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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 12:07

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27 novembre 2013  

 

Du fait de la féminisation de l’emploi et du vieillissement de la population les « services à la personne » constituent aujourd’hui un secteur d’activité en plein essor. En France, il concerne plus d’1,2 millions de salariés. Femmes de ménage, aide à domicile, assistantes maternelles, garde d’enfants, auxiliaire de vie, ces salariées sont pour l’essentiel des femmes.

 

Qu’elles soient employées par des particuliers, par des associations ou des entreprises à but lucratif ces femmes font face aux mêmes difficultés : faible reconnaissance de leurs compétences professionnelles, négation fréquente des risques professionnels auxquels elles sont quotidiennement exposées, recours quasi-systématique des employeurs au temps-partiel.


Elles expérimentent à ce titre une précarité multidimensionnelle. Dans un secteur où le temps partiel concerne 7 salariées sur 10, cette précarité est d’abord financière, la plupart ne gagnant pas plus de 800 euros net par mois.

A la faiblesse des salaires perçus se rajoute les écarts entre « le temps de travail réel » et « le temps de travail rémunéré » et l’irrégularité des emplois du temps qui les empêchent le plus souvent de compléter leur temps partiel par un autre emploi. Enfin, il est aussi souvent difficile pour ces salariées de bénéficier des outils habituellement prévus par le droit du travail pour être représentées et protégées.


Sophie O’LLOG, enseignante-chercheuse en sociologie, a longuement interrogé Alain SPAYKETHER, inspecteur du travail, afin de dresser un tableau précis des conditions de travail aujourd’hui expérimentées par les femmes qui travaillent dans ce secteur d’activité.

La première partie de cet entretien revient sur les abus qui sont aujourd’hui constatés par l’inspection du travail et les mécanismes qui les rendent possibles. Dans une seconde partie, Alain SPAYKETHER revient concrètement sur la manière dont la situation de ces femmes pourrait être améliorée.


Alors que je venais de publier un article sur les systèmes téléphoniques de pointage dans l’aide à domicile, j’ai été contactée par un futur inspecteur du travail qui avait rencontré un cas similaire à celui que je décrivais. Nous avons échangé pendant plusieurs années nos informations sur la question du droit du travail dans les emplois de « services à la personne ». Cet entretien est le résultat de nos échanges.

« Une double peine pour les salariées de ce secteur »

Est-ce que vous pourriez nous expliquer comment vous en êtes venu à vous intéresser au droit du travail dans ce que les politiques appellent aujourd’hui « les services à la personne » ?


Lorsque j’étais en formation pour devenir inspecteur du travail, je me suis intéressé à une affaire de contentieux concernant une très grosse association qui employaient près de 700 aides à domicile. Il s’agissait de femmes, salariées par l’association, qui allaient du domicile d’une personne âgée dépendante à une autre à longueur de journée, pour l’aider dans les actes de la vie quotidienne (ménage, courses, repas…). L’association avait décidé d’introduire un système de « pointage » par téléphone (appelé « télégestion ») : arrivant chez la personne âgée, la salariée était censée appeler un numéro gratuit avec le téléphone de la personne âgée et faire son code personnel puis de même en repartant et refaire cette opération chez chaque personne âgée. Tous ses horaires d’arrivée et de départ étaient enregistrés pour chaque mission au cours de la journée.


Qui était à l’origine du contentieux ?


Comme il s’agissait d’une très grosse association, elle était dotée d’un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), avec une présence syndicale. Or le CHSCT n’avait pas été consulté avant la mise en place de la télégestion, comme l’exige pourtant la loi. Les représentants du CHSCT ont saisi le juge du Tribunal de Grande Instance en référé (i.e. selon une procédure accélérée) pour faire constater le défaut de consultation sur l’introduction du système de télégestion.


Quel était le problème ?


Le Code du travail prévoit que le CHSCT doit être consulté avant toute transformation importante des postes de travail, avant toute modification des cadences ou encore avant l’introduction de nouvelles technologies pouvant avoir une incidence sur les conditions de travail. Ce qui est bien le cas avec la mise en place d’un système de télégestion. Pourtant, dans cette affaire, la direction de l’association ne l’avait pas consulté, arguant que ce système n’avait rien à voir avec les conditions de travail des salariées. Pour elle, il s’agissait même de mieux protéger les salariées en rendant impossible la contestation des heures par les familles. Certaines associations avancent également que les salariées pourront être payées plus rapidement grâce à ce système : les feuilles d’heures « papiers » habituellement utilisées pour valider les heures (l’aide à domicile fait signer sa feuille à la personne âgée à la fin de chaque intervention) demandent ensuite d’être traitées informatiquement par le personnel administratif. Ce travail long est parfois prétexte à un versement très tardif des salaires (après le 15 du mois dans certains cas). Mais le CHSCT a immédiatement été confronté aux inquiétudes des aides à domicile. Que faire lorsque la personne âgée est au téléphone avec un proche lorsqu’elles arrivent, lui demander de raccrocher ? Que faire si la personne âgée refuse qu’on utilise son téléphone ? Que devaient-elles faire si elles trouvaient la personne âgée à terre : la relever ou téléphoner d’abord ? Et que se passe-t-il en cas d’oubli ? Mais surtout les salariées se retrouvaient soumises à une augmentation des cadences : elles devaient parvenir à se rendre d’un domicile à l’autre dans le temps prévu par l’association (souvent 15 minutes) pour arriver à l’heure chez la personne âgée suivante. Dans la réalité, ces temps ne pouvaient être qu’indicatifs pour les salariées. Il est parfois difficile de traverser la ville en 15 minutes quand deux interventions sont éloignées. Il y a de nombreux aléas, de l’imprévisible. Et que faire quand, au moment de partir, la personne âgée demande à l’aide à domicile de l’aider à aller aux toilettes ? La planter là sous prétexte qu’il faut pointer chez la personne âgée suivante ? Par ailleurs, alors que l’un des arguments avancés par l’association était une plus grande fiabilité dans l’enregistrement des heures de travail, ce système de télégestion ne concernait pas l’ensemble du temps de travail effectif, ignorant notamment le temps de trajet, qu’il ne comptabilisait pas. Du point de vue des obligations en matière d’enregistrement et de décompte de la durée du travail, le compte n’y était pas, justement !


Et comment cette affaire s’est-elle finalement terminée ?


Le CHSCT avait, en parallèle du référé, décidé de recourir à une expertise sur les conséquences de la télégestion pour les salariées. L’association a tenté de faire annuler la désignation de l’expert mais le juge lui a donné tort, une nouvelle fois. Celui-ci a confirmé les inquiétudes des salariées et du CHSCT : le nouveau dispositif pouvait être générateur de stress supplémentaire pour les salariées, cette nouvelle technologie de pointage téléphonique pouvant avoir des répercussions sur la santé psychique des salariées qui allaient devoir gérer des situations non prévues par le système et seraient exposées à des situations de conflit avec les personnes aidées. Le juge a également considéré qu’une consultation préalable du CHSCT était indispensable et que l’employeur devait présenter au CHSCT une étude d’impact sur les conséquences de l’introduction de la télégestion. On touche ici à l’un des problèmes de ce secteur : de prime abord, les conditions de travail de ces femmes, comme les cadences et le stress, sont des problématiques complètement impensées, pour ne pas dire niées.


De tels contentieux sont-ils courants ? Se terminent-ils souvent comme ça ?


On est plutôt confronté dans ce secteur « des services à la personne » à une faiblesse du contentieux au regard de la masse des infractions à la réglementation, et singulièrement du contentieux pénal (quand le Procureur de la République se saisit du dossier), et notamment en matière de santé et de sécurité au travail. Le phénomène tient bien sûr à la faible syndicalisation dans ce secteur, mais pas seulement. Les institutions représentatives du personnel, et notamment les CHSCT – qui jouent un rôle majeur dans l’objectivation des conditions de travail – sont rares dans ce secteur. Pour avoir un CHSCT, légalement, l’organisme doit employer 50 salariées mais en équivalent temps plein, pendant 12 mois consécutifs ou non au cours des trois dernières années précédent les élections, chiffre rarement atteint dans un secteur où le temps partiel est très majoritaire. Il y a, d’une certaine manière une double peine, pour les salariées de ce secteur : la contrainte du temps partiel au moment de l’embauche, se répercute sur la possibilité même de bénéficier d’institutions représentatives du personnel, et singulièrement de l’institution « reine » en matière de santé au travail qu’est le CHSCT. C’est probablement une des raisons qui explique que le secteur accuse un retard important s’agissant de la prévention des risques professionnels et des atteintes à la santé du fait du travail, alors que tous les signaux sont dans le rouge : l’augmentation des maladies professionnelles, en particulier des troubles musculo-squelettiques, le taux de fréquence des accidents du travail supérieur à la moyenne des différents secteurs professionnels, les inaptitudes, etc.

 

http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/wp-content/uploads/2013/11/photo-femme-menage-Navy1-300x200.jpg

« Notre action est extrêmement limitée… »

Quel est votre rôle, en tant qu’inspecteur du travail, dans ce domaine ?

Notre action est extrêmement limitée pour plusieurs raisons. La première tient au fait que nous n’avons pas, sur le plan légal, la compétence matérielle pour contrôler l’ensemble des situations de travail relevant du secteur des services à la personne, notamment de ce qu’on appelle le « particulier-employeur » c’est-à-dire les situations où il existe un lien contractuel direct. En bref, toutes les aides à domicile, femmes de ménage, ou assistantes maternelles, directement employées par un particulier, c’est-à-dire la grande majorité d’entre elles, ne peuvent bénéficier de l’action de l’inspection du travail. Ces salariées ont certes accès aux services de renseignement en droit du travail qui sont présents au sein des Unités Territoriales de la direction de la DIRECCTE (Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi), dont l’inspection du travail est un des services, mais nous ne sommes pas habilités à intervenir auprès de leur employeur, si « particulier », qui n’est pas une entreprise. Seules celles qui sont salariées par une association, par une entreprise relèvent de notre compétence car de telles structures sont soumises aux règles de droit commun en matière de réglementation du travail.


Qu’en est-il, alors, de celles pour lesquelles vous pouvez intervenir, c’est-à-dire qui sont salariées par des organismes prestataires (associations ou entreprises) et vont travailler chez les particuliers ?


Dans ce cas, on se heurte à de nombreux problèmes pratiques pour mener à bien notre action de contrôle. Nous avons de vraies difficultés à appréhender le travail réel de ces salariées puisqu’il se déroule dans un, le plus souvent dans plusieurs, domiciles privés, qui sont autant de lieux de travail dans lesquels les salariées sont isolées. Dans ces conditions, comment pouvons-nous vérifier, contrôler que l’employeur a bien évalué les risques professionnels auxquels sont confrontées les salariées dans les différentes situations de travail et qu’il a effectivement pris des mesures de prévention pertinentes (mise à disposition gratuite de vêtements de travail, des équipements de protection individuelle, matériel adapté à la nature des interventions, etc.) ? A défaut d’effectuer des constats directs, on pourrait espérer compter sur l’existence du CHSCT. Mais justement, cette institution est le plus souvent absente. Il faut rappeler qu’il s’agit là d’une institution représentative du personnel où siègent le Médecin du Travail, les services de prévention de la CARSAT et l’Inspecteur du Travail. Si elle existait massivement, cette institution pourrait nous aider à appréhender dans le détail les risques professionnels et les conditions de travail. Cela permettrait également que les conditions du travail fassent l’objet de débats et de confrontations, et donc de revendications.


Quels sont les autres obstacles à l’action de l’inspecteur du travail ?


Un autre problème tient au fait que le travail se déroule dans un domicile privé. Cette donnée a un impact majeur sur notre activité : en effet, le domicile est un lieu de travail « par destination », c’est-à-dire qu’il n’est pas un lieu de travail a priori comme l’est un atelier de métallurgie ou un magasin de vêtements. Cette spécificité retentit de plusieurs façons sur le champ d’intervention de l’inspection du travail. Par exemple, nous devons obtenir une autorisation verbale et encore mieux écrite de l’habitant du domicile (pour éviter tout litige relatif à la violation de domicile) pour pouvoir y accéder, alors que nous avons un droit d’accès de jour comme de nuit dans les lieux de travail « classiques ». Surtout, le domicile privé – à la différence d’un atelier, d’un magasin ou autre lieu de travail ordinaire – n’est pas soumis à la réglementation applicable aux lieux de travail, telle qu’elle est présente dans la Partie Quatre du Code du travail (règles de conception et d’utilisation, notamment, conformité des installations électriques, aménagements des postes de travail, etc.). Cela complique beaucoup les choses, car nous n’avons pas de leviers juridiques pertinents.


Quand bien même vous pourriez contrôler le domicile, comment ça marcherait concrètement puisque les bénéficiaires de la prestation et propriétaires du lieu de travail, ne sont pas les employeurs ?


C’est une difficulté supplémentaire à laquelle est confrontée l’inspection du travail. On peut faire un parallèle avec l’intérim pour mieux comprendre la problématique. Avec l’intérim, on a une entreprise de travail temporaire qui met des salariés à disposition d’entreprises utilisatrices (on parle de contrat de mise à disposition, qui est un contrat commercial). Les liens juridiques et les obligations de chacun sont claires : l’entreprise de travail temporaire est l’employeur de l’intérimaire (il y a un contrat de travail appelé « contrat de mission » entre l’intérimaire et sa boîte d’intérim), mais pendant toute la durée de la mission c’est l’entreprise utilisatrice, qui donne concrètement les consignes de travail, qui est responsable de la santé et de sécurité de l’intérimaire. C’est un partage de responsabilité qui est prévu par la Loi. Dans le cas des « services à la personne », c’est bien souvent le bénéficiaire et habitant du domicile qui prescrit effectivement une grande part du travail et pourtant, ce n’est pas lui qui est juridiquement responsable des questions liées aux risques professionnels. La situation est un peu kafkaïenne : l’employeur (l’association, l’entreprise) a une obligation de sécurité et de prévention vis-à-vis des salariées mais il n’est pas propriétaire des domiciles, c’est-à-dire des lieux de travail voire des outils de travail. A la limite, en forçant le trait, le bénéficiaire de la prestation, à son domicile, est « seul maître à bord » et se trouve à peu de choses près dans la position d’un usager du service public. En matière de santé et de sécurité au travail, juridiquement, seule la responsabilité pénale de l’association ou de l’entreprise peut être engagée en cas d’accident du travail, par exemple.


L’employeur des salariées intervenant à domicile ne peut-il rien exiger du bénéficiaire de la prestation ?


Si, justement. On pourrait dire qu’il est tenu d’exercer sur le bénéficiaire et sur son lieu de vie – qui devient lieu de travail dès lors qu’une aide à domicile y rentre pour y effectuer une prestation – un pouvoir d’influence. D’abord, en amont, il est tenu de « cadrer » la prestation de travail, via le contrat de prestation, en indiquant noir sur blanc que certaines tâches ne pourront être faites car elles excèdent les attributions de l’aide à domicile ou de la femme de ménage, par exemple. Pour autant, attention : on constate une dérive inquiétante qui consiste à transférer sur le bénéficiaire de la prestation (parfois une personne âgée ou handicapée) des obligations qui reposent en propre sur l’employeur. « Responsabiliser » le bénéficiaire, à travers des clauses précises dans le contrat de prestation indiquant par exemple le respect normalement dû aux intervenantes à domicile, l’obligation de prévenir en cas d’absence prévisible, le fait de ne pas exiger de l’aide à domicile qu’elle change une ampoule puisqu’elle n’est pas habilitée en électricité, etc., ne doit pas conduire au glissement qu’on constate par exemple en matière de fourniture des vêtements de travail et des équipements de protection individuels comme les gants ou les masques, qui sont de la seule responsabilité de l’employeur, association ou entreprise. Exiger, via les contrats de prestation, que les gants et les vêtements de travail soient fournis par les bénéficiaires pose problème : d’une part, c’est la responsabilité de l’employeur, d’autre part, les personnes âgées ou handicapées, les jeunes parents ne sont pas des spécialistes en matière d’équipements de protection individuelle et ne bénéficient pas, par ailleurs, des prix de gros qu’un achat groupé effectué par une association ou une entreprise permet. Il y a donc une ligne rouge – celle de la responsabilité de l’employeur en matière de santé-sécurité au travail – qu’il ne faut pas franchir.


Vos observations renvoient, au fond, à la question de la fonction-employeur, dans le secteur associatif comme dans le secteur marchand lucratif ?


Oui. L’exercice effectif de la responsabilité des structures employeuses suppose une fonction-employeur très structurée, très compétente, compte tenu de la particularité des situations de travail. Plus encore que dans le cas d’une entreprise « classique », compte tenu des circonstances particulières que j’ai rappelées tout à l’heure. Mais, précisément, la fonction-employeur est traditionnellement faible dans le secteur des « services à la personne ». Il faut se représenter la situation à laquelle les inspecteurs du travail sont confrontés : pour ce qui concerne les associations, qui représentent le principal employeur, elles ont à leur tête un conseil d’administration en grande partie composé de retraités âgés, parfois très âgés et venant d’horizons professionnels très divers, le plus souvent sans rapport avec le secteur. Ce sont ces personnes qui sont censées endosser le rôle d’employeur dans les seules structures que nous avons le pouvoir de contrôler. Concrètement, on constate souvent que les documents ne sont pas remplis correctement, que la réglementation n’est pas respectée, que les courriers des instances représentatives des salariés ne sont suivis d’aucun effet et même ne donnent lieu à aucune réponse, etc. On constate également un turn over voire parfois une absence de présidence réelle des associations, avec une vie associative souvent en pointillés… On entend beaucoup parler de la nécessité de « professionnaliser » le secteur, mais on l’entend rarement au sens d’une professionnalisation du personnel qui compose les conseils d’administration des associations et qui, sous prétexte de bénévolat, ne remplit de sa fonction que les aspects qui l’intéresse.

 

Source: Terrain des luttes 

 


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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 22:05

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INTERSYNDICALE DU BASSIN MINIER OUEST DU PAS-DE-CALAIS :

CGT - SOLIDAIRES - CNT


ALERTE AU GRISOU ANTISOCIAL !


Il y a eu les « dindons » puis les « pigeons », puis les « poussins » puis les « bonnets rouges » tous très médiatisés !


Depuis des années, les syndicats et militants CGT, SOLIDAIRES et CNT du Bassin Minier Ouest, luttent au jour sont comme des « Canaris » descendus au fond des mines pour prévenir d’un coup de grisou antisocial !


Malgré les risques graves et imminents, la plus-part des élus politiques de nos villes et villages, de nos cantons et circonscriptions, de notre département et de notre région, mais aussi le gouvernement et ses ministres, restent sourds à l’alerte sociale, restent aveugles devant la misère qui s’installe, et ne sentent pas le vent d’une vraie colère qui monte.


Cette surdité aveugle d’une colère rarement atteinte, est le terrain propice à l’extrême-droite dédiabolisée et très médiatisée, qui cache les cartes truquées de son jeu dans un grand poker menteur ayant comme mise : la Liberté.


Les marins bretons portent un bonnet rouge pour se protéger du froid et se voir dans la brume et la tempête comme les mineurs de charbon portaient une barrette pour se protéger des pierres et des coups… mais sur la mer ou au fond des fosses, il a toujours été question d’unité, de solidarité et de fraternité.


Certains voudraient opposer et diviser, par le racisme de la couleur de peau et de la religion, mais aussi par le racisme entre travailleurs eux-mêmes, le smicard ou mitemps contre le chômeur ou celui qui touche les minima sociaux (RSAallocations…), le fonctionnaire contre l’intérimaire et le précaire, le bonnet rouge breton contre le français…


Pourtant la seule cause des malheurs des travailleurs, c’est bien le capitalisme néolibéral et complétement décomplexé par des partis politiques qui sont à sa botte et une Europe ultralibérale qui veut mater les travailleurs et les précariser. La lutte des classes est une réalité !


Depuis des années, nous annonçons un grand coup de grisou car nous sommes dans la réalité des salariés des entreprises, des quartiers populaires, des petits commerçants et artisans… tous souffrent de cette crise inventée pour nous reprolétariser, pour réduire nos droits fondamentaux et acquis sociaux.


Mercredi 4 décembre – Ste Barbe Grand-Place de Béthune

15h30 : Rassemblement 16h00 : Manifestation


Malgré l’alerte des canaris pressentant venir la catastrophe, malgré nos luttes incessantes depuis maintenant 2008… des tranches de la population qui ne se sentaient pas concernées, commencent à comprendre l’ampleur des dégâts, parce qu’ils sont désormais touchés eux-mêmes par cette crise inventée et organisée.


Pour rembourser une dette publique inventée, qui n’est pas la leur mais celle des banques privées…, les salaires et les aides sont gelés voire baissés et supprimés : le pouvoir d’achat diminue et les taxes et impôts augmentent !


La crise sociale et sociétale touche désormais tout le monde sauf les grosses compagnies, qui possèdent les richesses et les moyens de productions et commerciaux, et qui en profitent pour se faire encore plus d’argent sur le dos des travailleurs, au nom de la compétitivité, de la concurrence et de la rentabilité financière… la dictature des profits et des marges nous assomme !


Dans pratiquement toutes les entreprises, c’est la chasse aux droits : réorganisation du temps de travail, remise en cause des acquis, gel des salaires, suppression des primes. Pour les précaires et les chômeurs, c’est une stratégie de la tension permanente et de l’humiliation, comme s’ils étaient fautifs de leur situation… Cela favorise la concurrence entre travailleurs et la division individualiste… le malheur des exploités divisés fait le bonheur des exploiteurs et des financiers !


800 000 personnes sous le seuil de pauvreté dans le Nord-Pas-de-Calais dont des dizaines de milliers dans notre Bassin Minier ouest.


15 000 licenciements en une année dans le Nord-Pas-de-Calais, et des dizaines de milliers d’emplois sur la sellette dans tous les domaines, dont 7 à 8000 dans notre Bassin Minier ouest… le coup de grisou annoncé va avoir lieu, nous sonnons l’alerte, c’est l’heure de la Résistance !


La solution n’est pas le vote sanction pour l’extrême-droite, qui partout où elle est passée a semé le désordre et la division. La solution c’est nous-même, notre lutte collective, unie, debout, déterminée pour créer et garder l’ensemble des emplois, des droits et des libertés… Aujourd’hui, la peur doit changer de camp !


Mais constater, subir et se lamenter n’apportent pas de solutions, nous ne pouvons pas rester dans ce sentiment d’impuissance face à une machine à broyer, ce serait notre perte au présent et notre avenir serait encore plus difficile.


L’INTERSYNDICALE

CGT - SOLIDAIRES - CNT du Bassin Minier Ouest


(Auchel-Bruay-Béthune-Isbergues-Lillers) appelle  :


Les travailleurs avec ou sans emploi.

Les jeunes et les retraités.

Les salariés-es du public et du privé.


Et toute la population… à la mobilisation générale le 4 décembre pour :


1) montrer notre capacité de résistance…

2) déboucher l’oreille gauche de ceux qui sont à la tête de l’Etat…

3) siffler ceux qui n’entendent que de l’oreille droite et le chant des sirènes patronales et financières.


POUR L’INTERDICTION DES LICENCIEMENTS.


POUR LA NATIONALISATION DES ENTREPRISES QUI LICENCIENT OU DÉLOCALISENT

POUR LA CRÉATION D’EMPLOIS STABLES


POUR LA TAXATION DES PROFITS


POUR LE MAINTIEN DE TOUS LES SERVICES PUBLICS DANS LE GIRON DE L’ETAT ET LA RENATIONALISATION DE CEUX PRIVATISÉS.


POUR LA SUPPRESSION DE LA TVA SUR LES PRODUITS DE 1ère NÉCESSITÉ.


POUR LA RETRAITE A 60 ANS, 55 ANS POUR LES MÉTIERS PÉNIBLES, AVEC DES PENSIONS MINIMUM DE 1500 €


POUR UNE ÉDUCATION NATIONALE GRATUITE


POUR UN SERVICE DE SANTÉ GRATUIT


POUR LE DROIT AU LOGEMENT


POUR L’AUGMENTATION DES SALAIRES (SMIC Á 1700€) ET DES MINIMA SOCIAUX

CONTRE LES LOIS ANTISOCIALES, ANTIDÉMOCRATIQUES ET LIBERTICIDES…

 


 

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 16:04

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Les Echos, 22 novembre 2013

 

Entre janvier et septembre, le nombre de plans sociaux est reparti à la hausse, avec 736 plans recensés , soit 16% de plus que sur la même période en 2012.

 

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De Gad à La Redoute, en passant par FagorBrandt, Alcatel-Lucent et désormais Mory Ducros , où des milliers d’emplois sont dans la balance, voici les principales entreprises concernées par la vague de plans sociaux (ou des menaces sur l’emploi) qui déferle sur l’Hexagone depuis le début de 2013.


Entre janvier et septembre, le nombre de plans sociaux est reparti à la hausse, avec 736 plans recensés, soit 16% de plus que sur la même période en 2012. Voici les principaux:


 

MORY DUCROS


Le transporteur routier qui compte 5.000 salariés a annoncé vendredi son dépôt de bilan. Les syndicats redoutent des pertes d’emploi "considérables", de l’ordre de 2.000 à 3.000, selon la CFDT.


PSA PEUGEOT CITROEN


Chez PSA, il a fallu plus de neuf mois pour boucler la négociation sur le plan social annoncé le 12 juillet 2012. Il prévoit 11.200 suppressions d’emplois et la fermeture de l’usine d’Aulnay (Seine-Saint-Denis). A Aulnay, quelque 1.400 personnes, soit la moitié des employés, ont été reclassées ou ont trouvé un nouvel emploi, 850 salariés ont identifié un projet de reclassement » et 550 ne se sont pas encore déterminés, indiquait un porte-parole du constructeur en octobre.


KEM ONE (ex-Arkema)


Le groupe de chimie, en partie en redressement judiciaire depuis mars, cherche un repreneur. Le tribunal de commerce de Lyon doit décider le 12 décembre du sort des 1.300 emplois menacés en désignant ou non un repreneur.


FAGORBRANDT


La filiale française du groupe électroménager espagnol Fagor (1.800 salariés) a été placée le 7 novembre en redressement judiciaire avec une période d’observation de six mois.


ARC INTERNATIONAL


Avec Kem One, FagorBrandt et Mory Ducros, l’entreprise d’arts de la table (5.800 salariés) a été citée par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, comme l’une de celles en difficulté concernée par son "plan de résistance économique" doté de 380 millions d’euros.


ALCATEL-LUCENT


L’équipementier télécoms a annoncé le 8 octobre la suppression d’environ 900 postes en France (sur plus de 8.000 salariés). Le plan prévoit la fermeture ou la cession de cinq sites sur 13.


AIR FRANCE


2.800 nouvelles suppressions de postes dans le cadre du plan Transform 2015 ont été détaillées en octobre. Elles viennent s’ajouter aux 5.000 suppressions déjà décidées en janvier 2012 pour redresser le franco-néerlandais Air France-KLM à l’horizon 2015


GOODYEAR


Goodyear France a annoncé fin janvier un projet de fermeture de son usine de pneus d’Amiens-Nord qui emploie 1.173 personnes.


GAD SAS


Un plan de continuation pour la société bretonne d’abattage et de découpe de porcs (1.700 salariés) a été validé en octobre, évitant la liquidation. Il prévoit la suppression de 889 emplois et la fermeture d’un des deux abattoirs.


MICHELIN


En juin, le géant des pneumatiques a annoncé l’arrêt de la production des pneus poids lourds à l’usine de Joué-les-Tours (Indre-et-Loire). Un accord, qui doit être signé le 27 novembre, prévoit 706 suppressions de postes.


IBM


Le groupe informatique (9.700 salariés), a annoncé la suppression de 689 postes, mais devrait éviter les licenciements avec plus de 900 volontaires au départ.


SNCM


La compagnie maritime prévoit la suppression de plus de 500 postes – sans licenciement – sur 2.600 salariés.


MARINE HARVEST


Le numéro un mondial du saumon a annoncé en juin la suppression de 400 postes en Bretagne .


LA REDOUTE


Kering (ex-PPR), actionnaire du vépéciste, a annoncé le 29 octobre aux syndicats la perte potentielle d’au moins 700 emplois, lors d’une cession prochaine.


TILLY-SABCO


Le volailler breton en difficulté a annoncé fin octobre qu’à partir de janvier, il cesseraitson activité de poulet export qui occupe la quasi-totalité de ses employés (300 sur 340).


NATIXIS


La banque d’investissements a annoncé mi-octobre la suppression d’environ 700 postes en France d’ici à 2015 (sur 6.000 salariés maison-mère). Un premier plan portant sur 537 postes doit être présenté début décembre.


DARTY


Le groupe d’électroménager va supprimer quelque 450 postes en France (sur 11.500), dont 375 en Ile-de-France via des reclassements ou des départs volontaires (les magasins n’étant pas touchés).


CANON


Le groupe d’électronique (2.600 salariés), a présenté en juillet un plan qui prévoit la suppression de 453 postes dont environ 250 nets.

 

MEDIAS


Une série d’annonces récentes concerne les rédactions françaises : de France Télévisions qui a annoncé la suppression de 361 postes d’ici à 2015 via le volontariat, au groupe Lagardère qui veut céder dix magazines et réduire ses effectifs dans d’autres titres (350 départs prévus au total).


VIRGIN

 

Le distributeur de produits culturels a déposé le bilan en janvier. Faute de repreneurs, l’enseigne, employant un millier de salariés, a été liquidée en juin.

 

 


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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 18:33

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Les luttes sur des bases de classe !

 

 

La situation s'aggrave fortement pour de plus en plus de travailleurs, de retraités, de chômeurs, de femmes seules  et l’ensemble du peuple de manière plus générale.


La colère gronde dans le pays contre les responsables de cette situation : le pouvoir socialiste, le patronat licencieur et l'Union européenne qui forment un bloc d’union sacrée contre les droits les plus élémentaires de celles et ceux d’en bas.

 

Le pouvoir socialiste croit pouvoir contourner cette montée des mécontentements en annonçant une réforme fiscale d'ampleur dont on peut craindre qu'elle soit une nouvelle attaque contre le financement de la protection sociale mis en place à la Libération. Sous couvert de la réduction du "coût du travail".

 

Une méthode d'enfumage

 

En convoquant dès les 25-26 novembre les syndicats, il entend reproduire la méthode qui a conduit à l'accord scélérat approuvé par la CFDT (ANI) et qui permet au patronat d'imposer un nouveau recul des droits des travailleurs tout en poursuivant sa politique de liquidation de l'emploi industriel comme on le voit chez PSA Mulhouse et ailleurs : une consultation bidon qui vise à faire entériner par les syndicats des choix réactionnaires déjà faits !

 

Dans ce contexte, l'appel commun de la direction de la CGT et de la CFDT visant à combattre"les populismes", ne répond pas aux enjeux réels de la situation.


L'unité suppose l'accord sur les principaux enjeux revendicatifs.


Or, s'agissant de la contre-réforme des retraites, de la flexibilité du marché de l'emploi, de la réforme fiscale il y a un fossé entre ce que souhaitent et ce pourquoi militent les dirigeants de la CFDT au diapason des choix de Hollande et d’Ayrault, et les orientations et souhaits de l'immense majorité des militants et des bases de la CGT.


C'est pourquoi nous rejetons comme la très grande majorité des participants au dernier congrès de la CGT l'orientation dite de "syndicalisme rassemblé" qui n'est rien d'autre qu'un syndicalisme de collaboration de classe et d'accompagnement de la crise du système.

 

Un soutien résolu aux luttes

 

Il est évident que nous soutenons résolument toutes les luttes qui se développent sur des bases de classe et recherchent l'unité des travailleurs à la base à partir des revendications déterminées sur le terrain et dans les entreprises, et en particulier les luttes coordonnées sur les territoires par les Unions locales, les Unions départementales et les Fédérations :

 

▪   le 26 novembre 2013 à 13h devant le Métro Chaussée d’Antin pour se diriger vers l’Assemblée Nationale à l'appel des Unions régionales URIF CGT - FO - FSU - Solidaires qui refusent la contre-réforme des retraites, cela au moment où la discussion revient devant l'Assemblée. 


   le 28 novembre à 10 H à Bercy (ministère de l’Industrie) pour l'emploi industriel, pour les salaires et la défense de la protection sociale. Sous le mot d'ordre "MEDEF responsable, gouvernement coupable !", à l'appel de la fédération CGT de la chimie 

 

   Le 4 décembre prochain à l'appel de l’Intersyndicale du Bassin minier Ouest du Pas-de-Calais, CGT Solidaires et CNT qui organise une manifestation à Béthune.

Rendez-vous à Sainte Barbe, Grand place de Béthune à partir de 15h30. Sur les objectifs suivants :

 

•           pour l’interdiction des licenciements


•           pour la nationalisation des entreprises qui licencient ou délocalisent


•           pour la création d’emplois stables


•           pour la taxation des profits


•           pour le maintien de tous les services publics dans le giron de l’état et la renationalisation de ceux privatisés


•           pour la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité


•           pour la retraite a 60 ans, 55 ans pour les métiers pénibles, avec des pensions minimum de 1500 euros€


•           pour une éducation nationale gratuite pour un service de santé gratuit

 

•   du 18 au 30 novembre dans l'Enseignement supérieur, les enseignants, les étudiants et les personnels sont appelés à se mobiliser, à organiser des assemblées générales contre les réformes en cours (situation budgétaire des établissements, statut des enseignants, missions de l'université …).

 

Pour la manifestation organisée le 1er décembre par le Front de gauche, nous ne comprenons pas les arguments avancés par la direction de la CGT.


La direction confédérale se déclare favorable à une réforme fiscale globale tandis que la manifestation du 1er décembre se fixe pour objectif immédiat l’annulation de l’augmentation de la TVA en janvier prochain. C’est ce “désaccord“ qui est mis en avant pour justifier le retrait de la CGT.


Mais on peut se demander si une fois de plus les dirigeants de la CGT ne visent pas à protéger le pouvoir socialiste d’une montée des mécontentements en se préparant à un “dialogue social“ bidon, prélude à de nouveaux reculs sociaux !


En toute indépendance, en dehors  de toute appréciation globale sur les orientations défendues par le Front de gauche, soucieux d'appuyer tout ce qui dans le contexte présent vise à mobiliser les travailleurs contre les effets d'une politique qui s'exerce d'abord contre eux, nous pensons que les syndicalistes ont totalement leur place dans ce rassemblement du 1er décembre pour y faire entendre leurs exigences et leurs aspirations.


Tous donc sur le pont avec les idées claires et en déjouant les pièges qui ne vont pas manquer de se dresser devant la construction d'un véritable mouvement unitaire, un TOUS ENSEMBLE qui permette aux travailleurs de neutraliser toutes les contre-réformes et de passer enfin à la contre-offensive !


 

« Encore une fois, il ne suffit pas de réclamer, il faut agir. Le syndicat doit organiser et diriger la lutte de millions de prolétaires qui comptent sur lui.   Les grandes conquêtes sociales ont toujours été et seront toujours le résultat de la lutte de masse consciente et organisée de la classe ouvrière. »       
Benoît FRACHON

 

 

 

Le Front Syndical de Classe, 22 novembre 2013

 


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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 22:13
Dans une vidéo mise en ligne le 10 octobre 2013, Juliette Guibaud fait part de son expérience en tant que distributrice de journaux. Payée au forfait dont le temps payé est impossible à ne pas dépasser,elle mène une enquête pour comprendre...
Dans sa petite vidéo, vue plus de 2000 fois en deux jours, Juliette Guibaud rend compte de son infiltration.Elle use de tous les stratagèmes pour comprendre le système. 


 


 

« Les publicités dans les boîtes aux lettres, c'est l'occasion de faire de bonnes affaires...Surtout pour l'employeur. Quand les pubs sont livrées par un salarié payé une heure sur deux.Pour découvrir comment près de 40.000 distributeurs et distributrices offrent des heures de travail à leur entreprise, menez l'enquête avec Juliette, infiltrée à Adrexo. Dans le centre de distribution, le bureau de la direction et même au ministère du travail, visiblement le droit des salariés, c'est un petit peu trop compliqué. » 


Une vidéo pied de nez 
Parfois désabusée, Juliette embarque l'internaute dans sa lutte contre le mutisme de tous,la peur et l'abus ordinaire que créent les entreprises qui profitent des personnes en situationde précarité. Des moyens de décrocher des rendez-vous en flattant les dirigeants,en passant par l'impuissance de ses "supérieurs", Juliette passe et pose des questions.Viendrait-il à l'internaute comme un amer goût de déjà vu ?


Basée sur un article de Bastamag 


La vidéo s'est inspirée de l'article de Julien Brygo Bienvenue dans le monde merveilleux du prospectus publicitaire   sur Bastamag . Elle est produite dans le cadre de l'atelier "réalisation" de L'écran et son double, l'association des étudiants en cinéma de l'université Paul Valéry à Montpellier. 


Combattre le silence complice  


Les employeurs pas réglos, ça ne passe pas avec Juliette. Elle jette un pavé dans les "y'en a marre". Le découragement, et surtout pas l'envie d'en faire plus pour beaucoup moins.
Ci-dessous, elle occupe un job de gérante de résidence étudiante privée.Elle explique : « Avec un colocataire en formation d'inspection du travail, on s'amusait à relever les clauses illégales de mes contrats. Ça me permettait d'avoir des arguments face aux employeurs qui profitaient de l'état du marché de l'emploi pour bafouer le droit du travail. »


 

Source: La chronique de Violette
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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 11:40

 

 

Le 4 décembre prochain l' INTERSYNDICALE DU BASSIN MINIER OUEST DU PAS-DE-CALAIS, CGT Solidaires et CNT organise une manifestation à Béthune.

  • POUR L’INTERDICTION DES LICENCIEMENTS

  • POUR LA NATIONALISATION DES ENTREPRISES QUI LICENCIENT OU DÉLOCALISENT

  • POUR LA CRÉATION D’EMPLOIS STABLES

  • POUR LA TAXATION DES PROFITS

  • POUR LE MAINTIEN DE TOUS LES SERVICES PU-BLICS DANS LE GIRON DE L’ETAT ET LA RENATIO-NALISATION DE CEUX PRIVATISÉS

  • POUR LA SUPPRESSION DE LA TVA SUR LES PRO-DUITS DE 1ère NÉCESSITÉ

  • POUR LA RETRAITE A 60 ANS, 55 ANS POUR LES MÉTIERS PÉNIBLES, AVEC DES PENSIONS MINIMUM DE 1500 €

  • POUR UNE ÉDUCATION NATIONALE GRATUITE POUR UN SERVICE DE SANTÉ GRATUIT


  •  POUR LE DROIT AU LOGEMENT POUR L’AUGMENTATION DES SALAIRES (SMIC Á 1700€) ET DES MINIMA SOCIAUX CONTRE LES LOIS ANTISOCIALES, ANTIDÉMOCRA-TIQUES ET LIBERTICIDES…

En précisant :

 

"Certains voudraient opposer et diviser, par le racisme de la couleur de peau et de la religion, mais aussi par le racisme entre travailleurs eux-mêmes, le smicard ou mi-temps contre le chômeur ou celui qui touche les minima sociaux (RSA-allocations…), le fonctionnaire contre l’intérimaire et le précaire, le bonnet rouge breton contre le français…


Pourtant la seule cause des malheurs des travailleurs, c’est bien le capitalisme néo-libéral et complétement décomplexé par des partis politiques qui sont à sa botte et une Europe ultralibérale qui veut mater les travailleurs et les précariser. 


La lutte des classes est une réalité !"


Un appel salutaire à l'action unie à faire connaître partout, car nous ne pouvons compter sur les grands médias, à l'heure de nouvelles offensives contre toutes les conquêtes sociales!

 


Le texte d'appel :

bassin 1 bassin 1

 


Source:

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 17:18

 

Depuis des mois, toutes les juridictions saisies : tribunal des prud’hommes, tribunal administratif, jusqu’à la cour de cassation, la plus haute juridiction du pays, ont déclaré illégaux et sans raison économique les licenciements collectifs opérés par le groupe Continental en France depuis 2009, aussi bien la fermeture de l’usine de Clairoix que celle, partielle, de Rambouillet. De même, l’Etat, saisi des licenciements des représentants du personnel, qu’il a validés, a vu toutes ses décisions annulées.

 

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Le groupe Continental, riche à milliards, qui se vante aujourd’hui d’avoir amassé de 2008 à 2013 les profits record de son histoire, refuse d’appliquer les accords qu’il a signés concernant les reclassements. Mais aujourd’hui dépasse toute mesure. Ainsi non content de refuser la réintégration des délégués come le tribunal administratif l’avait ordonné il entend les licencier à nouveau, sans les avoir réintégré ! C’est un message adressé à tous les salariés ou ex-salariés de Continental : le groupe est prêt à tout, à violer toutes les lois, dans l’espoir de faire baisser la tête à tout le monde.

 

Dans le même temps, d’ailleurs, Continental refuse d’appliquer toutes les décisions de justice qui concernent tous les ex-salariés de Clairoix comme ceux de Rambouillet.


De plus Continental viole tous les accords signés depuis 2009, conjointement avec l’Etat, en particlier celui signé en septembre 2012, concernant ses obligations de reclassements. Plus de la moitié des ex-salariés de Clairoix sont encore à Pôle-emploi aujourd’hui, risquant de perdre tout dans un très proche avenir.


Et enfin les salariés de Sarreguemines sont spoliés de milliers d’euros, ceux de Toulouse soumis à des attaques incessantes comme vient de le constater, avec une nouvelle condamnation, la cour d’appel de Toulouse.


Mais cette arrogance est directement liée à la passivité complice de l’Etat qui refuse de contraindre Continental à respecter ses obligations.


Les uns et les autres pensaient sans doute en avoir fini avec les travailleurs de Continental. Eh bien ils se trompent. Et c’est le sens de la marche que nous organisons le samedi 23 novembre en direction des ministères et de Matignon pour y transmettre nos exigences.


Nous exigeons que le gouvernement mette fin à sa passivité complice et fasse respecter à Continental les jugements et les droits des travailleurs.


Il faut mettre fin au harcèlement contre les personnes, respecter les droits syndicaux et les droits des salariés, appliquer les décisions de justice, imposer le reclassement de tous, arrêter les spoliations, rendre à chacun ce qui lui est dû.


Exiger du gouvernement et de l’Etat qu’il fasse respecter à des grands patrons les droits des travailleurs concerne bien sûr tous les ex-salariés de l’usine de Clairoix, tous les salariés de Continental, mais au-delà tout le monde du travail.

 
C’est pourquoi, par delà leur mobilisation propre, les ex-salariés de Clairoix, avec leur Comité de lutte et avec leurs syndicats, appellent tous les salariés qui en ont marre des attaques anti-ouvrières à leur apporter leur soutien et leur solidarité.


Nous en appelons aux confédérations syndicales, à tous les syndicats et leurs militants, ainsi qu’aux associations et partis, à leurs militants et leurs élus, pour faire leur ce combat pour les droits ouvriers.

 

 

Tous Samedi 23 novembre à 10h15 Gare de Compiègne
à 12h00 Gare du Nord à Paris

 

Source:

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Xavier Mathieu repart en croisade.Il vient de saisir, en référé, le conseil de prud’hommes de Compiègne pour discrimination et entrave. La procédure doit être examinée mardi prochain.

 

 


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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 07:10

mercredi 13 novembre 2013 

 

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D’un côté, on a Mmes et MM. les bobos : depuis les années Mitterrand, ces « bourgeois bohèmes » imposent au pays leur « politiquement correct » rose pâle tout en aidant le MEDEF et l’UE à détruire ces « vieilleries » : les acquis sociaux (vivent les « avancées sociétales » !), le combat anticapitaliste (vive l’individu !), la France indépendante (vive les « Etats-Unis d’Europe » !), la République une et indivisible (vivent les métropoles et les euro-régions !), la langue française (vive le tout-anglais patronal !), la laïcité républicaine(vive le « dialogue institutionnel entre les religions » !).


De l’autre côté, il y a les beaux-beaufs ; massés derrière le MEDEF, ils n’ont pas bougé depuis Pétain et l’OAS : mort aux « syndicats-irresponsables-qui-prennent-l’usager-en-otages » !, guerre aux « bronzés » qui viennent-manger-notre-pain, à bas Mai 68, vive le travail nocturne et dominical (pour autrui…), la « liberté d’entreprendre » (lisez : d’exploiter à sa guise), vivre la « famille » : en réalité, vive le « droit » d’imposer partout les « valeurs » patriarcales d’autoritarisme, de misogynie, d’homophobie, de rejet de l’intelligence critique, de triomphe de la bêtise fière d’elle-même.


Cette tenaille enserre et strangule la France : Marianne est prise en étau entre le Parti Maastrichtien Unique (constitué par l’UMP, le PS, le « centre » (droit !) et Europe-Ecologie les Verts), et l’UM’Pen,formée par le « rassemblement bleu marine » et par la droite dure, à laquelle Fillon et Copé font ouvertement allégeance en banalisant le FN. 

Le danger pour le peuple est devenu explosif car notre pays ne supporte plus l’austérité du bobo Hollande et les beaux-beauf’s du camp d’en face s’emparent désormais, pour menacer la République, des symboles de la Révolution antiféodale, comme les bonnets rouges bretons. Pour « lier » cette sauce nauséabonde, il convient d’ajouter une forte dose de régionalisme et de séparatisme dont le cri de guerre est « nous sommes plus (Bretons, Occitans, Basques, Alsaciens, Catalans, Corses… rayez la mention inutile) que travailleurs, français et citoyens et républicains.


Pour briser l’étau, communistes de France, syndicalistes de lutte, patriotes républicains et antifascistes, il faut viser ensemble des objectifs de rupture progressiste : sortir de l’euro, de l’UE, de l’Otan, dans la perspective révolutionnaire de sortir du capitalisme et de construire le socialisme.


Il faut affranchir les communistes du slogan mensonger de l’ « Europe sociale », mais aussi de la tutelle du parti de la Gauche Européenne pour unir dans l’action les organisations franchement communistes, membres ou pas du PCF.


Il faut fédérer les vrais républicains sur les bases rassembleuses du Conseil National de la Résistance (indépendance nationale, progrès social, nationalisation des monopoles, antiracisme…), actualiser le programme « Les Jours heureux » en construisant de nouveaux traités internationaux progressistes et en défendant l’environnement saccagé par le tout-profit. Ainsi pourra-t-on isoler le grand capital en unissant autour des travailleurs l’ensemble du peuple de France et en ouvrant la voie du socialisme pour notre pays.


Contre le drapeau bleu de l’UE, contre les étendards féodaux des euro-régions, associons de nouveau le drapeau rouge orné de la faucille et du marteau, à l’étendard tricolore frappé du bonnet phrygien du peuple Sans Culotte.


Et pour commencer, reprenons la rue aux fascistes. C’est dans cet esprit que le PRCF appelle toutes les organisations progressistes à construire une grande manif unitaire de riposte à l’euro-austérité « hollandaise », aux directives dictatoriales de l’UE et à la droite dure tentée de généraliser sa fronde réactionnaire et antirépublicaine.


Mobilisons-nous ! Face aux bobos et aux gros beaufs qui strangulent notre peuple pour le compte du capital, que reviennent les vrais « cocos », et avec eux, les Jours heureux !

 

Billet Rouge de Floreal - PRCF - à lire aussi sur www.initiative-communiste.fr

 

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 13:37

Ce mercredi 13 novembre sur France Culture.


Invitée "des Matins" Ludivine BANTIGNY, maitre de conférence à l'Université de Rouen.

Interrogée par la rédaction à propos de son récent ouvrage :" La France à l'heure du Monde, de 1981 à nos jours".


http://img.over-blog.com/190x295/3/06/23/69/photo-1/Brantigny.jpg

 

Où on apprend, ou bien on est confirmé dans le constat que le tournant libéral et de la rigueur du nouveau pouvoir socialiste ne date pas des années 83/84 comme c'est souvent répété, mais s'amorce dès le 8eme mois.


Où l'auteure apparente en quelque sorte les choix politiques opérés par François Mitterrand et le parti socialiste à un choix véritablement de réaction (au sens de réactionnaire) aux années de conquêtes sociales depuis la Libération et jusqu'au milieu des années 70 et aux mouvements sociaux massifs de mai 68.


Véritable pendant de la contre-révolution libérale opérée par Reagan et  Thatcher.


Une preuve de la profondeur et de la continuité de ce choix par le parti socialiste et ses dirigeants l'intervention dans le journal proche du PS à l'époque, "Le Matin" le 17 juillet 1985.


 

où François Hollande insiste sur

 

"la nécessité des grands équilibres, au risque de sacrifier l'emploi, de poursuivre le mouvement de désinflatio, quite à contenir les augmentations salariales, de redresser les marges des entreprises dans l'attente d'une hypothétique reprise de l'investissement"


 

où F. Hollande vante :

 

"le dynamisme du marché financier avec 300 milliards d'émission l'année précédente"


 

où F. Hollande loue :

 

"la désindexation salariale qui a permis aux entreprises d'encaisser des gains de productivité"


 

où F. Hollande approuve :

 

"le fait que les dépenses publiques de l'état ont diminué"


 

où F. Hollande rappelle :

 

"que plus de 5000 postes de fonctionnaires ont été supprimés"


 

et où F. Hollande enfin insiste [non sans fierté] :

 

"que la France reste le pays industrialisé dont l'endettement public est le moins élevé".


 

On le voit donc, l'orientation pro-capitaliste et réactionnaire du PS et de François Hollande ne remonte pas à hier.


Et c'est bien ce "programme" qui est mis en oeuvre à présent.


Aucune illusion donc à avoir sur une impossible correction de trajectoire politique de u président de la République.


Et comme nous l'avons déjà dit à plusieurs reprises tout dépend de l'intervention du peuple et des travailleurs sur des bases de classes à objectifs universels et rassembleurs comme en 1936, en 1945, en 1968, en 1995 ...

 


 

Source : 

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 18:04

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Serions-nous condamnés à courber l’échine sous la politique antisociale appliquée dans notre pays ? Sommes-nous à l’époque où seuls quelques footballeurs millionnaires seraient capables de faire grève en France ?

 

  • Ce sont les patrons, bien identifiés, connus, qui décident de réorganiser nos entreprises, fermer nos sites et alourdir nos charges de travail


  • C’est le gouvernement, qui fait le choix au quotidien d’accompagner cette politique patronale :

 

§ En votant la loi de sécurisation (qui reprend l’ANI de janvier 2013),

§ En allongeant la durée de cotisations pour la retraite,

§ En prenant une part active et déterminante des décisions prises à Bruxelles et qui s’appliquent à toute l’Europe.

 

  • Ce sont les médias, au service d’entreprises nationales, qui nous abreuvent de « news » sans aucun intérêt ; qui veulent nous faire croire que l’austérité est la seule politique possible ; qui nous cachent les mobilisations des peuples contre l’austérité, comme celles encore du 19 octobre dernier au Portugal et en Italie.

 

La seule alternative, présentée comme « possible » à l’alternance entre la droite décomplexée et la social-démocratie actuelle, sert de terreau à l’extrême-droite. Qui a intérêt à porter ce sentiment, cette option politique de l’extrême-droite ? Qui les finance ?


Réponse : d’abord les riches, le grand patronat !


L’extrême-droite affirme que le problème, c’est les immigrés. Mais jamais elle ne dit que le problème, c’est le rendement du capital imposé par les employeurs, pour gagner toujours plus de profit.


L’extrême-droite affirme que le problème, c’est le « système », désignant par-là l’alternance PS-UMP. Mais jamais elle ne dit que si beaucoup d’entre nous s’appauvrissent, sont au chômage, c’est parce qu’il faut engraisser quelques ultra-riches. Ni que ce détournement a lieu sur le lieu même de production de richesses, à savoir, dans chaque entreprise.


« C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches » Victor Hugo.

 

 

 

Ce n’est pas en glissant un bulletin dans une urne, et encore moins le bulletin du pire, que les salariés pourront « plus tard » voire leur situation s’améliorer. Ne déléguons à personne le pouvoir de décider de notre avenir, de nos conditions de vie et de travail !


C’est en agissant eux-mêmes que les salariés verront leur situation s’améliorer, comme le montrent les nombreuses luttes gagnantes que taisent les médias, à l’image de ces salariées de Ceacom au Havre, qui ont imposé après 12 jours de grève, une augmentation de leurs salaires de 10 %.


Agir nous-même, maintenant ! Et non laisser agir d’autres, « plus tard ». C’est tout le sens de l’appel que la Fédération lance à tous les syndicats, et tout particulièrement dans les entreprises en lutte, pour un rassemblement le 28 novembre à 10 H à Bercy (ministère de l’industrie), pour que ce gouvernement soit obligé de prendre en compte nos revendications en matière d’emploi industriel, de salaires et de protection sociale.

 

28 novembre à Bercy : un rassemblement de convergence des luttesqui doit montrer toute notre détermination à imposer une autre politique industrielle.

 


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