Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
  • Contact

comité pour une nouvelle résistance C N R 06

Rechercher

Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 07:23

24 Mai 2013

 

Ils en ont sous le pied les adhérents du collectif de défense de la ligne SNCF Béziers-Neussargues: 260 km pedibus en 7 étapes pour le train des Causses.

 

Partis de Béziers le 4 mai, les marcheurs doivent atteindre Neussargues le 28 mai. Après Neussargues, le prochain arrêt ne sera pas un arrêt-buffet, mais un rendez-vous avec le ministre socialiste des Trasports de François II. Oui, la fermeture de cette ligne est prévue le 1er janvier 2015. "Une connerie, affirme le collectif de défense. Cette ligne offre une alternative au couloir rhodanien. Son intérêt pour développer le fret ferroviaire est évident".

 

Oui, mais non, comme sous Sarkozy, François II applique les diktats de Bruxelles: fermeture des lignes régionales voyageurs et passage du fret au privé par la route.

 

Le journal Le Midi libre raconte l'arrivée des marcheurs à la gare de Marjevols. Ils l'ont investie avec une grande banderole "Marche ou crève". ils étaient partis tôt ce matin de Bassanac.


http://images.midilibre.fr/images/2013/05/20/la-banderole-a-deja-traverse-trois-departements-vendredi_585746_510x255.jpg

La banderole a déjà traversé trois départements. Vendredi, elle sera dans un quatrième, le Cantal. (FABIEN HISBACQ)


Avec "entre 400 et 450 marcheurs depuis Béziers" assuré le retraité cheminot CGT Maurice Ambec, une des chevilles ouvrières de la manifestation.


À chaque étape, des élus se joignent aux manifestants, souvent autour d’une collation. Hier midi, c’est donc le maire de Marvejols, Jean Roujon, accompagné d’une partie de son conseil municipal, qui a accueilli les marcheurs à la gare. "La Ville fait partie du comité pluraliste depuis le début", a-t-il rappelé, avant de regretter que le rail soit trop souvent "sacrifié sur l’autel de la rentabilité". "Il n’y a aucune raison que les territoires ruraux fassent les frais des politiques nationales. Je les mets tous à peu près dans le même wagon", a ajouté le maire.


Il faut dire aussi que d'autres combats sont à attendre. Le Conseil régional, avec la SNCF, ferme des gares le week-end et remplace les trains par des cars. Bonjour l'Europe de la concurrence libre et non faussée au mépris des populations et du service public.


C'est qui dirige la SNCF? Guillaume Pépy ancien directeur de cabinet de la socialiste Martine Aubry quand elle était ministre. C'est qui le patron du Conseil régional? Christian Bourquin PS. Il a comme vice-président, Jean-Claude Gayssot, retraité de la SNCF et ex-ministre coco des Transports sous la gauche plurielle. Enfin sous Jospin premier ministre, il n'a pas été tout feu tout flamme pour défendre Air France ou la SNCF. Depuis, il a changé casaque. De ce fait, il est vice-président du Conseil régional chargé des relations internationales et de l'Europe. Un maître en la matière donc pour l'Europe des marchés et la privatisation du rail. CQFD.

 


Roger-Colombier.

 

http://le-blog-de-roger-colombier.over-blog.com/ils-marchent-pour-le-service-public-ferroviaire

 

 

Partager cet article
Repost0
22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 11:00
Article de Tony Pirard, pour Solidaire (organe du Parti du travail de Belgique-PTB) repris par http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



L’accident de Wetteren, ce 4 mai, pose des questions fondamentales : depuis des années, les cheminots mettent en garde contre les conséquences de la libéralisation voulue par l’Europe. Un peu facile, donc, d’imputer la seule faute au machiniste, histoire d’éviter de parler du système de sécurité défaillant.

 

Un mort, des dizaines de blessés, des centaines de personnes qui ne pourront regagner leur domicile durant des jours, des milliers de navetteurs et d’écoliers qui, plus longtemps encore, ne pourront prendre le train, un million de litres d’eau empoisonnée largués dans l’Escaut… L’information prétendant que « tout était sous contrôle », diffusée une demi-journée après la catastrophe par le centre de crise de Wetteren, n’avait vraiment rien du « tout va très bien, madame la marquise »…


    Le déraillement d’un train de marchandises à Wetteren, samedi dernier, était particulièrement dangereux : le train transportait un gaz incolore à l’odeur d’amande, extrêmement toxique, mortel même, l’acrylonitrile. Mélangé à l’eau, il dégage du cyanure d’hydrogène, le même que le Zyklon B, le gaz utilisé par les nazis dans les camps d’extermination.


    La catastrophe soulève bien des questions. Comment se fait-il qu’on n’ait pas compris plus vite qu’il fallait dégager une zone bien plus vaste que celle décidée initialement ? Pourquoi la communication n’a-t-elle pas été meilleure ? Et, surtout : pouvait-on empêcher la catastrophe ?

Quand le profit prime sur la sécurité…

 

Cette dernière question, surtout, est importante. Que faut-il faire pour réduire les risques d’accident au maximum dans le trafic ferroviaire ? Après la catastrophe ferroviaire du 15 février 2010, à Buizingen, une équipe indépendante d’experts avait enquêté. Elle ne s’est pas exprimée spécifiquement sur cet accident et, trois ans plus tard, il n’y a toujours pas de conclusions officielles, au grand dam des familles des 18 morts et des 162 blessés. Ils ont toutefois enquêté sur la sécurité en général. Leur conclusion était que trois éléments, ici, jouent un rôle important : le matériel et les installations de sécurité, l’efficience de l’organisation globale du trafic ferroviaire et les conditions de travail des cheminots. Sur tous ces plans, cela risque de mal tourner, chez nous, en raison de la politique européenne de libéralisation, préviennent les syndicalistes.


    Depuis des années, ils répètent que davantage de catastrophes de ce genre se produront si, dans le transport ferroviaire des marchandises – et hélas dans le transport des voyageurs aussi –,  la maximalisation du profit devient la préoccupation centrale. En Belgique, le transport des marchandises par rail a été complètement libéralisé début 2012, dans le cadre de la politique européenne de libéralisation et de privatisation que le gouvernement belge applique docilement à 100%.


    Depuis lors, nous faisons face à des situations qui, dans certains cas, font penser aux abus dans le secteur du transport routier, où les entreprises de sous-traitance embauchent des routiers polonais pour un salaire moindre et un nombre d’heures supérieur, ce qui en fait un danger sur la route.


    Est-ce chercher trop loin ? Le train qui a déraillé venait des Pays-Bas et se rendait à Gand-Port maritime pour le compte de B-Logistics, la filiale privatisée du groupe SNCB. Le chauffeur de train qui, par miracle, a survécu à l’accident, est un Hollandais. Il roulait avec deux locos allemande de l’entreprise DB Schenker, la filiale marchandises des chemins de fer allemands. Autrement dit, DB Schenker roulait en sous-traitance pour B-Logistics.


    Les entreprises ferroviaires travaillent d’ailleurs de plus en plus avec des sous-traitants. Depuis quelques semaines, par exemple, l’opérateur ferroviaire polonais PKP fait rouler des trains Cargo en Belgique. Les wagons de marchandises sont de plus en plus entretenus en Europe de l’Est. En Roumanie, tout est manifestement meilleur marché, mais quid de la qualité ? Et aurons-nous bientôt des machinistes polonais aussi en Belgique ?

Terminés, les contrôles par les autorités

Naguère, avant la privatisation du transport des marchandises, les trains étaient contrôlés au plan technique et de la sécurité par des agents bien formés par la SNCB. Aujourd’hui, les entreprises privées – elles sont déjà une dizaine – contrôlent leurs trains elles-mêmes. En théorie, il y a encore ensuite un contrôle par les autorités, c’est-à-dire le SPF Transport, mais celui-ci n’a pas le personnel nécessaire. Il n’est donc pratiquement pas question de contrôle des temps de repos et des parcours des machinistes des entreprises privées. Autrement dit, les autorités commettent ici ce qu’on pourrait appeler un délit de fuite permanent.

 

Cinq catastrophes ferroviaires graves en un an


Ce qui est vraiment catastrophique, c’est que l’accident de Wetteren est loin d’être le premier. Et, hélas, ce ne sera probablement pas le dernier. Ces douze derniers mois, il y a eu au moins cinq déraillements de trains de marchandises. Cinq accidents en un an !


• 12 avril 2012. Un train de marchandises déraille à Melsele. Cause : mauvais état des voies.
• 4 mai 2012. Deux trains de marchandises entrent en collision dans un tunnel à Tintigny (près de Virton). Cause : des wagons du premier convoi se sont détachés ; le second convoi les a heurtés.
• 11 mai 2012. Collision entre deux trains de marchandises à Godinne (à 15 km au sud de Namur). Evacuation prolongée des riverains. Cause : perturbations dans la signalisation ; celles-ci avaient déjà été mentionnées plusieurs fois par les machinistes, mais rien n’avait été réparé.
• 19 février 2013. Un train de marchandises déraille à Muizen. Cause : rupture d’essieu d’un wagon polonais.
• 4 mai 2013. Déraillement d’un convoi de marchandises à Wetteren. Un mort, 50 blessés, d’énormes dégâts environnementaux… 


Partager cet article
Repost0
16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 10:19

http://mediavox.blob.core.windows.net/mediavox-wp/2013/05/130515-edito-retraite.jpgBlocage du dépôt de carburant de Grigny (Essonne) lors de la grève de 2010 contre la réforme des retraites. Crédit photo : Nathanaël Uhl.


16Mai 2013 


On y est. Le Parti socialiste, qui défilait tous drapeaux dehors contre la réforme menée par l’UMP en 2010, se lance dans sa propre révision du système des retraites. Les discussions ont commencé lundi, le MEDEF a donné le ton en revendiquant un recul de l’âge de départ à 65 ans et un nouvel allongement de la durée de cotisation à 43 annuités. Preuve s’il en est de l’échec des réformes de 2003 et de 2010.


Mais au fond, de quoi parlons-nous ? La retraite ce n’est que du salaire différé, tout comme la Sécurité sociale ou l’assurance chômage. Durant notre activité salariée, nous abondons, via les cotisations sociales versées par l’employeur mais surtout par l’employé, un système solidaire de protection collective. Précisons que les actifs cotisent pour les inactifs actuels ; sachant que l’actif d’aujourd’hui est l’inactif de demain. Cela s’appelle la solidarité intergénérationnelle, c’est un élément de base du contrat social républicain.


La caisse qui collecte les cotisations spécifiques liées au financement de la retraite est en déficit de 20 milliards d’euros environ. Une situation qui a un lien extrêmement direct avec le taux de chômage et les bas salaires. Les cotisations sont acquittées par les actifs qui versent un pourcentage de leur salaire.

Dans ces conditions, chacun peut mesurer que l’allongement de la durée de cotisation n’aura que peu d’impact sur le niveau de cotisation et, par là, sur le financement des retraites. Ce constat empirique a d’ailleurs amené le gouvernement Fillon à faire une 2e réforme des retraites après celle menée par Raffarin en 2003. Imaginons que ce qui a échoué entre 2003 et 2013 fonctionne, mais ne nous leurrons pas.


Car il y a une autre donnée ! Ce pourrait être une bonne idée de reculer l’âge de départ à la retraite si, et seulement si, les seniors restent en poste. Hors, la réalité est cruelle. A l’échelle européenne, la France se place en queue du peloton avec un taux d’emploi des 55-64 ans de 39,7 % quand la moyenne de l’Union européenne à 27 est de 46,3 %. En Allemagne, ce taux atteint 57,7 %, il atteint 70,5 % en Suède ! Etonnement ( !), c’est passé la cinquantaine qu’un salarié touche son salaire au niveau le plus élevé… Donc, qu’il cotise le plus aux caisses de retraite y compris complémentaires.

 

http://www.politique-actu.com/files/9864-bankster-3,bWF4LTQyMHgw.jpg


Ce court état des lieux permet d’affirmer que les solutions esquissées par le gouvernement actuel, dans la même philosophie que les précédents, n’auront pas plus d’effet que les deux réformes récentes. Mais ce n’est pas leur but. Le vrai objectif reste la libéralisation du « marché » de la protection sociale, en premier lieu celui des retraites. C’est que la France est en « retard » en matière de retraite par capitalisation (c’est-à-dire basée sur des placements en bourse, les fameux fonds de pension).


Pour contraindre gentiment les Français à recourir à la capitalisation, quoi de mieux que de réduire le montant des pensions et de rendre inaccessible la retraite à taux plein ? Ils choisiront alors d’eux-mêmes de se livrer pieds et poings liés aux fonds de placement.

 

Nathanaël Uhl

 

 

http://www.mediavox.fr/20130516-derriere-la-reforme-des-retraites-la-capitalisation



 

http://img.over-blog.com/500x340/1/54/51/29/images-r-pertoire-2/retraite.jpg


 

Partager cet article
Repost0
15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 21:03

BKK2tuxCQAAw8Z3

15/06/12 à 10:51


Outre le recul de l'âge de départ, l'Organisation de coopération et de développement économique préconise de promouvoir davantage les retraites privées afin d'augmenter le montant des pensions.


L'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) encourage les gouvernements des États-membres nationaux à inciter leurs concitoyens à opter pour une épargne privée, en vue de la retraite.


Selon elle, une personne qui commence à travailler aujourd'hui peut compter percevoir une pension nette du régime public d'environ la moitié de ses revenus nets, en moyenne, si elle part à l'âge officiel du départ à la retraite, avec un taux plein. Seul bémol : dans les treize pays qui ont rendu les pensions privées obligatoires, le taux de remplacement est plutôt de 60 %.

 

Dans les pays où les pensions privées ont un caractère volontaire (Allemagne, Corée, États-Unis, Irlande, Japon), une grande partie de la population, notamment les moins aisés, peut s'attendre à une chute brutale de ses revenus à la retraite, indique l'OCDE. Ce qui peut engendrer une hausse de pauvreté. De ce fait, la consigne donnée par l'Organisation n'est pas d'imposer une pension privée mais plutôt d'inciter les gouvernements à prévoir des allégements d'impôts, des formules d'abondement et une amélioration de la supervision des fonds permettraient de façon à encourager l'épargne retraite privée.


http://www.leparticulier.fr/jcms/p1_1428949/retraite-l-ocde-recommande-les-pensions-privees?cid=null

Partager cet article
Repost0
13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 23:55

Ayrault, le premier ministre, vient de recevoir successivement les patrons et les syndicats pour préparer la deuxième conférence sociale au mois de juin..


A noter que l’invité qui a inauguré la rencontre était le Medef qui a pu se féliciter de la tenue de ce genre de réunion comme celle de la conférence sociale de l’année 2012 qui a été positive selon Laurence Parisot.


Monsieur Ayrault voulait certainement prendre d’abord les ordres du Medef avant de rencontrer les syndicats.


Je ne commenterai pas dans cet article tous les considérants évoqués par les participants et je retiendrai les questions relevant de l’âge de la retraite, de la durée de cotisations, de la situation des pensions et retraites.


Mais auparavant, le traquenard est déjà en pleine phase de préparation. Un traquenard tout autre que celui qui nous a amené à l’insécurité de l’emploi avec l’accord national du 11 janvier 2013.


La conférence sociale sera « vite fait, bien fait » disent le médias ; une grande messe des partenaires sociaux que le gouvernement écoutera d’un air distrait puisque les décisions sont entrain de murir dans les cabinets ministériels et aussi à Bruxelles.


Tout serait déjà dans les rouages prêt à fonctionner dés les décisions prises par le gouvernement.

N’oublions pas qu’Hollande a obtenu un répit de deux années pour la dette à condition qu’il prenne immédiatement les mesures pour allonger l’âge de départ à la retraite.


Il nous dira, la main sur le cœur, jeudi, lors de sa conférence de presse, qu’il n’augmentera pas l’âge de la retraite comme d’ailleurs Ayrault l’a certifié.


Bande de menteurs…


Hollande a obtempéré et il s’apprête à étirer l’âge de la retraite nettement au-dessus des 65 ans par la farce et l’attrape du nombre d’années de cotisations qu’il compte faire passer à 44 ans de cotise pour une retraite pleine et entière, c'est-à-dire sans abattement ni décote.


Cette mesure serait rapidement mis en vigueur, on parle avant 2020 selon la demande du Medef.

Cette mise en vigueur se ferait par une loi et non par la négociation avec les syndicats qui, semblent-ils, renâcleraient majoritairement et risqueraient de faire avorter le texte que prépare les crânes d’obus de l’Elysée ainsi que les commissions mises en place pour faciliter la chose.


Il s’agit aussi de ne pas trainer cela en longueur de crainte d’éveiller les luttes que s’apprêtent à organiser la CGT ;

Hollande pourrait ainsi se présenter devant ses juges de la Commission européenne avec une décision qui remplirait d’aise les multinationales qui siègent à Bruxelles avec leurs groupes de pression et qui entendent que le gouvernement français réduise immédiatement le coût de la retraite.


Ce serait donc du Sarkozy à la vitesse supérieure et avec l’idée de faire vite pour mettre les syndicats dans une sorte de fait accompli en espérant que cela désarmerait toute contestation dans la rue.

Les mesures seraient véritablement l’assassinat du régime de retraite à la française.


Qui en profiterait demain ?


Certainement pas les générations actuellement au travail, dans les conditions de plus en plus précaires et avec le chômage grandissant. Qui pourra espérer, avec 44 ans de cotisations, comme l’envisage le gouvernement, partir à 60 ans. Plus personne et plus personne non plus à 65 ans avec le fait que l’âge pour débuter une vie professionnelle commence souvent à plus de 25 ans et que cette carrière sera trouée d’innombrables trimestres non travaillée à retrancher.


Cet allongement aura d’ailleurs double peine pour ces jeunes, ils subiront de plein fouet la poursuite de la vie professionnelle de ceux qui partiront plus tard et qui bloqueront toutes possibilités d’embauche et ils auront du même coup à entendre plus longtemps encore leur retraite.


Un jeune d’aujourd’hui entrant au travail à 25 ans ne pourra bénéficier de sa retraite qu’à 69 ans s’il a ses 44 annuités de travail. Et encore, plus tard, s’il lui faut continuer de travailler pour avoir ce nombre d’années s’il lui manque tant et tant de trimestres dû à la précarité et au chômage.


Il ne lui restera que quelques années pour vivre sa retraite et dans les âges où la santé se dégrade et l’empêchera de vivre pleinement ce moment que lui aura pris le capital et ceux qui le servent.

Il aura aussi à faire face à une retraite minable, elle ne sera plus ce qu’elle est encore aujourd’hui.


Un travail de sape l’aura réduite de moitié par le jeu des dévalorisations des retraites par rapport aux indices des prix et aussi par des cotisations supplémentaires qu’il paiera comme celles que préconisent le Medef, certains syndicats et le gouvernement, par l’augmentation de la CSG ou autres manigances pour les faire payer comme la désindexation.


En aucun le patronat sera mis à contribution et c’est certainement cet engagement qu’Ayrault a pris devant le patronne du Medef.


Celle-ci d’ailleurs a présenté son projet en affirmant la règle de 43 années de cotisations, mais pour tout de suite, c'est-à-dire en 2020.


L’attaque est donc d’envergure, elle ne peut rester sans réponse immédiate et sans mobilisation de l’ensemble des travailleurs de ce pays y compris de la fonction publique dont déjà le patronat agite l’idée de « l’injustice » que serait l’augmentation de l’âge de départ à la retraite pour le privé sans que cela ne se fasse pas aussi pour la fonction publique et les régimes spéciaux.


Le patronat a donc deux fers au feu et il profite de ce gouvernement qui ne sait plus quoi faire pour lui donner entière satisfaction.


Ce dossier ne peut être dans l’attente d’une conférence sociale dont on sait déjà qu’elle sera un traquenard pour le monde du travail.


Nous devons avoir à cœur la mobilisation du monde du travail, qu’il soit en activité ou en retraite, il est sous la menace d’une retraite à 70 ans pour bientôt et de pensions qui s’abaisseront pour tous les retraités y compris ceux actuellement servis par le régime général, les complémentaires, les systèmes publiques, les régimes spéciaux etc.


L’heure est à la riposte immédiate.


La CGT sera celle qui l’organisera, je n’en doute pas.

 


Bernard LAMIRAND


http://ber60.over-blog.com/


 

http://1.bp.blogspot.com/-UnYfJU5n7YE/UZEQabGtfFI/AAAAAAAAIpU/uudltIITyVY/s1600/parkinson-45cf3-622b0-3c306.jpg

Partager cet article
Repost0
11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 10:22

http://npa2009.org/sites/default/files/images/12420.preview.jpgComparaison entre l’ANI et la dernière mouture sortie de la CMP. Donc aprés le Sénat. Avant le vote final du 14 mai !

 

Le constat est terrible :


1/ la quasi totalité de l’ANI est passée sans modification

2/ des « avancées » très mineures adoptées à l’Assemblée nationale ont été annulées (sur le temps partiel)

3/ encore plus incroyable et sans doute passé complètement inaperçu – les administrateurs salariés des grosses boîtes non seulement n’auront pas la protection contre le licenciement introduite par l’assemblée nationale mais perdent la protection qu’ils tenaient du code du commerce avec la nécessité d’obtenir l’accord des prud’hommes en référé ! Et comme l’interdiction d’être en même temps DP, membres du CE ou DS a été maintenue, ils n’ont aucune protection contre le licenciement !;

4/ l’amendement obligeant à ce que la détaxation des CDI soit au moins compensée par la taxation des CDD a été annulé

5/ il y a même un recul par rapport à l’ANI  : la validation tacite de l’accord pour les licenciements collectifs de plus de 10 salariés, non prévue par l’ANI.

 

Un élément essentiel d’appréciation : par cette loi (et la future constitutionnalisation de la primauté de la négociation sur la loi), les accords collectifs, fussent-ils signés par des syndicats non représentatifs et/ou sous le chantage à l’emploi, prennent force de loi. En dehors d’un rapport de forces favorable (comme en 36, 45 ou 68), le patronat ne les signe que s’ils lui sont favorables. Pour autant, l’expérience montre que, souvent, même ces accords-là ne sont pas respectés par les employeurs. La logique (et le droit en vigueur) indique que la violation de ce qui fait force de loi devrait être sanctionné, notamment par le contrôle et les procès-verbaux de l’inspection du travail. Or, ici, il n’en est rien, ce qui achève la démonstration du recul qu’est l’ANI et sa traduction dans la loi.


————————

 

Article 1 du projet de loi : Couverture complémentaire santé et prévoyance


L’amendement qui précise que, pour la couverture minimale, pour chaque risque (comme un de nos amendements le prévoyait), les garanties doivent être au moins aussi favorables que celles prévues par le nouvel article L.911-7 de la sécurité sociale, n’apporte rien car, contrairement à notre amendement sur cet article qui prévoyait que le minimum était la moyenne, pour chaque risque, des garanties des salariés déjà couverts, cet article se contente de renvoyer à un décret le montant minimal des prises en charges


L’amendement qui prévoit la participation de l’employeur illustre bien ce qui a guidé les amendements (ne pas toucher à l’essentiel pour le MEDEF) : l’ANI prévoyait 50 employeur/50 salarié (au lieu de 57/43 en moyenne actuellement), l’avant-projet de loi renvoyait à un décret la fixation d’un minimum pour la part de l’employeur, le projet de loi stipule que « L’employeur assure au minimum la moitié du financement de cette couverture » ; ce qui entérine, par la loi, le 50/50.


Même chose pour le renvoi à un décret des modalités de la mise en concurrence des organismes pour l’attribution du marché. A cet égard, le compte rendu des débats sur ce point à l’Assemblée nationale le 9 avril montre bien que le texte entame peu la « liberté de choix » de l’organisme assureur par l’employeur : ainsi l’UDI se félicite de ce que « le Gouvernement a bien voulu apporter des précisions permettant de mieux faire valoir la liberté de l’employeur »

 

Article 2 : définition de la formation professionnelle

L’amendement consistant à ajouter à l’article L.6111-1 du code du travail, s’agissant de la formation professionnelle : « Elle constitue un élément déterminant de sécurisation des parcours professionnels et de la promotion des salariés. » est un amendement d’inspiration patronale : si vous ne trouvez pas de travail ou si vous n’obtenez pas de promotion, c’est votre faute… « jamais assez formés » est le leit-motif permettant à la fois de culpabiliser les salariés et de camoufler les responsables du chômage.

 

Article 2 : compte personnel de formation

L’amendement précisant que « le compte est alimenté : 1° Chaque année dans les conditions prévues pour le droit individuel à la formation aux articles L. 6323-1 à L. 6323-5 », à défaut d’une avancée, permettra peut-être d’éviter l’interprétation possible de l’ANI (120 h pour 42 ans au lieu de pour 6 ans)

 

Il reste qu’une nouvelle disposition, non prévue par l’ANI et par l’avant-projet de loi (« Avant le 1er janvier 2014, les organisations syndicales d’employeurs et de salariés représentatives au niveau national et interprofessionnel procèdent aux adaptations nécessaires des dispositions conventionnelles interprofessionnelles en vigueur et le Gouvernement présente un rapport au Parlement sur les modalités de fonctionnement du compte personnel de formation et sur les modalités de sa substitution au droit individuel à la formation mentionné aux articles L. 6323-1 à L. 6323-5 du code du travail »), indique bien qu’il va y avoir une substitution au DIF et que les responsables syndicaux CGT du secteur de la formation ont alerté sur les risques qu’une substitution soit le paravent d’une disparition. Cela les inquiétait notamment car ils soulignaient que le DIF n’était pas financé a priori et l’amendement indiquant que « l’Etat ou la région » pourront faire des « abondements complémentaires » semble aller dans ce sens du désengagement patronal.

 

 

Article 3 : mobilité volontaire sécurisée

 

Pour cette mobilité externe, l’amendement de l’UMP rejeté montre bien qu’il s’agit non d’un droit supplémentaire mais d’un moyen supplémentaire pour les employeurs de se débarrasser de salariés. L’UMP demandait quel serait l’employeur responsable de la rupture du contrat de travail (l’ancien ou le nouveau) au cas où l’ancien refuserait de réintégrer le salarié…A cet égard, la réécriture de l’ANI (le salarié retrouve une rémunération « qui ne peut être inférieure à celle de son emploi antérieur ») par le projet de loi (le salarié retrouve une rémunération « au moins équivalente ») n’est pas une avancée : plus encore que l’ANI, elle laisse la voie ouverte à une latitude de l’employeur sur les heures (complémentaires ou supplémentaires) ou sur les primes

 

 

Article 4 : consultation du comité d’entreprise

 

Le principe de délais de consultation fixés par accord avec le comité d’entreprise reste.Ajouter à l’article L.2323-3 que ce délai d’examen doit être « suffisant » (en enlevant cette disposition qui figure actuellement à l’article L.2323-4) n’ajoute rien, pas plus que la mention qu’ils ne peuvent être « inférieurs à 15 jours » (ce qui est bien le moins). Il est indiqué qu’en l’absence d’informations suffisantes, le comité peut saisir le juge des référés, mais celui-ci a 8 jours seulement pour répondre et le délai préfix prévu n’est pas modifié (« Cette saisine n’a pas pour effet de prolonger le délai dont dispose le comité pour rendre son avis. ») !

 

 

Article 4 : délai d’expertise

 

L’ANI, l’avant-projet de loi et maintenant le projet de loi instituent un délai fixe pour l’expertise, fixé par accord ou, à défaut, par décret. Le projet de loi a juste ajouté « raisonnable » pour ce délai…et il limite en plus le temps d’appréciation de l’expert puisqu’un décret va prévoir un délai (à l’intérieur du délai « raisonnable ») au-delà duquel il ne pourra plus demander «à l’employeur toutes les informations qu’il juge nécessaires à la réalisation de sa mission »

 

 

Article 4 : instance de coordination des CHSCT

 

Le nombre de représentants des CHSCT d’établissement à cette instance de coordination, non fixé par l’ANI, a été augmenté par rapport à l’avant-projet de loi, mais outre que cela concerne très peu d’entreprises, cela ne change rien à la question de la suppression de l’expertise pour chaque CHSCT.

A cette « simplification » pour l’employeur, l’avant-projet de loi avait ajouté la substitution de l’instance de coordination aux CHSCT pour plusieurs consultations obligatoires. Là aussi, on doit apprécier à sa juste valeur la pédagogie de la vaseline : alors que l’avant-projet de loi écrivait : « Cette consultation se substitue aux consultations prévues aux articles L. 4612-8, L. 4612-9, L.4612-10 et L. 4612-13. », le projet de loi stipule que l’instance de coordination « peut rendre un avis au titre des articles L. 4612-8, L. 4612-9, L. 4612-10 et L. 4612-13 »

D’autant que, tant sur le nombre que sur le fonctionnement, un nouvel article L.4616-5 du code du travail prévoit en outre qu’ « un accord d’entreprise peut prévoir des modalités particulières de composition et de fonctionnement de l’instance de coordination »

 

 

Article 5 : représentants des salariés dans les CA et Conseils de surveillance de très grandes entreprises

 

L’ANI et l’avant-projet de loi prévoyaient deux représentants pour les conseils dont le nombre de membres est supérieur à douze, et un dans les autres cas. Le projet de loi a ajouté « au moins » devant ces deux nombres…sans commentaire.

 

Par contre, un recul après une avancée au niveau de l’assemblée nationale : celle-ci avait, comme le proposait notre amendement, ajouté une protection en cas de licenciement, celle commune à tous les représentants du personnel (l’ancien article L.225-33 du code du commerce avait été réécrit en ce sens : « L’administrateur élu par les salariés ou désigné selon les modalités prévues à l’article L. 225-27-1 du présent code bénéficie de la protection contre le licenciement prévue à l’article L. 2411-1 du code du travail. »). Non seulement le Sénat et la CMP ont supprimé cette nouvelle protection mais ont également abrogé l’ancien article L. 225-33 qui soumettait le licenciement à la décision du conseil de prud’hommes (ancien L. 225-33 : « Sauf en cas de résiliation à l’initiative du salarié, la rupture du contrat de travail d’un administrateur élu par les salariés ne peut être prononcée que par le bureau de jugement du conseil des prud’hommes statuant en la forme des référés. »). Ces nouveaux représentants du personnel, qui ne pourront en vertu de l’ANI et de la loi, pas être délégués du personnel, membres du comité d’entreprise ou délégués syndicaux (interdiction reprise de l’article L.233-30 du code de commerce) n’auront donc aucune protection !

 

 

Article 6 : droits rechargeables à l’assurance-chômage

 

Rien de plus que l’ANI : la recharge peut n’être que partielle (ANI : « conserver le reliquat de tout ou partie de leurs droits » ; AN : « Les droits à l’allocation d’assurance non épuisés, issus de périodes antérieures d’indemnisation, sont pris en compte, en tout ou partie »), et tout est renvoyé aux négociations sur l’assurance-chômage.

 

 

Article 7 : taxation et détaxation des contrats

 

La seule modification introduite à l’Assemblée nationale était l’instauration d’une règle : « Les taux mentionnés au deuxième alinéa doivent être fixés de sorte que le produit des contributions ne soit pas diminué ». Cette règle trop floue, sans contrôles et sans conséquences, au point qu’on pouvait avancer qu’elle ne permettrait sans doute pas d’éviter que les employeurs soient globalement bénéficiaires, entre les contrats CDD taxés et les CDI détaxés, comme il résultait des premières projections du MEDEF, a dû cependant déplaire au MEDEF :retirée au Sénat et à la CMP. Pactole.

 

 

Article 8 : temps partiel

 

Positif, mais très limité en pratique, à l’article L.3123-16 du code du travail, il a été, sans l’expliciter, retiré une des façons de déroger par accord collectif au nombre et à la durée des interruptions d’activité. L’accord ne peut plus le prévoir « expressément », mais aux seules conditions antérieures (définition des amplitudes horaires et de leur répartition dans la journée de travail).

 

Pour le reste, les reculs de l’ANI, explicites ou implicites, sont confirmés.

 

Un des reculs que nous redoutions au vu de la rédaction de l’ANIla possibilité (article L.3123-19 modifié) de remplacer la majoration de 25% au-delà du 1/10ème de la durée prévue au contrat par une majoration de 10% (même si cela est tempéré par l’obligation d’un accord « étendu ») : « Une convention ou un accord de branche étendu peut prévoir un taux de majoration différent, qui ne peut être inférieur à 10 %.

 

Un autre recul que nous redoutions est confirmé par le projet de loi :

 

les heures de « complément » par avenant au contrat de travail, pourront ne pas être majorées.  Un amendement voté à l’Assemblée nationale et au Sénat prévoyait une majoration « d’au moins 25% » pour les seuls quatre derniers avenants (sur huit possibles par an). Mais, en CMP, il y a eu retour au texte de l’ANI (« taux de majoration éventuelle des heures incluses dans le « complément d’heures ») et de l’avant-projet de loi : « La convention ou l’accord : b) Peut prévoir la majoration salariale des heures effectuées dans le cadre de cet avenant »

 

Un autre recul, qui va au-delà de la date prévue par l’ANI (date de l’entrée en vigueur de l’ANI) , la possibilité pour l’employeur, jusqu’au 1er janvier 2016, de refuser à un salarié la durée minimale de 24 heures en invoquant un motif économique lié à son activité ( « jusqu’au 1er janvier 2016, sauf convention ou accord de branche conclu au titre de l’article L. 3123-14-3, la durée minimale prévue à l’article L. 3123-14-1 est applicable au salarié qui en fait la demande, sauf refus de l’employeur justifié par l’impossibilité d’y faire droit compte tenu de l’activité économique de l’entreprise »)

 

 

Article 10 : Mobilité interne

 

Une évolution intéressante du point de vue sémantique : avant la recodification du code du travail en 2007, les obligations de l’employeur étaient rédigées avec des verbes idoines (« devoir » faire, « être tenu de » faire…). La recodification a systématiquement supprimé ces verbes en se limitant à l’indicatif du verbe d’action (l’employeur « fait »…). Ici, pour la négociation sur la mobilité interne, le projet de loi écrit : « L’employeur peut engager une négociation… » alors que l’avant-projet de loi se contentait de « L’employeur engage une négociation… ».

D’où l’on peut tirer au moins une conclusion : l’aveu, involontaire, que cette négociation est une mauvaise chose.

 

Les « avancées », entendues ici et là dans les médias, sur la prise en compte dans l’accord de la situation personnelle et familiale étaient déjà incluses dans l’ANI et l’avant-projet de loi ; elle est juste mentionnée deux fois au lieu d’une.

 

L’avancée réelle (le refus de mobilité entraine un licenciement pour motif économique et non plus pour motif personnel) mais limitée (le licenciement reste individuel même si plusieurs salariés sont concernés) était déjà dans le texte proposé à l’Assemblée nationale.

 

 

Article 12 : Accords de « maintien dans l’emploi »

 

La aussi, de la « pédagogie » : est-ce une avancée que de prévoir dans l’accord « les conditions dans lesquelles fournissent des efforts proportionnés à ceux demandés aux autres salariés » les dirigeants salariés et les actionnaires, étant précisé en outre que pour ces derniers, ces « efforts » doivent se faire « dans le respect des compétences des organes d’administration et de surveillance» ?

L’amendement instituant une « clause pénale » n’est pas une avancée car elle était incluse dans l’annexe à l’ANI. 

D’autre part, cette clause pénale est en fait la clause civile de l’article 1226 du code civil (« La clause pénale est celle par laquelle une personne, pour assurer l’exécution d’une convention, s’engage à quelque chose en cas d’inexécution. »), est sans grande portée car c’est l’employeur qui en fixera « le montant et les modalités d’exécution » dans l’accord que les organisations syndicales ou les salariés mandatés seront contraints de signer par chantage à l’emploi. Et cette prétendue « avancée » est en fait un recul car, en échange de ce montant, l’employeur pourra ne pas maintenir l’emploi ! (« lorsque l’employeur n’a pas respecté ses engagements, notamment ceux de maintien de l’emploi… »)

Article 13 : licenciements collectifs pour motif économique

 

L’avant-projet de loi avait fixé à 8 jours le délai de validation par le Direccte de l’accord collectif ; le projet de loi le fixe à 15 jours, cela ne change rien quant à l’insuffisance de temps pour l’administration de contrôler cet accord.

Et, nouveau reculen adoptant la même règle que pour l’homologation du document unilatéral de l’employeur dans l’ANI, le projet de loi a ajouté une validation tacite de l’accord là où l’ANI ne disait rien.

 

 

Article 15 : critères pour l’ordre des licenciements

 

Encore de la pédagogie pour camoufler l’inacceptable. L’ANI disait : « L’employeur est fondé, pour fixer l’ordre des licenciements, à privilégier la compétence professionnelle sous réserve de tenir également compte des autres critères fixés par la loi ». L’avant-projet de loi disait : « L’employeur peut privilégier un de ces critères, en particulier celui des qualités

professionnelles, à condition de tenir compte de l’ensemble des autres critères prévus par le

présent article ». Et le projet de loi : « L’employeur peut privilégier un de ces critères, à condition de tenir compte de l’ensemble des autres critères prévus au présent article ».

Cacher ce critère que l’on ne saurait voir, mais que l’employeur pourra utiliser désormais en toute légalité et de façon « privilégiée ».

 

RESTE INCHANGEES par rapport à l’ANI (à titre d’exemple) :

 

- La création d’un « conseil en évolution professionnelle », mis en œuvre « au niveau local », dans le« cadre » du « service public de l’orientation », nouveau fromage pour les sous-traitants du service public et fossoyeurs des CIO. (article 2)

- La rupture considérée comme une démission en cas de non retour du salarié dans l’entreprise suite à la mobilité externe « sécurisée » (article 3)

- les dispositions régressives sur les prud’hommes (article 16)

- les dispositions régressives sur les délais de mise en place des IRP (article 17)

- les dispositions régressives sur le CDII (article 18)

 

Source : Blog Gérard Filoche

 

http://www.filoche.net/2013/05/11/examen-du-projet-de-loi-apres-la-cmp-commission-mixte-paritaire-avant-le-vote-du-14-mai-compare-a-l%e2%80%99ani-quelques-reculs-de-plus/


Partager cet article
Repost0
11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 09:46

Communiqué du  DAL du Mantois & de la CSF d’Aubergenville / Epône et ses environs

Les expulsions ça suffit ! 
http://3.bp.blogspot.com/-yFriNXShJTo/UYp7QdOXTyI/AAAAAAAAAl8/QQMUJZpjvmw/s1600/expulsion+06052013+026.jpgLundi 6 Mai 2013 en France, une famille a encore été jetée à la rue, ce drame familial s’est déroulé à Aubergenville. La mère de famille a été hébergée d'urgence à l’hôtel avec une de ses filles, les autres enfants sont partis chez leur père. Le bailleur social Coopération & Famille n’a pas souhaité nous laisser 72h pour trouver une solution à la dette de loyer de la famille.

Encore une fratrie divisée suite à cette expulsion, on brise des familles,
 l’expulsion n’est pas la solution ! 

Les bénévoles du DAL & de La CSF accompagnent de nombreuses familles afin d' éviter l’expulsion, qui coûte beaucoup plus cher à la collectivité.
Nous exigeons : 
  • L’arrêt des expulsions, de tout type d’habitation ;
  • La baisse immédiate des loyers et des charges ;
  • Le respect du DALO et du droit à un hébergement, avec un programme massif de mobilisation et de réquisition de logements et bureaux vacants ;
  • Le renforcement des droits des locataires : particulièrement le droit au maintien dans les lieux, la suppression des sous-statuts locatifs... ;
  • La création d’un service public du logement pour : produire 200 000 vrais logements sociaux par an, agir contre la spéculation, lutter contre les taudis et les abus, faire respecter le droit au logement décent et accessible… ;
  • L’abrogation de la loi Boutin et des mesures de marchandisation des HLM ;
  • Pour financer les HLM nécessaires : doublement du plafond du Livret A et centralisation à 100% par l’Etat, suppression de la TVA et rétablissement du 1%.
http://2.bp.blogspot.com/_KaUpNGGxga4/STCKDL0viXI/AAAAAAAAAC8/DBzfRy5qSpw/S760/Head.jpg
http://dalmantois.blogspot.fr/2013/05/aubergenville-une-nouvelle-famille.html

Partager cet article
Repost0
11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 08:32

http://www.rmc.fr/images/article/2013-04-21T082205Z_1_APAE93K0N8W00_RTROPTP_3_OFRTP-FRANCE-IMMIGRATION-RETRAITE-20130421.JPG

http://www.drees.sante.gouv.fr/IMG/gif/couv_retraites2013.gifLa Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) vient de rendre public l’ouvrage « Les retraites et les retraités », édition 2013, publié dans la collection « Etudes et statistiques ».
http://www.drees.sante.gouv.fr/les-retraites-et-les-retraites-edition-2013,11119.html

En 2011, un peu plus de 15 millions de retraités, vivant en France ou à l’étranger, sont titulaires d’une pension de droit direct d’au moins un régime de retraite français. Leur nombre croît à un rythme moins soutenu que les années précédentes du fait des réformes des retraites de 2003 et de 2010 qui ont cassé la retraite à 60 ans.

Cette étude confirme que retraite rime désormais avec pauvreté.
La pension moyenne de droit direct, tous régimes, n’atteint que 1 256 euros mensuels en 2011.

Sa croissance de 0,8 % en euros constants ne résulte que du renouvellement de la population des retraités.


Les départs à la retraite n'interviennent à 60 ans dans un tiers des cas seulement, même s’ils sont encore un peu plus précoces dans la fonction publique, malgré les décotes.


Les liquidations avec une décote sont moins fréquentes dans le privé que dans la fonction publique civile, mais elles ont lieu avec un nombre nettement plus important de trimestres manquants, ce qui génère des pensions plus faibles. En conséquence le nombre des pensions portées au minimum est plus nombreux dans les régimes du privé.


Cette étude confirme les craintes qu’avait formulées la CGT en 2003 et 2010 ; ces réformes avaient pour principal objectif (caché) de faire baisse le niveau des pensions ; les promoteurs de ces réformes y sont parvenus.

Pour la CGT les annonces d’une nouvelle réforme, faites par le Président de la République, font craindre qu'elle ne reproduise et n'aggrave la situation.

 Source  : Blog de l'UL CGT de Dieppe

 

http://idata.over-blog.com/1/43/41/24/2010-E/2010G/2010-i/marcel-paul-ambroise-croizat-1-.jpg

"Ambroise Croizat", conférence de Michel Etiévent.
 Ambroise Croizat : "il faut faire de la retraite non plus l' anti chambre de la mort mais une étape pour la vie"
 Ambroise Croizat fut l'un des fondateurs de la Sécurité sociale et du système des retraites en France. 
Partager cet article
Repost0
7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 19:41

 

http://siteofficieldupoi.files.wordpress.com/2013/05/diff.jpg?w=191&h=100&crop=1Comment stopper la politique de ce gouvernement aux ordres de l’Union européenne ?


Vendredi 3 mai, le commissaire européen Olli Rehn exige du gouvernement français qu’il aille plus loin dans les réformes « sur le marché du travail, le système de retraites et l’ouverture à la concurrence ».


Dimanche 5 mai, le Premier ministre Ayrault se soumet et annonce de nouvelles décisions dans tous les domaines.


Il confirme la réduction des allocations familiales de 2,2 milliards d’euros.


Il annonce une nouvelle « réforme des retraites à l’automne »Pour ce faire, le gouvernement entend s’appuyer sur la « conférence sociale convoquée les 20 et 21 juin ».


Mais ce n’est pas tout !


Répondant à l’exigence de l’Union européenne « d’ouverture à la concurrence »Jean-Marc Ayrault s’engage à « réduire la participation de l’Etat dans le capital d’un certain nombre d’entreprises publiques pour financer l’investissement. »


Il faut appeler les choses par leur nom :


C’est une vague de privatisations qui se prépare


Déjà, le 3 avril, le gouvernement a vendu des parts de sa participation à Safran (aéronautique, astronautique de la défense et de la sécurité). Le 17 avril, il a cédé des parts de sa participation au groupe aéronautique et de défense EADS !


Tout le monde sait que les privatisations sont pour les actionnaires des bénéfices faramineux et pour les travailleurs des suppressions d’emplois par milliers, des délocalisations, des suppressions de services publics !


Il faut stopper cette politique


« Pour les travailleurs et les jeunes frappés chaque jour un peu plus par les conséquences de cette crise, l’issue ne peut venir que de l’arrêt net et immédiat de la politique menée par le gouvernement Hollande-Ayrault.


(…) Existe-t-il un autre chemin pour bloquer la politique d’austérité et les contre-réformes du gouvernement que l’action commune de la classe ouvrière et de ses organisations, entraînant la majorité du peuple de ce pays ? (…)


Cette voie de la mobilisation unie pour balayer les plans d’austérité, c’est la voie pratique et concrète par laquelle l’immense majorité de la population brisera le carcan de l’Union européenne et des traités. C’est la voie de la démocratie, qui balayera dans un même mouvement les institutions antidémocratiques de la VRépublique, celles de l’Union européenne et la dictature de la troïka » (déclaration du bureau national du POI, le 13 avril 2013).


http://www.politique-actu.com/files/33672-poi-logo,bWF4LTY1NXgw.jpgSource : POI 


 

 

 

Partager cet article
Repost0
7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 12:02

http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2012-10/2012-10-22/article_retraite_plug.jpg

 

Retraites 2013 : Qu’est-ce qui se prépare ?

Communiqué des syndicats CGT et FO de l'hôpital de Dieppe

Le Président de la République, Monsieur Hollande, a déclaré le 28 mars 2013 :

… comme on vit plus longtemps, l’espérance de vie s’allonge. Très bien. Il va falloir des durées de cotisation plus longues. Cela sera l’objet de la négociation avec les partenaires sociaux ».


Rappelons ce que les gouvernements précédents nous ont déjà imposé :

2003 :     Passage de 37,5 à 40 annuités pour une retraite à taux plein – Instauration des décotes – Diminution des bonifications pour enfants.


2010 :     Passage de 55 à 57 ans, et de 60 à 62 pour avoir le droit de partir - Passage de 55 à 62 ans pour les nouvelles infirmières – décote sur les retraites « mère de famille » (15 ans – 3 enfants) déjà acquises, et extinction de l’acquisition de ce droit – Allongement à 41,5 ans pour une retraite à taux plein.

Le gouvernement a mis en place en février une Commission pour l’Avenir des Retraites (CAR) qui va remettre des propositions en juin 2013.
Le gouvernement demande à cette Commission d’envisager :
  • - L’allongement de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein.
  • - D’introduire des systèmes d’assurance privée en parlant de « diversifier ».
  • - De diminuer le montant des pensions.
  • - De remettre en cause les régimes particuliers (comme la CNRACL)

La durée de cotisation pour avoir une retraite à taux plein pourrait passer de 41,5 annuités actuellement à 44 ans.
Le salarié serait pris entre 2 feux :
  • - Soit partir avec une retraite de misère car incomplète.
  • - Soit poursuivre au-delà de l’âge de départ et détruire un peu plus sa santé pour espérer une retraite à peine correcte (Rappelons que des collègues ont le dos détruit dès 40 ans).
Préparons nous à bloquer cette attaque.
Signez la pétition FO - CGT.
Exigeons :
  • - qu'il n'y ait aucun allongement de la durée de cotisation.
  • - La suppression des décotes.
  • - Le rétablissement de la catégorie active pour toutes les infirmières.
  • - Le rétablissement du droit de partir à 55 et 60 ans.
  • - Le rétablissement complet de la retraite « 15 ans – 3 enfants », et de la bonification d’un an par enfant pour les femmes.
  • - Pas touche à la CNRACL et au calcul de la retraite sur le salaire des 6 derniers mois.
Ce qui se prépare :
Exemple de la retraite d’une ASHQ.

Considérons une ASHQ qui a commencé à travailler à 20 ans, Elle a eu 2 enfants en étant salariée de l’hôpital.

Quand elle prend sa retraite, elle est au 11ème échelon (indice 355), ce qui correspond à un salaire brut de 1643,65€.

Règles s’appliquant avant 2004 :

L’agent a le droit de partir à 55 ans.

  • Si l’ASHQ part à 55 ans, elle a 35 ans cotisés + 2 ans (1 an par enfant).

=> Sa pension représentait 74% de son dernier salaire, soit 1216€ brut.

(avant 2004, les décotes n’existent pas)

Règles s’appliquant aujourd’hui (janvier 2013)

(suite aux modifications de 2003 et 2010) :

  • L’agent a le droit de partir à 57 ans.
  • Si l’ASHQ part à 57 ans, elle a 37 ans cotisés (+ 0 pour chaque enfant).
  • Avec la bonification pour service actif (+3,5) et la prise en compte des enfants (+1), elle n’aura pas de décote.

=> Sa pension représente 66,86% de son dernier salaire soit 1099€ brut.


Règles envisagées par le gouvernement :

L’agent a le droit de partir à 57 ans.

  • Si l’ASHQ part à 57 ans, elle a 37 ans cotisé (+ 0 pour chaque enfant).
  • Avec la bonification pour service actif (+3,5) et la prise en compte des enfants (+1), elle a une décote de 2 ans et demi soit 12,5%.
  • Sa pension représente 63, 06% de son dernier salaire. S’applique ensuite la décote de 12,5% ce qui ramène sa pension à 55,18% de son dernier salaire.

=> Sa pension serait de 907€ brut.


 

http://www.cgt-dieppe.fr/article-retraites-2013-qu-est-ce-qui-se-prepare-117628298.html

 


 

Partager cet article
Repost0