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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 10:42
D'après FR3 Paris-Normandie
Fécamp : mobilisation pour sauver la ligne ferroviaire vers Bréauté

Une centaine de personnes a manifesté samedi 14 juin en gare de Fécamp pour réclamer le maintien de la ligne SNCF vers Bréauté. Elle doit fermer à l'automne prochain.


© France 3 Haute-Normandie
© France 3 Haute-Normandie

La ligne ferroviaire entre Fécamp et Bréauté, ce sont vingt kilomètres de rail en mauvais état. Le coût estimé de la remise en état s'élèverait à 18 millions d'euros, trop cher pour Réseau Ferré de France (RFF) qui  a décidé de fermer la section dès octobre 2014.

La ligne est en sursis : un train sur deux a déjà été supprimé et remplacé par des autocars. La vitesse des trains est réduite à 40 km/h. 

 

 

Le mauvais état des voies conduit Réseau Ferré de France à fermer la ligne Bréauté-Fécamp dès octobre 2014. © France 3 Haute-Normandie
© France 3 Haute-Normandie Le mauvais état des voies conduit Réseau Ferré de France à fermer la ligne Bréauté-Fécamp dès octobre 2014.


Pour les 600 usagers quotidiens de la section, la perspective de fermeture est une catastrophe. Certains d'entre eux ont créé une association. Cette dernière a lancé une enquête en partenariat avec RFF pour mieux cerner les besoins des voyageurs. Elle est ouverte jusqu'au 20 juin. 

Les collectivités locales mobilisées


Dans les rangs des manifestants ce samedi, il y avait des voyageurs, mais aussi des élus locaux. Car ces derniers s'inquiètent de l'impact que pourrait avoir la fermeture de la ligne sur l'économie de leurs communes. 

La région, par l'intermédiaire de son président Nicolas Mayer-Rossignol, se dit prête à investir aux côtés de l'Etat, mais demande aussi à la ville de Fécamp de participer aux frais de rénovation des rails : 

De son côté, la marie de Fécamp, qui ne refuse par de participer au chantier de rénovation de la ligne, rappelle que l'entretien des voies est de la responsabilité des régions et de l'Etat. 

 

Commentaire :


Ainsi donc la majorité et l'opposition se renvoient la balle.  Les nouveaux élus locaux sont UMP.  La région est "union de la gauche" ( majorité ?) et dirigée par un socialiste.  Les socialistes et la droite sont pourtant responsables, les uns et les autres, de cette ouverture à la concurrence qui fait mourir la SNCF service public, société nationale créée en 1936 dont nous sommes tous co-propriétaires.  Droite et PS ont voulu éclater l'entreprise nationale en plusieurs établissements ( EPIC) et filiales privatisées comme Kéolis qui utilise l'argent de la SNCF pour investir au Royaume-Uni.  Ils avaient décidé auparavant, de concert, avec le conseil européen, de la politique de privatisation du rail.


Aujourd'hui, par exemple, la SNCF, par le biais de sa branche Keolis, s'occupe de se tailler une partie de plus en plus importante du réseau anglais. La conquête de « parts de marché » a commencé en 2007, essentiellement par la mise en place de « joint ventures » (entreprises co-gérées par plusieurs maisons mères), notamment dans « Govia » avec le groupe britannique « Go-Ahead ».  Keolis, filiale de la SNCF, contrôle désormais 4 500 km de réseau en Grande-Bretagne, 920 trains, 7 500 employés, pour un trafic annuel de 420 millions de passagers. Elle s'occupe en partenariat de quatre ligne de trains : le Transpennine express (reliant les villes du nord), le London Midland (entre Londres et Birmingham), le Southern et le Southeastern faisant la liaison entre Londres et le sud de l'Angleterre.  


Keolis ne compte pas s'arrêter là. Il est en concurrence avec « Virgin » et « Stagecoach » pour récupérer une des cinq lignes majeures du pays : la « East coast main line » qui mène de Londres à Edimbourg, un contrat d'un milliard d'euros par an qui commence en 2015 … pour un réseau comparable au réseau Corail inter-cités français !

 

Ainsi la SNCF a besoin d'argent pour se développer en Angleterre et pour cela elle abandonne des lignes en France!


Qui peut encore prétendre après que les caisses de la SNCF sont vides, et qu'elle manque d'argent pour entretenir le réseau, pour garantir des prix accessibles, pour maintenir des liaisons, et assurer aux salariés des conditions de travail décentes, quand une filiale de la SNCF investit des milliards à l'étranger ?


Elle investit des milliards en Angleterre et supprime des trains en France (comme les 5 corails direct Dieppe Paris supprimés le Week-end) et la ligne de Fécamp!  RFF ( Réseau ferré de France) n'a pas entretenu le réseau, l'a laissé se dégrader et prétend maintenant que les travaux coûteraient trop chers.  C'est RFF le premier responsable, avec les gouvernements successifs et la direction de la SNCF, du mauvais état des lignes ferroviaires.

 

 

( d’après le blog de l’UL-CGT de Dieppe).

 


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