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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 01:45

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Il est vrai que tous deux se préparent à se rendre au Conseil Economique et Social le 22 janvier prochain pour y débattre avec Gattaz du NOUVEAU VISAGE DU SYNDICALISME*!


Vous avez dit syndicalisme d'accompagnement et de collaboration !


Entre parking et salons feutrés, nos "dirigeants" ont vite faits leur choix!


Pourtant le leader de la lutte des Goodyear, Mikaël Wamen s'était directement adressé à Thierry Lepaon pour l'inviter à être présent au rassemblement de solidarité de ce vendredi 17 janvier devant l'usine bradée par la multinationale du pneu, sans que même on daigne lui répondre!


Heureusement nombreux sont les travailleurs, les syndicats et les structures de base de la CGT qui eux ont répondu présents !

 

Présents :


les Unions locales CGT du Pas de Calais, l'Ud de Paris, l'union locale de Compiègne, les camarades de Renault Cléon, les métallos de Florange dans leur tenue de travail si typique, des salariés de Moselle dont le délégué central des associations de paralysés de France, des camarades de Valenton ...

 

Présents :

 

des étudiants d'Amiens ... et du Val de Marne venus spécialement pour exprimer leur soutien aux travailleurs de Goodyear et plus généralement aux luttes de la classe ouvrière.


Présents également des militants connus pour leur engagement dans les luttes menées ces derniers mois : Xavier Mathieu des Conti, Jacques Mercier de PSA, Philippe Poutou de Ford.

Et nous en oublions beaucoup !


Mikaël Wamen au nom de l'ensemble des salariés de Goodyear et de ceux qui occupent actuellement l'usine a remercié tous ceux qui se sont mobilisés pour les soutenir.


Il a fustigé ceux dont le rôle était d'être à leur côté et qui se défilent!


Il a dénoncé la politique d'une multinationale qui accumule les profits et distribue largement les dividendes aux actionnaires comme la complicité du pouvoir et de François Hollande qui candidat aux présidentielles, en quête des voix populaires promettait une loi pour empêcher les licenciements boursiers.


Les Goodyear fiers de leur combat pour avoir tenu tête pendant 7 ans à la plus grande multinationale du pneu et avoir refusé durant des mois les offres de primes comme contre-partie à leur approbation de la fermeture de l'entreprise et de la perte de leur emploi.


Les donneurs de leçon es-lutte de classes pourront donner leurs conseils après la bagarre !

 

Pour l'heure, ce qui compte c'est la solidarité avec les Goodyear sans oublier qu'ils subissent la vindicte de tout ce qui est réactionnaire ou social-démocrate dans notre pays avec accusation de terrorisme de la part des plumitifs du Figaro,  sans oublier que la lutte qu'ils mènent depuis 7 ans est justement celle du refus de consentir aux reculs sociaux contre le chantage à la fermeture!

 

NON : c'est d'abord et avant tout pour conserver leur emploi et leur dignité qu'ils se sont battus.


C'est en désespoir de cause, lâchés par la justice qu'ils se battent à présent pour arracher l'indemnisation de départ la plus élevée possible.

 

Les travailleurs, la classe ouvrière peuvent eux aussi être fiers de leur combat, car les seuls combats que l'on perd vraiment c'est ceux que l'on ne mène pas!

 

Un combat et un rassemblement qui préfigure ce à quoi beaucoup aspirent dans ce pays : une levée en masse, un TOUS ENSEMBLE, une résistance unie qui bloque enfin toutes ces contre-réformes au service du patronat et de la finance et qui inaugure une contre-offensive et une reconquête du monde du travail contre les prédateurs et les forces à leur service.

 

Un rassemblement auquel il nous faut travailler en urgence!


Enfin, sourions un peu :


Notre sympathique et provocateur ami François Ruffin, de l'équipe à Mermet et de Fakir, auteur de "la guerre de classe" se faisant faussement passer pour un représentant de la fédération de la Somme du parti socialiste, au moment des prises de parole a voulu tester la réaction de l'assistance à la "popularité" du PS.


Il a été servi puisqu'à l'énoncé du vocable"socialiste", la température est effectivement montée de plusieurs degrés et il a fallu calmer les ardeurs de quelques camarades.

 

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Forum

 

LE NOUVEAU VISAGE DU SYNDICALISME

 

Nouveaux enjeux, nouveaux défis, nouvelle vision

 

 

Le 22 Janvier 2014 de 14h à 17h30

 

Dans l’hémicycle du CESE

[avec la participation de]

 

Carole Couvert, Présidente de la CFE-CGC, Thierry LEPAON, Secrétaire Général de la CGT, Laurent BERGER, Secrétaire Général de la CFDT et Pierre GATTAZ, Président du MEDEF pour un débat présidé par Stéphane ROUSSEL, Président du Cercle de l’Excellence RH et membre de la Direction Générale de VIVENDI, et Jean-Paul DELEVOYE, Président du CESE, dans l’hémicycle du Conseil Economique Social et Environnemental.

 

 

 

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 22:24

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 17:00

Info reprise sur le blog de commun commune - Michel Diablo 


 

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                            UNION LOCALE DE TOURCOING ET ENVIRONS
                           43 RUE DE LILLE 59200 TOURCOING
                           03 20 24 48 34 / ulcgt-tourcoing@live.fr

Nos vœux et nos résolutions pour 2014


2014 ne sera pas l’année du « retour de la croissance », ni celle de « l’inversion des courbes ». Bien au contraire. Le gouvernement actuel, dans les pas des précédents, va continuer de masquer sa soumission aux forces de l’argent en nous abreuvant de discours en décalage total avec la réalité. Il va continuer de produire des illusions en se prévalant des « valeurs républicaines » et va continuer de créer des diversions avec des sujets périphériques nourrissant la division et l’exclusion (expulsion des Roms, stigmatisation des musulmans, etc…).



Nous ne nous basons pas sur des sondages ou des expertises économiques provenant des milieux patronaux, et qui annoncent régulièrement qu’il fera beau demain et que la crise est derrière nous. Depuis le temps qu’elle est derrière nous d’ailleurs, il faut croire qu’on tourne en rond.

 


Nous nous basons sur l’observation de la vie réelle des gens, les salariés et leurs familles, confrontés à une exploitation toujours plus féroce, à une précarisation complète de leur existence au travail et en dehors, au délitement accéléré des conquêtes ouvrières, au flicage social et administratif, à l’inégalité fiscale, aux plans de licenciement, au chômage.

Nous nous basons donc sur notre expérience concrète, individuelle et collective, et nous savons sur quelle pente nous glissons. Et plus la situation se détériore, plus le discours dominant fait mine de l’ignorer, plus la fracture s’élargit, entre d’un côté, un petit monde de privilégiés qui continue de s’engraisser, et de l’autre, une majorité toujours plus nombreuse de travailleurs, rejoints dans leur galère par des cohortes entières de couches intermédiaires déclassées. Ça, c’est ce qu’on voit.



Mais nous nous basons aussi sur des analyses du système capitaliste nées avant nous, et qui ont fait leurs preuves : « Dans le système capitaliste, toute crise est une crise de surproduction ». Les moyens de production et d’échanges, comme d’ailleurs les moyens d’informations, sont entre les mains de quelques-uns, dont le seul objectif est de faire du profit. Pour qu’il y ait profit, il faut payer la force de travail (les salaires) au plus bas.

Mais pour réaliser le profit, il faut ensuite vendre (à ceux qui peuvent de moins en moins acheter) les biens et marchandises. Cette contradiction est d’abord résolue par le recours au crédit, à petite comme à grande échelle, ce qui, à terme, aggrave encore plus la contradiction. « Comment la bourgeoisie surmonte-t-elle ces crises ? D’un côté, en détruisant par la violence une masse de forces productives; de l’autre, en conquérant de nouveaux marchés et en exploitant plus à fond les anciens. A quoi cela aboutit-il ? A préparer des crises plus générales et plus formidables et à diminuer les moyens de les prévenir. »



Et donc, en 2014, nous verrons se poursuivre la destruction des forces productives, et ce à seule fin de servir les petits clans d’actionnaires qui règnent sur nous. On continuera de « conquérir de nouveaux marchés », comme on l’a toujours fait : par la guerre, la guerre pour « le droit », la guerre pour « la démocratie », la guerre pour « la civilisation ».

 

Et on continuera d’exploiter plus à fond les anciens marchés, ici, en diminuant les droits des travailleurs et, de fait, leurs salaires (direct et indirect).

 

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Première résolution pour 2014 : nous, travailleurs, ferons systématiquement le lien entre le sort des travailleurs licenciés et celui des travailleurs qui ne le sont pas, et à faire le lien entre les travailleurs d’ici et ceux d’ailleurs, tous liés par les mêmes chaînes. Nous rejetterons avec force la propagande de guerre, qui vise à faire accepter aux travailleurs des pays impérialistes, des guerres lointaines qui ne servent que les intérêts des capitalistes. Et nous exigerons de notre organisation syndicale qu’elle condamne avec force les expéditions néo-coloniales faites en notre nom, en se démarquant nettement de la position (de classe) de notre bourgeoisie nationale.



2014 sera aussi une année électorale.

Sans faire de l’anti-électoralisme primaire, nous pouvons d’ores et déjà dire que les deux scrutins à venir seront marqués par une abstention massive, et que leurs résultats auront une influence nulle sur le cours de nos existences. Les municipales feront élire des politiques qui n’ont plus qu’un poids minime dans la prise de décision : les vrais maîtres sont ailleurs, les budgets réduits par l’Etat pour satisfaire les banques, les territoires découpés en fonction de leur utilité marchande par le grand capital, sous couvert d’une Union Européenne qui n’est que l’expression politique de la Finance et des multinationales.



Ces élections pourraient avoir une utilité si elles pouvaient traduire la colère populaire dans les urnes mais, il est affligeant de constater que les partis de gauche censés nous représenter, continuent de nourrir des illusions et de s’affaiblir, en se démarquant du peuple pour aller occuper quelques sièges sur les genoux du PS, qui n’a de socialiste que le nom, et qui est massivement (et à juste titre), rejeté par les travailleurs. Ceci traduit sans doute une certaine crédulité (« on essaie de peser de l’intérieur »), mais aussi beaucoup d’opportunisme, et même, vis-à-vis des militants honnêtes, un défaitisme notoire (« les gens ne sont pas prêts, on n’est pas assez nombreux, … »).



Les européennes sont, elles, une supercherie démocratique, quand on connaît les origines atlantistes de la construction européenne, ses objectifs (un grand marché où les plus forts exploitent les plus faibles et où les travailleurs sont mis en concurrence), ses moyens et son fonctionnement anti-démocratique.

Que des organisations politiques ou syndicales peu ou prou « de classe », puissent continuer de servir la vieille soupe refroidie de « l’Europe sociale », voilà un nouvel exemple d’aveuglement coupable, qui remet à des calendes grecques improbables, le vrai changement auquel nous aspirons et qui est une nécessité urgente pour nous tous.

 


Deuxième résolution pour 2014 :


 

Nous, travailleurs, prenons l’engagement d’assumer nos responsabilités, en combattant, avec nos armes, sur le terrain, dans l’entreprise, dans nos quartiers, tout autour de nous, la résignation ambiante ; à développer les luttes, à construire des syndicats forts et déterminés, pour commencer la mobilisation à la base ; à mettre en lien toutes les structures syndicales de classe, à organiser un front, qui devra obliger la direction réformiste de notre CGT à nous entendre, à sortir de la C.E.S. et du « syndicalisme rassemblé » (la CFDtisation de la CGT), ou à se démettre.


2014 devra être le début de notre offensive, conscients que dans d’autres pays elle a déjà démarré, et cette offensive devra marquer le paysage politique et obliger les partis politiques de gauche (donc à gauche du PS), à faire un choix : le peuple, ou la bourgeoisie.


2014 sera, comme 2013, une année politiquement paradoxale : le réformisme (politique ou syndical), continuera d’occuper le terrain médiatique et institutionnel, la pseudo-gauche entretenant avec de pseudo-syndicats l’illusion du « dialogue social », lequel débouchera sur de nouvelles pseudo-avancées, qui seront de nouveaux coups de poignards dans le dos des travailleurs, comme l’A.N.I., accord scélérat conclu par le PS, le MEDEF et la CFDT, les premiers se félicitant d’avoir réussi où Sarkozy lui-même a échoué, les seconds se frottant les mains, et les derniers ramassant quelques miettes pour leurs dirigeants et laissant leurs militants sur le terrain défendre l’indéfendable.


Pourquoi est-ce paradoxal ? Parce que le réformisme (ménager la chèvre du travail et le chou du profit) peut faire illusion en période de croissance, mais en période de crise et de récession, la situation est de fait pré-révolutionnaire.


La lutte des classes s’aiguise, et la classe dominante elle, se prépare au combat, prête à revenir sur toutes les conquêtes ouvrières, prête à saigner le peuple au propre comme au figuré, prête à toutes les guerres, à l’intérieur, comme à l’extérieur, prête même à cacher ses intérêts derrière quelque homme fort ou pouvoir autoritaire, comme l’Histoire l’a déjà montré.

 


Maintenir alors l’illusion du « dialogue », de la possibilité d’aménager le capitalisme, d’en adoucir les conséquences, c’est au mieux se tromper, au pire, tromper les autres. Le choix de la lutte des classes, pour nous travailleurs, n’est pas même un choix idéologique, c’est un choix qui nous est imposé par la réalité, c’est le seul choix pertinent. Il l’a toujours été, mais il l’est aujourd’hui plus manifestement qu’avant. Il est donc surprenant de voir que des dirigeants syndicaux et politiques issus de nos rangs et de notre histoire, continuer à persister dans l’impasse du réformisme.

Cette posture réformiste est utile, oui très utile, au camp d’en face. Qui ne redoute qu’une seule chose : c’est que la colère diffuse et inexprimée qui traverse toutes les couches de la société (en dehors de la grande bourgeoisie), prenne forme et se traduise en soulèvement général.

 


L’idée d’un grand mouvement d’ensemble (nécessairement marqué par des contradictions, des mots d’ordres et des revendications flous, voire contraires, des moyens d’actions divers, etc…), l’idée de ce grand mouvement, qui s’éloigne des consciences réformistes enfermées dans des certitudes confortables, est une idée obsessionnelle pour les pouvoirs en place. Aussi, ils font tout pour empêcher ce mouvement, et cela passe par la division de la classe ouvrière, par la mise en avant de faux antagonismes au sein même de la population laborieuse.

 

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Troisième résolution pour 2014 :

 

Nous, travailleurs, ne nous laisserons plus diviser. La situation est telle que le sursaut doit venir du plus grand nombre, pour contrecarrer les stratégies de division et diversion nous visant. Nous nous solidariserons dans les faits des travailleurs sans-papiers, des jeunes stigmatisés issus de l’immigration post-coloniale, des Roms pourchassés partout où ils sont. Nous ne nous laisserons plus prendre aux discours de « l’invasion étrangère », des « profiteurs du système », « de la menace islamique », etc…

 


Nous ne laisserons pas la laïcité, qui permet toutes les expressions et les croyances, être dévoyée pour servir d’arme contre une catégorie de population. Nous combattrons le racisme, qu’il soit ouvert ou « républicain », nous combattrons le FN résolument, mais sans nous laisser entraîner dans le chantage de ceux qui, objectivement, le nourrissent. Nous serons aux côtés des privés d’emploi dans leurs luttes à venir, sur les piquets de grève ouvriers comme auprès des travailleurs des services publics, pour construire TOUS ENSEMBLE l’alternative concrète qui sera le résultat concret de l’unité de notre classe.

 


Cela passera par un soutien effectif à chaque lutte, aussi petite soit-elle, et un soutien permanent à celles et ceux qui, dans les entreprises, se battent courageusement contre le capital. Ce travail, nous le commençons, il nous faut le poursuivre, avec des idées claires et de l’enthousiasme, à la base, dans la classe ouvrière telle qu’elle est, avec ses propres contradictions, mais qui porte davantage de vie et de force que n’importe quel aréopage raisonnable se penchant sur nos problèmes…

Pour que cette résolution devienne effective, il est nécessaire que nos camarades, nos collègues de travail, nos voisins et amis, se déterminent exclusivement par rapport à ce qu’ils vivent, et non par rapport au reflet qu’ils ont de ce qu’ils vivent.

 


Certes, « les idées dominantes sont toujours les idées de la classe dominante » et, avec le développement des moyens de communication, nous sommes assaillis d’une propagande permanente, capable de nous faire croire « que ça ira mieux si on fait des efforts », capable de nous faire croire que « la France se porte au secours de la population centrafricaine, syrienne, libyenne, malienne, etc… contre les dictateurs », capable surtout d’instiller dans les consciences que rien n’est possible, que tout est écrit, et que nous n’avons rien à faire d’autre que subir.

 


C’est ce poison-là qu’il faut extirper, en mettant en avant des revendications simples et claires, qui correspondent au vécu des gens : est-il normal d’aller quêter le travail au Pôle Emploi et subir en plus leur flicage ? Est-il normal de travailler comme un chien, sous la pression, pour un salaire de misère ? Est-il juste qu’il y ait moins de profs pour nos gosses ? Est-il juste qu’il faille toujours payer plus pour notre santé ? Est-ce légitime qu’un groupe qui fait des profits licencie ? Tout ceci en sachant que la France est un pays riche, de plus en plus riche ? A quoi servent les politiques, ou plutôt, qui servent-ils ? Est-ce qu’on peut faire quelque chose ? Quoi ? Et avec quelle organisation ?



Cette dernière question pose la nécessité d’une organisation de classe. Nous ne sommes pas sur le terrain politique, mais nous pensons que notre organisation syndicale, à la base, reste un cadre de lutte valable, et qu’il ne tient qu’à nous que ce cadre s’élargisse, pour constituer sur le territoire, des pôles de résistance organisant et coordonnant les luttes, des lieux d’éducation populaire et de formation, des lieux de solidarité réelle. Ce retour aux sources de notre syndicalisme sera un premier pas important. La CGT, c’est nous, et il faut le faire savoir, et il faut la faire vivre.

Aussi, avec les idées claires et l’enthousiasme, notre Union locale adresse à tous les travailleurs qui luttent et à leurs familles, une bonne année 2014, c’est-à-dire une année de résistance et de construction d’un rapport de forces différent…

C’est nous qui allons inverser les courbes !

 

Texte élaboré, discuté, et voté à l’unanimité, par la Commission Exécutive élargie. Le 9 janvier 2014.


source: FSC

 

 


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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 19:57
Les raisons ne manquent pas !
Que l’on soit salariés actifs, privés d’emploi, retraités, que l’on soit du secteur public ou privé, les motifs d’insatisfaction et les raisons d’exprimer notre mécontentement ne manquent pas..

Nous sommes tous confrontés à la même situation, concernant :

  • => L’emploi,
  • => les salaires,
  • => les acquis sociaux,
  • => la protection sociale,
  • => l’avenir des services publics
  • => et nous voulons que ça change !
L’année 2013 a été une année noire pour les salariés et leur entourage :
  • => en début d’année avec la loi dite « sécurisation de l’emploi », une loi qui donne encore plus de pouvoir à l’employeur en facilitant les licenciements, le chantage à l’emploi et aux salaires.
  • => puis en fin d’année avec la nouvelle loi sur les retraites qui remet en cause l’âge légal de départ à 60 ans et sans garantie d’avoir une retraite décente pour les jeunes.

Les salariés ont été confrontés à des licenciements, gel voire baisse des salaires, hausse du temps et de la dureté du travail, hausse des impôts, augmentation de la pauvreté et acharnement antisyndical.

L’année 2013 a été une année florissante pour le patronat, les actionnaires et le monde de la finance.
Le CAC 40 clôture à + 18% sur l’année, sa meilleure performance depuis 2009.

Le gouvernement plus à l’écoute du patronat que de celles et ceux qui l’ont élu, a continué la mise en place de multiples cadeaux aux actionnaires, aux employeurs et aux entreprises avec notamment, la mise en place du Crédit Impôt

Compétitivité à hauteur de 20 milliards d’euros, dont une partie est financé par l’augmentation de la TVAen ce début d’année et qui réduira notre pouvoir d’achat.

Malgré cela, le patronat en redemande.

Le gouvernement lui a encore cédé, à quelques jours de la fin de l’année en accordant par un décret scélérat, et dans l’attente de nouvelles négociations, l’autorisation d’ouverture des magasins de bricolage tous les dimanches jusqu’en juillet 2015.

La notion de "provisoire" dans ce domaine risque bien de perdurer au-delà de cette date.

Le MEDEF veut aller encore plus loin.

Il veut moins de contrainte pour les entreprises, moins de fiscalité et cotisations, celles-ci doivent être transférées vers l’impôt, la CSG et la TVA, c’est-à-dire vers les ménages et les salariés.

2014, de nouvelles reformes se préparent.

Le pacte de responsabilité, annoncé par François Hollande aux entreprises va dans le sens du MEDEF, avec moins de « charges » sur le travail et moins de contraintes sur leurs activités.

Pour les salariés, cela va se traduire par la remise en cause des élections prud’homale et la réforme de l’Inspection du travail.

C’est le DROIT DU TRAVAIL qui risque d’être remis en cause.

La CGT ne négocie pas le recul social, elle le combat !

Aujourd’hui, le « coût du travail » est pointé du doigt.

On explique aux salariés que c’est mieux de renoncer à quelques acquis que de perdre son emploi. En réalité, c’est pour augmenter les profits et faire remonter plus de cash aux actionnaires.

Les créateurs de richesses ce sont les salariés !

Pour stopper cette régression sociale qui vise à nous ramener au 19ème siècle, détruisant nos acquis sociaux gagnés par les luttes, nous devons réagir…

Notre force est celle du nombre, dès qu’elle s’exprime collectivement, qu’ils soient patrons ou ministres, ils ne peuvent rien faire.

Les richesses du travail, c’est nous les salariés qui les créons: N’oublions jamais cela ! 

2014 : Pour répondre au monde de la finance et aux directives de Bruxelles, le gouvernement a décidé, dans son budget 2014, de réduire de 15 milliards d’euros les dépenses publiques, avec la suppression de 13.000 postes de fonctionnaires.

  • => 3 milliards d’euros seront "économisés" sur les dépenses d’assurance maladie,
  • => 3 milliards d’euros seront "économisés" sur les retraites, retraites complémentaires, politique familiale et assurance-chômage.

Pour la CGT, l’année 2014, doit être, au contraire, l’année charnière, celle où le coût du capital doit être dénoncé, pour faire place à une autre répartition des richesses, pour l’emploi, les salaires, améliorer les conditions de travail, préserver notre protection sociale et les services publics.

Le 6 février, va être une étape, pour mettre en route un puissant rapport de forces.

Que cette date, soit un coup d’arrêt aux politiques patronale et gouvernementale, le point de départ pour une reconquête sociale et économique dans nos entreprises, dans nos services et dans notre pays.

Participons aux arrêts de travail dans les entreprises en interpellant nos directions.
Participons massivement à notre manifestation.

 

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 19:59
http://img.over-blog.com/300x168/3/06/23/69/photo-1/GOODYEAR.jpg
A l'initiative de la CGT Arcelor Florange ci-après un appel au rassemblement devant l'usine à Amiens.
Des délégations  d' Arcelor, Psa, Petroplus, Ford, Fralib... seront présentes.

Urgence de relayer cette information pour le soutien à nos camarades confrontés à l'esprit de revanche d'une puissante multinationale et à la complicité d'un pouvoir uniquement soucieux de rassurer ses dirigeants et de bien faire la preuve qu'en France c'est bien le capital qui fait la loi!

Le Front Syndical de Classe sera présent à ce rassemblement!
 http://idata.over-blog.com/3/06/23/69/logo-FSC.jpg
APPEL     
 
Rassemblement en soutien aux Goodyear en lutte

Nous sommes un certains nombres de militants syndicalistes à vouloir exprimer tout notre soutien au combat des salariés de Goodyear.

Ils sont en lutte depuis 6 ans et ils ont raison de ne pas lâcher.
 
L’inacceptable n'est pas la séquestration, les blocages ou l'occupation de l'usine mais que des patrons voyous faisant des bénéfices outrageux puissent licencier, restructurer ou fermer une usine.
 
Le profit et la rentabilité  mettant en péril l’avenir de milliers de famille.
Nous avons été, nous sommes ou nous serons confrontés à des menaces sur notre emploi.
 
À ce titre, nous savons à quel point il est difficile de le défendre.

Il est urgent et fondamental que nous apportions notre solidarité à nos collègues en lutte.
Nous sommes même convaincus que nous devons résister ensemble face à la logique destructrice du capital.
 
Nous avons besoin de soutiens réciproques, de liens de solidarité afin d’être plus fort pour mener les batailles nécessaires.

Nous sommes certains que c'est la convergence de nos résistances, de nos luttes qui permettra de changer la donne et d’imposer les arrêts de licenciements et de fermetures d'entreprises.

Pour exprimer notre solidarité,
Dire Stop aux licenciements,
 
Nous appelons à un rassemblement
 
Vendredi 17 janvier à 13h devant l'usine de
 
Goodyear à Amiens.
 
BURRIELLO Lionel
Secrétaire Général C.G.T. ArcelorMittal Florange

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 19:45

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Lettre a Thierry Lepaon secrétaire général de la CGT
 

 

Par CGT le lundi 13 janvier 2014

 
A LEPAON Thierry

 
Secrétaire général de la CGT

 
Camarade,

 
Comme tu le sais nous sommes dans la dernière ligne droite de notre combat que nous menons avec fierté et courage depuis 7 ans bientôt, les dernières informations véhiculées par les médias nous décrivent comme des syndicalistes jusqu’au-boutistes et irresponsables, la réalité est tout autre, les Goodyear par leur action gène au plus haut sommet de l’état, c’est pourquoi le gouvernement actuel a mis au service du groupe Goodyear toute la puissance de l’état.

 
Depuis le mois de janvier nous n’avons pas gagné un seul jugement alors que nous détenons les preuves les plus accablantes contre nos patrons, ils ont délocalisés nos outils et notre production dans des pays dit à bas coûts et tout cela illégalement bien sûr, mais la justice a semble-t-il décidé de ne plus nous donner raison du moins le temps que l’on n’est pas licencié, nous obtiendrons surement un jugement pour licenciement sans motif et une fermeture abusive une fois que nous serons au chômage comme les conti entre autre….

 
Le gouvernement veut donc se débarrasser des Goodyear, nous résistons trop et nous parlons trop, et de plus l’ANI qui se met en place serait entaché si nous venions à gagner un jugement contre le PSE alors qu’avec l’ANI les PSE se valideront devant les DIRRECTE et non plus devant les tribunaux….

 
Bref, comme tu l’a surement compris, nous gênons et il faut nous détruire et vite, le gouvernement nous allume devant les médias, considérant que retenir durant quelques heures deux dirigeants est un crime, mais foutre dehors 1143 salariés Goodyear et prêt de 2000 autres salariés indirectement serait normal et humain et tout cela avec un harcèlement non-stop !!!

 
Que dire aussi du secrétaire de la CFDT qui se permet par médias interposés de nous allumer lui aussi, mais, venant de ce type là et ce syndicat rien d’étonnant, les autres d’ailleurs suivent la même ligne, CFTC, CGC….

 
Il faut casser du CGT quand ils sont sur une ligne de lutte des classes, les CFDT, CFTC, CGC, sont à notre sens la honte du mot syndicalisme, ils n’ont plus que le nom, ils siègent dans toutes les structures, ont des postes à hauts niveaux en échange de signatures d’accords comme l’ANI et leurs anciens secrétaires et responsables ont des postes assurés dans les hautes sphères

 
J’ai appris que tu voulais la semaine dernière venir sur notre site pour saluer les Goodyear, devant la situation plus que tendue et le fait que depuis 7 ans pas un seul responsable confédéral CGT n’ait daigné à venir nous rencontrer j’ai de suite indiqué que cette visite n’était pas très opportune car les médias auraient adoré voir des salariés s’en prendre à nos instances, ils sont si friands de cela…..

 
Aujourd’hui, la pression est retombée, nous sommes toujours en occupation du site et du dépôt et nous recevons énormément de messages de soutien de syndicats CGT de diverses entreprises, nous aimerions que la confédération appuie notre demande de réunir sur notre parking tous les salariés qui comme nous veulent que l’on stop les fermetures, les restructurations, les PSE, dans des groupes qui comme Goodyear font des milliards de profit, SEULE le confédération peut et doit lancer un appel pouvant réunir des milliers de salariés sur notre parking, nous sommes en lutte depuis 2007, elle va hélas bientôt se terminer, nous voudrions que pour une fois la confédération CGT lance cet appel tant attendu par les Goodyear mais aussi les autres….

 
Nous n’avons plus beaucoup de temps pour réussir à nous réunir, nous avons décidé donc de lancer un appel à la mobilisation pour le VENDREDI 17 JANVIER 2014 A 13.00 HEURES, déjà des syndicats CGT répondent favorablement à notre appel et si la confédération lance elle aussi cet appel nous serons bien plus nombreux sur notre parking, la lutte des Goodyear est un symbole et au-delà de nos frontières, la confédération doit maintenant elle aussi appeler au rassemblement sur notre parking le vendredi 17 janvier 2014 à 13.00 heures.

 
Nous comptons sur toi en qualité de secrétaire général de la CGT, pour nous aider à faire de notre journée d’action une énorme réussite.

 
Fraternellement….

 
POUR LA CGT GOODYEAR WAMEN MICKAEL

 

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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 18:25

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APPEL - CGT Arcelor à rassemblement en soutien aux Goodyear en lutte

Nous sommes un certains nombres de militants syndicalistes à vouloir exprimer tout notre soutien au combat des salariés de Goodyear.

Ils sont en lutte depuis 6 ans et ils ont raison de ne pas lâcher.

L’inacceptable n'est pas la séquestration, les blocages ou l'occupation de l'usine mais que des patrons voyous faisant des bénéfices outrageux puissent licencier, restructurer ou fermer une usine.

Le profit et la rentabilité mettant en péril l’avenir de milliers de famille.

Nous avons été, nous sommes ou nous serons confrontés à des menaces sur notre emploi.

À ce titre, nous savons à quel point il est difficile de le défendre.

Il est urgent et fondamental que nous apportions notre solidarité à nos collègues en lutte.

Nous sommes même convaincus que nous devons résister ensemble face à la logique destructrice du capital.

Nous avons besoin de soutiens réciproques, de liens de solidarité afin d’être plus fort pour mener les batailles nécessaires.

Nous sommes certains que c'est la convergence de nos résistances, de nos luttes qui permettra de changer la donne et d’imposer les arrêts de licenciements et de fermetures d'entreprises.

Pour exprimer notre solidarité,
Dire Stop aux licenciements,

 



Nous appelons à un rassemblement


Vendredi 17 janvier à 13h


devant l'usine de Goodyear à Amiens.

 


 


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13 janvier 2014 1 13 /01 /janvier /2014 16:59

 

http://siteofficieldupoi.files.wordpress.com/2014/01/mry-ducros-repreneur-3100-licenciements.jpg?w=302&h=153&crop=1L’offre de reprise de Mory Ducros par son actionnaire principal, Arcole Industries, prévoit de ne garder que 1900 salariés sur 5 000 sans compter les 2 000 emplois de la sous-traitance condamnés à disparaître.


Arnaud Montebourg a annoncé un prêt de 17,5 millions d’euros pour cette offre de reprise et la nomination d’un préfet chargé du dossier, en particulier du reclassement des 3000 salariés. Le ministre explique avoir ainsi « sécurisé » l’offre de reprise.


Réagissant à cette annonce, la fédération CFDT Transport Environnement appelle dans un communiqué du 11 janvier : « à nouveau à la responsabilité de chacun » pour « une concrétisation de ces engagements lors des réunions avec les Organisations Syndicales ».


De son côté Arcole Industrie a posé des conditions dont celle que les salariés s’engagent à aucune mobilisation d’ici au 31 janvier, date à laquelle le tribunal de commerce doit rendre sa décision.


Pour la CGT de l’entreprise, cette clause « porte atteinte au droit de grève ». Dans un tract du 9 janvier, le syndicat déclare que « Tous, Arcole, gouvernement, syndicats devront prendre leurs responsabilités » afin de « garantir à tous les salariés le minimum acceptable. »


Pour sa part, la fédération FO des Transports et de la Logistique appelle à la mobilisation « pour que l’ensemble des offres et les propositions d’Arcole soient en nette amélioration. »


Le dépôt de bilan de Mory Ducros est l’un des plus importants qu’ait connu la France depuis celui de Moulinex en 2001.


 

 

 

 

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 18:05

http://www.comite-valmy.org/IMG/bmp/FSM2-2.bmp

 

Les 5 et 6 février prochain se tient à Barcelone le confrès fondateur d'une nouvelle - et unique à l'échelle mondiale à notre connaissance- Union Internationale des Syndicats (UIS) ayant pour vocation de regrouper tous les retraités et pensionnés.

 

 

La convocation diffusée sur les 5 continents précise :

 

"Aujourd’hui nous vivons dans une crise profonde du système capitaliste. Lecapital et tous les gouvernements capitalistes essaient faire porter  le poids de la crise sur le peuple et les travailleurs.

 

Une donnée qui a des répercussions catastrophiques pour les travailleurs de tous les secteurs, mais également sur les Pensionnés et Retraités.

 

Nous assistons à la diminution de nos pensions (de manière massive en Grèce par exemple)  et de nos droits, et nous constatons la dégradation  de notre vie et de celle de nos enfants.

 
Les Pensionnés et Retraités du monde sont appelés à  agir avec l’internationalisme prolétarien qui caractérise la FSM, et lutter pour que le droit à avoir une pension publique digne soit une réalité dans toute la planète.

 
Nous allons lutter pour un service de santé public et gratuit, pour des médicaments gratuits et pour des pensions publiques et dignes...  ".

 

Le Front Syndical de Classe s'apprête à participer à la mise en place de cette importante initiative internationale et à son succès en y envoyant 4 camarades.


Notre délégation est chargée de faire entendre ce qu'il en est de la situation française en matière de retraite et de protection sociale, de préciser les principes et les moyens qui ont été mis en oeuvre à la Libération et de faire état des attaques rétirérées des pouvoir de droite et du parti socialiste pour remettre en question cette conquête essentielle que les classes dominantes n'ont admises que contraintes et forcées par le rapport des forces.

 

Nous publierons d'ici peu le texte de notre intervention à ce congrès.


Sous le lien ci-après le contenu du texte préparatoire envoyé par les organisateurs à tous les participants.


Un compte-rendu sera également fait ultérieurement des travaux de ce congrès constitutif, de ses débats et de ses conclusions.

 

 

_________________


Rappel :


Par delà le silence organisé sur le renouveau de la FSM en tentant d'accréditer la contre-vérité selon laquelle pour les travailleurs de France, les syndicats et la CGT il n'existerait qu'une solution unique : appartenir à la CES au niveau européen et à la CSI au niveau international, nous tenons à rappeler que la FSM regroupe plus de 80 millions de syndiqués et que le le 16e congrès d'Athènes en 2011 a constitué une étape importante dans la reconstruction d'un outil syndical mondial qui se positionne sur des bases de classes, une orientation anti-impérialiste et d'opposition franche aux guerres d'ingérence et de reconquête coloniale.

 

 

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 12:37

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CGT : sortir du double langage!

 

François Hollande a bel et bien choisi : en faveur des patrons, des marchés financiers, du MEDEF, de la multinationale Goodyear contre les travailleurs d'Amiens !

 

Non pas que cela soit nouveau : dès les années 80 c'est en faveur du social-libéralisme que ses préférences allaient.

Simplement jusqu'à présent il tentait de masquer ses orientations réelles et ses reniements des quelques engagements sociaux pris dans la campagne des présidentielles.

 

Le pelé, le galeux : le « coût » du travail !

 

Ainsi, dès ce mois de janvier, lancement des Assises de la fiscalité des entreprises pour refondre les prélèvements dont elles font l'objet

 

Ainsi, en mai, le Haut Conseil du financement de la protection sociale remettra à Jean-Marc Ayrault des scénarios pour réduire le poids des cotisations pesant sur le travail, pour soit-disant favoriser

l'emploi et la compétitivité des entreprises.

 

Ainsi on apprend que Hollande propose aux entreprises son « Pacte de responsabilité », c'est-à-dire moins de charges sur le travail en échange de vagues promesses -sans contrôle- de créations d'emplois et la diminution, voire la suppression, des quelque 35 milliards de cotisations familiales acquittées par les entreprises !


Et comment sinon en déplaçant ce financement vers la CSG ou la TVA c'est-à-dire vers les salariés et les familles tout en cassant le modèle de financement mis en place par Ambroise Croizat dont le mérite, l'originalité et l'efficacité est précisément de faire reposer ce financement sur les cotisations sociales !

 

Ainsi il faudrait massivement réduire les dépenses publiques en s'en prenant aux dépenses de santé, à l'hôpital, aux collectivités locales pour ouvrir les vannes à l'intervention prédatrice des capitaux privés et des fonds de pension !

 

Il s'agit donc bien d'une déclaration de guerre contre le monde du travail et les conquêtes sociales issues des combats de la résistance !

 

Tout le mal viendrait donc du « coût » du travail, !


Le coût, véritable celui là du capital , le gonflement ininterrompue ces 20 dernières années des revenus des actionnaires (180 à 200 milliards au détriment dess salariés tous les ans!) ne sera ni évoqué ni touché !

 

Alors pour le syndicalisme et les dirigeants de la CGT il est temps de sortir de l'accompagnement de la crise et du dialogue social : on ne fera pas revenir le parti socialiste sur sa politique par la concertation, les conférences au sommet et par le syndicalisme rassemblé piloté par une CFDT alignée sur les objectifs du pouvoir.

 

Concertation CGT : allons y !

 

La CGT organise une concertation de l'ensemble des syndiqués entre le 6 et le 19 janvier.

Alors emparons nous de cette occasion pour dire que ce n'est pas à la marge que la CGT doit corriger son activité, que ce n'est pas une question d'image ou de communication mais qu'il s'agit de changer radicalement d'orientation : en finir avec le ménagement du pouvoir socialiste, en finir avec le « syndicalisme rassemblé » et les initiatives de sommet.

 

Mais s'engager résolument dans la coordination des luttes, la dénonciation de l'Union européenne et de ses politiques d'austérité, en finir avec l'illusion d'une Europe sociale.

 

Collaboration : STOP !

 

En finir aussi avec la participation aux entreprises d'intégration du syndicalisme dans la collaboration de classe comme en atteste la réunion prévue au Conseil économique social et environnemental (CESE) le 22 janvier prochain.

 

Et qui prévoit d’entremêler sur le même plateau Carole Couvert, Présidente de la CFE-CGC, Thierry LEPAON, Secrétaire Général de la CGT, Laurent BERGER, Secrétaire Général de la CFDT et Pierre GATTAZ, Président du MEDEF pour un débat présidé par Stéphane ROUSSEL, Président du Cercle de l’Excellence RH et membre de la Direction Générale de VIVENDI, et Jean-Paul DELEVOYE, Président du CESE.


 http://prt.nm9.fr/img/54301/2580/10193418/402980/368/dbfb267b

 

 

 

www.grouperhm.com


Pour débattre de quoi ?


Eh bien du « nouveau visage du syndicalisme »


On se doute bien quel nouveau syndicalisme les Gattaz, Berger et compagnie entendent promouvoir !

 

Boycottons donc ce genre de réunion pour nous consacrer à la seule chose qui vaille pour des syndicalistes : défendre bec et ongles les intérêts des travailleurs contre la guerre qui leur est livrée par le patronat et le pouvoir et nous consacrer à la préparation de la contre-offensive du monde du travail !

 

Le Front Syndical de Classe

6 janvier 2014


 

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