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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 06:57

Quatre dirigeants du syndicat des travailleurs andalous SAT ont été condamnés à sept mois de réclusion. Parmi eux, le charismatique maire de Marinaleda, Juan Manuel Sánchez Gordillo, qui est aussi élu au Parlement.

 

http://www.naiz.info/media/asset_publics/resources/000/008/045/news_landscape/arp_090507_174722.jpg?1344433403Le maire révolutionnaire de Marinaleda, connu chez nous suite à un reportage diffusé sur TerZake et une interview de L’Humanité publiée dans Solidaire est, pour reprendre les termes du quotidien britannique The Guardian, l’homme qui a transformé le petit village défavorisé de Marinaleda en « utopie communiste ».

 

En 2012, le village connaissait un taux de chômage de 5 %, alors qu’à la même époque le reste de l’Espagne affichait un taux de 25 %.

 
    La semaine dernière, la Cour suprême d’Andalousie a également condamné le secrétaire général du syndicat SAT, Diego Cañamero. Les deux hommes sont poursuivis pour avoir occupé le domaine Las Turquillas durant l’été 2012.

Cette finca est une propriété publique, le ministère de la Défense n’utilise que 20 des 1 200 hectares de cette propriété pour un haras, le reste est laissé en friche. En 2010 déjà, même le parti de droite Partido Popular (PP) avait reproché que seules 25 personnes étaient employées sur cette propriété, alors qu’une gestion saine et efficace générerait au moins 800 emplois.

L’Andalousie est l’une des régions les plus touchées par le chômage en Espagne, avec un taux de 35,9 % selon les derniers chiffres officiels. 

 
    « Nous avons un problème, et ce problème c’est le capitalisme », a déclaré le maire Sánchez Gordillo le 11 novembre dernier lors d’une assemblée à Grenade, à l’ouverture du procès. « Ce qu’il faut c’est une véritable lutte anticapitaliste, à la fois révolutionnaire et capable d’ébranler le système. » Sur les 54 membres du syndicat assignés à comparaître, quatre ont été condamnés à une peine, les cinquante autres ont été acquittés. 

 
    Le SAT est connu pour ses actions spectaculaires. L’an dernier, le syndicat a fait la Une des journaux espagnols pour avoir mené dans les supermarchés une action de confiscation symbolique et avoir redistribué les aliments aux familles démunies. A plusieurs reprises, le syndicat a occupé des terres agricoles à l’abandon pour réclamer leur redistribution aux paysans sans terre. Depuis mai 2012, le syndicat occupe le domaine Somontes à Cordoue et y a créé une coopérative qui cultive des fruits et des légumes revendus sur les marchés locaux des alentours. 

 

Photographier des agents de police : interdit !

Le gouvernement espagnol et le parlement, dominé par une majorité absolue du Partido Popular (PP), ont décidé de durcir le Code pénal contre ce type d’actions en particulier, mais aussi contre les simples manifestations. Ils ont proposé l’insertion d’au moins 16 nouveaux délits dans le Code pénal pour réprimer la protestation sociale.

Ainsi, photographier des agents de police lors d’une manifestation sera désormais passible d’une amende d’un demi-million d’euros. Participer à une manifestation non autorisée devant le Congrès ou tout autre bâtiment public sera puni d’une amende pouvant aller jusqu’à 600 000 euros, même si cette manifestation est pacifique. 

 
    Avec ces nouvelles mesures, le gouvernement espagnol espère empêcher que d’autres manifestations comme celle du 25 septembre 2012 puissent avoir lieu. Pour rappel, ce jour-là, des milliers de personnes ont participé à un blocage symbolique du Congrès et réclamé la démission du gouvernement.

 

L’intervention brutale de la police a été filmée par de nombreuses caméras de télévision et téléphones portables. Des images choquantes montrent les forces de l’ordre poursuivant des manifestants dans la gare Atocha et tirant sur eux des balles en caoutchouc à l’intérieur du bâtiment. Plusieurs plaintes ont été déposées, mais, plutôt que d’enquêter, le ministre de l’Intérieur, Jorge Fernández Díaz, a invité un inspecteur des forces de l’ordre à se pencher sur un durcissement du droit pénal. 

 
    A l’avenir, ce ne sont plus les brutalités des agents qui seront punies, mais les journalistes et les manifestants qui les photographient. 

 
    A l’avenir, toute manifestation sur un monument ou un immeuble public sera interdite. Greenpeace, connue pour ce genre d’actions spectaculaires, a déjà réagi. La semaine dernière, les activistes de l’ONG ont déployé sur l’immeuble de l’entreprise pétrolière Shell à Madrid une banderole de 315 m2  pour protester contre « la limitation du droit de protester pacifiquement ».


Carmela Negrete


 http://www.ptb.be/nouvelles/article/espagne-le-maire-de-marinaleda-sou...


Vidéo (co-financée par Le Grand Soir) sur Marinaleda, l’extraordinaire petit village andalou où se précipitent, venus du monde entier, des curieux, des sociologues, des rêveurs, des assoiffés de solidarité, de justice, d’égalité et d’amour.

 

 


 

 

http://tenacarlos.files.wordpress.com/2013/10/e33212ee6227239179bc499f5d7c2a8c_article.jpg?w=640

 

Au moment de la crise en Europe, oui, il ya un endroit en Espagne qui semble avoir un système idyllique.

Suite  :  http://tenacarlos.wordpress.com/2013/10/21/queremos-diez-mil-marinaledas-y-cien-mil-alcaldes-como-juan-manuel-sanchez-gordillo/

 


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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 17:42

28 novembre 2013 

 

 

http://espagne.blog.lemonde.fr/files/2013/11/1384959924_646055_1384968569_noticia_fotograma.jpg

 

Ils sont des centaines à avancer en file indienne, minuscules silhouettes noires captées par la caméra infrarouge d’un hélicoptère au milieu de la nuit. Ils marchent depuis les monts Gourougou avec le même objectif : quitter le Maroc où ils attendent depuis des semaines, des mois, parfois des années, et franchir les hauts grillages qui les séparent de l’enclave espagnole de Melilla, pour gagner enfin l’Espagne.

L’Europe.


Selon la délégation du gouvernement espagnol à Melilla, la garde civile et les forces de sécurité marocaines ont fait échouer l’opération vers 3 heures du matin. Mais, publiée par le site Internet du journal « El Pais » le mercredi 20 novembre, cette vidéo « démontre une fois de plus l’extrême pression migratoire sur la ville », a expliqué la délégation du gouvernement. Une façon de justifier l’usage des barbelés, dotés de petites lames tranchantes, installés fin octobre sur les grillages de Melilla.


Ou plutôt réinstallés, car ces barbelés avaient déjà été mis en place en 2005, sous le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero. Après les protestations d’ONG espagnoles et internationales, ils avaient été enlevés en 2007, mais seulement à Melilla, pas dans l'autre enclave espagnole de Ceuta.


Non seulement ils provoquent de profondes coupures sur les migrants qui essaient d’escalader la clôture. Mais ils ne sont pas dissuasifs. En témoignent encore les derniers assauts contre la triple barrière de Melilla, comme celui qui, le 5 novembre, a provoqué la mort d’un homme, d’origine subsaharienne, après une chute des grillages hauts de 6 mètres.

 

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Mercredi 27 novembre, le président du gouvernement, Mariano Rajoy, a ouvert la porte au retrait des barbelés si une méthode plus efficace était trouvée contre les « mafias de l'immigration ». Le secrétaire d'Etat à la sécurité assure qu'ils sont dissuasifs et ne provoquent que des blessures superficielles, malgré les terribles photos qui circulent et la mort d'un migrant, en 2009, à Ceuta, après avoir eu une artère tranchée.


En Espagne, la polémique enfle. Tous les groupes politiques qui forment l’opposition ont demandé au Parti populaire (PP, droite) de retirer ces barbelés« honteux et terribles », d’une « cruauté sans commune mesure »,« inhumains ». Toutes les organisations sociales et même le nouveau porte-parole des évêques espagnols se sont élevés contre leur réinstallation. Sans succès.


Le procureur général de l’Etat s’est engagé, cependant, à ouvrir une enquête sur la légalité de ces barbelés… Mais elle tarde à être mise en marche. En attendant, les migrants continuent de risquer leur vie pour pénétrer à Melilla, en Espagne, en Europe. Barbelés ou pas.


Sandrine Morel ( Blog Le Monde ) 

A voir : le graphique interactif réalisé par le journal en ligne eldiario.es

 


http://md1.libe.com/photo/559394-la-frontiere-entre-l-espagne-et-le-maroc-dans-l-enclave-de-melilla-le-16-octobre-2013.jpg?modified_at=1385156308&width=825

 


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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 21:27

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Les manifestants ont défilé derrière une grande banderole blanche portant les mots : «Jugement pour les banques. Sauvons le service public, les pensions, les personnes».

REUTERS/Juan Medina

Derrière une grande banderole blanche des syndicats, une centaine d'associations, de collectifs professionnels. Parmi leurs cibles : le système bancaire dont les dérives ont contribué à précipiter l'Espagne dans la crise en 2008. Le pays compte aujourd’hui officiellement 26% de chômeurs. Et justement en raison du nombre très élevé de chômeurs, ceux qui ont un emploi sont prêts à tout pour le conserver, y compris accepter des baisses de salaires. Les salaires dans le pays ont baissé en moyenne d'environ 10% ces dernières années.

L'Espagne compte 6 millions de chômeurs, un quart de la population active, et le niveau des salaires reflète cette situation catastrophique.


Pour conserver leur travail, les personnels de nettoyage de Madrid vont perdre jusqu'à 40% de leur paye. Partout ailleurs, des accords d'entreprise prévoient des baisses de salaires souvent acceptées sous la menace de licenciements. Des licenciements facilités par une réforme du Code du travail.


Selon un syndicat, 60% des salariés espagnols sont désormais sous la barre des 1 000 euros par mois et l'institut national de la statistique estime que 20% de la population est en grand danger de tomber dans la pauvreté.


Désastreuse sur le plan social, cette baisse des salaires profite à l’économie espagnole qui est ainsi devenue l'une des plus compétitives d'Europe avec des rémunérations inférieures du tiers à la moyenne de la zone euro. L'industrie automobile, par exemple, en bénéficie pleinement et les exportations sont dopées. Mais sur le plan intérieur, la consommation des ménages est au point mort.

 

Par RFI

 

                                 *************************************************

 

823500722.jpg"Tengo 85 años, estoy cabreada. Yo luché por los derechos q hoy os están arrebatando" / J'ai 85 ans , je suis énervé. Je me suis battu pour nos droits et aujourd'hui...

 

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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 22:48

21 novembre 2013 

 

http://www.courrierinternational.com/files/imagecache/ulysse_une/2013/11/2111--Une-espagne.jpg"Déclaration d'autorité", titre le quotidien à la suite du projet de loi du gouvernement qui "restreint, entre autres, le droit à manifester".

 

Dénommé "loi citoyenne de sécurité", il prévoit des amendes allant de 1 000 à 30 000 euros pour les "infractions graves" comme "menacer ou insulter un policier" ou "disposer des éléments qui empêchent la libre circulation des véhicules et des personnes"

Le projet de loi prévoit aussi des amendes allant jusqu'à 600 000 euros pour les infractions "très graves" comme "filmer ou diffuser des images de policiers qui puissent menacer leur sécurité" ou "manifester sans préavis devant des institutions de l'Etat comme le Congrès, le Sénat ou les hauts tribunaux".

 

L'actuel ministre de l'Intérieur à l'origine du projet de loi, Jorge Fernandez Díaz, est fortement critiqué par les associations et les syndicats du pays à cause de sa fermeté, rappelle le journal.

 

http://www.courrierinternational.com/une/2013/11/21/un-projet-de-loi-pour-controler-les-manifestations

 

 

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 07:25

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Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

Du 15 au 17 novembre avait lieu le XIX ème Congrès du Parti communiste espagnol (PCE). Avec comme thème central, la position du parti sur l'intégration européenne et la question de la sortie de l'Euro.

 

C'est le débat qui anime les partis communistes d'Europe, il traverse le PCE comme il traverse une société espagnole de plus en plus hostile à une Union européenne et un Euro qui contribue à l'appauvrissement des Espagnols.

 

Le PCE, partie prenante d'Izquierda Unida (IU) et à travers elle, du Parti de la gauche européenne (PGE) connaît depuis plusieurs semaines un débat animé, entre partisans de la « réforme » de l'UE et de l'Euro et adeptes de la « rupture » avec l'intégration européenne.

 

Dans la lignée de la dernière Conférence nationale d'IU en décembre 2012, puis de la Conférence sur l'Union européenne organisée par IU en juin dernier, la direction du PCE a proposé des « thèses politiques », très critiques envers l'UE et l'Euro, mais toujours euro-compatibles.

 

Une ligne de « refondation » de l'UE défendue par Izquierda unida, relayée par la direction du PCE

 

En effet, le document avance l'idée que « la situation actuelle révèle la véritable nature de la construction européenne depuis les années 1950, accélérée par Maastricht ».

 

Sur l'Euro, le document du PCE analyse bien ses conséquences : pression à la modération salariale, alliance du bloc dominant espagnol avec le capital financier européen, spécialisation productive inégale, contrôle des budgets par des institutions supra-nationales sans contrôle des peuples.

 

Pourtant, les ambiguïtés subsistent. Abondent les références à l'absence d'une « union fiscale européenne » (est-elle souhaitée, déplorée?) à l'origine de cet « échec » et était rejetée de façon claire l'idée de « sortie unilatérale de l'Euro » perçue comme non-viable économiquement.

 

Finalement, le document reprenait finement le programme du PGE : audit et négociation sur la dette d'un côté, refondation de l'Union européenne de l'autre.

 

« Rupture » avec l'UE et l'Euro ou « refondation » de l'Europe : la vraie alternative

 

Or, ce programme a été vivement débattu ce week-end. Les débats du samedi tournant exclusivement autour de la question de la poursuite de l'intégration européenne ou de la rupture avec cette Union européenne et la monnaie unique, la seule alternative.

 

Des voix s'étaient élevées ces dernières semaines pour une « rupture » ou une « sortie » de la monnaie unique, elles venaient de l'ancien secrétaire charismatique d'IU Julio Anguita, de la Jeunesse communiste espagnole (UJCE) ou encore de fédérations, comme celle du Pays Valencien.

 

Même le secrétaire du PCE, José Luis Centella, avait dû admettre dans un entretien à Publico que : « le débat n'est pas oui ou non à l'Euro, le seul débat tourne autour de savoir comment on en finit avec l'Euro, car c'est un échec ».

 

De son côté, Izquierda Unida lors de sa conférence de juin sur l'Europe avait affirmé « défendre l'Euro dans une Union européenne refondée », insistant, selon les termes du député européen Willy Meyer sur la « démocratisation de la BCE » (sic).

 

Vers la rupture avec l'intégration européenne ? On avance

 

Cette position n'a pu être défendue jusqu'au bout pendant la conférence. Au contraire, sous l'impulsion du secrétaire de la Fédération d'Andalousie, José Manuel Mariscal, un amendement capital a été proposé et voté à une large majorité, avançant l'idée de rupture avec cette Europe.

 

Il fustige une « Union européenne, construction politique commune des classes dominantes européennes, un projet du capital contre son ennemi commun : les travailleurs (…) une union à caractère impérialiste subalterne à l'impérialisme nord-américain ».

 

Il analyse par ailleurs l'euro comme le « lubrifiant qui facilite la concurrence entre capitaux, entre travailleurs, conditions nécessaires à la reproduction du capital comme rapport social ».

 

Et enfin, il indique la perspective du PCE : « la seule alternative dans les intérêts du peuple, c'est la rupture stratégique tant de l'Union européenne que de l'Euro ».

 

Alors où est le problème … c'est Izquierda Unida !

 

A y regarder de plus près, la victoire autour de cet amendement « euro-critique » emmène quelques nuances, voire même de sérieuses inflexions.

 

Tout d'abord, l'amendement a permis de clore le débat dans le Congrès et de saper les conditions de tout débat démocratique et éventuellement toute contestation ultérieure, autour d'un amendement intégré à un texte de congrès bientôt remisé dans les cartons.

 

Le prochain débat a été renvoyé … à l'automne 2014, avec une Conférence économique sur l'UE bien après les échéances décisives pour IU et le PGE : les européennes de printemps 2014, et surtout le congrès du PGE qui a lieu à Madrid, en décembre prochain.

 

Ensuite, la position a été qualifiée de « compromis » par José Manuel Mariscal. Car non seulement elle évacue la question de la « sortie de l'Euro », mais surtout parce qu'elle pose la « rupture de l'UE et de l'Euro » et non « la rupture avecl'UE et l'Euro ».

 

Loin d'être un débat byzantin, chaque mot compte, dans son ambiguïté. La rupture avec l'Union européenne, l'Euro est un processus qui suppose la lutte contre l'intégration européenne. La rupture de l'UE et de l'Euro actuelle peut conduire à une refondation d'une autre Europe.

 

Ce dernier projet PGE-comptatible, c'est celui qu'on dessiné les économistes d'Izquierda Unida tel José Antonio Garcia Rubio qui a proposé à la conférence de juin d'IU une « autre Europe, avec une autre monnaie », comme alternative à la sortie de l'Euro.

 

José Manuel Mariscal, dans les explications qu'il donne à son amendement va dans ce sens, en posant « le contrôle sur le mouvement des capitaux » (à l'échelle européenne) comme préalable à l'abandon de l'Euro … il faudrait donc paradoxalement plus d'intégration européenne !

 

Enfin, c'est surtout sur la question organisationnelle que se pose le cœur du problème. Il y a quatre ans, le PCE était au bord de la liquidation intégrale, Izquierda Unida au bord de la disparition électorale.

 

Aujourd'hui, le PCE se reconstruit très lentement, après deux saignées de liquidation dans le projet IU qui conserve encore aujourd'hui toutes les compétences politiques, électorales et financières. Le PCE est toujours hélas réduit à l'état de coquille vide, malgré sa reconstruction.

 

Et maintenant, ce projet Izquierda Unida trouve mécaniquement un espace électoral – face au discrédit qui touche la droite et le PS – qui lui promet 10, 15, qui sait 20 % de voix. Rappelons que IU était à 3 % en 2008 !

 

Pour occuper cet espace, tout en suivant la ligne du PGE, Izquierda Unida doit finasser : jouer sur la colère populaire contre l'UE et l'Euro (d'où la critique plus aiguisée contre cette Europe et cette Euro), tout en canalisant vers une solution euro-compatible (« la refondation de l'Europe »).

 

De quoi avait besoin donc Izquierda Unida dans ce congrès du PCE ? D'abord qu'il n'y ait aucun remous d'ici les européennes, donc étouffer le débat sur la « sortie de l'Euro », animé par le leader historique Julio Anguita ou le nouveau responsable du Parti du Pays Valencien Javier Parra.

 

Et ensuite, de renforcer l'intégration de l'organisation satellite du PCE dans l'organisation centrale d'Izquierda Unida. Ainsi derrière les appels au « renforcement du Parti », le secrétaire-général du PCE Centella a aussi lancé un appel pour que « tous les communistes intègrent IU ».

 

Ainsi, Centella a considéré qu'il « fallait en finir de façon urgente avec le fait qu'il existe des militants du PCE qui restent en dehors d'IU ».

 

Plus que jamais, ce dont a besoin le peuple d'Espagne, ce n'est pas d'une vague « formation de gauche » attrape-tout électoral, fondant sa ligne sur ambiguïté permanente, mais bien d'un Parti communiste fort, sur des positions claires, de classe et de masse. 

 


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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 06:34

ATS, 12 novembre 2013 :


Les 6000 éboueurs de Madrid ont entamé leur deuxième semaine de grève lundi. Ils se mobilisent pour défendre leurs emplois et leurs salaires. Ils contestent le plan de licenciements qui visent 20% d’entre eux et le projet de baisse de 40% des salaires des autres.

 

http://www.ccoo.es/comunes/recursos/99903/1724173-Huelga_indefinida_jardineria_y_limpieza_viaria_de_Madrid_Version2.jpg


Les agents de nettoyage de Madrid gagnent entre 1000 et 1200 euros par mois. Les négociations menées entre les syndicats et les entreprises gérant le nettoyage des rues de la capitale, peuplée de 3,2 millions d’habitants, n’ont pas permis de dégager le moindre accord pour l’instant.

 


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                         Devant une banque 

 

 

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 07:59

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         Madrid 4 novembre 2013 

 

 

Ils dénoncent la suppression de plus de 1000 postes et une baisse de salaires pouvant aller jusqu‘à 40%. Le personnel de nettoyage de Madrid est en grève, un mouvement qui durera tant que la direction ne reviendra pas sur sa décision.

 

 

Les syndicats refusent de négocier. 7000 salariés de cinq entreprises sous contrat avec la mairie sont concernés par cette mesure. Un énième plan social pour l’Espagne confrontée à l’explosion des déficits publics, les salariés en ont plus qu’assez : “Ils vont nous mettre dehors avec une indemnité de départ honteuse . Il y a des gens qui ont travaillé 28, 30 ans s’insurge un manifestant.”


1456025_581486191906831_1378262520_n.jpg                                              Madrid 4 novembre 2013 

 

“Cela suffit ! tout cela cela doit cesser une fois pour toutes. santé, éducation, ville, les services publics en général, tout part à l’abandon, c’est l’enfer.”


Madrid va se transformer en porcherie avertit l’association des entreprises de nettoyage de qui dit ne pas voir d’issue au conflit et veut mettre en place un service minimum. A Madrid, un jardinier gagne 900 euros et un agent de nettoyage 1.050 euros.


734402_581485978573519_1150105927_n.jpg         Madrid 4 novembre 2013 

 


 

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 07:57

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BXXg1CbCcAAw6dN.jpgMadrid 

 

 

Etudiants, enseignants et fonctionnaires de l‘éducation.

Tous se sont retrouvés dans la rue en Espagne  le 24 octobre 2013. Nouvelle étape de leur mobilisation contre les coupes sombres dans l'éducation nationale, contre la loi LOMCE et pour une éducation publique de qualité pour tous.

 

Encore une info occultée par les grands médias français qui préfèrent nous causer des querelles de cours d'école primaire, ou des problèmes psychologiques de nos stars décadentes, que des grands problèmes: par exemple l'avancée des discussions sur la retraite, dont la discussion se poursuit au sénat !

 

 

Madrid :

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Les manifestants brisant les portes vitrées de Bankia.

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Vídeo de la manifestación en Madrid 


 

Séville :

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Andalousie:

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Sevilla:

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Salamanca:

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Granada:

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Marée humaine sur la Gran Via de Murcia ( sud de l'Espagne)

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Plusieurs blocages ( comme celui ci - vidéo) ) dans les universités espagnoles

 


 

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 13:21

Madrid maintenant 

Les parents , les enseignants avec les élèves expriment le rejet de la politique éducative ...

Grève suivit à 90 % 


 'De norte a sur, de este a oeste, la lucha sigue' 
«Du nord au sud, d'est en ouest, la lutte continue»
 

 

 

BXQgSt6CQAAg1b6.jpg 'Contra la reforma (educativa), huelga general', cantan estudiantes.

«Contre Réforme (éducation), grève générale», les élèves chantent.

 

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 'Obreros y estudiantes unidos y adelante'...

' Les travailleurs et les étudiants Unies et de l'avant»

 

 

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 08:17

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

En Espagne, comme ailleurs, l'hypocrisie du discours sur le « fardeau des sacrifices » à supporter équitablement vole en éclats : la politique d'austérité se révèle une politique de classe pour transférer les richesses des travailleurs vers le capital.

 

Deux études publiées cette semaine en Espagne révèlent les effets des politiques suivies depuis 2008 en Espagne au nom du sauvetage de l'Euro et de l'UE : austérité et appauvrissement pour la majorité des travailleurs, cadeaux et prospérité pour les entreprises et les riches.

 

D'un côté, l'organisme de charité religieux « Caritas » révèlent que l'Espagne compte désormais 3 millions de personnes vivant dans l'extrême pauvreté, c'est-à-dire avec moins de 300 € par mois. Leur nombre a doublé depuis le début de la crise, en 2008.

 

« Caritas » souligne qu'elle aide désormais 1,3 millions d'Espagnols, un nombre trois fois plus élevé qu'en 2009. La « Croix-Rouge », elle, déclare assister 2,4 millions de personnes. Elle a livré 1 millions de colis alimentaires en 2012, 350 000 produits d'hygiène et vêtements

 

La progression de la charité privée est en proportion inverse du désengagement de la solidarité publique. Depuis 2008, les gouvernements socialistes comme conservateurs ont réduit les allocations-chômage, maternité ou encore logement.

 

Cet extrême dénuement trouve une explication partielle dans les chiffres record du chômage : six millions d'Espagnols sont au chômage en septembre 2013, 26% de la population active, 56% des moins de 25 ans.

 

Une situation dont les travailleurs ne sont plus exclus. Le développement massif de la précarité, lot obligé de la jeunesse espagnole, conduit à l'explosion des travailleurs pauvres. Selon Caritas, le taux de pauvreté en Espagne est désormais de 21%, soit 12 millions de personnes.

 

Il cache aussi une misère plus ordinaire : 40% des Espagnols ne peuvent faire face à des dépenses imprévues, 15% n'arrivent plus à boucler les fins de mois tandis qu'un ménage sur huit est en « précarité énergétique », dans l'incapacité de payer ses factures d'énergie.

 

Les expulsions de logement ont également explosé depuis le début de la crise, 250 000 depuis 2008 avec un nouveau triste record de 75 000 expulsions en 2008.

 

De l'autre côté, le « Crédit Suisse » a publié son rapport sur l'évolution des grandes fortunes mondiales. L'Espagne se porte bien : dixième pays au monde pour son nombre de grandes fortunes.

 

L'Espagne compte en effet 402 000 millionnaires, soit 13% de plus qu'en 2012, 45 000 nouveaux élus. Depuis 2007, leur chiffre a connu une progression spectaculaire, ils étaient alors près de 170 000.

 

Selon la banque suisse, cette irrésistible ascension devrait se poursuivre. D'ici 2017, leur chiffre devrait atteindre les 600 000, doublant depuis 2011.

 

Conséquences des plans d'austérité cyniques adoptés depuis 2008, d'abord par le gouvernement socialiste de Zapatero

 

Ces chiffres déchirent le voile du cynisme de la classe dominante espagnole et européenne, et de ceux qui la servent – partis de droite comme le PP (Parti populaire) ou supposés de gauche comme le PSOE.

 

Car le premier responsable de cette explosion des inégalités, c'est le gouvernement socialiste de José Luis Zapatero qui a appliqué dès 2008 un « plan de relance » (le plan E) destiné aux grandes entreprises et aux plus riches.

 

Cette année-là, l'Etat accordait plusieurs milliards d'euros d'aides publiques aux entreprises des secteurs en crise (immobilier, automobile, tourisme, banques), baissait l'Impôt sur les Sociétés de 2,5 points tout en supprimant l'Impôt sur les grandes fortunes.

 

Dans le même temps, en particulier avec le plan d'austérité de 2010, il baissait les salaires des fonctionnaires de 5 %, déremboursait une série de médicaments, réduisait ou supprimait les allocations sociales, tandis qu'il augmentait de deux points la TVA.

 

La « réforme du marché du travail », entamée sous Zapatero a, elle, trouvé une continuité dans le dernier plan d'austérité du gouvernement de droite de Mariano Rajoy. La dernière réforme assouplit encore les conditions d'emploi et de licenciement, dans les intérêts exclusifs de l'employeur.

 

Le Premier ministre espagnol s'est même félicité récemment (mais au Japon) que la « flexibilisation de la main d'oeuvre » entreprise sous son mandat ait conduit à la baisse des salaires réels dans le secteur privé, une baisse confirmée par une étude de la « Banque d'Espagne ».

 

La colère monte en Espagne contre la politique menée par les deux partis du consensus dominant, par la politique d' « austérité » à sens unique, les concessions faites à la « Troika » (UE, BCE, FMI) pour mieux défendre les intérêts de la classe dominante espagnole.

 

 


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