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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 19:50

Liste des signataires:                                                 

  • Pôle de Renaissance Communiste en France
  • Rouges Vifs Ile de France
  • Rouges Vifs Midi
  • Rassemblement des cercles communistes
  • Action Communiste
  • Réseau Faire Vivre le PCF
  • Collectif Communiste Polex
  • Cercle communiste d’Alsace
  • Coordination Communiste 59/62


http://www.initiative-communiste.fr/wp-content/uploads/2014/05/560007_4902199631140_2023264767_n-150x150.jpgL’ U.E. DU CAPITAL NE S’AMENDE PAS, ELLE SE COMBAT !

    Souvenons-nous : lors du vote sur le funeste Traité de Maastricht (1992), Chirac et Mitterrand, la droite et le PS rabattaient ensemble pour le Oui. Ensemble, ils assuraient qu’avec la mise en place de l’U.E. et de l’euro, une ère de progrès social, de prospérité économique, de démocratie, de paix et de respect des peuples s’ouvrirait en France et en Europe.


    A l’époque, le P.C.F. – dont les dirigeants n’avaient pas encore pris leur virage « euro-constructif » – avaient avec raison appelé à voter Non. La C.G.T.,  et le P.C.F. démontraient que l’U.E. du capital n’apporterait que la concurrence déchaînée entre les peuples, la fin des souverainetés nationales et la mort des conquêtes sociales et démocratiques..


    Aujourd’hui les peuples d’Europe, et spécialement la classe ouvrière et le monde du travail, tirent le bilan amer de leur expérience :


    L’euro, c’est l’effondrement du pouvoir d’achat populaire, c’est la concurrence entre les travailleurs dans chaque pays comme entre les pays, c’est la guerre économique contre les coopérations mutuellement avantageuses, c’est aussi l’austérité sans fin pour la Sécu, les retraites et les services publics, c’est la mise en tutelle du budget de la Nation par la Commission de Bruxelles et par la Banque de Francfort.


    L’ UE, c’est la récession, les délocalisations, les privatisations, le chômage de masse, la précarité, le moins-disant social et salarial imposé aux travailleurs de tout le continent. Et pendant ce temps, les milliardaires et les banquiers remplissent les paradis fiscaux des milliards prélevés sur le travail. En France, l’U.E. c’est le Pacte Valls-MEDEF, avec 50 milliards pris aux revenus du travail et aux services publics pour les donner aux banques et au MEDEF.


    L’ UE, c’est la dictature de la finance, et c’est le viol des référendums – notamment du Non émis par le peuple français contre la constitution européenne, revenue sous la forme aggravée du Traité de Lisbonne et du Traité de gouvernance budgétaire exigé par Berlin. Pire, l’U.E. favorise la montée de l’extrême droite fasciste; à l’est, c’est la répression anticommuniste et le soutien scandaleux aux fascistes : on le voit en Ukraine où le gouvernement Hollande et l’UE appuient les nazis des partis Svoboda et Pravi Sektor qui ont pris le pouvoir à Kiev à l’issue d’un putsch favorisé par la CIA.


    L’ UE, c’est le viol permanent des nations souveraines ; c’est la tutelle de fer sur la Grèce, le Portugal, l’Espagne et l’Italie. C’est l’éclatement des Etats constitués, Belgique, Espagne, Italie, et prochainement, France avec l’engagement de Hollande de supprimer les départements au profit de dix grandes régions, sur le modèle des Länder. Que restera-t-il de la République française une et indivisible héritée de la Révolution française dans ce territoire où la loi et les acquis sociaux varieront d’un territoire à l’autre au seul bénéfice du grand patronat ?


    Non l’UE, ce n’est pas l’ouverture sur le monde dans sa diversité. En fait, l’UE est soumise aux U.S.A. et au bloc agressif de l’OTAN. Au service des sociétés transnationales, l’UE atlantique est une source permanente d’agression : elle appuie des djihadistes en Syrie et s’ingère de cent façons en Afrique, au mépris du droit des peuples à décider de leur avenir. A ce propos notre impérialisme Français se révèle comme un des principaux fauteurs de guerre au profit des actionnaires de Total, Areva, etc..


    Et les choses s’aggravent : secrètement et sans mandat du peuple, l’UE et Hollande ont lancé les négociations pour instaurer, sous la tutelle des U.S.A. un Pacte transatlantique qui porterait le coup de grâce aux productions industrielles nationales, aux cultures et aux langues nationales d’Europe, y compris le français, au profit d’une américanisation pire encore que celle que nous subissons déjà.


    Dans ces conditions, opposons-nous sans concession au PS et à l’UMP, qui sous le masque de l’alternance, sont les deux piliers de la casse européenne de la France et des acquis sociaux et démocratiques.


    Dénonçons le « rassemblement bleu marine » qui en bon serviteur des intérêts de classe bourgeois, dévoie l’attachement légitime du peuple français à sa souveraineté violée vers la xénophobie pour diviser les travailleurs et épargner le capital.


    Refusons le mensonge de l’Europe sociale qui dissimule la nature de classe réactionnaire de l’ U.E.

    du capital. Non l’ U.E., non l’euro, non l’ O.T.A.N. ne se « réorientent » pas de l’intérieur. On n’amende pas une dictature supranationale, fascisante, anticommuniste, belliqueuse, qui mène une guerre sociale contre ses propres travailleurs et qui prépare la guerre contre la Russie, contre les peuples du Proche-Orient et la Chine! !


    C’est pourquoi, dans l’esprit des Assises du communisme tenues en juin 2013, nous appelons les travailleurs des entreprises et des quartiers populaires, et plus généralement tous les citoyens attachés à l’idéal d’une République sociale, souveraine et fraternelle à

    • Refuser le Pacte d’austérité Merkel-Valls-MEDEF, faire grandir l’action et l’opposition populaire contre Hollande et la droite !
    •  Sortir la France des broyeurs mortels que sont L’EURO, l’UE, l’ OT.A.N.. et le capitalisme fauteur decrises, de guerre, de fascisme et d’injustices.
    • Rejeter le piège mortifère des mensonges médiatiques qui présentent la démagogie de l’extrême droite comme une opposition à l’euro et à l’UE !
    • Agir avec les communistes franchement opposés à l’euro, l’ U.E. et l’OTAN pour faire renaître en France la lutte de classe pour la transformation révolutionnaire de la société !

    Partout, les militants communistes que nous sommes s’engagent à aider par leur unité d’action les travailleurs et la jeunesse populaire à construire la résistance !

     

     

    http://reveilcommuniste.over-blog.fr/article-l-u-e-du-capital-ne-s-amende-pas-elle-se-combat-assises-du-communisme-123748242.html

     


     


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    19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 12:15

    brisons-les-chaines-de-lUE-Web1-300x184.jpg

     

     

    RÉUNION PUBLIQUE A BREST (Finistère)


    Dans le Finistère, organisée par le M’PEP et le POI sur le boycott de l’élection européenne

    Le 20 Mai 2014 à 17H30 à BREST (Finistère) Centre social de Pontanézen

    5 rue Sisley

     

    ****


    RÉUNION PUBLIQUE A GRENOBLE (Isère)


    Le mardi 20 mai 2014 à 21h A la Maison Des Associations de Grenoble rue Berthe de Boissieux

    LE CDR-RUE 38 VOUS INVITE A LA CONFÉRENCE : 

     

    "AUX ORIGINES DU CARCAN EUROPÉEN" avec ANNIE LACROIX-RIZ, Historienne, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université Paris VII- Denis Diderot


    ****


    MARDI 20 MAI A 21H00 - DONNEMARIE-DONTILLY (Seine-et-Marne)


    "Élections européennes : faut-il (vraiment) aller voter ?"

    Salle du Conseil de la Mairie 1, rue Cottereau 77520 DONNEMARIE-DONTILLY


    RÉUNION PUBLIQUE organisée par La Fédération M’PEP 77


    Les politiques d’austérité que nous subissons aujourd’hui ne sont que la poursuite des politiques néolibérales menées depuis 30 ans. Ce sont ces mêmes politiques qui ont conduit à ce que l’on nomme communément "la crise". Ces politiques sont gravées dans le marbre des traités européens, le dernier en date étant le Traité de Lisbonne (ex TCE) refusé en masse par les Français en 2005.


    Le 25 mai, les citoyens sont invités à élire un parlement qui n’a pas le pouvoir de changer une virgule à ce traité. Les citoyens sont donc invités à voter pour l’austérité ou... pour l’austérité ! La question se pose alors : où est passée la souveraineté du peuple français ? Une démocratie peut-elle exister sans cette souveraineté ? Par conséquent, faut-il aller voter le 25 mai prochain ? L’insurrection citoyenne, ne passe-t-elle pas par un refus de vote massif affirmant notre volonté d’émancipation de cette tutelle européenne illégitime... et enfin, reprendre la main sur notre destin collectif ?


    ****


    LE 22 MAI à 18H A LANNION (Côtes d’Armor)


    Réunion publique organisée par le CDR-RUE 22 sur le boycott de l’élection européenne

    Avec Michel QUINET, membre du CNR-RUE

    Centre Savidan salle n°1, place des Patriotes


    ****


    RÉUNION PUBLIQUE -23 mai 2014 19h00 – 22h00 - à Bordeaux (Gironde)


    à l’Athénée Municipal

    Place Saint-Christoly

    33000 Bordeaux

    Sur le thème "Le 25 mai prochain, la question qui s’impose à tous citoyens c’est : Voter aux élections européennes et cautionner l’UE, ou boycotter le vote de ce parlement potiche ?" Avec

     

    -Bernard Conte  Auteur de : La Tiers-Mondialisation de la planète, Politiques néolibérales et prélèvement du surplus au Sud, Financement du développement, aides et dette, Analyse du post-ajustement et efficacité et plusieurs dizaines d’articles économiques et politiques sont parmi les œuvres de cet économiste engagé et éducateur populaire actif. 

    - Maître de Conférence à l’Université Bordeaux 
    - Membre du bureau du Comité Valmy

     

    et


    -Jacques Cotta , journaliste à France télévisions et écrivain. Après un passage de Radio France à Libération en passant par Le Canard Enchaîné, il réalise plus d’une trentaine de documentaires pour les magasines de France 2.


    - Auteur de : L’imposteur (F. Hollande), Riches et presque décomplexé, 7 millions de travailleurs pauvres, Pourquoi la gauche n’est plus la gauche ? 
    - Journaliste de France télévisions : lauréat de plusieurs prix dont le 7 d’or pour le documentaire Front national, la nébuleuse diffusé dans l’émission Edition Spéciale. Il a produit et réalisé la série documentaire Dans le secret de dont : Dans le secret de la spéculation financière, … du crime financier, …du grand bazar européen, de l’accès aux soins, … 
    - Animateur du blog La Sociale : http://la-sociale.viabloga.com/texts/la-sociale


    ****


    RÉUNION PUBLIQUE à ISSY-LES-MOULINEAUX (Hauts-de-Seine)


    Débat avec Michèle DESSENNE sur le boycott de l'élection du parlement européen

    22 mai 2014 20h30 – 22h45

    Bar le Stella

    5 rue Henri Mayer

    92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

     

     

    Source : CDR RUE 06

     

    boycott-UE.jpg


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    19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 08:35

    Publié le 16 mai 2014 par FSC

     

     

    Nos camarades de Nice marquent cette anniversaire à leur manière :

     

    Trois ans après le centenaire d’IBM, la direction s’agite opportunément pour fêter cet anniversaire. La CGT vous raconte toute l’histoire depuis sa naissance, quand notre entreprise s’appelait ITR (International Time Recording) et résultait de la décision en 1914 de la société américaine CTR de s’implanter en Europe, alors que celle-ci s’embrasait dans un 1er conflit mondial meurtrier..


    http://img.over-blog-kiwi.com/0/94/60/80/20140516/ob_067bf8_100-ans-d-ibm-the-true-story.jpg

    http://img.over-blog-kiwi.com/0/94/60/80/20140516/ob_36ecf3_100-ans-d-ibm-the-true-story-2.jpg

    Publié dans CGT

     

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    16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 10:52

    Lambert Wilson, symbole de l’effondrement républicain !

    la marsellaise arc de triompheLambert Wilson, comédien de son état, a démontré toute l’étendue de son talent en marge de l’ouverture du festival bling-bling de Cannes, où la bonne aristocratie se retrouve et copine, pour dénoncer « les paroles de La Marseillaisequi sont d’un autre temps », ajoutant même que « les paroles sont épouvantables, sanguinaires, d’un autre temps, racistes et xénophobes ».


    NON, Monsieur Wilson, La Marseillaise n’est pas un chant raciste et xénophobe ! C’est un chant hautement patriotique, unissant tout le peuple français dans le combat contre les envahisseurs autrichiens et prussiens qui souhaitaient abattre la Révolution de 1789 pour sauver les contre-révolutionnaires, Louis XVI et son « Autrichienne » en tête. C’est un chant qui dénonce la trahison du « sang bleu » des aristocrates, émigrés dès le lendemain du 14 juillet 1789 et qui, depuis leur forteresse de Coblence, menaçaient de massacrer toutes les femmes et tous les hommes qui souhaitaient l’avènement d’un nouveau monde, défendaient la liberté, l’égalité et la fraternité, ces valeurs dont vous et tous les nobles se gargarisent pour couvrir leur haine de la France et du peuple français et donner l’illusion d’être intéressés par le sort de nos concitoyens et compatriotes. Le « sang impur » que la Marseillaise veut faire couler n’est pas celui des étrangers, mais celui des Révolutionnaires prêts à mourir pour défendre leur liberté – et que les aristocrates au « sang bleu » traitaient de « gueux au sang impur ». Comme les fellagah (« bandits ») anticolonialistes algériens, ils ont avec raison repris fièrement et ironiquement l’insulte avec laquelle leurs ennemis cherchaient à les humilier.


    valmyCes déclarations sont tout simplement INACCEPTABLES ! Elles sont révélatrices de l’effondrement intellectuel et républicain de notre pays, symbolisé par cet aristocrate de notre époque marquée par la trahison des clercs et des élites qui constituent cette nouvelle noblesse bafouant les valeurs et l’histoire nationales, méprisant et humiliant le peuple français, ne songeant uniquement qu’à leurs intérêts de classe et leur égoïsme surdimensionné par rapport à la réalité de leurs misérables « mérites » et « talents ».


    Bien entendu, la machine médiatique s’emballera : à la droite fascisante et l’extrême-droite fasciste, on aura beau jeu de récupérer les valeurs, l’hymne et le drapeau français, alors que ces formations sont les descendants mêmes des contre-révolutionnaires qui refusaient les droits de l’Homme, l’abolition des privilèges, la République, toutes les libertés et l’égalité, les descendants des collaborateurs qui ont souillé le drapeau national en 1940 en collaborant avec l’Allemagne nazie et attaquant les véritables patriotes, à commencer par les communistes, qui se battaient pour des jours heureux ! Ce discours convenu demeure un mensonge aujourd’hui : les discours haineux de l’UMPen en sont la preuve la plus évidente !

     


    Delacroix-la-liberte-guidant-le-peuple.jpgA « gauche », n’attendons aucune réaction du Parti dit socialiste, véritable parti de « droite complexée » dont les chefs d’orchestre, François Hollande et Manuel Valls, passent plus de temps dans les locaux de Pierre Gattaz et du MEDEF qu’auprès des Français qui souffrent. Cela fait bien longtemps que le PS a abandonné toute défense de la patrie et de la République, de l’histoire socialiste et révolutionnaire de notre pays ! N’attendons rien des Verts dont la secrétaire nationale, Emmanuelle Cosse, déclarait encore en décembre 2013 vouloir « la dissolution de l’Etat-nation » et renforcer « l’Europe fédérale » au service du grand capital et des intérêts germano-américains, détruisant jour après jour les peuples d’Europe et toutes les grandes conquêtes sociales ! N’attendons rien des trotskistes qui vouent une haine viscérale à l’encontre des nations et se satisfont tout à fait de leur disparition au sein d’une utopique « Europe sociale », machine à rêves pour endormir les révolutionnaires de salon !


    Ces déclarations sont une fois de plus la preuve de l’indispensable combat à mener sous l’étendard combiné des deux drapeaux, celui tricolore de la France républicaine et révolutionnaire et celui rouge de l’Internationale communiste et prolétarienne. Elles démontrent le vide abyssal de la pensée social-libéral-libertariste, qui pervertit l’Histoire et sert la soupe à l’extrême-droite fasciste toute heureuse de l’effet d’aubaine : le système est ainsi bien gardé au chaud et empêche une véritable révolution ! Elles sont enfin le résultat de la destruction programmée et souhaitée de l’Education nationale, dont les effectifs fondent à coup de politiques d’austérité et d’attaques sans précédent contre les fonctionnaires, dont les enseignements sont transformés en une vulgaire propagande du grand capital mondialisé au service duquel se sont placés l’UM’ Pen, le PS, les Verts et les directions « eurogauchistes » du Front de gauche et des partis trotskistes, pourfendant les Jacobins de 1793, la Commune de Paris, le marxisme-léninisme et l’URSS assimilée à l’ignominie nazie !


    Face à cette situation, la résistance et l’insurrection sont indispensables pour défendre les conquêtes sociales et la République, pour assurer l’héritage de l’histoire révolutionnaire de notre pays, celui des Lumières et de la Révolution universelles, de la Révolution de 1848 et de la Commune de Paris, du Front populaire et de la Résistance contre les nazis et Vichy, de la République démocratique et du Conseil national de la Résistance, de la décolonisation et du soutien à tous les opprimés du monde entier, du refus de la capitulation face au capitalisme européiste et mondialisé et à l’impérialisme meurtrier. Oui, plus que jamais, nous devons être FIERS d’assumer l’héritage des deux drapeaux, des valeurs et de notre hymne national, appel à l’insurrection contre les aristocrates traîtres à la patrie, ce « plébiscite de tous les jours » qui délègue enfin le pouvoir au peuple, aux paysans, aux ouvriers, aux salariés, et non aux seuls nobles et élites dont le « sang pur » leur assureraient les privilèges et le pouvoir !

     



    Bandeau PRCFNous, communistes patriotes du PRCF, réaffirmons et assumons entièrement l’extraordinaire héritage de la Révolution française et de ses symboles, à commencer par La Marseillaise appelant à la Résistance contre l’agresseur aristocrate monarchiste et le drapeau national révolutionnaire. Nous défendrons toujours les deux drapeaux, celui de la patrie républicaine et révolutionnaire et celui de l’Internationale communiste prolétarienne, fidèles à l’idéal républicain et au marxisme-léninisme, reprenant le combat des Jacobins de 1793 et des révolutionnaires de 1917 pour la liberté et l’égalité universelles et l’éducation du peuple pour son émancipation du capitalisme.


    Héritier d’un passé glorieux de combat contre le nazisme, le fascisme et le colonialisme dont témoigne l’exemple de ses grands vétérans et résistants, le PRCF ne peut que rappeler cet avertissement de Karl Marx : « Celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre » !

     


    source: initiative-communiste.fr/

     



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    16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 10:41

     

    http://communistesclichy92.elunet.fr/public/communistesclichy92.elunet.fr/Holduppatrons.jpg

     

     

    Une délégation de quatre experts du Fonds Monétaire International emmenée par Edward Gardner vient d’enquêter pendant quinze jours sur la situation de la France. Les experts du FMI ont rencontré les ministres de l’Économie et du Travail, le secrétaire d’État au Budget, les commissions des finances du Sénat et de l’Assemblée nationale, l’Autorité de la concurrence, les principales directions de Bercy, l’AMF, le Medef, des syndicats, des patrons, des banquiers… Un rapport complet devrait être publié mi-juillet mais jeudi 15 mai le chef de la mission a été reçu par Michel Sapin (ministre des Finances) à qui il a fait part de ses premières observations.


    Edward Gardner a pris acte qu’un « ajustement budgétaire très substantiel a déjà été mené » et que «le déficit structurel a été réduit de moitié depuis 2010». Mais il met en garde, il n’y a «aucune marge pour dévier de la trajectoire d’économies annoncées». Si le FMI approuve le gel du point de la fonction publique il estime qu’il faut aller plus loin, seules des réformes structurelles étant aptes à réduire la dépense publique. Enfin, Edward Gardner incite la France à réfléchir à la manière "dont l’indexation du Smic peut-être rendue plus flexible". Le Smic, actuellement indexé sur l’inflation et l’évolution du salaire moyen, pourrait "peut-être aussi faire référence au chômage" des personnes les moins qualifiées, ainsi qu’à la "situation conjoncturelle".


    Le président du Medef, Pierre Gattaz, appelle quant à lui à la mise en place d’un salaire inférieur au Smic pour permettre l’embauche des chômeurs de longue durée et des jeunes sans formation.

     

     

    Source: 

     

     

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    7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 09:35

    cp ukr

    Communiqué du Parti communiste d'Ukraine (KPU)



    Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/


    En ce 6 mai 2014, la majorité bourgeoise nationaliste de la Verkhovna Rada (Assemblée nationale ukrainienne) a adopté une décision illégale, un précédent, en retirant le groupe du Parti communiste de la session de l'Assemblée, un parti pour lequel ont voté trois millions de citoyens ukrainiens.

     

    Un parti qui s'oppose fermement au fascisme en Ukraine, défend l'unité du pays. Un parti qui a toujours défendu les intérêts des gens du peuple, pas les intérêts des clans oligarchiques criminels.

     

    Le chef du groupe Petro Symonenko a exposé ses légitimes récriminations lors de la session de l'Assemblée nationale, permettant au peuple ukrainien d'entendre de vive voix le témoignage du massacre de civils dans les régions de Donetsk et Luhansk et d'autres régions, sur les gens morts brûlés vifs à Odessa.

     

    La majorité pro-fasciste, au mépris des lois ukrainiennes, des procédures parlementaires, a pris la décision de faire sortir les députés communistes de la salle.

     

    La junte néo-nazie a lancé une guerre civile en Ukraine. La junte néo-nazie a détruit l'intégrité territoriale du pays. La junte néo-nazie, bafouant la Constitution, les lois, les normes du droit international, a lancé l'armée, des groupes para-militaires contre des civils.

     

    La junte néo-nazie – dirigée par Tourchinov, Iasteniouk, Nalivaychenko, Parubiya, Koval, Avakov et les autres – est coupable de la mort de centaines de victimes civils, ils sont personnellement responsables des atrocités des combattants qui ont brûlé vifs des gens à la Maison des syndicats à Odessa.

     

    Ils ont sur leurs mains le sang des « centaines d'innocents », le sang de tous ceux qui sont morts à la suite de leur assaut, au service de leurs maîtres dans la guerre civile sanglante lancée par la Maison Blanche et Bruxelles en Ukraine. Cette vérité, ils en ont peur, donc ils se barricadent derrière les portes fermées du Parlement.

     

    Le groupe du Parti communiste a demandé que l'on commémore tous ceux qui sont tombés comme victimes de la guerre civile déclenchée par le régime. Mais cela a été rejeté. Cela révèle combien les militants d'Odessa brûlés vifs ne sont pas considérés comme des victimes.

     

    Le groupe du Parti communiste a demandé que l'on désarme les militants néo-nazis de « Secteur droit », la soi-disant « Auto-défense de Maidan » et d'autres organisations et criminels nationalistes, extrémistes.

     

    Les députés communistes ont également demandé au régime de cesser immédiatement toutes les provocations, actions hostiles, de négocier et d'adopter une résolution consentie par tous les groupes parlementaires, le Président, le Premier ministre, les chefs des communautés et des conseils locaux, qui définisse clairement les enjeux et le timing d'un référendum sur l'organisation territoriale de l'Ukraine, sur le statut de la langue russe, les compétences des collectivités territoriales. Y compris la question de la fédéralisation pour préserver l'unité du pays.

     

    Le groupe du Parti communiste dénonce les provocations du régime néo-fasciste qui cyniquement a annulé la célébration du Jour de la Victoire, le 9 mai. Ainsi, la majorité des députés pro-régime - « Svoboda », « UDAR », « Patrie » - ont clairement fait comprendre que ce jour reste pour eux, néo-nazis et néo-fascistes, en travers de la gorge.

     

    Le groupe du Parti communiste déclare : l'Ukraine est entrée dans une phase de dictature néo-fasciste, elle a déjà détruit méthodiquement l'Etat ukrainien.

     

    Ce sont les mêmes qui prétendent haut et fort défendre l'unité du pays, le patriotisme !

     

    Ceux dont la politique criminelle et anti-nationale a conduit à la perte de la Crimée et à la menace de « balkanisation » de l'Ukraine.

     

    Ceux qui ont voté aujourd'hui l'interdiction du groupe communiste dans l'Assemblée natonale, allégeant la menace du séparatisme, ce sont eux les vrais séparatistes qui divisent le pays en fiefs oligarchiques, privant l'Ukraine de toute souveraineté et indépendance réelles.

     


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    7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 08:50

     

    Tract du PCF du Bassin d’Arcachon

     

     

    http://lepcf.fr/local/cache-vignettes/L150xH97/arton2287-20ad0.jpgLes communistes du Bassin d’Arcachon et du Val de l’Eyre ne peuvent rester inactifs devant l’escalade des conflits et lancent un appel à tous les citoyens, démocrates et progressistes pour refuser la guerre imposée par les USA et l’UE, soumise aux ordres de l’Otan. Ici, les citoyens français sont particulièrement concernés.


    La Paix et la solidarité entre les peuples sont prioritaires. C’est l’affaire des citoyens dans le cadre de leur souveraineté. C’est aussi une responsabilité collective du monde du travail. La paix est le plus précieuse des revendications. C’est l’engagement fondamental du mouvement communiste et progressiste.

    Rappel des faits : Il faut dire et nommer le coup d’État de Kiev.

    De fait, un coup d’état a été exécuté par des groupes nationalistes encadrés de manière paramilitaire et avec des parrains comme les voisins Polonais et la puissante Allemagne impliqués directement. La responsabilité des pays européens est immense. Ils promettent la paix et la « liberté des droits de l’homme », mais apportent ici la guerre civile.

     
    - Le Gouvernement français est particulièrement impliqué dans la déstabilisation de l’Ukraine, appuyant et soutenant des fascistes notoires dont les organisations ont combattu sous Hitler propageant toujours l’idéologie condamnée « pour crimes contre l’humanité » par le Tribunal de Nuremberg. Le gouvernement français devrait répondre de ses actes devant l’Assemblée Nationale et le peuple français.

     
    - La présentation scandaleusement partiale, violente, de la situation en Ukraine puis du rattachement de la Crimée à la Russie, attise le conflit ukrainien, brouille les pistes de réflexion. Les agresseurs putschistes deviennent les agressés menant l’Ukraine aux portes de la guerre civile. Les invectives contre la Russie pleuvent, alors que le Président Obama responsable au nom de son pays d’une longue liste de destructions de pays et de centaines de milliers de morts, en collaboration avec la France, est présenté comme un « libérateur ». La politique de confrontation de bloc à bloc est dangereuse pour la Paix.

    Remise en cause de la souveraineté des peuples

    Le Gouvernement français, avec l’UE, entretient une situation explosive qui s’est créée à Kiev et en Ukraine, dangereuse pour les libertés démocratiques, la Paix en Europe.


    Remettant en cause le principe de la libre détermination des peuples, la France approuve et organise les ingérences dans les affaires intérieures, déniant au peuple ukrainien le droit de disposer de son propre sort, dans la soumission aux ordres des USA, de l’Otan et de l’UE.


    On notera que les dirigeants français qui aujourd’hui contestent le référendum en Ukraine sont ceux qui n’ont pas voulu reconnaître le résultat du référendum de 2005 et l’ont remplacé par un traité (le traité de Lisbonne) qui ne fut pas présenté au peuple. Ces mêmes dirigeants ont accepté le référendum séparant Mayotte des Comores et rattachant cette île à la France. Ces deux faits soulignent que cette position sur la légitimité du référendum de Crimée pourrait être facilement mise en doute.


    L’attitude scandaleuse des grands médias qui déforment honteusement la réalité sociale et politique de l’Ukraine et des mouvements sociaux, participent à une manipulation gigantesque de l’opinion publique alimentant tous les extrémismes. Cela devrait nous autoriser à nous organiser contre le mensonge.

    Partout le pillage des ressources naturelles : jusqu’où ira le capitalisme ?

    Alors qu’un conflit tente de s’organiser aux portes de l’Europe, il est important de le replacer dans le contexte historique de ces dernières années et de prendre en considération la situation économique des pays capitalistes. En crise, ils n’acceptent pas que d’autres pays possèdent des ressources agissant en qualité d’États souverains. lls n’acceptent pas le développement des pays comme la Chine, Russie, Brésil, Amérique Latine… Cette crise touche également les pays de l’UE dont la France.


    En jetant un regard rétrospectif sur la série de coups d’États en révolutions plus ou moins colorées qui ont abouti à des contrôles de la démocratie, des agressions et des manœuvres de déstabilisation pour contrôler les pays coupables d’avoir des ressources énergétiques (pétrole, gaz, eau, minerais, etc…..) et d’entraver la marche expansionniste des USA et de ses alliés (UE, France, Grande-Bretagne, Israël, monarchies du Golfe...) caractérisant une nouvelle forme de fascisme.


    Les USA, un impérialisme en crise qui ne sait plus assurer à ses propres citoyens le droit à la sécurité de l’emploi, une vie décente, le droit à la santé, l’éducation, continue à développer un arsenal militaire déjà suffisant pour faire sauter la planète.


    Il est incapable de nouer de ce fait avec le reste de l’humanité des relations de concertation, de négociation ; partout et toujours, il lui faut porter la haine, la diabolisation de ceux qu’il veut attaquer pour nourrir ses marchands d’armes et ses majors du pétrole.


    Cette nouvelle tentative de déstabilisation qui s’étend pour les besoins du capitalisme en ressources naturelles et en fonction de ses besoins géostratégiques, est aujourd’hui aux portes de l’Europe. Quel sera le prochain État ? Si le mouvement pour la Paix ne se réorganise pas.

    Les communistes refusent la guerre et toutes les politiques d’austérité. Ils exigent une politique de plein emploi et de progrès social.
    Rappel

    A partir de 1989 : c’est-à-dire à partir du triomphe obtenu dans la guerre froide, l’Occident a agressé Panama, l’Afghanistan, la Géorgie, l’Irak, la Yougoslavie, la Libye, la Syrie, sans parler du peuple palestinien depuis des décennies sous un régime d’occupation et d’expropriation coloniale.

     

    A présent plus pressant que jamais sur l’Algérie, le Mali, la République de Centre Afrique… Elles visent aussi l’Amérique Latine. Sans perdre de vue, que les adversaires principaux sont la Russie et la Chine.

    La paix est le plus précieuse des revendications.

     

    http://lepcf.fr/IMG/pdf/2014_bs_ukraine_declaration_18_03_14.pdf

     


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    4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 09:10

    Industriels et banquiers sous l'occupation - A Lacroix Rizwww.initiative-communiste.fr a eu l’occasion de recommander la lecture des travaux très sérieux  et internationalement reconnus de l’historienne Annie Lacroix-Riz (et de suivre ses conférences), que le PRCF a l’honneur de compter parmi ses militants.

     
    Notamment ses ouvrages au sujet de la collaboration de la classe capitaliste, « Le choix de la défaite » et « Industriels et banquiers sous l’occupation« .


    Ces ouvrages de part la qualité d’une démonstration implacable car documentés sur la base des faits tirés d’une exploitation extrêmement sérieuse et systématique des archives sont à l’évidence capables d’ouvrir les yeux sur la nature du système capitaliste à n’importe quel honnête homme de bonne foi.


    Didier Julienne spécialiste des ressources naturelles, qui tient un blog sur le portail en ligne du journal Les Echos, lecteur d’Annie Lacroix-Riz, s’est ainsi livré à un rapprochement fort pertinent entre les travaux de Annie Lacroix-Riz au sujet de la collaboration économique avant et durant la seconde guerre mondiale, et l’actuelle mise à sac de l’industrie de la France dans le cadre européen au sujet du cas d’Alstom. Nous ne pouvons que nous faire l’écho de cet article, l’occasion de rappeler la position du PRCF :nationalisation d’Alstom pour créer un grand pôle public de l’industrie, pour réindustrialiser le pays et produire en France. Pour cela, il est nécessaire de briser les chaînes du carcan européen capitaliste en sortant de l’UE et de l’euro.


    Ce lecteur d’Annie Lacroix -Riz trouvera n’en doutons pas de quoi poursuivre sa réflexion avec son dernier livre qui vient de paraître ce mois d’avril : Aux origines du carcan européen (1900 – 1960) la France sous influence allemande et américaine une coédition Delga le temps des cerises

    par Didier Julienne Les Echos – 2 mai 2014
    LE CERCLE. « Il n’y a pas le feu à la maison Alstom », alors pourquoi ce sentiment d’une inexplicable et étrange défaite ?

    Ma lecture du livre d’Annie Lacroix-Riz « industriels et banquiers français sous l’occupation » courageusement préfacé par Alexandre Jardin était éprouvante. Ames sensibles s’abstenir. Au fur et à mesure que les pages tournaient, s’égrenait  l’histoire entre 1940-1945 d’une collaboration bancaire et industrielle de quelques hauts fonctionnaires,  quelques inspecteurs des finances « synarques », quelques polytechniciens de la cellule « X crise », quelques  hommes politiques français, … avec les industriels et banquiers du régime occupant.


    Immense dégout, le mécanisme des « ventes régulières » de l’industrie française à l’occupant aurait été imaginé avec l’aide et la collaboration active de cette élite française alors qu’une autre France résistait et mourrait.

     

    Ecœurement, ces ventes auraient été planifiées depuis longtemps, avant-guerre, et elles se réalisèrent avec ordre, rapidement pour un grand nombre entre juin et décembre 1940.


    Marc Bloch, s’il avait été informé par Madame Lacroix -Riz, n’aurait probablement pas appelé son livre «l’étrange défaite » : étrange,  mais des liens semblaient structurés avant-guerre ; défaite, mais elle devenait une fusion inter-rhénane victorieuse : sociétés métallurgiques, chimiques, de la presse, de vêtements, de matières premières (pétrole de Roumanie, molybdène du Maroc, cuivre de Yougoslavie…), …etc.  Des banques françaises rachetèrent « légalement » ces actions aux grands et petits porteurs français pour le compte de l’occupant. De 1939 à janvier 1943 l’indice du  « CAC 35 » des entreprises nationalisées après-guerre passa de 110 à 610, multiplié par 6.


    Les 288 tonnes d’or de la Banque Centrale de Belgique confiées à la Banque de France et stockées avec le sien à Kayès, Mali actuel, furent livrées à l’occupant à Marseille: « …21 transports d’or (Kayès, Alger, Marseille) furent  effectuées du 3 novembre 1940 au 4 mai 1942 … ».


    Cette lecture s’achevait quelques jours avant l’affaire Alstom

     
    Nous ne sommes plus en guerre militaire mais en guerre économique. Cette guerre à ses morts économiques, les êtres humains qui ont disparu de toutes les statistiques; ses prisonniers et ses  blessés économiques de longue durée, les chômeurs ; des acteurs économiques qui initient puis gèrent les fusions ou les acquisitions ; des résistants économiques qui combattent les disparitions d’entreprises. Nous aimons gagner cette guerre lorsque nous achetons une entreprise étrangère, nous la détestons lorsque nos entreprises tombent dans les mains « ennemies »: Péchiney, Arcelor,  Comptoir Lyon Alemand Louyot, Ascométal et maintenant Alstom.


    Mais,  lorsque nous sommes défais nous posons-nous la question : avions-nous un mauvais général à la tête de cette entreprise ? Subissons-nous une étrange défaite programmée ? Avions-nous une stratégie ou une tactique industrielle ? Ce mal était-il créé par nos esprits résignés, par des élites « à la manière de » celles décrites par Madame Lacroix-Riz ou bien les deux à la fois ?


    Métaphore des « héros » du livre de Madame Lacroix-Riz, les élites mondialisées d’aujourd’hui n’auraient-ils plus de pays si tous les CAC 40 du monde seraient en vente ? Corollaire, Les entreprises mondialisées seraient-elles toutes sans patrie? Évidemment non, elles retrouvent bien une nationalité lorsqu’elles sont en difficultés : Alstom en 2004,  General Motors en 2009, BP en 2010 abandonna « Beyond Petroleum » pour le protecteur « British Petroleum » face à l’ire américaine après l’explosion de Deepwater Horizon, en ce moment AstraZeneca aime l’Angleterre et la Suède lorsqu’elle est attaquée par l’américain Pfizer, …


    Pour Alstom, pourquoi n’aurions-nous que le choix entre une capitulation  à l’américaine ou à l’allemande. Pourquoi, dans notre mondialisation, est-il suspect de préférer un Alstom français et pourquoi dans ce cas être injustement catalogué d’être un extrémiste de droite ou bien un extrémiste de gauche en pleine période électorale européenne ? Existent-ils encore des français qui souhaitent un avenir, un travail dans leur pays, dans leur province sans avoir à considérer au préalable un quelconque agenda politique ou électoral?


    Alstom n’est pas une entreprise brisée

     
    Les banquiers anglo-saxons ne s’y trompent pas lorsqu’ils étudient le deal Général Electric-Alstom : GE aurait un avenir énergétique sombre sans Alstom ; cela serait un beau deal d’acquérir 75% du chiffre d’affaires à un excellent prix, sans OPA ni consultation d’une assemblée générale ;  il ne resterait en première ligue que trois entreprises de taille mondiale : GE, Siemens et Hitachi. Une par continent.

     
    Cependant, la défaite d’un Alstom français n’est probablement pas encore écrite premièrement parce que nous ne savons pas de quoi nous parlons. Où est le diagnostic sur la situation de l’entreprise ? Est-il partagé à l’intérieur de l’entreprise ? Où est la vision du chef d’entreprise ? Est-elle expliquée en interne ?


    Selon les informations, 14% des 96 000 employés d’Alstom sont en France. Le chiffre d’affaires 2013 était de 20.269 milliards€ : 25% en transport (5.458), et les 75 % restant en énergie (distribution 3.829, renouvelable 1.803, thermique 9.179 dont la partie « déficiente », les cycles combinés à gaz, à 1.101 Milliards euros, c’est-à-dire 5.4% du CA total).

     
    La vente d’équipements représenterait 70% du chiffre d’affaire, les services 30%.  Le carnet de commande du groupe serait de 52.875 milliards et il serait estimé à 61.247 milliards en 2016, trois années de chiffre d’affaires.

    La R&D représenterait un excellent 3.5% du chiffre d’affaires. Enfin, Alstom envisagerait 1.6 milliards d’efforts de productivité d’ici à 2016 mais les synergies attendues par l’éventuel acheteur américain sont de 1.2 milliards en cinq ans.


    Dans la fameuse division énergie, objet de toutes les discussions, l’ebit serait de 8% mais les services qui représentent 39% du chiffre d’affaires de l’unité auraient un ebit de 15-16%. L’hydraulique, le nucléaire, le charbon, l’éolien ne posent pas de problème et seuls les cycles combinés à gaz, 5.4% du chiffre d’affaires global, seraient sous le feu des projecteurs.


    Et ce sont ces 5.4% qui justifieraient la recherche d’une offre d’achat pour les 75% du chiffre d’affaires d’Alstom auprès de General Electric ? S’«il n’y a pas le feu à la maison Alstom », pourquoi ce sentiment d’une inexplicable et étrange défaite ?

     


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    28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 08:53

    26 avril 2014

     

    http://www.rougemidi.org/local/cache-vignettes/L200xH143/arton8378-ef3c9.jpgEn ces temps où l’ennemi à abattre, c’est la valeur travail et son insupportable « coût », la nouvelle est passée inaperçue. C’est dommage, car elle vaut son pesant de bonus. Selon une étude de Henderson rapportée par Les Echos (24 février), pour la première fois, les dividendes versés dans le monde ont dépassé les 1000 milliards de dollars pour atteindre 1030 milliards de dollars. Champagne !


    En soi, le résultat est impressionnant, mais la tendance l’est encore plus. En effet, alors que l’on rebat les oreilles de la crise, des efforts à fournir, des sacrifices à partager, des boulons à visser, des bretelles à remonter, des ceintures à resserrer et des vestes à retourner, que constate-t-on ? Que les dividendes ont progressé de 43% depuis 2009.


    En somme, bourrasque ou pas, dérèglement ou pas, les rentiers et leurs familles se portent comme les oligarques d’Ukraine ou d’ailleurs. Ils prélèvent une véritable dime sur l’entreprise.

    Et les actionnaires bien de chez nous, les riches de souche hexagonale, comment vont-ils ? Bien, très bien, merci pour eux. Avec 50 milliards de dollars de dividendes versés en 2013, la France se situe en troisième place, juste derrière les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Autrement dit, une fois que l’on enlève les deux principales places financières de la planète (Wall Street et la City), Paris est la ville de toutes les opportunités pour actionnaires en mal de rentabilité.


    C’est bon à savoir, vu ce que l’on entend sur la santé des entreprises écrasées par les « charges » (celle du travail, pas du capital, dont on ne parle jamais), l’avenir des riches tondus par le fisc, le sort des malheureuses banques, et le manque d’« attractivité » d’un pays boudé par les capitaux, au point que le président de cette drôle de République en est à faire des risettes au président du Medef sans obtenir le moindre remerciement en retour.


    En fait, les chiffres précités ne font que confirmer les résultats récents du CAC 40. Selon les dernières statistiques, les profits de ces ténors sont passés de 59,8 milliards d’euros en 2012 à 73,6 milliards en 2013 (+23%), et devraient atteindre 87,3 milliards (+19%) au terme de cette année.


    Dans un pays où l’on nous explique jusqu’à plus soif que les caisses sont vides, voilà une musique dissonante. Imaginons une seconde le concert auquel on aurait eu droit si, par hypothèse absurde, les grosses légumes du CAC 40 avaient annoncé des pertes. Seulement voilà. Depuis 2007, nonobstant la crise dont ils sont mes premiers responsables, Nos Amis de la Bourse ont toujours obtenu des résultats positifs - inégaux, certes, mais positifs.


    Le problème est que l’on n’en mesure aucunement les conséquences sur l’économie, l’investissement et l’emploi. En effet, les groupes concernés se développent surtout à l’étranger.

     

    Pour eux, la France est plus un boulet qu’une patrie. Ils boycottent l’hexagone sous prétexte que la « compétitivité » n’y est pas ce qu’elle est ailleurs, oubliant au passage de préciser que leur expansion serait impossible sans leur base nationale, largement nourrie de fonds publics.

    Ainsi se referme le piège. D’un côté, des groupes hyper puissants qui se développent hors sol. De l’autre, des PME qui tirent la langue faute de demande (merci l’austérité) et de moyens (merci les banques).


    Voilà pourquoi le « pacte de responsabilité » idéalisé par le Medef tombe à plat. Pour l’essentiel, il va bénéficier aux multinationales qui profitent déjà des aides publiques pour s’expatrier, tandis que les petites entreprises de l’industrie seront réduites à la portion congrue.


    Mieux vaudrait cibler les interventions et rappeler les groupes du CAC à leurs responsabilités, en exigeant des engagements clairs et précis en contrepartie d’éventuelles aides publiques. Mieux vaudrait redire haut et fort que les tirades sur le patriotisme économique sont destinées à tout le monde, y compris à ceux qui se comportent comme des émigrés de luxe.


    Jack Dion le 26/02/2014 
    Directeur adjoint de la rédaction de Marianne

    Transmis par Linsay


    Source

     


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    27 avril 2014 7 27 /04 /avril /2014 09:38

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    Le Peuple Breton – Mai 2014                  Leurre de vérité  

     

     

    Nous y courons !

     

     

    La tragédie se noue, inexorable. L’entêtement à poursuivre la désastreuse cure d’austérité va précipiter la France vers l’avènement d’un régime politique fort. L’issue fatale pourrait survenir dès 2017. Le peuple n’aurait pas compris où veulent le mener ses dirigeants actuels. Ils vont lui expliquer plus fermement, par des coupes toujours plus claires dans les budgets sociaux, des allègements de « charges pesant sur les entreprises» plus conséquents qu’ils ne le sont déjà, le soutien inconditionnel au « monde bancaire » qui reste le nerf de la guerre économique à laquelle l’on est bien obligé de participer pour qu’un jour les lendemains du peuple chantent enfin. Pour mener à bien ce considérable chantier il fallait un pédagogue en chef, un homme providentiel capable d’inverser la courbe du mécontentement puisque l’inversion de celle du chômage n’est plus qu’un pâle souvenir. Cet homme existait. Il était tapi dans l’ombre timide de son prédécesseur dont la mollesse proclamée serait la cause de la fronde populaire. Manuel Valls nous était donc promis dès lors que nous savions inébranlable la ligne politique poursuivie depuis longtemps. La pente descendante ne pourra donc que s’accentuer. Il faut néanmoins mesurer les ressorts profonds de cette descente vers l’enfer pavé des bonnes intentions d’un « front bleu marine ».

     

    Hélas, la Finance est devenue notre horizon indépassable. Et il en sera ainsi tant que nous ne déciderons pas qu’une autre vie en société est possible, non systématiquement subordonnée à l’impératif de la performance financière. Cette subordination aveugle est une barbarie au service des possédants : elle libère le potentiel des inégalités mortifères et opprime alors une fraction croissante de la population. A-t-on entendu ces derniers temps quelque chose d’aussi cocasse que l’annonce de la fin de la crise grecque ? Qu’est-ce qui autorise cette affirmation péremptoire reprise servilement par nombre de médias… de masse ? La baisse du taux de chômage de ce peuple honni pour son inconséquence légendaire ? Non, il est de plus de 26% , record européen !

     

    La baisse du nombre hebdomadaire de suicides ? Non, le geste définitif continue d’occuper dramatiquement l’esprit de bon nombre d’hommes et de femmes désespérés par leur vie désormais sans issue. La bonne nouvelle, la nouvelle formidable qui enthousiasme les observateurs patentés est la réouverture de la Bourse d’Athènes ! Cet évènement cardinal rassure les marchés qui étaient très inquiets depuis trop longtemps et remet – on en est sûr – la Grèce sur le bon chemin. Le chemin de quoi, vers quoi, pour qui ? Ces questions semblent inutiles. L’indifférence aux souffrances d’un peuple culmine ici à son comble. Les Portugais ou les Espagnols ne sont guère mieux lotis. Et notre tourarrive maintenant !

     

    Pot de terre contre pot de fer : le pacte de solidarité ne pèsera rien contre le pacte de responsabilité. Le premier est une vague promesse faite par le Président de la République au lendemain de la déroute des élections municipales pour le PS. Il ne trouva du reste aucune concrétisation dans le discours de politique générale prononcé le 8 avril dernier au Palais Bourbon par le tout nouveau Premier Ministre. Le second pacte, en revanche, accordera bientôt de nouvelles largesses au patronat en matière fiscale et sociale sans aucune garantie que celui-ci modifie d’un pouce ses stratégies de confiscation de la richesse. La domination du capital sur le travail ne sera en rien modifiée. Au contraire, elle va être renforcée. La protection sociale, notamment la couverture maladie, des citoyens les plus modestes sera un peu plus écornée. Le chômage ne baissera pas tandis que la précarité de l’emploi progressera comme partout où s’abat la politique d’austérité. Et l’on espère que de prononcer les mot solidarité et responsabilité suffira à apaiser les esprits, à faire reculer le désespoir. Les mots même sont usurpés. N’est-il pas là aussi le comble de la trahison du « peuple de gauche » qui croyait encore un peu au changement ? C’est bel et bien le mot continuité qui triomphe malgré l’alternance des gouvernements depuis 1982. « On a tout essayer contre le chômage », disait l’autre en son temps. Il semble qu’il restait encore une solution dans les réserves de la République bananière tout au service du détricotage du tissu social. Réduire sérieusement le nombre des régions et supprimer les départements allègera les finances publiques et permettra de soutenir plus efficacement les banques. Avait-on besoin de cette preuve ultime de la subordination absolue de la réalité sociale à la loi d’airain de la Finance ?

     

    Venons-en à la basse politique, la meilleure alliée de la domination financière et de l’aggravation des inégalités. Le Président de la République et sa garde rapprochée, toute rassemblée désormais autour de lui dans une sorte d’entreprise de la dernière chance, misent gros sur l’incapacité de l’UMP à résoudre rapidement ses fortes tensions internes, ce qui l’empêchera de se donner un candidat sérieux pour affronter la Présidentielle de 2017. Ainsi, face à une droite restée affaiblie, François Hollande pourrait envisager un second quinquennat , d’autant –élucubration suprême - que la candidate du Front National, susceptible d’être présente au second tour, ne saurait alors remporter la victoire. Le pari politicien serait encore incomplet s’il ne s’agissait pas dans le même temps de souhaiter qu’une fraction non négligeable des déshérités s’abstienne d’aller aux urnes. Ce calcul répugnant déshonore un peu plus ce que l’on a peine à nommer encore la Gauche. Le rêve de rester au pouvoir pourrait faire place au cauchemar de le perdre au profit de l’extrême-droite. Pour conjurer un tel cauchemar il faut nourrir un autre rêve : être au pouvoir pour le mettre d’abord au service des humbles et des valeurs que nécessite ce choc de remémoration.

     

    Et pour que ce rêve-là connaisse un début de réalité il conviendrait de satisfaire un ancien désir de Michel Foucauld : arracher la politique au monopole des gouvernants.  Nous n’avons en effet plus guère de temps pour faire enfin la haute politique que réclament les enjeux sociaux et écologiques de notre époque. Courons vite !

     

    Yann Fiévet

     

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