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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 08:47

Pour  protester contre la corruption au cri de " démission" , des milliers  de personnes se sont rassemblées pour une deuxième journée devant le siège du  PP situé à Gênes Calle , Madrid, comme ce fut le cas jeudi, a été renforcé par une forte présence policière 

 

L'appel, par le biais des réseaux sociaux, a également eu lieu à Barcelone et d'autres villes espagnoles.

 

Madrid 1 février 2013


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Barcelone 1 février 2013 

 

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Autre information:


Espagne paie 14.860 millions d'euros au FMI

 

Le Conseil des ministres a autorisé la signature d'un accord de prêt de l'Espagne Fonds monétaire international (FMI), pour un montant de 14.860 millions d'euros(...)


gurusblog.com / archives / prest ... ...

 


 

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19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 14:28

Manifestation vendredi soir à Madrid contre la corruption. Elles ont exigé la démission de Mariano Rajoy. Des responsables du Parti populaire auraient reçu des salaires non-déclarés.

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Aux cris de «Ce président est un délinquant», «Démission», les manifestants portaient des pancartes où était écrit «Voler est un délit, seulement pour les pauvres». Les manifestants se sont regroupés aux abords des bâtiments du PP, le parti de Mariano Rajoy, le président du gouvernement.

L'immeuble était protégé par des fourgons de police et des barrières qui tenaient à distance les manifestants, rassemblés via les réseaux sociaux à l'appel de la mouvance des indignés.


«On coupe les salaires de ceux qui gagnent mille euros, et eux, ils gardent leurs privilèges. C'est révoltant», lançait un fonctionnaire de 48 ans du ministère de la Justice qui, comme ses collègues, a vu son salaire amputé par les mesures de rigueur.


Quelques heures plus tôt, la numéro deux du PP, au pouvoir à Madrid et dans la plupart des puissantes régions espagnoles, Maria Dolores de Cospedal, avait nié «catégoriquement» que des responsables de son parti aient pu toucher sous sa direction des salaires non-déclarés, provenant notamment d'entreprises privées, comme l'affirme le journal espagnol de centre-droit «El Mundo».

Elle a ajouté ne pas être «au courant que cela ce soit produit avant» sa nomination à ce poste en 2008 par Mariano Rajoy.


Compte en Suisse

Citant «cinq sources fiables issues des directions successives du parti», «El Mundo» affirme que l'ancien gérant puis trésorier du PP a distribué pendant deux décennies des enveloppes contenant entre 5000 et 15'000 euros à des dirigeants, en complément de leurs salaires officiels. L'ancien gérant est par ailleurs mis en cause dans une affaire qui avait éclaboussé en 2009 la droite espagnole.


«Rajoy, qui, selon des sources du PP n'a jamais touché ces compléments de salaire, avait ordonné au gérant en question de mettre fin à cette pratique en 2009», poursuit «El Mundo», qui qualifie cette affaire de «bombe atomique» pour le parti.


«L'argent provenait de commissions perçues auprès d'entreprises de construction, de sociétés d'assurances et de donations anonymes», explique le journal. Les bénéficiaires étaient des «secrétaires exécutifs, des élus et autres membres de l'appareil».


La publication de cette information intervient après l'annonce mercredi par la presse espagnole, citant une enquête judiciaire, que le trésorier avait eu, «avec d'autres personnes», jusqu'en 2009 un compte en Suisse doté de 22 millions d'euros.


Des explications

«Les comptes du PP sont clairs, transparents et inspectés par la Cour des comptes», a ajouté la numéro deux du PP vendredi. «Vous appartenez à un grand parti qui défend la décence et où celui qui fait quelque chose (de mal) le paie», a martelé Mme de Cospedal.


Malgré ses explications, l'information provoquait de nombreuses réactions et l'indignation sur les réseaux sociaux, où étaient relayés des appels à manifester dans de nombreuses villes.

«Monsieur Rajoy doit donner des explications immédiatement», a lancé le chef de file de l'opposition socialiste, Alfredo Perez Rubalcaba.


Autre cible des manifestants: le président de droite de la région de Madrid, Ignacio Gonzalez, après la révélation d'une enquête de la justice sur les conditions d'acquisition d'un duplex de luxe mis à sa disposition dans la station balnéaire de Marbella.(ats/Newsnet)

 

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Parmi les raisons de la manifestation comprenait également la privatisation des soins de santé à Madrid, exigeant la démission du Président de la Communauté de Madrid Ignacio Gonzalez et son ministre de la Santé Javier Fernández-Lasquetty


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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 11:55

Le 8 janvier, 322 professionnels de 137 centres de santé1madrilènes présentent leurs lettres de démission au Conseil de Santé2 de la région. Ils entendent ainsi protester contre la privatisation de 27 de ces structures publiques de soins primaires3, annoncée fin octobre 2012 par le gouvernement de la communauté de Madrid dans le cadre du Plan de maintien du système sanitaire public. À ces ruptures volontaires de contrats s’ajoutent quelques 3 000 signatures de professionnels de santé, qui s’engagent à ne plus participer au fonctionnement de ces centres en cas d’externalisation de leur gestion au bénéfice de sociétés privées.

 

Selon le porte-parole de la Plate-forme des équipes de direction des Centres de santé, Paulino Cubero, cette menace d’un retrait massif des équipes de soins constitue la seule mesure de pression sur le gouvernement ; ce dernier n’a en effet jamais donné suite au « Projet alternatif de gestion des centres de santé » présenté en décembre par onze associations et collectifs de personnels de santé4 contre la « vente », par appel d’offre, de ces centres. Si ce plan récusait l’introduction de capitaux privés et encourageait à la « dé-bureaucratisation » des consultations médicales, il demandait aussi la pérennité d’un financement public « limité », en compensant cette réduction budgétaire par l’introduction de pratiques relevant du management(rationalisation des effectifs, introduction d’une prime de résultats). En clair, l’élaboration de réponses interrogeant, sur le fond, les logiques de capitaux sont définitivement rares, même en temps de crise et malgré les mobilisations quotidiennes contre les réformes annoncées à l’automne.

 

Au-delà des centres de santé, ces réformes se répercutent sur l’ensemble du système de santé de la région.

Pour protester contre les conséquences qu’entraînerait l’adoption (prévue pour le 1er janvier dernier) du Plan de maintien du système sanitaire public de la Communauté de Madrid, une nouvelle « marée blanche » rassemblant des milliers d’opposants s’est tenue à Madrid le lundi 7 janvier. Ce plan s’entend comme la traduction locale des restrictions budgétaires qui concernent l’ensemble de la politique publique du gouvernement central et qui s’observent dans toutes les régions de l’État espagnol. En matière de santé, il fait notamment suite à l’introduction, à l’échelle nationale, d’une mesure de co-paiement concernant les frais de médicaments, à une réduction des effectifs et des salaires des professionnels de santé du domaine public ainsi qu’à une réforme nationale de la sécurité sociale qui exclut bon nombre de précaires (dont les chômeurs non rétribués et les étrangers sans-papiers) du droit à bénéficier d’une couverture maladie.

 

En réaction, les grèves, les occupations et les manifestations s’enchaînent et se multiplient en Andalousie, en Catalogne et à Madrid. L’article du journal indépendant Diagonal5, traduit ci-dessous, publié le 7 décembre 2012, revient sur les effets du plan madrilène de privatisation, représentatif des changements à l’œuvre dans les autres communautés de l’État espagnol.

***

On l’appelle Plan de mesures de garantie du maintien du système sanitaire public de la Communauté de Madrid, mais son application suppose le démantèlement brutal (en 2013) de ce qui définissait jusqu’à présent le système madrilène de santé publique, déjà malmené par l’introduction de capitaux privés dans le fonctionnement des centres hospitaliers mis en service lors des cinq dernières années.

 

Présenté le 31 octobre 2012, ce plan s’accompagne d’une coupe de 7 % dans le budget sanitaire de la communauté de Madrid - un budget déjà moins important que la moyenne des autres communautés de l’État. Le texte prévoit l’entière privatisation des six hôpitaux semi-publics de la région, et la privatisation partielle du reste des hôpitaux publics, en externalisant les services ne relevant pas du sanitaire. Il envisage également de transformer l’hôpital Carlos III en centre de soins de moyennes et longues durées et celui de La Princesa en centre « hautement spécialisé » pour personnes de plus de 75 ans. De plus, ce plan entérine la privatisation de 10 % des centres de santé de la Communauté madrilène, la fermeture de l’Institut de Cardiologie, la restructuration et la centralisation de certains services à l’exemple des laboratoires (qui seront désormais regroupés dans seulement quatre hôpitaux). De la même manière, seront privatisées la Buanderie centrale hospitalière et l’Unité centrale de radio-diagnostic.

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Quinze jours après l’annonce du plan, on découvrait que la privatisation de certains hôpitaux comprendrait également celle des centres de santé qui en dépendent. Tel est d’ores et déjà le cas des deux centres de soins ambulatoires spécialisés du quartier de Vallecas, associés à l’hôpital Infanta Leonor. Il est maintenant probable que d’autres centres de soins empruntent le même chemin.

 

Le plan inclut également le paiement d’une franchise d’un euro par ordonnance, une taxe administrative appliquée en Catalogne depuis juillet. Les communautés autonomes ne disposant d’aucune compétence en la matière, et cette mesure comportant des effets discriminatoires, l’adoption de cette taxe a été jugée anti-constitutionnelle par le Conseil d’État (organe consultatif du Gouvernement) dans un avis rendu le 15 novembre 2012. Malgré cette décision, Madrid a réaffirmé sa volonté de voir cette mesure appliquée à partir du premier janvier 2013, et la Catalogne a décidé de la maintenir. Si l’affaire se poursuivra certainement devant le Tribunal Constitutionnel6 quelques mouvements de défense du droit à la santé universelle ainsi que des patients ont d’emblée déclaré leur insoumission à cette loi : selon les données de la Generalitat, quelques 6 000 personnes seraient concernées en Catalogne7.

LA RÉBELLION DES HÔPITAUX

À Madrid, l’annonce de la privatisation et de la transformation des structures de santé a été vécue, au sein des hôpitaux de la région, comme une déclaration de guerre. La Princesa a donné le ton : dès le 2 novembre 2012, les travailleurs en lutte organisent le blocage à durée indéterminée des lieux, installent une table d’information et de recueil de signatures et convoquent deux rassemblements par jour.

 

Selon ces derniers, le changement de mission des deux hôpitaux entraînera la fermeture de services jusqu’alors valorisés et la mise à mort du secteur de la recherche médicale – La Princesa est bien connu pour ses services de pointe en neurochirurgie et en hématologie, tandis que l’hôpital Carlos III est spécialisé dans le traitement du SIDA ou de l’hépatite C. Plus directement, cette redéfinition des missions des deux hôpitaux forcera des milliers d’habitants à changer de centre de santé de référence, et provoquera le départ de centaine de professionnels.

 

« Le gouvernement de la Communauté est en train de suivre une politique de privatisation, et les entreprises souhaitent que la santé soit rentable », indique Juan Domingo García, représentant des travailleurs en lutte de Carlos III, avant d’évoquer les raisons de la reconversion des deux centres hospitaliers : « Les entreprises qui dirigeront les six hôpitaux semi-privés préféreront accueillir des patients légèrement malades (qui sont aussi les plus rentables) et laisser au service public la gestion des cas les plus graves, qui nécessitent des soins coûteux. C’est pour cela qu’ils préfèrent transformer La Princesa et Carlos III en hôpitaux pour malades chroniques. »

 

Suite aux mobilisations à La Princesa, la négociation d’une « vision partagée » quant aux réformes a été obtenue auprès du Conseil de Santé. Pour autant, rien n’est encore gagné. Vingt jours après l’annonce du plan, 25 hôpitaux étaient encore en lutte, occupés par des militants organisés en assemblées et coordonnés pour la plupart par la Coordination des Hôpitaux et des Centres de Santé. Le 19 novembre, un premier centre de santé primaire (du quartier de Carabanchel) s’est à son tour joint au mouvement.

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« L’objectif de ce plan est de se diriger vers un modèle privatisé. La belle affaire, là où les entreprises vont faire leur beurre, c’est la privatisation des six hôpitaux et des centres de santé. Je ne serais donc pas surpris d’apprendre que la Communauté soit disposée à revenir sur certaines décisions par rapport à La Princesa, où les changements sont les plus significatifs. Mais en ce qui concerne les six hôpitaux cependant, je ne vois pas comment les choses pourraient changer » explique un des représentants des travailleurs en lutte de l’hôpital universitaire Doce Octubre avant d’ajouter : « C’est un jeu très complexe. Après l’offensive, ils seront disposés à lâcher du leste : on pourra leur damer les pions qu’ils auront placé à l’avant, tandis que les pièces maîtresses, ils les laisseront en arrière. »

SIX HÔPITAUX AUX ENCHÈRES

Les six hôpitaux en passe d’être entièrement privatisés – Infanta LeonorInfanta Sofia,Infanta ChristinaHenaresSureste et Tajo – ont ouvert leurs portes en 2008. Ces derniers ont été construits par des promoteurs et des entreprises immobilières selon le modèle du PFI (Initiative de Finance Privée), ce qui signifie que la gestion non-sanitaire de ces structures revient, par concession, à ces agents du privé pour une durée de trente ans, tandis que la partie sanitaire incombe à une administration qui se doit de leur payer une redevance annuelle. La gestion de ces établissements, qui relevait du modèle PPP (partenariat public-privé), basculera complètement en 2013. Ainsi, ces six hôpitaux seront bientôt et intégralement dirigés par des entreprises qui recevront en échange de leurs services une redevance par habitant, payée par la Communauté, un modèle déjà adopté pour les hôpitaux de Valdemoro, Móstoles et Terrojón, gérés par l’entreprise Capio, ou, dans le cas d’Alzira (Communauté valencienne), par la société Ribera Salud.

 

Selon les travailleurs mobilisés, la privatisation, la fermeture, le remodelage et la concentration de certains centres et services de santé pourraient provoquer des licenciements et des changements de service du personnel soignant. Le syndicat CSIT souligne notamment que le Conseil de Santé a précisé qu’il ne se soucierait pas du sort réservé au personnel et aux intérimaires sanitaires une fois les six hôpitaux privatisés. Cela n’est qu’une amorce : aux possibles restrictions de personnel, il faut ajouter l’externalisation des services non-sanitaires de tous les hôpitaux publics de Madrid, ce qui équivaudrait à la disparition de 7 000 à 8 000 emplois, selon les chiffres de la Coordination des Hôpitaux et des Centres Sanitaires, créée en juin suite à l’annonce par la Communauté de la suppression des 26 catégories de personnel non-sanitaire (maintenance, blanchisserie, cuisine...), une prémisse à leur privatisation. Avaient suivi les premiers licenciements, les départs anticipés, et les premières assemblées, aujourd’hui généralisées en riposte à l’actuelle vague de privatisation.

 

Luis Lopez, de la Coordination des Hôpitaux, considère que « cette revendication va bien au delà de la santé publique et qu’il est important que les usagers soient avec nous  ». Des assemblées formées à la suite du 15-M8 et des associations de quartier se sont ainsi impliquées dans les mobilisations. «  Les gens sont tout à fait conscients que la santé de tous est en danger. Si une journée de chimiothérapie équivaut à 7 000 euros, seuls ceux qui pourront payer une telle somme bénéficieront de soins, à l’image des États-Unis. Nous ne pouvons l’accepter » affirme L., une administratrice hospitalière également porte-parole de l’hôpital duDoce Octobre. Antonio Gomez, de la Coordination anti-privatisation de la santé (CAS) donne l’exemple de l’hôpital d’Alzira, où les médecins urgentistes sont mieux rémunérés s’ils soignent des patients non-couverts par la sécurité sociale que l’inverse, et de Torrevieja Salud - l’entreprise qui administre l’hôpital de cette ville ainsi que plusieurs centres de santé valenciens ,- qui promet aux médecins généralistes jusqu’à 24 000 € de prime par an si ces derniers n’orientent pas leurs patients vers des spécialistes. Il ajoute que « le système des primes, dans le milieu de la santé, est en contradiction avec le serment d’Hippocrate. Il provoquera une sélection des risques : les patients « coûteux » seront orientés vers ce qui restera de secteur public, et c’est à coups de primes que l’on réduira les dépenses, au risque de réduire la qualité des soins ».

 

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Les militants précisent également que la privatisation du personnel non-sanitaire, en affectant l’organisation du travail, aura des incidences sur la qualité de l’accueil. Au Royaume-Uni, l’externalisation des services hospitaliers de propreté a entraîné une baisse de 67 000 à 36 000 du nombre des personnes préposées au nettoyage, réduction coïncidant avec l’augmentation du nombre d’infections dans le milieu hospitalier la plus significative de toute l’Union européenne.

Le principal argument utilisé par le Conseil Sanitaire pour justifier de cette privatisation – le privé reviendrait moins cher que le public – est également battu en brèche par les professionnels mobilisés. Une étude réalisée en 2010 par l’UGT9 à partir de données officielles démontre que le coût d’un lit d’hôpital est deux fois plus important dans le privé que dans le public. À titre d’exemple, les hôpitaux gérés par Capio dans la Communauté de Madrid reçoivent, en moyenne, 200 000 euros de subventions publiques (par lit et par année) de plus qu’un hôpital entièrement public (comme El Clinico) pour une assistance de « moins bonne qualité » et avec « moins d’activité clinique dans l’accomplissement des procédures de haute complexité » que ce qui est habituellement observé dans le secteur public.

 

Ce modèle de privatisation concerne enfin 10 % des centres de santé de la communauté madrilène, soit « environ 27 », selon le plan. Les centres, financés par l’argent public, seront dirigés par des sociétés constituées par un personnel sanitaire qui se chargera de la gestion et de l’embauche, à l’exemple des Entités à Base Associée (EBA). Depuis 1996, quelques centres de santé catalans se trouvent déjà sous la tutelle d’EBA, et les changements introduits par ce mode de gestion ont porté sur la réduction des effectifs : dans les EBA, une infirmière se charge de 2 903 habitants, contre 1 519 pour les centres publics, selon un rapport de la CAS. En alternative à ce modèle, le plan propose également la piste d’une gestion par des mutuelles, ou par des entreprises sanitaires.

 

À L’ORIGINE : LA LOI 15/97

Les mobilisations n’ont pas pour unique objectif d’obtenir le retrait du plan présenté par la Communauté de Madrid. « À l’origine [de ce plan]se trouve la loi 15/97, sur les nouvelles formes de gestion du Système national de santé. À partir de son adoption s’est engagée cette vague de privatisation, dans un premier temps par l’intermédiaire de décrets royaux et de lois » explique L., du Doce Octubre. La Coordination des Hôpitaux et la CAS partagent cet avis, et nombreux sont les militants qui demandent la suppression de cette loi adoptée en 1997, avec les votes du PP, PSOE, PNV, CIU et CC.

Depuis peu, les réactions se multiplient : à La Princesa, les militants ont réuni quelques 368 108 signatures contre la transformation de l’hôpital ; tous les Ordres des médecins de l’État désapprouvent le plan de privatisation de la Communauté de Madrid et le 18 novembre 2012, la marche des quatre colonnes, convoquée par la Coordination des Hôpitaux, s’apparentait à un « tsunami blanc » inondant les rues de la capitale. Un appel à la grève illimitée a été lancé par la AFEM, une association de personnel soignant spécialisé. Dix jours plus tard, les syndicats de la Table Sectorielle - accusés « d’inaction » par nombre des professionnels rencontrés, et marginalisés lors des assemblées - ont finalement appelé à respecter quatre jours de grèves (les 26, 27 novembre et 4 et 5 décembre 2012).

 

« Ce qui se passe à Madrid va s’étendre à d’autres communautés », affirme Juan Domingo Garcia, de l’hôpital Carlos III, avant de conclure : « Nous devrions commencer à nous mobiliser massivement, car nous sommes en train d’avancer vers la situation inverse de celle qu’il nous a tant coûté d’obtenir : une santé publique, universelle et gratuite. »

[CC BY-SA : attribution - Partage à l’identique]

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Notes et traduction : Julia Zortea


Pour écouter une émission sur la manifestation du lundi 7 janvier, par le centre de production radiophonique indépendant Mas Voces, c’est ici.

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 00:43

Dans sa revue de presse internationale, Marine de la Moissonière propose un éclairage sur la grève des personnels médicaux de la Communauté de Madrid. 6 hôpitaux et de 27 cliniques vont être privatisés. L'année prochaine, 1,5 millions de Madrilènes devront se soigner dans le privé.

Manifestation à Madrid contre la privatisation des hôpitaux - "politique libérale, adieu à la sécurité sociale" M. DE LA MOISSONNIÈRE © RADIO FRANCE

"Je m'appelle Belén Padilla. Je travaille à l'hôpital Gregorio Marañón. Je vous apporte ma démission." Cette scène s'est passée hier matin, au Collège des médecins de Madrid. C'est El País qui la raconte. Comme 150 médecins, Belén Padilla a décidé de ne plus faire partie d'aucune commission, ni d'aucun comité technique. Des comités auxquels elle appartenait pourtant depuis 20 ans.


Pourquoi démissionner alors ? Pour protester contre la privatisation de 6 hôpitaux et de 27 cliniques, dans la Communauté de Madrid. Un décision approuvée hier, par le Parlement madrilène, et qui devrait officiellement permettre de faire 200 millions d'euros d'économies, rapporte El País qui fait les comptes. Ce sont environ 1,5 million de personnes qui seront soignées par le privé à partir de l'an prochain. 

Les deux mois de bataille depuis l'annonce du projet n'y auront rien fait. Deux mois que relate le quotidien espagnol. Deux mois marqués par d'innombrables manifestations - les fameuses "marches blanches" - par des pétitions, des grèves générales, des réunions inutiles avec le gouvernement régional. Deux mois marqués aussi par la démission des équipes dirigeantes dans les hôpitaux et les cliniques concernés, et par la fermeture de l'hôpital La Princesa de Madrid qui refuse de devenir un centre spécialisé pour personnes âgées.

 

La mobilisation des blouses blanches n'a pas fléchi les politiques

 

Cette semaine, médecins et infirmières entrent dans leur 2e mois de grève. 40 000 consultations ont été annulées depuis le début du mouvement, 6 000 opérations reportées, détaille El País. Il n'y a bien que les urgences et le service d'oncologie qui fonctionnent sans problèmes. Mais la mobilisation des blouses blanches n'a pas fait fléchir les politiques. 

"Y ahora qué ?". "Et maintenant ?", s'interroge José Luis de La Serna, dans El Mundo, qui s'inquiète pour l'avenir de la santé espagnole. Qui va reprendre les hôpitaux, se demande-t-il, alors que la situation aujourd'hui est "surréaliste".  Cela fait au moins 20 ans que l'on sait qu'un système de santé 100% public n'est pas viable, écrit José Luis de La Serna. Mais le changement aurait dû se faire progressivement.

 

Manifestation à Madrid devant le ministère de la SantéM. DE LA MOISSONNIÈRE © RADIO FRANCE

Le conflit a crée une rupture sans précédent entre le personel hospitalier et les politiques. "Il y a quelques années, nous étions la fierté du pays. Aujourd'hui, nous sommes décevants (...) des menteurs et même des fainéants", explique Fatima Brañias, porte-parole de l'Afem, le syndicat à l'origine de la grève, dans les colonnes d'El País. Et de poursuivre : " La relation de confiance a été rompue et ce n'est pas de notre faute. Nous ne pouvons pas collaborer dans ce climat. Nous sommes contre ce plan qui signifie le démantèlement de la santé publique. Nous ne voulons pas participer à cela."


Comment donc dans ces conditions imaginer ces médecins travaillant pour une entreprise privée ? Comme l'écritJosé Luis de la Serna, toujours dans El Mundo, "une grave fracture s'est produite entre la majorité du corps médical et la compagnie pour laquelle ils travaillent. Aucune entreprise ne peut survivre sans séquelles à un divorce aussi brutal et traumatisant entre employés et patronat."

 

L'essor de la "santé privée" en Grande-Bretagne

 

Et si la solution venait d'ailleurs du coup ? De Grande-Bretagne par exemple. Comme le raconte le Wall Street Journal, cela fait deux ans et demi que Richard Branson, le patron de Virgin, investit dans la santé publique. Ou santé privée. On ne sait plus vraiment comment l'appeler. "Le National Health Service se tourne de plus en plus vers le secteur privé pour faire des économies et améliorer ses prestatations", explique le quotidien. Mais qui dit secteur privé dit profits. Et cela fait grincer des dents outre-Manche.

Mobilisation à l'hôpital 12 de Octubre de Madrid M. DE LA MOISSONNIÈRE © RADIO FRANCE

La santé publique qui est dans un piètre état en Grande-Bretagne, ne devrait pas répondre à des enjeux commerciaux, dénoncent les détracteurs du milliardaire. "Les multinationales font des profits en dégradant les conditions de travail de leurs employés et en réduisant certains services", déplore Jacky Davis, un radiologue opposé à l'empire Virgin. "Les patients sont toujours les perdants.
Réponse de Virgin : le service de santé en Grande-Bretagne fonctionne tellement mal qu'il y a largement de quoi améliorer les services, tout en générant des bénéfices. Au final, les patients y gagnent ; ceux qui payent des impôts aussi. EtVirgin Care dans tout cela ? Impossible de savoir combien la filiale santé de Richard Branson gagne.

 

Envoyer ses malades à l'étranger


Voilà donc pour l'option privatisation choisie par l'Espagne. Il reste une autre solution : envoyer ses malades à l'étranger. C'est ce que fait l'Allemagne, comme l'explique la correspondante du Guardian à Berlin, Jane Connolly. Les personnes âgées, notamment celles qui sont malades, sont envoyées en Asie et en Europe de l'est. Cela coûte moins cher. Il faut compter 2900 à 3400 euros par mois pour une maison de retraite en Allemagne. Une somme que 400 000 personnes n'ont pas les moyens de payer, rapporte The Guardian.

Du coup, de plus en plus d'Allemands partent. Ainsi près de 7200 Allemands vivaient dans des maisons de retraite en Hongrie en 2011, 3000 en République tchèque, 600 en Slovaquie. Mais il en a aussi en Grèce, en Ukraine, en Thaïlande, aux Philippines et... en Espagne ! The Guardian a pu parler avec quelques uns d'entre eux. Certains se disent mieux traiter que dans leur propre pays où les médecins manquent, et où on ne prenait pas vraiment soin d'eux.

 

France Culture- Marine de la Moissonière

 

Ecoutez l'émission 

28.12.2012 - 07:24

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 10:01

A93SD0zCIAEaxEL.jpg                 Photo du 11/12/12. Occupation de l'hôpital San Pau à Barcelone

 

 

sanidad.jpgLutte contre la privatisation de la santé en Espagne

 

Troisième semaine de grève pour les personnels hospitaliers madrilènes

 

« Une marée blanche » : plusieurs dizaines de milliers de blouses blanches ont inondé les rues de Madrid dimanche pour protester contre le plan du gouvernement régional de privatisation de la santé, dans la troisième semaine d'un mouvement de grève historique.



« La santé ne se vend pas, elle se défend » : ce mot d'ordre a rassemblé plus de 25 000 travailleurs de la santé ce dimanche dans la capitale espagnole. Il continue de mobiliser au moment où la grève des médecins hospitaliers entre dans sa troisième semaine.

 

Le mouvement de grève convoqué par le Syndicat des médecins spécialistes madrilènes(AFEM) mobilisait encore 77% des médecins ce lundi 10 décembre.

 

Première dans l'histoire du secteur de la santé, ce mouvement de grève généralea pu rassembler médecins, infirmiers et l'ensemble des personnels de la santé et non-sanitaires.Ce fut le cas les 26 et 27 novembre, puis les 5 et 6 décembre, avec un taux d'adhésion de 90% dans les deux cas.

 

Une grève qui bénéficie d'un soutien inédit du côté du corps médical.

 

Le Corps des médecins, les sociétés scientifiques mais aussi 600 chefs de service ont exprimé leur opposition à un processus de privatisation dans lequel ils perçoivent des menaces de dégradation des soins et de remise en cause de son caractère universel.

 

En cause le« Plan de garantie de la durabilité du système sanitaire public »adopté par la communauté autonome de Madrid, gouverné par le Parti populaire (droite).

 

Un plan de privatisation larvé qui prévoit entre autres mesures : l'externalisation de la gestion non-sanitaire de tous les hôpitaux publics, l'externalisation de la gestion des soins de 6 hôpitaux et 27 centres de santé publics, la privatisation de tous les personnels non-sanitaires et enfin l'institution du forfait de 1 € par visite médicale.

 

Une privatisation déguisée de la santé financée par la région

 

Outre les mesures de coupes dans la santé publique, c'est bien le plan d'externalisation des soins assurés par les hôpitaux publics qui suscite l'opposition la plus résolue : dégradation de la qualité des soins, médecine à deux vitesses et surtout aide déguisée à la santé privée, dans un système entièrement régionalisé.

 

Le scandale est aussi celui de la formule adoptée, celle d'une « privatisation déguisée », selon le terme repris par les syndicats.

 

Les hôpitaux resteront formellement propriété publique mais leur gestion sera déléguée à des groupes sanitaires privés, moyennant un contrat négocié avec la région en fonction du coût annuel estimé. A charge de l'opérateur privé de diminuer les coûts pour réaliser sa marge.

 

A l'origine, une étude réalisée par une société de conseil selon laquelle les hôpitaux publics seraient moins efficaces et plus coûteux que les cliniques privées (440 € par an par patient potentiel contre 600 € dans le public).

 

Une étude fortement contestée par les syndicats de médecins. D'une part car elle sous-estime le poids des dépenses complémentaires liées au service public de la santé(prise en charge des opérations moins rentables, missions de formation et de recherche), d'autre part par la véracité même de chiffres, publiés sans preuve à l'appui.

 

Le collectifMi salud no es un negocio, regroupant les médecins et professionnels opposés à la privatisation,a livré sa contre-expertise et révélé que la Communauté autonome de Madrid réservait un budget de 277 000 € par an et par lit pour les hôpitaux publics, contre 440 000 € par an et par lit pour les hôpitaux privés et semi-privés.

 

Les professionnels soulignent par ailleurs que les six hôpitaux publics menacés de privatisation ont des coûts inférieurs à 450 € par an et par patient personnel, quatre d'entre eux inférieurs à 400 € par an et par patient.



Socialisation des pertes et privatisation des profits

 

Pourquoi une telle sur-estimation des coûts de l'hôpital public et sous-estimation de ceux du privé ?

 

Non seulement pour légitimer l'externalisation mais aussi pour négocier des contrats sur-évalués permettant aux opérateurs privés de dégager de substantiels profitstout en continuant de grever les budgets publics.

 

Un exemple parlant, celui de l'hôpital de l'Infante Leonor à Madrid. Un hôpital public dont les dépenses annuelles s'élèvent à 100 millions d'euros pour un bassin de 300 000 patients, soit un coût de 350 € par patient.

 

Dans le contrat fixé avec un opérateur privé, si le seuil arbitraire est ramené à 440 € par an et par patient potentiel, le contrat signé par la région s'élève déjà à 150 millions d'euros.

 

Sans toucher aux coûts actuels, l'entreprise privée est assurée de réaliser une marge de 50 millions d'euros, sans risques, en attendant de comprimer encore les dépenses – au détriment de la qualité des soins – pour accroître ses profits.

 

Le scandale du financement public des profits sanitaires privés est au cœur de la lutte actuelle. « Ils démantèlent l'ensemble du secteur public pour engraisser le secteur public », souligne Pilar Jimeno, déléguée CCOO à l'hôpital La Princesa.

 

Dans le budget 2011 de la région, le financement des hôpitaux publics a diminué de 9% tandis que celui des soins privés a augmenté de 30%.

 

Les groupes de santé privés : grands gagnants de ce hold-up

 

Qui seront les bénéficiaires de l'opération ?

 

Les grands groupes privés du secteur : le suédois CAPIO et les espagnols Ribera Salud et USP-Quiron. Le marché que vient d'ouvrir la région est estimé à 500 millions d'euros.

 

Selon la FADSP (Fédération des associations pour la défense de la santé publique), ces groupes privés devraient réaliser 150 millions de bénéfices netssur l'externalisation de ces hôpitaux, en ayant l'assurance de voir les coûts (800 millions d'euros) couverts par le contribuable.

 

Un exemple, CAPIO a réalisé un chiffre d'affaires l'an dernier de 650 millions d'euros, en Espagne seule à travers la gestion de 25 hôpitaux.

 

Il assume avec orgueil et cynisme le fait de participer à des « hôpitaux publics mais de gestion privée ». CAPIO est financé à 65% par les pouvoirs publics.

 

Socialisation des coûts et privatisation des profits, tout en alimentant une dette artificiellement gonflée par les subventions et les contrats sous-évalués accordés au privé.

 

La lutte continue en Espagne, comme en Grèce, au Portugal contre la casse de la santé publique. Une lutte qui sonne aussi comme un avertissement pour nous en France

 

Un démantèlement alliant régionalisation préalable, organisation d'une santé à deux vitesses, financement de la santé privée et réductions budgétaires pour le public au nom d'une dette montée de toute pièce :

ce schéma incite à la vigilance en France également.


Article  http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

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"Ambroise Croizat", conférence de Michel Etiévent.
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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 10:10

BRUXELLES - Eurozone ministres des Finances ont convenu lundi (3 Décembre) que  € 39,5 milliards seront versés pour soutenir les banques espagnoles.


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Parlant aux journalistes après la réunion, Jean-Claude Juncker, qui préside l'Eurogroupe 17 membres, a déclaré que l'Espagne avait pris des mesures pour s'acquitter de ses termes du plan de sauvetage.

«La mise en œuvre du programme est sur la bonne voie, répondant à toutes les étapes de conditionnalité requis tels qu'énoncés dans le protocole d'entente», at-il dit.

«Nous avons également salué la décision de l'ESM (Mécanisme européen de stabilité) conseil d'administration d'autoriser la première tranche du programme d'un maximum de 39,5 milliards (d'euros). Les décaissements seront effectués en milieu de semaine prochaine", a déclaré M. Juncker.

Les quatre banques espagnoles nationalisées recevra € 36,97 milliards de l'aide européenne. De ce montant, € 17960000000 - sera consacrée à Bankia, qui détient 10 pour cent des dépôts d'épargne espagnoles, tandis que € 5,43 milliards seront versés aux Novagalicia, € 9,08 milliards pour CatalunyaCaixa et € 4,5 milliards à Banco de Valencia.

Un autre € 2,5 milliards seront payés en Espagne soutenue par l'État «bad bank», mis en place pour supporter des pertes, estimées à jusqu'à € 60 milliards, après l'effondrement du marché immobilier du pays.

Les prêts ont une maturité 12,5 années ce qui signifie une date de remboursement de 2025, avec l'Espagne obtenir un taux d'intérêt en moyenne à moins de 1 pour cent.

Espagne Le ministre des Finances, Luis De Guindos, a salué l'accord.«Nous croyons que ce sont des conditions avantageuses, qui aident à guérir, à restructurer et à surmonter les problèmes dans le système bancaire espagnol. C'est positif, il est fondamental, il est essentiel et nous ne ferons pas les erreurs du passé", at-il dit.

Le Portugal a également reçu l'assurance qu'il recevrait € 2,5 milliards en Janvier dans le cadre de son accord de renflouement. "Pourvu que le persévérer autorités la mise en œuvre du programme strict, nous avons réaffirmé notre engagement à soutenir le Portugal jusqu'en plein accès au marché soit rétabli.

"Suite à la conclusion de cet examen, qui devrait sous peu, le Portugal recevra 2,5 milliards (d'euros) en Janvier - 2,5 milliards de dollars que signifie 1,6 milliard de FESF / MES et 0,9 milliards du FMI.

Juncker a indiqué que les discussions de l'Eurogroupe du fonds d'urgence pour Chypre continuerait le 13 Décembre.

Pendant ce temps, à parler après la réunion Juncker a révélé qu'il allait se retirer en tant que président de l'Eurogroupe, à la fin du mois.Juncker, qui sert à la fois Premier ministre et ministre des finances du Luxembourg, a occupé ce poste depuis 2005.

Allemagne Wolfgang Schaueble et de la France Pierre Moscovici ont déjà été vanté comme les avant-coureurs de l'emploi, bien que les Allemands, par Klaus Regling, qui a été nommé directeur de l'ESM, un poste principal des finances de l'UE.

Bien Juncker a déjà manifesté son appui pour Schaueble, il a refusé de tirer sur la question. "Je n'ai pas à approuver tout le monde, j'ai demandé à mes collègues de fournir à mon successeur», at-il dit.

 

Source : EUOBSERVER.COM

http://euobserver.com/news/118407

 

 

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 23:28

AFP, 2 décembre 2012 

Des milliers de personnes handicapées, accompagnées de leurs familles, ont défilé dimanche à Madrid pour dénoncer les coupes budgétaires qui frappent en Espagne le secteur de la santé, réduisant leurs aides publiques et mettant "en danger" leurs "droits".

 

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Derrière le mot d'ordre "SOS Handicap - Sauvons les droits, l'intégration et le bien-être", les manifestants ont parcouru le centre de la capitale au son des sifflets et des tambours, agitant des milliers de petits drapeaux blancs.

"Vous allez nous achever avec autant de coupes", criaient une dizaine de manifestants en chaises roulantes au milieu du cortège, où défilaient aussi des athlètes para-olympiques et de nombreux non-voyants accompagnés de leurs chiens guides.

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Selon les organisateurs, 300 bus étaient venus de toute l'Espagne.

"Nous, les personnes avec un handicap et nos familles, ne pouvons être les seules à payer cette crise, si dévastatrice dans ce secteur si vulnérable", a déclaré le président du Comité espagnol des représentants des personnes avec un handicap (Cermi), Luis Cayo Perez Bueno.

Plus de quatre millions de personnes, selon le Cermi, souffrent d'un handicap en Espagne, un pays de 47 millions d'habitants.

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"On nous a enlevé le droit, aux personnes qui ne peuvent pas se débrouiller seules, à être aidés et indépendants, comme tous les autres, ce qui est un droit vital pour nous", lançait Lola Valverde, 65 ans, venue en bus de Murcie, dans le sud-est de l'Espagne.

En chaise roulante, elle affirme ne pouvoir désormais payer une aide à domicile qu'un jour par semaine, au lieu de tous les jours, après avoir vu son aide publique diminuer de moitié depuis cet été.

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 11:41

129 professeurs de l'Université de Madrid ont réalisé une Computelsense 102 classes , Médecine , Danse, Musique, Photographie, Physique, Histoire, et bien d'autre public spécialisé et les espaces ouverts comme les places, les parcs et les bibliothèques à travers le centre de Madrid. 

But de cette initiative visait à protester contre les coupures faites par le gouvernement dans le domaine de l'éducation, mais aussi de mettre en évidence la nécessité et la valeur des universités publiques.



Les cours ont commencé depuis dix heures du matin et ont duré jusqu'à 21:00. 

 


Le doyen, José Carrillo, a déclaré que la réduction de la main-d'œuvre est un «moment décisif» pour les activités d'enseignement, à savoir la fin du mercato, selon le traité de Bologne. Le budget de la Région de Madrid sur l'éducation a diminué de 47 millions d'euros pour 2013.


 

Quelques exemples tirés des conférences / cours menées ont été: «Psychologie de la guerre civile espagnole", "l'éthique journalistique" "Economie. ?. Est-science »ou la« légalité et nomimopoiisi.To droit à la résistance et les limites de l'obéissance » 

 


Voici les initiatives  dans le centre de Madrid 

 

Aujourd'hui, mercredi 28 novembre à environ 100 professeurs et des milliers d'étudiants de l'Université Complutense de Madrid (et d'autres universités) dans les rues et autres espaces publics ouverts avec les objectifs suivants:

 

- Faire connaître aux citoyens dans notre travail quotidien et leur faire savoir qu'il ne peut y avoir de société démocratique et avancé sans université bien public, accessible aux personnes à mérite scolaire suffisant, pas une discrimination financière 

- Pour exposer l'étranglement économique qui subissent universités publiques de Madrid par les autorités de Madrid et l'administration centrale de l'Etat, qui met en péril la nouvelle génération d'enseignants et de chercheurs, le mieux préparé dans l'histoire de l'Université espagnole 


- Pour mettre en valeur les efforts des autorités pour mettre l'université publique d'abord au service des grandes entreprises et des banques, puis, sous l'autorité directe du gouvernement. Cependant, nous croyons que nous devrions augmenter la participation démocratique des mécanismes internes pour exsfalistei le renouvellement nécessaire de l'Université.


 

- Pour exiger qu'ils cessent les hausses de frais de brutales ont affecté les étudiants de cette année, et appliquer de bonnes bourses d'études de politique publique pour le grand public. Une seule université accessible à tous est démocratique et véritablement utile à la société (et non diplômés excédentaires, manquant de peu un trop grand nombre d'emplois spécialisés) 

- Pour exiger la stabilisation du nombre d'employés dans les universités publiques, le personnel administratif et auxiliaire; personnel de recherche et des organismes accrédités


 


Cette initiative s'inscrit dans la solidarité avec d'autres luttes pour la défense des services d'éducation, de santé et autres services publics, ainsi que ceux qui souffrent de processus de privatisation collective menée.

Source : Leur presse 

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 23:22

La marée blanche de protestation contre les mesures de santé mis en place par le gouvernement régional avec le budget 2013, ce matin s'est transformé en une énorme marche blanche à travers les rues de Madrid.



 

En fait, il y avait six marches qui convergent à 13h00 dans la Plaza de Cibeles et de passer ensuite à la Puerta del Sol, où les trois lira un manifeste. Le thème est «La guérison n'est pas vendu, défend".

La manifestation a provoqué la fermeture de routes dans la Plaza de Cibeles, la Puerta de Alcala et le Paseo del Prado. A couru avec haut-parleurs et des pancartes on pouvait lire, par exemple, «La santé et l'éducation publique:. La suspension du paiement de la dette" "Les principales victimes des coupures sont toujours les utilisateurs", a déclaré à Europa Press un hôpital patron Neomulogía clinique domaine de Getafe. «Continuer comme c'est probablement impossible. Les réformes doivent être plus de réflexion, de savoir où elle est coupée et ce que cela implique des coûts ", a ajouté

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                                      Ils disent NON à la privatisation de la santé publique


Deux colonnes partirent à 9.00 et 8.30 Getafe de Parla pour atteindre l'hôpital le 12 Octobre 1100. A partir de là, les travailleurs et les usagers des hôpitaux 12 octobre Infanta Cristina, Severo Ochoa et Tajo ont relevé le Paseo de las Delicias à Atocha. En Atocha ont coïncidé avec un autre mars, qui est venu à 9:00 de la Infanta Leonor de Vallecas hôpital (hôpital Infanta Leonor, Virgen de la Torre, Arganda et du Sud-Est. Hôpitaux du Sud ont donc défilé ensemble entre Cibeles et Atocha.

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A l'est, la marche  a débuté à l'hôpital à 7h30 Henares. Marie Curie ont visité Avenue, Vicálvaro Avenue, San Blas Road to Coslada, Arcentales, Miguel Yuste, Julián Camarillo, Daroca Avenue et de la rue Alcalá, entre autres. À 1130 devait s'écarter de la Plaza de Manuel Becerra participant hôpitaux Santa Cristina, Princesse, Gregorio Marañón, bébé Jésus, Prince des Asturies.


Enfin, depuis le nord (Hôpital Carlos III, clinique, Ramón y Cajal, infante Sofia et La Paz) ont été invités à quitter l'hôpital de La Paz à 11h00 et le bas du Paseo de la Castellana.


Les six hôpitaux dont la gestion sera privatisée (Infanta Leonor, infante Sofia hôpital Infanta Cristina del Henares, le Sud-Est et le Tage) fermetures restent. Centres aussi comme la Porte de Fer, le Gregorio Marañón ou La Paz, entre autres. À l'Institut de cardiologie, le premier hôpital public d'être fermé, il confinement.


Leur presse : EL PAIS 

Marcha blanca multitudinaria a Sol

 

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 17:56

Venus de toute l'Espagne en cars, environ 5000 policiers ont défilé samedi au centre de Madrid pour dénoncer les baisses de salaires et d'effectifs dans la police, comme dans l'éducation et la santé, trois jours après une grève générale en Espagne contre l'austérité.

 

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"Citoyens, nous vous demandons pardon pour ne pas arrêter les vrais responsables de cette crise: les banquiers et les politiques",

proclamait une banderole dans le cortège des policiers qui ont marché jusqu'au ministère de l'Intérieur à l'appel du Sup, syndicat majoritaire du secteur. "Chaque année, entre 1500 et 2000 policiers partent à la retraite et 125 sont recrutés, ce qui signifie que dans trois ou quatre ans, il y aura davantage d'insécurité et de délits en Espagne", a mis en garde Jose Maria Sanchez Fornet, lors d'un discours devant le ministère. "Avec les jours libres qu'ils nous prennent, plus la suppression du mois supplémentaire, plus les coupes dans les salaires, nous avons perdu 300 euros par mois", affirme une policière.


"Ce sont nous, les fonctionnaires, qui payons toutes les conséquences de la crise", regrette aussi un policier depuis 33 ans à Madrid. Pour lui, "le problème c'est qu'ils nous prennent l'argent pour le donner à d'autres, comme les régions autonomes, et les banques" qui doivent bénéficier d'une aide européenne de jusqu'à 100 milliards d'euros. Mais au-delà de la police, "nous sommes inquiets pour la situation du pays en général. Les politiques ne créent pas d'emplois, et avec les coupes, ils ne créent pas de consommation, au contraire", poursuit-il. Le gouvernement a imposé au pays une cure d'austérité visant à économiser 150 milliards d'euros entre 2012 et 2014, déclenchant une vive contestation populaire qui a rassemblé des centaines de milliers de personnes dans les rues lors de la grève générale de mercredi.

 

Source RTBF

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