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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 12:25

Démantèlement de campements roms en France, discriminations en Hongrie ou en Roumanie… Partout, les Tsiganes sont montrés du doigt. Et l’image d’une ethnie sans attaches nationales, valorisée par les institutions européennes, a paradoxalement conduit à les priver de certains de leurs droits. Toutes représentations qui méconnaissent l’histoire, la culture et les réalités romanis.

 

par Henriette Asséo, octobre 2012 / Monde Diplomatique 

 

Vieux continent différencié, l’Europe ne saurait se définir comme une association de tribus juxtaposées. Mais les crises nationales favorisent la montée de l’irrationalisme politique, en élargissant les frustrations réciproques. Les clichés de la vieille psychologie des peuples reviennent en force : l’Allemand serait « discipliné », le Français « chauvin », le Grec « méditerranéen » et le Rom « nomade » ! Nomade ? Depuis quatre siècles, les Roms de l’Europe centrale ou balkanique sont… sédentaires. Les familles ont des attaches territoriales stables et anciennes. Elles ne se sont pas multipliées par génération spontanée au milieu de campements erratiques. Pourquoi alors le mythe du nomadisme tsigane (1) connaît-il un tel succès politique ? Par quel diabolique mouvement les occupants de « campements illicites » — au demeurant, autorisés par les préfectures depuis une décennie — sont-ils devenus des « Roms migrants », des « nomades administratifs » qui seront demain assignés au cantonnement ? Pourquoi ne voit-on pas le danger à laisser refermer sur des familles ainsi concentrées la tenaille asphyxiante de l’identification et des fichiers collectifs ?


Le passé de l’Europe rappelle combien la classification ethnique est dangereuse lorsqu’elle devient un principe organisateur. Or la construction artificielle à l’échelle européenne d’une question rom recèle les prodromes d’une exclusion globale.


Pourtant, l’effondrement du bloc communiste était censé offrir un champ illimité de possibilités démocratiques aux anciens pays de l’Est. Les directives européennes considéraient le modèle du pluralisme ethnique comme une forme supérieure de la démocratie — les collèges électoraux étant même formés à travers des déclarations ethniques. Dans chaque Etat, un droit des minorités reconnu par les lois constitutionnelles devait permettre de combiner émancipation sociale et politique. Dans cet esprit, l’adoption d’une citoyenneté multiculturelle (multicultural citizenship) allait harmoniser naturellement le droit des minorités et favoriser l’épanouissement de la démocratie (2). Dès lors que l’idée même d’une résurgence totalitaire était éliminée, la « démocratie ethnique » apparaissait comme un programme politique cohérent et idéal. Que les deux seuls Etats fédéraux, la Yougoslavie et la Tchécoslovaquie, n’y aient pas résisté ne troubla pas longtemps les chantres de cette conception.


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Le modèle hongrois, à cette époque, était cité en exemple. La loi de 1993 sur les droits des minorités nationales et ethniques poussait jusqu’au bout la logique du « tout minoritaire ». Elle reconnaissait l’existence de treize minorités « autochtones », dont la minorité rom. Elle autorisait la représentation ethnique à tous les échelons, ce qui revenait à subordonner les petits groupes à des groupes plus puissants.


La nature politique d’un nouvel ostracisme antitsigane fut donc sous-estimée. Les vagues d’agressions physiques et d’assassinats des années 1995-1998, en Autriche ou en Tchécoslovaquie, furent attribuées à des « skinheads », selon l’euphémisme langagier de l’époque !


Dès 1991, la technocratie bruxelloise s’était entichée des Roms comme métaphore de la liberté de circulation dans l’espace pan-européen. L’idéologie partagée sur les vertus de la démocratie ethnique explique comment la découverte de la cause romani (3) par des dirigeants des institutions européennes conduisit à l’élaboration de programmes spécifiques. Des organismes non gouvernementaux comme la Fondation Soros accueillirent aussi les représentants de l’élite intellectuelle rom, rassemblée entre autres dans l’Union romani, un mouvement politique créé à Londres, en 1971, pour fédérer les organisations nationales à l’échelle internationale.


La Commission européenne et le Conseil de l’Europe adoptèrent au début des années 2000 le concept de « minorité européenne transnationale » comme modèle unique d’affirmation identitaire. Le but était de justifier, au regard du droit international et communautaire, l’interventionnisme financier du programme de la Décennie d’intégration des Roms (2005-2015), au nom de la lutte — nécessaire — contre les discriminations. La minorité transnationale devenait une entité politique abstraite dont nul ne se souciait de vérifier la conformité avec les réalités historiques et sociales. Cette vision bureaucratique de surplomb déconnectait les sociétés romanis des terroirs historiques. Les gouvernants de l’Est y virent aussitôt un double intérêt. D’un côté, ils percevaient la manne financière ; de l’autre, il leur suffisait de traduire l’idée de transnationalité par « nomadisme atavique » pour justifier… des expropriations (4). Sur le modèle de la Russie toute proche, qui multipliait les transplantations de villages roms.


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En 2007, l’élargissement de l’Union européenne aux pays d’Europe centrale et orientale (PECO) rendit cette ligne politique incohérente. En Roumanie, en Bulgarie, les Roms représentaient entre 6 et 11 % de la population, selon diverses estimations. Et ils n’avaient rien à voir avec l’itinérance des « voyageurs » de l’Ouest (gypsies anglais, « gens du voyage » français…). Ils appartenaient en majorité à la classe ouvrière des grands complexes industriels de l’ère communiste à l’abandon. Très vite, le regard européen glissa de l’exaltation de la liberté romani à la découverte dérangeante de l’immense misère de ghettos urbains.


Les critères de Copenhague en vue de l’adhésion comprenaient entre autres l’adoption par les pays candidats d’un code de bonne conduite à l’égard de leurs concitoyens romanis. En contrepartie, Bruxelles jeta en l’air une pluie d’euros attrapés au vol par les gouvernants de l’Est, habiles à capter les fonds structuraux réservés à l’intégration des Roms. Des sommes vertigineuses furent distribuées, sans que les commissions financières, qui observent à la loupe les déficits budgétaires occidentaux, n’aient été bien regardantes sur leur distribution. De fait, rien ou presque n’est allé aux familles romanis. Et le rapport de la Banque mondiale pour 2012 (5) établit que 40 % d’entre elles ne disposent pas du minimum alimentaire vital. Il reste alors le sentiment général d’un immense gâchis humain.


Le refus de l’historicité se trouve au cœur de la construction des Roms comme « minorité transnationale ». A la notion légitime de peuple européen, tissé par la culture et l’histoire, on a substitué une ethnicité intemporelle de « nomades ». Cette phraséologie politique contribue à une dénationalisation et à une mise à l’écart de ces populations, ce qui renforce les discours d’exclusion, à l’Est mais aussi à l’Ouest.


Certains experts en biologie criminelle participent, comme au temps du communisme, à l’élaboration d’un phénotype rom : redoutable mélange de définition raciale de « nomade oriental » et sociale de « groupe marginal ». Les fichiers biométriques familiaux (comme le fichier Oscar [Outil de statistique et de contrôle de l’aide au retour], qui enregistre toute une famille, enfants compris) sont progressivement mis en connexion dans tout l’espace Schengen. En Hongrie, la logique du complot a succédé au « tout minoritaire » : les médias progouvernement alimentent quasi quotidiennement une rubrique de « criminalité tsigane », tout en dénonçant derrière les faveurs bruxelloises la main invisible d’une « ploutocratie juive » internationale. Ainsi, en mars 2011, l’un des chefs du parti Jobbik déclarait au journal conservateur Magyar Nemzet : « Le temps est venu pour un Ku Klux Klan hongrois. » De même, des milices armées terrorisent les villageois roms.


Aucun être humain ne se résume à la détermination identitaire que l’on prétend lui imposer, ni même à celle qu’il croit devoir imposer aux siens. Car sous le vocable de Roms on confond deux réalités : celle, anthropologique, des sociétés romanis de l’Est, constituées depuis la formation même des Etats sous l’Ancien Régime, et celle de la « politique tsigane » de discrimination juridique constituée au XXe siècle. La confusion entre ces deux réalités opposées écrase la diversité. Et les Tsiganes sont ainsi devenus le seul groupe européen dont l’ancienneté de l’établissement national ne garantit jamais définitivement l’autochtonie.


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Les photographies présentes sur cette page représentent les Chaladytka Roma, rassemblés pour un adieu au tabor (6) avant l’assignation finale, dans les années 1966-1967. En les regardant, on imagine l’éternité d’une identité circulante, on ne distingue pas les effets d’une conjoncture de haute politique — celle des accords de déplacements de l’après-guerre, qui entendaient régler la question controversée de la frontière soviéto-polonaise par le rapatriement volontaire des Polonais d’URSS (7). A cette date, des files de voitures s’étirent de la même façon dans la boue des routes non goudronnées. Ces familles quittent l’URSS pour rejoindre la Pologne ; ce ne sont pas des nomades, mais des « Polonais réfugiés » (leur statut officiel). Leur histoire était tragique : décimés par les nazis, puis affectés après la guerre aux kolkhozes de la République de Russie, les Chaladytka Roma eurent le plus grand mal à sauver leurs chevaux des mains des douaniers, des services vétérinaires, des apparatchiks. Ils portaient les vieux noms polonais de leurs ancêtres : Alexandrowicz — fait chef (wojt) par le noble polonais Paul Sanguska en 1732 —, Marcinkewicz ou Stefanowicz, chefs eux aussi par la grâce des princes Radziwill en Lituanie en 1778. Tous catholiques romains, ils formaient alors une branche des Roms de la nation polonaise, les Polska Roma.

Mais les autorités locales polonaises repéraient, parmi les réfugiés, les « Tsiganes » et pas seulement pendant le passage de la frontière. Ceux-là seront, sitôt franchie la frontière polonaise, considérés comme des Russka Roma, des étrangers venus d’ailleurs. Une dénomination à laquelle ils se sont eux-mêmes habitués.


Leur fidélité à la Pologne historique ne fut guère récompensée. En 1980, plus aucune de ces familles photographiées n’était libre de ses mouvements à l’intérieur de son propre pays. Et si les enfants fréquentaient l’école à plus de 80 %, ils ne pouvaient y entendre le romani, interdit — leur si belle langue, celle dite de la Russie du Nord, que l’on parlait jusqu’à la Mandchourie, mise en littérature depuis le début du XIXe siècle, celle de l’intelligentsia romani russe et polonaise décimée.


Depuis 1948, surtout après la signature du pacte de Varsovie en 1955, tous les Etats communistes pratiquaient la ciganska politika, un enregistrement familial séparé de leurs nationaux roms qualifiés de « population d’origine tsigane ». L’assimilation dite « douce » puis « répressive » devait supprimer « l’anachronisme du mode de vie primitif des Tsiganes ». Cette « passeportisation » collective eut des effets désastreux sur la liberté du travail : en Tchécoslovaquie, où les Roms de Slovaquie furent transférés dans les complexes industriels de la Bohême ; en Hongrie, qui pratiqua le déracinement du colonat tsigane et détruisit les villages ruraux roms homogènes pour constituer la main-d’œuvre des plans quinquennaux. Leur surreprésentation dans l’économie étatisée — consortiums industriels d’Etat et fermes agricoles collectivisées — a par ailleurs exclu une grande partie des Roms des privatisations de la décennie de la transition. Ils sont alors restés concentrés dans des ghettos industriels désormais à l’abandon.


Pour des nations européennes amnésiques, la présence pluriséculaire et les sacrifices des générations passées ne garantissent plus la citoyenneté de plein exercice. Que des associations romanis se mêlent de vouloir obtenir de leur propre pays, celui de leurs ancêtres et de leurs souffrances, une reconnaissance publique, alors elles ne bénéficieront d’aucun soutien ! En Allemagne, l’organisation Zentralrat Deutscher Sinti und Roma a fait campagne, sans succès, pour faire reconnaître en tant que minorité ethnique germanique (deutsche Volksgruppe,« partie de la nation allemande ») les Sinti et Roma. Un groupe ethnique avec son héritage de six cents années d’histoire, de culture et de langue allemandes ! De plus, au sortir de la guerre, les deutsche Zigeuner (Tsiganes allemands) rescapés des camps de concentration n’ont pu recouvrer la nationalité allemande — le Land de Hesse reprenait même, pour ses fichiers de « voyageurs », la numérotation du Reichskriminalpolizeiamt (RKPA), la police criminelle de l’ère hitlérienne. Deux poids, deux mesures.


Alors, considérer l’ethnopluralisme comme la panacée pour l’épanouissement démocratique des pays d’Europe centrale laisse pour le moins perplexe. Ainsi, par un étrange retournement, les défenseurs les mieux intentionnés retrouvent-ils les accents des savants de la Renaissance, qui parlaient déjà de « nation errante » ! Mais comment convoquer la raison historique si nul ne se soucie d’imaginer l’avenir ? Adossée à une longue et patiente érudition, elle se voulait fille de Jules Michelet et de Walter Benjamin, des grands récits. De l’imagination messianique, elle acceptait le partage qui, vers 1600, sépara divination et entendement cartésien. L’exercice de l’imagination ne permettrait plus de relier la perception et la raison mais deviendrait un art dangereux, susceptible de produire de la fiction, de l’erreur. Le moment « égyptien » ou « bohémien » de la culture de cour — à la Renaissance, on appelait les Tsiganes « Egyptiens » (gypsies) car on les croyait venus d’Egypte — passa du règne de la prédiction à celui de l’illusion. Et plus tard, quand une Bohémienne prédit à l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche qu’il serait prochainement la cause d’une grande guerre, celui-ci s’en amusa : en aucun cas il ne voudrait être le responsable d’un tel désastre. Ses deux fils déportés à Buchenwald par les nazis y retrouveront les Tsiganes de l’Empire austro-hongrois, tandis qu’à Ravensbrück la résistante Germaine Tillion rassemble un vocabulaire romani auprès d’une déportée française, Manouche de Lille. Des lambeaux de Mitteleuropa ont remplacé la cartographie « ethnique » profuse du XIXe siècle — l’itinéraire de l’Orient-Express dévié pour Auschwitz.


Alors si le cœur nous manque, rentrons vite au pays quand monte le goût des fêtes et des compagnies manouches dont parle si bien Patrick Williams dans Les Quatre Vies posthumes de Django Reinhardt (8), allées et venues dans le Paris populeux d’avant, et allons pêcher à Samois-sur-Seine : « Nous avons bu le premier café-maison dans des bols de porcelaine décorés d’une scène de genre représentant un campement de Bohémiens, si petits qu’ils tiennent dans le creux de la main. » Dans cette France tant aimée et connue par cœur, et pourtant si inconstante qu’elle enferma en 1940, à la demande allemande, les Français soumis au « régime des nomades » dans quarante camps d’internement familiaux. Ces familles françaises ne furent libérées qu’en mai 1946 et furent contraintes aussitôt de reprendre le statut administratif de « nomades », avant devenir en 1969 « gens du voyage ».


Ainsi, nous laisserions venir sans réagir la destruction imbé-cile du maillage de civilité tissé au fil des siècles ? nous accepterions ces assauts contre des familles pacifiques, parce qu’elles maintiennent la tradition familiale de la culture et de la langue romanis, « un monde dans le monde », selon l’expression de l’anthropologue Leonardo Piasere (9) ? Comme dit le proverbe romani, « chacun a droit à sa place dans l’ombre ».

Henriette Asséo

Historienne, professeure à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), auteure de l’ouvrage Les Tsiganes.Une destinée européenne, Gallimard, coll. « Découvertes », Paris, 2010, et coauteure, avec Idit Bloch et Juliette Jourdan, du film documentaire Mémoires tsiganes, l’autre génocide, Kuiv Productions - Mémoire magnétique, 2011, primé aux Rendez-vous de l’histoire (Blois).

1) L’ouvrage Pozegnanie Taboru («  l’adieu au tabor  »), dont sont extraites ces photographies, n’a été publié qu’en 2007, grâce au centre culturel Brama Grodzka-Teatr NN, qui promeut l’histoire multiculturelle de Lublin.

NDLR. A la demande de l’auteure, nous avons adopté l’orthographe «  tsigane  » — et non «  tzigane  », graphie popularisée par les journalistes du XIXe siècle.

(2) Will Kymlicka, La Citoyenneté multiculturelle : une théorie libérale du droit des minorités, La Découverte, Paris, 2001.

(3) L’adjectif «  romani  » désigne la civilisation de l’ensemble du monde tsigane.

(4Cf. Michael Stewart (sous la dir. de), The Gypsy “Menace” : Populism and the New Anti-Gypsy Politics, Hurst, Londres, 2012.

(5) «  The situation of Roma in 11 EU member states  », rapport conjoint de la Banque mondiale, de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Bruxelles, mai 2012.

(6Tabor est un terme polonais pour qualifier le camp ou campement, y compris le camp militaire  ; c’est aussi un terme romani pour qualifier un ensemble de familles.

(7) Prévus en 1944, les accords entre l’URSS et le gouvernement polonais communiste permirent le rapatriement en plusieurs étapes (dans ce cas, entre 1955 et 1960) des personnes de nationalité polonaise, juives et non juives.

(8) Patrick Williams, Les Quatre Vies posthumes de Django Reinhardt.Trois fictions et une chronique, Parenthèses, Marseille, 2010.

(9) Leonardo Piasere, Rom, une histoire européenne, Bayard, Paris, 2011.

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