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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 13:58

http://eluspcf-sotteville.elunet.fr/public/eluspcf-sotteville.elunet.fr/.Photo_i_phone_oc_1219_m.jpg

Ce message s’adresse à nos contacts politiques, syndicaux et associatifs


Pour tous ceux qui sont sincèrement à nos cotés pour défendre l’industrie, l’emploi et l’indépendance énergétique, je vous demande de faire pression chacun dans votre role

 

Pour ceux que nous appelons des élus godillots, c'est-à-dire juste de marcher en silence lorsque les « chefs » font résonner la musique, nous vous demandons de réfléchir à la situation

Certains devront expliquer à leurs électeurs pourquoi ils ont disparus en même temps le 16 avril l’an dernier (il y a juste un an)

 

Le communique de presse du ministère sorti hier soir, sans nous être adressé (certainement pour ne pas nous perturber) parle de 2 repreneurs pour notre site et de ré industrialisation. Pas de surprise pour nous, car cela fait plus de 2 mois que nous dénonçons les risques encourus par la vente à un stockeur importateur.(Fermeture de plus en plus risquée du site EXXON et ses 2300 emplois directs)

 

Les salariés en ont plus que marre de ce ministère qui non seulement ne nous répond pas et ignore nos candidats à la reprise mais fait tout pour nous planter un couteau dans le dos.

 

Pourquoi servir la soupe à Bolloré et perdre autant d’emplois alors que nous avons des candidats à la reprise

 

Le Gouvernement parle de relancer les investissements étrangers en France (perte de 73% en 1 an) et les échanges entre l’Afrique et la France.

Pourquoi rejeter nos dossiers qui répondent à ces 2 axes et sauvent 4500 emplois ?

 

Le communiqué, comme je l’explique dans le texte en oièce jointe, est un tissu de mensonges : Pas de ré industrialisation et on est très loin des 140 à 180 emplois créés

 

Nous demandons à chacun d’intervenir pour empêcher la cession à Bolloré et permettre un rendez-vous en haut lieu pour présenter nos projets

 

Il nous reste 2 projets concernant des pays producteurs d’Afrique

Aujourd’hui, les irakiens du 3ème dossier m’ont annoncé se retirer en étant choqués du traitement réservé par la France à leur offre de reprise

 

Avec combien de pays allons nous encore nous fâcher ???

Cet après-midi en discutant avec les représentants irakiens, j’avais honte de la France, honte de l’incapacité de certains à gérer des dossiers comme cela

Comme nous l’expliquons, le Gouvernement à un choix POLITIQUE à faire : Servir la soupe à Bolloré (avec les risques de fermeture des autres sites) ou défendre l’outil industriel 

 

C’est aujourd’hui que nous avons besoin de l’aide de tous .

Sincèrement, les laisser faire ce serait donner une prime à la connerie

 

Fraternellement

Pour les Petroplus

Le Porte Parole

Yvon SCORNET

 

 

Tract CGT . Communiqué à la  presse et aux politiques >>> link

 


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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 16:17

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Près de 10 000 cheminots actifs et retraités ont manifesté hier, 10 avril 2014, pour la défense et l'amélioration de leurs droits spécifiques.

Cette manifestation unitaire a confirmé la mobilisation des cheminots retraités et actifs pour la satisfaction de leurs revendications, et cela malgré l'absence de la CFDT qui a décidé de rompre l'unité confirmant qu'elle est favorable « au pacte de responsabilité et de solidarité ».

 
Par cette mobilisation, les cheminots retraités ont interpellé le Gouvernement pour exiger le maintien du paiement trimestriel des pensions à terme à échoir et de défendre les revendications spécifiques des retraités telles que :


  • La prise en compte dans toutes les pensions des quarts des gratificationsd'exploitation et de vacances intégrées dans le salaire liquidable en 2009, 2010 et 2011 ;

 

  • La prise en compte dans toutes les pensions de la deuxième moitié de laprime de travail contenue dans la prime de fin d'année intégrée dans le salaire liquidable en 2009 ;


  • Le relèvement du taux de réversion sans condition de ressources et application immédiate aux cheminot(e)s de la mesure portant ce taux à 60% dans le régime général pour celles et ceux qui ont moins de 800 euros par mois pour vivre ;


  • L'attribution du 10e échelon (8e pour les ADC et 7e pour le service discontinu) à tous les retraité(e)s remplissant la condition d'ancienneté ;


  • La prise en compte dans toutes les pensions de la majoration uniforme de 5€ de la prime de travail ;


  • Le relèvement substantiel du minimum de pension.


  • Le maintien et l'amélioration de nos droits aux facilités de circulation.


A la suite de cette forte mobilisation des retraités, les UFR CGT, UNSA, SUD-RAIL et la FGRCF vont s'adresser au Ministère des Affaires Sociales, pour obtenir des réponses à leurs revendications.


Cette mobilisation doit se poursuivre avec la participation nombreuse des retraités lors de la manifestation nationale unitaire du 22 mai à Paris pour la défense du Service Public SNCF et du Statut.


Nous appelons également les retraités à participer massivement à la manifestation nationale du 3 juin 2014 organisé par l'UCR CGT.


Montreuil, le 11Avril 2014

 



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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 11:28

http://rougemidi.fr/local/cache-vignettes/L200xH128/arton8461-b381c.jpgQuand la CES (confédération européenne des syndicats) se créa en 1973, la CGT naturellement demanda à y adhérer. Naturellement puisque la CES se voulait, du moins le proclamait elle à sa création, la confédération de tous les syndicats d’Europe. Tous ? Sauf ceux accusés de « collaboration communiste » avec l’URSS et ses « pays satellites ».la preuve de cette collaboration était le fait d’appartenir à la fédération syndicale mondiale (FSM) créée en 1945 justement par, entre autres la CGT, et de ne pas avoir rompu avec cette fédération internationale pour rejoindre la CISL (Confédération Internationale des Syndicats « Libres ») scission de la FSM, créée en 1949 par les syndicats américains qui voulaient, avec l’aide de la CIA qui fut un des principaux financeurs, combattre « le communisme ». La condition mise à la CGT fut, entre autres de quitter la FSM, ce qu’elle refusa…naturellement et donc l’adhésion à la CES lui fut interdite.


En 1995 la CGT décida de quitter la FSM. Cette décision ouvrait la voie à une entrée dans la CES qui fut votée par les délégués CGT au congrès de Strasbourg en 1999 et acceptée dans la foulée par la CES bien que la CGT n’ait pas pu satisfaire à toutes les conditions posées par la centrale européenne et malgré l’opposition de FO,


La CES n’est pas connue pour ses positions particulièrement révolutionnaires. Elle a approuvé tous les traités européens (sauf le dernier) et quand la crise économique éclate en 2008, elle déclare par la bouche de son dirigeant d’alors John Monks : « Il faut sauver le capitalisme de lui-même ».

Sans commentaire.


Aujourd’hui, dans la lignée de son histoire, elle n’est pas plus sur une ligne de changement de société.Elle ne s’en cache et est tout fière de déclarer dans sa présentation : « La CES est un des partenaires sociaux européens et est reconnue par l’Union européenne, par le Conseil de l’Europe et par l’Association européenne de libre-échange (AELE) en tant qu’unique organisation syndicale interprofessionnelle représentative au niveau européen. »


Elle appelait le 4 avril à une journée « d’action », on devrait plutôt dire une journée de communication tant l’action proposée ne risquait pas de gêner le capital : un samedi de manifestation à Bruxelles de délégations venues de différents pays d’Europe de l’Ouest…et sans une heure de grève évidemment. 


Et que demande la CES ? Ni plus ni moins qu’une Nième version de mise en œuvre d’un plan que Keynes [1] n’aurait pas désapprouvé. Michel Rocard non plus qui avait proposé quasiment la même chose il y a quelques années.


En fait un plan de grands travaux alimenté par la commande publique, et donc nos impôts, pour permettre aux multinationales de créer 11 millions d’emplois : on peut toujours rêver. Pas question bien sûr pour la CES de toucher à la propriété du capital, de nationaliser les banques ou de développer le service public….sans doute laisse-t-elle ça aux communistes.


Donc ce 4 avril il y avait journée « d’action » européenne.


Dans les Bouches du Rhône, où depuis plusieurs mois un mouvement de lutte convergente est engagé, décision avait été prise depuis déjà quelques temps de se saisir de toutes les dates qui pouvaient faire monter le processus de lutte. Le 4 avril fut donc retenu comme une nouvelle étape par « la bande des 18 » [2] et rendez-vous était donné devant le siège régional de la commission européenne. Non pas pour défendre un plan d’aménagement du capitalisme, mais pour faire entendre la voix, ou plutôt les voix du monde du travail qui réclament un autre avenir pour notre département.


On s’est donc retrouvés plusieurs centaines à applaudir les prises de parole qui se sont succédé dans ce meeting improvisé : UD CGT, salarié-e-s de free en grève, marins de la SNCM, moulins Maurel, Fralib…

 

http://rougemidi.fr/IMG/jpg/sortir_de_l_UE_3_-_Copie.jpg

Au milieu de ce rassemblement de lutte flottait la banderole de Rouges Vifs 13 au slogan explicite et apprécié : Sortir de l’Europe du capital pour construire un monde de solidarité.


Rendez-vous a été pris pour le 12 avril à Marseille, pour une nouvelle manifestation pour un autre avenir pour notre département.


Une chose est claire, il semblait bien qu’aucun des participants du 4 et des jours à venir n’a envie de « sauver le capitalisme ».

 


[1] économiste anglais partisan de l’aménagement du capitalisme afin d’en limiter les excès et comptant pour ce faire sur le rôle régulateur de l’Etat

[2] 2 associations locales se sont en effet rajoutées au processus

 

Source: Rouge Midi (Journal communiste pour le rassemblement )

 http://rougemidi.fr/local/cache-vignettes/L92xH100/siteon0-38e4a.jpg

 

 

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 22:26

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                CONTRE LA CULTURE DE LA PEUR ET DE LA DETTE.

Voici le tract qui a été distribué sur le plateau du journal de 20h et qui devait être lu à l'antenne :

"Nous sommes intermittents, chômeurs, précaires.


Nous sommes ici parce que les négociations sur le régime d'assurance chômage se sont faites sans nous et contre nous. Nous refusons cet accord conclu entre les organisations patronales et la CFDT, CFTC, FO. Nous ne sommes pas dupes et nous sommes en colère : imposé par le MEDEF, cet accord nous affaiblit tous. Le gouvernement ne doit pas laisser passer cet accord, il doit refuser l’agrément maintenant.

Quand la pauvreté touche plus de 9 millions de personnes,
Quand 80 % des embauches se font en contrats courts,
Quand un chômeur sur deux n'est pas indemnisé,
Le vrai scandale est de s’attaquer aux droits sociaux en faisant payer les plus précaires. Sous des prétextes fallacieux et sans débat contradictoire, c’est toute la protection sociale mutualiste qui est visée.


Nous demandons une réforme complète de l'Unédic, de son fonctionnement, de sa représentativité, de son financement afin que tous les chômeurs bénéficient d'une indemnisation adaptée.

Nous refusons de payer deux fois cette crise idéologique. Nous voyons la vie autrement, nous voulons vivre dignement.

Les salariés intérimaires et les intermittents dont l'emploi est par nature discontinu et précaire, sont plus que jamais attaqués par cette nouvelle convention. Leur mobilisation se renforce de jour en jour pour demander la renégociation de cet accord. Les festivals approchent. Il n’est pas trop tard.

Le vaste mouvement des précaires et intermittents qui grandit depuis 11 ans a fait émergé des propositions adaptées et justes, en partie portées par le comité de suivi à l'Assemblée Nationale. Nous demandons qu'elles soient enfin prises en compte, aujourd’hui.

Nous avons des propositions. Nous ne voulons pas vivre comme des esclaves. Nous voulons du temps pour penser et travailler d’autres mondes que celui de la concurrence de tous contre tous.

CONTRE LA CULTURE DE LA PEUR ET DE LA DETTE, nous appelons tous les intermittents, intérimaires, chômeurs, précaires, salariés, à se réunir partout et à occuper l'espace public.

Nous marcherons ce samedi 12 avril contre l’austérité et pour gagner de nouveaux droits sociaux
Nous saluons Franck de Bourgogne, intermittent, précaire en grève de la faim depuis 30 jours
Nous soutenons les lycéens et les travailleurs sans papiers, les postiers en grève depuis janvier.

Intermittents, intérimaires, chômeurs, précaires, salariés, avec ou sans papiers
Ce que nous proposons, nous concerne tous.
Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous."

 


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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 20:33

 

Publié le 5 avril 2014 par FSC

 

 

 

Un article de juillet 2009 sur Pascal Lamy (PS) qui propose de payer les salariés en dessous du SMIC


*Sur le site http://www.lemonde.fr/international/article/2009/07/16/omc-pascal-lamy-se-voit-refuser-une-augmentation-de-32_1219760_3210.html


Le Monde.fr avec Reuters | 16.07.2009 à 21h56


"Les principaux pays membres de l'OMC ont refusé d'accorder à son directeur général, Pascal Lamy, la hausse de 32 % de ses rémunérations qu'il réclamait, rapportent des diplomates jeudi 16 juillet.


M. Lamy faisait valoir à l'appui de sa requête qu'il ne bénéficie pas du plan de retraite accordé aux autres employés de l'OMC, une demande qualifiée de "politiquement naïve" par un diplomate. "En tout, cela faisait une hausse de 32 %. Il n'y a pas eu – comment dire cela d'une manière diplomatique ? – d'enthousiasme pour revoir le paquet de ses émoluments, étant donné la crise financière et économique et en particulier dans la proportion demandée", a déclaré ce diplomate. "La position était absolument unanime", a-t-il ajouté.


Pascal Lamy perçoit un salaire annuel de 480 000 francs suisses (316 000 euros) auquel s'ajoute une cotisation de 15 % du montant de son salaire pour sa retraite."


Le peuple ne doit pas oublier le mépris (en plus de la misère) dans lequel le tiennent ses petits maîtres.

 

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 08:26
Communiqué de la Fédération CGT des organismes sociaux

En 1945, le Conseil National de la Résistance a créé la Sécurité sociale pour assurer le bien-être de tous, de la naissance à la mort. Ainsi, la branche famille fait partie intégrante de la Sécurité sociale depuis sa création.


Elle est financée par une cotisation employeur sur nos salaires : elle est partie intégrante du salaire socialisé.


C’est quoi le salaire socialisé ? C’est le fruit de notre travail, c’est-à-dire le salaire brut de notre fiche de paye plus les cotisations dites employeur.


Le salaire socialisé sert à couvrir l’ensemble des risques sociaux, maladie, vieillesse, décès, invalidité, accident de travail et à financer les allocations familiales.


Le salaire socialisé, c’est la garantie d’une couverture sociale, quel que soit notre niveau de revenu. C’est la solidarité entre malades et bien portants, c’est la solidarité intergénérationnelle.


Le gouvernement propose que d’ici 2017, les employeurs soient exonérés totalement des cotisations allocations familiales.


Quel cadeau au Medef, sans aucune contrepartie !


C’est un holdup sur nos salaires.


Qui va financer la politique familiale : l’impôt et la TVA ?


Le Medef ne s’est engagé sur aucune création d’emplois, ni augmentation de salaires, ni investissement.


C’est un cadeau qui aura de graves conséquences.


Si la branche famille est financée par le budget de l’État, elle n’aura plus de recettes affectées. La politique familiale sera dépendante des décisions du gouvernement, au même titre que la politique militaire.


Quel avenir pour les 34 000 salariés de la branche famille, quand on sait que le pacte de responsabilité prévoit une baisse de 50 milliards de dépenses publiques, soit des milliers d’emplois qui vont disparaître.


Quel avenir de l’action sociale dans la branche famille ?


Le pacte de responsabilité a été rejeté par une majorité des organisations syndicales. Seules la CFDT et la CFTC l’ont paraphé. Il est donc minoritaire. Il ne doit pas s’appliquer !


Faisons-nous entendre avant qu’il soit présenté au Parlement.

 

 

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 16:07

 

 

Publié le 3 avril 2014 par FSC

 

 

La direction confédérale de la CGT s'est fendu d'un communiqué (ci-après) adressé à Valls, lui demandant d'augmenter les salaires et de relancer l'emploi industriel.

 

Ajoutant que les réponses apportées par F. Hollande au lendemain des municipales " sont en total décalage avec les enjeux qui sont devant nous".

 

Mais il n'y a rien à attendre de bon et de positif de ce pouvoir pour les travailleurs et les salariés.

 

Car dans le cadre fixé, dans la soumission aux marchés financiers, dans le carcan de l'Union européenne, dans le respect du remboursement de la dette illégitime (des centaines de milliards de cadeaux aux prédateurs financiers) avec les mesures draconiennes envisagées de réduction des cotisations patronales (30 milliards d'euros) et de réductions massives des investissements publics (50 milliards) il n'est tout simplement pas possible d'augmenter les salaires et de relancer l'emploi industriel.

 

Et ce n'est pas non plus la manifestation annuelle de la CES à Bruxelles comme celle prévue ce 4 avril qui peut constituer une réponse adaptée à la situation!

La tâche majeure, prioritaire, essentielle, exclusive c'est donc la mobilisation des travailleurs, la coordination des luttes, la construction d'un mouvement de résistance et de contre-offensive du monde du travail, des sans emploi, des précaires et des retraités.

Et c'est donc aux travailleurs qu'il faut d'adresser de manière décisive en leur disant justement qu'il n'y a rien à attendre du pouvoir socialiste et que toute avancée va dépendre de leur intervention !

C'est à quoi se préparent ou appellent d'ailleurs les cheminots , les métallos du Nord Pas de Calais pour le 15 mai et c'est ce qu'exprime une multitude d'actions et d'initiatives sur tout le territoire, du puissant rassemblement au Havre en soutien à nos camarades traduits en justice au syndicat CGT du centre hospitalier d'Armentières qui appelle à une grève tous les lundis à partir de la semaine prochaine.

 Et l'attitude de la justice à l'égard de nos camarades de Goodyear Amiens gardés à vue durant 36 heures comme des délinquants montrant que décidément pour se faire respecter, le monde du travail doit se dresser massivement !

 

Le Front Syndical de Classe

http://img.over-blog.com/300x225/0/21/49/77/logo-FSC.jpg

 

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Communiqué CGT


La CGT a affirmé mercredi que l’urgence pour le nouveau gouvernement Valls était « d’augmenter les salaires et relancer l’emploi industriel. »


"L’urgence est de répondre aux attentes des salariés en augmentant les salaires et en décidant d’un plan de relance de l’emploi industriel", a affirmé la CGT dans un communiqué peu après l’annonce de la composition du gouvernement de Manuel Valls.


Pour la CGT, "les réponses apportées par le président de la République sont en total décalage avec les enjeux qui sont devant nous".


"Avec son pacte de solidarité" le chef de l’Etat "annonce vouloir augmenter le pouvoir d’achat en baissant les cotisations sociales des salariés. Il privera ainsi notre système solidaire de protection sociale des financements qui lui sont pourtant nécessaires", estime la centrale.


Le chef de l’Etat "confirme l’orientation du pacte de responsabilité" qui consiste à "transférer le financement de la politique familiale vers la fiscalité. C’est la sécurité sociale, notre bien commun, qui est attaquée", estime la CGT.


Selon la centrale, les résultats de l’élection municipale ont révélé un "désengagement citoyen, une sanction d’ampleur de la politique menée par le gouvernement, la montée du vote d’extrême droite et une droitisation des discours politiques".

 

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 23:23

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Communiqué de l’Union Départementale CGT de la Somme et de l’Union Locale CGT de la Zone Industrielle d’Amiens


Les syndicalistes de Goodyear ne sont pas des criminels


Le jeudi 27 mars 2014, cinq délégués CGT de l'entreprise Goodyear Amiens ont été placés en garde à vue suite à une plainte déposée par le syndicat CFE-CGC.


La CGT condamne avec force cette procédure qui assimile les syndicalistes à de véritables criminels.


L'intrusion de gendarmes chez les militants et les perquisitions effectuées sous les yeux de la famille sont de véritables atteintes à la dignité.


Ces actions répressives, situées dans un contexte marqué par l'examen de Titan des conditions de reprise du site, visent, avec l'aide du Ministre au "redressement productif", à intimider la CGT dans sa lutte pour le développement économique et social de l'amiénois.


Après les cinq de Roanne et les quatre du Havre, ce énième épisode judiciaire démontre la dérive d'une société qui n'hésite pas à poursuivre les militants syndicaux défendant leur emploi tout en laissant les mains libres à ceux qui détruisent des sites de production au nom du profit.


La proximité de membre de la CFE-CGC Goodyear avec la direction nous incite à penser que cette dernière n'est pas étrangère au dépôt de plainte.


Encore aujourd'hui, celle-ci n'a toujours pas acceptée le valeureux combat mené par les salariés et leur syndicat CGT pour défendre leur emploi et, ensuite, arracher le maximum de compensation.

 

Pour la CGT, l'instruction en cours doit être immédiatement stoppée.


Nous appelons le gouvernement à faire preuve de sagesse et de responsabilité en agissant dans ce sens, à adopter une loi d'amnistie, à en voter une autre pour renforcer la protection des militants syndicaux et associatifs qui agissent dans le cadre d'actions collectives et à créer les conditions d'un dialogue constructif pour la réindustrialisation du site avec un maximum d'emploi.


Amiens, le 29 mars 2014


Rappel 
http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/03/28/les-elus-cgt-goodyear-d-amiens-nord-sortis-de-garde-a-vue_4391175_1698637.html

 

 

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 02:02

Le communiqué qui suit avait été envoyé à 22h15 en presse, 5 minutes avant l’évacuation violente du du Carreau du Temple (un blessé, une personne en garde-à-vue)…. D’autres infos sous peu.

 

Voici comment, 2h15 après la fermeture des bureaux de vote les pouvoirs publics démontrent concrètement leur ATTACHEMENT à la protection sociale des chômeurs, intermittents, intérimaires et autres précaires :

BjckaM CEAASLBJ

 

Les socialistes sont-ils les amis des précaires ?

Aujourd’hui, 23 mars, à la 56ème heure d’occupation du Carreau du Temple, nous, précaires, chômeurs, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers, déplorons l’attitude de la Ville de Paris qui refuse de répondre à nos demandes et met en danger le travail d’artistes plasticiens dont nous nous sentons solidaires.

 

Scandalisés par l’accord UNEDIC signé par des syndicats non-représentatifs dans la nuit du 21 au 22 mars, nous avons besoin d’un lieu pour nous réunir et faire entendre notre opposition à ce texte qui s’attaque aux droits des plus précaires et des plus pauvres.

 

Alors qu’une manifestation artistique, Drawing now, doit se tenir au Carreau du Temple, et que nous voulons permettre sa tenue en déménageant au sous-sol pour y tenir des réunions et assemblées générales, la Ville de Paris met en danger cette manifestation en laissant s’enliser la situation.

 

Elle ne nous propose aucun lieu digne de ce nom, refuse notre proposition de déménager dans les salles existant dans le sous-sol du Carreau du Temple. Simultanément, elle prépare avec la Préfecture l’évacuation policière et cherche à se défausser sur des précaires des responsabilités financières de sa lamentable attitude.

 

Se retranchant dans un silence dû à la campagne électorale, Mme Anne Hidalgo croit que l’hypocrisie est la solution. Voulant éviter une évacuation musclée avant le premier tour des Municipales, la Ville s’empresse de collaborer avec les forces de police dès la fermeture des bureaux de vote.

 

On jugera cette attitude à l’aune des réactions gouvernementales à l’accord UNEDIC.

 

Les négociations se sont déroulées dans des conditions scandaleuses et contraires au droit (conciliabules organisés par le MEDEF dans les couloirs, accords opaques entre le MEDEF et des syndicats), mais les ministres Sapin et Filippetti font mine de se réjouir de cette nouvelle convention qui aggrave la condition des précaires.

 

Ainsi les intérimaires perdront jusqu’à 300€ par mois d’allocations chômage, et les intermittents feront face à des mesures discrètes (carence, augmentation des cotisations) qui les précipiteront dans une précarité plus grande encore, et endront un grand nombre d’entre eux corvéables à merci.

 

C’est le « dressage à l’emploi », selon les règles du workfare cher à Tony Blair et à Gerhard Schröder, qui est défendu ici par le gouvernement socialiste.

 

Les intermittents ne se laisseront pas endormir par la propagande médiatique sur le « sauvetage miraculeux » des annexes 8 et 10.

 

Forts de leur mobilisation, de leur expertise, de cette intelligence collective qui s’est développée dans la lutte, les intermittents se sentent solidaires des intérimaires, chômeurs, précaires, avec ou sans papiers, et les appellent à construire ensemble la risposte.

 

Obligeons les confédérations syndicales CFDT et FO à ne pas persister dans la honte – obligeons-les à ne pas ratifier l’accord du 22 mars ou ils seront à jamais considérés comme des syndicats « jaunes » à la botte du MEDEF.

 

Faisons pression sur le gouvernement pour qu’il ne ratifie pas l’accord Unedic du 22 mars. Ainsi il ne pourra pas être appliqué. S’il l’est, le gouvernement socialiste en portera l’entière responsabilité et nous saurons nous en souvenir.

 

Jusqu’ici, seule la lutte a payé, continuons !

 

Les Occupants du Carreau – du dedans et du dehors

 

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 22:38

 

Ils étaient des dizaines de milliers à Paris et dans toute la France à manifester ce mardi 18 mars contre le pacte d’austérité présenté par François Hollande et ratifié par le MEDEF et la CFDT. Par milliers les employés de Sécurité sociale, venus de toutes les caisses de France, ont ouvert la manifestation, signifiant ainsi que leur sort, celui de leur convention collective aujourd’hui mise en cause, était directement lié au combat pour la défense de la Sécurité sociale pour tous et des ses quatre branches : la maladie, la vieillesse, les accidents du travail et les allocations familiales directement menacées de destruction par le projet d’exonération des cotisations patronales.


Une forêt de drapeaux CGT, des centaines de banderoles FO couvraient à Paris les boulevards du Montparnasse et des Invalides jusqu’à l’esplanade du même nom. Le cortège de la Sécurité sociale s’était depuis longtemps dissout, les bataillons de la FSU n’avaient pas encore quitter la place de Montparnasse.


http://siteofficieldupoi.files.wordpress.com/2014/03/banderole-tc3aate_2.jpg?w=630&h=226

 

Source: 

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