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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 11:21

http://rue-affre.20minutes-blogs.fr/media/02/02/4058962265.png

 

Ainsi donc, d’après notre ventriloque premier ministre qui fait dans la prosopopée, « Jean Jaures aurait voté le pacte de responsabilité ».


C’est bien aimable à lui !


Notre médecin légiste de la politique droitière donc, fait non seulement parler les morts, sorte d’autopsie du cadavre historique, mais de plus les fait agir…


Bref, fait dans la rhétorique de cimetière.


Il est vrai que quand on est furieusement libéral et atlantiste, s’approprier une figure de gauche décomposée, la faire parler et agir à sa place n’a que des avantages : non seulement elle ne risque pas d’ouvrir sa gueule et de porter la contradiction, mais en plus elle permet de s’offrir un argument d’autorité gratos et un petit vernis socialiste à peu de frais.


Il faut dire que le pantin Valls aime se faire manucurer la mimine gauche tandis que sa main droite nous vient dans la tronche.

 

http://rue-affre.20minutes-blogs.fr/media/00/02/3183965276.jpg

 

A ce jeu-là et vu l’état de la culture historique en ce pays on aurait tort de se gêner et de ne pas soutenir que Martin Luther King ou Mandela auraient voté Jean-Marine Lepen, que Gandhi aurait validé les guerres d’Irak de Libye de Syrie et tutti quanti, que Léon Blum aurait porté la retraite à 70 ans et pris sa carte à la CFDT, tandis que De Gaulle aurait signé direct le traité transatlantique en embrassant les ricains sur la bouche alors que Chavez votait Flanby sans même le démouler en 2017.


Mais quitte à s’approprier les morts, on peut aussi bien, à l’inverse, s’accaparer les vivants et jurer que Valls aurait rejoint Franco durant la guerre d’Espagne, que Sapin aurait collaboré avec les nazis en 40 et que François Hollande aurait fait une politique de gauche en France si un Geerd France avait été élu en Hollande.


Bref, si ma tante en avait, on l’appellerait mon oncle.


http://rue-affre.20minutes-blogs.fr/media/00/02/2983454228.JPG

 

Surfer sur les âmes de nos héros, instrumentaliser à coups de scalpel médiatique, Jeanne d’Arc, Jean Moulin ou Guy Moquet, faire de la tambouille historique, de « la guerre c’est la paix » et de la novlangue pour les nuls, permet à nos politiques charognards de vendre leurs fadaises tout en dévalorisant tout et en nourrissant allègrement le grand n’importenawak.


Quitte à être gouverné par des morts vivants en pleine pourriture pourquoi ne pas installer directement le gouvernement au panthéon.


Aux grand hommes la patrie reconnaissante, aux petits, la patrie méprisante !


TG.Bertin - formation de philo - consultant en com - chargé de cours à Paris 4 - Sorbonne - Auteur Dilettante, électron libre et mauvais esprit.

 

http://rue-affre.20minutes-blogs.fr/archive/2014/06/28/manu-ventriloque-901339.html

 


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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 07:17

28 Juin 2014 , Rédigé par Le Mantois et Partout ailleurs

 

Vous allez rire. Enfin, peut-être pas. Les hors-sol que François 2 a adoubés comme ministres pour nous faire subir une rigueur du tonnerre de dieu (pardon à dieu), et bien beaucoup sont millionaires. Et pas en roupie de sansonnet. Bref, ils ont déclaré comment ils vivent, ou bien ils prospèrent. Et sans tricher. Les yeux dans les yeux. Mais pas comme aurait dit leur ex-collègue Jérôme Cahuzac.


Parmi les plus friqués, le pompon au camarade Laurent Fabius avec un patrimoine de plus de 5,2 millions d'euros, Jean-Marie Le Guen avec un peu moins de 3,3 millions d'euros. Sont nominés aussi André Vallini (2,8 millions), Michel Sapin (1,96 millions), Ségolène Royal (1,6 millions), Marisol Touraine (1,05 millions) etChristian Eckert (1,03 millions)...

Vous allez encore rire ou peut-être pas. Mais Laurent Fabius dispose d'une assurance vie de 529 439 euros. A cause qu'il prône partout la guerre? Ou en cas qu'il tombe de sa chaise sur la tête lorsqu'il roupille en pleine conférence de presse officielle, comme en Algérie dernièrement?

Bon, le brave docteur de Paris, Jean-Marie Le Guen, est lui chargé spécialement des relations avec le Parlement. Oui, ça existe ce type de job.


Et bien ce bon docteur s'est un peu trompé dans son ordonnance. Pardon dans la valeur de son patrimoine. Oh, 3 fois rien. Le machin chose chargé de la transparence du patrimoine des représentants de la nation, du roi, de son premier vizir et des sous-vizirs a dit de lui: "Lors de l'examen de la déclaration de situation patrimoniale de M. Jean-Marie Le Guen, la Haute Autorité a relevé que les biens et droits immobiliers détenus par l'intéressé étaient évalués à des montants inférieurs aux prix constatés pour des biens comparables". Et de combien? De 30 à 40%. Mais comme depuis, il a rectifié sa posologie, pardon sa déclaration de patrimoine: pas de sanction à la clé. Ben oui, on ne sanctionne pas l'étourderie d'un col blanc: il a tant de chosses à faire qu'il peut en omettre certaines, comme sa déclaration de revenus.

 

Allez, c'était elle n'est pas belle la vie du côté des hors-sol socialistes.


Sinon, pour le patrimoine de François 2, c'est un scooter, un casque intégral et 5 millions de sans emploi. Sans rire.

 

 

http://img.over-blog-kiwi.com/0/61/83/70/20140627/ob_12c3db_7772892485-des-ministres-a-l-assemblee.jpg

 

Bien entendu, mon titre n'a rien à voir avec cette photo prise à l'Assemblée nationale sur les bancs du gouvernement. Trop respect total.


Mon titre n'était que pour vous faire entendre une chanson.


Allez, envoyez donc la zizique!


Roger Colombier


 


 

 

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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 00:16

http://www.initiative-communiste.fr/wp-content/uploads/2014/06/images.jpeg« Ils osent tout, c’est même à cela qu’on les reconnait » comme disait Audiard. Lui parlait des cons. Nous pouvons étendre le domaine des concernés aux petits marquis qui dirigent les chaînes de radio et de télé pour le compte du PMU, le Parti Maastrichtien Unique.


Passe encore qu’ils fassent ce qu’ils veulent dans le privé, quand les ordres viennent directement des patrons : bétonneurs, avionneurs, marchands d’armes, banquiers…Mais de plus en plus, ce sont les établissements publics et leurs directeurs promus, tantôt par Sarko, tantôt par Hollande, qui sont le champ clos de l’arbitraire de ces missi dominici du pouvoir et de l’argent.


Mermet n’est pas communiste. Loin de là.


C’est un progressiste talentueux, entouré d’une équipe tout aussi talentueuse et qui sont, pardon, qui étaient une des très rares voix libres de France inter. Une heure du lundi au jeudi pour dire des vérités, pour dénoncer à leur façon un système injuste, pour donner la parole à certains progressistes, pour faire souffler un air de liberté sur cette radio assujettie au pouvoir, à l’Europe, au capital, à l’idéologie dominante, où les chroniqueurs et animateurs sont des larbins arrogants qui sans trêve, relaient les campagnes bellicistes de l’OTAN (Libye, Ukraine, Syrie…), cultivent l’anticommunisme et l’anti-castrisme, se gaussent de l’exception française républicaine et promeuvent quotidiennement « l’Europe, l’Europe, l’Europe » (ah, Bernard Guetta !) tout en choyant le tout-anglais envahissant (hey, come on, Miss Pascale Clark !). Nous sommes d’autant plus à l’aise pour dire ces choses que, pas une fois, un militant communiste du PRCF n’a été invité à s’exprimer en tant que tel dans « Là-bas si j’y suis ». Mais enfin, ces quatre heures par semaine, qui avaient déjà été réduites et déplacées à des heures de faible écoute, sont devenues insupportables aux maîtres et à leurs caniches de garde. Révélateur de leur haine de classe du débat démocratique, de leur morgue enflée par leur inculture.


Mermet était dans le viseur depuis longtemps. Les snipers du MEDEF ont fait feu.


Un combat s’engage. Nous serons nous, les communistes, aux côtés des journalistes censurés. Nous lui offrons, si besoin, une tribune dans Initiative Communiste, même s’il avait (presque) oublié que nous existions…pour qu’il puisse nous faire savoir comment la moindre parcelle de non conformité à la pensée-BHL est pourchassée et jetée hors du « cercle de la raison  » capitaliste, chère à Alain Minc.


Radio Paris mentait et on les a eus !


France-Inter badigeonne de rose sa nouvelle chasse aux sorcières ? On les aura, eux aussi.


Antoine Manessis.

 

 

 

http://www.initiative-communiste.fr/wp-content/uploads/2013/05/Banniere-IC2.gif

 


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27 juin 2014 5 27 /06 /juin /2014 10:30
Le monument dédié au grand résistant et à ses 22 camarades frappé par une nouvelle exaction du révisionnisme et de la haine de l’autre

 

http://www.editoweb.eu/nicolas_maury/photo/art/default/6761700-10336475.jpg?v=1403854023

 

Le révisionnisme et la haine de l’autre ont encore frappé. Dans la nuit du 24 au 25 juin, à Marseille, sur le square qui porte son nom, la stèle dédiée à Missak Manouchian et ses 22 camarades a été profanée du signe de la croix gammée. Un acte insupportable, immédiatement dénoncé par la Jeunesse arménienne de France (JAF).

Dans un communiqué, elle rappelle « que le Groupe de Résistance Manouchian était composé d’apatrides, d’origine arménienne, polonaise, bulgare, tchèque, espagnole et italienne, de tradition religieuse catholique, apostolique ou juive, tous émigrés en France après la Première Guerre mondiale, suite au génocide des Arméniens de 1915, aux pogroms d’Europe centrale, à la guerre civile espagnole et à la montée du fascisme en Allemagne et en Italie ».

La JAF souligne qu’ils « ont sacrifié leur vie pour la liberté de la France et des Français que nous sommes aujourd’hui. ». La profanation du monument élevé à leur gloire et à leur souvenir est « un signe supplémentaire que le racisme est toujours présent parmi nous, actif et militant, parfois de manière évidente, par le signe abject tracé sur le monument, parfois de manière insidieuse, sous le couvert d’une prétendue défense d’une identité nationale, qui passe sous silence que celle-ci a été aussi construite et défendue par des femmes et des hommes aussi issus de l’émigration ».

Pour l’association arménienne, « tracer aujourd’hui la croix gammée sur un monument dédié à des résistants arméniens, juifs, italiens, tchèque ou bulgare, c’est reconnaître que l’on veut substituer à une France et une Europe de la fraternité, de la liberté et de l’égalité une France et une Europe de la déportation et des fours crématoires ».

Appel pour le transfert des cendres au Panthéon

La Jeunesse Arménienne de France directement issue de Missak Manouchian, et l’association des anciens combattants d’origine arménienne s’insurgent « contre cette insulte à la mémoire des fusillés du Mont Valérien par les héritiers, aujourd’hui, à Marseille et ailleurs, de l’idéologie nazie ». Elles demandent à toutes les organisations qui partagent les mêmes valeurs de liberté, de tolérance et de résistance au racisme de s’unir à sa protestation et de se joindre à l’appel lancé par des parlementaires « pour le transfert des cendres du Groupe Manouchian au Panthéon ».

La Marseillaise, le 26 juin 2014

 

 

 

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 07:49

25 Juin 2014 , Rédigé par Le Mantois et Partout ailleurs

 

http://img.over-blog-kiwi.com/0/61/83/70/20140625/ob_5c5ec9_10304341-624967190932849-3238845052829.jpg

 

272 députés Ps (et seulement 4 contre), les 17 députés écolos et les 14 radicaux ont donc voté l'éclatement de la SNCF au profit de la concurrence privée capitaliste libre et non faussée. Ils ont ainsi suivi les ordres du palais de l'Elysée et de Bruxelles. Ils ont reçu le concours de 49 députés de droite. Le Ps d'aujourd'hui, en s'aplatissant devant le capitalisme, est égal à celui d'hier, ce parti munichois de 1938 qui fit place nette à Hitler. Et qu'on ne s'y trompe pas, si 148 députés Ump ont voté contre le projet ferroviaire, ce n'était pas pour une SNCF une et indivisible au service de la nation, mais parce que le projet socialiste n'était pas assez à droite!

 

Résultats du vote à l'Assemblée nationale:

Ps 272 pour, 4 contre, 2 abstentions

Eelv 17 pour

Radicaux 14 pour

Udi 25 pour, 2 abstentions

Ump 24 pour, 148 contre, 21 abstentions

Gdr 2 pour, 10 contre, 2 abstentions


Le groupe Gdr est formé de 10 députés Fg et de 4 députés ultramarins. Il est dirigé par le Pcf-Fg André Chassaigne. Si les 10 Fg ont voté contre, les 4 ultramarins se sont dispersés entre l'abstention et le vote favorable à l'éclatement de la SNCF.

 

Voilà, 355 représentants de la nation, malgré l'ampleur de la grève des cheminots, n'en ont pas tenu compte. Et parmi eux, ceux se proclamant toujours de gauche, mais qui sans honte ont mis fin à la SNCF, l'unique société nationalisée sous l'égide du Front populaire. C'est dire, qu'en plus de suivre le combat initiée par Sarkoyy contre les droits conquis par la nation depuis la Libération de la France, les laquais de François 2 vont encore plus loin dans la politique antisociale.

 

Ensuite, on peut toujours battre les estrades avec des députés socialiste dits frondeurs, soi-disant pour "construire le projet de gauche dont la France a besoin". On peut donner la parole à des dirigeants socialistes ou écolos dans le journal fondé par Jean Jaurès, en proclamant en long en large et en travers que l'unité est em narche. Aux lendemains de ce vote contre la Société Nationale des Chemins de fer Français, les frondeurs sont allés à la soupe dans les cuisines de l'Elysée et aucun dirigeant soc ou écolo n'a quitté son parti.


La brêche est toujours béante dans les classes populaires souffrant de plus en plus de la crise capitaliste. Et sans une réponse sur des bases de classe dans les entreprises et dans la vie de la cité pour une perspective progressiste, l'abstention s'accroit. Et puisqu'on semble l'ignorer ou le minorer, le rappel du sondage Ifop à l'occasion des élections: 43% des ouvriers, 38% des employés et 37% des chômeurs ont voté pour les brun marine. Soit plus que l'ensemble des partis de gauche pris au sens le plus large de l'extrême gauche aux écologistes. Ce triste rappel n'est-il plus de saison?

Mais allez, avec vous mes camarades, hier comme aujourd'hui, on ne lâche rien. Sur des bases de classe. Pour une alternative de justice et de progrès social.

 

http://npa49.free.fr/local/cache-vignettes/L490xH319/037-c109c.gif

Roger Colombier


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Quel choix a fait votre député : Assemblée nationale - Analyse du scrutin n°840 - Deuxième séance du 24/06/2014

 

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 06:55

 

Publié le 24/06/2014 à 13:51 par najatehaie

 

 

http://najatehaie.n.a.pic.centerblog.net/373b0630.pngArnaud Montebourg visitant le site Alstom de Belfort en mars 2013 (photo © S. Bozon/AFP).

 

 

Après Peugeot, Alstom ou le « retour de l’État stratège »… Plusieurs syndicats souhaitent que l'État « nationalise » la dette de la SNCF et de RFF… Nouvelle donne de la mondialisation ou faux-semblants au moment où l'Argentine se retrouve, elle, au bord du gouffre sous les coups des fonds vautours et de la Justice américaine. L’État et le marché convolent à nouveau pour le pire du mélange des genres. Rétablissons les choses au nom d'une autre vision du monde.



Détour par l'Argentine d'abord parce qu'elle se retrouve à une décennie d'intervalle dans une situation impossible, menacée cette fois de défaut de paiement à très court terme. Sa dette souveraine en est la cause. Une dette pour partie absolument illégitime puisqu'elle relève dans ce cas précis de l'action des fonds vautours qui ont refusé à l'époque de participer à la restructuration quand 95 % des détenteurs de papiers argentins en acceptèrent la perspective et les modalités. L'une n'était pas discutable au nom de l'intérêt général, les secondes l'étaient comme elles le sont toujours. Un de ces fonds voyous, prêteur de 50 millions de dollars à l'époque, en réclame aujourd'hui 1,3 milliard. Le pire, c'est que la Justice américaine jusqu'à la Cour suprême avalise cette tentative d'extorsion de fonds arguant que l’État argentin ne pouvait imposer à tous ses débiteurs une restructuration de sa dette et qu'il n'est nullement fondé aujourd'hui à distinguer entre ceux-ci en remboursant les uns et en ignorant les autres. Tous les États, en particulier européens, sont à ce titre concernés. Si ce jugement, marqué du sceau de la culture de marché nord-américaine, devait s'imposer, alors plus aucune restructuration ne serait sécurisée nulle part sur la planète. L'existence d'un tribunal arbitral international en la matière ne s'en trouve que plus fondée, mais à la condition impérative qu'il soit inspiré par l'intérêt général et non par la présupposée légitimité de tous les intérêts privés. C'est l'un des enjeux du Traité transatlantique en cours de négociation dans l'opacité entre Washington et Bruxelles. Les Européens ont donc tout intérêt à se déclarer solidaires de Buenos Aires en imposant d'autres critères que le jeu sauvage du marché pour régir les échanges économiques.

Là où tout se complique, c'est que cultures et pratiques économiques ne se conjuguent pas harmonieusement de part et d'autre de l'Atlantique. Aux États-Unis, où la culture de marché irrigue tous les pores de la société, l’État sait imposer sa loi au marché au nom de l'intérêt supérieur du pays. C'est ainsi que les banques, d'origine américaine ou étrangère dont BNP-Paribas, passent à la caisse les unes après les autres pour leurs fraudes et opérations illégales en tout genre. Le Trésor américain a ainsi récupéré plusieurs dizaines de milliards quand ses homologues européens sont à la diète faute de la moindre poursuite judiciaire à l'encontre des pratiques délinquantes des établissements bancaires, dans le déclenchement et le déroulement de la crise de 2008-2013 notamment. Hollande s'est même fait rembarré par Obama quand il a prétendu plaider au nom de BNP-Paribas sur le thème « une amende oui, mais raisonnable ». À l'inverse et à l'initiative de Montebourg, le gouvernement Valls s'est lancé à corps perdu dans un remake du mécano industriel d'antan, du temps du Général. Chez Peugeot comme chez Alstom, l’État entre ou monte directement au capital d'entreprises jugées stratégiques. Il n'a pas ou plus les moyens d'assumer correctement ses missions dans l’Éducation ou la santé, mais il va dépenser des milliards à jouer l'actionnaire, qui plus est minoritaire, serait-il celui de référence. Ce n'est pas à proprement parler une « nationalisation » avec prise de contrôle des manettes, mais un « droit de veto », prétend-il, ou plus exactement une « garantie » qu'il paiera quoiqu'il arrive et à supposer qu'il en ait encore les moyens. C'est à cette mesure que les investisseurs privés, y compris américains, sont consentants à pareille aubaine, quitte à améliorer à la marge leur mise initiale comme vient de le faire GE.

Ce mélange des genres et des responsabilités procède d'un mirage que cultivent Montebourg et quelques autres, celui de la revitalisation de l’État-nation. On est parti dans l'affaire Alstom d'un « Airbus – européen – de l'énergie » pour aboutir à une co-entreprise plurielle américano-française. Du point de vue du marché, cela s'entendait et nous l'avions dit et écrit dès le départ. Du point de vue des intérêts des contribuables français et de l'Europe, c'est plus discutable quand l’État met la main à la poche. Fallait-il en effet que l’État-nation intervienne à grand renfort de moulinets et de milliards ? D'autant que l'on imagine sans peine l'impasse que constituerait une généralisation du modèle. À ce titre, il n'est pas davantage souhaitable que l’État, sauf à se mettre en faillite, « nationalise » les dettes des entreprises, assumeraient-elles des missions d'intérêt général comme la SNCF et RFF. Il n'en va pas différemment quand l’État capitulant sur l'écotaxe poids lourds, renonçant de ce fait au financement de plusieurs projets de transport en commun, s'apprête à investir directement dans une co-entreprise avec des investisseurs privés. Il faut plutôt aller vers une claire répartition des rôles et des responsabilités où la puissance publique, seule garante possible de l'intérêt général, se garde de jouer à l'actionnaire inspiré – elle ne l'est jamais – et se réserve en revanche de peser de tout son poids et de son autorité par la loi sur les conditions générales de la production et de la distribution des biens et services.  L’État ne peut en théorie et en pratique réguler le marché que s'il n'en est pas un des acteurs intéressés d'autant que, compte tenu des volumes de valorisation considérés, il ne saurait en être qu'un acteur mineur.  Cela vaut pour les Etats les plus puissants et à plus forte raison pour les États-nations européens en déclin. C'est le seul moyen d'éviter le double écueil soit du tout libéral où l’État disparaît ou presque de la scène en temps normal soit du tout bureaucratique où celui-ci est toujours omniprésent paralysant toute initiative qui ne procède pas de lui. Les peuples ont largement donné au XXe siècle dans ces impasses pour ne pas y revenir.

 

 

 

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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 07:07

L-emir-du-Qatar-et-Francois-Hollande_pics_390.jpg

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Ces derniers temps, il est de bon ton – quoique tardif – de s'émouvoir sur la déliquescence de l'Etat irakien. Un effroi légitime, un oubli étonnant face aux raisons de cet effondrement : vingt ans de guerre anglo-américaine, l'action de milices financés par les pétro-monarchies.

 

Ce lundi 23 juin, le président Hollande reçoit l'émir du Qatar à Paris. « Notre ami l'émir Al Thani » sent le souffre : soupçon de corruption généralisée pour une Coupe du monde où plus de 1 500 esclaves sont déjà morts sur les chantiers et financement du terrorisme islamiste radical.

 

La « diplomatie des droits de l'Homme », paravent hypocrite justifiant les interventions au nom des intérêts français en Syrie, au Mali, en Centrafrique.

 

Un alibi qui s'arrête aux frontières de nos dictatures amies comme la Syrie ou l'Arabie saoudite, un prétexte qui tombe face à la promesse de contrats juteux pour nos marchands de canons, nos bâtisseurs de projets immobiliers monstreux où meurent les esclaves des temps modernes.

 

SNCF/RATP, Alstom, Dassault : investir au Qatar plutôt qu'en France !

 

Pour notre Président, l'odeur du souffre cède à celle du gaz. Pour les entreprises publiques comme privées, le Qatar est synonyme de contrats à neuf chiffres. Trois accords de coopération ont été signés pendant la visite de l'émir du Qatar.

 

La SNCF ne parle que de dette du ferroviaire, d'argent perdu à cause des grévistes en France … or, les caisses ne sont pas vides, la SNCF est une entreprise très profitable qui investit de plus en plus ses profits à l'étranger dans des contrats négociés par ses filiales.

 

Au Qatar, c'est Systra, filiale de la RATP et la SNCF, qui va concevoir et superviser la construction de la ligne 1 du métro de Doha : un contrat de 170 millions de $ à la clé.

 

En France, Alstom est une entreprise en crise contrainte au rachat par Siemens ou General Electric. Mais de l'argent il y en a chez Alstom capable avec Vinci de finaliser la construction du tramway de la ville de Lusail au nord de Doha : 2 milliards de $ en jeu.

 

Troisième contrat négocié par le « commis du patronat » Hollande, celui associant la Caisse des dépôts et Qatar Investment Authoriyty – un des principaux fonds souverain au monde – pour le financement des PME innovantes françaises.

 

Enfin, Hollande a les yeux qui brillent face à la promesse potentielle de vendre les invendables Rafale de Dassault –meilleur en trafic d'influence en France qu'en conquête de marchés à l'étranger  dans le cadre d'un appel d'offre pour 72 chasseurs-bombardiers.

 

La montée de l'Etat islamique d'Irak et du Levant :

 

le Qatar un interlocuteur voué à la paix dans la région ? (sic)

 

Dans les rapports filtrant dans la presse, sont évoqués des « discussions » autour de la situation en Irak, de la destruction programmée du pays, miné par les rivalités confessionnelles, saccagé par une insurrection islamiste en lien étroit avec ce qui se passe en Syrie.

 

La France fait du Qatar un interlocuteur crédible, vouée à la paix et la stabilité dans la région : de qui se moque-t-on ?

 

En août 2012, François Hollande recevait déjà l'émir du Qatar pour « constater leur convergence de vues » et décider de « coordonner leurs efforts » en vue d'une « transition politique en Syrie », confiant ouvertement l'aide apportée par les Qataris à l'Armée syrienne libre (ASL).

 

Le Qatar a été à l'avant-garde du soutien diplomatique à la rebellion syrienne, on se souvient que la première ambassade des opposants syriens avait été ouverte à Doha en avril 2013, ou de l'organisation il y a un an d'une Conférence des « Amis de la Syrie » à Doha encore qui actait une radicalisation de l'aide logistique apportée à la rébellion.

 

Deux ans après, en Syrie, les islamistes fondamentalistes dominent la rébellion, multiplient les exactions, s'attaquent désormais aux « modérés » : la lutte est désormais entre les tenants officiels d'Al Qaeda « le Front al-Nosra » et les dissidents de l'Etat islamique de l'Irak et du Levant (EIIL) !

 

Déchirée par les luttes intestines, les rivalités entre pétro-monarchies qataries et saoudiennes, la rébellion syrienne a essaimé dans la région, en particulier les sinistres djihadistes de l'EIIL, considérés comme la milice la plus riche de la région.

 

On se rappelle qu'en juin 2013 le Financial Times révélait que le Qatar aurait livré pour au moins de 3 milliards de $ d'aide financière à la rébellion dominée par les milices islamistes sunnites. Si l'aide apportée aux groupes islamistes est indéniable, le Qatar prétend ne pas soutenir spécifiquement la rébellion d'EIIL.

 

Pourtant, c'est l'Arabie saoudite et le Qatar qui sont pointés du doigt dans le développement irrésistible de l'EIIL non seulement par l'Iran, la Syrie mais aussi par le chef du gouvernement irakien Nouri al-Maliki.

 

Des soupçons qui suscitent la réserve même des Etats-unis qui – contrairement aux dirigeants socialistes français va-t-en guerre – commencent à reculer sur l'interventionnisme en Syrie, puis en Irak, et à envisager des formes de coopération restreinte avec l'Iran.

 

Si il est difficile de connaître exactement les sources financières de la prospérité de l'EIIL – outre le fruit de ses enlèvements et détournements –, il est certain que la milice est financée par des bailleurs issus du pays du Golfe, que ce soient les Etats directement, ou des financiers « privés ».

 

Dans des pays comme le Koweit, les Emirats arabes unis, l'Arabie saoudite, ou le Qatar où les liens sont si étroits entre milieux étatiques, financiers et religieux, cette distinction est néanmoins très floue.

 

Soutien financier direct de l'Etat qatari à l'EIIL jusqu'à remontrance occidentale, ou soutien respectif au Qatar à Al-Nosra, et de l'Arabie saoudite à l'EIIL : les différents schémas explicatifs mettent le Qatar au centre de la déstabilisation de la Syrie puis de l'Irak.

 

Récemment, la presse iranienne Fars a même avancé des preuves d'un document issu de l'ambassade du Qatar en Libye selon quoi le gouvernement qatari avait favorisé le recrutement de 1 800 mercenaires nord-africaines pour aller combattre auprès de l'EIIL en Irak.

 

Dans la guerre des propagandes, il est parfois difficile de faire le tri mais cette information paraît tout sauf invraisemblable au vu des antécédents du Qatar dans la région.

 

Combien de temps va-t-on encore laisser le Qatar, les pétro-monarchies réactionnaires, avoir une telle influence sur la politique étrangère de notre pays, et tant d'influence sur l'avenir de l'ensemble du monde arabe, au détriment des peuples de la région.

 


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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 08:33

23 Juin 2014 , Rédigé par Le Mantois et Partout ailleurs

 

Oui, parce que c'est important, que pour tout baigne dans l'huile, nous les patrons et vous les eurodéputés on soit sur la même longueur d'onde, comme ça se fait déjà en Gaule avec notre cher ami François 2 à l'Elysée et son porte-voix syndical(sic) la CFDT.

 

http://img.over-blog-kiwi.com/0/61/83/70/20140622/ob_3d5c51_lettre-du-medef-aux-europdeputes.jpg

 

Voilà le courrier adressé par le MEDEF aux députés socialistes (coucou à toi Edouard Martin, le zorro de Florange qui n'a n'en rien dit), aux députés de droite. Même aux eurodéputés d'extrême droite, comme quoi ceux du château de Montretout à Saint-Cloud sont du côté du prolétariat.


Par contre, les autres eurodéputés français n'ont pas reçu ce type de missive.

 

Bon, quand je vous disais que l'UE est à la solde du capital et qu'on ne peut pas changer un rouage du capitalisme à moins d'abolir ce dernier, certains ont fait la moue en objectant: "Europe sociale, Europe sociale"! Comme si une poignée de députés sur 751, dans un système antidémocratique au possible et où, de plus, les ficelles sont tirées par les 28 gouvernements de droite, sociaux-démocrates ou de coalition droite-socialiste, pourrait inverser la chose?


Anne, ma soeur Anne, ne vois tu rien venir dans l'abstention populaire ?

 

En parlant d'abstention, les élections se suivent et se ressemblent en France. 1er tour de l'élection législative partielle dans la 21ecirconscription du Nord (Valenciennes) ce dimanche:


Abstention 74,1%

Droite 47,02%

Extrême droite 18,69%

Fg Pcf 10,27%

Divers droite 10,18%

Ps 7,12%

Eelv 3,56%


Seules la droite et l'extrême droite sont qualifiées pour le 2e tour.

 

En juin 2012, 1er tour: 53, 58% de votants. Droite 42,99%, Fg Pcf 24,33%, Extrême droite 14,08%. 

Les 2 premiers étaient qualifiés pour le 2e tour et Borloo était élu avec 55,83% contre 44,17% au Fg Pcf (participation 53,58%).


 

Roger Colombier

 


 


 


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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 08:28

 

VIDEO – 21 juin devant la mairie d’Hénin Beaumont  le Chant des Partisans :

 

 


 
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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 07:20

Camps de concentration de Natzweiler Struthof :


Le 1er mai 1941 l’Allemagne nazie ouvre les camps de concentration KL-Natzweiler sur le lieu dit « Struthof », sur un site de l’Alsace française récemment annexée.

 
Le camp principal est situé non loin d’un filon de granit rose dont l’exploitation va constituer le supplice de nombreux déportés.

 
De nombreux camps annexes sont ouverts des deux côtés du Rhin. 52 000 humains seront déportés dans ces différents camps dont 27 000 dans le camp du « Struthof ».


De 1941 à 1945, 22 000  êtres humains sont assassinés à petit feu (durée moyenne de vie : 3 mois) dans le KL-Natzweiler ce qui en fait un des camps les plus meurtrier du système nazi. Il faut dire que parmi les camps nazis, celui-ci a une place particulière.

L’ouverture du front Est contre l’Union soviétique contraint l’armée allemande à faire face à deux fronts, l’un à l’Est lui demande un immense effort de mobilisation, l’autre à l’ouest combat les résistances menées principalement, et souvent, exclusivement, par les communistes plongés dans la clandestinité.

 
Aussi, constatant que la répression féroce (exécutions sommaires, tortures …) des Résistants reste sans effet, le régime nazi décide d’adopter de nouvelles mesures encore plus barbares, ce seront les décrets Nacht un Nebel dits décrets NN signé par Hitler pour le premier le 7 septembre 1941, et par le maréchal Keitel le 12 décembre de la même année.


Le premier décret NN est sans équivoque :

« Avec le début de la campagne de Russie, des éléments communistes et d’autres milieux germanophobes ont intensifié leurs attaques contre le Reich et contre la puissance occupante. L’étendue et le caractère dangereux de ces menées imposent, pour des raisons d’intimidation, les mesures les plus rigoureuses à l’égard de leurs auteurs »

Les décrets NN sont donc l’expression de la politique barbare de répression la plus féroce à l’égard des résistants et spécialement des « menées communistes ».


Le traitement des déportés NN destiné à semer la terreur est tout particulièrement inhumain : isolés de tout et de tous, les déportés NN sont condamnés à mourir d’épuisement par le travail, la dénutrition et les mauvais traitements de toutes sortes. A leur mort, il est expressément demandé que leur famille ne soit pas prévenue.


Les déportés politiques sont condamnés à disparaitre dans la nuit et le brouillard…


A partir de juin  1943, le KL-Natzweiler Struthof devient le camp principal d’internement des déportés NN, en particulier tous les déportés d’origine germanique, pour l’essentiel des communistes allemands et autrichiens, y sont transférés.


Prés de 7000 déportés NN seront exterminés au KL-Natzweiler-Struthof.


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KL-Natzweiler: mémorial


Aujourd’hui, à la visite de ce camp on est glacé d’effroi. La vision des plateformes, du « ravin de la mort », des barbelés électrifiés et des miradors, des cellules minuscules, du four crématoire, du gibet en plein centre du camp, ne permet que d’entrevoir l’inimaginable. Pour autant, on y voit la volonté féroce est ignoble d’exterminer par le travail et par l’exploitation la plus inhumaine en recourant du côté SS aux pires vices de l’humanité : la cruauté et le sadisme sans bornes.


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Les plateformes est l’un des baraquements restants

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Le gibet (visible de l’ensemble des plateformes).

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L’emplacement d’un des baraquements où étaient entassés les déportés. En fond le « ravin de la mort ».

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Le « ravin de la mort » dans lequel les SS poussaient les déportés sur le grillage électrifié.

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Bâtiment « disciplinaire »

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Pour autant, lorsque l’on visite le musée ou le centre « européen » de la « mémoire », (pourtant financé par la République Française), il faut chercher pour trouver le mot « communiste » ou même le mot « politique », alors que le KL-Natzweiler-Struthof fut un des instruments principaux du massacre des Hommes qui voulaient vivre Debout et Dignes parmi lesquels de nombreux communistes.


Alors, à l’heure où les impérialismes occidentaux au premier rang duquel l’impérialisme allemand mènent dans la violence et l’austérité un repartage du monde dans lequel la guerre contre les peuples est de moins en moins larvée – il n’est que de voir la junte fasciste à pied d’œuvre en Ukraine – il est terrifiant de voir que dans le sillage du Film d’Alain Resnais, c’est tout un pan de notre mémoire résistante qui est ignorée et cachée, pendant que non loin du Struthof, un détachement de l’armée allemande stationne benoîtement sur notre sol. Rappelons que des généraux de la Wehrmacht ont tranquillement continué leur carrière dans la Bundeswehr après 1945 (notre camarade Jean-Pierre Hemmen, fils de Fusillé de la Résistance, a même subi la répression pour avoir refusé naguère de servir sous les ordres d’un général allemand devenu officier supérieur de l’OTAN : continuité et complicité des différents impérialismes unis sous la bannière antisoviétique…


De nombreux Hommes, parce qu’ils ne voulaient pas plier sous l’ignoble joug nazi, ont été massacrés au Struthof. Le vert des prairies et le blanc des pistes de ski sont à jamais inondés de leur sang et de leurs cris de souffrance et de lutte. Il est heureux que les républicains patriotes d’Alsace aient fait échouer le projet de fusion des deux départements alsaciens qui eût annoncé le rattachement de facto de l’Alsace au riche Land allemand du Bade-Würtemberg…


Nous ne devons jamais l’oublier, nous devons nous souvenir de leur lutte pour que reviennent les jours heureux et nous devons continuer leur combat pour que l’hydre fasciste, que les impérialismes occidentaux nourrissent dans leur sein, jamais ne puisse revenir.

 

 

Source:

http://www.initiative-communiste.fr/wp-content/uploads/2013/05/Banniere-IC2.gif


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