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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 10:11

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Je me suis à nouveau tapé hier soir un "C dans l'air" consacré à la situation économique. La présentatrice faisait son boulot, et les participants en faisaient un autre, qui a dû me faire monter la tension (je n'ai pas mesuré).


Donc, comme mon hypertension semble plutôt maîtrisée par de judicieuses molécules, j'ai pris la décision de la maintenir en état, et donc d'éviter de regarder les émissions dites de débats où pontifient les sempiternels experts politico-économiques.


Bien sûr, j'ai tort, parce que moi, je ne sais pas, alors que eux, ils savent.


Et quand ils distribuent le blâme et l'éloge à ceux qui nous gouvernent, c'est pour leur intimer d'appliquer scupuleusement les exigences économiques et financières européennes, et demander aux classes populaires et moyennes d'accepter cet effort, et d'y participer.


Je ne connais pas tous leurs noms, mais je connais trop tous leurs visages et leurs tics de langage. Il en est de venimeux, il en est de résignés, il en est de compréhensifs, mais (à la différence des démagogues syndicalistes ou politiques, suivez mon regardces docteurs des temps modernes ne vous cachent rien du diagnostic : " - C'est grave, Docteur ? - Soyez courageux, mais il faut regarder la vérité en face"...


Ils vous l'ordonnent : la potion ne sera pas magique, elle sera amère, mais il faut boire la ciguë... Oui, je sais, la ciguë est mortelle, mais en la buvant vous mourrez guéri.

 

 

Ceci dit, je pense partager avec beaucoup ce rêve éveillé : un jour une bonne fée rassemble ces experts et leur dit : "dorénavant, plus de sinécure d'enseignement, de bonne planque journalistique, de "ménages" bien rétribués à la télé et dans les colloques ; dorénavant, finis les contacts juteux, dorénavant plus de carnet d'adresses pour trouver le meilleur lycée pour vos gosses, le meilleur hôpital pour vos maux, la meilleure combine pour vos vacances ou pour vos placements ; oubliez votre matelas d'économies judicieusement constitué, il est bloqué ; et ne comptez sur personne désormais ; car vous allez participer à une aventure extraordinaire, une aventure enrichissante (enfin, façon de parler), vous allez tenter de vivre pendant dix ans avec pour tout potage notre bon vieux SMIC ; vous avez le choix du lieu de vie : l'un de vous nous expliquait l'autre jour que vivre avec le SMIC est bien difficile à Paris, mais que ma foi, en province, ça le fait... donc vous pourrez vivre l'expérience en province..."


 

http://rene.merle.charles.antonin.over-blog.com/article-experts-123474066.html

 

 


 


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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 15:30

22/01/2014

 

http://rue-affre.20minutes-blogs.fr/media/00/02/179316562.jpg

 

Si, comme le disait Confucius, une image vaut mille mots, alors cette photo devrait nous épargner un long discours, tant elle est emblématique de l’organisation du monde politique occidental tel qu’il se présente.

Le maître et ses deux assistants de cours assidus devant un parterre d’élèves studieux et appliqués prenant des notes.


Notons qu’au premier rang de ce joyeux cénacle, nous retrouvons ce qui nous sert de faux cul président, concentré et attentif, dans cette attitude familière que nous reconnaissons tous. Celle du putain d’enfoiré de fayot cafteur et zélé dont on cassait la gueule à la récré, après quand même on n’est pas des sauvages, lui avoir retiré ses lunettes.


Rappelons au passage histoire de rigoler ou de libérer une grosse bouffée de haine, qu’aujourd’hui même est l’anniversaire du discours du Bourget et que l’ennemi de la finance qui n’a pas de nom mais peut-être bien des listes de noms qui s’évaporent entre deux renvois d’ascenseurs, sert de valet de pied à la banque tout autant qu’au fils à papaz du merdef.


A propos du Pacte de responsabilité : - 'Hollande a changé le nom mais c'est bien le pacte de confiance que nous avons proposé. Ne le répétez pas, surtout vous les médias, mais le président Hollande est à la solde du Medef" dixit le président du MEDEF de la région Anjou.


Flanby terrassant sur son beau scooter blanc l’hydre spéculative et le dragon financier , une image d’Epinal qu’on n’est pas prêt de voir sur nos écrans.


Finalement quand on constate combien le cassage de gueule au collège finit par nous coûter des années plus tard on est en droit de regretter soit le côté brutal et primaire du défoulement bon enfant, soit le fait de ne pas avoir bien fait le travail à grands coups de tatanes.


Encore sur cette photo, n’avons-nous qu’une simple représentation des petits Kapos et autres cadres sups de l’oligarchie mondialisée, puisque l’on sait aujourd’hui que les 85 personnes les plus riches du monde pèsent autant que les 3,5 milliards d’entre nous les plus pauvres et que ce ramassis de chefs de bureau en séminaire n’est rien d’autre au final que la courroie de transmission laborieuse et appliquée des donneurs d’ordre.

 


Pour se faire une idée, 85 personnes dans un pré,

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    ça donne à peu prés ça !



On peut se demander comment quelques gardes-chiourmes au service d’une poignée de seigneurs féodaux arrivent à juguler la colère de plusieurs milliards d’individus, mais le monde étant cupidement malade et l’argent son unique médicament, on peut comprendre aisément comment s’achète la servilité des uns, promotion sociale assurée, l’abrutissement de masse des autres par le jeu des merdias, sans même parler d’asservissement volontaire ou de syndrome du larbin.


Au gré d’un triste fait divers, on pourrait se mettre un instant à rêver, mais compter sur la fatalité paraît bien hasardeux. Le plus raisonnable serait évidemment d’aller chercher l’argent où il est, plutôt que là où il n'est plus et de le répartir justement tout en s’asseyant sereinement sur leurs dettes.


Il semble assez évident que ce n’est pas avec des premiers de la classe en triporteur qu’on risque d’y arriver.


C’est à quelle heure la récré ?


TG.Bertin - formation de philo - consultant en com - chargé de cours à Paris 4 - Sorbonne - Auteur Dilettante, électron libre et mauvais esprit.

 

http://rue-affre.20minutes-blogs.fr/archive/2014/01/22/le-premier-de-la-classe-890536.html

 


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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 12:17

10/01/2014 par TG.Bertin


 

                                                                     Chercher le clown


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Dans cette société du spectacle, ce grand barnum à l’hystérie médiatique, depuis que les comiques ont l’humour noir et glauque et que les politiques maquillés font rire jaune, chercher le clown.


Chercher le clown, derrière la courbe qui grimpe tout en s’inversant dans la hausse tendancielle de la baisse du grand nawak de France ; derrière le masque à gag, chercher l’impunité du marchand d’armes et la condamnation du syndicaliste.


Même pas drôle.


Derrière la diversion outragée au gros nez rouge, le grand marché atlantique pas farce, la tva pas marrante, et le choc de l’austérité dans ta gueule façon tarte à la crème pas burlesque du tout, chercher Charlie.

 

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Depuis que le président dans sa gélatine, qui couche on s’en fout mais surtout qui se couche devant le fils à papaz, en appelle de chez les obscurs Saoud à guerroyer fort moralement contre de la quenelle géante envahissant Paris, ici et , chercher le clown.


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Chercher le clown derrière l’homme au triporteur qui ne prend pas plus de tournant libéral, qu’il ne va socio tout droit tant il fait avec zèle, depuis son GPS programmé, de l’itinéraire à droite, sa seule priorité.


Chercher le clown derrière le fabriqué de chez Fouks, au racisme ordinaire, à l’islamophobie tranquille, à l’anti rom de circonstance, donnant dans la censure préalable et l’interdiction de principe,ouvrant la boîte de pandore de l’arbitraire démocratique et de l’art officiel.


L’humour sur ordonnance. De la banalisation du mal à la bananisation tout court.

 

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Dans l’industrie du rire, à produire du pas déranger, à consommer sur place ou a emporter, chercher le clown réfugié monégasque, le clown à légion d’honneur, le clown cloné, le bouffon autorisé, le comique légal, à touiller du vulgos, à alimenter la machine à bien décérébrer, à faire pleurer de rire pour ne pas rire aux larmes.


Derrière le sinistre auguste chercher le clown blanc, white, blancos.


tgb- formation de philo - consultant en com - chargé de cours à Paris 4 - Sorbonne - Auteur Dilettante, électron libre et mauvais esprit.

 


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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 15:02

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1 novembre 2013 

 

Encore ce matin , les informations diffusées sur les différents médias parlent  : 

d' usines qui vont fermées , des emplois sacrifiés ...

Tous nos acquis partent en fumés 

Pour que renaissent les " JOURS HEUREUX "... 

Que revive la " LUTTE DE CLASSE " LA ... NOTRE !!

("La lutte des classes existe, c'est un fait, mais c'est la mienne, la classe des riches qui mène cette lutte et nous sommes en train de la gagner" (Warren Buffett,1ère, 2ème ou 3ème fortune du monde)



Marie


***********

 

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Vous souvenez-vous des jours heureux pour lesquels espoirs et renouveau se paraient de sourires radieux ?

Au lendemain de ses jours si sombres qui pour les français

le destin si tristement décrit dans l’enfer du Dante le chemin prenait ?

Vous rappelez-vous des idéaux couchés d’une traite sur le papier

du programme dont le nom choisi aux oreilles sonnait la renaissance de l’humanité ?

LES JOURS HEUREUX

On ne pouvait rêver d’intitulé plus joli et harmonieux.

Ne serait-ce que de voir ces mots écrits nous met des soleils plein les yeux,

nous dit que oui, la vie peut parfois être synonyme de ravie,

de jolie, d’envie, de folie, d’énergie, d’euphorie……

Que s’éloignera de nous le bruit des bottes, le bruit mais aussi la vue,

afin que plus jamais les brunes idées s’enracinent sur notre sol et nous polluent.

Nos anciens ont alors élaboré leur programme :

leurs pensées et leurs bonnes âmes préoccupées d’un lendemain de justice sociale et d’égalité,

ils firent le coup de poing et l’imposèrent, les jours heureux alors s’amorcèrent.

Ils s’amorcèrent grâce aux acquis.

Retenons-bien ce mot qui nous est étranger, car d’acquis nos générations n’en trouveront point à cultiver.

Notre drame est bien présent, notre vie militante, le sacrifice d’une vie pour certains ne serviront qu’au maintien des acquis de nos anciens.

Maintien mais perte éventuelle si nous n’y prenons garde sans resserrer les liens.

Nos jours heureux chaque jour s’assombrissent.

Une minorité sait encore qu’ils existent,

que leur joli nom fleurit à nouveau

qu’il est bon de le clamer clair et haut.

Carole Radureau (29/11/2012)

 

**************

 

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1/11/13 . Ce matin, mise en scène d'un enterrement symbolique dénonçant la fermeture des urgences de l'Hôtel Dieu !

 

 

************


 

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C’est une magnifique image portée lors de la manifestation du samedi 6 novembre 2010, dans le cortège parisien refusant la loi inique sur les retraites.
 

 

 

 

 


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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 14:52

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Déjà, ils lui avaient fait croire que le lanceur d’alerte Snowden se planquait dans l’avion du président souverain de Bolivie.


Ça les avaient bien fait marrer.


Marrer, jusqu’au moment où, d’extrême justesse, ils avaient du rattraper le coup avant que Flanby fasse donner la DCA et explose Evo Morales en plein vol.


De ce jour, ils avaient bien pigé, qu’ils pourraient lui vendre de l’eau en poudre et du grand marché transatlantique contre de l’exception culturelle dont ils n’avaient rien à foutre.


Le fait même que le Rantanplan de l’atlantisme et du libéralisme rose bonbon, suiviste et pas rancunier, s’excuse quasiment d’avoir malencontreusement découvert les micros de la NSA qui l’espionnaient leur avait vite mis la puce à l’oreille :


Ils avaient enfin trouvé leur François Pignon.

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De ce genre de joyeux ahuri, qui allait égayer les réunions austères du G8.


De ce genre de non affranchi zélé qui en ferait des caisses pour intégrer la bande.


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Pour la Syrie, c’est David qui avait eu l’idée. Faire croire à Pignon, qu’ils allaient monter une vaste coalition internationale pour « punir » Assad d’avoir franchi une sorte de ligne rouge. Barack qui n’y croyait qu’à moitié avait fini de crédibiliser l’affaire en affirmant que pour obtenir un prix Nobel de la paix mieux valait faire une bonne guerre.


Angela avait même soufflé à Pignon que la France universaliste et pays des lumières d’il y a longtemps, se devait d’épauler les exemplaires démocratie éclairées qu’étaient l’Arabie saoudite, le Qatar, le Bahrein…, dans ce juste combat d’émancipation humano-salafiste.


Ryad s’était même fendu d’un petit pourliche, histoire d’appâter.


Ils savaient que pour monter ce canular, ils pourraient compter sur l’enthousiasme germanopratin du général Botul, toujours à peaufiner de la stratégie guerrière ‘Gangnam Style’ en son bunker Marrakchi.


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Les paris étaient pris.


A peine le défi lancé que déjà, le Cousteau de la politique amphibie, laissant tomber séance tenante son offensive sur la retraite (ou l'inverse), faisait armer son pédalo thermonucléaire et se lançait à l’assaut de Damas, implants au vent et sabre au clair.


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C’est au moment précis où il allait passer à l’abordage que, se retournant, il constatait que l’armada internationale consistait en son seul pédalo, insubmersible certes, mais quand même.


Tout en pédalant mou, il rétropédala ferme, ce qui lui fit faire de très jolis ronds dans l’eau.


Sur la berge David, Barack et Angela l’observant aux jumelles, se gondolaient gaiement en lui faisant de petits signes de la main… houhou !!!

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En plein potage, et puisque c’était comme ça, bravant héroïquement les interdits de Valérie, du bouillon, Flanby en reprit deux fois.


tgb

TG.Bertin - formation de philo - consultant en com - chargé de cours à Paris 4 - Sorbonne - Auteur Dilletante, électron libre et mauvais esprit.

 


 

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 14:39

http://img.over-blog.com/200x228/3/90/96/42/IMAGES3/image4/MAMAN--DE--a-99-ans_0001.jpgCertes cette question n’est pas sans intérêt.


Où est le bien, où est le mal ?

 

Mais limitée à elle-même, sans tentative sérieuse de vision d’ensemble, cette question a peu de chances de répondre à la question de la paix (et du développement par la même occasion).

 

Limitée à elle-même, sans une analyse sur l’évènement immédiat comme sur ses origines dans le temps long, non seulement elle ne résout pas la guerre et la paix, mais ne peut répondre à sa propre interrogation : qui est le gentil, le bon et qui est le méchant, le mauvais.

 

C’est pourtant en des termes simplistes que nous est posée la question par les médias officiels qui souhaitent une réponse allant dans le sens des intérêts des profits des grands groupes économiques et financiers mondiaux qui dominent le monde, en passant par des calculs à court terme des nationalismes qui leurs sont attachés ; et s’appuyant sur nos justes sentiments pour parvenir à leurs fins.

 

Même si parfois, des nationalismes répondent à court terme à des alliances qui vont dans le sens de la paix…L'histoire nous l'a montré aussi quelquefois, même quand la suite ne confirme plus...

 

Alors ne nous laissons pas manipuler, et pensons à ce que l’histoire nous a enseignés dans le passé dans des cas semblables, aux atrocités et aux jugements à sens unique qui nous ont été suggérés.

 

http://img.over-blog.com/200x243/3/90/96/42/IMAGES3/image4/MAMAN--DE--a-99-ans_0002.jpgIl semble cependant que l’opération armée en Syrie ne bénéficie plus de l’opération médiatique qui avait été enclenchée avec le discours de Hollande, et le déluge d’informations à sens unique de longue date. Les sondages de ce jour en témoignent.

 


 La guerre et la paix, surtout dans les conditions du monde d’aujourd’hui n’est pas une petite affaire pour l’avenir immédiat et futur de l’humanité.

 

Pierre Assante, 1er septembre 2013

 

 

 

 

Les photos sont celles de 2 petits mots qui m'avaient été adressés en 2010,

par une dame de 99 ans qui avait vu 2 guerres mondiales,  ma mère

 

 


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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 16:02

http://www.lepoint.fr/images/invites-du-point/header-de-montgolfier.jpg

04/08/2013

 

De la différence naissent les peurs, puis les violences. L'exemple du sort réservé aux gens du voyage a inspiré le procureur Éric de Montgolfier.

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Par ÉRIC DE MONTGOLFIER


L'âge venu, le temps passé vous rapporte sans cesse des bribes de votre enfance. Alors, comme une éponge, vous absorbiez les leçons de vos maîtres. L'éducation civique y tenait une large place, formant des citoyens pour la République. Des têtes bien faites, plutôt que seulement pleines.

 

À entendre monter les cris de l'intolérance, il semble que nombre d'entre nous aient évité ce qui paraît aujourd'hui des écueils. Des têtes vides qui ont tout oublié des périodes les plus sombres de notre histoire. Les images d'Épinal nous montraient une France accueillante et généreuse. Sans doute avait-on forcé sur les couleurs chatoyantes. La réalité, cette triste réalité qui réduit à peu les élans de l'âme, en a vite corrigé les excès. Voici que, dans notre pays, certains appellent sans cesse à l'intolérance.


On aimerait croire que cette politique n'est que le produit d'une stratégie tendant à réduire l'influence du Front national. L'égaler pour ne point laisser le champ libre à ses outrances. Un peu la politique de Gribouille qui, les jours de pluie, se réfugiait dans une mare pour ne pas être mouillé. Mouillé, comme le doigt qui paraît servir à prendre le pouls de l'opinion afin de ne jamais la contrarier.

 

Les sondages ont remplacé l'intelligence politique, elle-même supplantée par le besoin, souvent celui d'être élu. Faut-il vraiment s'accommoder de ce que la démocratie, à défaut d'être le meilleur des systèmes, en reste le moins pire ? Au moins atteint-on ici les limites de la démocratie représentative quand les élus se laissent guider plus qu'ils ne guident. Car ce ne sont pas les partis de l'extrême qui font naître les phénomènes de rejet qui se multiplient, mais ceux qui les portent d'autant mieux que d'autres, qui devraient en être éloignés, tendent à s'en rapprocher.

Il suffit de peu en certaines contrées pour paraître étranger

Pour se flatter de vivre au pays des droits de l'homme, notre peuple s'abîme trop souvent dans ses peurs.

 

Les rejets viennent surtout de là et les périodes de crise économique les alimentent plus que de coutume. Mais cette explication ne vaut que partiellement. Toutes ces années, il m'a été donné de constater combien la différence provoquait cette inquiétude qui conduit à l'exclusion, pas seulement quand des intérêts vitaux sont en cause. Il me revient en mémoire un conseil de prévention de la délinquance dans un gros bourg du Nord. La réunion m'avait étonné tant les chiffres de la délinquance étaient minces. Un seul cambriolage l'année écoulée. Un de trop, certes, mais quand même... Je le fis valoir aux habitants quand ils évoquèrent l'insécurité dont ils souffraient. La semaine dernière, me répondirent-ils, il y avait, la nuit tombée, trois personnes sous un réverbère de la place. Oui... et bien ? "Ils n'étaient pas d'ici." Il suffit de peu en certaines contrées pour paraître étranger et justifier une crainte irraisonnée.


Au moins ne s'agissait-il pas de "gens du voyage", citoyens de cetteEurope qui se veut fraternelle ou simplement de France, que l'on affuble souvent, même au coeur des institutions, de vocables qui respirent davantage la discrimination que la sympathie. Partout, je les ai vus pourchassés, caricaturés, désignés comme fauteurs de troubles, asociaux, vivant de rapines, et j'en passe. Certes, leur mode de vie est-il sensiblement différent du nôtre, mais il n'est pas en soi contraire à nos lois. Au contraire, elles imposent, en admettant ainsi implicitement sa légitimité, la création d'aires pour les accueillir dignement.

 

Mais les élus regimbent et préfèrent payer des pénalités, à la charge des communes, plutôt que de respecter la loi, comme c'est le cas pour les logements sociaux. Alors, l'occupation sauvage prend des allures de légitime défense.

Plus de problèmes pour les propriétaires privés que sur les terrains publics

Mais, même quand les communes respectent la loi, les aires d'accueil ne peuvent être adaptées aux déplacements saisonniers de grande ampleur. Alors, venus en nombre, les nomades s'installent au mépris des règles de la propriété. Cela pose de réels problèmes, sans doute plus encore pour les propriétaires privés que sur les terrains publics. Mais la collectivité, qui sait parfois reconnaître le droit des minorités, a le devoir de favoriser l'exercice normal de leurs libertés ; elle sait d'ailleurs fort bien, quand elle en tire avantage, se doter provisoirement des infrastructures nécessaires à l'accueil et au séjour des participants. Pourvu du moins qu'ils ne soient pas tenus pour indésirables... Les arguments utilisés pour s'y opposer en témoignent parfois, avec une pauvreté intellectuelle qui claironne les préjugés.


Ainsi, le maire de Nice s'est récemment ému de l'occupation forcée d'un terrain de sport de la ville. Mais pourquoi a-t-il fallu, outre ses habituelles rodomontades, qu'il évoque leurs grosses voitures ? Elles lui paraissent suspectes entre leurs mains. C'est vrai, non, ceux qui se déplacent ainsi devraient au moins avoir l'air pauvres ! À n'en pas douter, ce serait, aux yeux de l'édile, le signe de leur probité. Les grosses voitures vont bientôt fuir une ville dans laquelle elles suscitent si peu de considération, ce qui, à vrai dire, ne m'était pas apparu pendant les treize années que j'y ai passées.

 

Mais avec un tel argument, la question est posée : après la chasse aux prostitués qui déparaient la promenade des Anglais, puis la stigmatisation des musulmans qui, faute de la mosquée promise, priaient dans la rue, serait-ce le tour des "gens du voyage" ? Comme les autres, cette cible a le mérite de rassembler les bien-pensants, peut-être les bien-votants, dans une ville dont le maire affirme précisément que les gens pensent comme lui. Espérons quand même que la contagion en épargnera quelques-uns.

 



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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 12:28

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Par Superno 


Oui, je sais, je ne suis pas très prolixe en ce moment. Ma situation personnelle n’est déjà pas hypra folichonne. Mais ce n’est rien à côté de ce que l’actu nous assène au quotidien.


Certains essaient de nous faire croire qu’il ne s’agit que d’une “crise”, c’est-à-dire un phénomène conjoncturel, passager, un mauvais moment à passer, avant que…

Avant que quoi, au fait ?


Le déclencheur de ce billet, c’est la navrante conférence de presse de Judas Hollandréou, signataire du traité Merkozy qui nous enferme dans le carcan budgétaire des banksters, et qui, devant le constat d’échec le plus cru, ne renonce absolument pas à sa politique ridicule, mais au contraire, avec le mariage homo pour exception qui confirme la règle, se transforme en Raffarin au petit pied.


Hollandréou est de droite. Il a abandonné toute résistance et jeté le masque. Il pourra dire ce qu’il veut, les “journalistes” pourront employer toutes les circonvolutions habituelles (“social-démocrate”, “social-libéral” (on se demande bien ce qui peut rester de “social”, d’ailleurs) ou “centriste’, ce ne sont là que des synonymes pour “de droite”, et “qui n’assume pas”.


Entendre notre président “socialiste” expliquer qu’il va falloir travailler plus longtemps “parce qu’on vit plus longtemps”, reprenant la phraséologie nauséabonde de la droite patronale, tout en l’accompagnant de l’antienne libérale “de toute façon, on n’a pas le choix”, il faut vraiment se pincer très fort.

Toute la France devrait être dans la rue. Et pourtant… au-delà du trucage des chiffres, il est évident que les curetons moyenâgeux anti mariage homo étaient considérablement plus nombreux que les manifestants du “Front de Gauche”. La véritable contestation est toujours au FHaine. Qui ne manifeste pas, mais qui vote…


On veut sortir de ce système de merde !

Ce constat, beaucoup le font. Même parmi les “socialistes”. Les “journalistes”, qui s’ennuient à force de commenter du vent suggèrent leurs solutions vendeuses de papier et d’analyses à deux balles : il faut un remaniement ! Ça ressemble un peu à la branlette frénétique des Duhamel et consorts un an ou deux avant les législatives de 1986 sur la “cohabitation”.


Un remaniement, vous vous rendez compte ? Remplacer une andouille impuissante par un imbécile impuissant, quelle belle idée ! Allez, soyons positif, on pourrait même remplacer une andouille impuissante par un mec brillant. Mais cela n’empêcherait pas qu’il soit tout de même impuissant. Tu prends Usain Bolt, tu lui mets un boulet de 20kg à chaque cheville, un bandeau sur les yeux, tu lui fais boire un litre de whisky, fumer un pétard, tu lui enfiles un T-Shirt siglé “Commission Européenne, BCE, FMI et Goldman Sachs” et tu demandes à Laurent Joffrin de commenter sa tentative de battre le record du 100 mètres dans ces conditions.


Pour nous achever, les “journalistes” ont lâché quelques noms. Accrochez-vous : Louis Gallois ! Le patron auquel on a demandé ce qu’il voulait et dont on s’étonne qu’il ait réalisé quelques rêves de patrons… Et puis surtout… Pascal Lamy ! Le vampire de l’OMC ! Quand je pense que certains voyaient Mélenchon à Matignon pour remplacer cet invertébré de Zayrault… Comment peut-on être à ce point à côté de la plaque ?


D’autant qu’en agitant l’idée de remaniement, certains cloportes sortent de la vase. Quand j’entends des apparatchiks du P”S” comme Rebsamen ou Le Roux, je me demande tout simplement comment on peut encore croire à cette politique.


Et puis de la vase sont aussi sortis quelques cloportes de droite, que l’on croyait pourtant enfouis à tout jamais. À l’occasion de cette lamentable histoire des casseurs dégénérés du QSG, on a soudain entendu des Morano, Hortefeux, Balkany (Balkany, bordel !) crier au laxisme. Pauvres imbéciles ! Hontes de la politique ! Vous n’avez pas fait assez de mal ? Vous ne vous êtes pas encore assez couverts de ridicule en étalant votre connerie la plus crasse pendant 5 ans ? Ouste, à la niche !


Et ces “journalistes”, qui leur tendent le micro, accréditant ainsi l’idée que la seule alternative aux traîtres incapables du P”S” seraient les neuneus cyniques et tout aussi incapables de l’UM”P”. Si le seul espoir de se débarrasser de Hollandréou en 2017 c’est Sarkozy, peut-on légitimement s’interroger sur la nécessité d’un changement politique radical, que certains baptisent très pertinemment “coup de balai” ?


Ils prétendent tous, depuis 40 ans, qu’ils veulent “créer des zemplois”. Et tous, depuis 40 ans, obtiennent le résultat inverse. Cette semaine j’ai entendu Borloo, le type qui a monté l’UDI avec tous les losers de l’UMP, crier dans ce but à la nécessité d’une “union nationale” pour mettre en œuvre des “mesures indispensables sur lesquelles tout le monde est d’accord”. Et la première de ces mesures était selon lui la “baisse des charges®”.


Borloo, dont au passage on aimerait bien connaître le patrimoine (histoire de relativiser celui de Cahuzac ou de Fabius), c’est le mec qui te tape sur la gueule à grands coups de marteau, et qui, constatant que ça saigne, te propose comme une évidence de taper encore plus fort pour te guérir.


Et puisqu’on en est aux fantômes, il faudra bien un jour juger cette clique mafieuse qui a ruiné la France entre 2007 et 2012. C’est bien joli de parler de Bettencourt, de Karachi ou de Kadhafi, mais il faudrait secouer le cocotier un peu plus fort et ne pas se contenter des billevesées de Claude Guéant. Guéant était tout de même le bras droit et l’éminence grise de Sarkozy. Il ne faudrait pas non plus qu’il lui serve de fusible, dans le plus pur style de la Chiraquie. Si Guéant a touché 500 000 euros, combien a touché son patron ? Car il faut aussi arrêter avec ces bisounourseries sur les “financements de campagne”. Si financement politique il y a, il est forcément accompagné d’enrichissement personnel.


Dans un autre genre, vous avez Georges Tron. Non-lieu. Information reprise par l’ensemble de la presse bêlante. Sauf par Mediapart, qui a lu le réquisitoire, accablant. Cette affaire ressemble furieusement à celle de DSK-Banon. Impossible de prouver un viol (ce qui ressortait pourtant de l’accusation), et inutile de juger une agression sexuelle, qui serait prescrite. Le réquisitoire balaie par ailleurs la thèse de Tron selon laquelle il serait victime d’une théorie du complot.

 
Et fort de ce “non-lieu”, Tron va être à nouveau investi par l’UMP (Union pour les Massages de Pieds ?) pour les municipales de 2014. Il n’a d’ailleurs jamais renoncé à son poste de maire. Pour ceux qui penseraient néanmoins que Tron puisse avoir une place dans la politique française, rappelons que c’est ce zigoto qui avait embauché sa cousine en 1995 pour la fameuse mise en scène de Balladur qui fait du stop, et qui est resté près de 20 ans dans un logement social parisien de la Chiraquie,  (tu croyais peut-être qu’il allait habiter la banlieue dont il est maire ?) alors même qu’il était député puis secrétaire d’État.


À propos de municipales, terminons ce “printemps des cons®” avec David Douillet. Oui oui, lui qui a été un judoka exceptionnel, mais qui a raté à peu près tout le reste et montré ses limites intellectuelles de façon si flagrante, fait toujours de la politique. Et n’avait pas trouvé d’idée plus stupide que de se présenter à la mairie de Rouen, ville dont il est originaire. Heureusement les locaux se sont rebellés, et l’affaire semble tombée à l’eau. Mais rien que d’en avoir eu l’idée, le mal était fait.


Bon, revenons-en à la “crise”.

“Créer des zemplois®”, qu’ils disaient. J’ai découvert en regardant “Envoyé Spécial” ce jeudi ce qui se cache derrière les “drives” des hypermarchés. Ces machins fleurissent aussi en Lorraine, mais j’avoue que je ne m’étais pas spécialement intéressé au sujet, essayant plutôt de trouver le moyen de laisser le moins de pognon possible dans ces temples de la con-sommation. C’était assez instructif. Au lieu d’aller sur place pousser ton caddie® au milieu de quelques milliers d’autres blaireaux qui se bousculent au milieu des allées criardes où se dégueulent les produits de l’industrie mondialisée, tu prends ton PC (ou plutôt ta tablette, c’est plus tendance et ça fait encore un produit à la con de plus chez toi) et tu tapotes : une boîte de petits pois au bisphénol, un paquet de yaourts au bifidus qui rend obèse, des dosettes de café à prix d’or, un flacon de roundup cancérigène, du PQ, des lasagnes au cheval, du raisin du Chili, des fraises d’Espagne sans goût (mais avec pesticides), 6 bouteilles en plastique remplies d’eau et des tampax.

 

Tu cliques, tu paies, et voilà ! Bon déjà, tu as dû passer à peu près autant de temps devant ta machine que tu aurais passé dans le magasin, mais passons. Au bout d’un moment, tu es averti que tu peux venir chercher tes machins. Alors tu prends ta bagnole et tu vas au magasin. Ben oui, faut quand même aller au magasin. Mais tu ne fais pas la queue. Un esclave intérimaire sous-payé vient déverser tes merdes dans le coffre de ta Hyundai 4x4 diesel, quêtant le pourboire. Tu ne lui en donnes pas, évidemment, puisqu’il faut payer les traites du 4x4, et mettre de côté pour acheter le nouveau modèle de tablette (ou de Hyundai). Et tu rentres chez toi pour mater la dernière vidéo de Nabila ou la saison 4 de je ne sais quelle sous-merde de série américaine, en te félicitant du temps que tu as gagné.


Et entre le moment où tu as passé ta commande et celui où tu es venu ouvrir ton coffre, que s’est-il passé ? C’est simple : l’intérimaire en question a cavalé dans le magasin, guidé par un boulet électronique au poignet, pour aller chercher tes merdes et les coller à ta place dans le caddie, en y passant trois fois moins de temps que toi. Surveillé par sa machine, houspillé par son cheffaillon, viré s’il n’atteint pas les objectifs, cet esclave est pourtant fier d’avoir trouvé un de ces fameux “zemplois”. La grande distribution en revendique quelques milliers grâce à ce système. Tout en expérimentant sans doute déjà des entrepôts entièrement automatisés où des convoyeurs robotisés feront le boulot à la place des intérimaires.

Mais enfin ou va-t-on ? C’est quoi ce monde de merde ? Puisque des hypermarchés milliardaires sont capables de payer des néo-esclaves pour faire un tel “boulot”, ne serait-il pas temps de réfléchir à imposer le “revenu de base”, qui dispenserait des êtres humains de faire un boulot aussi ridicule et dégradant ?


Car le libéralisme, c’est aussi l’explosion de ces boulots de merde. Avec la complicité active de nos politicards nullissimes, qui sont les premiers à se féliciter de ces “créations d’emploi”. Qu’y a-t-il de plus vulgaire que ces notables UMPS qui viennent inaugurer un entrepôt Amazon, ces champs de coton modernes ? En ne parlant que des zemplois d’esclaves créés, passant pudiquement sous silence ces librairies qui ferment, l’argent public qui a subventionné le machin, et les bénéfices qui s’évaporent dans les paradis fiscaux…


Il y a aussi d’autres boulots, intellectuellement plus intéressants, mais encore plus mal payés. Ça se passe dans le pays que l’Europe tout entière désigne comme son modèle : l’Allemagne. Tenez, lisez cet article de rue89, avec un sac à vomi à proximité, on ne sait jamais.


Au passage, la nouvelle qui a mis la classe politico-journalistique en transes, c’est la nouvelle que la France est en “récession”. –0,1% de croissance sur le premier trimestre 2013. Alors écoutons les politicards, sacrifions encore ce qui reste de notre “modèle social”, et on fera peut-être comme l’Allemagne : +0,2%…


Si votre sac à vomi n’est pas encore rempli, regardez donc les images et lisez le texte édifiant de rue89 sur le “pillage” du magasin Virgin des Champs Elysées, en dépôt de bilan, et qui soldait tout son stock à 50%. L’auteur se laisse aller, et traite les dégénérés que l’ont voit sur les images de “charognards”. Ce serait oublier que les vrais charognards sont indispensables au fonctionnement du cycle naturel de la vie. Ceux-là sont aussi inutiles que nuisibles. Ces scènes d’orgies décadentes ne sont d’ailleurs pas si étonnantes, on voit les mêmes au moment des soldes (il y a même eu un mort piétiné aux Etats-Unis), mais elles illustrent tellement bien l’individualisme et la bêtise con-suméristes, deux autres valeurs du libéralisme.


Non, il n’y a pas de “crise”. C’est un système qui va durer. La “croissance”, c’est fini. Il va bien falloir trouver autre chose.


A l’appui de cette idée, je vous propose d’aller lire ce petit article de banksters.fr qui s’appuie sur 10 graphiques simples pour dresser un tableau implacable de l’avenir qui nous attend. Il parle des Etats-Unis ? Qu’importe. Remplacez simplement “Etats-Unis” par “Europe”, il ne doit pas y avoir grand chose d’autre à changer. Tout est pareil, jusqu’aux politiciens incapables…

 

http://www.superno.com/blog/2013/05/le-desespoir-le-plus-noir/

 


 

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 11:23

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                                          Grece / Turquie

 

Des murs de cons et des murs à la con, il y en a un peu partout dans le monde mais on n'en parle pas ou si peu...

 Il y a le mur entre le Mexique et les USA, celui entre l'Inde et le Bangladesh, entre la Grèce et la Turquie, celui qui sépare Jérusalem des Palestiniens, les murs que font les riches autour de leurs quartiers pour se protéger des pauvres.

 

 

residence.png
Entrée quartier résidentiel Mexique

 


Il y a des murs de mensonges, des murs d'indifférence, des murs de haine et des emmurés dans leur silence et leur malheur. Des murs qu'on ne voit pas, des murs pour empêcher de voir.

 

Et puis, est arrivé ce mur que nous n'aurions jamais dû voir, l'image fut volée dans un lieu privé et publiée par un journal (de droite) pour un scoop qui ne fait qu’accroître le désordre.

 

Désormais la photo est visible par tous, certains s'y sont reconnus et en ont pris ombrage. Le "Mur des Cons", puisqu'il faut l'appeler par son nom, servit d'exutoire pendant les temps sombres d'un certain quinquennat où la justice et la magistrature furent malmenées, humiliées, dénigrées, suspectées.

De tous les cons du mur, les plus cons ont hurlé à la une.

Il faut savoir que la droite ne s'avoue jamais vaincue même quand elle a perdu, pour la gauche c'est différent, elle est se vit en vaincue même quand elle a gagné, elle a peur de la droite, courbe l'échine et multiplie les concessions.

N'est pas con qui veut, c'est tout un art d'être con... D'ailleurs être traité de con n'est pas si grave que cela, la preuve :

un président a dit "casse toi pauvre con" ... Il faut bien comprendre, et c'est là le subtil, que le mot le plus injurieux n'était pas "con" mais"pauvre"... Dans une société de consommation où le patriotisme consiste essentiellement à consommer plus et pas souvent bien, être pauvre est un crime.

L'expression "riche con" n'existe pas, on dira toujours "pauvre con", même à un riche. Il faut donc en conclure que la connerie n'appartient qu'aux pauvres...

Tout cela est un peu compliqué. Sur ce "mur des cons", il semblerait qu'il n'y aie pas beaucoup de pauvres, c'est sans doute cela qui a tant déplu. S'il y avait eu des militants syndicalistes, des grévistes, des meneurs comme on dit, des chômeurs,  des SDF, ce mur on n'en aurait jamais entendu parler. On aurait dit que c'était dans un espace privé, non ouvert au public, que ce mur n'existait pas. Ni les ministres, ni même les cons du mur s'en seraient mêlés...

Et puis la connerie c'est plutôt rigolo, on est tous cons un jour ou l'autre, on dit tous des conneries... C'est normal, non ?

Le drame, c'est que ce sont des magistrats qui ont fait cela, des magistrats épris de justice et qui en avaient assez d'être pris pour des cons... sans cesse empêchés de faire leur travail... Ils ont défoulé et renvoyé la balle ... ce n'était que justice après tout.
Mais comme dit la chanson : il aurait pas fallu...

Maintenant tout le monde s'en mêle, et dit n'importe quoi.

On est mal parti, et ce "mur des cons" est plus un "con de mur" qui fera des dégâts. Les vauriens de la république ne veulent pas être jugés, ils trouveront là un moyen de récuser sans cesse certains magistrats, sous prétexte qu'ils appartiennent à un certain syndicat qu'il faudrait interdire.

L'affaire est à suivre, sûrement, on en entendra reparler.

En conclusion je pense à la chanson de Jacques Brel, vous savez celle sur les bourgeois qui ...

Maryvonne Leray

http://billets-du-temps-perdu.blogspot.fr/2013/04/des-murs-de-cons-et-des-murs-la-con-il.html#more



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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 09:06

Par Bernard Lamirand

 

TOUS  LES PATRONS DES MULTINATIONALES S’ENGAGENT A DIRE LA VERITE SUR LEURS REVENUS ET LA FACON DONT ILS LES ONT ACQUIS

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Nous patrons de multinationales, conscients d’être citoyens du monde, nous décidons à compter de ce jour de déclarer tous nos revenus.


Nous nous engageons aussi à indemniser les citoyens du monde, pour les avoir pendant plus d’un siècle pour certains, dépouillé de leurs richesses naturelles.


Nous nous engageons aussi à dédommager tous les enfants, petits enfants, arrière petits enfants des esclaves qui nous avions enlevé de leur pays natal pour travailler dans nos plantations, usines, mines etc.


Nous acceptons que l’ONU mette en place une commission pour évaluer les dégâts faits à la nature et sommes prêts à financer tous travaux de remise en état de celle-ci de par le monde.


Nous reconnaissons être responsable de la crise du système que nous avons mis en place depuis des lustres et qui ne fonctionnent plus au point que nous avons été obligé d’organiser une spéculation massive de titres bancaires tels les subprimes et qui ont causé des dégâts dans la plupart des pays capitalistes pour les pauvres gens.


Nous admettons avoir profité de ces spéculations et de la finance pour augmenter sérieusement nos revenus dans le monde.


Nous avons berné les Etats, d’ailleurs cela n’a pas été difficile, puisque c’est nous les présidents de grands groupes bancaires, industriels et commerciaux qui les dirigeons pour ces tristes besognes.


Nous avons ainsi amassé indûment des milliers de milliards de dollars et d’euros dans le monde.


Actuellement les dettes des Etats occasionnées par nos frasques bancaires sont réglées par les salariés en leur prenant sur leurs salaires, leur sécurité sociale ; nous estimons indignes notre comportement, mais nous avons parmi nos membres des politiciens qui en profitent comme nous et qui nous incitent à continuer.


En France et Europe, nous allons devoir déclarer nos fortunes et la façon dont nous les avons acquises.


Ainsi quelques exemples, nous avons vendu des quantités d’armes sophistiquées inutiles à des roitelets que nous avons mis en place en Afrique et au Moyen-Orient. Cela nous a rapporté beaucoup d’argent. Peu importe si ces armes font des dégâts humains, la démographie galopante dans ces pays assure un renouvellement des âges.


En Europe, nous avons créé en 1956, une Communauté Européenne pour d’abord combattre l’Union Soviétique (ce qui a été un succès) mais surtout pour rendre le marché libre et non faussé de nos produits. Cette communauté européenne est pour ainsi dire notre outil pour extorquer les travailleurs européens. Ainsi, en ce moment, nous demandons aux travailleurs de rembourser nos frasques et dettes et pour cela nous les mettons volontiers en concurrence.


En France, nous avons réussi un exploit, après avoir utilisé le « fou-fou Sarkozy » nous avons trouvé mieux, un président qui devance nos demandes. C’est vrai, nous l’avons obligé à renier sa démarche originelle, celle où il se considérait comme l’ennemi N°1 de la finance. Nous l’avons séduit avec notre représentante nationale Madame Parisot.


Nous reconnaissons que dans ce pays, nous n’y sommes pas allés avec le dos de la cuillère en nous servant d’hommes-liges politiques de droite ou socialiste pour tromper le fisc.


Nous sommes donc prêts à faire amende honorable et à rembourser nos dettes à l’état mais aussi à annuler notre dernière invention, celle de l’ANI qui nous permettrait d’avoir des salariés à nos pieds pour avoir un travail mal rémunéré et mobile, ce qui amènerait à avoir davantage de travail gratuit de ces gens qu’on appelle dans les milieux populaires des travailleurs.


Nous sommes donc prêts à ce qu’une commission d’enquête viennent statuer sur nos revenus dont nous révélons aujourd’hui qu’ils se situent à plusieurs centaines de milliards de dollars pour l’année 2012 en fraude et en larcins de toutes sortes.


Nous reconnaissons en Europe, avec l’aide de la Communauté Européenne, avoir bénéficié de traitement de faveur pour acheter des entreprises dites nationales parfois pour une bouchée de pain.


Notre fortune, celle que nous avons acquise par le sang et la sueur des travailleurs du monde entier, a donc été obtenu par des méthodes condamnables, celle de l’exploitation de l’homme par l’homme.


Comme rappelé ci-dessus, nous sommes prêts à rendre des comptes à une commission internationale de transparence financière  qui établirait pour chaque pays les fraudes que nous avons réalisées, les vols de patrimoines et surtout les manques à gagner des salariés que nous avons spoliés de manière éhontée.


Nous tenons aussi à dénoncer nos complices, notamment en Europe, un de ceux-ci vient d’ailleurs d’être pris la main dans le sac en France. Il nous avait beaucoup aidé à réduire les salaires, à précariser le temps de travail, à démolir les retraites héritées d’un manque de vigilance en 1945 de nos comparses français qui s’étaient un peu trop engagés avec les nazis dans la collaboration.


Nous sommes donc prêts à rendre des comptes, à rembourser et payer nos dettes, à réintégrer les capitaux déplacés dans des paradis fiscaux et nous avons commencé à le faire avec l’un des nôtres qui après avoir déménagé en Belgique rentre en ce moment au bercail français.


Tartempion, PDG des rapaces du monde entier.

 

http://ber60.over-blog.com/article-les-patrons-du-monde-entier-se-declarent-prets-a-la-transparence-de-leur-patrimoine-117025383.html

 


 


 

 

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