Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
  • Contact

comité pour une nouvelle résistance C N R 06

Rechercher

Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 09:20

28 Septembre 2013 , Rédigé par Le Mantois et Partout ailleurs

 

Oui, comment faire pour que turbine plus ces fainéants de travailleurs espagnols, ces chiens, ces galeux qui font que leur pays subit une crise mémorable à cause d'eux.


Alors, les députés conservateurs ont planché sur ce problème. Il fallait à tout prix redevenir compétitif dans l'Europe de la concurrence libre et non faussée. Il fallait résorber les accidents de travail que les salariés espagnols provoquent, c'est bien connu. Sans parler de l'échec scolaire de leurs putains d'enfants qui glandent en classe. Là aussi, les gosses des prolétaires font tout pour ne pas réussir leur scolarité.


Bref, pour rationaliser les horaires de travail et augmenter la productivité, l'Espagne devra changer de fuseau horaire.

http://www.maxicours.com/img/2/0/6/9/20692.gif 

 

Figurez-vous que depuis 1942, celui-ci est alligné sur l'Europe centrale. A cette date, le général et dictateur Franco, Caudillo de l'Espagne depuis 1939, était bon pote avec Hitler, lui Führer du reich nazi.

 

Caudillo ou führer, ça veut dire guide supprême pour l'histoire. Et en ce temps-là, l'Espagne franquiste avait envoyé toute une division fasciste, la division azul, sur le front russe pour aider les soldats hitlériens. A cette époque, toute l'Europe, sous le joug ou alliée des nazis, était à l'heure Allemande, celle de Berlin.


images788888.jpg

 

 

Si l'on changeait d'heure, les Espagnols pourraient "éviter beaucoup de temps morts pendant la journée de travail" et "disposer de plus de temps libre pour la famille, la vie privée, les loisirs".

 

Surtout, "Cela nous permettrait de retrouver l'Europe sur de nombreux aspects qui aujourd'hui nous en séparent, particulièrement la productivité, la compétitivité et la conciliation entre vie privée et professionnelle", écrivent les députés conservateurs dont leur chef est au pouvoir.

Le ministre de l'Economie a dit tout le bien qu'il pensait de ce rapport. Jeudi, le gouvernement l'étudiera.


double-bill.jpg 
Ben oui, l'Allemagne n'est plus à l'heure du Berlin nazi, mais à celle de l'UE capitaliste. Et regardez-donc comment ça va bien dans ce pays. Surtout, tout autour de l'Allemagne.

Roger Colombier

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 20:02

http://ds4.ds.static.rtbf.be/article/big_info/7/8/4/624_341_207b2834b369cf22054a607b8117fea1-1380037876.jpg

AFP - 24 septembre 2013

 

Madrid — Les mesures de rigueur drastiques mises en place par le gouvernement espagnol bloquent l'accès aux soins à des centaines de milliers de personnes, y compris des personnes gravement malades, a affirmé mardi l'organisation caritative Médecins du Monde.


"L'effet de la réforme est tout simplement dévastateur", a affirmé le président de MDM Espagne, Alvaro Gonzalez, lors d'une conférence de presse de lancement d'une campagne contre les coupes budgétaires intitulée "pour que personne ne soit rejeté".


Citant les chiffres du gouvernement, MDM relève que 2.300 personnes ont perdu chaque jour leur carte d'accès aux soins gratuits depuis la mise en place des mesures en septembre 2012, soit au total 873.000 personnes.


La majeure partie sont des immigrés qui ont perdu leur travail, "des personnes qui vivent et travaillaient depuis des années en Espagne, qui ont formé une famille, et qui après avoir contribué aux impôts pendant tout ce temps ont perdu l'un de leurs droits le plus basique, celui la santé".


Engagé dans un effort de réduction des déficits, le gouvernement conservateur a décidé de mesures d'austérité historiques qui se sont traduites par des coupes drastiques dans les budgets de l'éducation et de la santé.


Le chef du gouvernement Mariano Rajoy a prédit mardi que l'Espagne, plongée en récession depuis deux ans, devrait en sortir au troisième trimestre avec une croissance du PIB entre 0,1 et 0,2%, dans un entretien au Wall Street Journal.


"Le gouvernement assure que l'économie se reprend mais notre système de santé, qui nous était envié par les pays voisins, est frappé par toujours plus de coupes", a regretté Alvaro Gonzalez.


Certaines régions ont elles commencé à faire payer une partie des soins aux patients.


"Cela s'est traduit par 16% des retraités de notre pays qui sont rejetés du système de santé car il ne peuvent faire face au paiement d'une partie du coût de leur maladie chronique", dénonce Alvaro Gonzalez.


Les coupes similaires imposées en Grèce, deux ans avant l'Espagne, ont mené à une augmentation des cas de HIV et même à la réapparition du paludisme, a pour sa part mis en garde Helena Legido-Quigley, une chercheuse espagnole de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, présente à la conférence de presse.


"Ce qui est arrivé en Grèce pourrait arriver en Espagne, parce que les réformes sont menées de la même façon", a-t-elle affirmé à l'AFP.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 20:03

Il y a tout juste un an, Lisardo Suarez, syndicaliste et représentant des mineurs espagnols venait à ManiFiesta témoigner des enjeux et des combats qu’il livrait avec ses collègues. Nous avons pu le rencontrer il y a deux semaines, aux Asturies. L’occasion pour lui de nous mettre à jour sur le conflit qui fit rage dans les Asturies durant l’été 2012.


Dionisio Casielles et André Crespin

 

http://www.michelcollon.info/local/cache-vignettes/L500xH335/MF_Suardo_Sp8888-573eb.jpg

 

Lorsque vous êtes venu à Bredene, la lutte des mineurs espagnols était à son paroxysme. Qu’en est-il aujourd’hui ?

 

 

Lisardo Suárez.  La lutte des mineurs en Espagne (région des Asturies) n’est toujours pas finie. Les évènements fort médiatisés de l’année passée ne marquaient en quelque sorte que le début de la lutte. Celle-ci se poursuit encore aujourd’hui même si cela se fait sans barricades, sans blocages de routes et sans affrontements avec les forces de l’ordre. Tant qu’il existera une incertitude énorme sur le sort qui sera réservé à l’ensemble du secteur charbonnier d’Espagne, notre lutte ne sera pas terminée.


Pouvez-vous nous rappeler les origines du conflit minier ?


Lisardo Suárez. L’origine du conflit est à chercher dans la privatisation des compagnies électriques du pays. Auparavant, quand elles étaient gérées par l’État, celui-ci approvisionnait ces centrales productrices d’électricité en charbon espagnol. Depuis qu’elles ont été privatisées et sont aux mains de capitaux étrangers, ces compagnies ont cherché à s’approvisionner en charbon bon marché, souvent colombien, au détriment de celui produit dans les mines des Asturies. C’est cela qui a causé la crise du charbon espagnol ! 


    Ils parlent de charbon à très bon prix. Mais nous pensons que son coût est énorme : les syndicalistes colombiens et sud-africains se font tuer et les exploitations à ciel ouvert polluent exagérément la nature. Tant que ces compagnies productrices d’électricité ne sont pas contraintes d’utiliser le charbon espagnol, notre production nationale ne trouvera pas preneur et l’Espagne perdra son unique source souveraine de production d’électricité.


Pouvez-vous nous dire un mot sur la crise économique en Espagne ? Comment les gens la vivent-ils ?


Lisardo Suárez. La situation en Espagne est dramatique pour la classe ouvrière. Le taux de chômage est de plus de 26 %. Les jeunes fuient en masse vers l’étranger, alors qu’il s’agit de la génération la mieux qualifiée dans l’histoire espagnole. Mais ils n’ont aucune perspective en termes d’emploi. Il y a plus de 6 millions de chômeurs. Et ceux qui travaillent voient leurs conditions de travail se dégrader de jour en jour. L’emploi se précarise. Les emplois fixes sont substitués par des emplois à court terme, mal payés.


    Tout ceci, alors que les bénéfices des banques espagnoles ont augmenté cette année de 67 % par rapport à 2012. Cela signifie 5,3 milliards d’euro de bénéfices pour le premier semestre de 2013. C’est un non-sens ! Sur l’année 2012, le nombre de millionnaires en euro a augmenté de 5 %. En pleine crise ! Les ventes des produits de luxe sont en hausse… alors que 25 % des enfants souffrent de malnutrition et que 55 % des jeunes sont au chômage. Les entrepreneurs mettent la pression pour faire baisser les salaires. Ils prétendent que c’est à cause des salaires élevés que l’Espagne est en crise. Il y a des travailleurs qui gagnent 500 ou 600 euros par mois. Le désespoir pointe le bout de son nez car beaucoup de travailleurs pensent que le pays est engagé dans une voie sans issue.


    En plein 21e siècle, les conditions de vie des Espagnols se dégradent. Ce n’était jamais arrivé auparavant, et les patrons ne cessent de répéter que c’est de notre faute, que nous avons trop dépensé, vécu au-dessus de nos moyens. C’est un grand mensonge. Ils veulent que nous nous sentions coupables d’avoir déclenché la crise. Alors que c’est le capitalisme, ce sont les grands patrons qui sont les responsables.


Comment les gens résistent-ils ?


Lisardo Suárez. Face à cette situation, les travailleurs ne restent pas inertes. Ils réagissent. Mais, à mon sens, il leur manque l’organisation. Notre principal objectif à court terme est d’être capables de nous organiser, d’unir les différents conflits qui surgissent dans les différents secteurs du monde du travail espagnol. Pouvoir avoir un front unique des travailleurs pour pouvoir nous confronter aux attaques brutales du capitalisme. Car, si nous essayons de régler notre propre petit conflit dans notre coin, ça nous rend plus faible. Cela facilite les choses pour ceux qui veulent briser notre mouvement.


Un front de lutte important en Espagne est celui pour un logement digne, avec la très active Plataforma de afectados por la hipoteca (PAH, Plate-forme des victimes des hypothèques).


Lisardo Suárez. Oui, la PAH a pu obtenir de beaux résultats : 1 480 000 signatures, une initiative législative populaire – mais qui n’a malheureusement pas été prise en compte par le gouvernement. Tous les jours, on continue de créer de nouveaux « desahucios », des gens expulsés de leur maison pour défaut de paiement à la banque. Rien qu’à Madrid, il y a 100 expulsions chaque jour. Le droit à un logement décent est repris dans la Constitution, mais, visiblement, le gouvernement s’en moque ! Dans un pays avec plus d’un million de logements vides, on ne peut tolérer que des millions de familles n’aient pas de logement. 


    Beaucoup de desahucios ont donné lieu à des occupations. Je ne sais pas si c’est légal, mais en tout cas c’est légitime. Les gens de ce mouvement ont été criminalisés, on les a accusés d’être liés à l’ETA (mouvement séparatiste basque, ndlr). Mais, malgré les obstacles posés par le gouvernement, ils continuent, jour après jour, à faire un travail magnifique avec des gens qui sont jetés à la rue par les administrations communales. Et ces mêmes administrations ont le culot de leur infliger des amendes s’ils fouillent les containers en recherche de nourriture !


Quels sont vos souvenirs de ManiFiesta ?


Lisardo Suárez. En premier lieu, je remercie le PTB, Comac et ManiFiesta pour m’avoir invité à ManiFiesta. Ce fut une expérience très gratifiante, très enrichissante. J’ai été fort surpris voir que, dans un pays distant de l’Espagne, des gens se préoccupent, s’intéressent à la situation que nous vivons ici. Cette solidarité m’a fort marqué et je ne l’oublierai jamais. Je pense que la solution réside dans la solidarité. Pas seulement des travailleurs d’Espagne ou de France, mais aussi de tout le mouvement internationaliste.

 

Source : Ptb

 

 


Partager cet article
Repost0
5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 12:50

 

http://siteofficieldupoi.files.wordpress.com/2012/09/bann.jpg?w=192&h=100&crop=1Le Fonds monétaire international (FMI) a préconisé, vendredi, que l’Espagne baisse encore les salaires, comme moyen de réduire le taux de chômage (26,26%).  « Les réformes doivent aller plus loin, en augmentant la flexibilité interne au sein des entreprises » a déclaré le FMI, au terme de son contrôle annuel sur l’Espagne.


Serré de près par la Troïka (Fonds monétaire international, Union Européenne, Banque Centrale Européenne) pourdéficit excessif (922,828 milliards d’euros de dette au premier trimestre 2013 intégrant un prêt de 41,3 milliards d’euros pour les banques), le pays atteint le nombre de 4,7 millions de chômeurs.

Ce chiffre a baissé en juillet, selon les chiffres officiels publiés vendredi, grâce aux emplois liés au tourisme.

 

Si le premier ministre Mariano Rajoy, englué dans un scandale de corruption en déduit que son pays est  "sur le point de sortir de la récession ", le FMI, pour sa part, prévoit une baisse de la croissance de 1,6 % cette année, nulle en 2014 et faible les années suivantes .


Alors que le salaire minimum est de 645 euros, le FMI prône une baisse des salaires, plutôt que des licenciements. Il prédit un taux de chômage supérieur à 25 % jusqu’en 2018, critique les « coût de licenciement élevés » dans le cas des contrats fixes et appelle à un accord entre patrons et syndicats pour améliorer la situation.


L’Espagne s’est déjà engagée dans cette voie, comme à Renault notamment, où un accord, en novembre 2012, qui réduisait les contrats fixes protégés au profit de contrats précaires, avait été signé par les syndicats


 

 

Partager cet article
Repost0
1 août 2013 4 01 /08 /août /2013 08:02

santiagocompostela.jpgL'Espagne lance la libéralisation du transport intérieur de voyageurs, malgré la dernière catastrophe ferroviaire

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Silence, on privatise ! La nouvelle n'a pas fait la une des médias espagnols comme français, une semaine après l'accident dramatique de St-Jacques de Compostelle mais ce 31 juillet s'est ouverte la première phase de la libéralisation du transport de voyageurs en Espagne

 

Cela faisait partie des « réformes structurelles » adoptées en juillet 2012 par le gouvernement de droite de Rajoy, en conformité avec le quatrième paquet ferroviaire européen de libéralisation du rail : la libéralisation du transport de voyageurs intérieur.

 

Un projet précisé et délimité pour l'instant, d'après le décret d'application de mars, aux seuls transports de voyageurs intérieurs à finalité touristique.

 

Une étape dans la libéralisation totale du secteur, au calendrier encore indéterminé, pour les AVE (TGV), les trains à moyenne distance et les trains de banlieue, les gros morceaux de la « RENFE », la SNCF espagnole.

 

La casse du monopole public de la « RENFE », la SNCF espagnole, en jeu

 

Cette mesure marque une nouvelle étape de la casse dy monopole public de la « RENFE ». Le fret avait été ouvert à la concurrence en 2003, le transport international de voyageurs en 2010.

 

Le démantèlement avait déjà commencé en 2005 avec la division, imposée par Bruxelles, entre le gestionnaire de l'infrastructure, l'ALDIF, et l'opérateur RENFE Operadora.

 

En septembre, c'est l'éclatement de la « RENFE » qui est programmé avec le découpage en quatre entités distinctes : voyageurs, fret, maintenance et gestion du matériel roulant.

 

Austérité et Coupes dans le chemin de fer : une menace pour le service public …

 

Le prétexte invoqué pour les coupes dans le secteur est comme en France, la dette du rail public : 20 milliards d'euros. Une dette inéluctable dans un secteur économique structurellement déficitaire, et avec les missions de service public que doit assurer la « RENFE ».

 

La dette est un prétexte tout d'abord pour fermer des lignes : 48 sont menacées d'ici la fin de l'année tout comme 172 gares. C'est une offre réduite de 32%, et 1,6 millions d'usagers qui seront touchés.

 

En réalité, les dessertes pour Madrid et les liaisons longue distance en TGV, rentables, seront privilégiées. Par contre, les trains régionaux et les liaisons à moyenne distance dans les régions déshéritées et dans les zones rurales, pas viables, vont être progressivement démantelés.

 

Le gouvernement et la direction RENFE prétendent que les liaisons seront assurés par les « trajets longue distance » sauf que les fréquences comme les prix ne sont pas comparables. En Galice, par exemple, la différence sera au moins de 1 à 2 entre un train régional et un TGV.

 

Dans le même temps, des coupes dans le personnel de la RENFE sont prévues : de 1 500 à 2 000 travailleurs cette année.Il faut rappeler que l'Espagne est le pays d'Europe qui compte le moins de cheminots par habitants et par km de rail en Europe.

 

Moins de service public pour les couches populaires ... et plus cher. Le 1er mai 2012, la RENFE a augmenté les billets de banlieue et de moyenne distance de 11 et 12 % respectivement. Ce qui fait une augmentation de 30% des tarifs du rail depuis cinq ans.

 

… et la sécurité après l'accident de Saint-Jacques de Compostelle ?

 

La sécurité aussi est en danger. Les causes, multiples sans doute, de l'accident de St-Jacques de Compostelle, qui a fait au moins 80 morts, n'ont pas encore été élucidées. Mais les directions de la RENFE et de l'ADIF se sont empressés de rejeter la faute sur le seul conducteur.

 

Or, les premiers éléments de l'enquête montrent un faisceau de raisons dans lesquelles on trouve le manque d'investissements dans le matériel roulant, les infrastructures ainsi que le manque de cohérence des systèmes de signalisation et de sécurité.

 

En février dernier, l'UGT, les Commissions ouvrières ainsi que la CGT ont rejeté le « Plan de sécurité » pour l'année 2013 de l'ADIF qui prévoyait des coupes dans les budgets affectés à la sécurité des infrastructures et à la surveillance du réseau.

 

En Grande-Bretagne, laboratoire de la libéralisation puis de la privatisation des chemins de fer dans les années 1990, la casse du monopole public avait été suivi par une série d'accidents meurtriers qui avaient fait plusieurs centaines de morts.

 

Les derniers événements dramatiques en Espagne – comme le bilan de la privatisation en Grande-Bretagne – sont instructifs pour notre lutte en France, au moment où la « réforme ferroviaire » entame le processus de casse du monopole public de la SNCF.

 


Partager cet article
Repost0
22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 10:39

Vendredi 19 juillet 2013


http://siteofficieldupoi.files.wordpress.com/2013/07/navantia.jpg?w=275&h=144&crop=1La Commission Européenne a décidé mercredi que le secteur naval espagnol devra rembourser les aides d’État reçues entre 2007 et 2011, soit autour de 3 milliards d’euros.

 

Cette décision fait craindre la mort du secteur implanté en Galice, au Pays Basque, en Catalogne et dans la région de Valence.  87 000 emplois directs  sont menacés dans une situation où le chômage touche  près du tiers de la population active du pays déjà en récession.


Le régime fiscal mis en place en 2002 en Espagne pour les investisseurs finançant l’achat de navires « est en partie incompatible avec les règles européennes en matière d’aides d’Etat » a déclaré Joaquin Almunia, Commissaire européen chargé de la Concurrence. Cette situation permettait au final à une compagnie maritime d’acheter un navire avec un rabais de 20 à 30 % grâce aux subventions fiscales accordées  et donnait de l’activité aux chantiers navals.


Après avoir jugé illégal en 2007 un régime fiscal français analogue dans le secteur naval, la Commission européenne a été saisie de plaintes émanant de la construction navale d’autres pays d’Europe, pour non respect des règles des Traités européens, précisément celle de la « concurrence libre et non faussée ». Ces règles appliquées par la Commission ont été élaborées avec la participation des gouvernements de l’Union Européenne dont les gouvernements  espagnols successifs.


Selon les constructeurs navals espagnols, « le cas espagnol pourrait créer un précédent dans d’autres cas qui font actuellement l’objet d’une enquête de la Commission, aux Pays-Bas, en France, en Grèce et à Malte »

 


 

 

 

Partager cet article
Repost0
20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 08:23

18 juillet 2013 

 

 

74724_531740133548104_531564966_n.jpg

 

A Madrid mais aussi dans d'autres ville d' Espagne, ils étaient des milliers à manifester devant le siège du PP (Parti Populaire, parti de droite au pouvoir à Madrid) pour dénoncer la corruption des politiciens et en particulier du premier ministre Mariano Rajoy.

 

1075674_531719410216843_1376012179_n.jpg

 

"Démission", "Qu’ils partent, en prison", criait la foule rassemblée via les réseaux sociaux à l’appel notamment de collectifs proches de la mouvance des indignés.

 

1016752_531809353541182_1358909923_n.jpg

En début de soirée, les forces de répression ont violemment dispersé les manifestants qui continuaient de protester près du siège du PP.

 

1075678_531800306875420_2146861456_n.jpg1001859_531800580208726_1095572168_n.jpg
 

  Identifications des manifestants ( Madrid, Séville, Valence, Barcelone):

971534_531802053541912_263023290_n.jpg

72609_531802216875229_1933655891_n.jpg

1000863_531743453547772_1098521298_n.jpg

995758_531802363541881_1823411656_n.jpg

 

BARCELONE : Les manifestants ne sont pas intimidés par la police , en position de chargement:

1002453_531760566879394_205340686_n.jpg

 

Madrid : agression de la police sur un cameraman pour avoir filmé la charge  policière :

1003998_531800070208777_2082375408_n.jpg

Vidéos :

 

Madrid



 

 

Vidéo de Juan  avec des attaques contre la presse:



 

 

Agressions et identifications injustifiées :

 


 

 

Images de la répression à Valence



 


Partager cet article
Repost0
11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 11:44

BO1kbyoCAAAiLNB.jpg

10 juillet, les HAP (Plateforme des personnes affectées par l'hypothèque) dans la province de Barcelone se réunissent à la Banque populaire de Las Ramblas  et l'occupent  pour la troisième fois , une action qui s'inscrit dans le cadre de l'appel à augmenter la désobéissance civile.

 

 


Après 12 heures d' occupation pacifique , à 23 H  le juge a donné l'ordre d'expulsion sur demande de la banque. 

 

BO1oBlxCUAAvPEm.jpg

 

BO13kGECUAAwe8G.pngBO15fZzCYAAhCQH.jpg
BO182D2CEAAG7Sn.jpg


Partager cet article
Repost0
29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 09:07

http://news360x.fr/wp-content/uploads/2013/06/photo_1368306112583-1-0.jpg

Le conseil municipal de Badalona, une ville de la banlieue de Barcelone (Catalogne) de plus de 200.000 habitants, a voté une résolution pour rejeter une partie de ses dettes de 31 millions d’euros à l’égard du gouvernement espagnol qu’il juge illégitime, rapporte le journal El Publico. Cette décision n’a pas vraiment de conséquences juridiques, étant donné que le gouvernement local est toujours tenu de payer ses dettes, mais elle est considérée comme un signal politique fort.


Les prêts en question proviennent d’un plan de paiement des contractants établi en 2012 par le gouvernement espagnol, qui avait pour but de régler des arriérés dus par les gouvernements local et régional à des entreprises privées. Les prêts ont été consentis par l’institution de crédit publique ICO et distribués par le réseau de banques commerciales (dans ce cas d’espèces, Caixabanc, Catalunya Banc, Bankia, Banco Sabadell, CAM, Banco Santander, Banesto, Banco Popular, Bankinter, Caja España, Cajamar et BBVA).


Le conseil municipal a estimé que ces prêts étaient illégitimes, parce que ces banques ont emprunté l’argent au taux de 1% auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE) puis elles ont prêté ce qui n’était finalement que de l’argent du gouvernement au taux de 5,54% alors que «l’argent aurait pu aller directement d’un établissement public (la BCE ) à un autre (l’État)».


« Nous devons faire cesser cette escroquerie légale et changer le mécanisme de financement des organismes publics. Nous avons également besoin de nommer des auditeurs pour que les gens sachent quelle partie de la dette est illégitime, et que nous puissions refuser de payer. Ce système de financement est pervers, injuste, et il facilite la dictature financière », a-t-il conclu.


Source : Express / Publico


http://news360x.fr/le-peuple-est-il-en-train-de-se-reveiller-une-ville-de-la-banlieue-de-barcelone-veut-cesser-de-rembourser-les-prets-du-gouvernement/

 


Partager cet article
Repost0
26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 08:22

fidalgo-633x458-1-300x217.jpg

 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

(Légende de la photo: une conférence du think tank du PP où l'ancien premier ministre José Maria Aznar accueille l'ancien secrétairre-général des Commissions ouvrières José Maria Fidalgo)

 

 

Jusqu'où iront les Commissions ouvrières (CC.OO) dans sa dérive vers la « concertation sociale », autrement dit la collaboration dans les contre-réformes de casse du système de Sécurité sociale et du Code du Travail, promus tantôt par la droite tantôt par le PS ?



La nouvelle a produit le désarroi dans les bases syndicales des CC.OO, le syndicat historiquement sur des positions de classe, proche des communistes : son représentant dans le « Conseil des sages » destiné à préparer la nouvelle Réforme des retraites a voté pour le projet de droite.



Parmi les dix votes positifs de ce « Conseil des sages », neuf correspondent à des experts appointés par les banques et les assurances privées, ajouté à Migel Angel Garcia, professeur d'économie à l'Université de Madrid et directeur du Cabinet d'études économiques des CC.OO.



Le malaise, c'est que deux voix ont exprimé une position critique : M.José Luis Tortuero, spécialiste du droit du travail, membre du PSOE, s'est abstenu, tandis que M.Santos Ruesga, représentant de l'UGT, le syndicat réformiste proche du PSOE, s'est opposé.



Car la Réforme des retraites, préparée par la droite, s'attaque au point le plus sensible pour les retraités espagnols, jusqu'ici moins touchés que les salariés : la baisse directe du montant des retraites.



Le projet du gouvernement de droite : baisser le montant des retraites en les désindexant des prix



Deux ans après la réforme des retraites du PSOE, qui a notamment fait passer avec les syndicats l'âge de départ à la retraite de 65 à 67 ans, le Parti populaire (droite) s'attaque désormais au montant même des pensions, actuelles et futures.



Au nom de la dite « durabilité » des pensions, le gouvernement avance, sur proposition de l'Union européenne,l'allongement de la durée de cotisations (de 35 à 37 ans), du calcul des années pour le montant de la pension (25 ans).



Enfin, surtout le gouvernement prévoit la désindexation des retraites sur les prix, qui permet jusqu'à présent – tout du moins officiellement, au vu de la sous-estimation du taux d'inflation – de limiter la perte de pouvoir d'achat.



Or, la réforme prévoirait la ré-évaluation des retraites en fonction de la conjoncture économique, des rentrées du système ainsi que d'un « taux d'équité inter-générationnelle » qui indexerait, à la baisse, le montant des retraites sur la hausse supposée de l'espérance de vie.



L' « aile-droite » économiste du syndicat pousse pour la Réforme de la droite, la direction s'accroche … à la contre-réforme socialiste de 2011 !



Dans le syndicat des CC.OO, l' « aile-droite » organisée autour des économistes du syndicat pousse désormais ouvertement en faveur des contre-réformes proposées par la droite, le Parti populaire (PP).



Un courant organisé autour de l'ancien secrétaire-général des Commissions ouvrières, de 2000 à 2008, José Maria Fidalgo, lui-même très proche de la droite, ami d'Aznar et participant régulier aux conférences du think tank libéral proche du PP, « Fondations pour l'analyse et les études sociales ».



Fidalgo a continué la dérive réformiste déjà entamée par Antonio Gutierrez dès la fin des années 1980, la transformation du syndicat de classe en un syndicat de collaboration sociale, au nom du « dialogue social » et de l'intégration européenne. Les CC.OO adhèrent à la CES en 1988.



Dans les années 2000, sous la direction de Fidalgo, les CC.OO ont avalé toutes les couleuvres des réformes libérales, d'Aznar à Zapatero : contre-réforme des retraites mais aussi casse du Code du travai, privatisation des services régionalisés ou remise en cause des allocations sociales.



L'existence de ce courant droitier, lié au Parti populaire, n'a pas de mal à faire passer la direction actuelle, et le secrétaire-général Ignacio Fernandez Toxo comme plus « à gauche ».



Or, ce courant « centriste » est lui aussi partisan du dialogue social et tout aussi engagé dans le soutien critique aux réformes promues par les gouvernements, plutôt « socialistes ».



Ainsi, Ignacio Fernandez Toxo, sommé de clarifier la position du syndicat, a déclaré qu'à titre personnel « il n'était pas forcément favorable à une nouvelle réforme », se déclarant « satisfait de l'accord conclu en 2011 avec le gouvernement socialiste ».



Le Monsieur Retraite des CC.OO, Carlos Bravo, a déclaré que « la Réforme des retraites doit être le fruit du dialogue social », proposant une Réforme différente mais convergente de celle du pouvoir, refusant toute bataille revendicative autour de l'indexation des retraites sur les prix, ou sur le maintien de la durée de cotisations.



Il convient de rappeler qu'en 2011, les Commissions ouvrières avaient accepté la Réforme de Zapatero, reculant l'âge de départ à 67 ans, en échange d'une maigre compensation : retraite à taux plein à 65 ans pour ceux qui ont cotisé 38 années et demi … soit 4 ans de plus que la durée légale !



Colère des bases syndicales, opposition du « Courant critique »



Un tel alignement sur une contre-réforme de la droite a suscité une vague d'opposition très forte dans les bases du syndicat, contraignant certaines directions fédérales à désavouer la décision du représentant des CC.OO dans le Comité des experts.



De la même façon, le Courant critique (Sector critico) des Commissions ouvrières, représentant l'aile-gauche du syndicat, organisé historiquement depuis les années 1990 pour s'opposer à la dérive réformiste et à la rupture du lien entre Parti communiste et syndicat, a aussi condamné cette décision.



Dans le communiqué publié par le « Secteur critique », il est souligné que le vote positif du représentant des CC.OO« porte un nouveau coup à l'image et à la crédibilité de notre syndicat, face à une position qui n'a été débattue ni rendue publique dans notre organisation ».



Le courant de classe du syndicat appelle « à une position claire et une dénonciation à plus haut niveau du contenu du rapport » ainsi qu'à la « disqualification publique du représentant des CC.OO dans le Comité, si jamais il avait pris cette décision à titre personnel, exigeant que les mesures adéquates soient prises à son égard ».



La direction des Commissions ouvrières (CC.OO) est actuellement un des fers de lance de la Confédération européenne des syndicats, dont Ignacio Fernandez Toxo est le président, organe central de coordination des syndicats sur une ligne réformiste et pro-européenne.



Ces derniers jours, les Commissions ouvrières (CC.OO) ont également apporté tout leur soutien à l' « Alter-sommet » d'Athènes, qui réunit non seulement certains partis, associations de « gauche » aux profils très divers mais surtout une bonne partie des syndicats de la CES, dont la plupart – IG Metall, le TUC anglais, la CGIL italienne – collaborent, directement ou indirectement, à la politique de casse sociale.



Les bouches s’ouvrent dans le syndicat, comme dans le parti en Espagne. Plus que jamais est nécessaire en Espagne la reconquête du syndicat de classe, mais surtout la reconstruction d'un Parti communiste fort, et sur des positions de classe, en mesure d'éviter l'inexorable dérive réformiste du syndicat.


Partager cet article
Repost0