourtant, la tête d'Audi pendant la Seconde guerre mondiale n'est pas un illustre inconnu. Dr Richard Bruhn est le fondateur chéri d'Audi, le « père d'Auto Union », il en fut le directeur de 1932 à 1945.

 

Il est loué dans les fascicules historiques (sic) du groupe, les dispositifs de retraite privés du groupe portent son nom et dans la ville d'Ingolstadt en Bavière, où se trouve Audi aujourd'hui, plusieurs rues portent son nom.

 

Le Dr Bruhn, comme tant d'autres patrons allemands, fut un nazi convaincu, il fut même doté du titre de « Wehrwirtschaführer », soit chef de l'industrie de défense, révélateur de l'importance de l'entreprise dans l'effort de guerre nazi.

 

Comme le soulignent les auteurs de l'étude historique, « il n'y a aucun débat possible sur l'étendue des liens entre les dirigeants nazis et ceux d'Auto Union », sachant qu'elle était « pleinement intégrée au régime national-socialiste ».

 

Après avoir fui l'Allemagne de l'est libérée par les Soviétiques, craignant d'y être condamné par ses crimes, le nazi Bruhn « choisit la liberté », à l'Ouest.

 

Bon choix, il est brièvement interné par les Britanniques, il y avoue même alors avoir employé massivement des prisonniers des camps de concentration mais est libéré dans une « dénazification » qui ressemblait en RFA plus à une mascarade qu'à une réelle épuration.

 

Il est remis par les autorités d'occupation à la tête du groupe Auto Union, dont le siège est déplacé de Chemnitz, contrôlé par les Soviétiques, à Ingolstadt, en Bavière, zone d'occupation américaine.

 

Avec les fonds du plan Marshall, Bruhn parvient en 1949 à refonder le groupe Auto Union et contribue à nouveau à la prospérité d'un régime voué à la lutte contre le communisme, et désireux de gonfler les profits des barons de l'industrie.

 

L'Allemagne de l'ouest a fait du nazi Bruhn un de ses héros du « miracle ouest-allemand » : en 1953, il obtient la « Grande croix de l'Ordre du mérite » pour son rôle dans la reconstruction de la puissance économique du groupe après la guerre.

 

Il meurt en 1964, avec les honneurs de la RFA. Son groupe est rachetée en 1966 par Volkswagen, il sera renommé en 1985 Audi.

 

Le cas d'Audi n'est ni le premier ni le dernier à être soulevé, il est révélateur à plus d'un titre : il nous apprend l'origine des fortunes allemandes actuelles, l'insensibilité des grands groupes à la forme du régime, même le plus brutal, tant qu'il protège leurs intérêts.

 

Plus fondamentalement, c'est la logique mortifère du système capitaliste qui est dévoilée, prête à sacrifier les vies humaines pour le profit de quelques-uns, diabolisant les penseurs et bâtisseurs de l' alternative pour mieux blanchir les criminels d'hier et d'aujourd'hui.

 


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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 22:34

Le gouvernement Hollande-Valls
contre les services publics et les statuts

http://siteofficieldupoi.files.wordpress.com/2013/05/diff.jpg?w=191&h=100&crop=1Le gouvernement Hollande-Valls vient de faire voter sa « réforme » ferroviaire. Les faits sont là !


Quels que soient les amendements présentés et votés par l’Assemblée nationale, c’est une loi d’éclatement de la SNCF en trois entités, remettant en cause le statut des cheminots ! Et cette loi a pour seul objectif de répondre à l’Union européenne exigeant que soient prises en France « des  mesures pour ouvrir lemarché du transport de passagers à la concurrence avant 2019 ».

Et c’est comme cela dans tous les domaines !

Avec son projet de loi de réforme territoriale, c’est 12 à 25 milliards d’euros que le gouvernement veut prélever, chaque année sur les ressources des collectivités territoriales !


Que resterait-il des prestations sociales (RMI, RSA, APA, allocation handicapés…) versées par les départements ? Que resterait-il des services publics assurés par les communes ?


Avec l’éclatement de la République, c’est celui de l’école : la « réforme des rythmes scolaires » Peillon-Hamon que le gouvernement veut imposer aux enseignants, aux parents et aux élus qui la rejettent, c’est la territorialisation de l’école, c’est-à-dire l’éclatement de l’Education nationale.


Et c’est un gouvernement qui n’a pas obtenu plus de 6%des électeurs inscrits, frappé d’illégitimité, tout comme le sont l’Union européenne et sa politique, qui ose porter ces coups contre la classe ouvrière et la démocratie !



Cliquez pour téléchargerQu’après avoir menacé le droit des cheminots à la grève il envisage, aujourd’hui, de recourir aux ordonnances pour imposer l’austérité  budgétaire, suffit à montrer jusqu’où il est prêt à aller au compte des patrons et de l’Union européenne.


  • Les cheminots qui, par la grève unie et malgré toutes les pressions,malgré la monstrueuse campagne de presse, ont affirmé qu’ils refusaient l’éclatement de la SNCF, sa privatisation et la remise en cause de leur statut, ont raison.

  • Les enseignants qui, avec leurs organisations syndicales et les parents exigent le retrait du décret Peillon-Hamon territorialisant l’école publique, ont raison.

  • Les élus et les citoyens qui refusent la « réforme territoriale » et la disparition des départements finançant les prestations sociales ont raison.

Comme ont raison tous ceux qui combattent pour bloquer le « pacte de responsabilité » du gouvernement et les coups meurtriers dictés par l’Union européenne, tous ceux qui combattent pour la reconquête des droits et de la démocratie

 

 

Source:

http://img.over-blog.com/300x192/2/67/10/73/logo-POI-carre.jpg

 

 

 

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 10:03

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 08:18

 

 

Publié le 18 juin 2014 par FSC

 

 

Le dispositif "social" du pouvoir "socialiste" entre conférences sociales bidon et partenariat social en complicité avec les syndicats jaunes, CFDT en tête pour faire passer leur contre-réformes et s'attaquer aux conquêtes historiques du monde du travail ça suffit effectivement!


De l'ANI au pacte de responsabilité, de la mise en cause du statut des intermittents à la contre-réforme du ferroviaire CFDT, CGC et CFTC sont de fait les relais du pouvoir contre les travailleurs et le dispositif qui sert à ces attaques c'est précisément le "dialogue social" adossé à une représentativité trafiquée.


Alors c'est tout ça qu'il convient de dénoncer et dont il est urgent de se retirer!

 

http://img.over-blog-kiwi.com/0/94/60/80/20140618/ob_aaffd1_ulcgtlehavre-11-06-2014.jpg

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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 22:24

17 Juin 2014 

Publié par BLOG-PCF-ARRAS

 

La Commission de Bruxelles, qui n'est pas élue et dont les membres sont désignés par leurs pays respectifs, accélère le processus capitaliste de la concurrence libre et non faussée. Le journal de la même matière, Les Echos, révèle qu'un texte législatif au niveau de l'Union Européenne prévoit l'accès total des sociétés de voyageurs privées sur le réseau de la SNCF. Le mauvais coup est prévu pour 2019, le temps que le capital se prépare à manger tout cru un service public français.

 

Ainsi, le texte sortire en janvier 2013.


Serait également dans le viseur de Bruxelles la gestion des gares. Et là aussi ça risque de péter.

 

Pour que la concurrence soit loyale (dixit Bruxelles), les gares devraient être gérées par une entité indépendante, avec une possibilité pour les autres compagnies (autres que la SNCF) de s'y installer.


Pour ceux qui ne le savent, le Parlement européen a voté le "un espace unique européen"  le 16 novembre 2011. 526 députés ont voté POUR  dont tous les députés français de droite, du PS et de EELV, contre 80 (dont la gauche unitaire européenne/vert nordique).


Une nouvelle bataille du rail s'engage et qu'on ne compte donc pas pour l'Elysée socialiste pour en prendre la tête.


Ci-dessous, une image du film La Bataille du rail, réalisé en 1945 par René Clément, sur la résistance des cheminots contre l'occupant nazi et le régime de Pétain:


http://img.over-blog-kiwi.com/0/56/00/00/20140617/ob_334d5c_bataille-du-rail-rail04-jpghttp://img.over-blog-kiwi.com/0/56/00/00/20140617/ob_b4f81b_la-bataille-du-rail-jpg

 

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La Bataille du rail


 
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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 21:58

L’université populaire Ch’ti Guevara organisait ce samedi, salle Paul-Sion, un échange autour du thème « L’histoire contemporaine en résistance ».

 

http://static1.lavoixdunord.net/sites/default/files/imagecache/vdn_photo_principale_article/articles/ophotos/20140614/2096778464_B972927680Z.1_20140614190355_000_G1D2L38UR.1-0.jpg

Georges Gastaud et Jean-François Dejours, membres de l’université populaire Ch’ti Guevara et organisateurs des conférences-débats.


 Georges Gastaud, quelle est la résistance évoquée là ?


« On assiste aujourd’hui à une manipulation de ce qu’a été l’Histoire pour justifier les intérêts politiques actuels. Nous l’avons vu à l’occasion des commémorations du Débarquement, que De Gaulle lui-même, d’ailleurs, n’a jamais célébré. C’est aussi le cas de la construction de l’Europe, qui est en fait une construction américaine dans l’intérêt du monopole capitaliste. »


– Vous jugez le discours actuel formaté et défendez une autre idée de l’Histoire ?


« L’Histoire, la vraie, indique le sens des choses et éclaire le présent. Les historiens doivent entrer en résistance pour que les gens sachent réellement ce qu’a été leur passé. »


– Vous évoquez là, aussi, l’héritage communiste ?


« Revenons au Débarquement de juin 1944 que je trouve normal de commémorer. Mais la fin de la guerre, c’est la bataille de Stalingrad. Les Russes ont pris Berlin seuls. L’Union soviétique a payé le prix le plus cher pour battre Hitler. On n’en parle pas. Le PCF, les syndicats ont toujours été montrés du doigt quoiqu’on fasse. Tout ce qui est rouge est criminel, ce qui est bien est américain. »


– Une réflexion alternative, contre le politiquement correct, c’est donc tout l’enjeu des rendez-vous proposés par l’université populaire ?


« Nous défendons les lumières dans la tradition de l’université populaire d’avant-guerre. Il s’agit d’apporter un éclairage menacé par la pensée unique néo-libérale. Et l’université populaire est ouverte à tous. »

 

Étaient invités hier deux auteurs : Annie Lacroix-Riz (professeur émérite à l’université Paris VII) et Stéphane Sirot (professeur spécialiste de l’Histoire du syndicalisme).

 

http://www.lavoixdunord.fr/region/lens-les-ch-tis-guevara-en-conference-les-historiens-ia35b54051n2208954

 


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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 07:39

http://www.rene-balme.org/24h00/IMG/arton1537.jpg?1402604022

 

Un film documentaire de Manuel Poutte.

 


 

 

Voyage dans un monde parallèle à celui du capitalisme dominant.


Nous vivons sans doute la crise globale la plus importante de l’histoire de l’humanité: à la fois écologique, financière, sociale, sanitaire, humaine et démographique.

 

« UNE DOUCE REVOLTE » va tenter de décrire, de comprendre et de questionner les démarches qui se développent sous différentes formes et qui visent à une transformation de la société dans ses fondamentaux : l’économie, le politique, la finance et l’action citoyenne. Des démarches qui n’en restent pas à l’indignation mais qui passent à l’action… 

 

Plus d'infos sur le film ici: unedoucerevolte.com

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 13:48

http://www.crise-economique.net/wp-content/uploads/2012/05/Fran%C3%A7ois-Hollande-caricature_E-T.jpg 

PAR AGNÈS ROUSSEAUX 11 JUIN 2014

 

Jusqu’où ira François Hollande ? Chaque limite franchie en appelle une autre. Plus vite, plus haut, plus fort. La devise des Jeux Olympiques semble même bien faible pour décrire l’activité frénétique du président dans sa tentative désespérée pour plaire chaque jour un peu plus au Medef et « rassurer les marchés ». Cette semaine, François Hollande a décidé de remanier son équipe de conseillers. Le grand vent du changement soufflerait-il sur l’Élysée ?


Exit, donc, Emmanuel Macron, brillant associé-gérant de la banque Rothschild, devenu en 2012 conseiller économique et secrétaire général adjoint de l’Élysée. Stéphane Richard, PDG de France Télécom, avait confessé son "coup de foudre" pour celui dont il disait : « Emmanuel Macron est notre relais, notre porte d’entrée auprès du président ». Un conseiller trop proche des patrons et de la finance ? Non, pas assez, semble penser François Hollande. Car la nouvelle recrue a un CV à faire pâlir d’envie les responsables du syndicat patronal. Laurence Boone est Chef économiste Europe au sein de Bank of America Merrill Lynch depuis 2011, fonction qu’elle a auparavant exercée au sein de la banque Barclays Capital France, de 2004 à 2011. Deux banques irréprochables, comme en témoigne la longue liste des enquêtes gouvernementales à leur encontre. Bank of America pourrait écoper aux États-Unis d’une amende record de 12 milliards de dollars (mieux que BNP !) pour des litiges concernant des crédits hypothécaires douteux, et a été reconnue coupablede fraude sur les subprimes.

Ayrault et Valls n’ont pas fait assez de cadeaux aux entreprises

Personne n’est responsable des dérives et scandales dans lesquels se fourvoie son employeur. Certes. Mais on pourrait imaginer meilleur conseiller présidentiel qu’une analyste qui a fait carrière au sein d’établissements bancaires responsables de crises financières et de dérives frauduleuses. Laurence Boone fait aussi partie du libéral Cercle des économistes. Celui-ci organise chaque année des Rencontres économiques à Aix-en-Provence, sponsorisées par des banques, places boursières, multinationales et agences de notation. La nouvelle conseillère de François Hollande a choisi d’afficher ses opinions et analyses personnelles dans les colonnes d’un journal (très) néolibéral : elle est chroniqueuse pour L’opinion, publication soutenue financièrement par Bernard Arnault, PDG de LVMH et l’une des plus grosses fortunes mondiales [1].


Il y a deux semaines, Laurence Boone y publiait une tribune virulente, intitulée "Arrêtons le massacre !", fustigeant le « bilan économique désastreux » du gouvernement. Le pacte de compétitivité de Jean-Marc Ayrault ? Il s’est « résumé a une petite baisse des coûts du travail, bien trop faible pour combler en tendance l’écart des coûts du travail avec l’Allemagne ou les pays du sud »estimel’économiste. Le pacte de responsabilité piloté par Manuel Valls ? Il « se traduira par une autre baisse, mais encore plus faible ». Donc insuffisante. Des propos que ne renierait pas Pierre Gattaz, patron du Medef.

Les attentes des marchés

Mais « qu’attendent donc les marchés ?, demande l’économiste. Des preuves que la France évolue. (...) Ils espèrent un plan d’ajustement budgétaire qui viserait à corriger les travers de notre système social, son inefficacité ». Difficile de faire plus clair. Et quelles sont ses analyses sur l’emploi et le chômage ? « Les investisseurs attendent aussi une réforme du marché du travail qui viserait à accroître l’employabilité plutôt qu’à protéger à l’extrême ceux qui ont déjà un emploi ». Nous voilà prévenus.


Avis également aux défenseurs des services publics : « La France reste ancrée sur ses solutions conservatrices avec un État économiquement imposant : l’État se substitue de plus en plus aux investisseurs privés », déplore l’économiste. Y a-t-il un seul élément de notre modèle social qui trouve grâce à ses yeux ? Lors de la présidentielle de 2007, Laurence Boone avait établi pour ses clients un « indice du libéralisme des candidats ». Nicolas Sarkozy était mieux noté que Ségolène Royal, mais « comparé aux standards internationaux du libéralisme, Nicolas Sarkozy n’est pas un ultralibéral », expliquait Laurence Boone.

Le taux de profit plutôt que l’emploi ?

L’économiste peut se targuer de connaître le monde de l’entreprise. Elle exerce des responsabilités au sein d’un « fleuron » de l’économie française : Kering, ex-Pinault-Printemps-La Redoute. Elle est depuis 2010 membre du Conseil d’administration de l’entreprise dirigée par François-Henri Pinault. Le groupe a réalisé en 2013 un bénéfice de 1,8 milliard d’euros, pour un chiffre d’affaires de 9,7 milliards d’euros, dans le secteur porteur du luxe (avec une quinzaine de marques, dont Gucci et Saint Laurent) et « Sport & Lifestyle » (marques Puma, Volcom, Cobra, Electric et Tretorn). Soit 18 % de taux de profit... Et plus d’un millier de suppression d’emplois lors de la cession, fin 2013, de La Redoute, filiale de Kering. Un modèle à suivre pour les entreprises françaises ? Début mai, le mandat de Laurence Boone a été renouvelépour quatre ans. Espérons qu’elle pensera à en démissionner avant de mettre ses talents au service de la France et de notre président.


François Hollande a également nommé une nouvelle responsable du service presse, Virginie Christnacht. Elle a auparavant exercé cette fonction au sein du groupe de BTP Vinci. Au point où nous en sommes... Il n’y aura bientôt plus beaucoup de différences entre promouvoir des produits dérivés à haute valeur spéculative, vendre des aéroports inutiles en partenariat public-privé et un plan d’austérité aux électeurs.



@AgnèsRousseaux


http://www.bastamag.net/Les-nouveaux-conseillers-de


 

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 08:35

http://plumechocolat.files.wordpress.com/2012/11/55179.jpg

 

Une proposition de texte

 

de Jean LEVY

 

En France, en Europe,

LE POUVOIR,

C’EST

CEUX QUI POSSEDENT ET QUI DECIDENT

CEUX QUI GOUVERNENT ET QUI APPLIQUENT

CEUX QUI INFLUENCENT ET QUI INTOXIQUENT

 

ENSEMBLE,

 

Ils nous rabâchent :

 

Pour qu’un patron vous embauche, il veut être assuré que sa production trouvera preneur, et pour cela il lui faut être compétitif,

C’est-à-dire vendre au prix de revient le plus bas possible au niveau mondial, grâce à une main d’œuvre  sous payée, et sans contraintes sociales.

 

C’est, nous disent-ils, le seul moyen de lutter contre le chômage

 

Morale de l’histoire :

nous vivons donc dans une société où produire

a pour seule finalité,

la rentabilité, en un mot le profit

 

Que cette « logique » soit celle du capitalisme, nous le savions depuis longtemps. Le nouveau,  c’est que les patrons, leurs hommes politiques et leurs « communicants » tentent, d’une même voix, de convaincre les victimes du système que cette société est la seule possible, qu’en dehors d’elle, point de salut.

 

Et pour tenter de gagner une place dans ce paradis, il nous faudrait accepter les bas salaires et les emplois précaires, travailler toujours plus, sans protection et sans droits.

 

Cette civilisation d’esclaves (les « jeux du cirque », ce sont aujourd’hui les portables et l’informatique), suffit-il d’en contester, point par point, le bien-fondé  et l’inhumanité ?

Faut-il seulement protester et dénoncer ?

Et crier plus fort pour se faire entendre. 

 

Oui, il faut le faire.

 

Mais, face à l’ennemi à triple tête, patronat, gouvernement, médias, face aux machines infernales d’enfermement, l’Union européenne et demain, espèrent-ils, le Pacte Transatlantique, il est urgent de proposer une autre voie, une autre société qui, par sa logique, ouvre le chemin de l’espoir.

 

Inutile pour cela d’incantation inaudible, de recourir en permanence aux formules tirées de nos Livres saints. Et comme disait Lénine (vous voyez on y revient quand même…), nos textes « devraient être compris par notre concierge », disons, de nos jours, par la foule d’un métro aux heures de pointe, sans que celle-ci l'assimile à une langue étrangère.

 

Et pour dire quoi ?

 

Ce que nous voulons, nous qui nous sentons communistes, c’est une société dont l’objectif est de satisfaire les besoins, les besoins  collectifs, et aussi de chacun.

 

En France, les besoins, ce n’est pas ce qui manque… :

des logements de qualité accessibles à tous, des écoles et des crèches, des maîtres formés et compétents, des transports de proximité en nombre, rapides et confortables, une protection sociale gratuite qui garantisse la santé de la naissance à la fin de vie, avec des dispensaires et des cliniques de quartier, des hôpitaux  qui ne soient plus encombrés, la culture offerte au plus grand nombre…et…et… :

 

Et si nous parlions de cette autre extravagance d'aujourd’hui :  l’agriculture n’est envisagée que comme moyen d’exporter à l’étranger le blé, le maïs, la viande ou le lait, au plus haut cours de bourse, alors que des millions de Français sans ressources sont contraints de quémander leur nourriture à la charité publique ou privée…

Pourquoi des fraises espagnoles, des tomates hollandaises sans saveur et sans goût, alors qu’à Marmande ou à Cavaillon, nos fruits et nos légumes se vendent à bas prix pour l’exportation ?

 

Et si la production agricole était d’abord conçue pour nourrir la population ?

Idée subversive ou logique bafouée ?

 

Des rêves inaccessibles ?

Avec la crise, cela  ne serait  pas possible d’y compter …

Les « caisses » sont vides et d’où tirer l’argent ?

Et pourtant, l’argent, il y en a : rien que pour les sociétés du CAC 40, les dividendes versés aux actionnaires, disons depuis cette fameuse « crise »,  donc cumulés depuis huit ans, cela représente 400 milliards d’euros…Sans parler des cavernes d’Ali Baba que sont les paradis fiscaux pour nos industriels et financiers…

 

Car, disons-le tout net : pour changer de société, il faut D’ABORD rendre à la Nation tous ses biens, que le Capital a subtilisés. Les secteurs clefs de l’économie doivent être rendus au public. De ce fait, plus d’actionnaires, ni de dividendes, plus de spéculation, d’argent volatile, de pillage des biens de la Nation !

 

Comprenons-nous bien : cette collectivisation des moyens de production et d’échange, ce n’est pas une décision de rétorsion ou de punition (encore que celle-ci serait bien justifiée !), mais une nécessité nationale pour un Etat d’être en mesure, en dominant l’économie,  de pourvoir au bien-être de l’ensemble de ses citoyens.

 

Mais cette politique de progrès social continu, que nous préconisons, ne serait pas si coûteuse que ça : les logements, leur aménagement, les transports, les dispensaires et les hôpitaux et tout le reste, cela provoque une demande immense de main d’œuvre, qu’il faudra en partie former, les industries nécessaires auront besoins de beaucoup d’ouvriers et d’ingénieurs…

Le chômage sera au fur et à mesure réduit, année après année. Et avec lui, les milliards des allocations diverses et variées. Par contre, des millions se salariés en plus au travail , cela fait un solide matelas de cotisations sociales qui rentreront dans les caisses, plus les impôts sur les salaires versés…

 

Qui ose dire que cela n’est pas possible ?

 

Inverser le désordre actuel des choses pour lui substituer un ordre social juste, ne peut-il pas être envisagé?

 

Certes, cette perspective impose une condition première pour se réaliser :

le droit pour notre peuple de décider souverainement de son avenir, droit qui est aujourd’hui confisqué. Car la France est retenue prisonnière dans la forteresse européenne. Elle n’est plus libre des ses mouvements, gardée qu’elle est par les cerbères de Bruxelles. Elle est tenue d’en respecter les règles fixées par l’oligarchie européenne.

Les règles du profit des grandes sociétés.

 

Donc, l’un ne va pas sans l’autre : liberté et progrès.

Du pouvoir de l’Argent, il faut se libérer.

 

 

http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-et-si-tout-a-n-etait-pas-aussi-complique-une-proposition-de-texte-de-jean-levy-123861665.html

 

 

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 00:25

9 Juin 2014 , Rédigé par Le Mantois et Partout ailleurs

 

Le député de l'Elysée Jean-Patrick Gilles vient donc d'être nommé par le premier vizir Manu Militari Valls. Bon, les porte-voix du palais jactent qu'il a pondu un rapport parlementaire très détaillé sur les conditions d'emploi dans les milieux artistiques. Et que le camarade est d'une fraction de l'aile gauche du PS: la Nouvelle gauche qu'il a fondée avec Benoït Hamon, le gauchard qui est au gouvernement. Mais ce dernier détail, la com élyséenne n'en fait pas l'écho. Ben oui, parce qu'au gouvernement, pas plus d'aile gauche du PS que de beurre dans les épinards pour le peuple de France: c'est du blanc bonnet et du bonnet blanc.


Bref, nommer un médiateur de cette trempe, fortement socialiste jusqu'au fauteuil rembourré de député à l'Assemblée nationale, c'est un peu comme si on demandait au ministre des Transports, l'ex-madone du Poitou devenue la Marie-Antoinette de l'Elysée, d'être la médiatrice dans le conflit entre les cheminots et leur super-chef de gare Guillaune Pépy.


Dès lors, Jean-Patrick Gilles a beau tweeté:

Un député PS nommé médiateur dans le conflit des intermittents

Il n'en reste pas moins que, par la même voie, il signifiait son soutien inconditionnel à François Rebsamen, ministre du chômage et de la précarité:

Un député PS nommé médiateur dans le conflit des intermittents

Et le camarade Gilles en rajoutait une couche en proclamant tous les bienfaits de la dite convention Medef-Elysée:

Un député PS nommé médiateur dans le conflit des intermittents

Alors, de quoi il va jacter avec les intermittents Jean-Patrick Gilles, député solférinien et soutien du gouvernement notamment de Benoît Hamon et de François Rebsamen?

 

Roger Colombier

 

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