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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 14:25

un-bidonville-en-centre-ville

 

Une quinzaine de personnes, dont des femmes et des enfants, vivent dans un campement de fortune sur les remparts au-dessus de Battant. État des lieux.

«Je passe chaque jour chemin du Fort-Griffon et un camp est installé sur les hauteurs de Battant. Invisible depuis le parking, à peine perceptible depuis le chemin du Fort-Griffon », nous alerte un lecteur. « Seules des grilles de chantier, récupérées pour certainement cloisonner un peu de périmètre de vie, sont visibles », poursuit-il.

« Et pourtant c’est sûr, des gens vivent là. Encore hier, vers 18 h, une femme et un enfant descendaient la butte par un petit sentier qui a été fait à force de passages avec un bidon pour aller chercher de l’eau. »

« ÇA ME CRÈVE LE CŒUR »

Et ce lecteur de conclure : « Ça me crève le cœur… et que de culpabilité pour moi qui passe avec mes gosses bien emmitouflés dans leurs vêtements chauds et pressant le pas pour fuir l’humidité automnale ! Je ne sais pas à qui parler ni que faire… »

Il suffit en effet d’emprunter le sentier décrit pour tomber sur sept tentes igloo entourées de débris et de détritus divers. Vélos déglingués, paquets de gâteaux, sacs, bouteilles d’eau… plantés là sur la bande de terre en haut du rempart surplombant le parking Battant, entre le fort Griffon et le square Bouchot, avec vue sur les hauteurs de l’immeuble Président.

« ON FAIT LA MANCHE… »

Deux des « campeurs » qui viennent de se réveiller expliquent qu’ils sont seize à vivre ici depuis deux semaines. Dont trois femmes et deux enfants, comme en témoigne un petit jeu vidéo qui traîne à proximité des écuelles en fer-blanc et des réchauds. Tous Roumains et semble-t-il « de la même famille ». La relative bonne maîtrise du français dont font preuve ces deux interlocuteurs ? « Ça fait dix ans qu’on vient en France… » Pourquoi être venus ici ? « Pour du travail mais on n’en a pas. » De quoi vivent-ils ? « On se débrouille, on fait la manche… » Et les deux hommes d’enfiler leurs chaussettes, chaussures et blouson pour descendre en ville prendre leur poste de mendicité.

Le froid qui arrive ? « On le sait et il y a des bébés ici. On verra bien… »

http://www.estrepublicain.fr/doubs/2012/10/26/un-bidonville-en-centre-ville

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 09:26

 camiva7.jpg

Jeudi 25 octobre peu avant 9H, le préfet de la Savoie et les forces de l'ordre sont intervenus pour déloger des syndicalistes de la région, principalement de la CGT, venus soutenir leurs collègues de l'usine "CAMIVA" menacée de fermeture.

Au petit matin, des cheminots notamment, sont venus prêter main forte aux "CAMIVA" pour empêcher l'entrée des poids lourds à plate-forme sur le site d'assemblage des camions de pompiers. Les salariés de "CAMIVA", sous la menace d'une astreinte de 1.000 euros en cas de blocage, avaient fait appel à tous les syndicalistes de la région pour mener ce piquet devant le site. Eux se tenaient à l'écart. La plupart était à l'intérieur.

Finalement, après l'intervention de CRS, huit camions ont pu entrer. Les salariés ont l'impression qu'on "déménage" leur usine.

Claude Collombet, Secrétaire Général de l'Union Locale CGT de Chambéry, a été interpellé par la police pour une audition au commissariat de Chambéry.

camiva11.jpg

 

Le préfet en faveur du code de la route

Dans un communiqué la préfecture de la Savoie explique que "l'intervention des services de la police nationale (20 fonctionnaires), s'est effectuée à la demande du préfet et en accord avec le Procureur de la République de Chambéry". Une intervention qui s'inscrivait "dans le cadre de la prévention des entraves à la circulation", selon "l'article L.412-1 du code de la route" (sic).

Le préfet de la Savoie souhaite "que la discussion puisse reprendre entre les salariés de l'entreprise et la direction sur la base du projet d'accord auquel la médiation des services de l'Etat avait permis d'aboutir mi-octobre

Des "camions de déménagement"

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Dans le bras de fer entre la direction d'IVECO-MAGIRUS-CAMIVA et les salariés du site de Saint-Alban-Leysse, une nouvelle étape a été été franchie mercredi 24 octobre avec l'arrivée de "camions de déménagement" aux abords de l'usine.

On le sait depuis juillet, le fabricant de véhicules d’incendie IVECO-MAGIRUS-CAMIVA a annoncé son intention de délocaliser la production de son unité de Saint-Alban. Le site fait partie des usines promises à une fermeture en Europe pour regrouper l'activité en Allemagne.

Mais, cette décision semblait abstraite jusqu'à ce jour. Or, huit camions à plate-forme on fait leur apparition sur des parkings à proximité de l'usine. Les salariés se sont alors persuadés qu'ils venaient pour emmener des citernes vers l'Italie qui, ironie de l'histoire, avaient été livrées il y a quelques semaines par une usine italienne et qui devaient être assemblées à Saint-Alban.

"On est vraiment peu de choses, ici on n'a même pas de machines puisqu'on ne fait qu'assembler, ils peuvent nous rayer de la carte, comme ça, d'un revers de manche", témoigne ce syndicaliste, "au moins si on n'avait pas été condamnés au tribunal à 1.000 euros d'astreinte en cas de blocage, on pourrait stopper ça".

Les syndicalistes ont donc lancé un appel à leurs collègues d'autres entreprises pour bloquer le site à leur place. Les cheminots ont répondu en nombre.

Toujours ce mercredi, un peu plus tôt, dans une ambiance tendue, le directeur général est venu rappeler aux salariés que les négociations sont toujours au point mort. En cause, le fameux scrutin organisé par les syndicats et au cours duquel les salariés, à une grande majorité, se sont prononcés contre le plan social proposé par la direction.

Leur presse :http://alpes.france3.fr/2012/10/24/saint-alban-leysse-savoie-des-camions-inquietent-les-salaries-de-camiva-130211.html

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 23:25

C‘est une honte ! Cette fois, je n’en peux plus. Notre beau pays est paralysé depuis des générations par un fléau. Si les gouvernements successifs (tout comme l’actuel) n’ont cessé de la combattre, elle persiste à nous pourrir la vie ! Aujourd’hui, encore une fois, c’est la grève !

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C’est quoi la grève ?

Vous voyez, moi, je suis plutôt du genre à me renseigner un peu. Je lis, certes en express, les journaux sérieux pour faire le point sur ce qui se passe dans le monde. L’avis est donc unanime chez mes maîtres à penser : la grève, pour les Bolchéviks c’est un droit inaliénable dans notre démocratie, pour les autres (les gens normaux quoi), ce sont essentiellement des retardsinjustifiés de trains. 4 TGV sur 10 sont annulés, c’est comme si je décidais de ne travailler que l’après-midi : on se fout de la gueule du monde !

Les revendications ? De quoi vous parlez ? Ces merdeux font grève avant la réforme du système ferroviaire. Et encore, ils ne doivent pas en être fier, c’est écrit tout en bas dans la plupart des articles, après la longue liste mortifère de tous les trains bloqués. Comme les lignes sournoises des contrats d’assurance. On me l‘a fait pas à moi. Un scandale je vous dis ! Et le pire, vous savez ce que c’est ? (ne cliquez pas iciici non plus, non pas  je vous ai dit !) C’est qu’ils se plaignent d’uneaugmentation de leur salaire. Certes, elle est résiduelle (0,5%), mais faut oser tout de même !Trouer les caisses de l’État à rien foutre et se plaindre que l’augmentation de salaire n’est pas suffisante, c’est plus le père Noël qu’il faut appeler !

Heureusement que les médias font leur travail pour nous désintoxiquer des syndicats d’agitateurs. Une petite palme à TF1 : 1min30 de pur bon sens  qui rappel intelligemment que cette grève a lieu malgré les annonces de nombreuses embauches. De toute façon, qu’on licencie ou pas, ils font chier pareil !

La lutte anti-terroriste !

Alors comme je suis un mec intelligent, ça gamberge là-haut (en bas aussi mais c’est autre chose). Si cette répétition incessante de « grèves ordinaires » n’est pas appuyée sur de vraies raisons de s’insurgerC’est qu’il y a une culture du blocage systématique dans notre pays ! L’UMP nous l’a assez répété. Il faut dire la vérité, le rouge, celui qui grogne, qui fait un fromage de tout et n’importe quoi (et un fromage au lait cru, le genre qui te reste 3 semaines en bouche), c’est l’ennemi de l’intérieur, l’allié objectif de ceux qui menacent la bonne nation française : les terroristes. D’ailleurs, leurs mouvements brouillons rythmés par des musiques festives et des barbecues, ne sont rien d’autre que desprises d’otage d’usagers qui suent sang et eau pour le bien-être de notre économie.

Car ces irresponsables sabotent littéralement notre PIB ! Ils gangrènent tout ce qu’ils touchent et plongent des dizaines d’entreprises dans les difficultés financières.Voilà, c’est dit j’ai tout lâché, comme de nombreux camarades anti-terroristes sur ce site ou comme le valeureux Dassault qui n’en loupe pas une. CGT, Al-Qaïda : même combat !

Je tiens donc à dire encore une fois merci, merci, merci aux médias et au personnel politique de mener cette guerre contre les syndicalistes. Merci de cette mauvaise foi et de ce matraquage qui permet de ridiculiser constamment ces gens qui se battent et sans qui les congés payés, les 35h, la sécu, l’école pour tou-te-s ou le code du travail, qui rongent notre pays de l’intérieur, n’auraient jamais vu le jour…

Romain JAMMES

http://lartetlamaniere.wordpress.com/

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 22:19

Communiqué du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).

Le 25 octobre 2012.

Le MPEP a pris position localement et nationalement pour s’opposer au projet du nouvel aéroport Notre Dame des Landes, et pour dénoncer l’aberration sociale, économique et écologique qu’il représente :

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Où en sommes-nous à ce jour ?

Le projet du nouvel aéroport Notre Dame des Landes (NDDL) est associé à la personne de Jean-Marc Ayrault, ancien maire de la ville de Nantes et nouveau Premier ministre. Ce projet borné, inutile et coûteux est devenu en quelques années un emblème national d’une aberration sociale, économique et écologique. Il conjugue une gabegie des finances publiques, un déni de démocratie locale et un gâchis environnemental en supprimant 2 000 hectares de terres agricoles à 30 km au nord de Nantes. La réalisation du projet a été confiée au groupe Vinci.

Projet inutile

La construction de ce nouvel aéroport, baptisé « aéroport du Grand Ouest » (AGO), a rencontré depuis plusieurs années une vive opposition locale au sein du collectif d’associations comme l’ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport de Notre Dame des Landes) et d’un collectif de près de 1 000 élus de Loire-Atlantique. Ce collectif d’élus a trouvé 20 000 euros pour commander une expertise indépendante, confiée au Cabinet néerlandais CE Delft qui a passé au crible l’analyse économique sur laquelle se fonde la Déclaration d’utilité publique (DUP). L’étude conclut que le projet NDDL repose sur des bases économiques largement erronées conduisant à un déficit global pour la collectivité estimé à 600 millions d’euros. L’amélioration de l’aéroport actuel de Nantes-Atlantique s’avère la solution la plus intéressante pour la collectivité, mais pas pour le groupe Vinci qui a promis 12% de rentabilité à ses actionnaires... Si l’aéroport est déficitaire, ce seront les contribuables qui paieront la facture.

Un pouvoir politique révélateur de ses choix et de ses comportements

Les élus PS favorables au futur aéroport, soutenus par l’UMP, ont toujours opposé une fin de non recevoir aux arguments avancés par l’opposition grandissante au projet. Une nouvelle étape est à présent franchie : faire intervenir les forces de l’ordre (gendarmerie, CRS) pour évacuer et commencer à détruire habitations, matériels et organisations de vie. La violence policière est le seul argument à opposer face à une opposition populaire, voilà où en est un gouvernement après seulement 5 mois d’exercice du pouvoir !

Faites le parallèle entre le combat des paysans du Larzac et de son dénouement à l’arrivée de la gauche en 1981, et le déni de démocratie autour du projet de l’aéroport NDDL, et vous avez la triste figure du pouvoir politique actuel à la botte du bétonneur Vinci,

  • de François Hollande, qui ne tient pas ses promesses de campagne : les expulsions devaient être suspendues tant que les recours n’étaient pas arrivés à leur terme. Il est vrai que pour un homme politique cynique, il n’y a pas de protection légale pour des ‘squatters’ qui par définition n’existent pas ;
  • de Jean-Marc Ayrault, tellement accroché à ce projet que l’on peut se poser des questions sur une telle obstination ;
  • de Delphine Batho, dont l’une des premières déclarations comme ministre de l’Écologie a été d’approuver ce projet de bétonnage de 2 000 hectares de terres agricoles ;
  • d’Arnaud Montebourg, qui déclarait il y a peu, au moment des primaires socialistes, qu’il fallait remettre tout à plat. A présent il se défausse en disant qu’il n’est pas en charge de ce dossier ;
  • de Jacques Auxiette, président socialiste de la Région Pays de la Loire qui ne voit comme seule issue « démocratique » à l’opposition au projet, l’envoi de 500 à 1 000 policiers, gendarmes et CRS sur le site pour que bétonnage se fasse ;
  • de Cécile Duflot, qui préfère conserver son poste de ministre du gouvernement actuel plutôt que d’être en cohérence avec ses déclarations et prises de position sur le site de Notre Dame des Landes. Il est vrai que la question de l’aéroport avait été écartée de l’accord de gouvernement PS – EELV (on n’est jamais trop prudent),
  • du groupe Vinci, qui invite des agriculteurs à participer à la « ferme pédagogique » qui est envisagée à la sortie de l’aérogare, invitation odieuse de vouloir mettre le monde paysan dans un zoo.

Après deux jours et deux nuits de lutte, il reste des dizaines de personnes qui résistent face à un déploiement insensé des forces de l’ordre. Le M’PEP s’est associé à l’appel pour dénoncer ce projet inutile d’aéroport Notre Dame des Landes. Il est aujourd’hui solidaire de toutes les résistances locales qui sont emblématiques face à une dérive grave de la démocratie locale.

« Le verbe résister se conjugue au présent » (Lucie Aubrac).

Le site de l’ACIPA : http://acipa.free.fr/

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 08:58

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Dérive autoritaire inquiétante, en tremble la députée européenne EE-LV Catherine Grèze. «J'en ai la chair de poule». «C'est ahurissant», s'insurge M° Christian Etelin.

  Dérive autoritaire inquiétante, en tremble la députée européenne EE-LV Catherine Grèze. J'en ai la chair de poule». «C'est ahurissant», s'insurge M° Christian Etelin. 

L'appartenance supposée à «l'ultra gauche» d'un délinquant présumé défendu par cet avocat est mentionnée en toutes lettres sur l'ordonnance qui le place en détention provisoire à la maison d'arrêt toulousaine de Seysses.

Là n'est toutefois pas le motif de la détention dudit présumé délinquant. Ce garçon est d'abord soupçonné d'avoir mis à sac les locaux de la Protection Judiciaire de la Jeunesse à Labège le 5 juillet dernier avec trois autres jeunes gens. Ce que tous les quatre nient. L'un de ces jeunes gens vient d'ailleurs d'être libéré.

Condamnant «fermement» l'acte de vandalisme en lui-même, l'élue écologiste se garde bien de se prononcer sur le fond quant à la culpabilité réelle ou supposée du détenu étiqueté gauchiste. Elle dit juste ne pas comprendre qu'un engagement militant figure sur un document signé par un juge.

En fait, la mise-à-sac de Labège ayant été considérée à l'instruction comme un acte militant, l'appartenance supposée à cette mouvance a été entendue comme un facteur de «risque de réitération» justifiant la détention du gauchiste en question. 

«Je crains qu'il ne s'agisse une nouvelle fois d'un délit d'opinion flagrant »,reprend Catherine Grèze. Avant d'en saisir éventuellement la Cour européenne des droits de l'homme, elle a adressé mercredi 18 janvier une lettre pleine d'interrogations au Garde des Sceaux.

 

http://www.libetoulouse.fr/2007/2012/01/quand-lultra-gauchisme-conduit-en-prison.html

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 01:24

 

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Ne viser que le Front national et établir une frontière de fait entre le parti de Marine Le Pen et la droite de Sarkozy et du CAC 40, fait le jeu de l'extrême-droite 

 

par Jean LEVY

 

Face à l’audience inquiétante acquise par Marine Le Pen dans les couches populaires, et à travers elle, celle du Front National, la CGT et son Institut d’Histoire Sociale ont organisé un colloque sur l’Extrême-droite le 17 janvier. Le succès  remporté par cette initiative (plus de 300 militants rassemblés et interventions de haut niveau, tant à la tribune que dans l’assistance), montrent l’intérêt et la nécessité d’une telle rencontre.

 

En effet, quand une épidémie menace « mieux vaut prévenir que guérir ».

 

Encore qu’une telle attitude suppose qu’on ne néglige pas pour autant de poursuivre et d’accentuer les soins concernant d’abord la maladie qui vous affecte aujourd’hui.

Car la population souffre depuis des années d’un mal qui la ronge : la politique poursuivie en France depuis des décennies, et singulièrement aggravée par la droite au pouvoir, avec Nicolas Sarkozy.

 

Dans ces conditions,  est-il utile d'établir une distinction  entre la droite et l’extrême-droite ?

Et plus encore de  "hiérarchiser" les dangers que l’une et l’autre font courir à notre peuple ?

L’histoire nous apprend que la droite porte en son sein son extrême.

Rapportons-nous au passé pas encore lointain.

Les hommes qui ont exercé le pouvoir à Vichy, de 1940 à 1944, ne sont pas tombés du ciel, au détour d'une défaite militaire. Ils occupaient déjà tout  l'espace politique, tant à droite qu'à l'extrême-droite, sous la Troisième République. Et ensemble, ils préparaient la défaite.

"Plutôt Hitler que le front populaire" était pour eux plus qu'un slogan : c'était une stratégie délibérée mise en musique par la grande bourgeoisie, et jouée par leurs fondés de pouvoir et leurs hommes de main.


Cette mise à l’étrier de leaders extrémistes par la droite dite "classique",  a pour bel exemple la nomination d’Adolf Hitler à la Chancellerie du Reich, le 30 janvier 33, par le maréchal Hindenburg, "conservateur pur sucre". Celui-ci avait été  élu président grâce au soutien des Sociaux-démocrates…pour empêcher le Führer nazi d’accéder à la magistrature suprême.

On sait ce qu’il advint.

Mais revenons en France, il y a un tiers de siècle.

 

Qui a permis aux « chefs » des groupuscules, bottés et casqués, d’Occident,  les Madelin, Devedjian, Novelli ou Goasguenentre autres, d’accéder aux marches du pouvoir,  aujourd’hui leaders UMP ?

Au début des années 70, Giscard d’Estaing les a recrutés pour assurer son "service d’ordre", lors de l’élection présidentielle de 1974. Pire, la métamorphose d’Alain Madelin s’est effectuée par la grâce deGeorges Albertini, l’ancien dirigeant de la Collaboration (il fut secrétaire-général du RPN de Marcel Déatsous l’Occupation), qui fit de ce trublion un politicien bon chic, bon genre, en l’embauchant comme « journaliste » d’une de ses feuilles anticommunistes, puis le candidat de  la « droite » à Issy-les-Moulineaux , en 1973.

Mais au-delà des « liaisons dangereuses » entre droite et extrême-droite, il y a la convergence des idéologies.

Un exemple : dans les années 80, droite et extrême-droite se sont retrouvées au sein du Club de l’Horloge, une "boite à penser" (eux se définissent comme un Cercle de réflexion *), du grand-patronat, afin d’élaborer ENSEMBLE les thèmes, qui deviendront le programme de la droite au pouvoir, en particulier celui de Nicolas Sarkozy. Parmi les sujets traités, la Sécurité Sociale.

Le débat donna lieu à polémique entre Jean-Marie Le Pen et Jacques Garello, un professeur d’Economie à Marseille-Aix 3, animateur de l’Aleps, un groupe de fanatiques ultralibéraux mis en place, lui aussi par Georges Albertini, et tenant toujours assises au siège de l’UIMM, l’Union des Industries Minières et Métallurgiques.

Quel était le différent entre le chef du Front National et cet économiste, proche du CNPF, le Medef de l’époque ?

Jacques Garello écrit alors dans le bulletin de l’Aleps ;

« Le Pen veut interdire aux travailleurs étrangers de bénéficier de la Sécurité Sociale…Il a tort ! Ce qu’il faut, c’est la supprimer, pour tout le monde ! ».

En l’occurrence, qui est le « plus à droite », Le Pen ou Garello ?

Notre bataille doit être donc A LA FOIS (et sans la « hiérarchiser »), contre la droite et l’extrême-droite.

Se battre contre le seul Front national, conduirait à penser que l’UMP « est moins pire » que le parti de Marine Le Pen. Tracer la frontière entre les deux laisserait croire que le parti du Président et du CAC 40 fait partie du "la droite républicaine", expression qui permet à certains, à gauche, de faire ami-ami avec l'autre camp… 


Or, les salariés subissent de plein fouet, aujourd’hui, de la politique de Nicolas Sarkozy. Leur désigner comme ennemi principal le FN, donnerait à celui-ci toute chance de gagner encore plus d’audience dans les couches populaires. 


De plus, il n’est pas suffisant de dénoncer le Front national, en tant que force fascisante.  Il faut chercherPOURQUOI nombre de salariés sont tentés par le vote Marine Le Pen. Ils semblent là  trouver réponse à leurs angoisses, à leur désespérance, à leur rejet de toutes les forces politiques, assimilées au SYSTEME, qu'ils rejettent de plus en plus .


Osons une image : quand un homme se voit couler à pic, et qu'il tente de s'accrocher à quelques branches, il ne suffit pas de le prévenir que ces quelques bois sont pourris,et qu'il risque la noyade,  il faut lui tendre une perche solide et visible, grâce  à laquelle il pourra sortir de l'eau.

La question est là, brûlante, lui tend-on une telle perche ?

Mais ceci est une autre histoire,

que « canempechepasnicolas » se promet de traiter ultérieurement.

 

* Le Club de l'Horloge estime  que "Tous les courants de la droite française peuvent s'unir et rassembler une majorité du peuple autour de ces valeurs"

 

** Pour plus d'informations sur "droite" et "extrême-droite", lire pour la période 1930-1940 :

"DE LA REPUBLIQUE A L'ETAT FRANCAIS", "le chemin de Vichyde Simon PIETRI et Jean LEVY

pour la période 1944-1983 :

"LE DOSSIER GEORGES ALBERTINI", une intelligence avec l'ennemi de Jean LEVY

Ces deux ouvrages sont édités par L'Harmattan au prix de 25 euros chacun.

 

http://reveilcommuniste.over-blog.fr/article-la-cgt-le-front-national-et-la-droite-de-sarkozy-et-du-cac-40-par-jean-levy-97617785.html

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