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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 09:44

PAR IVAN DU ROY (15 NOVEMBRE 2012)


Officiellement, la direction de Renault s’engage à ne pas fermer d’usines en France si les syndicats acceptent de conclure un nouvel accord sur la compétitivité. Un accord qui ressemble davantage à un véritable plan d’austérité pour les salariés, assorti d’un chantage à l’emploi. Ou comment mettre en concurrence ses ouvriers français, espagnols, britanniques ou roumains, pour promouvoir des régressions sociales généralisées. De leur côté, les dirigeants et les actionnaires, dont l’État, continuent d’en profiter.

 

La direction de Renault « pourrait s’engager à ne pas fermer d’usine en France, malgré un marché européen sans véritable croissance ». Le communiqué, publié ce 13 novembre [1], est repris tel quel par plusieurs médias, avec plus ou moins de nuances. Et place les syndicats devant un choix cornélien : accepter les exigences de la direction en matière de compétitivité et de précarité – et espérer préserver les emplois – ou refuser le chantage et risquer le démantèlement des usines françaises. En jeu : l’avenir des 37 000 salariés de la firme au losange dont, en première ligne, deux tiers d’ « agents de production » – ouvriers en langue managériale – et de techniciens.


Pour mettre en concurrence ses sites de production, Renault profite pleinement de sa nouvelle dimension internationale. Qu’importe si les salariés refusent ici les nouvelles règles. D’autres les accepteront ailleurs aux dépens des premiers. C’est ce qui est en train de se passer en Espagne. La direction de Renault a proposé aux 7 000 salariés de ses trois usines espagnoles (Palencia, Valladolid et Séville) d’assurer la fabrication d’un nouveau modèle qui sortira au printemps 2013 et d’augmenter les capacités de production pour la fabrication de la Mégane et de boîtes de vitesses. Avec, à la clé, promet-on, l’embauche de 1 300 personnes. Une aubaine dans un pays qui compte désormais 25% de chômeurs.


Ces Français qui coûtent trop cher


Mais il existe un revers à cette médaille. En échange, la direction demande aux syndicats d’accepter un gel des salaires pendant trois ans tout en augmentant la durée annuelle de travail de 5 jours, de réduire de moitié les primes pour le travail de nuit, le samedi et les jours fériés, et de payer les nouveaux employés à 65% du salaire initial. Bref, un véritable plan d’austérité, assorti d’un chantage à l’emploi, imposé aux salariés. Un accord en ce sens a été signé le 8 novembre avec les trois syndicats majoritaires (UGT, Commissions ouvrières et la Confédération des cadres).


Pour accentuer la pression sur ses salariés français, la direction de Renault s’est amusée à comparer la productivité de ses usines en France, en Espagne, au Maroc et au Royaume-Uni. Un salarié français fabriquerait deux fois moins de véhicules par an qu’un Espagnol, et trois fois moins qu’un britannique.

 

Pendant qu’un ouvrier de Flins assemble 24 Clio par an, un Espagnol de Palencia produit 55 Mégane. En plus, les Français coûteraient beaucoup plus cher : « Des sites d’assemblage comme Sandouville et Flins flirtent avec les 50.000 euros annuels par tête, charges sociales comprises, contre environ 35.000 pour leurs homologues espagnols (Palencia, Valladolid) et près de 11.000 euros pour Pitesti, l’usine roumaine des Logan », résume Les Echos. Bref, un ouvrier français coûte cinq fois plus cher qu’un Roumain, tout en produisant moins.« L’usine Dacia de Pitesti en Roumanie sert depuis longtemps d’argument à la direction de Renault pour dégrader les conditions de travail en Espagne et en France », précise un observateur averti des conditions de travail chez Renault.


Mise en concurrence des Français, des Espagnols et des Roumains


Ces ratios managériaux oublient de prendre en compte certaines réalités. La performance des chaînes d’assemblage dépend du nombre de modèles qui y passe. Plus il y a de véhicules différents, plus les arrêts de chaînes sont fréquents (réglages des machines, changement d’approvisionnement et des pièces de montage…). Ainsi l’usine de Sandouville (11 véhicules par an et par salarié en 2011) fabrique quatre modèles haut de gamme [2] quand l’usine de Palencia (55 véhicules/an/salarié), en Espagne, n’a qu’un seul modèle à assembler (la Mégane III).

Difficile également de comparer des usines qui fabriquent des gammes différentes de véhicules, de la plutôt luxueuse Laguna qui sort des chaînes de Sandouville à la très économique Logan fabriquée en Roumanie et destinée aux pays émergents. Le flux des commandes, et donc de production, ne sont pas les mêmes pour des véhicules mis sur le marché entre 20 000 et 30 000 € en période de crise – ce qui est surtout le cas des voitures produites en France – et pour les modèles moins chers, fabriqués en Espagne, en Roumanie ou en Slovénie, où la fabrication de la Twingo a été délocalisée. Si l’on compare Flins et Valladolid, qui assemblent tous les deux la Clio III, la productivité est similaire. Difficile aussi de comparer le coût de la masse salariale sans se pencher sur les niveaux de qualification des agents production, ni sur le degré d’automatisation des usines et la modernité de leurs équipements.


Passer de 13 usines à 2 en France ?


Qu’importe, au vu de ces ratios caricaturés, les Français sont loin d’être suffisamment compétitifs, répète depuis quelques mois la direction du groupe. De là à considérer « qu’une seule usine de montage et une seule usine de mécanique pourraient être suffisantes en France », contre les 13 actuelles, il n’y a qu’un pas, qu’aurait allègrement franchi Gérard Leclercq, directeur des opérations de Renault en France, en avril dernier [3]. Depuis, la menace n’a fait que se préciser. Fin septembre, c’est le n°2 du groupe, Carlos Tavares, qui explique que Renault n’exclut pas de fermer des usines en Europe à cause de la morosité du marché [4]. Puis son PDG, Carlos Ghosn qui indique que Renault pourrait disparaître « sous sa forme actuelle » si sa « compétitivité » ne s’améliore pas. Comprenez : la compétitivité de ses usines en France.

« Nous ne demandons pas aux usines françaises d’être en compétition avec les Chinois ou les Indiens, mais de ne pas être en retrait par rapport aux Anglais de Nissan Sunderland ou aux Espagnols de Renault Palencia. Et ça, c’est un message que les gens comprennent. Nous devons ramener les usines françaises a minima aux niveaux espagnol et anglais », détaille Carlos Tavares, dans un entretien accordé à Nice Matin, à l’occasion du Mondial de l’auto, fin septembre. Une précision qui en dit long.


Nissan : le nouveau modèle social et managérial


Car comparer les Français aux Britanniques et aux Espagnols est plus socialement – et médiatiquement – acceptable que de les mettre en compétition avec leurs homologues roumains ou marocains. A ce petit jeu, l’usine Nissan de Sunderland, près de Newcastle, est devenue le nouveau « benchmark » (point de référence) à appliquer en Europe de l’Ouest. Et en particulier en France. Les Britanniques y produiraient 96 véhicules par salarié et par an. Un record !


Une productivité payée au prix fort : « La situation dans cette entreprise est loin de l’image idyllique que l’on nous présente, tant sur le plan social que sur le plan de l’efficacité industrielle », dénonce la CGT [5]. La pénibilité des conditions de travail y est telle que le turn-over des salariés atteint les 10% [6]. Avec un salarié sur dix qui s’en va chaque année, l’ancienneté moyenne ne dépasserait pas 10 ans (en France, une majorité de salariés ont entre 15 et 40 ans d’ancienneté).« Le turnover est considérable et nombreux sont ceux qui, arrivés à la trentaine, sont remerciés pour inaptitude ou partent d’eux-mêmes à défaut de tenir le poste et les cadences de travail. C’est d’ailleurs ce qui explique une moyenne d’âge aussi faible », explique la CGT. Difficile d’en savoir davantage sur ce qui se passe dans l’usine Nissan : au Royaume-Uni, le groupe n’est pas tenu de publier de bilans sociaux. Ceux-ci recensent, en France, outre les variations d’effectifs, la fréquence et la gravité des accidents du travail.


Des maladies professionnelles en progression de 43%


Dans les sites Nissan aux États-Unis, la situation n’est pas meilleure : « Dans l’usine Nissan dans le Mississippi et contrairement aux engagements de Carlos Ghosn, les effectifs CDI sont passés de 3 400 salariés à 2 600 aujourd’hui. Les départs ont été compensés par des intérimaires qui représentent aujourd’hui 60% des effectifs de l’usine. Par ailleurs, les travailleurs américains corroborent une situation dégradée des conditions de travail, et ont illustré de nombreux problèmes de qualité avec le rappel récurrent de véhicules », illustre la confédération. Les problèmes de qualité se posent également au Royaume-Uni. Nissan vient de rappeler 7 400 véhicules (le 4X4 Qashqai) à cause d’un défaut sur le volant [7].


Les exigences de compétitivité imposées par Renault et les régressions sociales incarnées par le modèle Nissan se font déjà sentir en France. Le nombre de maladies professionnelles causées par des affections articulaires – les « TMS » (troubles musculo-squelettiques) – ont progressé de 43% en deux ans ! Des TMS en partie provoquées par l’intensification des périodes d’activité, entrecoupées de périodes de chômage partiel.


Carlos Ghosn : 466 fois le salaire d’un ouvrier


Alors qu’une épée de Damoclès va s’abattre sur les ouvriers de Renault, que fait l’État, actionnaire à 15%, qui y compte deux administrateurs ? Pour l’instant, rien. L’État a abondamment soutenu l’industrie automobile « made in France » au début de la crise financière. Il a accordé à Renault un prêt avantageux de 3 milliards d’euros en 2009. Il a renfloué son établissement financier à hauteur d’un milliard d’euros (ainsi que celui de Peugeot). Il a accru son indemnisation du chômage partiel. Aujourd’hui, le ministre du redressement productif demeure étrangement muet face à l’avenir sombre qui se dessine pour les salariés français, quel que soit leur choix face au chantage.

Quant à la direction de Renault, elle répète que la période de vaches maigres s’impose à tous. « Dans un contexte où il n’y a plus de richesse, il devient obsolète de se disputer quelque chose qui n’existe pas. Nous avons dans notre pays une longue histoire de conflits et de tensions, mais il n’y a plus de gâteau à se partager », explique sans scrupules Carlos Tavares. Il oublie de préciser que les dix premières rémunérations au sein du groupe – accordées aux plus hauts dirigeants dont lui-même – ont progressé de 57% entre 2009 et 2011 (passant de 3,9 à 6,2 millions d’euros).

 

En 2012, le PDG Carlos Ghosn gagne 466 fois le salaire d’un ouvrier sans ancienneté [8] Et en dix ans, Renault a reversé à ses actionnaires près de 6,5 milliards d’euros de dividendes, dont 343 millions en 2011 « malgré un marché européen sans véritable croissance ». Ce gâteau-là n’est effectivement pas à partager avec l’ensemble des salariés qui l’ont fabriqué, en France et ailleurs.

 

 

Notes

[1Lire ici.

[2] Espace IV, Laguna III Berline, Laguna III Estate, Laguna III Coupé.

[3] Citation rapportée par la CGT Renault de l’usine de Cléon.

[4] Rapporté par l’agence Reuters.

[5] Lors de son intervention, le 6 novembre, au cours des négociations lancées par la direction.

[6] En comparaison, Renault en France enregistre un taux de démission entre 0,26% et 0,82% ces trois dernières années, principalement dû aux démissions d’ingénieurs.

[7Voir ici (en anglais).

[8] Par an, 9,9 millions d’euros d’un côté, 21 230 euros de l’autre.

 

Source: Basta

 

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 09:36

Le retour de la chanson engagée en Bretagne ?

 

 


Ils sont musiciens depuis des années, 20 ans au moins pour le groupe Hamon-Martin quintette . C'est Mathieu Hamon qui est agriculteur-chanteur ou Chanteur-agriculteur , son frère Erwan Hamon joue de la bombarde pour cette chanson et le compositeur habite non loin du projet d'aéroport.

Alors, Silvain Giro a composé une fort belle chanson, mise en musique avec accordéon, guitares et bombarde, et c'est plus beau que ce que la Parisienne engagée chante sur les ondes électroniques : < Voir le site

Quand les artistes bretons renouent avec une tradition qu'ils avaient oubliée, quand Servat et Glenmmor montaient sur les barricades, quand les binious accompagnaient toutes les manifs ... Un réveil ?

Source : http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=27997
Copyright © agencebretagnepresse.com

 

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 08:24
Deux armées se faisant face ? Un duel d’artillerie ? Régiment de soldats contre régiments de soldats ? Nope : la guerre a changé. Dans leurs labos et QG’s, les galonnés planchent sur la nouvelle guerre en cours, permanente et asymétrique, avec les centres urbains pour premier champ de bataille. Une évolution contée dansVilles sous contrôle, passionnant ouvrage de Stephen Graham.

Chacun sait ou devrait savoir que, dans un monde de plus en plus urbanisé, les guerres à venir seront principalement pour ne pas dire exclusivement urbaines. Et que les frontières entre ennemis extérieurs et intérieurs sont appelées à totalement s’effacer.

En haut lieu, c’est-à-dire dans des instances qui échappent complètement au regard et, à plus forte raison, au contrôle des citoyens, des préparatifs sont déjà engagés pour venir à bout des soulèvements populaires que le retour du capitalisme à la sauvagerie de ses débuts ne manquera pas de provoquer.

Une sauvagerie sophistiquée propre à ce que les stratèges chargés de la mettre en œuvre appellent «  guerres de basse intensité », où les dernières avancées scientifiques et techniques seront mises au service de la répression, comme elles le sont déjà au service de l’exploitation.

Ainsi en va-t-il des techniques de contre-insurrection urbaine mises au point pour briser toute tentative de subversion et de sédition dans les métropoles du futur. Dans la panoplie sans cesse enrichie des artefacts élaborés à cette fin figurent des robots-tueurs autonomes.

Ils seront capables non seulement de détecter, sélectionner et détruire leur cible à partir de décisions fondées sur des algorithmes informatiques, sans aucune intervention humaine, mais de distinguer les cibles des non-cibles. c’est-à-dire les ennemis à abattre des alliés à épargner, grâce à des logiciels de reconnaissance.

Dans les centres de recherche publics ou privés financés par le Pentagone, on s’active déjà à mettre au point et tester à coups de simulations électroniques des « protocoles éthiques » [sic] greffés sur des drones sans pilote, des missiles, des bombes ou des engins terrestres conçus pour survoler une ville ou patrouiller dans un quartier, à la recherche des «  bonnes cibles » à éliminer.

Comme le note le géographe anglais « radical » Stephen Graham dans Villes sous contrôle, un ouvrage que l’on ne aurait trop recommander pour ne pas mourir idiot — à défaut de ne pas mourir du tout —, ce sera donc à la machine de déterminer si un être humain a droit à la vie ou doit périr1.
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Dans un sous-chapitre intitulé « Entomologie de synthèse », l’auteur montre à quelles extrêmes peuvent mener « le fétichisme de la machine et les fantasmes technophiles » :
« Endémiques, selon lui, au mode de production capitaliste », ils fonctionnent «  en tandem avec les fictions d’anticipation, la géopolitique de comptoir et le divertissement de masse »2.
Outre les micro- et nano-technologies, amplement utilisées depuis longtemps pour perfectionner l’armement high tech destiné à annihiler les rebelles métropolitains, proches ou lointains, d’aujourd’hui et de demain, les biotechnologies sont à leur tour mobilisées.

Apparemment, en effet, les robots-insectes mis en circulation pour accompagner ou précéder les unités militaires menant des opérations en « terrain urbain hostile », dans les territoires palestiniens occupés, en Irak et en Afghanistan et ailleurs, ne suffisent plus. Baptisés « veuve noire  », « guêpe  » ou « frelon  » par leurs concepteurs, ces micro-robots — ils ne pèsent que quelques dizaines de grammes et ne mesurent que quelques centimètres — peuvent surveiller des bâtiments et pénétrer à l’intérieur pour signaler si un ennemi s’y trouve et avec quelles armes.

Cependant, une étape supplémentaire est en voie d’être franchie dans l’innovation meurtrière avec la « rencontre entre la nanotechnologie et la génétique » qui, selon Stephen Graham, « va ouvrir une nouvelle ère de guerre biologique, une guerre qui se jouera à une échelle microscopique ».

S’appuyant sur les dires d’un lieutenant-colonel de l’US Air Force, le géographe discerne le point d’aboutissement prévisible de cette convergence technologique :
fabriquer des « essaims de microrobots volants qui pourraient s’attaquer à l’ADN d’un individu » — préalablement sélectionné dans les bases de données militaro-policières répertoriant ceux suspectés de menacer « nos démocraties » — en injectant des armes biologiques ou génétiques dans le sang du sujet.

Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin de l’artificialisation du vivant ?

La DAPA (Defense Advances Research Projects Agency), soit l’« agence pour les projets de recherche avancée de défense  », succursale scientifique du département de la Défense des États-Unis chargée, en collaboration avec les laboratoires militaires israéliens, de la recherche et développement des nouvelles technologies destinées à un usage militaire, a lancé en 2006 un programme nommé Hybrid Insect.

Comme son nom le suggère, il consiste à truffer d’électronique miniaturisée des insectes réels pour en faire des papillons ou des coléoptères cyborgs téléguidables. « En introduisant de la microélectronique dans la chrysalide, on produit un insecte cyborg contrôlable à distance dès qu’il quitté son cocon.  »
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                                                                 « Withus Oragainstus », by Bansky

Ainsi pourrait-on envisager « des systèmes de video-surveillance capables d’investir et d’habiter en permanence n’importe quelle ville ou quartiers ennemis »3.
Bien plus, on songe déjà à déployer un type inédit d’armement microscopique :
des essaims d’insectes cyborgs aptes à inoculer des maladies, mortelles ou non, à effets foudroyants ou différés. Nick Turk, historien, journaliste et éditeur étasunien « radical » cité par l’auteur, l’un des meilleurs analystes des projets bellicistes du «  nouvel impérialisme », invite ses lecteurs à « imaginer un monde où le moindre insecte qui voltige devant votre fenêtre pourrait être une espion contrôlé à distance et équipé d’un matériel de surveillance.4 »
Mais, ajoute t-il, plus troublante encore est «  la perspective d’armer un jour ces petites créatures, et notamment, selon un scientifique très proche du projet, d’équiper ces insectes cyborgs d’ “armes biologiques” ».

Ce qui précède est une illustration parfaite, c’est-à-dire mortifère, de ce dont s’évertuent à nous prévenir de rares observateurs lucides à propos de ce que l’on persiste à identifier comme « le progrès  », malgré les deux dernières guerres mondiales, Auschwitz et Hiroshima, et maintenant la soi-disant « guerre contre le terrorisme », avec ses centres de torture secrets souvent « délocalisés et ses « exécutions extrajudiciaires ».

À savoir que les avancées scientifiques et techniques conjuguées avec le maintien des rapports de production capitalistes qui en déterminent l’orientation et l’utilisation, ne peuvent qu’engendrer une régression d’ordre à la fois intellectuelle, éthique et politique, pour ne pas dire une barbarie accrue, fût-elle new look 5.

1 Stephen Graham, Villes sous contrôle. Le nouvel urbanisme militaire, La Découverte, 2012.
2 À la différence de leurs homologues hexagonaux qui voient là un crime de lèse-scientificité, certains chercheurs anglophones ne craignent pas de « verser dans la polémique ».
3 Ibid.
4 Nick Turk, « Weaponing the Pentagon’s cyborg’ insects A futuristic nightmare that just might come true », Tom Dispach, march 2008.
5 Pour en savoir plus et se libérer de l’obscurantisme scientiste et technophile, consulter le site de PMO, ICI.   http://www.piecesetmaindoeuvre.com/

Source : Article11
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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 17:58

Ces grands patrons, plus "l'élite" qui veulent nous imposer l'austérité, et qui ont déserté la France pour  les terres étrangères, pour y déposer leurs capitaux

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"Ils" sont déjà partis!!  


Qui restera pour payer les fameux 75 % d’impôts !


La liste des 44 familles françaises les plus riches exilées en Suisse (avec estimation de leur fortune en euros, selon le mensuel suisse Bilan

 

 - Famille Wertheimer (Chanel) : de 3,2 à 4 milliards 

 - Famille Castel (vins et spiritueux) : de 3,2 à 4 milliards 

 - Famille Primat (Schlumberger) : de 1,6 à 2,5 milliards 

 - Benjamin de Rothschild (Groupe Rothschild) : de 1,6 à 2,5 milliards. 

 - Famille Peugeot (PSA) : de 1,2 à 1,6 milliard 

 - Famille Lescure (Seb, Tefal, Rowenta, Krups, Moulinex, Calor) : de 1,2 à 1,6 milliard 

 - Famille Bich (Bic) : de 1,2 à 1,6 milliard 

 - Famille Mimran (Compagnie sucrière sénégalaise) : de1,2 à 1,6 milliard 

 - Héritiers Louis-Dreyfus (Groupe Louis-Dreyfus, OM) : de 815 millions à 1,2 milliard 

 - Claude Berda (fondateur d’AB Prod) : de 815 millions à 1,2 milliard 

 - Paul-Georges Despature (Damart) : de 815 millions à 1,2 milliard 

 - Famille Murray : de 815 millions à 1,2 milliard 

 - Nicolas Puech (Hermès) : de 815 millions à 1,2 milliard 

 - Familles Defforey et Fournier (Carrefour) : de 650 à 730 millions 

 - Famille Zorbibe (Lancel) : de 400 à 490 millions 

 - Roger Zannier (Z, Kenzo, Kookaï, Oxbow, Chipie) : de 400 à 490 millions 

 - Famille Lejeune (Seita) : de 325 à 400 millions 

 - Philippe Jabre (Jabre Capital Partners) : de 325 à 400 millions 

 - Famille Harari : de 325 à 400 millions 

 - Famille Taittinger (champagne) : de 325 à 400 millions 

 - Alexandra Pereyre de Nonancourt (champagne Laurent-Perrier) : de 245 à 325 millions 

 - Denis Dumont (Grand Frais) : de 245 à 325 millions 

 - Michel Lacoste (Lacoste) : de 245 à 325 millions 

 - Georges Cohen (Groupe Sogeti) : de 245 à 325 millions 

 - Nicole Bru-Magniez (laboratoires UPSA) : de 165 à 245 millions 

 - Michel Reybier (Cochonou, Aoste, Justin Bridou) : de 165 à 245 millions 

 - Alain Duménil (Acanthe Développement) : de 165 à 245 millions 

 - Serge Kampf (Capgemini) : de 165 à 245 millions 

 - Bruno Moineville (Réseaux câblés de France) : de 165 à 245 millions 

 - Antoine Zacharias (Vinci) : de 165 à 245 millions 

 - Hugues de Montfalcon de Flaxieu (Maxiris) : de 165 à 245 millions 

 - Christian Picart (Buffalo Grill) : de 165 à 245 millions 

 - Jean Pigozzi (Simca) : de 165 à 245 millions 

 - Michèle Bleustein-Blanchet (Publicis) : de 165 à 245 millions 

 - Thierry Roussel (?) : de 165 à 245 millions 

 - Daniel Hechter (Hechter) : de 80 à 165 millions 

 - Philippe Hersant (groupe Hersant Média) : de 80 à 165 millions 

 - Paul Dubrule (Accor) : de 80 à 165 millions 

 - Jean Louis David (Coiffure) : de 80 à 165 millions 

 - Maurice et David Giraud (Pierre & Vacances) : de 80 à 165 millions 

 - Eric Guerlain (Christian Dior) : de 80 à 165 millions 

 - Famille Ducros (Ducros) : de 80 à 165 millions 

 - Jérôme DeWitt (horlogerie) : de 80 à 165 millions 

 - Dominique Frémont (Mauboussin) : de 80 à 165 millions   Sportifs 

 - Jean Alesi, réside en Suisse 

 - Marion Bartoli, réside en Suisse 

 - Julien Benneteau, réside en Suisse 

 - Arnaud Boetsch, réside en Suisse 

 - Arnaud Clement, réside en Suisse 

 - Nicolas Escudé, réside en Suisse 

 - Guy Forget, réside en Suisse 

 - Richard Gasquet, réside en Suisse 

 - Jean-Claude Killy, réside en Suisse 

 - Henri Leconte, réside en Suisse 

 - Sébastien Loeb, réside en Suisse 

 - Paul-Henri Mathieu, réside en Suisse 

 - Gaël Monfils, réside en Suisse 

 - Christophe Moreau, réside en Suisse 

 - Amélie Mauresmo, réside à Genêve en Suisse 

 - Stéphane Peterhansel, réside en Suisse 

 - Cédric Pioline, réside en Suisse 

 - Alain Prost, réside en Suisse 

 - Fabrice Santoro, réside en Suisse 

 - Florent Serra, réside en Suisse 

 - Gilles Simon, réside en Suisse 

 - Jo-Wilfried Tsonga, réside en Suisse 

 - Vincent Rives, réside en Irlande 

 - Jean-Philippe Gatien , réside au Delaware aux Etats Unis   “Artistes” : Chanteurs 

 - Charles Aznavour, réside en Suisse 

 - David Hallyday, réside en Suisse 

 - Johnny Hallyday, réside à Gstaad en Suisse 

- Patricia Kaas, réside en Suisse 

 - Florent Pagny, réside en Patagonie (Argentine) 

 - Michel Polnareff, réside aux Etats-Unis 

 - Marie Laforêt, résidente et citoyenne suisse   Acteurs 

 - Daniel Auteuil, réside en Belgique 

 - Emmanuelle Béart réside en Belgique 

 - Laetitia Casta, réside au Royaume-Uni 

 - José Garcia, réside en Belgique 

 - David Habibi, réside au Canada 

 - Alain Delon, résident et citoyen Suisse   Auteurs 

 - Christian Jacq, réside en Suisse 

 - Marc Levy, réside au Royaume-Uni 

 - Michel Houellebecq, réside en Espagne (en Irlande auparavant)   Patrons et Actionnaires  

- Jacques Badin (Carrefour) réside à Bruxelles en Belgique 

 - Thomas Bata (marque de chaussures Bata) réside en Suisse 

 - famille Baud (dont Jean Baud), (marques Franprix et Leader Price, 2 à 3 milliards de CHF), résident en Suisse 

 - Lotfi Belhassine, président d’Air Liberté, réside en Belgique. Il a fui la France car l’ISF représentait 93% de ses revenus 

 - Claude Berda, AB Groupe, réside à Cologny en Suisse 

 - Des membres de la famille Bich (Groupe Bic) résident en Suisse 

 - Michêle Bleustein Blanchet, une des héritiêres de Publicis, réside à Cologny en Suisse 

 - Corinne Bouygues, réside à Genêve en Suisse 

 - Pierre Castel, PDG du groupe Castel Frêres propriétaire des eaux Cristalline, Vichy Célestins et Saint-Yorre, réside prês du Lac Léman en Suisse 

 - Des membres de la famille Mulliez (propriétaire de Auchan, Décathlon, Mondial Moquette, Norauto et Kiabi), résident en Belgique 

 - Georges Cohen, informatique et armement, réside en Suisse 

 - Bernard Darty, fondateur de Darty, réside en Belgique 

 - Jean-Louis David, fondateur des salons de coiffure éponyme, réside en Suisse 

 - Des membres de la famille Defforey, à l’origine de la société Carrefour, résident en Belgique 

 - Des membres de la famille Despature (dont Paul-Georges Despature), propriétaire des marques Damart et Somfy, résident en Suisse et en Belgique. 

 - Paul Dubrulle, co-créateur du Groupe Accor et ancien sénateur-maire de Fontainebleau, réside à cologny en Suisse 

- Des membres de la famille Ducros résident à Cologny en Suisse 

 - Pierre-François Grimaldi (iBazar), réside en Belgique 

 - Eric Guerlain réside en Grande-Bretagne 

 - Daniel Hechter, créateur réside en Suisse 

 - Philippe Hersant, groupe Hersant réside en Belgique 

 - Philippe Jaffré, ancien président d’Elf 

 - Robert Louis-Dreyfus réside à Zurich en Suisse. 

 - Des membres de la famille Mimram (dontJean-Claude Mimram), résident à Gstaad en Suisse. 

 - Des membres de la famille Nonancourt, propriétaire des champagnes Laurent-Perrier, résident en Suisse. 

 - Denis Payre, fondateur de Business Objects, réside en Belgique ou il a démarré une nouvelle société, Kiala, qui a embauché 100 personnes 

 - Des membres de la famille Peugeot (entre 5 et 6 milliards de CHF), résident en Suisse. 

 - Jean Pigozzi, héritier des voitures Simca, réside en Suisse. 

 - Michel Reybier, ancien PDG de Justin Bridou, réside en Suisse 

 - Jacques Tajan, ancien premier commissaire-priseur de France, réside en Belgique  

 - Des membres de la famille Wertheimer, héritiers de Chanel, résident à Cologny en Suisse 

 - Antoine Zacharias, ancien PDG de Vinci, réside à Genêve en Suisse 

 - Roger Zannier, à la tête de Kookaï ou Absorba, réside à Cologny en Suisse  

 - Alain Ducasse, cuisinier, a troqué sa nationalité française pour rejoindre Monaco

 

 

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 17:21

5388867499_0dcf778877_m.jpgMardi 13 novembre 2012, François Hollande a tenu sa première conférence de presse à l’Elysée. Après les annonces choc du Pacte pour la compétitivité, le président s’est défendu d’opérer un « tournant libéral » dans l’action du gouvernement, revendiquant la « normalité » et la « continuité ». Mais c’est surtout la continuité avec les politiques menées par Nicolas Sarkozy qui est frappante.

 

Sur la compétitivité, le Président annonce qu’il souhaite mettre en œuvre un « socialisme de l’offre » ; au programme, 20 milliards de réductions d’impôts pour les entreprises (alors même que le gouvernement en appelle à la rigueur budgétaire…). Avec des justifications empruntées au MEDEF : il faut soigner les grandes entreprises pour qu’elles créent de l’emploi.

 

Ces cadeaux fiscaux – offerts sans aucune garantie qu’ils servent à l’investissement – seront financés par une baisse de la dépense publique, avec de nouvelles coupes en vue dans les services publics et la protection sociale, et une augmentation de la TVA – l’impôt le plus injuste, puisqu’il touche également riches et précaires.

 

Non seulement ces mesures vont toucher les populations les plus précaires, mais elles vont contribuer à réduire davantage la consommation, l’activité, et accroître la récession. François Hollande, candidat, n’avait pas de mots assez durs pour critiquer la TVA sociale du gouvernement Sarkozy : il s’apprête pourtant, ni plus ni moins, à la reprendre à son compte !

 

Ce ne serait pas une première, puisque le président a déjà repris à son compte le traité budgétaire, négocié par son prédécesseur. Lorsqu’on lui demande si l’austérité qu’il impose ne mène pas la zone euro dans le gouffre en provoquant la récession généralisée, il rappelle qu’il a « réorienté » l’Europe et que « l’austérité à perpétuité » n’est pas une solution.

 

Mais personne n’est dupe de la portée du Pacte de croissance vanté par le président : les sommes qu’il mentionne sont dérisoires comparées à l’ampleur des coupes prévues dans les budgets publics dans le cadre du Pacte budgétaire. Pour le reste, la croissance, c’est la compétitivité, mais aussi peut-être les gaz de schistes, dont l’exploitation pourrait être autorisée « en cas de progrès de la recherche ».

 

Alors que sont évoqués les manifestations prévues le 14 novembre dans toute l’Europe contre l’austérité et pour de vraies alternatives européennes, l’hypocrisie atteint des sommets : Hollande annonce qu’il est du côté de ceux qui pensent que « l’austérité généralisée » n’est pas une solution… et qu’il pourrait reprendre à son compte les slogans des manifestants !

 

Mais ceux qui vont faire la grève, et manifester contre les politiques promues par les institutions et les dirigeants européens ne sont pas dupes : François Hollande a tiré une croix sur ses promesses d’un changement en Europe, et le gouvernement français a choisi d’assumer tous les dogmes de la politique néolibérale. Comme Papandréou et Zapatero avant lui, Hollande a choisi de se mettre au service des marchés.

 

Face à ce « virage libéral », Attac France, avec les Attac en Europe, se mobilisera le 14 novembre et au-delà pour organiser et coordonner une riposte nécessaire en France comme en Europe.

 

Attac France,

 

Le 14 novembre 2012

 

Déclaration des Attac d’Europe en soutien des mobilisations du 14 novembre : http://www.france.attac.org/articles/14-novembre-le-reseau-des-attac-deu...

 

Appel unitaire à mobilisation du Collectif pour un audit citoyen :http://www.france.attac.org/articles/14-novembre-contre-lausterite-pour-...

 

 

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 20:27

L’avant-première du documentaire de Mourad Laffitte et Laurence Karsznia Les FTP-MOI dans la Résistance aura lieu le samedi 17 novembre 2012, 16h15, dans le cadre au Festival international du film d’Amiens (Maison de la culture, place Léon Gontier – Amiens).


Elle se déroulera en présence de Katia Guiragossian, petite-nièce de Missak et Mélinée Manouchian.

 

Les FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée) jouèrent un rôle essentiel au sein de la Résistance dont ils furent parmi les plus actifs et les plus déterminés. Beaucoup étaient de tout jeunes gens, d’autres plus anciens étaient issus des Brigades internationales qui avaient acquis dans le combat, l'expérience nécessaire pour mener cette lutte contre le fascisme.

 

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Bande annonce du documentaire "Les FTP MOI DANS LA résistance"

 

 

 

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 20:00

money-quizedix.jpgls ne se reconnaissent pas dans le mouvement de grève des hôpitaux et ils le font savoir. A l’initiative des Prs André Grimaldi et Jean-Paul Vernant, tous deux chefs de service à l’AP-HP, une pétition tourne actuellement sur le net qui a déjà recueilli 140 signatures.

 


Très similaire au mouvement qui s’était fait entendre, il y a quelques mois, contre la pérennité du secteur privé à l’hôpital public, cette pétition s’élève contre le mouvement de grève lancé hier par les libéraux.


“Nous, écrivent les signataires, médecins de toutes spécialités et de tout mode d’exercice, attachés à l’égalité d’accès des soins de qualité sur l’ensemble du territoire, ne participons pas à la grève des soins initiée par certains syndicats. Ces syndicats refusent par principe tout limitation des dépassements d’honoraires. S’il est vrai que certains tarifs de la sécurité sociale doivent être révisés, rien ne justifie que le montant des dépassements d’honoraires puisse aller du simple au triple, voire même plus pour la même activité dans la même ville”.


Interrogé par l’AFP sur cette pétition, le Dr Philippe CUQ, chirurgien co-président du BLOC, a déclaré qu’elle a été lancée par "des hommes politiques dont les situations à l'hôpital sont très confortables et qui vivent en dehors de la réalité du quotidien de la médecine de terrain (…) Ils sont contre les dépassements d'honoraires et contre la médecine libérale".


Professeur de diabétolologie à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière, le Pr. Grimaldi est l’un des co-auteur* du Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire, qui a fortement inspiré le programme santé du parti socialiste.  


*Manifeste pour une santé égalitaire 
et solidaire d’André Grimaldi, Didier Tabuteau, François Bourdillon, Frédéric Pierru, Olivier Lyon-

 

[Nouvelobs.com]

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 15:40

Dans les rues, dans les transports en commun, devant les commerces et les écoles... Les caméras se multiplient ! La vidéo-surveillance enregistre nos faits et gestes au quotidien, alors que les dispositifs de contrôle ne cessent de s’intensifier et de se perfectionner. Dans ce contexte, "Sous-surveillance.net" propose un outil de lutte. Ce projet permet à chaque ville de se doter facilement d’un site local de cartographie des caméras, publiques comme privées, qui filment l’espace public.


Cette cartographie est participative, collaborative et accessible au plus grand nombre. Elle permet de rendre visible la prolifération des caméras tout en collectant un maximum d’informations les concernant. Dès maintenant, chacun et chacune peut s’approprier le site, lutter, agir, participer, partager ses idées, informer, consulter la revue de presse et se réapproprier l’espace urbain !


LyonBourgesMarseilleParisToulouseAngersClermont-FerrandRennesDijon,Luxembourg… ont déjà lancé leur site ou préparent son lancement. Si un site existe déjà dans votre ville, participez à la cartographie ou, mieux, rejoignez son collectif ! Sinon, pour ouvrir un site dans votre ville, contactez-nous ! À vous de jouer pour déjouer la surveillance !



 

 

 

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 15:17

« Nicolas Beytout propose une analyse de l’actualité, ses prises de positions ne sont pas idéologiques.» »P. Val

 

De quoi la matinale de France Inter est-elle le nom ? La première émission du matin en audience, le lundi 12 novembre 2012 accueille F. Baroin. Estampillé droite classique, conservatrice « old fashion » c’est-à-dire le sarkozysme sans la xénophobie programmatique. Le tout chapeauté par le très libéral N. Beytoutqui besogne à chaque ouverture hebdomadaire pour caser dans son édito fourre-tout, « dette publique », « charges sociales », « baisse du coût du travail » et « compétitivité ». Poussant le professionnalisme jusqu’à intervenir dans la partie interactive de l’émission. Finalement, pas si interactive que ça. Si le programme du 12 novembre est emblématique, représentatif, ce n’est pas pour la qualité du débat, ni pour le niveau académique de ses intervenants, mais pour ce qu’elle dit des orientations médiatiques sous un gouvernement de gauche. Ou qui se présente comme tel. Et du sensible glissement des rédactions sur les concepts généraux (charges sociales, compétitivité, croissance). Des thématiques univoques qui instaurent la suprématie idéologique de la droite. Ce que ces débats préparent c’est la future majorité, la prochaine alternance, déjà.

 

P. Val déclarait en septembre 2012 qu’il se battait pour « que France Inter ne pense pas à la place de l’auditeur, mais donne des éléments du débat pour qu’il pense par lui-même ». Vœu pieux, on se demande alors pourquoi, « sa » matinale se compose exclusivement de ce que la pensée moyenne du pinacle journalistique peut produire. Un mélange homogène de sociaux-démocrates européistes (B. Guetta dont les analyses politiques sont aussi plates que le programme économique de F. Bayrou) mixé à des journalistes totalement soumis à l’ordre économique dominant. Si l’auditeur peut penser par lui-même ce n’est surement pas à l’aune d’un questionnement hors cadre ou dégagé du consensus économique libéral. D’ailleurs F. Baroin résume assez bien le contexte de ce direct en pérorant « la mondialisation c’est comme la météo ». On ne peut rien y changer. Ce qui au mieux s’interprète comme un fatalisme face à la mise en coupe réglée du modèle de développement occidental (santé, éducation, biens communs), au pire, souligne l’inutilité du politique (et de lui-même) face aux tempêtes qui s’annoncent.

Que N. Beytout puisse donner le la, lorsque J. L. Melenchon est invité cela peut se concevoir. Que les présupposés économiques de ce libéral décomplexé colorent toute la matinale alors que F. Baroin est l’invité, dénote une cocasse mise en place des contradictions. Et si l’auditeur peut penser par lui-même comme le prétend P. Val, il fera surement, ailleurs. Et loin. Les idées arrivant avec les mots. Qui, sur cette station ne seront jamais prononcés.

On attend manifestement plus du service public qu’une causerie monotone. France Inter aurait pris un maquis virtuel (de droite). Que la déploration patronale soit à la mode, qu’elle ait un petit côté subversif sous un pouvoir socialiste, cela pourrait passer. Sauf que la matinale d’information ne fait pas son travail. Elle laisse entendre que la France serait en voie de soviétisation, que le matraquage fiscal (comme le dit N. Beytout, qui ne sera pas repris par ses camarades) est une réalité. Que la baisse du coût du travail s’avère une impérieuse obligation. Or c’est très idéologique et partial. Car si matraquage il y a, il s’abat sur les classes moyennes. Si baisse du coût du travail il y a, c’est au détriment de la protection sociale des masses. Petites nuances que les trois autres journalistes laissent passer. Ils laisseront passer le socle de ce qui fait le débat social dans ce pays face aux grincheux de la taxe. Comment faire fonctionner l’État ? Comment maintenir un service de santé, d’éducation décent et universel ? Comment répartir l’effort ? Au lieu de cela on se perd dans des réflexions de comptoir servies par le trublion du jour N. Beytout, à peine plus friedmanien que l’invité (F. Baroin). Et dont l’objectif existentiel ultime se résume à rendre les citoyens compétitifs en baissant les impôts des nantis. Et ce sans que quelqu’un puisse faire entendre un autre point de vue.

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S. Halimi déclarait qu’il faudrait des milliers d’heures de médias pour compenser la propagande économique dominante. Certains comme P. Val semblent estimer que c’est inutile.

Que l’auditeur sous matraquage médiatique libéral pourra se soustraire à la pression. Par un processus magique.

Qu’en d’autres termes peu importe la tendance politique des journalistes, le bon sens l’emportera ! En l’admettant, si tout ceci est sans conséquences, alors pourquoi il n’y a aucun éditorialiste radical dans la matinale ?

Vogelsong – 12 novembre 2012 – Paris

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 10:40

Une étude menée en Allemagne met en garde contre l'augmentation idées de droite entre les citoyens.

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Les responsables de la recherche étaient Elmar Brähler et Oliver Decker, qui depuis 2002 se propager à travers la Fondation Friedrich Ebert, les données sur l'ampleur des tendances antidémocratiques au sein de la population allemande. 


Cette fois, l'étude sociologique axée sur les opinions des citoyens sur des questions telles les régimes dictatoriaux,  la xénophobie , le nazisme, le chauvinisme, le darwinisme social et l'antisémitisme. Selon les résultats, 1 dans 6 Allemands de l'Est dont les convictions  d'extrême droite .


Un chiffre qui est en augmentation par rapport aux enquêtes précédentes et, selon les chercheurs, est liée à des «structures économiques» qui peuvent se produire non seulement en Allemagne de l'Est, mais dans n'importe quelle région du pays.


Le récent rapport indique que 9% des allemands de droite a adopté les croyances, dépassant la hausse de 8,2% il ya deux ans. Les auteurs ont également constaté que 39% des répondants de l'Est et 22% dans l'Ouest, pourrait être considéré comme xénophobe, tandis que 41% et 35%, respectivement, pourraient être classés comme  islamophobes .


En ce qui concerne l'antisémitisme, les experts ont noté que le taux semble s'être stabilisé territorialement bien que dans l'indice partie orientale a toujours été inférieur à celui de l'Occident.


La plupart des répondants a rejeté la déclaration: «Sans l'extermination des Juifs, Hitler serait aujourd'hui considéré comme un grand homme d'Etat. " Toutefois, 28,4% disent d'accord ou plutôt d'accord avec lui.

Plus de la moitié des participants a également rejeté l'idée de la «supériorité intrinsèque des Allemands», mais accepte de 37,6%, mais avec des nuances. Ainsi, 19,9% a répondu que "partie oui, en partie non», 12,6% que «plutôt oui», et 5,2% ont dit «complètement».


Actuellement, de nombreuses études sociologiques menées non seulement en  Allemagne , mais dans tout le continent européen, mettent en garde contre une résurgence de mouvements d'extrême-droite dans la nature, exacerbée par l'insécurité croissante que de nombreux citoyens perçoivent le continent en raison de la crise économique.  

 

Source : 

 

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