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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 19:57

29 mai 2013 

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En raison de la coupe budgétaire du secteur exercée par le gouvernement Catalogne, les  pompiers ont manifesté  à Barcelone. 

Le rassemblement s'est terminé devant le Parlement Catalogne avec des affrontements avec la police anti-émeute qui ont empêché l'entrée des pompiers.


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Les pompiers portant un cercueil symbolisant la mort des services publics à Barcelone.

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Les pompiers préparent un feu avec des cercueils qui symbolisent la mort des services publics en raison des mesures d'austérité.

 

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La police antiémeutes tentent d'empêcher l'entrée au Parlement Catalogne au pompiers qui protestaient pour le secteur des compressions budgétaires à Barcelone.

 

 

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Pompiers  devant le Parlement Catalogne à Barcelone.

 

 


 

 

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 00:15

PAR NATHALIE PÉDESTARRES (27 MAI 2013)


Au nom de la croissance et de la réduction des déficits, le gouvernement espagnol accélère la privatisation du système de santé publique. Des fonds d’investissement en quête de « rentabilité élevée » s’emparent d’hôpitaux, sur fond de conflits d’intérêt et de scandales politico-financiers. Collectifs citoyens et syndicats dénoncent les conséquences désastreuses de cette privatisation : des patients mourant prématurément par négligence, un personnel soignant en pleine dépression, et des coûts au final plus élevés que ceux d’une gestion publique. Enquête sur un désastre en cours.


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« Partenariat public privé » : ce mode de gestion, appliqué au système de santé publique espagnol provoque des ravages, tant sociaux que sanitaires. 2 700 personnes seraient mortes prématurément en 2012 dans la région de Valence, selon un rapport de l’UGT, le premier syndicat espagnol. En cause : la dégradation des services, les coupes brutales dans les effectifs, et la gestion privée. « La santé de plus d’un million de valenciens est entre les mains d’organisations mercantiles privées qui s’introduisent dans le secteur de la santé publique dans le but explicite d’obtenir des bénéfices », dénonce le syndicat. Dans la région de Madrid, où la privatisation du secteur est également en cours, 7 500 postes de personnel soignant ont été supprimés depuis 2012. Soit plus de 10% des effectifs des hôpitaux madrilènes ! Dans la capitale, les listes d’attente s’allongent et la presse relaie de nombreux cas de négligences médicales.


Au nom de la réduction des coûts et de l’efficacité, le gouvernement de Mariano Rajoy (Parti populaire, droite) est en train de multiplier ces « partenariats public privé » dans la santé. Ils s’inspirent du système anglo-saxon des « Private Finance Initiatives » (PFI) qui vont bien au-delà, en terme de privatisation, que la délégation de service public pratiquée en France [1].

 

Ces PFI ont été initiées en Grande-Bretagne dans les années 1990. Elles sont aujourd’hui accusées d’y avoir contribué à la dégradation du système de santé. L’hôpital Stafford au Royaume-Uni, qui a défrayé la chronique en février, est régi par ce système, comme 118 autres établissements de santé du pays. 1 200 patients y seraient décédés entre 2005 et 2008, victimes de mauvais traitements, de négligences de la part d’un personnel sanitaire peu qualifié et démotivé, et de conditions d’hygiène déplorables [2]. D’autre part, ces PFI reviendraient beaucoup plus cher aux contribuables britanniques qu’une gestion publique [3]« Les pays qui voient arriver la compétitivité et les opérateurs privés dans leurs systèmes de santé devraient s’inquiéter », alerte, fin 2012, Göran Dahlgren, un ancien haut fonctionnaire de la Santé publique en Suède, pays qui a aussi développé des PFI.


Conditions de travail « inhumaines »


C’est justement du Royaume-Uni et de Suède que viennent deux des principaux acteurs de la privatisation du secteur de la santé espagnol. Le premier prestataire de soins sanitaires privé en Suède, Capio, est bien implanté en Espagne (et possède une vingtaine de cliniques en France). « Le profit encourage le travail dans le système sanitaire », clame son président, Thomas Berglund [4]. Sa filiale espagnole, et ses six hôpitaux madrilènes, a été revendue début 2013 à un fonds d’investissement basé à Londres, CVC Capital Partners, qui affiche clairement cibler des secteurs à « rentabilité élevée ». Rebaptisé IDC Salud, le groupe compte s’emparer des prochaines concessions hospitalières mises sur le marché par le Parti populaire dans les régions de Madrid et de Castille.


Cette nouvelle vague de privatisation suscite une formidable levée de boucliers, relayée par le mouvement des indignés espagnols. Une pétition pour paralyser le plan de privatisation du gouvernement a récolté 900 000 signatures à Madrid et les manifestations se succèdent.

 

La « Coordination anti-privatisation de la santé publique de Madrid » (CAS) [5], l’un des collectifs espagnols les plus actifs, a compilé les témoignages de personnels soignants décrivant leurs conditions de travail jugées « inhumaines » dans les nouveaux hôpitaux privatisés, sous régime PFI. « J’ai perçu mon transfert au nouvel hôpital comme la pire année de ma vie avec des relations délétères entre les travailleurs, une détérioration manifeste de la qualité d’attention aux patients », y confie un médecin urgentiste. « Parmi nous, il y a des professionnels très jeunes, en arrêt maladie depuis longtemps, sous traitement pour dépression. [...] Le nombre de fois où je les ai vu arriver au travail en pleurant... Ils sont suivis par le psychiatre de l’hôpital. [...] J’ai vu des médecins aussi partir chez eux en larmes, à cause de la pression », décrit une infirmière [6].


Des privatisations pour réduire les déficits ?


Pour justifier ces privatisations, les acteurs privés, soutenus par le ministère de la Santé, agitent l’épouvantail du déficit. « Nous défendons l’introduction de critères entrepreneuriaux dans la gestion de la santé publique pour pouvoir offrir une attention universelle, ce qui n’est pas le cas actuellement faute de moyens », affirme, lors d’une conférence de presse le 20 mars, Juan Abarca, PDG du groupe hospitalier privé HM Hospitales, l’un des principaux concurrents de Capio, et président d’une structure qui défend les intérêts de la gestion privée (IDIS, Institut pour le développement et l’intégration du secteur de la Santé). L’IDIS prétend que le secteur public a accumulé une dette auprès des prestataires privés de 4,1 milliards d’euros. Et dans le même temps, le gouvernement cherche à économiser 7 milliards d’euros par an dans la santé.


Malgré les critiques du système de gestion PFI ailleurs en Europe, et le mouvement de protestation en Espagne, le gouvernement s’obstine. Pourquoi vouloir appliquer coûte que coûte cette formule controversée ? « Parce qu’il est lui-même dans le business ! », s’insurge Carlos Barra, médecin dans un hôpital public de la banlieue de Madrid, qui a travaillé pendant treize ans pour le ministère de la Santé publique. Conflits d’intérêt et pantouflages sont effectivement au rendez-vous. Deux ex-conseillers à la Santé publique de la communauté autonome de Madrid, Manuel Lamela et Juan José Güemes, sont devenus cadres au sein de deux entreprises privées (Assignia Infraestructuras et Unilab) qui ont opportunément obtenu les concessions pour gérer, respectivement, l’hôpital Tajo d’Aranjuez, au Sud de Madrid, et les laboratoires d’analyses de six hôpitaux madrilènes.


Scandales politico-financiers


Le gouvernement de Madrid avait également attribué en 2005 les licences de construction et de gestion privée de huit nouveaux hôpitaux à des conglomérats composés de banques et de groupes du BTP [7]. Ces derniers sont désormais dans le collimateur des juges qui enquêtent sur deux retentissantes affaires de corruption, l’affaire Gürtel et l’affaire Barcenas, dans lesquelles sont impliqués de hauts dirigeants du Parti populaire et plusieurs de ces entreprises de la construction.


Des présomptions d’évasion fiscale planent également : avec l’aide d’économistes et d’avocats, la Coordination anti-privatisation a découvert que CVC Capital Partners, le fonds d’investissement qui possède, via la filiale IDC Salud, six hôpitaux madrilènes, dissimulerait des bénéfices dans les Îles Caïmans par l’intermédiaire de sociétés écrans. La plus grande opacité règne autour des comptes de ces entreprises et aucune commission internationale rogatoire n’a été requise pour y accéder.


Collectifs, syndicats et mouvements sociaux, comme la Coordination anti-privatisation, redoublent d’énergie pour endiguer ces accaparements spéculatifs des services de santé par ce qu’ils nomment des « fonds charognards ». Leur cheval de bataille : la révocation de la loi 15/97 sur la « modernisation du système de santé publique » qui autorise légalement l’entrée de fonds spéculatifs dans la santé. « Pour nous, une véritable gestion publique consisterait à appliquer un contrôle citoyen sur la gestion de ce service, en particulier une plus grande transparence des budgets alloués aux hôpitaux et qui sont en définitive payés par les contribuables », estime Antonio Gómez, médecin traitant au dispensaire du quartier de Vallecas, à Madrid.


Coopératives et autogestion


Collectifs citoyens et syndicats ont publié plusieurs études montrant que l’assistance médicale spécialisée dans un établissement privé coûte 16% à 27% plus cher que la même prestation proposée par l’administration publique. Le coût d’un lit hospitalier serait 74% plus onéreux dans le privé. Autre cible : la Commission européenne qui soutient de fait cette stratégie de privatisation, accélérée grâce aux plans d’austérité. Pour Berta Iglesias, de l’ONG Ecologistas en Acción, il n’y a qu’à lire le dernier programme européen « La santé en faveur de la croissance » (publié en novembre 2011) pour comprendre que Bruxelles pousse les États membres à « œuvrer en faveur de l’économie financière et non du bien-être social » [8].


Au-delà des résistances, la Coordination anti-privatisation commence à s’intéresser aux alternatives apparues en Grèce, notamment les dispensaires sociaux solidaires. En Catalogne, des « communautés citoyennes autogérées » (ecoxarxas) sont en train de mettre en place un système de coopératives de santé publique. Spéculateurs et « fonds charognards » ? ¡ No pasarán !

Nathalie Pédestarres

Photo : CAS

Notes

[1Une mission d’intérêt général confié à un opérateur privé, comme la gestion de l’eau ou d’un transport public, et encadrée, plus ou moins rigoureusement, par l’Etat ou la collectivité locale.

[2Lire cet article de Courrier International.

[3D’après une étude menée par le quotidien The Guardian (basée sur les statistiques gouvernementales) les contribuables anglais auront à débourser 79,1 milliards de livres sterling pour rembourser les 118 contrats PFI liés à la Santé, soit sept fois leur coût d’investissement initial (11,6 milliards de livres sterling).

[4Lors d’une interview au quotidien britannique Guardian en décembre 2012.

[6Télécharger le rapport (en espagnol).

[7Sacyr-Vallehermoso, Begar-Ploder, Hispánica, Sufi S.A.

[8Pour consulter le rapport.

 

Source : BASTA !


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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 19:53

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AFP - 19 mai 2013 

 

Des milliers de personnes, dont de nombreux médecins et infirmières, ont manifesté dimanche à Madrid contre les coupes dans le secteur de la santé et la privatisation de la gestion de plusieurs hôpitaux madrilènes.


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Les manifestants, au nombre de 6.000 selon la police, ont défilé dans le centre de la capitale, précédé par une banderole sur laquelle on pouvait lire : «la santé ne se vend pas, elle se défend».


Brandissant des pancartes proclamant «on brade la santé» ou «il est criminel de faire des coupes dans la santé», les manifestants ont réclamé la fin des réductions budgétaires dans ce secteur.


Ils ont également demandé que le gouvernement régional conservateur revienne sur sa décision de privatiser la gestion de six des 20 plus grands hôpitaux madrilènes, de même que de 27 centres de soin – sur les 270 que compte la communauté autonome.

 

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Arrivés sur l’emblématique Porta del Sol, les manifestants ont lu un manifeste dans lequel ils affirmaient «qu’ils n’acceptaient pas la destruction du système de santé».


Depuis novembre, les syndicats protestent régulièrement contre les coupes budgétaires qui, selon eux, mettent en péril la santé publique.


La réforme du système de santé, annoncée au printemps 2012 par le gouvernement de droite de Mariano Rajoy, prévoit d’économiser 7 milliards d’euros par an, un effort qui se répercute dans les finances des régions espagnoles, chargées de gérer les budgets de santé.

 

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 08:32

25 avril 2013 


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La police espagnole a chargé jeudi soir à coups de matraque un groupe de jeunes, à la fin d'une manifestation réclamant la démission du gouvernement près du Congrès des députés à Madrid, ont rapporté des journalistes de l'AFP.

 

 

 


 

Un à deux milliers de personnes s‘étaient réunis près du Congrès des députés pour demander la démission du gouvernement et, selon le mot d’ordre, “assiéger le Congrès”.

Un imposant dispositif de 1400 policiers avait été déployé pour cette manifestation.

 

Rassemblés en trois points du centre de Madrid, les manifestants, criant "A bas l'Etat policier", certains portant le drapeau républicain rouge, jaune et violet, ont convergé vers la place faisant face au Congrès, la chambre basse du Parlement, protégée comme les rues avoisinantes par d'épais cordons de policiers, certains casqués. 

Le chômage et la crise en ligne de mire

"Je ne suis pas d'accord avec la politique que mène le gouvernement, il est soumis aux politiques de la Banque centrale européenne que nous n'avons pas élue", lançait Lorena Perez, une chômeuse de 29 ans du secteur de la communication. "Ils ne défendent pas nos intérêts, mais ceux des banques et de l'Allemagne". "Je suis venu pour défendre nos droits", affirmaitJesus Seguera, un employé du bâtiment au chômage, âgé de 34 ans. 


"C'est une combinaison de plusieurs choses. Ils ne tiennent pas leurs promesses électorales. Et mon foyer est frappé par le chômage et les coupes budgétaires dans la santé", ajoutait ce manifestant venu de Séville, en Andalousie. D'autres portaient de petites pancartes avec les mots "6,2 millions de raisons", rappelant le nombre record de chômeurs (27,2% des actifs) dans le pays annoncé jeudi. 

 

 

Ces incidents sont intervenus quelques heures après l’annonce d’un nouveau taux de chômage record : 27,16%. Plus de six millions de personnes sont donc sans emploi en Espagne, et, chez les 16-24 ans, ce taux atteint même les 57%.

 

Le gouvernement de Mariano Rajoy devrait annoncer de nouvelles réformes, ce vendredi. Il s’est déjà engagé à faire 150 milliards d’euros d‘économies d’ici à la fin 2014.

 

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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 10:14

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Des milliers de manifestants ont défilé samedi à Madrid et dans d'autres villes d'Espagne. Ils ont réclamé une "Europe des personnes contre l'UE des marchés", à l'appel du mouvement des indignés.


"Nous ne devons rien. Nous ne payons pas", indiquait une banderole d'un rassemblement à Valladolid. Un slogan repris par des manifestants à Madrid qui fait référence à Chypre qui se voit imposer une taxe sans précédent sur les dépôts bancaires en échange d'un plan de sauvetage européen de 10 milliards d'euros.


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"Dehors la Troïka", "Il faut envoyer balader l'Europe du capital", scandaient les protestataires en défilant à Madrid. "Leur crise-escroquerie rompt la paix sociale", "les corrompus en prison", "cette austérité ruine et tue", dénonçaient les pancartes portées dans le cortège.


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"Nous voulons dénoncer la situation en Europe où ils sauvent les banquiers mais nous le font payer à nous", explique Teresa Partida, une chômeuse de 60 ans. "Ce sont des escrocs, des voleurs. C'est une honte", renchérit Begonia Crespo, une actrice de 52 ans qui se réfère à l'affaire des "enveloppes" d'argent qu'auraient reçues des responsables du Parti populaire (PP, droite au pouvoir).

 

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L'Espagne est l'un des pays les plus touchés par la rigueur imposée sous la pression de Bruxelles afin de redresser les comptes publics. Cette cure d'austérité draconienne vise à économiser 150 milliards d'euros  sur trois ans, avant la fin 2014.



ats / 16.03.2013 

 

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 06:31

Des milliers d'étudiants espagnols ont manifesté jeudi à Madrid contre les coupes budgétaires qui frappent les écoles et les universités, défilant derrière une grande banderole où était écrit: "Notre éducation ne paiera pas votre dette".


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"Ils privatisent l'éducation, ils augmentent les frais universitaires, ils coupent dans les budgets de la recherche et il y a de plus en plus d'étudiants par classe", lançait Jorge Barrio, un étudiant ingénieur de 20 ans, dans le défilé qui a traversé le centre de Madrid jusque devant le ministère de l'Education.


"C'est une honte. La seule solution que je voie, c'est de partir étudier et travailler à l'étranger", ajoutait le manifestant, prêt à rejoindre les milliers de jeunes Espagnols qui partent chercher du travail à l'étranger, alors que le taux de chômage chez les 16-24 ans dépasse les 55%.


Le gouvernement de droite de Mariano Rajoy avait annoncé il y a un an son intention d'économiser trois milliards d'euros par an dans le secteur de l'éducation, dans le cadre de sa politique de rigueur visant à assainir les finances publiques.


Les régions, qui gèrent ce budget comme celui de la santé, ont ainsi été autorisées à augmenter les frais d'inscription à l'université de 50%, passés en moyenne de 1.000 à 1.500 euros, et à accroître de 20% le nombre d'étudiants par classe.


Mais selon le Syndicat des étudiants, qui appelait à manifester "pour la défense de l'université publique" et "contre le chômage des jeunes", cinq milliards d'euros ont déjà été économisés sur le budget de l'éducation et 80.000 postes supprimés chez les enseignants.

 

AFP 


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Vidéo : résumé de la manifestation du 14/03/13


 


 

 

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 16:36

PAR NATHALIE PÉDESTARRES (12 MARS 2013)


Depuis 2008, plus de 362 000 foyers espagnols ont été victimes de saisies immobilières, entraînant dans plusieurs cas des suicides… Le gouvernement, en connivence avec les banques, refuse de modifier une loi sur les hypothèques obsolète et inhumaine. Celle-ci permet au créancier, les banques, de gagner sur tous les tableaux et de s’enrichir sur la misère. Les mouvements citoyens s’organisent pour freiner les expulsions et changer la loi.

 


Pendant que le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, lisait son discours sur l’état de la Nation, le 20 février dernier, une femme s’immolait par le feu dans une succursale bancaire de Castelló (région de Valence). Brûlée à 50%, elle serait une victime de plus des cas des saisies immobilières qui se multiplient dans le pays : 362 776 saisies depuis 2008, d’après une étude de la Plateforme des victimes de crédits hypothécaires (PAH), une association citoyenne. L’issue est parfois fatale… Depuis l’été dernier, une quinzaine de personnes se sont défenestrées le jour où elles allaient être expulsées de leur domicile.


Pas un mot, pourtant, du chef du gouvernement sur ce sujet dans son discours. Sauf lorsque les députés de la gauche plurielle (minoritaires) ont insisté sur la nécessité de réformer la loi sur les hypothèques, l’une des plus drastiques et obsolètes – elle date de 1909 – d’Europe. En Espagne, toute personne se retrouvant en défaut de rembourser son crédit immobilier, perd non seulement sa maison mais est condamnée à rembourser le reste du prêt concédé par la banque, prêt qui ne fait qu’augmenter avec les taux d’intérêt variables et les pénalités pour retard de paiement.


Business et spéculation sur la misère


Petit exemple pratique pour bien comprendre le « jeu de bonneteau » des banques avec les crédits hypothécaires… Une famille souscrit un prêt immobilier pour acheter une maison, mais se retrouve en défaut de paiement quelques années plus tard. Si aucun accord de refinancement de la dette n’est atteint avec la banque, la propriété est saisie et mise en vente par adjudication judiciaire. La loi espagnole autorise les banques à participer à ces enchères et à racheter les propriétés à un minimum de 60% de leur valeur initiale si elles sont les seules à enchérir. Mais elles ont trouvé une parade pour contourner la loi à leur profit : elles ont créé leurs propres sociétés immobilières qui interviennent aussi dans les enchères comme « tiers » et qui peuvent donc racheter les propriétés à un pourcentage encore plus bas de leur valeur initiale. Tout reste donc dans le patrimoine de la banque ! Résumons : dans le « meilleur » des cas, la banque réussit non seulement à se faire rembourser le prêt majoré des pénalités de retard, mais elle dégagera aussi un bénéfice avec la revente de la propriété.

 

 

D’où un projet de loi citoyen – une initiative législative populaire (ILP) – lancé par les victimes de crédits hypothécaires, et soutenu par les députés de gauche. Ce projet demande l’arrêt des expulsions des logements principaux, l’instauration de loyers sociaux, et la possibilité pour les personnes endettées de rembourser leur dette sous le principe de la « dation en paiement », un principe qui permet de payer sa dette en l’échangeant contre un autre bien [1]. L’initiative a obtenu 1,4 million de signatures, soit largement de quoi pouvoir la soumettre au débat parlementaire.


Plainte de l’Équateur


Toujours selon la loi en vigueur sur les hypothèques, l’emprunteur insolvable peut aussi voir une partie de son salaire et ses autres biens immobiliers saisis pour éponger sa dette. Ce dernier aspect a attiré l’attention du président de l’Équateur, Rafael Correa, dont de nombreux concitoyens, victimes de saisies immobilières en Espagne, ont craint de devoir répondre de leurs dettes avec leur patrimoine en Équateur [2]. Il a introduit des amendements à la loi sur les hypothèques de son propre pays – qui était similaire à la législation espagnole – en prescrivant la dation en paiement et en limitant la responsabilité de l’emprunteur aux seuls biens hypothéqués en cas de saisie. Le Défenseur du Peuple équatorien – l’équivalent du défenseur des droits en France – a également déposé une plainte auprès de la Cour européenne des droits de l’homme pour dénoncer les abus de la législation espagnole en matière de saisies immobilières.

 

 

Malgré tout, le gouvernement espagnol refuse toujours de légiférer en faveur des mesures proposées par la Plateforme des victimes de crédits hypothécaires. Pour les économistes et magistrats proches de cette association citoyenne, il n’y a pas de doute : les crédits hypothécaires sont un négoce trop juteux... Le ministre de l’Économie espagnol, Luis de Guindos, ne s’en est pas caché : « En Espagne, les hypothèques se paient et je crois que c’est quelque chose qu’il faut encourager, parce que c’est l’un des points forts de notre pays. »


180 milliards pour les banques, austérité pour les citoyens


Pour Miguel Angel Pérez, ancien directeur de banque et aujourd’hui membre actif de la Plateforme, « le gouvernement n’a jamais voulu attenter aux privilèges de la banque. La banque est celle qui gouverne et elle n’est pas disposée à faire du social avec son bien ». Jorge Fonseca, professeur d’économie internationale à l’Université polytechnique de Madrid et membre d’Attac Espagne explique à son tour : « Les banques ne veulent pas octroyer la dation en paiement, et encore moins de façon rétroactive, car elle apparaîtrait comme une perte dans leur bilan comptable ».


A l’heure où l’Espagne a tant besoin des crédits européens, elles sont soucieuses de « montrer patte blanche », d’autant plus que la Banque centrale européenne (BCE) exige que les actifs toxiques soient provisionnés. Qu’à cela ne tienne ! Le gouvernement a créé une société de gestion d’actifs immobiliers pour racheter aux banques leurs actifs toxiques, qui se chiffreraient à 180 milliards d’euros, d’après les données du ministère de l’Économie espagnol ! Et ce, en partie avec… de l’argent public [3] ! Quelle que soit la donne, la banque gagne sur tous les tableaux.


Résistance citoyenne


Les victimes de saisies immobilières ne peuvent compter que sur des collectifs citoyens pour s’en sortir. Depuis 2008, la Plateforme des victimes de crédits hypothécaires a réussi à stopper 577 expulsions sur toute l’Espagne. Sous sa pression, le gouvernement a fini par accepter que le projet de loi citoyen soit soumis au débat parlementaire, même si le parti majoritaire (le Parti populaire) a déjà averti qu’il votera contre. « La loi sera modifiée tôt ou tard », affirme cependant Rafael Mayoral, l’un des avocats de la plateforme. « C’est une nécessité sociale imparable et pas moins de deux tribunaux internationaux [la Cour de justice de l’Union européenne et la Cour européenne des droits de l’homme] sont en train d’examiner la législation espagnole et pourraient bien forcer le gouvernement à la modifier pour violation des droits fondamentaux des personnes. »


La Plateforme compte sur le soutien direct d’avocats et de psychologues bénévoles pour aider les victimes des banques. Ses revendications sont partagées par une partie de plus en plus grande de la magistrature et par l’un des syndicats policiers espagnols, le SUP (depuis l’année dernière, au moins un policier et un pompier espagnols ont été mis à pied pour avoir refusé de participer à une expulsion). « Le gouvernement sait parfaitement que tant que la loi ne sera pas modifiée nous lui rendrons la vie impossible », conclut Vicente Pérez, l’un des porte-paroles de la Plateforme à Madrid.

 

À bon entendeur…


Texte : Nathalie Pédestarres

Photos : PAH et © Serge Bonnet


Photos : 
- Une victime de saisie immobilière craque devant le Tribunal de première instance de Madrid. 
- Des victimes de saisies immobilières ont protesté pendant près de 
6 mois devant le bureau central de Bankia, à Madrid.

Notes

[1] Fin 2012, le gouvernement a émis deux décrets-lois qui prévoient de suspendre pendant deux ans les expulsions de « collectifs particulièrement vulnérables » (qui représenteraient seulement 4% de l’ensemble des victimes des saisies, selon la PAH) et qui fait de la dation en paiement une mesure à caractère volontaire, que la banque est libre ou non de négocier avec ses clients.

[2] En 2011, la banque Pichincha (Équateur) rachetait à Caja Madrid (aujourd’hui Bankia) les crédits de plus de 500 clients équatoriens établis en Espagne (pour une valeur totale de 5,5 millions d’euros), sans que ces derniers en soient informés au préalable. Ils ont alors craint de devoir répondre de leurs dettes en Espagne avec leurs biens en Équateur.

[3] Une pratique dénoncée par l’Association espagnole des usagers de banques, caisses d’épargne et assurances (ADICAE).

 

Source: Basta

 

 

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 07:01

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Des dizaines de milliers de personnes ont envahi le centre de Madrid ce samedi. Enseignants, médecins, infirnières, pompiers, mouvements féministes, associations écologistes, mineurs, groupes issus du mouvement des Indignés, ont convergé vers la place de Neptuno près du Congrès des députés.


Des manifestations étaient également organisées dans des dizaines d’autres villes espagnoles.


Tous fustigent la politique de rigueur menée depuis un an par le gouvernement de droite et perçue comme un frein à la reprise économique.

La grogne est accentuée par l’aide européenne de plus de 41 milliards d’euros accordée aux banques, considérées par beaucoup d’Espagnols comme les responsables de la crise. 

 
L’Espagne, en récession, affiche un chômage à plus de 26%


Les révélations successives sur des affaires de corruption qui éclaboussent les grandes institutions du pays renforcent encore le malaise.


 AFP

 

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Madrid 

 


 


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        Barcelone  

 

 

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        Valencia 

 


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         Valencia

 

 

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         MÁLAGA

 

 

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                                         ‎"Valladolid " nord de l'Espagne


 

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                         Alicante

 

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Madrid ... 


Vidéo 

Nous pouvons trouver les affrontements entre les manifestants et la police. Cette chargé de Neptune sur la place près du Musée Reina Sofia, traîner la gare d'Atocha. Arrestations 21 personnes dans une rue proche du musée, l'arrestation d'une jeune fille par la police secrète, les attaques contre la presse, lancé à grande échelle par  la police, l'arrestation d'un homme qui descend la rue avec son frère et l'identification d'un groupe d'enfants dans le carré d'Atocha Reina Sofia.

Juan Gonzales Robles

 

BD0waxbCAAEs4Tc.jpgBD0O1rhCYAA_RQ5.jpgBD0UykSCQAAMwAQ.jpgproxy--53-.jpg‎" esta foto no es chile 1973 ni españa 1936. Ni México 1968. Es Madrid 23/02/2013"

 

 

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Jeune fille arretée par la police secrète

 

Vidéo :

 

 

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Témoignage 
"Les mêmes scènes que le 25-Septembre 2012 ,  les gens se réfugient dans les bars"

 

24 février 2013

Rassemblement contre la répression policière 
   

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 19:06

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17/02/13 

 

manifestation-a-madrid-contre-les-coupes-budgetaires-le-17.jpegDes milliers de médecins et infirmières en blouse blanche ont envahi dimanche les rues de Madrid et de 15 autres villes d'Espagne, pour des nouvelles "marées blanches", protestant contre les privatisations et les coupes budgétaires qui selon eux mettent en péril la santé publique.


Portant des pancartes où était écrit "Ils volent ta santé", "Il est criminel d'économiser sur la santé", les cortèges de manifestants ont convergé depuis les hôpitaux de la capitale espagnole vers la place de Cibeles, dans le centre de Madrid, avant de défiler au rythme des sifflets et des tambours derrière une banderole proclamant: "La santé n'est pas à vendre, mais à défendre".


"Aucune étude ne montre que privatiser la direction des hôpitaux permet de réduire les coûts. Cette privatisation nuit au système de santé et aux malades, au profit d'autres intérêts", affirmait Emilia Becares, une infirmière de 46 ans accompagnée de ses trois fils de sept, huit et neuf ans.


"Je suis venu défendre le système de santé publique que nous avons mis en place au fil des années. Déjà, beaucoup de médicaments ne sont plus délivrés gratuitement", témoignait Carlos Moreno, un médecin de 52 ans en blouse blanche.


Le gouvernement régional de Madrid, dirigé par la droite, prévoit de privatiser partiellement six des 20 grands hôpitaux de la région ainsi que 27 centres de santé, sur un total de 270.


Alors qu'en Espagne le système de santé repose essentiellement sur le secteur public, ce projet est vivement critiqué par les professionnels qui craignent une baisse de qualité des soins et des réductions d'effectifs.


Depuis le mois de novembre, les syndicats de la santé organisent régulièrement ces "marées blanches", qui se sont étendues dimanche à 15 autres villes d'Espagne.


L'une des plus importantes, à Barcelone, a aussi rassemblé des milliers de personnes, 8.000 selon lamanifestation-a-madrid-contre-les-coupes-budgetai-copie-1.jpeg police, derrière une banderole blanche qui portait les mots: "Pour défendre la santé publique. Ni privatisation. Ni coupes budgétaires".


La Catalogne, l'un des poids lourds économiques de l'Espagne avec Madrid, est aussi une des régions où le secteur de la santé a été depuis deux ans le plus durement frappé par les coupes.

Des manifestations plus petites se sont déroulées notamment à Saragosse, Santander, Pampelune ou Murcie.


Le plan de privatisations dans les hôpitaux madrilènes, annoncé fin 2012, avait mis le feu aux poudres dans un secteur de la santé qui paie déjà au prix fort la politique de rigueur mise en oeuvre par le gouvernement espagnol pour redresser les comptes publics.


Dans le cadre de sa réforme sanitaire annoncée au printemps 2012, le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy entend en effet économiser sept milliards d'euros par an, un effort qui se répercute sur les finances des régions espagnoles, chargées de gérer le budget de la santé.


Déjà, la population est lourdement mise à contribution: les retraités, qui jusque là bénéficiaient d'un système de santé totalement gratuit, doivent désormais régler 10% de leurs factures de pharmacie, tandis que la note s'est alourdie aussi pour les actifs.


AFP

 

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 08:00

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MADRID (AFP)

 

16 février 2013 

 

Des milliers de personnes ont manifesté samedi dans toute l'Espagne pour réclamer qu'une nouvelle loi mette fin à la vague d'expulsions de propriétaires surendettés et ruinés par la crise économique.


Plusieurs milliers de manifestants ont défilé dans le centre de Madrid dans le vacarme des tambours et des cornes de brume. Ils agitaient des banderoles proclamant "Stop aux expulsions" et scandaient "Que se passe-t-il ? Nous n'avons pas de maison".


Des rassemblements similaires ont eu lieu à Barcelone (nord-est) et dans une cinquantaine d'autres villes.

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Depuis des mois, les Espagnols manifestent en masse contre les conséquences de la récession et contre les sévères mesures d'austérité imposées par le gouvernement conservateur dirigé par Mariano Rajoy.


Les députés espagnols ont accepté mardi d'ouvrir un débat sur une initiative populaire contre les expulsions de propriétaires surendettés. La Plateforme des victimes d'expulsions (PAH) a recueilli plus de 1,4 million de signatures, près du triple des 500.000 nécessaires en Espagne pour présenter un projet de loi devant le Parlement.


C'est la PAH qui avait appelé à manifester de nouveau dans les rues samedi dans toute l'Espagne pour faire pression sur les députés afin qu'ils votent rapidement le projet de loi.


"Je pense que (le projet de loi) passera, et ce ne sera pas grâce aux hommes politiques, mais grâce à la pression des citoyens, de la rue", a déclaré Enrique Valdivieso, 27 ans, qui manifestait à Madrid en tenant une des extrémités d'une banderole sur laquelle on pouvait lire "Gouvernement démission".


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Selon les données de la PAH, des centaines de milliers de personnes ont été expulsées de leurs domiciles en raison de la crise provoquée en 2008 par l'effondrement du marché immobilier espagnol.


La récession entraînée par cet effondrement a porté le taux de chômage en Espagne à plus de 26%, et de nombreux propriétaires n'ont plus été en mesure de payer les hypothèques sur leurs logements dont la valeur a diminué.


L'initiative législative populaire (ILP) présentée par la PAH au Congrès des députés prévoit de modifier la loi pour mettre fin aux expulsions et de permettre l'annulation des dettes des propriétaires insolvables.


Selon la loi actuellement en vigueur en Espagne, une banque peut poursuivre le propriétaire d'un bien immobilier hypothéqué pour le contraindre à acquitter le solde du prêt qu'elle a consenti si la valeur actuelle du bien ne permet pas de le faire.


Une série de suicides de personnes désespérées par leur expulsion, dont celui d'un couple de retraités mardi à Majorque, a suscité l'indignation en Espagne.


Familias-desahuciadas-lucha-EFE_EDIIMA20130216_0249_13.jpg"Nous ne resterons pas les bras croisés en attendant que l'ILP arrive au Congrès", a averti la PAH dans un communiqué. "Nous lançons un appel à tous les partis politiques afin qu'ils votent pour l'ILP et qu'ils le fassent de manière urgente. S'ils ne le font pas, nous les désignerons comme responsables du génocide financier que nous subissons", a déclaré la PAH.

 

 

AFP

 

                                 

 

 

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A Londres et dans la ville belge de Melinas , les manifestants ont également envahi les rues dans le même but, se battre "pour le droit au logement et contre le génocide financier ».


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                                                             16/02/13 



 


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                                                           Barcelona

 

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BDPct5gCYAACCWa.jpgProtestation à Gijón, minute de silence pour les 5 décès dus aux expulsions à domicile cette semaine en Espagne

 

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                    Manifestation Cabecera de Córdoba.


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     València


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       Madrid devant le congrès

 

BDPt_I3CQAANkma.jpg     Madrid 

 

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         Madrid : Les " identificando " continuent



 Tension entre manifestants et policiers 


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Espagne , 17/02/13 ... Marche blanche 

Protestation contre la privatisation de la santé

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