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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 11:49

9 Avril 2014 , Rédigé par Le Mantois et Partout ailleurs

 

http://europe.jean-luc-melenchon.fr/files/austerite3.jpg

Oui, que sont les 100 députés devenus, Que j'avais de si près tenus, Et tant aimés, Ils ont été trop clairsemés, Je crois le vent les a ôtés, L'amour est morte... Bon, c'est un mauvais plagiat de la complainte de Ruteboeuf, poète français du Moyen Âge et en fait, aucun député de l'Elysée n'est mon pote.

 

Mais rappelez-vous. avant le vote de confiance à l'Assemblée nationale, la presse se gargarisait d'un manifeste paraphé par une centaines de députés socialistes (sur 291). Avec des trémolos dans la voix, tous les journalistes de service expliquaient en long, en large et en travers que ça allait chier des bulles dans les rangs des serviteurs du palais de l'Elysée. Manuel Valls, l'ex-chef de sa police devenu grand vizir, n'obtiendrait qu'une chiche majorité, parce que ça tambourinait grave au PS contre une poursuite de la rigueur. Même l'Humanité de mardi se mettait à rêver:"Vote de confiance à l'Assemblée: sur le papier, une majorité fragile (...) si les 17 Verts et une soixantaine de députés faisaient basculer le vote en s'abstenant".


Et bien, tous sont rentrés dans le rang et le vent de la débâcle subie aux municipales ne les a pas déracinés de leurs fauteuils de députés. Valls a eu l'approbation de tous le groupe PS. sauf 26 qui se sont courageusement abstenus. 26 alors qu'ils avaient été 100 à monter sur leurs grands chevaux à cor et à cris contre la rigueur.

 

Et du coup, une volée d'austérité supplémentaire sur la gueule du peuple. Et des cadeaux en veux-tu en voilà pour le patronat.


Et la Sécurité sociale attaquée dans ses fondements créés à la Libération, dans les combats de la Résistance contre l'occupant nazi et le patronat qui avait outrageusement collaboré avec Hitler. La Sécu attaquée dans son essence, aucun gouvernement de droite, même celui de Sarkozy, n'avais jamais osé.


Les députés Verts ont aussi voté la confiance au gouvernement. Eux, ils l'avaient annoncés dès dimanche sans faire l'esbrouffe de députés qui allaient ruer dans les brancards.


 

LE 12 FEVRIER, MARCHE CONTRE LE GOUVERNEMENT ET LE PATRONAT A PARIS. L'UNION REGIONALE CGT D'ÎLE-DE-FRANCE FAIT PARTIE DES SIGNATAIRES POUR CETTE ACTION. NE LOUPEZ PAS LE COCHE.

 

 

 Roger Colombier

 

 


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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 11:43

SOURCE:PATRICK LE HYARIC

 

Valls se prend pour Clémenceau et appelle chacune et chacun à devenir des fantassins de la guerre économique.

 

http://patrick-le-hyaric.fr/wp-content/uploads/2014/04/fin-des-cotisations-patronales-pour-les-salaries-au-smic-1100x450.jpg

Le nouveau Premier ministre Manuel Valls vient de prononcer son discours de politique générale devant l’Assemblée Nationale où il aura alterné le ton « d’un chanteur lyrique » en nous parlant de la grandeur de la France et celui « d’un chef comptable »  pour nous vendre l’austérité.

 

Il a fait semblant, dans le début de sa déclaration de politique générale, de porter une analyse lucide sur la grave crise sociale et démocratique qui secoue notre pays, au sortir de la séquence électorale qui vient de s’achever. Mais le MEDEF fut vite rassuré, car Manuel Valls n’allait répondre ni aux attentes, ni aux besoins des citoyens qui ont, chacun à leur façon, exprimé leur refus de l’austérité. Son discours était construit pour nous faire accepter ou tenter de nous convaincre que les sacrifices d’ aujourd’hui seront récompensés demain.

 

Autrement dit, la déception envers les dirigeants politiques, le désenchantement envers la politique et la colère due aux souffrances des classes travailleuses, des retraités, des chômeurs, des femmes et des jeunes ne seraient qu’une histoire de communication et de pédagogie concernant la politique pratiquée par ce gouvernement.

 

Jamais dans son monologue de 45 minutes, il n’a évoqué le coût du capital, représenté par les milliards de dividendes et d’actions qui partent dans la poche des actionnaires, ou encore la fuite des capitaux dans les paradis fiscaux.

 

Tout son exposé a consisté à faire accepter à nos concitoyens l’idée que la France doit s’insérer dans la guerre économique que se livrent les marchés financiers et les entreprises à l’échelle mondiale. Et surtout il enferme son action dans l’étau « austéritaire » et l’inscrit dans le programme de stabilité européen et la trajectoire budgétaire conduisant à la règle d’or.

 

Il a demandé à chacune et chacun qui souffre déjà beaucoup de faire plus de sacrifices car il justifie les résultats aux élections municipales par le fait que ses prédécesseurs n’ont pas donné « assez de sens aux sacrifices ». C’est du Clemenceau dans le texte.

 

Il défend le pacte de responsabilité qui est en fait un pacte de connivence  avec les puissances de l’argent puisque 30 milliards d’euros seront pris directement dans le portefeuille des salariés et des assurés sociaux pour aller remplir la tirelire déjà bien pleine du grand patronat. De surcroît, le Premierr ministre enfonce le clou, en proposant d’exonérer de toutes cotisations patronales, les salaires au niveau du SMIC au 1er janvier 2015. Autrement dit, il vient de niveler les salaires par le bas en décourageant toute embauche au-delà du SMIC, tuant également tout espoir d’augmentation pour l’ensemble des salariés payés au salaire minimum.

 

Continuant sur sa lancée, Manuel Valls ajoute la suppression des impôts sur la production c’est-à-dire la baisse de la fiscalité sur les plus values et sur les profits, contrairement aux impôts sur la consommation, c’est-à-dire la TVA et la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP), qui ont augmenté et qui touchent le plus grand nombre.

 

Le pacte de solidarité est donc un trompe l’œil puisque la baisse des cotisations patronales est une perte sèche pour les salariés, car c’est une partie de leur salaire -même différé- qui leur est enlevée, ce qui menace grandement la protection sociale, l’assurance chômage et même des retraites.

 

Avec la même logique et le même cynisme, il vient de porter un coup de grâce à notre architecture territoriale en exigeant pour 2017 la création d’euro-régions qui seront branchées sur les institutions européennes, tout comme les nouvelles intercommunalités prévues pour 2018. Et le risque est grand de voir disparaître nos départements qui sont un des socles et un des leviers des politiques de solidarité en France.

 

Il y a donc urgence à réussir la marche de samedi prochain, 12 avril,  contre l’austérité avec les forces du Front de Gauche et les 200 personnalités mobilisées pour modifier le rapport de force et construire une véritable alternative à gauche, porteuse d’un changement radical, qui place l’Humain au cœur de son action.

 

 


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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 13:50

Lundi 7 Avril 2014

AURÉLIEN BERNIER

 

Pour Aurélien Bernier, auteur de « La gauche radicale et ses tabous », l'opération séduction du Parti gauche auprès d'Europe écologie n'a pas lieu d'être car si leur « alliance aux élections municipales a plutôt bien fonctionné, elle pose un problème à la veille des européennes : celui de deux visions radicalement différentes ».

 

http://www.marianne.net/photo/art/default/981640-1162981.jpg?v=1396785304

Le 25 mai, se tiendront des élections européennes dont l'enjeu est d'une importance extrême. Bien sûr, la composition du prochain Parlement européen n'aura aucune incidence sur les politiques ultralibérales de l'Union. Le Traité, les centaines de directives et de règlements, la Cour de justice de Luxembourg, sont là pour préserver les « acquis communautaires » du libre-échange, de la libre concurrence, du monétarisme et de l'austérité pour les peuples. Mais ces élections sont cruciales au niveau national : elles sont l'occasion de présenter aux électeurs un discours clair de rejet des politiques de Bruxelles et d'appel à la désobéissance européenne, qui implique la restauration de la primauté du droit national sur le droit communautaire et la sortie de l'euro. 

Ce discours doit être porté par la gauche radicale pour une raison simple : aucune mesure ambitieuse de son programme n'est applicable dans le cadre de l'ordre juridique et monétaire européen. Le Front de gauche veut développer les services publics, créer un grand pôle bancaire nationalisé, taxer les richesses, interdire les cultures d'OGM ? Tout ceci est incompatible avec le droit européen qui, depuis l'adoption du traité de Maastricht, fait partie intégrante de la Constitution française. Toute proposition de loi en ce sens sera inconstitutionnelle. 

« SORTIR DU TRAITÉ DE LISBONNE », MAIS ENCORE ?

 

En 2009, déjà, la campagne du Front de gauche aux élections européennes s'était soldée par un relatif échec. Avec 6,05 % des suffrages exprimés (soit 2,35 % des inscrits), le Front de gauche progressait à peine par rapport au score du PCF en 2004 (5,2 % des voix et 2,17 % des inscrits). Comment aurait-il pu en être autrement, alors que son projet reposait entièrement sur l'idée de réforme « de l'intérieur » d'une Union européenne que chacun, aujourd'hui, sait irréformable ? En 2012, ensuite, le flou programmatique sur les questions européennes a empêché Jean-Luc Mélenchon et le Front de gauche de réaliser un bien meilleur score. Que signifiait la formule « sortir du Traité de Lisbonne » figurant dans le programme L'humain d'abord : une sortie unilatérale de la France ? L'adoption (illusoire) d'un nouveau traité à l'unanimité des États ? Pourquoi critiquer à juste titre la monnaie unique et vouloir, coûte que coûte, rester dans la zone euro en prétendant « changer les politiques de la Banque centrale européenne » ? Quelle différence, finalement, entre cette stratégie de réforme « de l'intérieur » et les promesses d'« Europe sociale » toujours repoussées du Parti socialiste ? Difficile pour un électeur d'y retrouver ses petits... 
  
Au Parti communiste, l'« euro-réformisme » est la ligne officielle depuis 1997, quand il fut décidé de rejoindre le gouvernement socialiste de Lionel Jospin et Dominique Strauss-Kahn qui adopta le traité d'Amsterdam et instaura la monnaie unique. Du côté du Parti de gauche, qui semblait prêt à plus de radicalité sur les questions européennes, on mettait en avant la nécessité d'un compromis avec le PCF : les programmes de 2009 et 2012 n'étaient pas clairs, mais il fallait en passer par là... On pouvait espérer que, dans le débat interne au Front de gauche, le PG plaide pour une vraie désobéissance européenne et fasse pencher la balance du bon côté.

DÉSOBÉISSANCE EUROPÉENNE VS FÉDÉRALISME

Malheureusement, les élections municipales ont conduit le Front de gauche au bord de l'implosion. Le parti de Jean-Luc Mélenchon a choisi de mettre la pression sur son allié communiste en se rapprochant d'Europe écologie - Les Verts. Or, si l'alliance PG-EELV aux élections locales a plutôt bien fonctionné, elle pose un problème particulier à la veille des européennes : celui de deux visions radicalement différentes, l'une prônant la crise institutionnelle au sein des Vingt-huit pour en finir avec les politiques libérales, l'autre prônant un fédéralisme européen. Rappelons que le programme des écologistes aux dernières élections européennes affirmait : « La crise économique met dramatiquement en lumière les insuffisances de l’Europe des nations. (...) Nous ne pouvons plus penser franco-français. Que nous ayons voté oui ou non au référendum de 2005, nous avons tous besoin d’une Europe unie, seul espace à la hauteur des défis, seul outil efficace pour mettre en œuvre une stratégie commune de sortie de crise fondée sur la conversion écologique et sociale. » Le 9 décembre 2012, la Secrétaire nationale d'EELV, Emmanuelle Cosse, déclarait encore qu'« il faut en finir avec le sentiment national » et que « l'Europe sera d'autant plus intéressante pour tout le monde qu'on arrivera à une dissolution de l’État-nation et quelque chose de beaucoup plus intégré » (1). 
  
Cette divergence fondamentale – la désobéissance européenne d'un côté, un fédéralisme prétendument « écologique et social » de l'autre – devrait condamner de fait toute alliance nationale PG-EELV à l'approche d'élections européennes. Pourtant, dans une « adresse au Conseil fédéral d'EELV » publiée le 3 avril,  le Secrétariat national du PG écrit : « Entre l’écologie politique que vous défendez et l’écosocialisme sur lequel nous proposons de refonder programmatiquement la gauche, nous avons matière à avancer (...) ensemble. Nous ajoutons pour notre part la désobéissance à l’actuelle Union Européenne pour refonder une autre Europe. Nous connaissons nos importantes différences sur cette dernière question, mais cela ne doit pas nous empêcher d’en discuter ensemble et d’envisager un rapprochement entre le FDG et EELV, notamment à partir de notre refus commun du Grand marché transatlantique »

MARINE LE PEN PEUT JUBILER

Discuter de cette divergence fondamentale sur la stratégie à adopter vis-à-vis de l'Union européenne est une excellente idée. Mais considérer qu'il s'agit là d'un détail qui, à huit semaines d'un scrutin européen, n'empêche pas d'envisager « un rapprochement » entre fédéralistes et partisans de la rupture avec Bruxelles laissera nombre d'électeurs sans voix. A l'inverse, sans doute, de Marine Le Pen, qui doit jubiler de ce mélange des genres de nature à disqualifier le discours radical de Jean-Luc Mélenchon. EELV et le Parti de gauche pourront toujours invoquer leur « refus commun » de l'accord de libre échange entre les États-Unis et l'Union européenne, l'argument risque de ne pas peser lourd face aux attaques des médias ou du Front national. 
  
Il faut au contraire retrouver, sur la question européenne, un discours cohérent et radical. Les écologistes de gauche doivent cesser de rêver la construction européenne telle qu’ils la désirent et la voir enfin telle qu’elle est : une structure conçue par et pour le capitalisme, devenue impossible à réformer. Pour gouverner à gauche, il faut rompre avec elle, et il faut l'affirmer clairement, à Europe écologie - Les Verts comme au Front de gauche. Il sera temps ensuite d'opérer des rapprochements. 

(1) « Mots croisés », France 2, 9 décembre 2012. 


* Aurélien Bernier est auteur de La gauche radicale et ses tabous (Seuil, 2014) et de Désobéissons à l'Union européenne ! (en accès libre sur abernier.vefblog.net). 
http://www.marianne.net/photo/titre_1171597.png?v=1391521235
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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 16:53

 

 


 

 

Discours d'Aimé Couquet prononcé en tant que président de la séance d'investiture du nouveau Conseil municipal de Béziers, jeudi 4 avril 2014 : 

 

Mesdames, Messieurs,

  

Ce n'est pas de gaieté de cœur que je préside cette séance d'installation du nouveau Conseil Municipal et l'élection du Maire, pour deux raisons principales.

  

La première est personnelle. J'avais 39 ans quand j'ai été pour la première fois élu à la municipalité au service de la population. 31 ans déjà ! Le temps passe mais on peut toujours compter sur moi pour faire entendre dans cette assemblée, à ma façon, la voix des travailleurs, des familles modestes, de tous ceux qui ont à souffrir des dégâts de cette société capitaliste de plus en plus inhumaine.

  

La deuxième raison est politique. C'est l'installation à Béziers d'un nouveau Maire qui tout en flirtant avec Jean-Marie et Marine Lepen, veut cacher son obédience avec le Front National. Si ce n'est pas le cas, je lui propose, pour plus de clarté, de se désolidariser des membres de sa liste encartés au Front National qui par son histoire et sa composition n'est pas un parti politique comme les autres.


Il est vrai que son OPA sur le beffroi a été facilité par un ras le bol général des Biterroises et des Biterrois envers les 19 ans de gestion de la ville par l'UMP. De plus, leurs responsables, au gré des élections successives ont jeté des passerelles entre les électeurs du FN et de l'UMP. Retour du boomerang, cette fois-ci ce sont les électeurs de droite qui ont franchi dans l'autre sens les passerelles, pour aller rejoindre tout naturellement l'extrême droite. Ss sont  ajoutés à la réalité du déclin de la ville, les méfaits des gouvernements successifs de droite et PS-Écologistes. Sur ce terreau, en faisant jouer certaines peurs moyen-âgeuses, le candidat de l'extrême droite camouflée, a eu la capacité d'apparaître comme un homme neuf.

  

Mais, républicain, je respecte, les 47% d'électeurs Biterrois qui lui permettent de devenir, à la majorité relative, le 1er magistrat de notre ville. Cela ne m'empêchera pas, dans l'opposition, d'être très vigilant et d'intervenir publiquement, comme je sais le faire, pour défendre avec mes amis, les intérêts des habitants. D'ailleurs, à cet effet, Monsieur le futur-Maire, j'ai une proposition à vous faire. Pendant la campagne électorale, vous avez fait de la baisse des impôts locaux votre cheval de bataille. Vous l'avez considérée comme indispensable et urgente. Voilà une occasion de tenir votre promesse. Dès la prochaine séance du Conseil Municipal, sera certainement inscrit à l'ordre du jour, le vote des taux des taxes communales foncières et d'habitation. Il ne vous reste plus qu'a proposer leur baisse.

  

Enfin, j'ai mal au cœur. C'est grave que dans la ville des Cathares, de Casimir Peret, de Jean Moulin, des Joseph Lazare et Paul Balmigère, où les habitants ont toujours montré leur ouverture d'esprit, bien accueilli les immigrés, ont toujours lutté et résisté aux envahisseurs, nous nous retrouvions dans cette situation.

  

Ami, entends-tu le vol des corbeaux sur nos plaines,
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?

  

Ohé, partisans, ouvriers, paysans, C'est l'alarme.

  

Résistance ! Résistance !

 

  • Source :  blog de René Merle

 


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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 12:05

http://fdata.over-blog.net/1/30/57/63/avatar-blog-1011820533-tmpphpzXI8Vh.jpegDimanche 25 mai 2014 : FUCK the European Union!


ILS ADORENT TOUS L’EUROPE : MEDIAS / PATRONS / BANQUIERS / PUBLICITAIRES / ONG / MILLIONAIRES / PROPRIETAIRES / RENTIERS / LIBERAUX / SOCIALISTES / ÉCOLOS / CONSERVATEURS / RELIGIEUX / FAUTEURS DE GUERRES ET PLEUREURS PUBLICS / HYPOCRITES DE TOUS POILS


 

Vous ne pouvez pas les blairer, vous voulez les faire enrager ? Vous ne savez pas comment faire ?

Qu’est ce qu’ils redoutent ? Le NPA ? Le FN ? Mélenchon ? Dupont Aignan? Dieudonné ? Les partis pirates ? la liste Tsipras?


Non ! Ils redoutent l’abstention unanime et massive ! Ils veulent nous voir tous voter aux européennes !

 

Pour qui ?

 

Pour n’importe qui, mais ils veulent tous nous voir voter comme des moutons de Panurge pour l’Europe du capital ! Même voter blanc ! Ils veulent nous voir faire allégeance au capital !

 

Et envoyer des plantes vertes à 10 000 euros par mois à Strasbourg !

 

Comme ça on va nous faire voter du coup :

Contre la classe ouvrière Contre la France et les 28 nations Contre les paysans Contre les fonctionnaires Contre l’emploi Contre la sécu Contre les retraites Contre les services publics Contre l’IVG Contre la paix Contre l’école Contre les communes et les départements Contre la langue française Contre une foule de pays qui ne nous ont rien fait : Iran, Cuba, Venezuela, Syrie, Libye, Centrafrique … et même la Russie et la Chine !

 

Et on va aussi nous faire voter, enlevez c’est pesé :

Pour l’euro Pour le chômage Pour le MEDEF Pour le fédéralisme Pour l’Occident Pour le capitalisme Pour les rentiers Pour les mafias Pour le Qatar Pour les États Unis Pour l’Allemagne Pour les riches Pour les nazis ukrainiens et les djihadistes syriens  Pour l’OTAN et ses guerres à répétition  Pour les noyades de Lampedusa et pour les salaires roumains !

 

L'Union Européenne est le contraire de la démocratie, la fossoyeuse de la souveraineté des peuples. L'UE est sournoise, fourbe, hypocrite, indirecte, vénale, tyrannique sous ses airs bonasses ! son discours sonne faux ! elle prêche l'humanité pour mieux en dépouiller les exploités.

 

Bureaucratie du cœur, et du "care", cléricale de mentalité et de méthode, elle cumule les défauts de la religion et du libéralisme sans en conserver aucun des bons cotés. Elle doit mettre fin à l'histoire sur ce continent, au profit du règne millénaire de l'oligarchie capitaliste. Elle ne conserve rien du socialisme, même si nos "socialistes" s'y ruent comme des porcs à la mangeoire. Le modèle européen est bien plus nocif, plus vil, plus laid que l'américain, avec toutes ses tares, car aux États-Unis rien de pourra empêcher l'histoire de continuer. Mais l'Europe c'est le vieux rêve réactionnaire des classes dirigeantes du Vieux Continent confrontées aux révolutions populaires et qui continue : Sainte Alliance, nazisme, OTAN : systématiser l'ingérence extérieure pour empêcher partout l'émancipation des peuples et des nations.

 

Alors dites-leur dans leur langue favorite le 25 mai:

 

FUCK UE !

 

LE 25 MAI NE VOTEZ PAS, ET FAITES NE PAS VOTER ! EUROBOYCOTT !


Pas une voix pour l’UE ! Pas un bulletin blanc ou nul ! Pas de vote pour les faux adversaires de l’UE qui touchent ses subventions !  Le seul résultat qui montrera notre révolte contre la destruction programmée des nations de la démocratie et du contrat social c’est le taux d’abstention !

    

Réveil Communiste, 17 février 2014

 


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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 10:15
4 avril 2014 
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Le journaliste de France Télévisions, Jacques Cotta, auteur d'un ouvrage au vitriol sur l'actuel locataire de l'Élysée qualifié d'imposteur..

Le journaliste de France Télévisions, Jacques Cotta, était l'invité de la MJC de Kerfeunteun mercredi. Avec sous le bras un pamphlet consacré à François Hollande : « L'imposteur ».


Vous venez de publier un essai féroce sur l'actuel locataire de l'Élysée. Pourquoi l'avoir intitulé « L'imposteur » ?


Le livre aurait pu s'appeler « Le truqueur », « Le liquidateur » ou bien « Le menteur ». J'ai voté Hollande à la dernière présidentielle sans aucune illusion. Mais en souhaitant qu'il mette fin aux excès de Sarkozy. Souvenons-nous du discours de campagne du candidat socialiste : « Je vais renégocier le pacte Sarkozy-Merkel au niveau européen ». Il l'a finalement approuvé ! Rappelons-nous de son discours du Bourget : « Mon ennemi, c'est la finance ! ». Il ne cesse depuis son élection de la servir ! Ayons en mémoire sa fameuse réplique télévisée : « Moi président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire ». On a eu droit, peu après, à cette pathétique sortie en scooter incognito dans les rues de Paris. Sans parler des turpitudes qu'il connaissait de Cahuzac et Guerini. Sur ces trois points précis ? l'international, le social et les moeurs ? il y a, bel et bien, une imposture ! La droite ne reproche pas à Hollande la direction qu'il prend : elle lui dit qu'il ne va pas assez vite dans la voie tracée...

C'est-à-dire ? 


L'Europe s'est construite uniquement autour d'intérêts financiers. Goldman Sachs, d'ailleurs, l'a noyautée ! Cette vision de l'Europe est porteuse de crises graves ! On l'a vu en Grèce ; c'est le cas actuellement en Espagne où les mouvements de rue prennent de l'ampleur. La France dispose encore d'un filet de sécurité mais pour combien de temps encore ? Détricoter un système social ne peut pas être une fin en soi. Lorsque le programme du CNR a été mis en place en France en 1945, le pays était à genou !


Comment expliquez-vous la « vague bleue » des dernières municipales ? 


La droite n'a pas exulté : elle a compris qu'il se passe quelque chose, en d'autres termes qu'il y a une menace réelle qui pèse sur le système dans son ensemble. C'est en grande partie la responsabilité de l'imposteur. On ne lui demandait pas de faire la révolution mais qu'il respecte les trois engagements essentiels de sa campagne ! Le processus de ras-le-bol va être décuplé aux prochaines élections européennes !

 

 


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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 08:42

6 Avril 2014 , Rédigé par Le Mantois et Partout ailleurs


Ben non, Laurent Fabius est ministre des Affaires étrangères et du Développement international. Et à ce titre, il a aussi en charge le Commerce extérieur, pour la Françafrique mais pas seulement. Ainsi, le futur traité économique liant l'UE aux USA est de son ressort. C'est aussi la première fois qu'un ministre des affaires étrangères s'occupe du commerce extérieur!


Tant mieux, vu qu'il avait appelé à voter non à la constitution européenne en mai 2005?


Oui, comme Cocorico-Montebourg ou le nouveau professeur des écoles Benoît Hamon. En fait, des socialistes étaient contre l'Europe parce qu'il y avait de la friture avec la direction du PS. Mais dès que celui-ci leur a offert des places et puis des fauteuils sous les ors de la République, ils sont les plus grands défenseurs de l'UE de la concurrence libre et non faussée. La preuve, au gouvernement depuis mai 2012, ils laissent faire les compromissions de l'Europe dans le cadre du traité de libre-échange avec les USA.

 


http://jactiv.ouest-france.fr/sites/default/files/imagecache/article-detail/images/2013/07/08/286-130707192957990-1-000.jpg

 

Et où on en est de ce grand marché à la sauce du dollar US?


Article publié dans Le Canard Enchaîné du 19 mars 2014:


SANS tambour ni trompette, des délégations européennes et américaines se sont rencontrées tout au long de la semaine dernière à Bruxelles pour le quatrième round de négociations sur le fameux traité de libre-échange entre l’Europe et les Etats-Unis.Ce traité dont François Hollande a récemment dit devant Obama qu’il souhaitait sa ratification« le plus vite possible », ce qui nous promet bien du plaisir… Car son but est d’éliminer les «obstacles réglementaires inutiles au commerce ». Et ce dans tous les domaines : à part le cinéma, exception culturelle qui confirme la règle, tout sera passé au karcher : agriculture, environnement, énergie, aéronautique, automobile, services, contrats publics, normes, etc. Ça va saigner !


Un exemple ? On se souvient que le pétrolier texan Schuepbach, furieux que ses permis de forer en France soient devenus caducs à cause de la loi de juillet 2011 interdisant la fracturation hydraulique pour extraire les gaz de schiste, avait attaqué celle-ci en justice. Et que le Conseil constitutionnel l’avait envoyé bouler, en octobre. Pur archaïsme, évidemment ! Lorsque le traité transatlantique sera ratifié, le Conseil constitutionnel et les tribunaux français n’auront plus leur mot à dire. C’est le Cirdi, un tribunal d’arbitrage sis à Washington et dépendant de la Banque mondiale, qui sera juge. Plusieurs pays se mordent déjà les doigts d’avoir signé pareil traité de libre-échange, qui, sous prétexte de protéger les investisseurs, permet aux firmes privées d’attaquer les pouvoirs publics, et au droit privé de primer sur le droit national. Ainsi l’Uruguay, dont le Président,un ancien cancérologue très sensible aux méfaits du tabac, avait mené une vigoureuse campagne anti-clopes qui a fait baisser la consommation de 44 %. Le géant de la cigarette Philip Morris, estimant que ses « droits d’investisseur » ont été bafoués, réclame à I’Uruguay une indemnité de 2 milliards de dollars. Le Cirdi rendra son jugement l’an prochain (« Courrier international », 13/2)…


Dans un excellent petit ouvrage1 qui décrypte les 46 articles du mandat de négociation de la Commission européenne, et permet donc d’imaginer ce qui se passe dans les très opaques négociations actuellement en cours, Raoul Marc Jennar rappelle qu’il existe un précédent, l’Alena, accord de libre-échange qui lie depuis vingt ans États-Unis, Canada et Mexique. « En vingt ans, le Canada a été attaqué 30 fois par des firmes privées américaines, le plus souvent pour contester des mesures en vue de protéger la santé publique ou l’environnement, ou pour promouvoir des énergies alternatives. Le Canada a perdu 30 fois. » Et de raconter une plainte actuellement en cours. La ville américaine de Detroit est reliée par un pont à la ville canadienne de Windsor. Ce pont est totalement saturé par le trafic. Le Canada a donc décidé d’en construire un nouveau… Mais la firme privée américaine à laquelle appartient le pont embouteillé ne l’entend pas de cette ! Elle réclame 3,5 milliards de dollars de compensation au Canada, car « elle considère que la construction du nouveau pont est une expropriation de son investissement et qu’elle bénéficie d’un droit exclusif au franchissement de la rivière par un pont ». C’est-y pas beau ?


On se demande bien pourquoi les tractations entre l’Europe et les Etats-Unis concernant ce merveilleux mécanisme dit du règlement des différends, qui sera l’une des pierres angulaires du traité, ont été prudemment repoussées après les élections européennes. Mieux vaut tenir le populo à l’écart : il serait capable de comprendre que c’est dans ses poches que les multinationales s’apprêtent à se servir


Jean-Luc Porquet

 

Note de ma pomme: Les couleurs sont de ma part. Pour le reste, faites passer cet article.

 

Il illustre bien que la Commisssion européenne et donc l'UE bradent ce qui reste du peu de souveraineté de notre vieux continent, et ce dans le dos des peuples. Et Laurent Fabius ministre à la fois des affaires étrangères et du commerce extérieur n'est pas le fait du hasard.. Cela montre que l'Elysée est le vrp  du patronat et le soutien actif de l'UE capitaliste. Pourquoi un ministre des Affaires européennes, si on est d'accord sur le fond et la forme avec les traités européens édictés par Bruxelles? Notamment avec le traité de libre-échange qui va se conclure avec la seule signature de Bruxelles.


L'Europe, comme le capitalisme dont elle est l'outil, n'est pas à réformer. Elle est à détruire pour l'émancipation du vieux continent et la solidarité entre tous ses peuples, petits ou grands.


Essayer de la réformer de l'intérieur, avec la meilleure des volontès, c'est la gérer, comme le fait la social-démocratie avec le capitalisme.


http://www.cercledesvolontaires.fr/wp-content/uploads/2013/07/dessin-avaler-n-importe-quoi.jpg


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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 23:02

http://blogdenico.fr/wp-content/uploads/2014/04/4d3d8b694bbbba3f27769fb9123c0360-500x500.gifDans son dernier essai passionnant, «La Gauche radicale et ses tabous»,Aurélien Bernier se demande pourquoi la gauche radicale (celle qui n’est pas sociale-libérale en gros) échoue face au Front National, alors que les circonstances devraient lui être favorables depuis la crise financière de 2008. La raison majeure selon lui est que, depuis la fin des années 90, cette gauche radicale a abandonné au Front National le quasi-monopole de la réflexion et des propositions sur des thèmes aussi essentiels que la rupture avec le cadre juridique européen et l’euro, le protectionnisme et plus largement la souveraineté nationale, préférant de son côté défendre la réforme des institutions de l’intérieur. Ce faisant, elle est beaucoup moins convaincante que le FN, notamment parce que le PS dit grosso modo la même chose depuis 30 ans, et plus grand monde aujourd’hui ne croit encore à l’Europe sociale. Les dernières élections ont confirmé son analyse, avec une montée du FN et de l’abstention, et un score correct mais sans plus du Front de Gauche. Pour l’auteur, tout n’est pas perdu à condition que la gauche accepte l’idée que sans réappropriation au niveau national des principaux leviers économiques et monétaires, aucune politique alternative de gauche n’est possible.

 

http://blogdenico.fr/wp-content/uploads/2014/04/AurelienBernier.jpgContrairement à la caricature habituelle des médias, le retour à une souveraineté nationale ne serait d’ailleurs pas synonyme de repli sur soi, mais au contraire la première étape pour établir de nouvelles formes de coopération internationale qui ne soient plus basées uniquement sur la libre concurrence. Je partage évidemment cette analyse, c’est même pour cela que j’ai lancé ce blog il y a deux ans, afin de contribuer (modestement) à faire connaître ceux qui à gauche se sont emparés de ces sujets clés comme Lordon, Sapir, Todd, Giraud ou Ruffin. Je suis donc ravi d’avoir pu en discuter directement avec Aurélien Bernier.

 

La suite ici >>>  

 

 

 

 

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 18:56

 

5 Avril 2014 , Rédigé par Le Mantois et Partout ailleurs


Incroyable mais vrai! Alors comme ça, l'Union européenne ne pigerait pas pourquoi l'ensemble des pays qui la composent lui disent merde. J'ai dit pays, j'aurai du écrire peuples, parce que les 28 gouvernements, le patronat et les hors-sols desdits pays ont adopté cette Europe capitaliste. Deux fois plutôt qu'une.


Mais vous voyez, Bruxelles tient compte de votre avis, pourraient dire ceux qui ne verront jamais plus loin que leur nez, ou bien cherchent une place peinarde au Parlement européen.


Bref, 150 citoyens des 28 pays de l’Union européenne se sont retrouvés à Bruxelles. Invités par la Commission européenne pour parler d’Europe et de son avenir (sic):des Croates, des Français, des Allemands, des Suédois, des Néerlandais, des Estoniens et même des Anglais.


Pas un Espagnol ni même un Grec? Ah ben si, mais il fallait parler english. Et comment ils ont été choisis les 150 citoyens? Secret défense. Des fois que la Russie de Poutine ait tendu ses grandes oreilles.


Donc, il fallait savoir parler anglais, ce qui restreint beaucoup de monde. Mais je dis ça, je suis peut-être mauvaise langue en ce qui concerne l'UE.


Et de quoi qu'ils ont causé? Des paradis fiscaux sous le drapeau british, ou comment développer l'anglais chez les travailleurs d'Afrique du Nord qui bossent comme des forcenés chez les grands proriétaires terriens ibériques? Ou alors du chômage en Grèce?


Pas du tout, explique le journal 20 minutes dont on ne peut pas dire que c'est un brûlot révolutionnaire: ces 150 citoyens, "les eurosceptiques les qualifieraient de proeuropéens".

Exemple, cette Allemande de 32 ans:" l’Europe, je la vois comme la chance d’élargir mes horizons.J’ai fait mes études en Irlande, j’ai travaillé en Belgique et je vis aujourd’hui en Allemagne, à 40 km de la frontière française. L’Europe m’offre des droits et c’est de mon devoir de chercher à la comprendre et à m’engager. Il est trop facile de s’en laver les mains."


Ouf, on respire, ce n'est pas une émule de Karl Marx qui avait été choisie et la concurrence capitaliste libre et non faussée semble bien défendue.

 

http://www.mythe-imaginaire-societe.fr/illustrations/ue_non.jpg

Tiens, tout compte fait, je pense dire pareil à l'UE pour les élections européennes du 25 mai 2014.


 

Roger Colombier

 


 

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 07:40

 

Envoyé par Gilbert Rémond :

 

 

Guy Poussy ancien membre du comité central du PCF, fait le constat dans une déclaration, au lendemain des municipales que les ouvriers et les ouvrières sont tenus à l’écart de l'assemblée nationale, des directions des partis politiques et même de celles des organisations syndicales. Ils sont méprisés. Pour lui, ce fait de société explique pourquoi les partis institutionnels qui les repoussent au second plan de leurs préoccupations politiques ont reçu une sanction sévère à l'occasion des élections municipales, illustrant pleinement ce qu'un sondage récent établissait: 80% des Français ne leur font plus confiance.


Après cette déroute historique qui est l'aboutissement des doutes multiples engendrés par les promesses non tenues et les voltes-faces successives gauches au pouvoir, nous pouvons postuler qu'existe une crise profonde du politique.  Elle est un des facteurs actifs de ce résultat, mais nous pouvons parier que son onde de choc aggravera encore davantage sa mise en abîme si aucune alternative ne s'ouvre. Il n'est qu'un chemin à prendre pour s'en sortir, celui de la lutte, mais pour l’emprunter, il faudra avant tout lever les ambiguïtés d'un certain nombre des positionnements qui ont été admis, jusqu’à ces jours. 


 Il faut mobiliser contre l'austérité! C'est ce que réclame aussi le M'pep dans un appel lancé aux organisateurs de "la marche du 12 avril contre l'austérité". Pourtant il annonce qu'il n'en sera pas tant qu'un certain nombre de points ne seront pas clarifiés. Car si la nomination du premier flic de France à la tête de l'exécutif national ne laisse aucun doute sur la dureté pour les masses populaires de la politique qui sera par lui imposé, il convient de se démarquer radicalement de cette majorité qui n'en a plus que le nom et dont il n'y a plus rien à attendre, sinon de la sueur des larmes et du sang. Cette manifestation peut être un temps de la riposte populaire mais pour qu'elle ne sonne pas creux et serve à quelque chose, le m'pep pose six conditions qu'il détaille et explique dans un communiqué. 


Voici revenu le temps des imposteurs nous dit Jacques Cotta, et la farce va se perpétuer. Comment pourrait-il en être autrement quand l'adversaire déclaré de la finance aussitôt son annonce parlée va donner des gages à la City puis aussitôt élu poursuit la politique de celui que le pays avait rejeté? Hollande bien qu'il s'en soit défendu la main sur le cœur, s’apprête à importer la sinistre réforme Hartz IV qui donne obligation de travailler pour des salaires de misère, mise en place par le social démocrate Schröder. Il laisse à un de ses proches le soin d'en préparer les conditions d'applications, l'homme lige de l'OMC Pascal Lamy, qui s'active en plaidant ouvertement pour plus de flexibilité sur le marché du travail et son ouverture aux petits boulots."Il faut accepter de temps en temps de franchir les espaces symboliques de ce type pour rentrer dans la réalité et la transformer", argumente-t-il sans gêne. "Un petit boulot, c'est mieux que pas de boulot". A quand les camps pour la mise au travail des indigents?


L'autre imposture c'est le délire de la croissance et ce que recouvre en fait le mot économie. Sa puissance sur nos comportements est tel qu'il prend le caractère d'une religion. L'homme doit y régler le tout de ses pratiques. Ce qui a changé , ce n'est pas seulement le dieu de l'économie ou de ses avatars, "c'est la relation avec ce qui-se-tient- là, voulant obéissance" nous dit Maurice Bellet dans son essai  "l'avenir du communisme" (1). Les marchés y sont devenus l’entitée sacrée devant qui tout doit se plier. A ces grands jeux, où les vainqueurs ne le deviennent qu'en écrasant les vaincus, l'être humain est devenu une marchandise et si dans nos pays dits développés l’exploitation et l'exclusion n'ont plus la brutalité extrême et évidente qu'elles ont eu par le passé ou qu'elles ont gardé ailleurs dans certaines régions du monde, nous ne devons pas en déduire pour autant qu'elles ont fondamentalement changé de nature. Au contraire pour les exploités et les exclus de nos sociétés elles ont pris un caractère de brutalité extrême touchant à ce que l'on peut appeler une violence nue.


Exploiter, exclure, comme nous le connaissions jusqu'alors laissait derrière leur côté monstrueux  un espace possible aux humains. La violence nue qui résulte des nouvelles formes d'exploitation mises en œuvre par les théories managériales du néolibéralisme, éradique l'humain de l'homme en lui ôtant toute possibilité d'être présent à lui même, d'avoir conscience de sa situation. Sa philosophie qui s'appuie sur un post -darwinisme favorisant la lutte pour la vie, où l'essence de l'histoire humaine conduit à l'effacement des plus faibles, reste des plus inquiétantes. Son rayonnement, explique en partie l'état de sidération dans lequel se trouvent les masses privées de structures politiques à leur service car si dans le nazisme la nullité de la pensé était sidérante, nous fait remarquer Maurice Bellet, chez les grands joueurs de la finance et de l'argent elle n'existe pas du tout sinon, comme ornement pour les amateurs, sous la forme de nouveau gadgets culturels tombés à leurs tours dans le cycle de la marchandise.


Enfin dernière imposture, celle qui a conduit à présenter des candidats socialistes contre leurs partenaires de la défunte union de la gauche sous le mot d'ordre préféré des fascistes "en finir avec 80 ans de communisme". Nous avons connu cela dans plusieurs communes dirigées par des communistes. La le PS ne recherchait pas d'accord, sinon pour obtenir comme dans les autres situations, soumission.


Alors comment nous sortir de là? Là, encore, Maurice Bellet voit un avenir pour le communisme et son universalisme résolu pour une volonté de régénération qui serait liberté et création. Mais, nous dit-il, cela aura un prix, et nous le rejoingnons sur cette opinion,  celui du pouvoir qu'il faut prendre. Il ne s'agit pas de son ultime objectif mais d'un moment nécessaire qu'exprimait selon lui, fort bien la formule "dictature du prolétariat"! Nous le rejoindrons aussi sur cette opinion. "Il y faut, poursuit-il, la vision et la volonté. Voir grand et loin; vouloir fort et longtemps. C'est casser l'hébétude, passer au-delà de la médiocrité et des arrangements, affronter les mépris et, si jamais l'on avance, une hostilité qui peut aller jusqu’à la haine ... Avenir du communisme, parce que le communisme est la dernière formule que nous connaissions d'une initiative de mutation  radicale, et qu'elle paraissait animée de ce que nous avons à retrouver: une vie humaine libérée du meurtre, de l'orgie de la violence dont l'histoire nous donne l'accablante mémoire".


Dans ce moment douloureux où nous assistons une fois de plus à une droitisation de la société, il nous faut comme le dit Guy Poussy pousser la réflexion jusqu'au bout et accepter les décisions qui s'imposent en sortant des consensus et des compromissions, des arrangements et des demies mesures, pour, retrouvant les utopies libératrices se décider à des changements radicaux portés par des luttes qui nous le savons seront dures et meurtrissantes. C’est à quoi peuvent nous aider les conférences du cercle universitaire marxiste dont le lien ci dessous donne accès aux vidéos qui les ont enregistrés.

 

Gilbert Rémond

 

(1) Maurice Bellet est prêtre et psychanalyste, théologien et philosophe. "l'avenir du communisme" est paru chez Bayard

 

Source:Réveil communiste
http://fdata.over-blog.net/1/30/57/63/avatar-blog-1011820533-tmpphpzXI8Vh.jpeg
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