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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 21:14

http://www.initiative-communiste.fr/wp-content/uploads/2009/06/poing.jpgVoici la lettre de l’UD-CGT des Hauts-de-Seine qui circule désormais dans les milieux militants et sur l’internet. Décidément, un nombre grandissant de syndicalistes de classe n’en peuvent plus de l’orientation confédérale ouvertement réformiste et défaitiste de la CGT.

 
Ainsi qu’une prise de position de la CE de l’UD de Paris.


Nous signalons également que les choses bougent aussi dans la FSU, confrontée comme la CGT à une orientation paralysante marquée par la complaisance envers les positions patronales et ultra-maastrichtiennes de Hollande. Pour information, la section académique de Lille du SNES vient de rejeter le rapport d’activité du SNES, ce qui est un évènement sans précédent dans le SNES, et cela d’autant plus que la direction syndicale de Lille est de la même tendance – Unité et Action – que la direction nationale.


Décidément, syndicalistes de lutte, « tous ensemble, tous ensemble ! », et bon 18 mars de lutte !


La commission luttes du PRCF.

 

http://www.initiative-communiste.fr/wp-content/uploads/2013/05/Banniere-IC2.gif


Nous diffusons ces prises de position qui sont à retrouver sur le site internet du Front Syndical de Classe.

UD CGT des Hauts de Seine 

Aux membres dela CE Confédérale


Cher-e-s camarades,


Vous trouverez ci-jointe la lettre adoptée par la CE de notre Union Départementale des Hauts de Seine et qui vous fait part de nos critiques, observations et propositions quant à la stratégie CGT de luttes à organiser face au « pacte de responsabilité ».


Avec cette lettre nous voulons affirmer :


  • l’exigence d’une opposition CGT résolue au « pacte de responsabilité », et en toute cohérence, notre refus de négocier dans ce cadre piégé,
  • notre exigence de la mise en place d’un autre cadre de négociations interprofessionnelles,
  • la possibilité de construire des actions collectives rassembleuses à partir de ces deux exigences et aussi, en lien avec nos propositions revendicatives et les attentes des salariés,

Nous souhaitons par cette démarche aider au développement du débat dans la CGT, à un débat franc et approfondi et dont l’aboutissement en termes de décisions majoritaires soit vraiment une feuille de route à respecter dans toute la CGT.


Notre ambition est aussi qu’à l’issue de nos débats, les décisions prises, – nos analyses et prises de positions CGT – ne soient pas des vœux pieux mais bien autant de convictions et de supports pour engager l’action revendicative collective.


Nous sommes bien conscients que nous vivons une période où, comme l’ont écrit et souligné des camarades de la CGT : »le MEDEF et les forces politiques favorables au libéralisme économique qu’elles soient de droite ou de gauche, agissent pour instaurer dans les faits un syndicalisme institutionnalisé, intervenant non plus dans un rapport de représentation du salariat, mais dans une logique de corps intermédiaire chargé de la gestion des risques sociaux« .


Une nouvelle preuve que nous sommes bien face à cet enjeu vient d’en être apportée avec la capitulation des syndicats de collaboration de classe dans la mauvaise farce de la soi-disant négociation du très mal nommé « pacte de responsabilité ».


Nous ne voulons pas decet avenir-là pour le syndicalisme en France et nous sommes convaincus que la CGT, organisation syndicale de classe, de masse, indépendante et démocratique, a la capacité de construire une alternative à condition d’ouvrir en grand les espaces de débat et de confrontations d’opinions en son sein, comme avec les salariés, retraités et chômeurs dans notre pays.

 

Toute l’histoire de la CGT témoigne qu’elle possède en elle-même les ressources de son renouvellement, du développement de ses forces et cette année 2014, avec le 70èmeanniversaire de l’élaboration du programme du Conseil de la Résistance, en apporte une illustration parmi les plus éloquentes et enthousiasmantes et qui donnent confiance.


Salutations fraternelles


Pour l’UD CGT


Le secrétaire général

Denis RENARD

Expression de la CE de l’UD de Paris

La Commission executive de l’UD de Paris a pris connaissance des déclarations de Thierry LEPAON, secrétaire général de la CGT au Nouvel économiste dans lesquelles il déclare :


« Il n’existe à la CGT aucune opposition de principe face au patronat. L’entreprise est une communauté composée de dirigeants et de salariés – là encore, je regrette que les actionnaires fassent figures d’éternels absents – et ces deux populations doivent pouvoir réfléchir et agir ensemble dans l’intérêt de leur communauté. Sur ce plan, il est évident que le pragmatisme syndical s’impose.

Cette perspective ne me gêne pas, pas plus que celle du compromis qui s’inscrit dans les réalités de l’entreprise depuis toujours : encore une fois, dès lors que nous sommes contraints de vivre ensemble, il faut bien trouver les conditions de ce vivre-ensemble. C’est pourquoi je considère que la vocation d’un syndicat ne se résume plus aujourd’hui à protéger les salariés mais consiste à agir pour faire évoluer non seulement le monde du travail mais aussi la perception qu’on en a ; à incarner une forme de régulation sociale. »


Ces déclarations nous ont consternées car elles remettent en cause les fondements même de la CGT, organisation syndicale de classe et de masse, démocratique, indépendante du gouvernement et du patronat. Elles sont contraires aux orientations du 50eme congrès confédéral qui précisent :


Page 6 : «Le gouvernement a marqué dès son entrée en fonction la volonté de concertation et de négociation comme pierre angulaire de sa démarche. Il doit mener une politique claire en faveur des travailleurs-euses et non pas parier sur un soi-disant «donnant-donnant» entre syndicats et patronat qui dans les faits ne favorise que ce dernier. »


Page 7 : « Dans un contexte caractérisé par d’intenses contradictions, la CGT adopte une démarche revendicative offensive et déterminée de conquête sociale et démocratique et ancrée sur la défense des salarié-e-s dans l’antagonisme capital-travail »


La CGT ne saurait cheminer de façon erratique. Être désorienté avec de telles déclarations dans le Nouvel Economiste et au même moment, dans un rapport de la CE confédérale du 18 février, affirmer que « la double besogne de la Charte d’Amiens est plus que jamais d’actualité », ce qui confirme nos valeurs et repères historiques.


Par ailleurs, que signifie la phrase « je crains un net rejet de l’Europe » alors que travailleurs, citoyens et syndicalistes (et notamment la CGT) ont lancé en 2005 un débat de haut niveau sur la nature de l’Union Européenne qui a conduit la CGT à appeler à voter non et au rejet de la constitution européenne à 54 % ?


Quant au « vivre ensemble » qui est une aspiration laïque et républicaine à faire vivre dans la cité, cette notion ne saurait être dévoyée en une négation des antagonismes de classe qui se jouent sur chaque lieu de travail !


La multiplication de déclarations et initiatives individuelles de Thierry LEPAON sur des positions qui n’ont pas fait l’objet d’un débat et de décisions du CCN, voire contraire à ses orientations, nous interroge sur sa conception du mandat de secrétaire général confédéral.


Ce type de démarche ne saurait perdurer. Au moment où le gouvernement cherche à associer les organisations syndicales à l’accompagnement de mesures d’austérité à travers le pacte de responsabilité, la CE de l’UD :


  • réaffirme que le salariat n’a aucun intérêt commun avec le capital. La CGT ne pactise pas avec le patronat et s’oppose à toute forme de pacte (pacte de responsabilité, pactes régionaux, conférence sociale…) qui cherchent à associer les organisations syndicales à la régression sociale.

  • Appelle à la mobilisation la plus large possible contre le pacte d’austérité, dit pacte de responsabilité. Le pacte de responsabilité n’est ni amendable, ni négociable, il doit être retiré.
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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 21:45

Jeudi 13 mars 2014

 

Pourquoi occuper de la Cour des comptes ?

http://www.cip-idf.org/local/cache-vignettes/L540xH404/photo_copie-484bc.jpg

15h30 Occupation de la cour des comptes, 13 Rue Cambon,Paris 1er.

 


Ce jeudi 13 mars 2014, à l’appel de la Coordination des Intermittents et Précaires, la CGT Spectacle, de la CGT Interim, Sud Culture, Sud Interim, AC !, CNT, SIPM-CSRP et du SYNDEAC, une centaine de chômeurs et salariés précaires, intermittents et intérimaires, ont mené des actions dans le cadre des négociations de la nouvelle convention UNEDIC.

 
Après avoir déployé sur la façade de l’église de la Madeleine une banderole réclamant des droits nouveaux pour les salariés précaires, nous avons occupé les locaux de la Cour des Comptes.

Depuis des années, la Cour des Comptes produit des rapports à charge sur les droits des demandeurs d’emploi, relevant notamment des annexes spécifiques [1]. Ces rapports, orientés politiquement, stigmatisent systématiquement les droits à indemnisation des précaires.

 
En septembre 2013, un référé de la Cour des Comptes admet pour la première fois que « l’évolution du marché du travail, marqué par une augmentation de la part des emplois courts et une diminution des emplois longs, exerce de ce fait un effet défavorable sur l’équilibre global du système d’indemnisation ». 
Mais, dans le même rapport, la partie sur les régimes spécifiques (contrats courts, CDD, activité réduite, annexe 4 intérimaires, annexes 8 et 10 intermittents) rédigée par Michel de Virville - ancien président de l’UNEDIC au nom du MEDEF - continue d’affirmer que ces régimes sont responsables du déficit global de l’UNEDIC [2], préconise de réduire les droits des plus précaires et remettre en cause la solidarité interprofessionnelle. Ce double discours porté par ledit référé amène le patronat à ne reprendre que la seconde partie pour demander la fin de tous les droits spécifiques, pourtant liés aux pratiques d’emploi des différents secteurs d’activité [3].


Nous réfutons les chiffres avancés, dont les sources sont Pôle Emploi et l’UNEDIC [4], et l’analyse qui en est faite. Nous demandons une expertise des comptes de l’UNEDIC pour faire toute la transparence sur l’organisation de l’indemnisation des chômeurs. Nous dénonçons ce scandale avec manipulation des chiffres. Venus dialoguer avec les magistrats de la Cour des Comptes, ce sont les forces de l’ordre qui nous ont finalement accompagnés vers la sortie. Malgré son refus de nous recevoir, la Cour nous doit toujours des comptes !


Communiqué des occupants de la Cour des comptes, Paris le 13 mars 2014


Savants, experts, journalistes, de nouveaux prêtres pour un nouveau troupeau ? Le cas de l’intermittence.


Bribes de récits en infos sur l’objectif visé.


Après un rdv à 13H M° République, une étape à 14h La Madeleine ou une banderole est déployée :

http://www.cip-idf.org/local/cache-vignettes/L540xH404/photo-2-f0920.jpg

 

Des éléments d’infos : depuis plusieurs années, des chiffres biaisés sont publiés par la Cour des comptes, dont cette fameuse comparaison entre le régime des intermittents et le déficit global de l’Unedic. Il s’agit là de fraude scientifique caractérisée. Bien que dans son dernier rapport, la Cour des comptes reconnaisse que le déficit de l’Unedic n’est imputable ni aux intermittents, ni aux intérimaires mais à l’augmentation du chômage dans les CDD et CDI, la cour des comptes continue à préconiser la suppression de l’annexe 8 des techniciens.


Qui informe les journalistes ?


Puisque l’argument financier n’est plus justifié, on peut se demander pourquoi ? La réponse est très simple, elle tient pour partie au membre de la Cour des comptes chargé d’écrire cette partie du rapport : Michel de Virville. Les journalistes qui appellent les membres de la Cour des comptes « les sages de la rue Cambon » pour mettre en avant leurs soit disant neutralités feraient leur travail en enquêtant (pas plus d’1h) sur ce rédacteur. 


Pour info et en résumé : Avant d’entrer à la cour des comptes, Michel de Virville a été Directeur des Ressources Humaines de Renault et membre de la Commission des relations du travail et du travail du Medef, dont il a ensuite été nommé président. Le 31 janvier 2008, il succède à Annie Thomas (CFDT [5]) à la présidence de l’Unedic, en étant élu avec le soutien de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), fédération influente du Medef. Il négocie ensuite le versement d’une prime de départ d’1,5 million d’euros à Denis Gautier-Sauvagnac, mis en accusation pour une affaire de retraits suspects répétés d’argent en espèce. Suite à la révélation par les médias de ce parachute doré et de son rôle dans sa négociation, Michel de Virville est contraint à la démission le 1er mars 2008 de tous les mandats qu’il possède au titre du Medef, dont la présidence de l’Unedic, où il remplacé par Geoffroy Roux de Bézieux.

 

Suite à cette démission, De Virville retrouve sa place à la Cour des comptes où il est chargé de rédiger les rapports sur l’assurance chômage (puisque c’est sa spécialité). Il y a 1 mois, son ami Gautier Sauvagnac était condamné à 1 an de prison ferme et 3 ans avec sursis.

 
En fait de sage, c’est un ancien membre du MEDEF qui rédige les rapports concernant les intermittents et l’assurance chômage. Nous exigeons que le scandale de la manipulations sur les chiffres cesse.


La situation à 17h40

 
Le secrétaire général de la Cour des Comptes Jérôme Filippini nous avait proposé de recevoir une délégation pour écouter et répondre, dans son bureau, un étage plus bas.

 
L’assemblée générale de l’occupation a discuté et accepté ce principe, désigné une délégation (avec des gens, CGT-Spectacle, Cip, Syndeac, Sud-Culture, AC !, CGT-Intérimaires (Sud-Interim est resté bloqué dehors) + 1 caméra), établi un mandat. 

 
Au moment de descendre, M. Filippini a exigé que nous quittions les lieux, condition préalable pour lui à l’entrevue. Il assure qu’il avait été clair sur cette condition, ce que personne n’avait entendu…
La discussion a tourné court.


Nous occupons toujours la Grande Chambre de la Cour de Comptes. La grande porte, juste devant moi, est surmontée d’un cartouche gravé de la phrase suivante :
Art. 15 - La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration

 

http://www.cip-idf.org/local/cache-vignettes/L540xH405/photo-3-aacdc.jpg

 

18h On a des impressions de modifications des forces de l’ordre dans la rue Cambon. Arriverons-nous à terminer de rédiger le communiqué de presse sur lequel nous sommes ???


18h08 Evacuation imminente.

 
Nous avons été évacués vers 18h15, par les flics, enfin les gendarmes, qui sont montés dans la Grande Chambre qui était devenue notre lieu. La cour des comptes nous a donc effectivement refusé toute discussion.


Dans la rue devant, nous sommes restés un temps, avant de nous faire raccompagner - sans contrôles d’identité - au métro Madeleine par groupes de 5, chaque groupe avec son escorte de bleus. Cocasses images.


Puis on se retrouver au bar du coin - très cher - pour terminer le communiqué ,avant de rejoindre la Commune libre d’Aligre ou rdv était donné pour un apéro, assiettes et causeries, histoire de se retrouver, dresser ensemble un état des lieux, découvrir le 32ème n° deL’Interluttants. Et causer de la suite [6].

 

La négociation Unédic est reportée au 20 mars par le MEDEF…Ne nous laissons pas démobiliser par les manoeuvres patronales. Exprimons nos revendications, utilisons ce délai pour amplifier la mobilisation !


Articles en cours d’actualisation autant que faire se peut… (merci d’envier vos infos à accueil [at] cip-idf.org :

Des infos sur les autres mobilisations de ce 13 mars

. Les rdv de mobilisation prévus le mardi 18 mars.

. Les rdv de mobilisation jeudi 20 mars.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 17:25

http://change-production.s3.amazonaws.com/photos/6/bt/mi/IIBTMiiLEmpSiyG-556x313-noPad.jpg?1393972317

 

 

Le 21 Février dernier, le Procureur de la République du Havre a requis des peines complètement démesurées à l'encontre de 4 militants de l'UL CGT : 2 mois de prison avec sursis et 300 euros d'amende dans une 1ère affaire et 6 mois de prison ferme et 500 euros d'amende contre les 2 secrétaires généraux de l'UL dans une 2ème affaire.

 

Cet acharnement judiciaire fait suite à des plaintes du PS et du PRG havrais fiers d'avoir fait reculer l'âge légal du départ en retraite, d'avoir allongé la durée de cotisations, d'avoir imposé l'ANI et facilité ainsi les licenciements économiques. Ainsi que d'une plainte d'un huissier sans fondement suite au conflit SPB !


La CGT refusera d'être un bouc émissaire et de servir d'exemple à ceux qui tentent, coûte que coûte, de régler des comptes !


SIGNER  et faites signer, LA PETITION POUR EXIGER LA RELAXE TOTALE ET SANS CONDITION DES 4 MILITANTS SYNDICAUX AUJOURD'HUI INCULPES.


* en lien, la pétition : http://chn.ge/1f5Fi5V


 SYNDICALISTES, PAS VOYOUS !


ENSEMBLE REFUSONS LA CRIMINALISATION


DE L'ACTION SYNDICALE !



http://www.76actu.fr/files/2014/02/CGT-Le-Havre.jpg



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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 08:07

Dans une interview de Thierry Lepaon

au "Nouvel économiste",

 

le secrétaire-général de la CGT écrit  :

 

« Il n’existe à la CGT aucune opposition de principe face au patronatL’entreprise est une communauté composée de dirigeants et de salariés – là encore, je regrette que les actionnaires fassent figures d’éternels absents – et ces deux populations doivent pouvoir réfléchir et agir ensemble dans l’intérêt de leur communauté.

 

Sur ce plan, il est évident que le pragmatisme syndical s’impose »…

 

…cette prise de position justifie pleinement l’appréciation portée par « canempechepasnicolas » sur l’orientation assumée par Thierry Lepaon : oui, ce dernier revendique clairement le « réformisme » comme base d’action de la CGT. 

De fait, une politique de « la collaboration de classe »…

 

Et cela, au moment où le Medef développe une offensive sans précédent contre le monde du travail, visant à imposer à celui-ci une exploitation sans borne, au nom de la réduction du coût du travail !

 

Une telle prise de position est singulièrement grave, dramatique même, alors que la CGT devrait au contraire proposer une stratégie d’affrontement direct avec un patronat qui passe à l’offensive sur tous les plans : les salaires, la protection sociale, le droit du travail, avec la bénédiction et le soutien actif du gouvernement Hollande…

 

Thierry Lepaon, dans le droit fil de ses déclarations, en tire la conclusion

logique : son adhésion à l’Union européenne, instrument de domination du grand capital, et sa crainte, du fait de l’attitude du Medef, d’un « net rejet de l’Europe »…

 

Cette orientation dangereuse imposée à la Confédération Générale du Travail, sans consultation des syndiqués et des syndicats, contraire au sentiment de classe qui les anime, démobilise les travailleurs, développe la confusion parmi eux, paralyse l’action des masses populaires, donne ainsi au patronat toute latitude pour accentuer son offensive.

 

Face à cette situation, il est grand temps, au sein de la CGT, d’organiser la riposte pour conduire à un changement total d’orientation de notre Centrale syndicale et faire de celle-ci  le fer de lance de la contestation sociale, l’instrument de lutte contre la dictature du capital et des forces politiques qui le soutiennent.

 

Et pour premier objectif : ne pas participer à la sinistre farce de la négociation avec le patronat sur le « Pacte de responsabilité », qui ne vise qu’à marchander le « niveau acceptable » de « garanties » en contrepartie du « détricotage » des conquêtes sociales du Conseil National de la Résistance », acquises au prix du sang et des larmes de quatre années de lutte contre l’Occupant allemand et de ses collaborateurs de Vichy.

 

Faisant de la non-participation de la CGT aux "négociations" sur le "Pacte de responsabilité", un test de notre nouvelle résistance.

 

 

Fidèle à son souci d’objectivité, « canempechepasnicolas » publie ci-dessous l’intégrale de

L’Interview de Thierry Lepaon

au Nouvel Economiste :

 

http://img.over-blog.com/320x137/0/32/46/53/illustrations25/Illustration26/lepaon-nl-economiste.jpg

(Propos recueillis par Caroline Castets, article publié dans l’édition du 19 février 2014)

La société française est fragilisée, divisée, fragmentée même. Au point qu’on ne sait plus ce qui nous rassemble ; on ne sait plus ce qui peut encore nous permettre de“vivre ensemble”. 


Ce qui autorise n’importe quel groupement politique, n’importe quel groupuscule même, à se présenter en rassembleur. D’autant plus qu’il existe une défiance croissante à l’égard des corps constitués, du politique et même de la République qui s’explique notamment par le fait que l’emploi, en dépit des promesses du gouvernement, continue à se détériorer et avec lui les conditions de travail –une enquête de l’INSEE révèle que 70 % des salariés français estiment que les conditions nécessaires pour bien faire leur travail ne sont pas réunies– par la prise de conscience beaucoup plus marquée que par le passé de la répartition inéquitable des richesses dans notre pays faisant que les riches sont toujours plus riches, les pauvres toujours plus pauvres.

 

A cela s’ajoutent une dégradation de la qualité des services publics lesquels constituaient jusqu’alors un élément fort de cohésion interne et, enfin, le sentiment grandissant que, pour certains, le travail n’est pas rémunéré à sa juste valeur, ceci dans le public comme dans le privé. Au final cela aboutit à une situation intenable dont la République ressort détériorée.

 

Accords de compétitivité 

On ne réfléchit pas assez et c’est dommage à la place de l’entreprise dans la société française, à son rôle. Dès que j’ai été élu secrétaire général de la CGT, j’ai proposé au président de la République d’engager un débat national sur la question et notamment sur cette problématique essentielle : le travail peut-il encore payer le hors-travail ?

Autrement dit : est-il judicieux de poursuivre cette course effrénée vers l’abaissement du coût du travail ou la vraie question ne porte-t-elle pas plutôt sur la répartition de la richesse créée ? Sur ce plan, deux courbes se sont croisées il y a quelque temps et je trouve cela extrêmement inquiétant : pour la première fois, la courbe des dividendes est passée au-dessus de celle des investissements dans l’entreprise.

 

Cela signifie que la rémunération des actionnaires augmente quand le montant des investissements diminue et que, désormais, ce qui va aux actionnaires dépasse ce qui est consacré à l’investissement et notamment à l’investissement industriel.

 

Voilà à quoi servent les accords de compétitivité négociés avec des salariés à qui on demande de faire “encore un effort”. Mais la compétitivité, c’est plus d’investissement, plus de création de valeur ; ce n’est pas plus de rémunération à l’actionnaire !


Pacte de responsabilité 

Le pacte de responsabilité ne me convainc pas. D’abord parce que, sur la forme, ce pacte n’engage pas la nation représentée par les élus, l’Assemblée nationale, etc. mais se résume à un deal entre deux personnes : le président de la République et le patron du Medef, le second disant au premier : “si tu me donnais 50 milliards je pourrais créer 200 000 emplois par an”.

Cette décision prise sur la seule volonté du Président, sans que les ministres concernés aient été consultés, sans que les partenaires sociaux aient été informés, comporte un côté entre-soi qui, selon moi, illustre une conception nouvelle de la politique en France. Ensuite parce que, concernant les termes de l’accord lui-même, je pense, sans être un négociateur averti, que lorsque l’on paye avant que l’autre partie ait rempli sa part du contrat, il y a toujours un risque. 


Or ce risque se confirme aujourd’hui : on fait cadeau de 50 milliards aux entreprises sans exiger qu’elles remplissent au préalable certaines conditions – et ce faisant, on met à bas une partie du principe de financement de la Sécurité sociale en transférant les cotisations familiales sur le budget de l’Etat, on s’engage à diminuer le nombre de fonctionnaires sans préciser sur quel secteur ni sur quelle base, le tout avec des propos si vagues qu’on ignore encore s’il s’agit de 30 ou de 50 milliards puisqu’on ne sait pas si le CICE est comptabilisé dans cette promesse – et on sent le Medef extrêmement critique sur les contreparties demandées.

Si les partenaires sociaux avaient été associés sur le montant de l’aide accordée et sur son objectif, nous aurions pu définir des pistes d’application ensemble, contribuer à l’élaboration de solutions. Cela n’a pas été le cas.


Emploi 

Pour créer de l’emploi, il faut de la croissance. Or deux critères sont nécessaires au retour de cette croissance : la confiance – laquelle implique une vision dégagée de l’avenir – et le pouvoir d’achat pour consommer et ne pas se réfugier uniquement dans l’épargne. Aucun de ces deux critères essentiels n’est rempli aujourd’hui.

Ce sont pourtant deux leviers qu’il faut actionner. Pour l’heure, les salariés qui pourraient dépenser, investir, etc. ne le font pas parce qu’ils estiment qu’une menace pèse sur leur emploi et donc sur leur avenir et celui de leurs enfants. 

Face à cela ils mettent en place une stratégie d’épargne qui est le pire qui puisse arriver à l’économie nationale puisque cela signifie que les gens renoncent à la consommation.

C’est pourquoi j’insiste : le fait de sacrifier du pouvoir d’achat par la non-augmentation du salaire minimum et du point d’indice pour les fonctionnaires pour la quatrième année consécutive empêche de libérer la consommation et condamne la croissance. C’est pourquoi le pacte de responsabilité, sans croissance, je n’y crois pas.


Aides aux entreprises 

Pour faire repartir l’emploi je pense qu’il faut commencer par arrêter d’aider les entreprises de manière égalitaire. En vingt ans, on est passé d’une politique d’aides aux entreprises à une politique de droit pour les entreprises. 

La CGT, contrairement à ce qu’on pense, est favorable aux aides aux entreprises mais à condition que celles-ci soient accordées à celles qui en ont besoin. Toutes ne sont pas confrontées aux mêmes difficultés, toutes n’ont pas besoin des mêmes aides. Pourtant le déni politique de ces disparités et le fait que les mêmes montants soient accordés à tous indépendamment des besoins aboutit à un système inéquitable.

J’en veux pour preuve le fait que les principaux bénéficiaires des 20 milliards du CICE ne sont pas les entreprises les plus en difficulté mais les grandes enseignes de distribution, les machines à jeux… alors que les premiers bénéficiaires du dispositif devraient être les acteurs du secteur industriel qui sont soumis à la concurrence internationale, les sociétés qui ont du mal à opérer une mutation économique ou sociale, celles dont l’activité est délocalisable…

C’est pourquoi le nouveau pacte entre Pierre Gattaz et François Hollande doit être l’occasion d’une remise à plat de l’ensemble des aides aux entreprises : afin qu’on accompagne celles qui s’efforcent de maintenir l’emploi, qu’on pénalise celles qui ne le font pas et qu’on ne donne pas à celles qui n’en ont pas besoin.


“L’actionnaire” 

Aujourd’hui la première menace qui pèse sur l’emploi tient à la place qu’on accorde au travail dans notre civilisation, au fait qu’on l’appréhende comme une contrainte, comme une variable d’ajustement.

Et pendant ce temps, l’unique paramètre qui ne soit jamais remis en question, jamais discuté même, c’est le rôle de l’actionnaire et le montant de sa rémunération. Au point qu’aujourd’hui, c’est le grand absent de toute négociation ; on ne le voit jamais alors que c’est lui qui oriente la stratégie de l’entreprise et que, j’insiste, la courbe des dividendes qui lui sont versés progresse pendant que celle des investissements baisse. 

Les entreprises visent toutes à abaisser le coût du travail soi-disant pour être plus compétitives, mais être compétitif aujourd’hui signifie simplement verser plus de dividendes à l’actionnaire. Je pense donc qu’il faudrait contraindre ces derniers à prendre leurs responsabilités. Leur imposer plus de transparence, plus de visibilité et surtout, leur demander un effort comme on en demande aux patrons et aux salariés.

Pourquoi ne pourraient-ils pas abaisser leur exigence de rémunération ?

Est-il normal aujourd’hui que certains puissent exiger dans l’industrie des taux de rendement de 10 ou 12 % sans que, par ailleurs, l’entreprise ait les capacités d’accroître son outil de production, d’investir, de recruter ?Cette dimension de l’équation n’est jamais discutée et je pense qu’il est temps que cela change.

 

Le coût du travail 

Nombre de salariés d’entreprises en difficulté ont le sentiment que, même lorsque la santé de leur entreprise s’améliore, leurs conditions de travail et de rémunération ne progressent pas.

Sur ce plan, il est vrai que le chômage est une arme : les patrons seraient moins arrogants s’il n’y avait pas cinq millions de chômeurs : cela leur permet de ne pas rémunérer le travail à sa juste valeur.

La peur du chômage est telle que les salariés sont prêts à tout accepter. Y compris en termes de rémunération. 

Il faut savoir que, dans le prix de vente d’une voiture produite et commercialisée en France, le poids du salaire brut est désormais inférieur à la remise accordée au client. Cela signifie qu’on a franchi une nouvelle étape dans l’obsession d’abaissement du coût du travail laquelle nous conduit tout droit dans l’impasse ; tous les pays au monde qui ont eu pour ambition de sortir de la crise en abaissant les conditions de rémunération du salarié, comme l’Espagne, la Grèce ou le Portugal, l’on payé cher.

Or notre politique actuelle a beau prétendre s’inspirer du modèle allemand, elle n’en reste pas moins similaire à celle qui a été mise en place dans les pays d’Europe du Sud et tout laisse à penser qu’elle produira chez nous les mêmes effets. L’Europe 


Le problème de la construction européenne est qu’elle s’est faite sur des bases économiques et monétaires sans que la question sociale soit réglée. D’où le fait que beaucoup de Français y voient aujourd’hui une contrainte, une instance lointaine incapable de répondre à leurs besoins.

C’est pourquoi je crains un net rejet de l’Europe et une montée du FN à l’occasion des prochaines élections européennes.

Car en France comme dans d’autres pays membres, on sent monter cette accusation “c’est la faute de l’Europe” face aux difficultés du moment. _ Ce n’est pourtant pas l’Europe qui dicte la rigueur ; ce sont les partis politiques qui composent les politiques européennes. 

Concernant les autres pays et le fait que certains soient décrits comme sortant de la crise, je me méfie des chiffres et du sens qu’on leur donne. L’Allemagne est continuellement citée en exemple et pourtant, je ne suis pas certain que le peuple allemand se porte si bien.

Même chose pour la Grande-Bretagne : les contacts que j’ai avec mes homologues des trade unions donnent à penser que la situation y est extrêmement dégradée pour les salariés. Quant à l’Allemagne, on n’y compte plus le nombre de travailleurs pauvres.

 

Dumping social 

Même si la convention au détachement permet de répondre en partie au risque de dumping social, la possibilité de mise en concurrence de salariés français avec d’autres salariés européens existe toujours.

Cela contribue au fait qu’on assiste aujourd’hui à une précarisation de l’emploi via, entre autres, un recours accru à des CDD toujours plus courts.

C’est la raison pour laquelle, contrairement à plusieurs syndicats, j’ai refusé de signer les accords du 11 janvier 2013 : parce qu’ils imposaient une flexibilité grandissante pour les salariés, que l’emploi y faisait office de variable d’ajustement et qu’ils permettaient de renoncer à ses droits à titre individuel ou collectif, ce qui accroît le risque de mise en concurrence des salariés et tire l’ensemble du marché de l’emploi vers le bas. C’est pour cela que nous nous y sommes opposés.

 

Compromis 


Il n’existe à la CGT aucune opposition de principe face au patronat.L’entreprise est une communauté composée de dirigeants et de salariés – là encore, je regrette que les actionnaires fassent figures d’éternels absents – et ces deux populations doivent pouvoir réfléchir et agir ensemble dans l’intérêt de leur communauté. Sur ce plan, il est évident que le pragmatisme syndical s’impose. Cette perspective ne me gêne pas, pas plus que celle du compromis qui s’inscrit dans les réalités de l’entreprise depuis toujours : encore une fois, dès lors que nous sommes contraints de vivre ensemble, il faut bien trouver les conditions de ce vivre-ensemble. C’est pourquoi je considère que la vocation d’un syndicat ne se résume plus aujourd’hui à protéger les salariés mais consiste à agir pour faire évoluer non seulement le monde du travail mais aussi la perception qu’on en a ; à incarner une forme de régulation sociale.

 

Syndicalisme utile 

C’est pourquoi nous voulons une CGT accessible, tournée vers les salariés, mieux représentée. Si l’on veut créer de la solidarité entre salariés il faut leur fournir un outil et cet outil, c’est le syndicalisme.

A nous, ensuite, d’incarner un syndicalisme utile. Pas uniquement lorsqu’une difficulté se présente mais de façon permanente, en tant que levier d’action capable d’agir sur le monde du travail au sens large, d’influer sur les politiques de rémunération, sur les conditions d’emploi et au final d’animer le débat public.

Pour cela nous devons rétablir un sens du collectif. Le monde du travail, comme la société, en est de plus en plus dépourvu et il est urgent d’y remédier. Trop de salariés en France pensent que le fait de mettre un coup de pied à l’autre leur permettra de pérenniser leur emploi. Cela, c’est la mort du vivre-ensemble et aussi de toute action efficace car c’est une évidence : on n’y arrivera pas les uns contre les autres.


La CGT 

 

La CGT incarne un syndicalisme combatif, c’est indéniable. Un syndicalisme porté par une vraie culture ouvrière et dans lequel le mot solidarité a un sens. C’est aussi un syndicalisme qui fait appel à l’intervention individuelle, à la capacité qu’a chacun de se prendre en main, d’agir pour sa propre cause. On ne dit jamais “Votez pour nous, on s’occupe de tout” mais “Votez pour nous et décidez de ce qui est bon ou non pour vous, de ce qui est acceptable ou non”.

Un syndicat ne devrait jamais imposer quoi que ce soit aux salariés.

C’est leur vie, leur choix. On ne peut les supplanter.



Goodyear 

 
Je connais bien le monde industriel pour y avoir passé trente ans et y avoir vécu 17 plans sociaux. Chaque fois que je vois des salariés confrontés à des situations de ce type, je sais ce qu’ils vivent et ce qu’ils ressentent : la peur de l’avenir – le leur, celui de leurs enfants, parfois de leurs parents – la honte, le fait que, pour beaucoup, la rupture du contrat de travail soit vécue comme un véritable déchirement.

Chez Goodyear ce déchirement a duré 7 ans. L’actionnaire était totalement absent, il a donné l’ordre à l’entreprise d’aller vers une liquidation et on n’a jamais pu discuter avec lui. Les salariés de Goodyear se sont beaucoup investis dans leur travail – preuve en est le montant des dividendes versés aux actionnaires – l’attitude de Titan à leur égard – et à l’égard des salariés français dans leur ensemble – a été révoltante ; tout cela a fini par provoquer des réactions extrêmes. 

Il est bien évident que la séquestration n’est pas un mode d’exécution normal du mandat syndical, les syndicalistes ne sont pas des terroristes et priver quelqu’un de liberté est inacceptable, pour autant je comprends comment ces gens ont pu en arriver là : parce qu’une liquidation, surtout lorsqu’elle s’éternise, c’est beaucoup de souffrances individuelles.

C’est pourquoi lorsque j’arrive dans une entreprise je demande à voir le bilan social et le bilan médical : lorsqu’on voit la courbe des arrêts de travail progresser fortement, on comprend que l’entreprise va mal. Beaucoup l’oublient mais le bilan économique d’une entreprise est la traduction de sa politique sociale. Pas l’inverse.

 

Consensus mou 

Je crois au consensus. Mais pour que le consensus émerge, il faut qu’il y ait affrontement. Or je trouve que nous vivons dans une société où il n’y a pas suffisamment de réactions. Une société marquée par une passivité grandissante, où l’on ne s’affronte pas suffisamment.

Sur le terrain idéologique, économique, social, on voit se dessiner une espèce de France molle dans laquelle le bon ton c’est être dans le ton, quel que soit le ton. Je pense qu’il faut sortir de cela. Que pour avancer, il faut savoir confronter ses idées, oser être en désaccord.

C’est pourquoi il faut qu’il y ait, dans les entreprises, des affrontements sur le sens du travail qui nous est confié, sur la façon de le faire, de le faire différemment, de le faire mieux… On ne peut être toujours dans l’acceptation : le consensus mou nous enterre les uns les autres. C’est pourquoi je trouve désastreux que le monde des intellectuels soit absent du débat public et incroyable que dans un pays comme la France, qui a cette diversité, cette histoire, cette culture, on ne trouve pas une voix pour s’élever et nous parler non pas de ce qui va mal mais de ce qu’il serait possible de faire. Les intellectuels ont le devoir de nous emmener à réfléchir sur ce que signifie le fait de vivre ensemble, sur les contradictions qu’il nous faut résoudre, sur la façon dont toutes ces cellules – professionnelles, familiales, sociales, religieuses… – peuvent s’accorder.

Et aussi sur la valeur de l’affrontement qui, pour moi, est la base même de la démocratie. Après tout, tant qu’on ne frotte pas les deux pierres on ne produit pas d’étincelle.

 

Reculades 

 

J’attendais de François Hollande et d’un gouvernement de gauche qu’il fasse une politique de gauche. En clair, j’attendais de lui qu’il mette en œuvre la politique pour laquelle il avait été élu. Ce n’est pas le cas. Lorsque je regarde les engagements pris en campagne et la politique menée depuis l’élection, je mesure des décalages sur quasiment chaque point.

Je comprends parfaitement qu’un chef d’Etat puisse modifier certaines positions, en réorienter d’autres en fonction de l’environnement économique, international, etc.

Le problème c’est qu’aujourd’hui il ne s’agit pas de réorientations mais de renoncements. 

Deux aspirations nous font généralement voter à gauche : un rapport capital-travail différent et la volonté de voir la société évoluer sur certains points. Or dans ces deux domaines, le gouvernement revient sur tous ce qui avait été promis.

Les patrons bretons ne veulent plus de l’éco-taxe, on brûle trois portiques ? Réaction du gouvernement : on remballe tout et on perd 800 millions d’euros.

Des groupuscules d’extrême droite crient “Hollande démission” ?

Le Président répond “Très bien, je remets la loi à plus tard”. En revanche, lorsque les salariés se rassemblent, manifestent, expriment des propositions et des oppositions, ils ne sont pas écoutés. Un tel écart de traitement me donne à penser que le gouvernement est fort avec les faibles et faible avec les forts. Et cela, c’est tout l’inverse de sa vocation.

 

 

http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-quand-thierry-lepaon-engage-la-cgt-dans-une-politique-de-collaboration-de-classe-122760174.html

 


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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 13:23

Mercredi 26 Février 2014

 

Par 

 

Record historique pour les dividendes versés dans le monde, qui ont atteint 1030 milliards de dollars en 2013. Mais qui en profite ?

 

http://www.marianne.net/photo/art/default/980653-1161797.jpg?v=1393343599 

 

En ces temps où l’ennemi à abattre, c’est la valeur travail et son  insupportable « coût », la nouvelle est passée inaperçue. C’est dommage, car elle vaut son pesant de bonus. Selon une étude de Henderson rapportée par Les Echos (24 février), pour la première fois, les dividendes versés dans le monde ont dépassé les 1000 milliards de dollars pour atteindre 1030 milliards de dollars. Champagne ! 

En soi, le résultat est impressionnant, mais la tendance l’est encore plus. En effet, alors que l’on rebat les oreilles de la crise, des efforts à fournir, des sacrifices à partager, des boulons à visser, des bretelles à remonter, des ceintures à resserrer et des vestes à retourner, que constate-t-on ? Que les dividendes ont progressé de 43% depuis 2009. 

En somme, bourrasque ou pas, dérèglement ou pas, les rentiers et leurs familles se portent comme les oligarques d’Ukraine ou d’ailleurs. Ils prélèvent une véritable dime sur l’entreprise.

Et les actionnaires bien de chez nous, les riches de souche hexagonale, comment vont-ils ? Bien, très bien, merci pour eux. Avec 50 milliards de dollars de dividendes versés en 2013, la France se situe en troisième place, juste derrière les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Autrement dit, une fois que l’on enlève les deux principales places financières de la planète (Wall Street et la City),  Paris est la ville de toutes les opportunités pour actionnaires en mal de rentabilité. 

C’est bon à savoir, vu ce que l’on entend sur la santé des entreprises écrasées par les « charges » (celle du travail, pas du capital, dont on ne parle jamais), l’avenir des riches tondus par le fisc, le sort des malheureuses banques, et le manque d’« attractivité » d’un pays boudé par les capitaux, au point que le président de cette drôle de République en est à faire des risettes au président du Medef sans obtenir le moindre remerciement en retour.    

En fait, les chiffres précités ne font que confirmer les résultats récents du CAC 40. Selon les dernières statistiques, les profits de ces ténors sont passés de 59,8 milliards d’euros en 2012 à 73,6 milliards en 2013 (+23%), et devraient atteindre 87,3 milliards (+19%) au terme de cette année. 

Dans un pays où l’on nous explique jusqu’à plus soif que les caisses sont vides, voilà une musique dissonante. Imaginons une seconde le concert auquel on aurait eu droit si, par hypothèse absurde, les grosses légumes du CAC 40 avaient annoncé des pertes. Seulement voilà. Depuis 2007, nonobstant la crise dont ils sont mes premiers responsables, Nos Amis de la Bourse ont toujours obtenu des résultats positifs - inégaux, certes, mais positifs. 

Le problème est que l’on n’en mesure aucunement les conséquences sur l’économie, l’investissement et l’emploi. En effet, les groupes concernés se développent surtout à l’étranger. Pour eux, la France est plus un boulet qu’une patrie. Ils boycottent l’hexagone sous prétexte que la « compétitivité » n’y est pas ce qu’elle est ailleurs, oubliant au passage de préciser que leur expansion serait impossible sans leur base nationale, largement nourrie de fonds publics.      

Ainsi se referme le piège. D’un côté, des groupes hyper puissants qui se développent hors sol. De l’autre, des PME qui tirent la langue faute de demande (merci l’austérité) et de moyens (merci les banques). 

Voilà pourquoi le « pacte de responsabilité » idéalisé par le Medef tombe à plat. Pour l’essentiel, il va bénéficier  aux multinationales qui profitent déjà des aides publiques pour s’expatrier, tandis que les petites entreprises de l’industrie seront réduites à la portion congrue. 

Mieux vaudrait cibler les interventions et rappeler les groupes du CAC à leurs responsabilités, en exigeant des engagements clairs et précis en contrepartie d’éventuelles aides publiques. Mieux vaudrait redire haut et fort que les tirades sur le patriotisme économique sont destinées à  tout le monde, y compris à ceux qui se comportent comme des émigrés de luxe. 

 

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21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 20:03

http://ulcgtlehavre.hautetfort.com/media/02/01/3961225097.jpg 

 

Par CGT du Havre 


Aujourd'hui avait lieu, au tribunal du Havre, ce matin, l'audience concernant nos 4 camarades, Reynald, Jacques, Pierre et Dominique, suite aux actions des retraites et du conflit de SPB.

 

Soutenus, par près de 4.000 militants et syndiqués, devant le tribunal, le procureur, sur la deuxième affaire n'a pas hésité, il a requis une condamnation à 6 mois ferme pour Reynald et Jacques pour des bousculades lors du conflit, purement scandaleux, pire que tueurs de la Route voire délinquant sexuels !

 

Les jugements seront rendus le 31 mars, comme par hasard (juste après les municipales...). La CGT n'en restera pas là, la justice en fait une affaire politique, avec, sans doute, l'aval des politiques c'est une certitude ! Des actions et autres verront le jour d'ici le 31 mars ! 


Touchez à un militant de la CGT,

c'est toucher à la CGT, ON LACHE RIEN, ON LES AURA...

 


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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 18:54

J’ai regardé, jeudi dernier - jour de manifestations départementales CGT pour l’emploi, les salaires, la protection sociale – le secrétaire général  de la CGT interviewé sur BFM/TV.


Il a quand même dit quelques mots du cadeau scandaleux que François Hollande compte faire aux patrons en les exonérant du versement de la cotisation familiale , mais quels mots !.. : « Ce sera un coup de canif dans le programme du Conseil National de la Résistance »… Excusez du peu ! Un coup de canif ? Un coup de hache, oui !!!


Cette  décision porterait un coup fatal au principe FONDAMENTAL DE SOLIDARITE et, sans doute à terme D’UNICITE (que deviendrait la «Branche Famille »?), voire D’EGALITE (toutes les familles qui en bénéficient aujourd’hui continueraient-elles d’en bénéficier ?)


Pour bien faire mesurer l’ampleur du véritable enjeu,  ce qui manque pratiquement toujours dans la dénonciation, c’est le manque d’argument sur la cohérence du système Institutionnel qui permette de dérouler le fil de la CASSE jusqu’au bout : faire réfléchir, faire connaître pour certains (les Jeunes notamment), ce qui a fait le succès de cette Institution : cette construction en cohérence autour de l’Etre Humain. Souvent, j’ai l’impression que nombreux parmi ceux qui invoquent le programme du CNR et plus particulièrement LA Sécurité Sociale, ne savent pas ce qu’il est en réalité. Donc, c’est du global et malheureusement pas du pédagogique.


Sa construction repose sur les principes fondamentaux suivants : LA DEMOCRATIE – LA SOLIDARITE – L’UNICITE – L’EGALITE ; L’UNIVERSALITE n’ayant pu être mise en œuvre à l’époque, du fait de nombreuses oppositions partisanes. Elle a cependant été mise en œuvre en 2000 - en ce qui concerne la maladie -  par le gouvernement Jospin et baptisée « CMU » (Couverture Maladie Universelle)… pas si universelle que ça d’ailleurs puisqu’elle aboutit à des discriminations par le refus de certains praticiens (médecins notamment en secteur 2, dentistes…) de recevoir les patients.


Ce n’est pas tout ! La face cachée de l’iceberg CMU, c’est qu’elle a fait entrer la Sécu dans le champ de la COMPLEMENTARITE jusque-là réservé aux mutuelles et aux assurances privées, en faisant participer les CPAM (Sécu) à la gestion de la « complémentaireCMU » au même titre donc que les mutuelles et les assurances privées. Ce faisant, elle entr’ouvre ainsi à ces dernières, une porte qui puisse, le jour venu, leur permettre de crier à « l’inégalité de traitement » et de revendiquer d’entrer dans le champ «réservé» de la Sécu. Imaginons ainsi, les assurances privées autorisées à gérer au 1er  euro (remboursement de base) le risque «Accident du travail», par exemple…Le salarié accidenté n’aurait pas fini d’en découdre pour faire reconnaître la faute de l’employeur ! Enfin, cerise sur le gâteau, avec la CMU, la pauvreté a été Institutionnalisée, désormais, nous avons un nouveau régime : le régime des «Pauvres»! Alors qu’il aurait suffit à l’époque d’améliorer l’aide médicale gratuite. Quelle dénonciation de ce coup bas à l’époque ?


Il faut sans cesse rappeler qu’à l’origine ces principes fondamentaux plaçaient l’Etre Humain au cœur du système. Il faut  mettre en lumière  le tournant «culturel» amorcé, il y a longtemps lorsque le gouvernement d’alors et ses acolytes ont décrété que désormais, une gestion « moderne » (bien sûr !) allait être amorcée : on allait réorienter la Sécu vers « LA GESTION DU RISQUE ». L’objectif étant de positionner le « risque » au cœur du Système, à la place de l’être humain.


Et, c’était parti ! La Gestion du Risque n’étant rien d’autre que « l’Art » de couper la Sécu en morceaux, de la dépecer, en créant des strates différents, des assemblages différents, des administrations différentes (gouvernances). Ces derniers temps sont ciblés la Dépendance et le Handicap.

 

Pour qui a regardé sur France 5 le film « terrible », courageux et poignant qu’a tourné Eglantine Eméyé : « Mon fils, un si long combat » sur leur vie au quotidien  et sur ses épuisantes démarches pour donner à ce fils polyhandicapé une vie digne, on voit bien que la création de Maisons du Handicap a un autre objectif que de répondre aux difficultés auxquelles sont confrontées  ces personnes et leur famille ; en fait, il ne s’agit de rien d’autre que de sortir « le risque handicap» du champ de la Sécu. Le même objectif vise actuellement la dépendance, dont la place doit rester dans la Branche « maladie » de la Sécurité Sociale, sauf à faire les beaux jours des assurances privées et à faire les poches des personnes dépendantes.


La stratégie du gouvernement aux ordres du Capital consiste à instrumentaliser les problèmes sanitaires et sociaux auxquels la population se trouve confrontée pour créer des « sas » qui permettent subtilement de chambouler l’Institution sous tous ses aspects : démocratique, structurel financier, organisationnel.

 

C’était déjà l’objectif notamment :


- de la disparition du Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale,

- des Ordonnances de 1967, avec la disparition de  la Caisse Nationale de SECURITE   SOCIALE pour en isoler chaque Branche : MALADIE, VIEILLESSE,  FAMILLE, RECOUVREMENT  

- de la dispersion desdites « branches » dans des ministères différents.


Des coups très graves et incessants contre les principes fondamentaux, en finalité et pour faire perdre les repères : jusqu’à Wikipédia qui oublie (?...) de mentionner la «Branche Recouvrement» dans l’énumération qu’elle fait des Branches de la Sécurité Sociale…


Il faut savoir que, même si ça ne saute pas aux yeux (c’est étudié pour !) hormis à l’origine, des lois portant Généralisation de la Sécurité Sociale, TOUTES les mesures prises (Ordonnances, lois, etc), SANS AUCUNE EXCEPTION, ont porté, et portent atteinte aux principes fondamentaux  sur lesquels repose la Sécurité Sociale. C’est pourquoi, il faut TOUJOURS chercher «où est l’erreur ?».


Le tout accompagné d’une stratégie de langage dont la performance consiste à occulter les termes « Sécurité Sociale ». On parle désormais : d’assurance maladie, de retraite, de santé, de handicap, de dépendance et, au global, de protection sociale (Là aussi, pour être exact, on devrait prononcer le terme « Protection Sanitaire et Sociale » car que serait la protection de la Santé sans la Sécu ?).


Amusez-vous donc à chercher le terme Sécurité Sociale dans bien des écrits …


Si, vous le trouverez quand même lorsqu’il s’agit de parler de «déficit» et de «charges patronales»…

 

MAIS, VENONS-EN À LA « FAMILLE ».


D’actualité par les temps qui courent, non ? Les manifestations ringardes et homophobes soi-disant pour défendre LA Famille battent le pavé et tous les feux sont braqués sur elles. Mais interrogeons-nous : tant qu’ils y sont, pourquoi les « manifestants » n’ajoutent pas à leurs « exigences »  le retrait du projet « Hollande » d’exonérer les Entreprises de leur versement de la cotisation familiale


 (C’est sûr, leur objectif  est tout autre !...) Car là, ce seront toutes les familles, les citoyens, voire les contribuables qui seront impactés. Parce qu’il va falloir trouver un autre mode de financement : réduction du nombre de fonctionnaires ? suppression de services publics (avec son corollaire : création de services privés) ? augmentation de la CSG ? création de nouvelles taxes (TVA sociale) ?...


Cette stratégie devrait permettre en outre une refonte du système d’attribution. Posons-nous la question : « Les familles qui touchent aujourd’hui les allocations familiales les toucheront-elles demain » ? (Révision des conditions d’attribution : plafond? autres?) Quel que soit le « choix » opéré, les citoyens en seront de leur poche et les actionnaires pourront ainsi continuer d’engranger les profits!


Enfin pour terminer mon propos, je rappellerai que les Allocations familiales sont censées être le DROIT INALIENABLE DE L’ENFANT ! Et, justement  ce n’est pas par hasard si c’est l’Entreprise – seule – qui verse les cotisations familiales (et pas le patron, soit dit en passant…), c’est parce que l’Enfant est l’Avenir du Pays, c’est lui qui le fera vivre d’une façon ou d’une autre. Il est donc juste qu’une partie des richesses lui soient consacrées pour contribuer à en faire la Femme et l’Homme qui feront vivre le monde de demain. Et il en va de même pour les étudiants qui revendiquent de  relever du Régime Général de la Sécurité Sociale.


De la même façon, n’oublions pas qu’au moment de la mise en œuvre de la Sécurité Sociale, la CGT revendiquait, lors de son congrès, que le risque « chômage » soit intégré dans l’Institution Sécurité Sociale. Il eût été juste, là aussi, que l’Entreprise, seule, cotise.

 

A l’heure où l’intérêt de LA FAMILLE est sur la sellette à longueur de médias QU’ATTEND-ON pour  profiter de ce contexte, pour saisir cette opportunité et intervenir dans les débats, les prises de paroles les interviews, pour produire des argumentaires et démontrer que la seule vraie bataille pour défendre LA FAMILLE et LA SECURITE SOCIALE c’est de maintenir le versement par l’Entreprise de la cotisation familiale? Toutes autres manifestations actuelles pour soi-disant défendre LA FAMILLE  contribuent aussi à masquer ce véritable enjeu.

 

Or, le 18 mars prochain, la Fédération CGT du Personnel des Organismes Sociaux, avec celle des autres organisations syndicales, appelle à une journée Nationale d’action et de manifestation à Paris pour la DEFENSE DE LA SECURITE SOCIALE.

 

C’est bien, elles prennent leur responsabilité. Mais à qui fera t’on croire qu’à eux seuls, les Agents des Caisses de Sécu vont «sauver» la Sécu ? Il faut que cette journée soit INTERPROFESSIONNELLE. Si elle ne l’est pas, elle interdit de fait aux Assurés Sociaux et à leurs Ayants droits, premiers concernés, de se rassembler et d’agir véritablement pour défendre l’Institution.


C’est pourquoi la CGT doit  mettre tout en œuvre pour  créer un large rassemblement de toutes les organisations syndicales, et même bien au-delà, afin de donner le plus de moyens possibles à toutes ces femmes et a tous ces hommes, de tenir toute leur place dans cette bataille y compris - pourquoi pas ?- en la déclinant au niveau  régional ou départemental.

 

Exiger le retrait de l’exonération pour les Entreprises du versement de la cotisation familiale, c’est défendre la Famille, c’est défendre la retraite, c’est défendre la santé, c’est défendre la Sécurité Sociale et agir vraiment pour donner enfin un vrai coup d’arrêt à cette spirale autoritaire et anti-sociale indigne d’un 21ème siècle dans laquelle les tenants de la Finance et ses serviteurs zélés cherchent à en finir avec les acquis sociaux issus du Programme du Conseil National de la Résistance.  

 

MICHELE retraitée CGT

LE 15 FEVRIER 2014.  


Source :

http://idata.over-blog.com/3/06/23/69/logo-FSC.jpg

 


 


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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 09:25

http://images.telerama.fr/medias/2008/06/media_30172/M9647.jpg

 

On ne connaissait jusqu’ici de Sapin, ci-devant ministre du Travail, que l’Accord national interprofessionnel (ANI) mal nommé de « Sécurisation ». Sa nouvelle loi, actuellement devant le Parlement, est plus insidieuse.


Dans un texte sur la formation professionnelle, la loi introduit deux cavaliers juridiques, sur l’inspection du travail et les prud’hommes, et prévoit de modifier le Code du travail par voies d’ordonnances. Et elle fait suite à une année de mensonges, d’entraves et de passages en force qui a vu le projet mis en œuvre, sans consultation, et… avant tout vote du Parlement !


Inspection du travail : une restructuration perverse !

 
En décembre 2012, à un ministère sous pression, Sapin annonce une restructuration de toute l’inspection du travail, et présente aux contrôleurs du travail furieux, une mesure de promotion indéfinie et non chiffrée, leur « seule voie de reclassement ». C’est la stratégie de la marmite : une annonce après six mois de silence, et le sinistre Sapin referme le couvercle six mois de plus, sans rien révéler. Les syndicats font fuiter les projets, réservés à la seule hiérarchie. Et c’est glauque : disparition des sections d’inspection, des contrôleurs du travail, nouvelle couche de hiérarchie. Pour justifier ces bouleversements, « on » (la hiérarchie…) lâche qu’un projet de loi serait en cours. Rien de précis, mais « on » s’informe des relations sociales, lance des coups de sonde.

 
Puis, les notes secrètes se transforment en directives publiques, et le plan est déployé comme un fait accompli, au mépris des agents. Le passage de contrôleurs dans le corps de l’inspection du travail, mis en œuvre à marche forcée, se révélera discriminatoire envers les femmes et les seniors. Immédiatement, le corps est décrété en extinction, sans attendre le passage de la loi1, et les admis envoyés en formation, ce qui désorganise les services. Les premières annonces sur les effectifs sont lourdes de menaces !


Et maintenant le grand-guignol continue…

 
Sapin, bon maquignon qu’il est, glisse son projet au Parlement, sous couvert d’un ANI sur la formation professionnelle qui n’a rien à voir pour se justifier d’un accord qu’il n’a pas : alors qu’il appartenait au ministre chargé du Travail de consulter ses instances (CT, CHSCT), aucune, à l’échelle ministérielle ou régionale, n’a été consultée. Pas grave, on les rassemble dans le désordre ; les votes de consultation, tous négatifs, sont obtenus malgré l’alerte du CSHCT et le lancement d’une expertise sur les répercussions profondes sur les conditions de travail.

 
Face à ces supercheries, une interprofessionnelle regroupant les syndicats du ministère, des UL et UD ( regroupant, avec des variantes locales, CGT, Solidaires, FSU et FO) et élargissant ainsi le champ de la mobilisation aux questions de la formation professionnelle, des prud’hommes, du droit du travail en général, a opposé jusqu’ici une résistance opiniâtre, mêlant grèves, actions et interpellations. Elle peut encore porter ses fruits. Le caractère convergent des préoccupations, la nécessité de défendre ensemble le socle commun de droits pour les salariés, font de cette lutte un combat à vocation plus large.  Les difficultés à trouver une majorité au Parlement ont déjà fait reculer le gouvernement sur les prud’hommes. Une brèche ouverte qui permet d’espérer d’autres reculs sur l’inspection du travail et la formation professionnelle et les nouvelles atteintes au droit du travail. Sapin joue gros : si une lutte déterminée arrive à ne serait-ce qu’à le faire reculer, la question de son mandat est en jeu.


Un inspecteur du travail en lutte


http://npa2009.org/content/droit-social-code-du-travail-protection-des-salaries-les-fourberies-de-sapin

 


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15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 08:46

 

  C'est à l'invitation de l'association "Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR " que notre camarade Jacky Omer s'est exprimé pour le Front Syndical de Classe le 7 et 8 février dernier, 2 journées  qui portaient sur le syndicalisme de classe.


 L'exposé avait en particulier pour but de préciser ce que le FSC n'est pas :

  • une nouvelle organisation à côté des structures existantes


Et ce qu'il est :

  • une association regroupant des militants appartenant au plan syndical, en particulier à la CGT, à la FSU (mais auusi par exemple à Sud) et au plan politique aussi bien au PCF, au PRCF, au NPA ou n'appartenant à aucune organisation politique.
  • Et se fixant pour objectif d'oeuvrer à la réappropriation par les bases militantes de leurs organisations respectives sur des bases de classe au vu de la dérive réformiste et d'accompagnement du système qui les caractérise dans leur appartenance commune à la CES et la soumission aux impératifs de l'Union Européenne.

 


_________________________

 


 

http://img.over-blog.com/400x149/0/32/46/53/Syndicats-logos/FSC-FSM.jpg

 

Créé par des militants CGT et FSU
"La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat! "Henri Krasucki
Le Front Syndical de Classe est affilié à la FSM
Le Front Syndical de Classe POURQUOI ?

Il faut remonter en 1995, en pleine grève, il a fallu l'intervention forte à la tribune du congrès confédéral de certains délégués cheminots pour obtenir de Louis VIANNET un appel « timide » à l'extension du conflit, contre la casse de la Sécu et des services publics (Plan Juppé, Notat…). Depuis, de conflits en conflits (sécurité sociale, retraites, privatisations, de France-Télécom, d'EDF, de la SNCM, éclatement ferroviaire, enseignement, etc. ....) et les luttes majeures que ces mauvais coups ont engendré dans chaque branche visée, l'attitude confédérale a été curieuse, pour le moins attentiste, voir démobilisatrice. 
Lors du référendum de juin 2005 sur la constitution européenne, il s'en fallu de peu que Thibault appelle à voter oui ! Se retranchant finalement dans une attitude de neutralité que la plupart des adhérents trouvèrent suspecte suite à son intervention au CCN de février de la même année. (« Occupez vous des revendications des travailleurs sur le terrain….). A la base, de nombreux militants et de nombreuses orga ont réagi mais de manière souvent dispersée.

POURQUOI ce dérapage ?

La particularité française est que son mouvement ouvrier, enseignant et étudiant s'est largement construit, depuis ses origines, à partir d'une conception anticapitaliste !

Depuis la fin du 19ème siècle, les principes affirmant la nécessité de la fin de l'exploitation de l'homme par l'homme et de la socialisation des moyens de production et d'échange sont des références non seulement historiques mais aussi gagnantes, permettant d'arracher par la lutte (1936, 45, 68) tous les acquis de ce que les puissants appellent avec mépris « l'exception française ».

Mais, tout au long du 20ème siècle, la confrontation constante entre courant révolutionnaire et réformiste amènera 3 scissions majeures dans le mouvement syndical français appuyées par le grand patronat et les puissances capitalistes : 1921, 1938-39, 1947-48, pour ce qui est de la CGT.
Aujourd'hui, le combat entre ces deux courants traverse les organisations syndicales dont l’histoire est liée au combat de classe et plus généralement, aux luttes pour la république, la laïcité, la paix et la démocratie.

En ce qui concerne la CGT, alors que nombre de militants et d’organisations CGT se battent sur des positions de classes, la direction confédérale, reniant le riche héritage de « la grande dame », a peu à peu dérivé vers une conception de moins en moins combative de l’engagement syndical qui désoriente et affaiblit les travailleurs et qui débouche sur la compromission avec le gouvernement et le patronat. Ce n’est pas le dernier congrès de la CGT et son nouveau SG qui nous rassurerons !

Historique :

Après le 44 et 45éme congrès de la CGT et les luttes de 2007, en juin 2008, des militants de la CGT et de la FSU ont lancé une « Lettre ouverte aux Etats majors syndicaux », signée par plus de 5000 travailleurs, enseignants, étudiants, sans emplois et cadres syndicaux... Cette Lettre ouverte appelait à tout faire pour contribuer à « construire démocratiquement et d’urgence une action « tous ensemble et en même temps » pour gagner…. et ré-ouvrir enfin des perspectives progressistes » et exhortait les directions syndicales nationales à cesser d’accompagner la rupture afin de reprendre le seul chemin gagnant.

La confirmation de la compromission des directions syndicales mais aussi le développement des contacts entre militants de classe, ont rendu encore plus impérieuse la nécessité d'agir et de se structurer.
C'est pourquoi ces mêmes militants initiateurs de la « Lettre ouverte aux Etats-majors Syndicaux » rejoints par de nombreux autres ont décidé de fonder l'association « Front Syndical de Classe » en juin 2009 et depuis nos idées et notre existence produit ses effets.

L’identité et l’objet du Front Syndical de Classe :

Comme le déclarait Henri Krasucki (ancien Secrétaire Général de la CGT) quelques mois avant mai 1968 : « Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l'unité, son motif le plus puissant. C'est pour la mener avec succès en rassemblant l'ensemble… Or la lutte de classes n'est pas une invention, c'est un fait.

Il ne suffit pas de la nier pour qu'elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l'exploitation et à l'écrasement. »

Dans une démarche clairement intersyndicale, le FSC n’a pas pour objet de devenir une nouvelle organisation syndicale mais d'être un lieu "central" de regroupement des militants et syndicats de classe afin de :

mener la lutte pour « le tous ensemble en même temps » à partir des besoins réels des salariés (salaires, emplois, retraites, Sécu, services publics...) pour gagner enfin face à l'offensive capitaliste relayée par les gouvernements nationaux et l'UE

contribuer à aider les militants dans le respect des organisations existantes, à se réapproprier leurs organisations et à les remettre sur les rails du syndicalisme de classe et de masse…

constituer un lieu de repli pour les militants ou syndicats exclus de leurs organisations syndicales.

Dans ce but, le Front Syndical de Classe reprend à son compte les principes gagnants du mouvement ouvrier et en particulier de l'histoire de la grande CGT, de ses textes fondateurs jusqu'aux statuts de 1980 dont l'article 1 précisait :

«S''inspirant dans son orientation et son action des principes du syndicalisme démocratique de masse et de classe…, la CGT s'assigne pour but la suppression de l'exploitation capitaliste, notamment par la socialisation des moyens de production et d 'échange», en passant par le préambule de 1936, l'action de la CGT-U, ou même les statuts actuels du principal syndicat de la FSU (le SNES), qui rappellent à l'article 4 :
« Le but final du syndicat est l'émancipation complète des travailleurs, cette émancipation ne pouvant être obtenue que par l'expropriation capitaliste. »

Notre analyse :

Dans ce contexte de crise du système capitaliste, car il s’agit bien de cela et non de la crise de la dette. Le pouvoir européen, accompagné par la CES, prétend accélérer encore sa politique antipopulaire et d’austérité. TSCG, MES, Règle d’Or et dernièrement l’accord dit « Historique » l’ANI signé par CFDT, CFTC, CGC et soutenus par de nombreuses FD non confédérées.

Attaché à l'internationalisme,

L’action du Front Syndical de Classe se développe aussi bien au niveau national, qu’international. Le FSC milite pour le départ de la CES et de la CSI et pour la ré adhésion à la FSM qui regroupe des dizaines de millions d'adhérents sur des bases de classe et de masse, en Amérique Latine, en Asie ou en Europe comme en Grèce, en Inde. Le Syndicat chinois est le principal observateur.

Janvier 2014

 

Le site du Front Syndical de Classe

 


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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 12:35
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Publié dans : cgt

les militants CGT interdits de FSM?

Les faits :

Ces jours derniers s'est tenu à Barcelone le congrès fondateur d'une Union internationale des Retraités et pensionnés à l'initiative de la Fédération Syndicale Mondiale.
 
Notre association, le Front Syndical de Classe y a délégué 4 camarades dont la camarade Danielle GAUTIER, membre du Conseil National de l'Union Fédérale des Retraités (UFR) de la métallurgie.

Mais à aucun moment il n'a été question de considérer et de faire savoir que Danielle GAUTIER était mandatée par les organisations CGT auxquelles elle appartient.

Le reproche fait à Danielle est donc sans fondement.
 
ALORS ?

L'attitude inquisitoriale de certains responsables de la CGT est révélatrice de leur inquiétude de voir révélée à présent le renouveau incontestable de la FSM, sur des bases de classe, en même temps que l'impasse de leur dépendance de la CES elle même assujetie aux orientations de l'Union européenne.

D'où leur attitude vindicative à l'égard d'une camarade pleinement engagée dans les activités de la CGT et soucieuse de leur donner un prolongement efficace à l'international sans récupération possible par les bureaucraties syndicales européennes.

Et c'est donc silence dans les rangs!

Tout le monde est sommé de s'aligner sur les orientations réformistes et tout débat de fonds se trouve interdit ou marginalisé tandis que les camarades qui en sont les porteurs se trouvent en but à des mesures de rétorsion.

Mais rien n'empêchera la vérité de se faire jour parmi les militants qu'on veut maintenir dans la désinformation ou dans l'ignorance des réalités qui bougent au plan international.
 
D'ailleurs, rien n'interdit dans les statuts de la CGT de participer aux travaux de la FSM ou d'y adhérer; La preuve : la fédération CGT de l'Agroalimentaire dont le siège se trouve bien à Montreuil, est non seulement adhérente à la FSM, mais participe à sa direction internationale (le presidium) et dirige l'Union Internationale Syndicale (UIS) du secteur concerné.
 
Le moment est donc venu de faire savoir dans toute la CGT que non seulement cette appartenance et cette participation est possible sans enfreindre les règles de vie de la CGT, mais que de plus elle est souhaitable.

Afin de redonner sens à la solidarité internationale des travailleurs en toute indépendance de classe!
 
_________________________________________________________________________________________
 
La lettre adressée à Danielle Gautier :
 
Aux membres du Conseil National UFR
·        A Philippe MARTINEZ
·        A Boris PLAZZI
·        A Patrick CORREA
 
Danielle,
 
Nous venons d’apprendre que tu participes à Barcelone, au congrès fondateur qui s’ouvre ce mercredi 5 février 2014 d’une Union Internationale Syndicale des Retraités et pensionnés adhérente à la FSM.
 
De suite, nous tenons à souligner que ton choix et ta participation ne peuvent être qu’à titre personnel.
 
Tu ne peux dans ce congrès, faire valoir ta responsabilité de membre du Conseil National de l’UFR Métallurgie et de la CGT, car tu n’as pas été mandatée pour cela.
 
En effet, la CGT et notre Fédération de la Métallurgie ne sont plus affiliées à la FSM depuis 1995.
 
J’ajoute que lors du Conseil National UFR du 28 novembre 2013 qui a traité de l’actualité internationale de notre UFR - auquel tu as participé -, il a été montré dans le débat, comment et combien il était important de rassembler les retraités en Europe, dans des luttes revendicatives et solidaires. Dans ce sens, la CGT y prend toute sa place. Notre 10e congrès UFR d’octobre 2012, au Verdon l’a aussi démontré.
 
Ces deux moments ont également validé la place et le rôle de la CGT dans les organisations Européennes que sont la CES et la Fédération Européenne des Retraités et Personnes Agées (FERPA) à laquelle l’UCR-CGT est affiliée.
 
Cela ne fait que renforcer le fait qu’en aucun cas dans ce congrès tu ne peux te prévaloir de la CGT, de notre Fédération de la Métallurgie et de son Union Fédérale des Retraités.
 
Jean-Marie SCHAPMAN
Secrétaire Général de l’UFR Métallurgie

________________________________________________________________________________________

La réponse de Danielle GAUTHIER :
 
 
GAUTIER DANIELLE
Membre du CN UFR
 
A : Jean-Marie SHAPMAN
Secrétaire Général de l’UFR Métallurgie.
 
 
Le 08/02/2014
 
Jean-Marie,
 
La lecture de ton courriel, m’a fortement blessée, surprise….

S’ Il n’avait pas été adressé à la direction de la Métallurgie et à l’ensemble des membres du CN, je n’y aurais pas répondu, tellement je trouve ton intervention, dans ma vie privée abjecte.
 
C’est petit, mesquin, et indigne d’un secrétaire Général, de s’occuper de la privée, d’une Camarade. Tu devrais pourtant, vu, tes responsabilités, avoir bien d’autres choses à faire qui sont plus importantes pour que notre organisation fonctionne.
Si tu étais mon taulier, j’aurais porté plainte « pour atteinte à la vie privée ».
 
Toutefois vis à vis des Camarades du Conseil National que je respecte, je vais fournir quelques explications.

Oui, je suis bien allée au congrès fondateur de l’UIS qui a pour vocation de regrouper tous les retraités et pensionnés de la F.S.M 

Il est évident que j’ai été mandatée par mon association « Front Syndical de Classe »
 
Donc ma présence à Barcelone y était bien à ce titre. J’en suis d’ailleurs très très fière…

Dommage que tu ne sois pas venu, tu aurais beaucoup appris, en autre ce qu’est un combat de luttes internationales, tu aurais compris le caractère profond de la crise qui broie et détruit la vie de milliers de retraités dans de nombreux pays du monde, tu aurais assisté à l’engagement de tous ces retraités qui veulent s’en sortir ensemble et lutter pour une vie meilleure. Tu aurais touché du doigt la misère et les stratégies ignobles que met en place le capitalisme pour exploiter et encore, et encore les peuples. Et enfin, tu aurais vu, que nous sommes nombreux (ses) à vouloir s’unir pour s’en sortir…. Et gagner les acquis par le haut. Tu as raison, quelle énorme erreur, ais-je fait en allant à ce congrès?????
 
Pour participer à ce congrès, il est évident que malgré que j’y allais au nom du Front Syndical de Classe, je n’ai pas caché mes mandats, qui pour la plus grande partie, m’ont été donnés par les syndiqués (ées). Je cite, membre du CN UFR, U.S.T.M. de mon département, bureau de L’UL de Riom, U.S.R. du 63, femmes – mixité, ces mandats je les remplis avec conviction . Pas de problème, je me bats bien pour la lutte de classe, et non pas pour la lutte des places.
 
Petite info, pour toi… moi si j’étais à Barcelone au nom du « Front syndical de Classe » 2 autres Camarades eux y étaient au nom de la C.G.T. par contre ce n’était pas la Métallurgie
donc il faut croire que toutes les fédés, n’ont pas les mêmes vues sur la F.S.M ( ?????)
 
Pour l’avenir, soit gentil, ne t’occupe plus de ma vie privée.. ne joue plus à l’espion… si tu voulais des renseignements sur le « Front Syndical de Classe » il fallait simplement m’en demander, je l’aurais fait avec grand plaisir.  Pour faire court, nous avons un site, qui est ouvert à toutes et tous. Tu peux adhérer, 30 € pour l’année (pas cher). Et tu seras le bien venu, et sûrement pas un ennemi de la C.G.T. lorsque tu auras fait ce geste. Lis bien nos statuts nous nous revendiquons d’Ambroise Croizat et des Valeurs du Conseil National de la Résistance, et nous défendons des valeurs auxquelles je suis très attachées.

D’ailleurs dans notre entête, tu peux lire je cite : »rien ne fait plus de mal aux Travailleurs que la collaboration de classe or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pied et poings à l’exploitation et à l’écrasement »

Et au cas où tu ne saches pas qui a écrit ce texte, il s’agit H. Krasucki
 
Ces valeurs auxquelles je tiens par dessus tout, je ne m’en suis jamais cachées lors de mes interventions au Conseil National, tu les connais, les Camarades les connaissent et en ce qui concerne la C.E.S. Eh bien oui, je fais parti de celles et ceux qui pensent (et je n’en suis pas la seule) que notre C.G.T. a fait une erreur en entrant à la C.E.S., car celle-ci gère la crise tout comme l'UE, et nivelle les droits et acquis par le bas.

Et tu sais, Jean Marie, si nous ne nous organisons pas et ne luttons pas, contre le capital et ses valets, ce sera la mort de notre C.G.T.
 
Je termine là…

Nous avons un boulot immense à faire, ces écrits sont une perte de temps. Il serait bien plus utile de se consacrer à la lutte et à la coordination de celle-ci.

C’est ensemble que nous avancerons et non en nous divisant…

Tu n’as rien compris, l’ennemi, ce n’est pas Danielle Gautier, l’ennemi, c’est le Capital, les réformards qui signent n’importe quoi, ce sont le Médef, les gouvernements successifs, etc…

Ne te trompe pas de bataille
 
Vu que tu as adressé ton courrier à tous les membres de CN, tu comprendras que de mon côté, j’en informe mon association « Front syndical de Classe »
 
Je te salue
 
Danielle Gauthier
 
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