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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 07:46

spb.jpgMais quelle idée ! Quelle mouche a donc pu piquer le président « socialiste » de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, pour nommer au Conseil supérieur de l’audiovisuel Sylvie Pierre-Brossolette ?  À en juger par son édifiant curriculum vitæ de journaliste, voilà bien une femme de droite pur sucre ! Outre son appartenance au club très sélect Le siècle (comme Laurent Joffrin, soi-disant de gauche, mais on s’éloigne du sujet !), son parcours passe par la rédaction en chef adjointe du nauséabond Figaro magazine puis par la direction adjointe de la rédaction de cet immonde torchon qu’est Le Point ! Hebdomadaire au sein duquel elle a pu peaufiner sa rhéthorique anti-mahométane, comme en témoigne le joli florilège de Unes ci-dessous.

 

couv-le-point--1-.jpg


C’est d’ailleurs dans les colonnes du Point qu’elle a pondu ce paragraphe immortel, à propos de l’affaire du Sofitel de Dominique Strauss-Kahn : « Quelle image donnons-nous au monde quand les télévisions de la planète entière montrent un prestigieux Français pénétrer dans le tribunal de New York, piteux, mal rasé et toujours menotté, pas mieux traité que les malfrats de couleur déférés avant et après lui devant le juge ? C’est ravageur. » Tellement ravageur que cet extrait lui a valu un mérité Y’a bon award, « récompense » qui « épingle le racisme ordinaire dans les médias », comme le résume Télérama.


Et devinez la meilleure, puisque meilleure il y a ? La mégère est nommée, en remplacement de Rachid Arhab, « au poste particulièrement dévolu à la promotion de la diversité dans les médias ». Gageons que nous verrons désormais, grâce à elle, bien davantage de malfrats de couleur à l’antenne ! Heu, le changement, c’est pour quand ?


Plume de  Presse


***********

CSA officiel: les nominations d'Olivier Schrameck, Sylvie Pierre-Brossolette et Memona Hintermann-Affejee

 

La nomination d’Olivier Schrameck comme président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) est parue dans le Journal officiel jeudi, ainsi que celles des conseillères Sylvie Pierre-Brossolette et Memona Hintermann.


Olivier Schrameck, nommé par François Hollande, remplace Michel Boyon qui a occupé ce poste depuis janvier 2007.

Sylvie Pierre-Brossolette, ex-directrice-adjointe de la rédaction du Point et nommée par le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone, succède à Rachid Arhab.

Memona Hintermann-Affejee, journaliste de France 3, a été choisie par le président du Sénat Jean-Pierre Bel et remplace Alain Méar.


TéléObs avec Afp

 

 

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 10:08
12
Jan
2013

 

 

Je ne peux que vous recommander chaudement d’acheter le DVD “Les nouveaux chiens de garde”, qui décortique brillamment notre paysage médiatique…

Les nouveaux Chiens de garde, fidèles à leur niche, justifient l’austérité pour le peuple et défendent les privilèges pour les riches. Offrez-vous un vaccin, avec le film de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat. Un DVD à diffuser partout, dans votre association, votre syndicat, votre parti, pour que les esprits, aiguisés, résistent mieux à la propagande.

En voici un formidable extrait de 3 minutes, sur Alain Minc :

affiche-NCDG-ok-72e71

Vous pouvez le commander à ACRIMED : 


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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 08:47

par Frédéric de ManasseinJulie Morelle 4 janvier 2013

 

les-nouveaux-chiens-de-garde-les-grandes-oreilles

Pour se faire une idée de l’économie politique de l’industrie médiatique, rien de tel que de tenter d’en proposer une représentation visuelle. C’est ce qu’avait proposé, sous une forme imprimée, la « carte du PPA » publiée par PLPL, reproduite avec le DVD des Nouveaux chiens de garde (que l’on peut encore commander ici...) Celle que nous vous proposons ici, réalisée par Julie Morel et Frédéric de Manassein, s’en inspire. Vous accéderez à cette carte en suivant ce lien.

Cette carte répertorie la plupart des propriétaires des médias français, qu’il s’agisse de personnes privées, de familles, d’entreprises ou de groupes. Sa représentation graphique, encore quelque peu artisanale, sera ultérieurement améliorée. Elle est par ailleurs appelée à être mise régulièrement à jour en fonction des recompositions et des mouvements capitalistiques incessants qui touchent le secteur - les données qui y figurent actuellement datant d’environ un an.


Pour consulter la carte, vous devez disposer du logiciel Java,téléchargeable aisément et gratuitement.


Sans vous laisser dérouter par la page blanche qui vous accueille, descendez et naviguez ! Cette navigation est intuitive : 

 
- En cliquant sur chacun des propriétaires, vous déploierez les niveaux successifs d’arborescence indiquant les groupes et les marques qu’ils détiennent en partie ou totalement, puis les titres de presse, les chaînes de télévision, les stations de radio, les sites internet et les entreprises de télécommunication que ceux-ci recouvrent. 

 
- En survolant (sans cliquer) les icônes jaunes vous obtiendrez diverses informations complémentaires sur les propriétaires, et notamment leurs participations minoritaires dans des entreprises médiatiques. 

 
- Vous pouvez aussi effectuer une recherche d’un média spécifique en sélectionnant "Plan entier" sur la carte elle-même, puis en cliquant sur l’icône représentant une loupe en haut à gauche de la page.


Bonne navigation !


Acrimed 

 

presse

 

 

 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 09:07

21/12/12. Communiqué SNJ-CGT.

 

Dans la France d’aujourd’hui, tout peut arriver, mais on ne s’attendait pas à ça : Bernard Tapie, un affairiste, associé à un exilé fiscal suisse, Philippe Hersant, est le nouveau propriétaire de quatre quotidiens, La ProvenceVar-MatinNice-Matin et Corse-Matin, ainsi que des quotidiens du groupe France-Antilles.


Les deux hommes étaient sans doute destinés à se rencontrer pour avoir, l’un comme l’autre, montré des qualités de gestionnaires dignes des Pieds Nickelés.


Qu’on se rappelle ce que Tapie a fait de Look, de Wonder, de Terraillon, d’Adidas, de ses écoles de ventes, de l’Olympique de Marseille (déclaré en faillite après la sinistre affaire de match de football truqué entre le club marseillais et l’équipe de Valenciennes), au ministère de la ville, etc. Qu’on se rappelle ce que Philippe Hersant, le piètre héritier du « papivore » Robert Hersant, a fait deParu Vendu, de Paris-Normandie, des journaux de la région Champagne - Ardennes. L’un et l’autre ont largement alimentés les cohortes qui, chaque jour, vont pointer à Pôle emploi.


Tapie et Hersant sont des fossoyeurs d’emplois plus que des entrepreneurs ; les journalistes ont toutes les raisons d’être inquiets de cette association, dont l’un des dirigeants a quand même connu la prison et n’est pas à l’abri de nouveaux démêlés avec la justice dans l’affaire de l’indemnisation de son prétendu dommage dans l’affaire de la vente d’Adidas par le Crédit lyonnais qui a donné lieu à une indemnisation scandaleuse sur injonction de Sarkozy et avec la bénédiction de Christine Lagarde.


Cette prise de contrôle des journaux de Provence et de la Côte d’Azur par un tel tandem est un scandale. L’information est en danger.


Le soudain intérêt de Tapie pour la presse ne laisse pas d’inquiéter dans la perspective des prochaines échéances électorales. Ceux qui avaient rêvé de journaux mis à l’abri des affairistes aux lendemains du scandale de Panama en 1914, puis après la Libération en 1945 et qui avaient rédigé les Ordonnances sur la presse en 1944 et ceux qui, aujourd’hui, tirent le signal d’alarme depuis plusieurs années pour retrouver les voies d’une information citoyenne, au service du public ne peuvent que s’alarmer.


Pour le SNJ-CGT, le feu vert accordé par le comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI) est symbolique de la politique actuelle du gouvernement, marquée par une obséquiosité sans borne devant les patrons et les puissances d’argent.


Pour le syndicat, le Premier ministre, le ministre des finances, la ministre de la culture et de la communication, notamment, doivent s’expliquer. Le SNJ-CGT interpelle le président de la République et lui demande de s’opposer à cette reprise des restes du Groupe Hersant Média (GHM) par le duo Tapie - Philippe Hersant. Il lui demande également de légiférer au plus vite sur le statut de l’entreprise de presse, sur l’indépendance des rédactions et sur la protection des sources.


Communiqué repris sur Acrimed 

 

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 09:48

par Adriano Brigantele 18 décembre 2012

Les téléspectateurs de France 2 ont peut-être été saisis d’un sentiment de déjà-vu, lors du 20h du 12 décembre 2012. Ce jour-là, des salariés de PSA Aulnay ont pénétré dans un bâtiment administratif du constructeur automobile à Poissy et causé quelques dégâts matériels, comme à l’époque où la colère et le désespoir avaient conduit des salariés de Continental à détruire quelques ordinateurs bon marché à la sous-préfecture de Compiègne – une « violence » à l’égard de matériels de bureau que ne s’étaient pas privés de condamner de nombreux médias commenous l’avions relevé. Et, comme à l’époque, le traitement de cet épisode par le 20h de David Pujadas fut à sens unique.

Signe de l’importance et de la gravité de l’évènement, c’est en ouverture du journal, immédiatement après l’annonce du sommaire, que David Pujadas annonce : « Avant de développer ces titres, ces débordements à Poissy, en marge de manifestations syndicales à Peugeot PSA ». Ainsi se trouve introduit un reportage que le présentateur replace fugitivement (mais alors, très fugitivement !) dans son contexte : « 1 500 suppressions de postes supplémentaires venaient d’être annoncées. ». Annoncées par qui ? Pourquoi ? On ne sait. Et on ne le saura pas. Juxtaposée à la précédente, la phrase qui suit va à l’essentiel selon Pujadas. « Plusieurs dizaines de salariés sont entrés dans les bureaux, ils ont détruit du matériel. Tiphaine de Tricornot. »

Avant de savourer patiemment et en détails le reportage, on regarde et on écoute :

Les pots de fleurs de PSA

Oublions David Pujadas et suivons mot à mot et plan par plan le reportage.

« Au départ, c’était une simple manifestation des salariés PSA d’Aulnay » À l’écran, un nuage de fumée noire dont on ne voit pas la source, et un bâtiment à l’arrière-plan, avec un bandeau en surimpression où l’on peut lire « PSA : Violences à Aulnay ». Le téléspectateur peut s’attendre au pire. Quelle est donc l’ampleur de ces « débordements » annoncés par David Pujadas ? Poissy brûle-t-il ? Après un mouvement de caméra, on devine que la fumée provient en fait de quelques pneus qui brûlent. « Mais »


« Mais très vite, la situation dégénère  ». À défaut de nous apprendre immédiatement quelle est l’origine de cette situation – l’annonce de 1500 suppressions d’emplois supplémentaires – le reportage prétend distinguer la norme et la « dégénérescence », que voici :


« Plusieurs dizaines de sympathisants CGT pénètrentviolemment dans le bâtiment. » Comment l’auteure du reportage a-t-elle reconnu qu’ils étaient tous « sympathisants de la CGT » ? On ne sait. Mais la violence ? Certes, la caméra est un peu chahutée (ce qui est bien normal, puisque le cameraman est au milieu des manifestants qui se bousculent pour entrer dans le bâtiment). Mais, on ne voit aucune image de violence physique (comme un vigile agressé pour forcer l’entrée, par exemple).


« En une dizaine de minutes, ils renversent tout sur leur passage. Les dégâts matériels sont importants. » Comme à Compiègne, où l’action des salariés nous avait valu ce commentaire : « Ils passent d’un bureau à l’autre de la sous-préfecture et saccagent tout sur leur passage. » À Poissy, les dégâts matériels que l’on voit à l’écran sont en effet cataclysmiques : trois présentoirs jetés par terre, un petit écran plat arraché du mur et brisé au sol, ainsi que trois plantes en pot renversées. Manifestement, la déco a beaucoup souffert ! À n’en point douter, si des dégâts plus graves étaient à recenser, France 2 n’aurait pas manqué de les filmer ou de les mentionner. Et si on nous assène que « les dégâts matériels sont importants », il faut croire la journaliste sur parole, car les images ne montrent rien de tel et le commentaire ne fournit pas plus de précisions. On enchaîne :


« Les dégâts matériels sont importants, mais le leader de la CGTrefuse de condamner ces agissements. » Comme s’il existait une quelconque obligation, fût-elle morale, de désavouer les manifestants et d’admettre que leur action est totalement illégitime.


- Jean-Pierre Mercier, délégué CGT chez PSA Citroën, dispose alors de huit secondes pour s’expliquer : « Moi, je ne condamne pas ce qui s’est passé aujourd’hui. [...] Oui, le rapport de force, ça, moi je... je... je suis convaincu qu’il y a que ça qui peut faire reculer la direction d’Aulnay, aujourd’hui. » Même si l’on n’entend pas les questions de la journaliste, on constate que les propos de Jean-Pierre Mercier ont été grossièrement coupés. Pourquoi ? Il bafouillait ? C’était trop long ? En tout cas, on ne saura pas de sa bouche ce qui motivait l’action des salariés, ni les raisons de son refus d’obtempérer à une demande de condamnation. En vérité, les deux phrases retenues permettent surtout de le montrer sous un jour arbitrairement belliqueux.


Mais sans doute n’est-il pas à plaindre, puisqu’on lui a donné la parole. On se souvient de David Pujadas sommant Xavier Matthieu, délégué syndical de Continental, de regretter la violence alléguée des salariés, et expliquant par la suite sur France Info qu’une« exposition de 2 minutes 30 en ouverture du journal » était une aubaine inespérée pour lui : bassesse du procédé et pathétique justification que nous avions commenté à l’époque. France 2 a donc manifestement renoué avec les bonnes vieilles habitudes, et s’est même surpassée, en n’accordant cette fois-ci que huit misérables secondes en fin de reportage à Jean-Pierre Mercier. Manifestement David Pujadas a fait des émules au sein de la rédaction de France 2 !


Vient ensuite (enfin !) la seule phrase du reportage qui énonce la cause des événements qui nous ont été montrés, mais sans la présenter comme telle : « La veille, le groupe PSA avait annoncé le non-remplacement de 1 500 départs à la retraite. » En tout et pour tout, cinq secondes d’explications masquées, sur un reportage qui en fait 57. Cinq secondes qui ne disent rien de la violence, bien réelle celle-ci, des suppressions d’emplois et de l’insécurité économique de milliers de familles. Au contraire, on enfonce le clou en désignant les « vraies » victimes, qui peuvent compter sur la justice pour entendre leurs doléances : « La direction a porté plainte, cet après-midi. »Preuve supplémentaire de l’ignoble injustice de ces dégâts matériels ? « Les autres organisations syndicales ont, quant à elles, dénoncé ces agissements. » Si même les autres syndicats réprouvent... Fin du reportage [1].


Une fois le reportage terminé, David Pujadas enchaîne : « Et face au chômage, le gouvernement a donc adopté, en conseil des ministres , sa nouvelle arme. C’était la proposition numéro 33 du candidat François Hollande : le contrat de génération. » Ainsi se trouve immédiatement rétabli « l’équilibre », en montrant une réaction calme, concertée et rassurante des institutions « face au chômage ». Le même procédé, qui permet en quelque sorte de scénariser le fil des événements et d’attribuer les rôles, avait déjà été utilisé par David Pujadas à la fin de l’interview de Xavier Mathieu :« Merci M. Mathieu, d’avoir été en direct avec nous. Un mot encore. Il y a dix minutes tout juste, Luc Chatel, secrétaire d’État à l’industrie, proposait ces discussions tripartites après les événements donc de cet après-midi. Merci, M. Mathieu. »


***

Comme lors de l’incident de la sous-préfecture de Compiègne, tout a été fait ici pour rendre injustifiables quelques dégâts matériels sans commune mesure avec la violence des décisions de suppressions de postes de travail et de leurs conséquences catastrophiques sur des milliers de vies humaines. Il faut dire aussi qu’une bousculade, du terreau répandu sur le sol et des ouvriers en tenue de travail scandant des slogans dans un immeuble de bureaux offrent des images si spectaculaires que ce serait une faute professionnelle de ne pas les exploiter et de leur consacrer l’ouverture du JT ! À l’inverse, la plongée subite dans la précarité de centaines de familles ne fournit guère d’images exploitables, et la détresse de salariés privés de leur moyen de subsistance n’est pas très télégénique, surtout à l’approche des agapes de fin d’année. …


Ainsi, les acteurs du mouvement social et les contestataires sont régulièrement conviés dans les médias pour faire amende honorable lorsqu’une action ou de simples propos dépassent les formes convenues de la négociation (comme ce fut le cas par exemple pour Olivier Besancenot, questionné sur sa violence, quand bien même n’était-elle que verbale, ainsi que nous le montrions ici-même). Mais on attend encore de voir un grand patron licencieur enjoint de présenter des excuses en direct à 20 heures pour ce qu’il fait subir à ses employés. Le reportage consacré à la défense des pot-de-fleurs de PSA est une illustration de la pensée de David Pujadas. Selon ce dernier, comme nous l’avions relevé ici-même, le journalisme« souffre d’abord de conformisme et de mimétisme. » Un conformisme que notre journaliste, rebelle dans l’âme, diagnostique ainsi : « L’idée que par définition le faible a toujours raison contre le fort, le salarié contre l’entreprise, l’administré contre l’État, le pays pauvre contre le pays riche, la liberté individuelle contre la morale collective. » On l’aura bien compris, l’anti-conformisme à la sauce Pujadas consiste à trouver que la violence du plus fort est beaucoup moins contestable que la violence du plus faible... . Adriano Brigante (avec Ricar pour la vidéo)

Notes

[1] On notera que contrairement à l’épisode de la sous-préfecture de Compiègne, jamais il n’est ici fait mention explicitement (du moins verbalement) de« violences » (à un adverbe près), mais d’« agissements » et de « débordements ». Ce n’est certes pas un progrès fulgurant, mais sans doute faut-il se féliciter qu’au parti pris et au déséquilibre de l’information ne s’ajoute pas des assertions mensongères...


http://www.acrimed.org/article3957.html


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9 décembre 2012 7 09 /12 /décembre /2012 17:42

              Gilles Balbastre dédicace le DVD

              "Les Nouveaux Chiens de Garde"

                  Vendredi 14 décembre à NICE.


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Le "Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR" organise, en collaboration avec de nombreux syndicats, associations et partis politiques, une soirée/dédicace en présence de Gilles Balbastre pour la sortie du DVD "Les Nouveaux Chiens de Garde".

 

L'idée étant de se rassembler à cette occasion.

Ce film a eu un énorme succès en France et particulièrement à Nice. C'est un excellent antidote contre l'oligarchie médiatique qui veut coloniser nos cerveaux. C'est un sujet qui rapproche toutes les sensibilités. La preuve, le film a réuni 230 000 spectateurs, ce qui en fait le plus gros succès documentaire en France des 3 dernières années !!

 

 La manifestation aura lieu à NICE  le vendredi 14 décembre 2012 au 27 rue Smolett dans la salle de la FSGT à partir de 18h 30. Comme Noël approche, on propose de vous ôter une épine du pied. Plus besoin de courir les magasins, de charger votre chariot, de vous creuser la tête: vous avez là une idée de cadeau originale, la dédicace par Gilles Balbastre du DVD qui sera vendu au tarif de 14,90 €.


Nous avons pensé qu'il était bon que d'autres associations, syndicats et partis politiques soient associés à ce moment convivial (autour d'un apéro par exemple!). Nous avons contacté associations, syndicats et partis proches de nous.

Tous soutiennent activement cette manifestation. Certains préfèrent rester anonymes et d'autres ont donné leur accord pour figurer dans l'invitation, il s'agit de:

  • Les partis politiques: PARTI DE GAUCHE 06.
  • Les syndicats: SUD SOLIDAIRES, UNSA, la CGT et la FSU.
  • Les associations: ATTAC 06, Fédération du M'PEP des Alpes-Maritimes,  l'association "Le Front Syndical de Classe-FSC" des Alpes-Maritimes, le "Comité Valmy", "Les Amis du Monde Diplomatique". 

 

C'est un évènement important et festif, il vous appartient de le diffuser largement dans vos réseaux.

 

 

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 10:23

Avant son suicide, une des dernières interventions de notre ami Michel Naudy, fut l’entretien qu’il a accordé aux réalisateurs desNouveaux Chiens de garde.

Nous publions ici  :

, avec leur accord, sa contribution, en hommage au journaliste militant qu’il n’a jamais cessé d’être.

JPEG - 45.9 ko
« Il n’y pas d’alternative. Le système jette, rejette, tout ce qu’il ne peut pas récupérer. Vous ne restez jamais à l’antenne impunément, jamais ».

Source : Acrimed
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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 11:26

A l'occasion la mort de Louis Aragon,

le 24 décembre 1982

"canempechepasnicolas" publie un texte de notre ami Georges Aillaud,

un grand connaisseur et collectionneur d'Aragon

relatif à la publication clandestine, "Les étoiles"...

 

LE JOURNAL CLANDESTIN LES ETOILES(1943-1944)

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Aragon écrivit et publia durant toute la seconde guerre mondiale, d’abord sous son nom, puis sous pseudonyme et enfin sans aucune signature. Tel fut le cas du journal Les Etoiles dont 17 numéros parurent de février 1943 à mars 1944, alors qu’il était réfugié, avec Elsa Triolet, à Saint Donat sur l’Herbasse, dans la Drôme.

 

Le nom de ce journal n’est autre que celui de la structure qu’Aragon avait choisie pour organiser les intellectuels en résistance dans la zone sud, par groupes de cinq personnes, si possible de métiers et d’opinions variées, ceci sous forme d’étoiles à cinq branches dont chacune pouvait correspondre avec une autre étoile, et ainsi de proche en proche.

 

Si Aragon parla parfois de cette organisation, il ne mentionna pratiquement jamais le journal lui-même. Il l’évitait car de nombreux noms de participants ont été cités dans diverses publications d’après-guerre (nous en connaissons une trentaine) alors qu’il est évident que certains d’entre eux n’ont jamais participé à l’écriture de ce journal et que certains autres ont, tout au plus, communiqué des informations à partir desquelles Aragon rédigeait.

 

Le journal tenta de survivre après-guerre en Région Parisienne, sous une autre direction, mais la place était largement occupée parLes Lettres françaises. Il cessa rapidement.

 

On ne connaissait aucune collection complète des Etoiles, pas même à la BNF, jusqu’à ce que la collection personnelle de Georges Sadoul, alors agent de liaison d’Aragon, soit découverte.

Elle a été publiée, conjointement avec Les Lettres françaisesclandestines au Cherche Midi en 2008 (1), ce qui est un évènement de taille puisque « édition originale », en livre, de textes d’Aragon 64 et 65 ans après leur parution clandestine en journal !

 

On appréciera la spécificité de cette feuille, cherchant à rassembler très largement, n’hésitant pas à publier un article élogieux sur Bergson après sa mort, ou citant toujours les prêtres conjointement avec les instituteurs lors d’appels aux regroupements de résistance.

 

Un texte d’Aragon, dès novembre 1943, tout en nuances, alerte sur ce que devra être l’épuration. Il répond, très longtemps à l’avance, à toutes les accusations dont l’auteur sera accablé ultérieurement.

 

Ce journal mérite d’être lu.

Georges Aillaud

 

 

(1"Les Lettres françaises et  Les Etoiles",

       1942-1944

       dans la clandestinité"

       présentées par François Eychard et Georges Aillaud

Editions le cherche midi


 

 

 

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 16:04

De mieux en mieux ! L’affaire de l’agression du vigile à la Pointe et le cortège des pleureuses médiatiques qu’elle a engendré ne cesse de se développer en épisodes pour le moins curieux. Nous apprenons ainsi que ce midi, des journalistes d’Ouest-France et de l’AFP ont fait pression, au cours d’une conférence de presse, sur les représentants des opposants à l’aéroport pour leur enjoindre de prendre position sur l’agression et la condamner.


La conférence de presse donnée par le Collectif d’Organisation de la Manifestation de Réoccupation de la ZAD (le 17 novembre) avait lieu à partir de 11 h sous un hangar au lieu-dit Bel-Air, à proximité de la limite nord de la   ZAD. De tous les journalistes présents, c’est Christophe Jaunet, d’Ouest-France, qui s’est montré le plus insistant envers les représentants du collectif, exerçant sur eux une pression certaine. Les représentants avaient décidé qu’il n’y aurait pas de prise d’images de la conférence de presse, le journaliste d’Ouest-France aurait alors déclaré « si vous ne voulez pas d’images, alors on prendra pour illustrer l’article, des photos de vous en train de lancer des pierres sur les forces de l’ordre ».


Ensuite, il a demandé à plusieurs reprises que le collectif condamne l’agression, alors même que le collectif avait décidé de ne pas condamner l’agression tant qu’il n’y avait pas de conclusions de l’enquête, qui, rappelons-le malgré le charivari médiatique et le procès en sorcellerie fait aux occupants de la ZAD, ne fait que commencer. Rejoint par une des deux journalistes de l’AFP, le journaliste aurait persévéré dans ses demandes, déclarant notamment « il faut que vous condamniez cette agression ». Les représentants ont tenu bon. Commentaire désabusé de l’un des participants « ces journalistes n’étaient pas venus pour nous écouter, ils voulaient seulement des réponses à leurs questions, c’est tout ».


Au cours de cette tumultueuse conférence de presse, l’un des représentants du collectif a remis en cause l’imprécision des dépêches de l’AFP au sujet de l’agression du vigile. Réaction indignée des deux journalistes présents. Et pourtant. Nous épinglons l’insuffisance de la dépêche longue, relayée par les médias nationaux  ainsi que les lacunes de celle du 18 octobre.


 Désinformation, lacunes, pressions sur les opposants à l’aéroport et leurs représentants, voilà bien d’étrangers méthodes pour garantir l’information sur l’opposition au projet d’aéroport à Notre-Dame des Landes telle qu’elle est faite par les médias dominants.

 

Source : Breizh Journal

 

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 12:02

INTERVIEW Ils ont écrit un bouquin pour raconter leur quotidien, entre les aller-retours devant le juge, la BAC « à gerber », le trafic de drogue « parce qu’il n’y a pas de boulot » et l’islamophobie à cause « de la télé. »

meme-nous-quand-on-regarde-les-reportages-sur-l-islam-on-a-peur

Une partie des auteurs de Nous la cité


Sylvain Erambert (21 ans) et Joseph Pontus (35 ans) co-signent ce qui est à notre avis l’essai de la rentrée. Ils débarquent bien en avance avec Fayçal, un pote de Sylvain, dans le studio de radio où on s’apprête à enregistrer l’émission hebdomadaire de StreetPress et Radio Campus. On leur dit qu’on a trouvé le bouquin super : une vraie densité d’écriture, un ton authentique et un sens de la story qui fait que l’essai se lit comme un roman.


Dans Nous… La Cité, qu’ils cosignent avec 3 autres co-auteurs, ils racontent leur quotidien de jeunes d’une cité de banlieue, du bureau du juge au commissariat, le deal, l’école, la religion, les joies et les tragédies du quotidien en bas des tours. Avec toujours dans les parages leur éducateur, Joseph Pontus, qui les a accompagnés pendant 5 ans dans la vraie vie et au tournant de chaque page dans le bouquin.

 

LES MEILLEURS MOMENTS EN VIDÉO

 


 

 


Source: STREETPRESS 

 

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