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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 23:09

Ils ont entre 18 et 25 ans, une formation mais pas de travail ou si peu. Ils assurent avoir voté François Hollande mais, depuis, ne voient rien venir.

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Mercredi 2 janvier, dans le hall d’un gymnase des Hauts de La Paillade : venus de plusieurs immeubles du quartier, ils sont une vingtaine de garçons désireux de s’exprimer. Ils disent qu’ils auraient pu être cent à tenir les mêmes propos, que les filles aussi vivent la même situation. Âgés de 18 à 25 ans, titulaires de CAP BEP pour certains, du bac pro pour d’autres, ils sont tous en recherche d’emploi, d’une véritable insertion sur le marché du travail.

Jamais on ne nous rappelle

Leurs paroles traduisent la colère, la rage parfois, la détresse aussi. En ce début d’année, alors que la lutte contre le chômage est classée priorité des priorités par le gouvernement, ils enragent de ne rien voir venir. "On a fait des CV, on les a déposés dans les agences d’intérim, on fait toutes les démarches, il n’y a rien, jamais on ne nous rappelle. On ne trouve même pas de formation", témoignent-ils. Mourad, Amin, Bilal, Mohamed, Karim ou Walid décrivent le même quotidien marqué par l’attente d’un appel, les rendez-vous qui s’achèvent en impasse.

Seulement trois fiches de paie

"Moi, ma mère me lève à 6 h du matin. Mais à 6 h, je n’ai déjà plus rien à faire, lâche l’un d’eux. Les seuls emplois que j’ai trouvés c’est tout seul et souvent ce n’est déclaré qu’une partie du temps." Ces expériences de travail au gris sont fréquentes mais sans lendemain. "J’ai 21 ans et seulement trois fiches de paie, ce n’est pas normal. On entend parfois “Y’en a ras le bol des jeunes des cités” mais on veut travailler, on a faim."

40 % de chômage à La Paillade

"On se bouge", insiste le groupe mais les efforts se concluent régulièrement par des échecs. "On est allé voir pour la sécurité du stade, y’a rien. Chez Nicollin, on n’a pas de réponse. À la ville, cela fait deux mois que j’ai déposé un CV, je n’ai pas de réponse." À La Paillade, le taux de chômage dépasse les 40 % de la population active et s’avère particulièrement élevé chez les jeunes demandeurs d’emploi. "Je veux juste qu’on me mette le pied à l’étrier. Je ne veux rien, seulement parler à quelqu’un", explique gravement Walid.

Trop de piston

Au fil des mois, des années, la défiance vis-à-vis des associations, des structures intermédiaires, des initiatives institutionnelles s’est installée et apparaît définitive. "Il y a quelques jours, il y a eu un forum pour l’emploi organisé ici. Ils y sont allés. Résultat, zéro", déplore un père de famille. "Ce n’est que du bluff. On se sent abandonné. Les administrations locales ne font rentrer que les gens qu’elles connaissent. Il y a trop de piston", assurent-ils. Le lien avec les élus locaux, "absents ou impossibles à rencontrer", semble aussi cassé. En mai dernier, des adultes assurent que l’élection de François Hollande a toutefois redonné de l’espoir avec la promesse de créer 150 000 emplois d’avenir (lire ci-dessous).

Si ça continue, ça va péter

Le candidat socialiste a recueilli sur le canton 73,31 % des voix au second tour, le meilleur score dans l’Hérault. Mais les retombées de son action tardent à se concrétiser et les jeunes mettent en garde contre une nouvelle désillusion. "Ça ne va plus. Si ça continue, ça va péter. On va faire une émeute, on fera un blocus. On va mobiliser, on peut être mille, assurent-ils. Ce sont des menaces, vous pouvez le dire."

1 735 CONTRATS DANS L’HÉRAULT

 

Selon le gouvernement, les emplois d’avenir devraient permettre de répondre aux problèmes posés par les jeunes chômeurs. 30 % du dispositif est réservé aux jeunes issus des zones urbaines sensibles. Il s’adresse aux 16-25 ans sans emplois. Dans l’Hérault 1 735 emplois d’avenir ont été octroyés et plusieurs collectivités territoriales - Département, Agglo - ont déjà indiqué qu’elles étaient candidates pour en accueillir. 

une centaine d’emplois d’avenir ont été contractualisés

À Montpellier, la mise en œuvre de ce dispositif a été confiée à la mission locale d’insertion, chargée de collecter les offres des employeurs et de leur proposer des jeunes candidats. « Pour l’instant, le secteur marchand n’est pas concerné. Pour qu’il le soit, il faut un arrêté spécifique du préfet qui va cibler les métiers pouvant être éligibles. Dans l’Hérault c’est en réflexion », explique-t-on à la Dirrecte. À terme, 10 % du quota départemental pourraient être affectés au secteur marchand. Jusqu’à présent, une centaine d’emplois d’avenir ont été contractualisés. La Dirrecte précise qu’elle sera vigilante « afin que ce dispositif bénéficie aux jeunes qui en ont le plus besoin. Le rôle des missions sera de s’assurer que les jeunes soient bien éligibles et correspondent à l’objectif fixé ».

 

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