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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 10:34

http://www.cgtchmontauban.info/wp-content/uploads/2013/03/path_modifi%C3%A9-6.jpgDe CGT CH Montauban


 

Les premiers éléments de réflexion du rapport «  Moreau » sur la réforme des retraites ont été livrés aux organisations syndicales.


Toujours les mêmes recettes pour toujours les mêmes résultats : toutes les propositions visent en fait à diminuer le montant des retraites pour tous.


Rallongement de la durée d’assurance :


Peu de personnes pourront atteindre les 43 ou 44 ans de cotisations. Les salariés cessent leur activité parce que trop usés, licenciés de leur entreprise ou mis à la retraite pour maladie invalidité avant d’avoir atteint les trimestres nécessaires. Ils ont donc une réduction proportionnelle de leur retraite en fonction des trimestres cotisés mais aussi une décote supplémentaire de 5 % par année manquante.

 

 

Pensions dévalorisées :

Chaque année les pensions seront revalorisées à un niveau inférieur à celui de l’inflation. Année après année les pertes de pouvoir d’achat s’accumuleront.

 

 

Pensions surtaxées :

La CSG et les impôts seraient augmentés pour les retraités dits aisés. On appelle « aisé »un retraité imposable soit : à partir de 12140€ par an .Et dire que le gouvernement a renoncé à taxer les revenus supérieurs à 1 million d’euros par an, qu’il renonce à limiter les salaires des grands dirigeants des entreprises. Pour certains il n’est pas aisé de s’en prendre aux plus aisés.

 

Salaires portés au compte retraite désindexés :

C’est-à-dire que les cotisations ne compteront que pour 95 % de leur valeur : c’est du vol !

 

 

Pénibilité :


Seul serait considéré comme travail pénible les horaires de nuit et l’exposition aux substances cancérigènes. Le port de charges ne compterait pas ! Chacun appréciera !


 

Éventuellement une faible augmentation des cotisations :0,3%

La bourse flambe, les dividendes augmentent au détriment de l’investissement, le patronat a reçu 20 milliards d’euros en crédits d’impôt supplémentaire, mais on ne leur demande rien : voilà les vrais privilégiés !

 

Fonctionnaires, calcul sur les 10 meilleures années

Les fonctionnaires eux sont toujours considérés comme privilégiés dans la mesure où leur retraite est calculée sur les 6 derniers mois. Le rapport « moreau » prévoit de calculer la retraite sur les 10 meilleures années. Il faut sans cesse rappeler la réalité : ce sont les 6 derniers mois du salaire indiciaire alors que dans le privé ce sont les 25 meilleures années de l’ensemble des revenus salariés primes comprises.


Lors de la précédente réforme des retraites, Éric Woerth avait écarté l’hypothèse des 25 meilleures années tous revenus compris pour les fonctionnaires, car cela se traduisait par une augmentation des retraites d’un grand nombre d’agents de la fonction publique dont les hospitaliers. Cela augmentait aussi de façon très importante les cotisations des collectivités locales et des hôpitaux qui n’ont pas besoin de cela au regard de leurs difficultés financières.

 

La tromperie consisterait donc à compter les 10 meilleures années pour les fonctionnaires en prenant seulement compte quelques primes. Si de plus, cela se fait de la même manière que pour la « RAFP » (retraite additionnelle fonction publique)c’est une véritable escroquerie.


 

 Rappelons :

 

·       Que les fonctionnaires n’ont aucune prime de départ (souvent de 6 mois à un an de salaire dans le privé).

 

·       Que les fonctionnaires n’ont pas de participation de l’employeur pour la mutuelle (50 % minimum maintenant dans le privé)

 

·       Que les fonctionnaires ont leurs salaires bloqués depuis 3 ans.

 

·       Qu’un trimestre cotisé est validé dans le privé pour 200 fois le SMIC horaire, alors que dans le public, il faut trois mois soit 453 heures de travail.

 

 

 

Si on doit parler d’égalité alors discutons de tout. Ne pas mentionner un élément de comparaison, c’est mentir pour diviser et pour nuire finalement à tous.

 

Aucun salarié du privé ne gagnera ce que perdra un salarié du public et vice- versa. Seul le monde de la finance y trouvera son compte.

 

Le gouvernement va-t-il imposer à tous, les pires conditions de chacun des régimes ?

 

Nous n’avons pas voté pour ça.

 

Le progrès social c’est s’inspirer du meilleur pour l’étendre à tous. C’est rassembler les régimes de retraite pour attribuer des droits communs d’un haut niveau à tous, pour mieux vivre sa condition de salariés et sa retraite.

 

Les réformes des retraites qui se sont succédées depuis 1983 ont toutes échoué. L’équilibre des régimes n’est pas atteint et les déficits demeurent et même se creusent. Seule la croissance et le meilleur partage des richesses pourront conduire à l’équilibre financier des régimes de retraite.

 

On n’attend pas la croissance comme on attendrait que le mauvais temps se lève.

 

Comment peut-on espérer améliorer la croissance si 15 à 20 millions de retraités voient leur pouvoir d’achat se restreindre. La retraite ne consiste pas à s’interroger le 15 du mois pour savoir si on arrivera à tenir financièrement jusqu’au 30.Après une vie de labeur on doit pouvoir profiter de la vie.

 

Avec leurs pensions de retraite, les retraités ne spéculent pas, ils ne les protègent pas dans les paradis fiscaux, ils consomment pour eux-mêmes ou pour aider leurs descendants, le pays a besoin de retraités qui consomment et font vivre ainsi l’économie.


 Source: Syndicat CGT Hôpital de Montauban 

 

 

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 09:18

http://siteofficieldupoi.files.wordpress.com/2013/06/maternitc3a9s-ars-suppression-lilas-bluets.jpg?w=275&h=144&crop=1Les Bluets (Paris), Les Lilas (Seine-Saint-Denis). Deux célèbres maternités, en proie à des difficultés financières, sont menacées par l’Agence Régionale de Santé (ARS) d’Île de France.


Son président, Claude Evin, a fait savoir que la maternité des Lilas (1 700 accouchements par an) n’aurait pas l’aide promise pour financer sa reconstruction. « La récente révélation d’une situation de déficit structurel à hauteur de 2 millions d’euros, écrit-il , ne permet plus à la maternité de recourir à l’emprunt ».


« Dans le département sinistré du 93 où les naissances ont augmenté de presque 13 % en 10 ans, […] le gouvernement trahit la dernière maternité de type I qui subsiste », dénonce dans un communiqué du 6 juin, le collectif de soutien de la maternité.

« C’est maintenant une question de choix et de courage politique », s’exclame sa présidente, le Dr Marie-Laure Brival, chef de service de la maternité des Lilas. « Ce n’est pas une petite affaire », déclare « en colère » le maire socialiste des Lilas dans le quotidien Le Parisien.


Également sur la sellette, la maternité des Bluets dans le XIIe arrondissement de Paris (3 000 accouchements en 2012). L’hôpital pourrait être « en cessation de paiement » dès août, alrte Jean-Jacques Kolar, responsable CGT.


L’ARS rétorque que l’établissement doit « amplifier les efforts déjà engagés visant à accroître son activité, améliorer sa gestion et le fonctionnement de sa gouvernance »

Il s’agit « d’une même politique, dénonce Jean-Jacques Kolar, qui vise à regrouper les maternités dans de grands pôles pratiquant des milliers d’accouchements ».


Source:

http://www.politique-actu.com/files/33672-poi-logo,bWF4LTY1NXgw.jpg

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 09:16

10 Juin 2013 , Rédigé par Le Mantois et Partout ailleurs

Les cochons, c'est comme les bourgeois...

Voilà encore 3 ans, le sénateur Pierre Mauroy et avec lui l'ensemble du PS défendaient la retraite à 60 ans. Pierre Maroy, premier-ministre, l'avait initiée en 1982. C'était à l'époque une ligne de partage franche entre le progrès social et les réactionnaires (droite, extrême-droite et patronat confondus).

En 2010, les mêmes réactionnaires remettaient en cause la retraite à 60 ans. François Hollande remplaçant Nicolas Sarkozy à l'Elysée, on aurait pu croire que son gouvernement socialo-écolo, avec les députés du même métal majoritaires à l'Assemblée nationale, allait rétablir le progrès social.

Pas du tout, les réactionnaires (qui le sont toujours aujourd'hui), ont trouvé en François II, ses chambellans et ses godillots des alliés. Et Marisol Touraine, notre très fortunée ministre PS des Affaires sociales, mène la bataille sous la bannière: "vous vivez plus longtemps, vous devez travailler plus longtemps".

Bref, la cohorte des cols blancs s'est désormais liguée contre un acquis social initié par un premier-ministre socialiste.

Qui sont ces bourges et ces cols blancs: ceux qui fréquentent le CAC 40 et le Cercle de l'industrie, ceux qui sont nés avec une cuillère d'argent dans la bouche, ceux qui fraudent le fisc. Oui, mais pas seulement, il y a aussi ceux qui ont des entrées privilégiés dans les salons du MEDEF, ceux qui n'ont jamais travaillé de leurs dix doigts, jamais connu le chômage et la précarité, les horaires de travail décalés, les labeurs pénibles et de travailler la nuit, ceux qui n'ont jamais fait grève contre l'injustice, ceux qui n'ont jamais fréquenté un seul prolétaire de toute leur vie et qui professent que les classes populaires n'existent plus de nos jours et bien d'autres encore de cet acabit.

Pendant ce temps, Michelin, dont le bénéfice est de 50% cette année, va mettre à la lourde 700 travailleurs en fermant son usine de Joué-lès-Tours: un licenciement boursier dans ce qu'il y a de plus boursier. Pendant ce temps, le CAC 40 engrange les profits et les actionnaires des dividendes.

Oui, il y a du pognon en France, vous du PS et des Verts. Mais vous avez choisi votre camp. Ce ne sera jamais le mien.


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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 08:37

Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, dans un entretien publié hier par le quotidien Le Parisien-Aujourd’hui en France, a déclaré que, pour les retraites, « des efforts sont nécessaires et devront être partagés par tous » et que « les fonctionnaires ne sont pas des privilégiés ».


Le député PS Michel Issindou, probable rapporteur de la prochaine loi, a averti quant à lui qu’il faut « une réforme d’ampleur » et « crever l’abcès » sur le rapprochement entre le public et le privé.


Vendredi, sera remis au Premier ministre le rapport sur les retraites conçu sous la responsabilité de Yannick Moreau. Selon diverses « fuites » plus ou moins organisées, il préconise d’allonger la durée de cotisation jusqu’à 44 annuités, d’aligner la CSG des retraités imposables sur celle des actifs, de réduire les pensions en les revalorisant en dessous de l’inflation et de durcir le mode de calcul des pensions pour les fonctionnaires en les calculant sur les dix meilleures années au lieu des six derniers mois comme actuellement.


Selon le Conseil d’Orientation des Retraites (COR), le déficit serait de vingt milliards d’euros en 2020 si rien n’est fait alors qu’était prévu un retour à l’équilibre des régimes en 2018, prévision invalidée par le chômage. Pour la fédération CGT des fonctionnaires, calculer sur dix ans les pensions serait un « casus belli irrémédiable », tandis que François Hollande a mis en avant un refus « de reporter sur les générations à venir le fardeau du financement des retraites ».


http://www.politique-actu.com/files/33672-poi-logo,bWF4LTY1NXgw.jpgSource : POI

 

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9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 22:56

 

RETRAITES : LES TIRS DE PREPARATION COMMENCENT


Dans quelques jours sera remis le rapport Moreau sur le devenir des retraites.


L’artillerie commence à préparer le terrain en nous bombardant de communiqués et de déclarations pour dire que rien ne sera plus comme avant et qu’il faudra s’y faire.


Naguère, nos mamans nous faisaient avaler des purgatifs avec un peu de confiture et en disant : « c’est pour ton bien mon fils ! ».


Aujourd’hui, nous avons les purgateurs de la télévision, ces experts capables de nous dire que la mixture que l’on nous prépare, c’est tout bon pour l’emploi.


Lenglet, le perroquet de France 2, a souligné ce soir que puisque l’espérance de vie avait progressé et que l’on vivait plus longtemps en bonne santé, il n’y avait pas de raison de continuer à prendre sa retraite à 60 ans comme l’avait établi Mauroy en 1982 ; et que de toute façon nous sommes dans une autre situation avec le double de chômeurs, un recul de la croissance et des dettes.


Parisot du Medef affirme que l’âge de la retraite doit être portée à 65 ans net pour tous.


Et puis Marissol Touraine, ministre de la santé et des retraites indique : «Quand on vit plus longtemps, on peut travailler plus longtemps et tous les français doivent y participer ».


Et puis, sautant d’une chaine à une autre, des reportages tombent : l’un sur les retraités qui vivent bien au Maroc, un autre sur des retraités en bonne santé , puis des retraités qui refont leur vie avec les annonces sur internet et enfin des retraités qui deviennent des sportifs de haut niveau.


Bientôt nous verrons des reportages de retraités escaladant l’Everest pour les besoins de la cause.

N’en jetez plus la cour est pleine.


Un argument souvent employé, comme celui de « on vit plus longtemps on doit travaillé plus longtemps, est un argument contreproductif dit-on.


Le reniement des socialistes est là palpable : Touraine qui manifestait en 2010 et n’avait pas de mots assez durs concernant la réformes de Sarkozy s’est transformée en une ventriloque de Sarkozy : par sa bouche, c’est Sarkozy qui parle.


Il ne manquait plus que l’inénarrable Chatel, ancien ministre de Sarkozy, pour dire: « On a gagné quinze ans d'espérance de vie en quarante ans, il n'y a pas de secret, pour financer ces quinze années de vie en plus, il faut du travail en plus. Il faut donc assumer le fait qu'il faut allonger la durée du travail ».


Tous ce beau monde là est bien sur le même longueur d’onde : mettre par terre définitivement la retraite à 60 ans, abaisser les pensions actuelles et futures des retraités et retraitables.


Et puis si les mots usuels ne sont pas les mêmes, leurs significations les font correspondre : hier sous Sarkozy on touchait à la retraite sous la base de « l’équité » et aujourd’hui c’est par des « mesures justes ».


Nous ferons de la concertation disent en cœur les ministres invoquant « les partenaires sociaux », un substantif qui ressemble de plus en plus à une blague quand on sait que les meilleurs cartes ont été distribuées par le gouvernement avant la partie et remises au patronat.


Bref, en m’excusant pour les oreilles chastes ( mais après tout cette phrase est dans les dictionnaires), on pourrait qualifier la concertation de la célèbre citation : « parles à mon cul ma tête elle est malade » .


Bernard LAMIRAND


http://ber60.over-blog.com/retraites-les-premiers-tirs

http://img.over-blog.com/490x334/2/93/02/41/archives/Politique/spip.php.jpg

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 10:29

Le rapport commandé par le Premier ministre à Yannick Moreau, ex-présidente du Conseil d’orientation des retraites, sera remis la semaine prochaine au gouvernement, mais des sources syndicales en ont fait fuité l’essentiel. Il envisage de multiples mesures.


Conformément à la méthode du dialogue social, la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine a souligné que « le rapport est un outil de travail, en aucun cas la préfiguration d’une réforme bouclée ».


Il faudrait, selon Mme Moreau, dégager 7 milliards d’euros par an en mettant à contribution actifs, retraités et fonctionnaires : fiscaliser les bonus pour enfants, sous-indexer les pensions et allonger la durée de cotisation, qui pourrait aller jusqu’à 43, voire 44 ans, soit plus vite que le calendrier de la réforme Fillon.


Certains syndicats de fonctionnaires ont vivement réagi. La CGT y a vu un « casus belli irrémédiable », prévoyant une baisse des pensions de l’ordre de 20 à 25 % pour les agents.

Après les rencontres préliminaires à la conférence, Thierry Lepaon, pour la CGT, avait déclaré repousser tout « nouveau recul de l’âge de la retraite ou une baisse du montant des pensions » et Jean-Claude Mailly, que FO refuserait de « bouger l’âge [légal de départ] ou rallonger la durée de cotisation ».


De son côté, Laurent Berger, pour la CFDT s’était déclaré le 31 mars**** favorable à cet allongement


http://www.politique-actu.com/files/33672-poi-logo,bWF4LTY1NXgw.jpgSource: POI .

 

 

 

http://medias.lepost.fr/ill/2011/07/06/h-20-2541560-1309905782.jpg


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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 08:51

Le gouvernement a décidé lundi une baisse du plafond du quotient familial de 2 000 à 1 500 euros. Aujourd’hui, chacun des deux premiers enfants de la famille permet de bénéficier d’une demi-part supplémentaire sur la déclaration de revenus jusqu’à un plafond fixé à 2 000 euros par enfant. Ce plafond vient d’être ramené à 1 500 euros, ce qui entrainera une hausse moyenne des impôts de 64 euros par mois pour 12 %  des  familles avec deux enfants dont les revenus sont supérieurs à 5 850 euros, mais qui pourrait atteindre 250 euros pour une famille de quatre enfants. Un milliard d’euros seraient ainsi économisés dès 2014.


La prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE) pour les familles disposant d’un revenu supérieur à 3 250 euros par mois sera divisée par deux. Le complément pour congé parental sera diminué de 126 euros pour 20 % des ménages, et la réduction d’impôt pour frais de scolarité dans le secondaire sera supprimée pour 1,6 million de familles qualifiées d’« aisées ».

Le gouvernement a annoncé, en une sorte de contrepartie, « une grande mesure en faveur de l’accueil des jeunes enfants » avec « 275 000 places nouvelles ».


Jean-Louis Deroussen, président de la Caisse nationale des allocations familiales, a réagi en déclarant que « ce n’est pas seulement les familles aisées » mais aussi des familles non-imposables qui bénéficiaient de « la gratuité de la cantine (…), des aides, voire aussi la gratuité d’accès à des centres culturels et sportifs » qui seront concernées.


http://u.jimdo.com/www9/o/s8bd4291419a1e6c1/img/i9db078b4c2caac7b/1280375735/std/image.jpgSource POI

 

http://www.dessinateur.biz/blog/wp-content/uploads/2013/06/1210_comptes_de_ayrault.jpg

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 18:00

AMBROISE CROIZAT LE BÂTISSEUR DE LA SÉCURITÉ SOCIALE

 

http://corvasce.files.wordpress.com/2011/12/croizat2601.jpgLES ALLOCATIONS FAMILIALES VUES PAR AMBROISE CROIZAT


Je viens d’entendre les décisions prises par le gouvernement concernant les allocations familiales.


Il ne touche pas aux allocations familiales et à leur universalité, c'est-à-dire pour toutes les familles.


Croizat et les législateurs de l’époque avaient une haute idée de la politique familiale, de la natalité pour relever le pays et d’assurer la continuité et le développement générationnel, de l’aide à toutes les familles, quelles qu’elles soient, pour une France capable de redresser sa pyramides des âges compromise à cette époque.


Chacun se rappellera du formidable Baby-boom des années d’après guerre et aujourd’hui encore de ce taux de natalité qui est le plus important d’Europe et qui assure le renouvellement des générations.


En touchant au quotient familial le gouvernement casse cependant une dynamique, celle d’un renouvellement des âges, et aussi créé un appauvrissement des familles qui n’auront plus droit à certaines prestations sociales.


Il ouvre aussi la porte à la différenciation selon les ressources des allocataires par les attaques sur le quotient familial qui pourront se faire ensuite pour d’autres prestations et notamment pour l’assurance maladie et les complémentaires où déjà les compagnies d’assurance proposent des tarifs différents selon les ressources ou l’âge.


Voici la déclaration d’Ambroise Croizat à l’Assemblée nationale lors de la présentation de la loi concernant les allocations familiales qui allaient permettre de doter notre pays d’un taux de natalité incomparable.


Bernard Lamirand, animateur du Comité d’honneur national Ambroise Croizat


J’en cite des extraits les plus significatifs de la loi présentée par Ambroise Croizat lors de la séance de l’Assemblée nationale du 6 Aout 1946.


Extraits :

S’adressant aux députés de l’Assemblée constituante :

« Vous savez quels ont été les principales étapes des efforts accomplis. La première tâche a consisté à édifier une administration capable de prendre en charge la Sécurité sociale de tous les habitants du pays »…


« Dans cette organisation, les allocations familiales avaient naturellement leur place. On a soutenu, sans doute, qu’elles possédaient une technique qui leur était propre, qu’elles répondaient à des préoccupations démographiques et familiales qui risquaient d’être méconnues si ce système d’allocations étaient confondu dans l’ensemble de la Sécurité sociale. Ces réserves n’ont pas résisté à l’examen.


D’une part, la technique des allocations familiales n’est pas autre chose qu’une technique de répartition qui ne diffère en rien, par sa nature, de la technique de répartition appliquée dans le domaine des assurance sociales.


D’autre part, et peut surtout, des préoccupations démographiques et familiales dominent non seulement la législation des prestations familiales mais aussi celles de toute la Sécurité sociale .»…


« C’est une vérité évidente qu’un plan de Sécurité sociale ne peut être efficace sans un redressement de la natalité, sans un effort de tous les instants pour donner au pays une jeunesse vigoureuse et nombreuse.


D’autre part, la Sécurité sociale tout entière s’adresse avant tout aux familles. Son but est de débarrasser toutes les familles de ce souci du lendemain, de cette hantise de la misère qui pèsent si lourdement sur tous les travailleurs. Ce ne sont pas seulement les prestations familiales proprement dites, c’est l’ensemble des prestations de la Sécurité sociale, c’est l’ensemble des réalisations sanitaires et sociales qui doivent être commandées par ces préoccupations qui sont et qui demeureront au premier plan de l’activité de tous les promoteurs de la Sécurité sociale.


Sans doute a-t-on parfois exprimé la crainte que lorsque les mêmes institutions auront la charge, d’un côté, d’encourager les naissances et de subvenir aux besoins des enfants et, de l’autre, de servir des retraites, l’on ne soit tenté de sacrifier les enfants aux vieillards. Mais, je le disais il y a un instant, il ne saurait y avoir de concurrence entre les enfants et les vieillards puisque ce sont les enfants qui deviendront un jour les travailleurs dont l’effort permettra de servir les retraites aux vieillards »…


« L’expérience montre d’ailleurs, par un singulier retour des choses, que, dans la pratique, ce sont les vieillards qui vont venir en aide dès le début du fonctionnement du régime nouveau, aux familles et aux enfants. En effet, le relèvement considérable de la charge des prestations familiales que vous allez voter aujourd’hui va exiger de toutes les caisses d’allocations familiales un effort de trésorerie que beaucoup d’entre elles ne seront pas en mesure d’assumer du jour au lendemain. Il va donc falloir, et c’est là le paradoxe, leur fournir cette trésorerie et celle-ci, pendant quelques semaines au moins, va être assurée sur les fonds d’allocations aux vieux travailleurs. »….


« Vous savez aussi que la législation de ces caisses d’allocations familiales enlevées au monopole patronal sera désormais le fait d’administrateurs représentant les allocataires eux-mêmes, désignés provisoirement par les organisations professionnelles intéressées et, dans quelques semaines, élues au suffrage universel par l’ensemble des allocataires. »…


« Les Allocations familiales ont été créées, à l’origine, sur des initiatives patronales, dont je me plais à soulignais la générosité et les réalisations audacieuses et fécondes. »…

« C’est seulement en 1932 que le législateur est venu donné une consécration définitive à cette institution en lui conférant un caractère général obligatoire. »…


« Les allocations, en effet, se sont en partie détachées du salaire. Leur taux, fixé nationalement par la loi, est indépendant, en fait, des salaires touchés par les salariés.

 

D’autre part, les allocations elles-mêmes ont été étendues à des catégories de personnes qui n’accomplissent pas un travail salarié, aux travailleurs indépendants d’abord et surtout, et ensuite aussi à certaines catégories de personnes n’appartenant pas à la population active, les veuves et les pensionnés de guerre, par exemple.


Ainsi d’une manière imperceptible, les allocations familiales sont devenues véritablement une charge nationale, la contribution du pays tout entier aux charges qui pèsent sur ceux qui font l’effort d’avoir un enfant ; elles sont devenues la participation de la collectivité aux charges qu’exige l’éducation des enfants. »…


« C’est de ce point de vue surtout que la loi que vous discutez aujourd’hui marque une étape nouvelle. Elle consacre, en effet, formellement, le caractère de charge nationale de l’ensemble des prestations familiales. Elle affirme le droit de toutes les familles, sans distinction au bénéfice des prestations familiales.


Comme la Sécurité sociale, les prestations familiales doivent s’étendre à toute la population du pays, c’est la règle nouvelle qui est aujourd’hui posée. »…


« C’est ce principe qui justifie légalement l’établissement, pour couvrir l’ensemble des prestations familiales, d’une cotisation uniforme applicable quelles que soient les régions et quelles que soient les professions, ainsi que le prévoyait déjà l’ordonnance du 4 Octobre 1945 entrée en application le 4 juillet dernier. »…


« C’est ainsi qu’un ensemble d’innovations essentielles se trouve consacré dans cette loi. C’est d’abord l’institution des allocations prénatales, qui fait remonter à la conception le point de départ des allocations servies pour chaque enfant et qui doit permettre plus aisément à chaque mère de couvrir les charges nécessitées par sa grossesse et la préparation de naissance.


C’est ainsi également que les primes de première naissance se trouvent remplacées, sur l’initiative heureuse prise par votre commission, par des allocations de maternité, combinant le souci d’encourager les naissances et l’aide à apporter à toutes les mères pendant les premières semaines qui suivent l’accouchement. »…


« Nous considérons toujours que le problème social ne doit pas rester à l’état d’immobilité absolue. Il doit évoluer comme tous les autres. Mais il est aussi, dans les circonstances présentes, fonction de l’amélioration substantielle de notre situation économique générale.

C’est dans ce sens et par l’effort des producteurs eux-mêmes que nous pourrons ainsi, dans le cadre de la prospérité générale envisager l’instauration dans notre pays d’un véritable système social qui assurera à tous les français et françaises le maximum de sécurité à l’égard de tous les risques dont ils sont ou peuvent être menacés au cours de leur existence. En disant cela, je songe aux familles, aux mères, et aux enfants de notre pays.


Le problème démographique reste, en effet, au centre de nos préoccupations et la politique de la France, la politique de la République française, consiste à se pencher particulièrement sur cette question car elle constitue également un élément de première importance pour retrouver la prospérité nationale. »…


Intervention Ambroise Croizat,


Bernard LAMIRAND


Animateur national du Comité d’honneur Ambroise Croizat

 

http://img.over-blog.com/300x257/3/90/96/42/TEXTE/Croizat_Ambroise_photo.jpg

 

http://ber60.over-blog.com/les-allocations-familiales-vues-par-croizat

 


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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 11:44

"Avec le changement de nom de France Télécom en Orange, nous achèverons un processus commencé en 2006" a expliqué mardi 29 mai aux actionnaires le PDG Stéphane Richard.

http://actualite.portail.free.fr/high-tech/06-02-2013/france-telecom-et-maintenant-appelez-moi-orange/1653851_3_1511_stephane-richard-pdg-de-france-telecom-orange_ec770205c39b484327aa9857150a1b73.jpg

La décision est prise. L’assemblée générale des actionnaires qui s’est tenue ce mardi 28 mai au palais des Congrès a Paris, a voté. L'appellation France Télécom est définitivement proscrite dans la communication, de l'opérateur historique, rejetée dans les oubliettes du passé.

Vive Orange! Mais, à la différence de la chanson de Michel Sardou, La France ne laisse pas tomber Orange. L’Etat y reste actionnaire à 27% mais réduit à trois le nombre de ses administrateurs.

 

http://www.orange.com/var/orange_site/storage/images/orange.com/accueil/carrousel-de-la-home-page/ag-2013/266069-1-fre-FR/AG-2013.jpg


A la tribune du Palais des congrès, Stéphane Richard, le PDG a présenté la chose comme allant de soi: "Avec le changement de nom de France Télécom en Orange, nous achèverons un processus commencé en 2006... nous poursuivrons sous la marque unique Orange." Et cette marque lancée en 1994 en Grande-Bretagne, est aujourd’hui présente dans 35 pays.


"Les salariés sont inquiets"


Le changement sera effectif au 1er juillet. Sauf que le nom d’une entreprise n’est pas seulement une question pour les actionnaires propriétaires. C’est aussi un symbole pour les salariés. Et ces derniers ne sont pas très contents. A l’appel de plusieurs syndicats (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et SUD) un petit groupe d’entre eux se sont rassemblés dans la halle du Palais des Congrès pour expliquer que l’entreprise avait vécu une crise sociale avec une vague de suicides dans les années 2008 et 2009.


Reste que même si le sujet est sensible, les salariés "sont plus préoccupés par l’emploi" estime une source syndicale. "En jargon financier, on raconte que la pyramide des âges induit une baisse des effectifs. En clair, ça signifie que les départs en retraites, soit 1/3 des effectifs d’ici 2020, ne seront pas remplacés. Alors oui, les salariés sont inquiets."


"Le smartphone remplacera la carte bancaire"


Mais la direction préfère mettre l’accent sur les perspectives d’avenir. Stéphane Richard se fixe des objectifs ambitieux : une couverture de 60% de la population française en fibre optique d’ici 2020. Surtout, il mise sur la création de valeur qui passera par le cloud. "Les utilisateurs auront droit à 50 Go sur les serveurs d’Orange, des serveurs installés en France".


A la différence des serveurs des grosses multinationales qui, aux termes du Patriot Act, peuvent être amenés à fournir des informations sur des utilisateurs français. "Le smartphone remplacera la carte bancaire", prédit Stéphane Richard en annonçant la création d’un écosystème autour des paiements mobiles. Enfin, Orange veut jouer un rôle majeur dans l’innovation.


Les analystes restent pour l’instant très prudents vis-à-vis d’Orange dont la notation avait été abaissée à l’automne dernier, notamment par Fitch Ratings qui avait passé la dette long terme de France Télécom de A- à BBB+. Orange entend diminuer régulièrement sa dette sans pour autant renoncer à des investissements indispensables pour le développement des nouveaux réseaux. Une équation délicate... 

 

Source : Challenges

 

http://md0.libe.com/photo/522223-france-telecom-logo-is-seen-on-a-phone-box-in-nice.jpg?modified_at=1369759918&ratio_x=03&ratio_y=02&width=476

http://pgseclin.files.wordpress.com/2012/01/services-publics-tout-doit-disparaitre.jpg?w=500

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 10:08

http://static.mediapart.fr/files/imagecache/photo_blog_grande/blog/img/portrait_FB_0.jpg27 mai 2013 Par Alain Bertho

 

En 1957, Jean Gabin fut, le temps d’un film, le docteur Laurent, adepte de la nouvelle méthode de l’accouchement sans douleur aux prises avec tous les préjugés, y compris de l’Ordre des Médecins. La scène finale était un véritable accouchement filmé en gros plan. Le film était alors dédié « respectueusement aux pionniers de la méthode psychoprophylactique d’accouchement sans douleur ».

 

La dédicace ajoutait : « il a été réalisé avec l’aide de la maternité des métallurgistes à Paris où cette méthode a été pratiquée la première fois en France en 1952. »[1]


On l’appelait la clinique des « métallos ». Ouverte en 1947, elle était située dans le 11° arrondissement non loin du « 94 », local de la fédération CGT des métallurgistes de la rue Jean Pierre Timbaud. C’est en effet là qu’exerce le docteur Fernand Lamaze, promoteur de la méthode qui portera son nom en France. C’est là encore qu’en 1954 Louis Dalmas, fondateur (avec Raymond Depardon) de l’agence Dalmas, filme un accouchement. Le PCF fait une proposition de loi en 1953, votée en1956, pour la prise en charge les neuf séances de préparation par la sécurité sociale.[2]

 

http://parler-de-ma-vie.fr/wp-content/uploads/2012/02/facturediver11.jpg


Cette maternité existe toujours. Elle poursuit, dans les conditions d’aujourd’hui, ce long combat pour les femmes et la maîtrise de leur corps. La qualité des soins qui y sont dispensés, comme du suivi dont bénéficie les mères et futures mères comme leurs bébés est reconnue de façon unanime et lui vaut le label officiel « Ami des bébés »[3]. La maternité assure 3000 accouchements par an, le suivi de 1200 couples en PMA, la prise en charge de 1100 femmes en orthogénie. Maintenant installée dans le 12° arrondissement (depuis 2007) et adossée à l’Hôpital Trousseau, elle complète son activité par un centre de planning familial, et un centre de santé.


A sein de l’association Ambroise Croizat qui la gère, le sort de cette maternité est depuis longtemps lié à trois centres de rééducation professionnelle accueillant des stagiaires en reconversion contrainte pour raison de santé lourde : le centre Jean Pierre Timbaud, le centre Suzanne Masson et le centre Louis Gatignon dont les noms ne résonnent plus guère qu’aux oreilles des historiens et de  militants avertis.


L’histoire de ces centres s’enracine en effet dans les dynamiques populaires du XX° siècle : le premier CRP fut fondé en 1937 dans la foulée du Front Populaire et le centre  Suzanne Masson en 1950, porté  par l’Union Syndicale des Travailleurs de la Métallurgie CGT de la Seine dans la foulée de la Libération et de la création de la Sécurité Sociale… par un ministre nommé Ambroise Croizat. Aujourd’hui les trois centres assurent une véritable mission de service public et conduisent quelques 600 stagiaires chaque année vers leur nouveau métier.


Mais les réformes successives menées sous la règle de la rentabilisation des services de Santé er des critères financiers menacent de mort cet héritage, les services de qualité rendus à 3000 mères et 600 travailleurs handicapés par ans, et le travail de plus de 500 salariés.


C’est la maternité qui est aujourd’hui sur la sellette. Car il y a, sur la durée, une incompatibilité financière entre la tarification à l’acte (T2A) imposée en 2004 et la qualité du service rendu. Et les années passant, cette incompatibilité a un nom : celui du déficit de l’établissement estimé à plusieurs millions d’euros.


La vice présidente socialiste actuelle de l’Assemblée nationale, Sandrine Mazetier, avait consacré un long article à cette situation lors de sa campagne électorale Elle soulignait notamment que  « l’établissement est pénalisé par le passage à la tarification à l’activité (T2A), strictement fondée sur les actes médicaux et de soins ponctuant le suivi des femmes enceintes, la préparation à la naissance et l’accouchement lui-même ». Mais cette non rentabilité a des causes médicalement positives : « Aux Bluets, le taux de césarienne est ainsi de quelque 14% quand, dans d’autres maternités, il s’élève à 40% voire plus. Or une césarienne est rémunérée près du double d’un accouchement par voie basse ».


Sandrine Mazetier critiquait alors « l’Agence Régionale de Santé (ARS), qui relaie la politique du gouvernement, remet en cause l’accompagnement financier de la Maternité des Bluets et lui demande d’assurer 200 accouchements et 200 procréations médicales assistées supplémentaires, à effectif constant, au nom de la « productivité ». Et de conclure : « En matière de santé, une nouvelle fois, l’Etat impose une logique comptable » alors que « l’ARS doit reconnaître les spécificités de la maternité les Bluets ».


C’était avant l’élection de François Hollande et de Sandrine Mazetier. Un an plus tard, l’Agence Régionale de Santé, toujours dirigée par le socialiste Claude Evin n’a pas changé de politique et reste sourde aux demandes réitérée de reprise du déficit de la maternité[4].


En 2012, une réorganisation de l’hôpital a été entreprise suivant des recommandations de l’ARS. Le déficit a été réduit.  Mais l’absence persistant d’engagement durable de l’ARS auprès des banques met l’établissement en danger permanent de cessation de paiement. Les semaines passent. Les banques qui portent la trésorerie de l’association commencent à donner des signes d’impatience. Ce qui est en cause c’est la survie même de la maternité, et plus encore. En effet, si un dépôt de bilan a lieu sur l’autel des politiques d’austérité, ce sera celle de l’Association Ambroise Croizat elle-même, entrainant dans sa chute trois CRP qui eux, sont loin d’être déficitaires.


Que fait Sandrine Mazetier ? Que dit Marisol Touraine ?

Y a-t-il encore une politique publique de la Santé dans ce pays ?

Y a-t-il encore des responsables et des ministres capables de discuter sur le fond et sur les principes politiques avec les professionnels d’un secteur dévasté ?

Où ne reste-t-il que des directeurs d’agences comptables chargés de recevoir ces professionnels avec  la mission de ne rien céder, de ne rien négocier, de laisser les politiques à l’abri de tout débat ?


Quelles qu’en soient les conséquences. "Etrange capitulation" nous dit Laurent Mauduit[5]. Etrange peut-être, concrète partout, dévastatrice surement.

 


[1] “Le cas du docteur Laurent », film de Jean Paul Le Chanois, scénario de Jean Paul Le Chanois et René Barjavel avec Jean Gabin, Nicole Courcel, Silvia Montfort, musique de Joseph Kosma

[2] Marianne Caron-Leulliez, Jocelyne George,L'accouchement sans douleur, Histoire d’une révolution oubliée, 2004

[3] 18 établissements labélisés en France, un seul en région parisienne

[4] Evaluée aujourd’hui à 6.3 millions d’euros

[5] L'étrange capitulation, Editions Gawsewitch, 2013

 

http://blogs.mediapart.fr/blog/alain-bertho/270513/la-maternite-des-bluets-un-monument-d-histoire-sociale-sous-les-feux-de-l-austerite-socialiste

 


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