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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 17:22

Nous avons reçu le courrier suivant de Jean Calvary, secrétaire général du syndicat UFCM CGT.  Nous le publions ainsi que la lettre adressée aux députés.  Solidarité avec les cheminots!

 

Source:

http://img.over-blog.com/500x125/0/30/32/66/Illustrations-articles/logo-action-blog.jpg

 

Chers camarades,
 
ALERTE POUR LA DEMOCRATIE ! Les cheminots CGT et SUD Rail de la Région Parisienne avaient prévu de manifester pacifiquement à l’Assemblée Nationale à l’occasion de l’ouverture du débat sur le projet de loi dissolvant la SNCF. La Préfecture vient de déclarer qu’elle n’autorisait pas ce rassemblement ni aucune manifestation. Du jamais vu depuis Jules Moch ! Cette interdiction d’exercer un droit constitutionnel est un précédent dangereux qui doit alerter et faire réagir tous les démocrates.
 
Informez largement de cette situation. S’ils ne veulent pas que les cheminots aillent à la rencontre de la représentation nationale ou prévienne la population sur ce qu’on lui cache avec ce projet de loi, comprenez que ce projet est encore pire qu’on le croit. C’est pour résister à cette omerta que les cheminots vont entamer leur 7ème jour de grève dans un contexte politico-médiatique haineux comme l’a prouvé le malfaisant WOERTH nous traitant de talibans.
 
Pour mieux comprendre, ci-dessous le courriel que nous avons envoyé aux députés de “gauche” de notre périmètre et une lettre motivée en PJ.
 
Sachant pouvoir compter sur votre solidarité.
 
Jean Calvary

http://img.over-blog.com/700x1032/0/30/32/66/sncftransports/montparansse1.JPG
http://img.over-blog.com/700x1052/0/30/32/66/sncftransports/montparansse2.JPG
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16 juin 2014 1 16 /06 /juin /2014 10:58

 

 

http://www.ferc-sup.cgt.fr/site/IMG/rubon2208.jpg?1317453382

 

La FERC Sup CGT apporte son soutien total à la grève des cheminots qui vient d'être reconduite dans les assemblées générales de personnels, ainsi qu'à la Fédération CGT des cheminots et à ses syndicats engagés dans cette grève pour exiger du gouvernement le retrait de la réforme ferroviaire.

 

 


Cette "réforme" s'inscrit dans l'ouverture à la concurrence exigée par Bruxelles et s’attaque aux services publics ainsi qu'aux garanties statutaires des cheminots.

Dans de nombreux secteurs, des mouvements éclatent, des grèves se mettent en place. Les travailleurs expriment de plus en plus largement leur colère et leur désaccord avec la politique menée par ce gouvernement (intermittents du spectacle, réunion des musées nationaux - Grand Palais, personnels précaires du CNAM, mouvements multiples qui se développent chez les personnels territoriaux...).

Pour sa part, la FERC Sup CGT appelle à la grève et à des rassemblements le 18 juin contre les regroupements régionaux et les fusions d'universités qui déstructurent le service public national d'Enseignement supérieur et de Recherche et mettent en péril le libre accès pour tous, sur l'ensemble du territoire national, à des études supérieures au plus haut niveau.

Ces grèves et leur multiplication montrent que les travailleurs n'acceptent pas la politique actuelle et qu'ils refusent le démantèlement programmé des services publics pour les soumettre aux règles du marché, les livrer à la concurrence et les offrir au secteur privé. Ces mouvements concernent tous les salariés de la Fonction publique, tous les salariés du privé et tous les citoyens qui veulent bénéficier de services publics de qualité dont l'égalité d'accès soit garantie à chaque citoyen par l'État.

Face à cette politique destructrice, face au pacte de responsabilité et contre la politique d'austérité, la CGT doit prendre ses responsabilités et construire sans attendre la convergence de toutes les luttes pour faire reculer le gouvernement.

La FERC Sup CGT soutient la grève des cheminots qui doivent obtenir gain de cause : le gouvernement doit entendre les revendications des cheminots et retirer sans délai son projet de réforme. .

Salutations fraternelles,
L'Union nationale FERC Sup CGT   http://www.ferc-sup.cgt.fr/site/
La CGT des établissements d'enseignement supérieur et de recherche

 

http://www.ferc-sup.cgt.fr/site/IMG/siteon0.png

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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 22:09

 

 

Publié le 15 juin 2014 par FSC

 

 

Nos camarades de Versailles nous communiquent :

_http://img.over-blog.com/298x224/3/06/23/69/logo-FSC.jpg

____________________________________

http://img.over-blog-kiwi.com/970x301-ct/0/94/23/64/20140224/ob_b0a13e_bandeau-cgt-versailles.tif

Acculé, le gouvernement dégaine l'arme de la division syndicale...

14 Juin 2014, 

Au 4° jour de grève contre la réforme ferroviaire voulue par le gouvernement et la direction de la SNCF, nous nous devons de rendre l'hommage qui leur est dù aux cheminots grévistes qui font preuve d'une combattivité execptionnelle.

 

D'abord quant aux chiffres de grévistes, que la direction et le gouvernement sont obligés de cacher, mais quand on voit le nombre de trains supprimés dans tout le pays, les gares fermées, les postes non-tenus que même la réquisition fascisante des cadres ne peut endiguer, on ne peut que constater la puissance du mouvement.

 

Ensuite par la présence en masse dans les assemblées générales (plus suivies le jeudi que le mercredi) et dans les rassemblements, à Paris comme en province, qui montre que les cheminots prennent en main LEUR mouvement, pas pour parader mais bien pour gagner !

 

Enfin, la qualité des débats dans des AG, qui rassemblent au-delà des sympathisants CGT/Sud, montre aussi que les cheminots sont tout à fait conscients des enjeux, savent ce qu'ils rejettent et ce qu'ils veulent, et sont prèt à aller jusqu'au bout du combat pour défendre leurs intérêts et ceux des usagers.

 

Oui les cheminots grévistes sont admirables et forcent le respect des travailleurs de tout les secteurs du pays, car ils montrent la voix à suivre, celle de la lutte de classe, déterminée et consciente pour gagner.

Des messages de solidarité nous sont envoyés de toute l'Europe, de Chypre, du PAME grec, du RMT britannique, par la voix propre de son président Peter Pinkney et du bureau régional Europe de la Fédération Syndicale Mondiale, ce qui montre que les cheminots du monde entier suivent et soutiennent notre lutte.

 

Et pourtant, rien ne leur a été épargné par le pouvoir en place : le black out médiatique jusqu'au début du conflit, les mensonges sur une réforme qui "réunifit RFF et SNCF", alors qu'elle démembre la SNCF en 3, mais surtout l'instrumentalisation des "syndicats" réformistes pour tenter de diviser et casser le mouvement.

 

En effet, après les refus des syndicats grévsites d'accepter les propositions du ministres jeudi dernier, qui ne modifiaient le projet qu'à la marge, le gouvernement a mis en scène la signature de la CFDT et de l'UNSA, pourtant en dehors du mouvement, de ces mêmes propositions.

 

La CFDT, qui sombre de plus en plus dans la collaboration de classe, se répend depuis dans la presse de grossieretées anti-grévistes du niveau d'une milice fasciste, d'abord par son leader confédéral Laurent Berger qui dit être "choqué" par une grève sans motifs et Didier Aubert leader de la CFDT/FGAAC cheminots qui appel carrément le gouvernement à "tenir bon" face aux grévistes !

 

Par leur attitude lamentable, ces "syndicats" à la botte du pouvoir et de la direction de la SNCF, se font les ennemis du corps cheminots en lutte et devront en rendre compte en temps voulu !

 

Le gouvernement, qui refuse depuis des mois d'entendre la colère et les revedications des cheminots est entrain de se prendre les pieds lamentablement dans le tapis de sa réforme.

Il a menti au pays en disant que la réforme avait pour objet de réunifier "la roue et le rail", alors que le projet vise précisément la divison de l'EPIC SNCF en 3 partie, pas pour améliorer l'organisation, mais pour en préparer la privatisation par l'ouverture généralisée à la concurrence du réseau, et le pays commence à s'en rendre compte grâce à la mobilisation des cheminots !

 

Il a pensé rouler dans la farine les fédération CGT des cheminots et Sud-Rail en proposant de dealer sous la table une réécriture de la loi purement formelle, alors que ces fédération tirent leur force et leur détermination de la puissance du mouvement et de la solidité des Assemblées Générales de grévistes.

 

Il a voulu démobiliser les cheminots en faisant signer des OS qui n'ont aucune légitimité dans ce mouvement, alors que ce spectacle pathétique n'a eu comme effet de de chauffer un peu plus les grévistes qui recondutisent partout jusqu'à lundi et appellent à une amplification de la mobilisation.

 

Enfin, il a tenté de jouer les "usagers exédés" contre les "preneurs d'otages", en sortant Hollande du placard pour nous faire un chantage à la tenue du BAC avec des tremollos dans la voix, alors qu'il apparait clairement que ce gouvenrement qui veut faire passer sa loi aux forceps, sans négocitiations sur la base des revendications des cheminots, est bien le seul responsable du durcicement du mouvement.

 

Fort de la confiance d'être sur les bons rails de la lutte de classe, pour la défense inconditionnelle des intérêts des cheminots et des usagers, confiant dans la combattivité et la lucidité exeptionnelle des cheminots en lutte, le syndicat CGT des cheminots de Versailles appelle donc tout naturellement à la poursuite et à l'amplification du mouvement.

 

Tous en grève, tous aux AG et aux rassemblements :

- Retrait de cette réforme ni amendable, ni négociable,

- Réintégration de RFF au sein de la SNCF,

- Maintient du statut et des RH 77 et 677, pour leur extention à tous les travailleurs du rail,

- Reprise de la dette du ferroviaire par l'Etat,

- Monople public SNCF du transport ferroviaire de marchandises et de voyageurs !

 


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14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 23:06

 

 

Publié le 14 juin 2014 par FSC

 

 

Un utile rappel au moment où les cheminots sont insultés et lynchés médiatiquement alors qu'ils défendent leurs intérêts et ceux du peuple.


Défendons les cheminots, défendons les intermittents, défendons-nous en défendant le droit de grève.

FSC

 

13 juin 2014

BITGREVEOIT

 

Clôturant ses activités au cours de la 103ème session du CIT, la FSM a organisé une réunion dont laquelle elle a discuté et déclaré que le droit de grève sera défendu par tous les moyens et par toutes les organisations syndicales de classe.

 
« Le droit de grève est la mère des droits, c’est le droit de se battre pour nos intérêts », a déclaré les participants après avoir assisté aux discours de George Mavrikos, Secrétaire Général de la FSM et Maximos Aligisakis, professeur à l’Université de Genève.

 
« La FSM, organisant cette conférence au siège de l’OIT, déclare aux employeurs et aux gouvernements qui les soutiennent qu’elle défend le droit de grève et toutes les formes de lutte.
La FSM appelle les employeurs à arrêter la manipulation et les spéculations de la Convention 87, car ils savent que le droit de grève n’a pas été offert pour la classe ouvrière d’aucun pays mais qu’il était «de facto» revendiqué par les luttes sanglantes et héroïques des travailleurs.

 
La FSM appelle les organisations syndicales et les travailleurs à protéger le droit de grève avec toutes les mesures nécessaires dans les usines, dans les rues, dans la société et dans les parlements », a annoncé le Secrétaire Général de la FSM.

 

 

 

 

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 14:32

Sur le blog de l'UL-CGT de Dieppe

 

Cheminots: halte aux manipulations médiatiques !
Depuis le début du conflit des cheminots, les médias jouent un rôle particulièrement pourri, et partial, contre les cheminots.

Si pour les taxis, ils ont honnêtement donné les raisons de fonds de leur mouvement, dans le cas des cheminots, seuls les usagers prétendument mécontents sont mis en avant:

Personne n'informe honnêtement le citoyen sur les raisons de la grève, et l'enjeu desécurité pour l'usager du chemin de fer !
Et pourtant, la série d'accidents qui a eu lieu l'an dernier, et notamment celui de Brétigny, devrait conduire les radios, télévisions et journaux, à plus de retenue, et à plus d'objectivité.

Sauf à ce que les pilotes des rédactions espèrent d'autres accidents ferroviaires pour vendre plus leurs papiers, la sécurité des usagers devrait les conduire à informer réellement sur les enjeux du conflit, tant en matière de sécurité et que de qualité de service.

Depuis hier nous assistons à une aggravation du mensonge: diviser les cheminots pour les affaiblir, telle est la ligne de la "main invisible" qui pilote les médias.

Quel est le message distillé par ces manipulateurs ? "Parce que la CGT a rencontré le ministre, elle se préparerait à lâcher le mouvement". Après le "tous pourris" des politiques, aujourd'hui ce serait le "tous pourris" chez les syndicats, en écho avec la campagne des patrons et de leur syndicat, le Medef — toujours plus et mieux au service des actionnaires cupides et des spéculateurs — qui prétend que le syndicalisme des salariés serait dépassé.

Pour la CGT il est hors de question d’appeler à la reprise du travail, tant qu'elle n’aura pas eu, de la part du gouvernement des engagements concrets sur l’abandon de son projet de réforme, ni marqué une volonté de prendre en considérations les revendications des cheminots.
Depuis le début du conflit, la mobilisation des cheminots est immense, et ne faiblit pas !

Si elle est de haut niveau c’est bien par ce que les cheminots sont dans une démarche revendicative unitaire, et que le mouvement est placé sous le contrôle démocratique des salariés par les syndicats, dont principalement la CGT.

Plus de 1 cheminots sur 2 est en grève; plus de 230 Assemblées Générales ont lieu chaque par jour sur le territoire national.

La grève est tellement puissante que le prétendu "service minimum" annoncé a du mal a se mettre en place, au point que dans de nombreux endroits, la direction en est à remplacer les trains par des bus.


Les annonces du ministre sont loin de satisfaire les cheminots. Elles ne répondent pas aux revendications portées par les organisations syndicales CGT, SUD-rail et UNSA.

Certes — pour la première fois — le Gouvernement "évoque" la question du financement, et du traitement de la dette, à travers d’éventuelles nouvelles sources de financement…


Parce que la dette des chemins de fer provient d'un transfert de charges de l'État vers RFF pour l'aménagement du territoire, pour la CGT ces sources de financements doivent passer:

  • => par le rétablissement de la taxe carbone (barrières écotaxes),
  • => par l’arrêt des cadeaux au patronat,

C'est à dire :

  • => tout le contraire d’une aggravation/accroissement de la productivité des cheminots,
  • =>tout le contraire de l’austérité prônée par le Gouvernement…

Du côté des « non-avancées »:

  • => rien sur le Fret !
  • => rien sur l’EPIC unique
  • => rien sur le volet social !
Voilà ce que les citoyens ne connaîtront pas, parce que les médias sont tout aux ordres du patronat, des banquiers, des spéculateurs, et de l'État !

La CGT rejette le projet de loi que veut imposer le Gouvernement, et qu'il veut mettre en débat à partir du 16 juin, en discussion accélérée.

La CGT et les autes syndicats de cheminots insistent sur la nécessité d'une autre réforme ferroviaire:
  • => qui réponde efficacement aux besoins de transport des usagers voyageurs et Fret, ainsi qu’aux cheminots,
  • =>qui assure la santé et la sécurité des usagers,
  • =>qui vise à faire disparaître les retards systématiques et quotidiens, conséquence de la baisse de l'entretien des machines et des rails, du développement de la soutraitance, et des réductions d'emplois.

Lire aussi sur notre blog: Ligne SNCF Dieppe-Rouen: le sabotage patronal continue !

 


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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 14:01

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Publié le 12 juin 2014  par FSC

 

Le FSC soutient sans réserve les cheminots en grève reconductible contre les projets du gouvernement qui traduisent fidèlement le 4ème paquet ferroviaire européen imposant entre autres « l’ouverture à la concurrence » du trafic voyageur (pour le fret, c’est déjà fait…).


Il est en même temps nécessaire de revenir sur les précédents contre-réformes, en particulier le désossage et la scission de la SNCF en 1997 en deux entités et la soumission aux règles du profit qui expliquent pêle-mêle la dégradation de la qualité du service public dont la catastrophe de Brétigny S/Orge de juillet 2013 ou le scandale des quais à raboter pour que les nouvelles rames TER commandées à Bombardier puissent tout simplement circuler sans accident !!!!…


Les contre réformes annoncées ne vont qu’aggraver le fonctionnement naturel de cette entreprise au service de la Nation. Le but c’est de diviser la SNCF en 3 EPIC et non le regroupement promis comme le disait encore ce matin de manière mensongère M.Sapin sur BFM/TV.


C’est la liquidation de cette entreprise, de son savoir, de son statut qu’entreprend le gouvernement sous l’égide des directives européennes et de l’avis favorable du CESE de juin 2012.


La voie est ouverte pour la privatisation des activités les plus rentables (TGV notamment tandis que les TER passeraient sous la coupe des nouvelles métropoles prévues), le tout dans un contexte de sécurité des voyageurs encore dégradée et de poursuite du tout-camion au détriment du ferroviaire.


Avec cette nouvelle contre réforme, l’Etat se désengagerait de nouveau et ce au détriment des citoyens qui seront une fois de plus attaquer au niveau de leur pouvoir d’achat lors de leurs voyages quotidien et d’augmentation des taxes locales pour contribuer au maintien et au développement du Rail sur leur secteur géographique.


L’enjeu est grand aussi parce que les cheminots constituent une des corporations les plus résistantes du monde du travail et qu’il est de l’intérêt du pouvoir de les affaiblir. Comme il est de l’intérêt des travailleurs de les soutenir tandis que la CFDT, caniche du gouvernement et de l’UE, poignarde les cheminots dans le dos en les appelants à « reprendre le travail »…


C’est pourquoi le FSC leur réitère son soutien sans faille et appelle les travailleurs et leurs organisations à en faire de même ainsi qu’à protester auprès des élus locaux et médias qui lynchent les grévistes heure par heure.

 

Au moment où les cheminots, les intermittents, les hospitaliers donnent de la voix pour défendre leurs intérêts et ceux du peuple, soutenons les luttes et donnons-leur aussi de la force en construisant leur convergence.

 

http://img.over-blog.com/298x224/3/06/23/69/logo-FSC.jpg


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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 10:15

PAR DOMINIQUE HENRY 11 JUIN 2014

http://www.bastamag.net/local/cache-vignettes/L540xH360/arton4167-5ec4e.jpg

 

Le projet de ferme-usine des Milles-Vaches en Picardie, conçu par un entrepreneur du BTP, continue de diviser. Fermement opposée à ce modèle agro-industriel, Dominique Henry, institutrice et agricultrice à la retraite, a participé le 28 mai aux côtés d’une soixantaine de paysans et de militants, à une action de démontage de la salle de traite. Interpellée, elle a passé plus de 48h en garde à vue et sera jugée, ainsi que quatre autres paysans, le 1er juillet prochain pour dégradation et vol en réunion. Elle témoigne des conditions de sa détention et de ses motivations demeurées intactes. « On est tous citoyens du monde et responsables ! »


Quand j’ai entendu parler de cette action à l’usine des 1000 vaches, je n’ai pas hésité. Cet endroit où 1000 vaches et 750 veaux et génisses seront enfermés en permanence me donne la nausée. Le projet imaginé par M. Ramery (entrepreneur en BTP déjà patron de 3 500 salariés) prévoit de produire de l’électricité à partir d’un immense méthaniseur alimenté par le lisier, le fumier, des résidus de céréales et autres végétaux. Le méthane libéré par la fermentation alimente un générateur électrique d’une puissance équivalente à 25 éoliennes. Le courant sera racheté par EDF. Encouragé par les primes, le méthane agricole est un nouvel agro-business. Le lait n’est qu’un sous-produit du lisier, du lait « low cost », vendu à moins 20 % du prix du marché.


Un projet démesuré, aux conséquences environnementales et sociales inadmissibles, pour le profit d’une seule personne (M. Ramery fait partie des 350 personnes les plus riches de France). Antidémocratique. Le maire de Drucat, le village concerné, est contre ; les villageois ont monté une association pour défendre leur cadre de vie (Novissen). Les villageois ne peuvent se faire entendre ; les agriculteurs, prônant une agriculture paysanne créatrice d’emplois et fournissant des produits de qualité, sont mis au rebut. Il est temps de provoquer un débat public sur l’orientation de l’agriculture dans notre pays.

Démonter, dévisser, déboulonner, ne rien casser

Mercredi 28 mai au petit matin, nous sommes une soixantaine motivés à nous approcher des immenses bâtiments. Démonter, dévisser, déboulonner, ne rien casser bien sûr. Tout reste sur place sauf une partie du matériel qui doit être remis à Stéphane Le Foll qui déjeune le jour même à la Villette (Paris) avec Ségolène Royal. Un groupe part assez rapidement dans ce but. Un ouvrier arrive, agressif. Bien sûr, c’est son outil de travail. Certains essaient en vain de discuter.

 

Les journalistes arrivent, plusieurs d’entre nous sont interviewés. Les forces de l’ordre ne tardent pas et vont directement vers quatre personnes pour relever leur identité. Tous les militants présents s’étonnent et donnent leur carte d’identité, pour cette action revendiquée collectivement. Dès que tous les journalistes attendus sont venus, nous décidons de lever le camp.

En arrivant aux véhicules, on aperçoit les fourgons qui déchargent les CRS. J’ai à peine le temps de comprendre qu’ils sont sur moi pour m’embarquer. Des militants s’interposent, montrent leurs outils, demandent à être arrêtés mais rien n’y fait. Je me retrouve embarquée avec trois gendarmes dans un fourgon qui roule à vive allure vers Hallencourt.


Le temps est suspendu.


9H30. Je suis placée en garde à vue. Interrogatoire : qu’est-ce que je faisais là ? Dans quel but ? Comment ? Etc, etc... Une seule réponse : le silence ! L’adjudant tape plein de choses sur son ordi, me réinterroge, retape... Vu mon refus de répondre, les questions se font plus rares.


12H. Je demande si j’ai le droit de manger, ce n’est visiblement pas prévu, j’ai quand même droit à une barquette réchauffée d’une bouillie indéfinissable. Pour les toilettes je suis accompagnée, porte ouverte, super !


13H. Transfert à Abbeville à un train d’enfer avec 3 gendarmes. J’aperçois quelques manifestants à l’arrivée de la gendarmerie, ça réchauffe le cœur. Je ne sais pas combien ont été arrêtés. L’interrogatoire recommence. On me dit que si je ne dis rien la garde à vue va durer. On me laisse mon sac pour l’instant, je peux dessiner entre les questions. Je peux voir mon avocat. Il m’explique que la garde à vue peut durer 24h. Je commence à comprendre que je dois m’armer de patience.


18H. On m’emmène à une confrontation avec un ouvrier du site qui a photographié quatre personnes en action. C’est comme ça qu’ils ont choisi.


19H30. Convocation devant le substitut du procureur qui me reproche dégradation et vol en réunion. Ma garde à vue est prolongée jusqu’à 9h30 le jeudi. On me transfère à Hallencourt pour la nuit. On m’ouvre la porte d’un « cachot » (comment appeler ça autrement ?) où je réalise que je vais devoir passer la nuit. Un sommier en béton, un « matelas » en plastique de 5 cm d’épaisseur, des couvertures de l’armée, un trou au fond pour les besoins (sans chasse d’eau). On me retire toutes mes affaires. On m’explique que je pourrais me suicider ; j’ai beau expliquer que je ne suis pas du tout suicidaire, que j’ai 4 enfants et 6 petits-enfants, rien n’y fait.


Quand la lourde porte se referme sur moi (combien de verrous ? 4 au moins) je suis sous le choc.

 

Je ressens une telle inhumanité. J’aime écrire, lire, mais on ne me laisse rien. Je suis face à quatre murs sales et à un trou. J’ai quelques instants le sentiment que je ne suis plus rien. Il ne s’agit pas seulement de privation de liberté, c’est autre chose ; dans quel but agissent-ils ainsi ? Je pleure un bon coup puis je m’organise pour gérer mon temps : quelques mouvements de yoga pour que ce temps se déroule au mieux. Je réussis à dormir. Le lendemain matin je demande à faire ma toilette ; ce n’est visiblement pas prévu non plus, on me trouve deux lingettes minuscules. Pas d’eau.


Jeudi 29 mai 

 
9h. Retransfert à Abbeville. Je comprends que la garde à vue est prolongée de 24h. Je suis blasée. Mais les manifestants sont là, je les entends et je les aperçois même par la fenêtre, ça fait vraiment chaud au cœur. Ils ne désarment pas. Je vois sur les journaux laissés sur le bureau que le porte-parole de la Conf a été arrêté en revenant pour nous soutenir (j’apprendrai plus tard comment il a été plaqué au sol par les gardes du corps de M. Le Foll et la violence de son arrestation). Les médias sont bien présents. Entre les questions je dessine : notre ferme, les champs, les vaches, chacune avec son nom et son caractère. Les militants me font porter des sandwichs, trop bien.


Puis c’est la douche froide : ils parlent de me remettre en cellule d’isolement. Je me jette sur la fenêtre et je hurle qu’on va m’enfermer. Les potes en-dessous font le bazar. Ils me ramènent dans ce cachot, je vois les militants postés à la grille. Courage ! 4 heures dans ce cachot, avec rien, enfermée par 2 gendarmes qui ont l’âge de mes enfants. On ne me laisse pas un gobelet d’eau sous prétexte que je pourrais le découper et l’avaler... ? Ils disent qu’ils ne sont pas psychologues, dommage. Je vais chanter, ma France de Ferrat, des chansons d’amour et de lutte, ça résonne pas si mal ; le temps passe.


Retransfert. Je demande à voir mon avocat qui m’annonce que je serai présentée au juge d’Amiens le lendemain. Le retour en cellule est une horreur. Je sais que ça ne durera pas, que ce n’est rien comparé à d’autres. Ma tête raisonne mais les larmes coulent toutes seules. Je réussis à gérer. Je m’endors mais un abruti me réveille en pleine nuit pour savoir si je vis toujours.

Vendredi 30 mai 

 
Transfert à Amiens. Avant de partir j’offre à certains gendarmes mes dessins, ils ne paraissent pas insensibles. Je comprends qu’on va me menotter. Ils sont sur les dents. Départ donc menottée encadrée de trois gendarmes armés jusqu’aux dents avec des gilets pare-balles. On part en convoi, sirènes hurlantes, avec deux motards qui ouvrent la route, ils ont ordre de ne pas s’arrêter. Que doivent penser les personnes qu’on croise ? Que j’ai commis un infanticide ou découpé mon amant en morceaux ? J’essaie d’avoir de l’humour pour prendre du recul !


Arrivée à Amiens je vois mes potes et je lève les poignets dans leur direction ; on me tire à une telle allure dans le palais de justice que je manque tomber à terre. On attend les cinq dans des « cages ». Les gendarmes se marrent entre eux. Je chante !


Verdict : je suis placée sous contrôle judiciaire jusqu’au procès qui doit avoir lieu le 1er juillet avec interdiction de rencontrer mes « complices » sinon c’est la prison immédiatement m’a dit le juge. En clair on nous empêche de préparer notre défense ensemble. Ils ne connaissent pas (et n’aiment pas) l’action collective.


Ainsi l’objectif est clair :
- faire passer individuellement les 5 personnes interpellées pour de dangereux illuminés ;
- éviter tout débat démocratique et museler les opposants au projet ;
- orienter l’agriculture vers une industrialisation avec des coûts les plus bas possible. Des campagnes vidées de leurs paysans, sans vaches dans les champs, parsemées de grands bâtiments-usines ! Des scandales sanitaires à répétition, l’eau et le sol irrémédiablement pollués (comme c’est le cas pour les rivières de Franche-Comté). Mais attention : trop de citoyens conscients vivent dans les campagnes pour qu’un tel projet passe. On est bien dans une action collective et pour un enfermé, dix le remplacent.

Que faire ?
- vous pouvez diffuser mon témoignage dans vos réseaux
- adhérez à Novissen, aux amis de la Conf
- vous pouvez envoyer un soutien financier à la Conf pour payer le procès.


Gardez votre liberté de penser et d’agir sans vous laisser influencer par les médias dominants. Il faut s’informer au quotidien dès que l’on consomme. On est tous citoyens du monde et responsables !


Dominique Henry, Institutrice et paysanne en retraite.

Plus d’informations sur les sites de Novissen, de la Confédération Paysanne et desAmis de la Conf’.

Photos : © Confédération Paysanne

 

http://www.recit.net/IMG/arton1605.jpg?1362931664

 


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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 22:19

Mardi 10 juin 2014 

 

Voici une explication de la façon dont travaillent les intermittents de la restauration. C’est aussi valable pour les chauffeurs, les hôtesses, les femmes de chambre, les plongeurs, les cuisiniers.


Je suis maître d’hôtel (c’est-à-dire que je coordonne une équipe de serveurs pour un traiteur par exemple) mais le plus souvent je suis serveuse. Mes employeurs sont des hôtels, traiteurs mais aussi des entreprises de restauration collective. Ils m’appellent personnellement quand ils ont besoin de moi et la plupart me font des bulletins de salaire sauf certains qui font faire les salaires par des agences d’intérim. Je travaille principalement sur du service de banquet dans le cadre de congrès, mariages, repas de direction dans des entreprises, mais parfois aussi pour des restaurants, à la carte.

 
Je travaille à la journée, pour des vacations qui peuvent aller de 5 h à 15 h par jour.

Je fonctionne de la même façon qu’un intérimaire, je travaille au jour le jour, je peux avoir 2 employeurs différents dans la même journée : un petit-déjeuner à un endroit, un dîner de gala ailleurs.

 
Lorsque ce sont les employeurs qui me payent directement, sur mon attestation assédic il est noté « fin de CDD » - en intérim, c’est « fin de mission ». Et ce point est très important pour la suite :


Le titre de l’annexe 4 actuelle (celle de 2011) est : « salariés intermittents, salariés intérimaires des entreprises de travail temporaire. »


Lors du projet d’accord du 22 mars, ce titre était toujours d’actualité.


Et le 14 mai, le titre de l’annexe 4 a changé, il n’indique plus que : « salariés intérimaires des entreprises de travail temporaire » avec la précision suivante :


- « aux salariés qui effectuent, chez un employeur, quel qu’il soit, une ou plusieurs missions de durée limitée qui leur ont été confiées par une entreprise de travail temporaire, dès lors qu’ils sont liés par un contrat de travail exclusivement à cette dernière entreprise. »


Alors que dans l’annexe actuelle (celle de 2011) il était précisé aussi :


- « aux salariés dont les activités professionnelles s’exercent, en raison de la nature même de ces activités, d’une manière discontinue." »


Ce qui en clair veut dire qu’avec la mise en place des « droits rechargeables », tous les contrats CDD, qu’ils durent 1 jour ou 1 mois, basculent dans le régime général.

 
Et que pour continuer à être dans l’annexe 4, il va falloir ne travailler que par l’intermédiaire d’agences intérim.


Il n’est plus tenu compte de la spécificité des contrats journaliers (alors qu’en intérim, dans le bâtiment ou l’agro-alimentaire par exemple, les contrats hebdomadaires sont renouvelés de semaine en semaine, parfois pendant des mois).


En ce qui concerne la perte financière :


en intérim, avec le nouveau calcul, ça va être entre 3 à 5 jours d’allocations journalières.


Mais pour les intermittents de l’annexe 4 qui passent dans le régime général, c’est la quasi totalité de leurs allocations qui seront perdues ! Sauf les mois creux où ils ne travailleront que quelques heures.


Voilà le calcul :


en annexe 4 actuelle, il faut effectuer au minimum 610 heures en 28 mois pour ouvrir les droits (pour les moins de 50 ans). Forfaitairement, une journée de travail = 10 heures. C’est très important.


On prend le montant des salaires brut (hors congés payés et indemnités de fin de mission) correspondant aux 610 h que l’on divise par 61, ceci donne le salaire journalier de référence (SJR). Si vous avez effectué 700 heures on divise par 70, etc...


Sur ce SJR, on prend 57.4 % et ça donne le montant de l’allocation journalière. Je vous fais grâce des cotisations sociales que l’on enlève ensuite... 

 
Ensuite, pour calculer ce qu’on vous doit par mois, on prend le total des salaires brut gagnés au cours du mois (hors CP et IFM) que l’on divise par le sjr.

 
Le résultat donne le nombre de jours non indemnisés. Il suffit de déduire ce résultat de 30 ou 31 (selon le nombre de jours dans le mois) et de multiplier le résultat par le montant de l’allocation journalière pour savoir le montant versé par l’assédic.


Avec la future convention, en intérim, rien ne change pour le calcul du SJR. L’allocation journalière va passer à 57% du SJR. Mais pour le calcul mensuel ça devient : allocation mensuelle pour un mois complet (30 ou 31 fois l’allocation journalière) moins 70% des salaires brut gagnés dans le mois = montant de l’indemnité mensuelle. C’est là qu’il y a une perte de quelques jours d’indemnités.


Mais pour les intermittents qui passent au régime général, c’est la catastrophe :


le calcul des droits au régime général c’est toujours 610 h. Mais là où on prenait en compte 10% des heures pour le calcul, on passe en jours. Et au régime général une journée de travail = 5 heures. Et 610 h = 122 jours !


Donc le montant des salaires bruts est divisé par 122 au lieu de 61, ce qui fait un SJR divisé par 2.


Et c’est pas fini, là où on va prendre 54% du SJR pour les intérimaires, pour le régime général c’est 40.4% plus 11.64€.


un exemple : pour 6100€ de salaires brut : en intérim 100€ de SJR soit 57€ d’allocation journalière au régime général 50€ de SJR soit 20.20€ + 11.64€ = 31.84€ !


Et comme le cumul salaire + allocation ne peut dépasser le montant mensuel du SJR, au régime général dès que l’on aura travaillé pour 1 500€ brut/mois, on ne touchera rien - alors qu’en intérim le seuil est porté à 3 000€ pour l’exemple ci-dessus.


J’espère que ce message va circuler car je me sens bien seule dans ce combat. C’est simple, j’ai l’impression d’être la seule intermittente non spectacle en France à avoir pris conscience de ce qui se passe !



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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 18:59

 

 

Publié le 6 juin 2014 par FSC

 

 

Des choix, des orientations et des votes qui confirment l'alignement sur la politique de l'Union européenne : casser les services publics, ouvrir à la concurrence, livrer les ressources nationales aux appétits du privé et des multinationales.
Effectivement seule la puissance de l'action des travailleurs est en mesure d'inverser la donne.
Soutien totale à l'action entreprise par les cheminots à partir du 10 juin au soir!


ob_14d834_sncf-assemblee.jpg

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 10:01

Lundi 2 juin 2014, par Philippe Crottet

 

http://iphonespip.sudptt.org/IMG/siteon0.jpg


Communiqué de la fédération SUD PTT


Les sanctions disciplinaires contre les militants syndicaux se multiplient à La Poste. Ainsi, pour la seule semaine de l’ascension, semaine de 4 jours, étaient convoqués quatre conseils de discipline à l’encontre de militant-es syndicaux-les : Mohamed, Thibaud et Patricia (3 camarades de Sud Poste 92) et Stéphanie (Sud Poste 75). Les représentants de la direction ont, à chaque fois, voté le licenciement des militant-es alors que les représentant-es du personnel s’y opposaient tout aussi systématiquement.


Il s’agit d’une véritable chasse aux sorcières à laquelle s’adonne la direction de La Poste qui poursuit nos 4 camarades accusé-es d’avoir utiliser leur droit de revendiquer et de participer activement à une grève !


Ces conseils de discipline et les demandes de licenciements qui les concluent sont de véritables attaques contre toute forme de syndicalisme qui ne se soumet pas aux exigences patronales. Des exigences qui se traduisent systématiquement par des restructurations permanentes, la casse des services et des milliers de destructions d’emplois.


Pour Sud-PTT, cette politique antisociale, adossée à une répression antisyndicale, toujours plus brutale et récurrente, est totalement inacceptable. La fédération Sud-PTT apporte son plus entier soutien à l’ensemble des camarades réprimé-es et mettra tout en oeuvre pour que justice soit rendue. D’ores et déjà, un comité de soutien large, au delà de l’entreprise, est en construction.


Contre la répression antisyndicale, Sud-PTT ne lâchera rien ni personne !

 

http://iphonespip.sudptt.org/spip.php?article21

 


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