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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

6 février 2014 4 06 /02 /février /2014 13:40

Sur Le blog de Jean Lévy

 

http://www.initiative-communiste.fr/wp-content/uploads/2014/02/hue-laurent-hollande.jpeg

INFO REPRISE SUR LE BLOG DE DIABLO Commun Commune

Le 18 janvier 2014, Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français et président du Parti de la gauche européenne (PGE), était l'invité de l'animateur Laurent Ruquier dans l'émission « On n'est pas couché », sur France 2


 (http://www.france2.fr/emissions/on-n-est-pas-couche/diffusions/18-01-2014_166212).


Interrogé sur différents sujets d'actualité, Pierre Laurent a été interpellé par la journaliste Natacha Polony à propos de mon dernier livre, La gauche radicale et ses tabous, ce qui a donné lieu à l'échange suivant :

 

Natacha Polony - Il y a un livre qui vient de paraître, d'Aurélien Bernier, qui est membre du Front de gauche, enfin qui est proche du Front de gauche, qui analyse les différents tabous qui, selon lui, empêchent la gauche radicale, la gauche de la gauche, de percer. Et ce qu'il explique est assez intéressant : pour lui, il y a un basculement en 1997, au moment où, dit-il, le Parti communiste accepte d'entrer dans la majorité plurielle en échange de, on va dire, de son basculement sur la question européenne. C'est à dire qu'avant cette période-là, le Parti communiste était très critique sur la construction européenne, parce qu'elle était ultralibérale, parce qu'elle était en train de démanteler tout le modèle social français, et en 97 Lionel Jospin met un marché : en gros, vous serez morts si le PS ne vous aide pas dans les élections locales, ne vous aide pas aux législatives, mais il faut mettre un peu d'eau dans votre vin sur la question européenne.

 

Alors je vous vois secouer de la tête, vous vous dites que ce n'est pas vrai, pourtant on est quand même très très frappé, pourtant, quand on voit les discours du Parti communiste sur cette question-là, on est frappé par le fait que vous avez acquis cette idée que, finalement... pouvoir réformer de l'intérieur... que, sur l'euro, vous pouvez aussi réformer de l'intérieur, qu'il y aurait cette Europe sociale qu'on pourrait un jour construire... Est-ce que vous vous êtes reniés ? Est-ce que vous vous êtes faits avoir par le Parti socialiste ?


Laurent Ruquier – C'est la real-politik !


Pierre Laurent – Le Parti socialiste vous obsède beaucoup, voyez. On ne se détermine pas par rapport au Parti socialiste sur toutes ces questions. On se détermine par rapport à ce qu'on pense.


Natacha Polony – Sauf que vous avez changé de discours. Le Parti communiste a changé de discours.


Pierre Laurent – Sur l'Europe, je secoue la tête, pourquoi... Moi je préside le Parti de la gauche européenne. C'est toutes les forces politiques qui ressemblent à notre famille politique, qui sont très diverses au plan européen. Celui qui travaille au Parti de la gauche européenne à mes côtés, Alexis Tsipras, qui est le leader de la gauche grecque, qui résiste aux plans d'austérité, on vient de décider qu'il serait notre candidat, à l'échelle de toute l'Europe. Or, le combat qu'on mène ensemble, que je mène avec Syriza, avec Die Linke, avec beaucoup d'autres partis européens, c'est justement un combat de critique radicale de l'Union européenne actuelle, parce que nous, nous pensons que cette construction européenne ultralibérale est la responsable de la crise dans laquelle nous nous trouvons, qui enfonce l'Europe dans le chômage, dans la précarité, qu'il faut radicalement refonder cette Europe, mais effectivement, nous pensons qu'il faut construire un autre espace européen. Nous ne renonçons pas pour autant à l'idée européenne. On peut la faire de manière démocratique, en donnant davantage de pouvoir aux peuples, en mettant la coopération à la place de la mise en concurrence systématique et du dumping.


Cette réponse du dirigeant communiste, et surtout son évitement face à certaines questions,

méritent une analyse.

 

Le tournant « euroconstructif » et ses conséquences :


Sans surprise, Pierre Laurent ne s'exprime pas sur le tournant idéologique opéré par Robert Hue en 1997 et défend la stratégie du PCF et du PGE : celle d'une réforme « de l'intérieur » des institutions européennes. Les images montrent un certain embarras du dirigeant de la gauche radicale, sans doute lié au format globalement accusatoire de l'entretien, mais sans doute également au sujet traité dans mon livre et résumé sur le plateau par Natacha Polony. 


L'embarras est compréhensible, car le tournant stratégique du PCF, sous la pression du Parti socialiste est une réalité incontestable.


Début 1997, le PCF lance une pétition pour refuser le passage à la monnaie unique. En meeting à Paris, Robert Hue déclare le 19 février que la monnaie unique est « un véritable carcan, assurant la soumission des peuples aux conditions fixées par les marchés financiers et annulant par la même toute velléité d'indépendance, tout libre choix des français et des élus qu'ils se donneraient, notamment en matière de politiques économiques et sociales ».


La ligne du PCF est encore celle de 1992, et de la campagne contre Maastricht. A cette époque, on lisait dans les Cahiers du communisme que « Maastricht prolonge et focalise ce choix majeur que la grande bourgeoisie a effectué dès le milieu des années 1970, qui consiste à rapetisser la France aux normes communautaires pour gonfler les profits des possédants. » (1) 


Le PCF défendait l'idée d'une « Europe des Nations ». Il était fermement opposé à la monnaie unique et proposait une monnaie commune, qui permette la coopération sans remettre en cause la souveraineté des peuples.


1997 : le PCF cède à l'ultimatum du PS pour entrer au gouvernement Jospin :


La tournant a lieu en mars-avril 1997. Les négociations pour les législatives (prévues à l'époque pour juin 1998) se déroulent entre les directions du PS et du PCF et par médias interposés. Chacun défend ses positions et le PCF attend des socialistes une « vraie politique de gauche ». Mais le 3 mars 1997, Lionel Jospin déclare :


« La direction du PC ne peut pas à la fois dire qu'elle veut gouverner, critiquer le partenaire principal et refuser tout mouvement sur des points essentiels qui assureraient la cohérence d'un futur gouvernement. Qu'il s'agisse de l'euro ou d'un certain nombre de mesures de politique intérieure » (2) .


Même si la diplomatie est de mise, tout le monde comprend qu'il s'agit d'un ultimatum auquel, dans un premier temps, le PCF ne réagit pas. Mais le 21 avril 1997, Jacques Chirac annonce officiellement la dissolution de l'Assemblée nationale et la convocation d'élections anticipées le 25 mai et le 1er juin 1997. Le tempo s'accélère d'un coup.


Dès le 29 avril, un accord entre le PCF et le Parti socialiste est trouvé pour une « déclaration commune » sur les grandes orientations politiques.


Le compromis obtenu sur l'Europe évoque, de façon très floue, un « dépassement de Maastricht » et un engagement dans des « discussions pour réorienter la construction européenne ». Dans L'Humanité, à la question « Comment dépasser Maastricht ? »,


Robert Hue répond : « Il reste un an pour un grand débat national, une renégociation » (3)  .

 

Le PS gagne les élections du 1er juin, le PCF entre au gouvernement... mais cette renégociation n'aura jamais lieu. Le tout premier acte de Lionel Jospin vis-à-vis de l'Union européenne sera de signer, dès le 17 juin 1997, le traité d'Amsterdam qui confirme le passage à l'euro au prix de mesures d'austérité que l'on appelle pudiquement « critères de convergence ».


Malgré l'absence d' « Europe sociale », malgré le libéralisme assumé des sociaux-démocrates européens qui accéderont au pouvoir au Royaume-Uni puis en Allemagne, Robert Hue continue à défendre l'idée d'une transformation de la construction européenne.


Le 6 novembre 1997, il déclarait « Nous avons besoin d'Europe pour réussir le changement en France » (4). 


Le 3 décembre 1997, il se qualifiait pour la première fois d'« euroconstructif »(5) . 


Le 27 mai 1998, il affirmait : « Je ne peux imaginer l'avenir de notre pays en dehors d'un ensemble européen. Et j'ajoute : pour le meilleur et pour le pire. » (6) 


 Enfin, le 15 mars 1999, la liste « Bouge l'Europe! » formée par le PCF pour les élections européennes de juin publiait son manifeste, qui débutait par « La France, le monde ont aujourd'hui besoin d'Europe ».


Durant toute la campagne, le PCF s'efforçait de montrer qu'on peut changer l'Union européenne et l'euro « de l'intérieur ».

 

Il y a donc bien eu un tournant du PCF sur les questions européennes en 1997, qui explique aujourd'hui encore la position « euro-réformiste » du PCF et du Front de gauche. 


Ainsi, en mars 2011, Pierre Laurent affirmait, comme Robert Hue en son temps, qu'aucune politique de gauche en France ne serait possible sans refonte des institutions européennes : « il n'y aura pas de politique de gauche dans ce pays si la France ne reprend pas l'initiative pour changer l'Union Européenne »(7). 

 


Entre la souveraineté et l'Union européenne, le PCF doit choisir :


En janvier 2014, une enquête Ipsos/Steria intitulée « Nouvelles fractures françaises » (http://www.ipsos.fr/ipsos-public-affairs/actualites/2014-01-21-nouvelles-fractures-francaises-resultats-et-analyse-l-enquete-ipsos-steria) donnait, sur les questions européennes, des résultats spectaculaires. 70 % des sondés considèrent qu'« il faut renforcer les pouvoirs de décision de notre pays même si cela doit conduire à limiter ceux de l'Europe »,contre seulement 17 % qui pensent qu' « il faut renforcer les pouvoirs de décision de l'Europe même si cela doit conduire à limiter ceux de notre pays ». Jamais le désaveu des politiques européennes n'a été aussi flagrant. Cette demande de renationalisation des pouvoirs atteint 81 % chez les sympathisants du Front de gauche et 78 % chez les ouvriers. Alors qu'une propagande incroyable est menée en faveur de l'euro, 33 % des sondés sont pour la sortie de la France de la zone euro et un retour à une monnaie nationale. Ils n'étaient que 28 % en 2013, lors de la première édition de l'enquête.

 

Les citoyens ont visiblement mieux compris que les directions des partis politiques le besoin de désobéir à l'Union européenne – c'est à dire de restaurer la primauté du droit national sur le droit communautaire – et de sortir de la monnaie unique pour mettre fin à la crise. Il est dommage que la gauche radicale n'admette pas encore qu'il s'agit de mesures incontournable pour mener des politiques de gauche, et qu'elle n'en tire pas la conclusion qui s'impose : tant qu'elle ne clarifiera pas son discours, elle ne sera pas suffisamment crédible et sera battue dans les urnes. 


Rappelons que le programme du Front de gauche, l'Humain d'abord, propose de mettre en place un « protectionnisme européen » qui nécessiterait un accord des vingt-huit États membres de l'Union européenne, de changer les statuts de la Banque centrale européenne, ce qui nécessiterait un accord des dix-huit États membres de la zone euro, et que, s'il évoque la désobéissance européenne, il le fait sans dire que restaurer la primauté du droit national sur le droit communautaire est un préalable juridique incontournable.


A la veille des élections européennes de 2014, la question est de savoir si le Front de gauche radicalisera ou non son programme. En novembre 2013, le Comité du Projet du PCF, chargé de proposer des orientations pour le programme politique, publiait un document intitulé « Refonder l'Europe » (http://www.pcf.fr/43018), dans lequel on peut mesurer l'embarras des communistes sur la question.

 

Dans un court paragraphe, le Comité du Projet du PCF donne sa vision de la construction européenne :


« Le type d’« Union » répondant le mieux, selon nous, à ces buts communs [de solidarité et de coopération entre États] est une construction qui ne cherche pas à reproduire au niveau européen la structure d’un État national quelle qu’elle soit. Il s’agit, à nos yeux, d’une union de nations et de peuples souverains et associés, donc d’un cadre très spécifique à créer d’un commun accord. » 


Ce positionnement est très important, puisqu'il affirme le besoin de préserver et de reconquérir la souveraineté nationale et populaire, dans une perspective de coopération. Or, depuis le tournant « euroconstructif » de Robert Hue, le PCF restait extrêmement timide, voire silencieux, sur le sujet. Il s'agit donc d'une évolution positive.


Pour autant, le Comité du Projet est loin de revenir aux positions du PCF du début des années 1990.


Dès les premières pages de son document, il « récuse le qualificatif d’eurosceptiques ». Les auteurs considèrent que « la grande majorité [des citoyens] se rendent compte du besoin impérieux d’un cadre européen dans la mondialisation » et que la sortie de l'euro, concertée ou non « n'est pas une solution ».


Ils ne proposent finalement que de mettre en place un nouveau traité en remplacement de celui de Lisbonne. Ils ne formulent aucune mesure de rupture en cas d'échec de cette stratégie : pas de désobéissance européenne, pas de retour à la monnaie nationale, même comme deuxième choix. 


Dès lors, l'Europe des nations souveraines et solidaires que le PCF appelle de ses vœux n'est qu'un rêve lointain. Et puisque la quasi-totalité des mesures proposées par le Front de gauche sont conditionnées à ce changement « de l'intérieur » de l'Union européenne, tout son programme est bâti sur du sable.

 

Dans ces conditions, on voit mal comment la personnalité d'Alexis Tsipras suffirait à convaincre les électeurs français de voter pour le Front de gauche aux élections européennes de mai 2014. Par contre, on voit très bien comment le rejet des politiques européennes pourra mener à une abstention massive et à un score élevé, voire très élevé, pour le Front national. 


S'il veut éviter la catastrophe, le Front de gauche doit impérativement changer de ligne et revenir au discours radical qui était celui du PCF en 1992.


Or, le Front de gauche ne changera pas de ligne si le PCF n'y est pas prêt. Les communistes doivent relire leur propre histoire et retrouver, sur l'Europe, leur cohérence et leur radicalité d'avant les « années Robert Hue ». Il leur reste moins de quatre mois pour le faire.

 

Aurélien Bernier

30/01/2014

 

(1) Gérard Streiff, « Maastricht-Elysée . L'impossible quête d'un référendum apolitique », cahiers du communisme, septembre 1992.

(2) L'Humanité, 4 mars 1997.

(3) « Une dynamique à gauche pour répondre aux exigences citoyennes », L'Humanité, 29/04/1997.

(4) « Robert Hue : redonner du sens à l'Europe », L'Humanité, 6 novembre 1997.

(5) « Robert Hue : un esprit euroconstructif », L'Humanité, 3 décembre 1997.

(6) « Robert Hue : un nouvel élan est nécessaire », L'Humanité, 27 mai 1998.

(7) « Le Front de gauche rejoue les airs du « non » européen », Libération, 2 mars 2011.

 

 

Lu sur le site:  PCF BASSIN

 

http://www.initiative-communiste.fr/wp-content/uploads/2014/01/abernier138814783352_art3.jpg

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5 février 2014 3 05 /02 /février /2014 12:00

5 FÉVRIER 2014 PAR AGNÈS ROUSSEAUX

 

http://www.multinationales.org/local/cache-vignettes/L460xH307/arton259-ea44a.jpg

 

Les banques européennes bénéficient d’un « soutien » de 200 à 300 milliards d’euros par an, grâce à la garantie implicite que les États leur fournissent. L’équivalent de 1,5% du PIB européen, et près de deux fois le budget annuel de l’Union européenne. Telle est la conclusion d’une étude réalisée par l’expert financier indépendant Alexander Kloeck, à la demande des eurodéputés écologistes.

 

Cette garantie implicite concerne principalement les banques « mixtes », qui combinent deux types d’activités au sein d’une seule entité juridique : banques de dépôts, elles gèrent l’épargne des particuliers ou des entreprises, et leur octroient des prêts ; banques d’affaires, elles interviennent sur les marchés financiers. En cas de faillite bancaire, les États sont garants « en dernier recours » des dépôts des épargnants. Sauf que dans le cas de ces banques mixtes, cette garantie de l’État s’étend de fait au département « marché » de ces mêmes banques. Car les investisseurs anticipent le fait que malgré les risques pris par une banque d’affaire, l’État sera toujours là en cas de faillite. Une telle garantie permet aux banques mixtes de bénéficier sur les marchés financiers de taux d’intérêts plus bas que ceux des banques d’affaires « pures » (celles qui ne sont pas aussi des banques de dépôt).


Les agences de notation évaluent deux fois ces banques mixtes : une évaluation « stand alone », sur la banque seule, et une évaluation « all-in » – bien plus favorable – qui intègre la garantie des États. L’étude d’Alexander Kloeck se base notamment sur cet écart de note et les taux d’intérêt différents qui en résultent, en faisant la synthèse de nombreuses études déjà réalisées sur le sujet. Résultat : grâce à ces taux d’intérêt plus favorables, en 2012, le secteur bancaire européen a perçu l’équivalent de 234 milliards d’euros de subvention implicite des États, selon l’estimation moyenne la plus probable.


Réformer le secteur bancaire


En France, les quatre plus grands établissements bancaires sont des banques mixtes : BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale et BPCE (Banque populaire - Caisse d’épargne). Cette garantie implicite de l’État français leur rapporterait l’équivalent d’une subvention annuelle de 48 milliards d’euros, selon l’économiste Gaël Giraud, chercheur au CNRS. En plus de ce cadeau substantiel, ces taux d’intérêt préférentiels encouragent les banques à développer leurs activités de marché et à prendre davantage de risques, analyse Alexander Kloeck. Ils favorisent ainsi la déconnexion entre spéculation financière et économie réelle. C’est également une distorsion de concurrence flagrante en faveur des banques mixtes par rapport aux autres banques.


Une façon de mettre fin à cet incroyable avantage serait d’opérer une claire séparation entre banques de dépôts et banques d’affaires – en revenant ainsi à la situation qui prévalait dans les années 1990. Les banques mixtes ont été autorisées en France par la loi bancaire de 1984. Les premières banques mixtes françaises sont nées avec la fusion du Crédit Agricole et du Crédit Lyonnais, et celle de BNP et Paribas en 2000. Le gouvernement français, avec la réforme bancaire votée en 2013, n’a pas voulu s’opposer aux intérêts privés des puissantes banques françaises. L’Union européenne, qui planche actuellement sur une réforme des activités bancaires, osera-t-elle aller un peu plus loin ?

Lire l’étude ici (en anglais).


Photo : Yukiko Matsuoka CC.


Source :

http://www.multinationales.org/squelettes/img/logo-observatoire-fr.png


 

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 15:48

http://i2.wp.com/lesmoutonsenrages.fr/wp-content/uploads/2014/02/color-goldman-sachs-wall-st.jpg?resize=600%2C465

PAR AGNÈS ROUSSEAUX 4 FÉVRIER 2014

 

Faire des affaires avec la banque Goldman Sachs peut provoquer des crises politiques. C’est l’expérience que vient de vivre le Danemark. Le gouvernement a annoncé l’entrée de la banque états-unienne dans le capital de l’entreprise publique de l’énergie Dong Energy (l’équivalent de GDF avant sa privatisation).

 

La nouvelle a suscité une vive réaction dans le pays : 200 000 personnes (sur les cinq millions d’habitants) ont signé une pétition en ligne pour protester contre cette prise de participation. Des milliers de manifestants ont convergé vers le Parlement le 29 janvier. Six ministres, membres du Parti populaire socialiste, ont démissionné en signe de désaccord, provoquant une crise gouvernementale. La coalition nationale entre les trois partis au pouvoir en sort fragilisée.


Dong Energy est une entreprise stratégique, productrice de pétrole, de gaz naturel et d’électricité, avec un chiffre d’affaires de 9 milliards d’euros. L’accord avec Goldman Sachs prévoit l’achat de 19 % du capital – pour 1,1 milliard d’euros – réduisant d’autant la participation de l’État danois. Deux fonds de pension seraient partenaires de la banque dans cet investissement. La banque obtiendrait un droit de veto sur certaines décisions stratégiques, comme la nomination des dirigeants.


Les critiques portent également sur le fait que Goldman Sachs a prévu de procéder à cet investissement via une société située au Luxembourg, en partie détenue par des actionnaires basés aux îles Caïmans et dans l’État du Delaware aux États-Unis, rapporte le Financial Times. Un montage financier via des paradis fiscaux notoires qui exaspère une partie de la population. « Goldman Sachs se conforme et continuera de se conformer à toutes les lois fiscales applicables au Danemark, au Luxembourg, aux États-Unis et dans les autres pays concernés », a répondu la banque d’affaires, arguant qu’il n’est pas nécessaire pour un tel investissement « minoritaire » de créer une structure juridique au Danemark.


La banque états-unienne, « abasourdie par la férocité soudaine du débat danois »d’après le Financial Times, et sans doute peu habituée à une telle résistance, défend toujours le projet, et espère que cela ne remettra pas en cause ses autres investissements dans le pays. D’après un sondage récent, 68% des Danois seraient opposés à cette vente. Le gouvernement préférera-t-il écouter la banque d’affaires ou ses citoyens ?

 

 


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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 14:56

Communiqué de l’intersyndicale de l’Université de Strasbourg,

le 4 février 2014


La visite du Président de la République à Strasbourg le 30 janvier dernier n'a fait que confirmer ce que nous savions déjà sur sa volonté de poursuivre et amplifier la politique de son prédécesseur.

 

Des universités et des organismes de recherche que le gouvernement affirme soutenir mais qui doivent se réorganiser pour faire des économies !


L'effort de l’Etat porte sur la relance des deux "outils" les plus décriés par nos collègues et les organisations syndicales :

  • les investissements d'avenir avec une ouvelle vague d'IDEX et l'incitation aux regroupements et aux fusions d'universités;
  • le crédit d'impôt recherche qui de l'aveu même de Vincent Berger, conseiller du Président, n'est pas fait pour soutenir la recherche. Il s'agit en réalité d'un cadeau fiscal déguisé aux entreprises.

 

Le président Alain Beretz et le Président de la République ont-ils seulement évoqué les 4 millions de masse salariale que l'Etat n'a pas versé par rapport aux prévisions de dotation? Il est vraisemblable que la présidence de l'université n'a pas voulu gâcher la fête de l'excellence par des revendications trop appuyées.


Nous dénonçons cette foire aux illusions à laquelle nous avons assisté le 30 janvier : elle ne nous promet que la dégradation des conditions de travail à l'université et dans les organismes, ainsi que des conditions d'étude des étudiants.


Mais le 30 janvier dernier, il ne faisait pas bon écorner cette image idyllique et cette entreprise de communication bien concertée, en contestant la politique de restructuration de l'Enseignement supérieur et de la recherche et en dénonçant l'austérité qui écrase le  Service public au profit des groupes financiers et industriels.


L'ont appris à leurs dépens les personnels qui protestaient pacifiquement devant le palais universitaire ainsi que des étudiants qui se sont vu arrêtés en début de manifestation, interrogés pendant 15 minutes, et auxquels les forces de police ont confisqué le porte-voix, les banderoles et les pancartes.


L'ont appris à leurs dépens les manifestants qui, non seulement ont été maintenus à l'écart du Palais universitaire par des barrières et un service d'ordre impressionnant, mais qui ont été aussi violemment repoussés, sans aucune justification.


L'ont appris à leurs dépens Laurent et Damien, deux manifestants étudiants arrêtés et retenus plus de dix heures en garde à vue.


Nous dénonçons cette répression policière et toutes les intimidations qui l’ont accompagnée. Elles visaient clairement à dissuader et empêcher toute amorce d’un vaste mouvement de protestation contre la politique d'austérité actuelle.


Nous appelons nos collègues à se réunir dans leurs composantes, laboratoires et services pour faire le point sur leurs situations respectives, à poursuivre les actions engagées, à les renforcer, et à manifester leur plus vive opposition à la réduction de

20% de nos crédits de fonctionnement.


Nous demandons solennellement au président Alain Beretz de surseoir aux mesures d'économie sur le fonctionnement de notre université, de prendre enfin une position publique contre notre scandaleuse sous-dotation, et de se mobiliser avec toute la communauté universitaire strasbourgeoise afin d’obtenir de l'Etat les moyens nécessaires au bon fonctionnement et au développement de notre établissement.


SNESUP-FSU, SNASUB-FSU, SNCS-FSU, SUD Education Alsace, SNPREES-FO, SNTRS-CGT,

SES-CGT, UNEF.


 

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http://i1.wp.com/la-feuille-de-chou.fr/wp-content/photos/P1280441.jpg?resize=584%2C438

 

 

 


 Pascal Maillard, syndicaliste SNEsup et élu à l’Université de Strasbourg

 


 


 

 

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 07:10

Francois-Hollande_Erdogan-490x270.jpg

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

 

François Hollande a osé apporter son soutien au gouvernement d'Erdogan, en pleine campagne électorale au moment où celui-ci est totalement discrédité, entre scandales de corruption, manifestations populaires, bourbier syrien et chasse aux syndicalistes.

 

Être syndicaliste en Turquie est un combat, au sens littéral. Au moment où Hollande vante le « dialogue social » pour mieux faire passer sa casse des acquis sociaux en France, il ne trouve rien à dire en Turquie, enfer des travailleurs, paradis des multi-nationales.

 

En dépit des déclarations hypocrites de la France et de l'Union européenne sur les « progrès démocratiques » turcs, en réalité, l'action syndicale est fortement limitée en droit en Turquie.

 

Le piège de la représentativité : les syndicats de lutte menacés de mort

 

En Turquie, aucune création de syndicat n'est possible sans autorisation, pas de réunion/rassemblement sans accord et présence policière, les autorités ont toute liberté d'interdire, suspendre, arrêter toute grève sans justification.

 

Au nom de la « représentativité », seul le syndicat le plus important de chaque entreprise peut négocier collectivement et faire grève. Depuis une loi votée en 2012, il faut qu'un syndicat représente 10 % des salariés d'une branche industrielle pour avoir le droit d'être reconnu.

 

Le taux de syndicalisation a baissé en dix ans de régime AKP islamiste et ultra-libéral de 10,6 % à 5,4 %. Cela explique qu'avec cette « loi sur la représentativité » 10 syndicats sur 50 ont déjà perdu toute capacité d'action en 2013, 29 autres seraient menacés d'ici 2018.

 

Le droit de grève toujours criminalisé

 

Le « droit de grève » même est dénié aux fonctionnaires comme aux travailleurs des « services essentiels ». Dans les faits, le développement massif de la sous-traitance (3 millions de salariés) jusque dans la fonction publique rend l'organisation de toute grève impossible.

 

Ces dernières années, face à la montée des mouvements sociaux, l’État turc passe à un autre niveau : licenciement de travailleurs syndiqués dans les secteurs stratégiques (pétrole, métallurgie, logistique), changement de syndicat sous la contrainte et surtout procès contre les syndicalistes.

 

La première cible, ce sont les « syndicats de lutte », la DISK (Confédération des syndicats révolutionnaires) et la KESK (Confédération des syndicats révolutionnaires) tandis que le pouvoir encourage les syndicats bidons TURK-IS et HAK-IS.

 

500 syndicalistes dans le box des accusés : coupables d'avoir fait grève

 

Dernier exemple en date de cette chasse aux syndicalistes, le procès entamé ce 13 janvier contre 502 syndicalistes du KESK, dont le président et le secrétaire-général de l'organisation, dans la capitale Ankara. Un record historique

 

Ils sont coupables d'avoir participé à une grève et une manifestation illégales le 29 mars 2012, ainsi que d'avoir supposément user d'une violence inappropriée et de dégâts envers les propriétés.

 

Un prétexte pour frapper un grand coup contre un des deux syndicats de lutte de Turquie. Les syndicalistes luttaient à l'époque contre une nouvelle loi prévoyant de limiter encore les droits syndicaux des fonctionnaires.

 

La police a alors eu recours à ses pratiques habituelles, des méthodes brutales qui ont conduit deux manifestants à l'hôpital, sévèrement blessés. La plainte des grévistes n'a pas été reçue, tandis qu'ils se trouvent aujourd'hui dans le box des accusés.

 

Au même moment, ce 23 janvier 2014, commence à Istanbul le procès de membres du KESK accusés d'actes subversifs au nom des fameuses « Lois anti-terroristes », qui permettent l'incarcération pour délit d'opinion, sans preuve de faits délictueux.

 

En février 2013, 150 syndicalistes du KESK avaient été arrêtés dans les locaux syndicaux, sur leur lieu de travail voire chez eux. 47 attendent toujours leur procès, surtout un acte d'accusation jusqu'à présent maintenu secret.

 

Pourquoi Hollande ne dit rien sur les « droits de l'Homme » :

les intérêts économiques français en Turquie

 

Pourquoi François Hollande n'a pas évoqué ces atteintes gravissimes aux « droits de l'Homme » dont il aime tant se revendiquer à Tripoli, Damas, Bamako ou Bangui ?

 

Il faut savoir que la Turquie est un territoire privilégié pour les multi-nationales avec ses multiples exemptions fiscales, son mépris des droits élémentaires des travailleurs, la mentalité de la résignation maintenue par le parti islamiste AKP.

 

Entre 2003 et 2011, les IDE (investissements directs à l'étranger) ont été multipliés par 10, passant de 1,8 milliards de $ à 16 milliards, atteignant même un pic en 2007 de 22 milliards de $.

 

Du côté des grands monopoles français, la Turquie est un marché privilégié.

 

On est passé de 15 entreprises françaises présentes en Turquie en 1985 à 400 aujourd'hui, occupant des places de leader sur le marché turc : dans les banques (BNP), les assurances (AXA), la grande distribution (Carrefour, Conforama), l'agro-alimentaire (Danone) l'énergie (Total, AREVA), industrie lourde (Schneider, Alstom, Renault), le bâtiment (Lafarge).

 

Le marché des privatisations locales a été un jackpot pour les entreprises françaises.

 

Sans être exhaustif, en 2006, Groupama a racheté deux des principaux assureurs turcs, les Aéroports de Paris sont l'actionnaire principal des aéroports turcs, la BNP d'une des principales banques du pays, Areva a signé des gros contrats dernièrement pour la construction de centrales nucléaires.

 

La Turquie reste un terrain favorisé pour les délocalisations. Cas emblématique, l'usine Renault de Bursa qui emploie 6 000 salariés, produit 300 000 véhicules par an – soit une voiture sur six produite par Renault dans le monde, 70 % de la production étant dirigée vers l'Europe.

 

L'installation de Renault en Turquie a par ailleurs conduit plusieurs fournisseurs français à se délocaliser en Turquie, des sous-traitants comme Valeo qui emploie à lui seul 1 000 salariés à Bursa.

 

 

Cachez ces droits de l'Homme que je ne saurais voir, tartuffe Hollande !

 


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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 06:05

http://www.marianne.net/BertrandRothe/photo/art/default/940359-1115710.jpg?v=1318860923 

 

Février 2014 

 

" On le sait, désormais : ils iront jusqu’au bout.


Ils raseront les forêts.


Ils videront les mers des thons, des baleines, des sardines.


Ils pressureront les roches. Ils feront fondre les pôles. Ils noirciront l’Alaska.


Ils réchaufferont l’atmosphère jusqu’à ébullition.


Ils nous vendront un air coté en Bourse.

 

Ils affameront des continents.


Ils sauveront les banques avec nos retraites.


Ils solderont les routes, les îles, les jardins publics au plus offrant.


Ils spéculeront sur nos maisons, notre santé, notre éducation.


Ils mettront, à force de stress, la moitié des travailleurs sous antidépresseurs – et l’autre moitié au chômage.


Ils lèveront des impôts sur nos égouts, nos chaussettes, notre haleine – plutôt que de toucher à leurs bénéfices. Le doute n’est plus permis : qu’on les laisse faire, et tout ça ils le feront.


Voilà leur programme pour ne rien changer, ou si peu.


Pour préserver leurs privilèges, leurs dividendes, leurs jets privés, leurs allers-retours en classes affaires.


Pour se bâtir des ghettos sociaux, sécuritaires, climatiques – où les plus riches de nos enfants, les plus serviles, les plus laquais, seront admis en leur compagnie. "


FRANÇOIS RUFFIN - Fakir.

 

 

http://moncul.org/images/diks/fakirhs1.jpgFakir pour vous abonner en ligne >>>ici

 

 


 

 


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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 21:32

Par Guillaume Liégard 3 février 2014

 

La part des mutuelles santé prise en charge par les employeurs serait désormais imposable pour les salariés : une paille pour le ministre des Finances... à cent euros de moyenne par bénéficiaire.

 

moscovici-couleur-photofiltre-copie-1.jpg

 

Il est des jours où l’on s’impose de véritables épreuves, et écouter pendant presque une heure le Grand Jury RTL-Le Monde [1] avec Pierre Moscovici en est une de bon niveau. Avec un sens de l’abnégation rare, j’ai pourtant tenu bon et avec le ministre des Finances, nul n’est jamais déçu. Au bout de quelques minutes, une nouvelle pépite passée largement inaperçue est arrivée sur le tapis. En effet, le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2014 (PLFSS 2014) adopté le 3 décembre 2013 par l’Assemblée nationale recèle une nouveauté : les cotisations patronales pour les mutuelles santé sont désormais intégrées dans le calcul pour l’impôt sur le revenu des salariés, alors qu’elles en étaient exclues auparavant.


En France, près de 13,2 millions de salariés bénéficient d’une mutuelle d’entreprises et cette modification du cadre législatif pourrait toucher 10,5 millions de bénéficiaires. Concrètement, pour l’État, cette mesure devrait se traduire par une augmentation des impôts de l’ordre d’un milliard d’euros. Considérant qu’il ne s’agissait que d’un surcroît minime, puisqu’il se traduirait par une augmentation moyenne de cent euros par personne, Pierre Moscovici a jugé que les journalistes « étaient dans le micro-détail ».


Jusque-là, ce qui prévalait était une forme de salaire indirect. L’employeur prenait une partie des cotisations à sa charge en fonction des conventions et surtout des luttes passées dans les entreprises concernées. La modification introduite par le PLFSS 2014 est donc clairement une nouvelle régression sociale. Et bien pas du tout, pour le ministre, il s’agit d’un progrès : « Il s’agit simplement de la généralisation des complémentaires santé qui sont un progrès social ». Peut-être serait-il bienvenu, pour augmenter le bien-être généralisé, de proposer une extension de ce beau principe aux cotisations maladies ou vieillesses ? Ce faisant, on aurait supprimé tout cadre de solidarité au bénéfice d’assurances privées entièrement prises en charges par le salarié. Le progrès, on vous dit.


Dans le même temps, on apprenait que la corruption en Europe est évaluée à 120 milliards d’euros par an, selon la Commission européenne. Voilà qui devrait constituer un filon fiscal plus intéressant. Pas pour Pierre Moscovici, qui préfère taper dans les poches des salariés.

 

Notes

[1] À écouter ici : première et deuxième parties.

 

Source : Regard.fr

 


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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 20:28

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L’association « Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR » invite le Front Syndical de Classe à organiser deux journées sur le syndicalisme le

 

vendredi 7 février 2014 et le samedi 8 février 2014.


Toutes les personnes désirant connaître les tenants et aboutissants du syndicalisme de classe sont les bienvenues.


Voici les points qui seront abordés:


  • L’exploitation capitaliste.
  • Bataille idéologique, propagande, stratégie et tactique de lutte.
  • Historique du syndicalisme en France et International. 

 

Conférence FSC le 7 février 2013.  Salle FSGT, 27 rue Smollet à Nice de 18h à 21h. 


-        Ouverture : se fera sur une présentation succincte de l’Europe, avec l’accord transatlantique qui se dessine et tous ses avatars vis-à-vis de la classe ouvrière dont le détricotage des acquis du CNR.

-        Raisons  du FSC :  explications des raisons pour lesquelles nous nous sommes créés officiellement en 2009.

-        Orientation  du FSC : Jacky Omer parlera de l’orientation des organisations syndicales dans ce domaine, spécialement  de la CGT et  du FSU, et principalement dans la situation actuelle.


 

Journée d’étude avec le FSC le 8 février 2013. Salle FSCT, 27 rue Smollet à Nice de 10h à 18h 


«Face à la crise du système capitaliste globalisé, est-ce que le syndicalisme aujourd’hui arrive à faire face à la situation ? » 


10h – 12h  Réunion du FSC :


      réunion des adhérents du FSC et très proche qui veulent une discussion plus tactique et projets d’actions à venir, tout en parlant de s’organiser et renforcer le FSC sur le département.


12h – 14h  Déjeuner


14h – 18h Etude sur les fondamentaux : Jacky OMER secrétaire national du FSC présentera :


-      L’exploitation capitaliste.  La crise et les raisons de celle-ci.

-       Bataille idéologique, Propagande, Stratégie et tactique de lutte. Le syndicalisme, sa place dans la mondialisation .

-     Historique du syndicalisme en France et au niveau international.

 


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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 20:12

AFP, 3 février 2014 

 

http://md1.libe.com/photo/615560-des-salaries-de-mory-ducros-bloquent-l-acces-du-site-de-venissieux-le-29-janvier-2014.jpg?modified_at=1391061907&width=750


"On a la haine": sur la plate-forme Mory Ducros de Vénissieux, occupée depuis deux semaines, les salariés n’acceptent toujours pas le plan de reprise d’Arcole synonyme de fermeture du site et de chômage pour 140 d’entre eux.

 

Ici, le mouvement de grève et d’occupation n’a jamais cessé depuis le 21 janvier, même après la signature d’un protocole d’accord la semaine dernière par les fédérations syndicales. Et les grévistes, qui se relaient pour garder les lieux 24 heures sur 24, sont toujours aussi déterminés.

 

"On tiendra le temps qu’il faudra. On n’a rien à perdre", lâche Jérôme Chenevier, leur porte-parole qui ne se revendique d’aucun syndicat.


Devant un camion débâché qui sert de salle de repas à l’entrée de la plate-forme, les drapeaux des syndicats se font d’ailleurs très discrets.


Il est vrai qu’à Vénissieux, on garde en travers de la gorge l’accord des fédérations sur l’offre d’Arcole. "Ils ont voulu nous faire avaler cet accord de force, mais il n’a aucune valeur tant que les délégués de Mory Ducros ne l’ont pas signé", ajoute Jérôme Chenevier, qui se dit persuadé que ceux-ci "ne signeront pas".


Pour lui, l’enveloppe de 30 millions d’euros proposée pour accompagner les licenciements de près de 3.000 salariés n’est, de loin, "pas assez conséquente" pour que tous puissent "partir décemment".


Trésor de guerre


Parmi la quarantaine de grévistes présents sur le site lundi, la colère était aussi palpable contre un actionnaire "qui a coulé la boîte, malgré les 270 millions reçus de la Deutsche Post il y a trois ans (lors du rachat de DHL, ndlr) et qui aujourd’hui nous jette comme des moins que rien".


"On s’est cassé les reins et le dos pendant 10 ou 30 ans pour cette boîte et là on nous fait ça. Ce sont des voleurs. Ils n’ont pas de cagoule, rien, mais ce sont des voleurs. On a la haine", s’emporte Mustafa Fahsi.


Ce que les salariés ne comprennent pas non plus, c’est pourquoi le site de Vénissieux, qui a bénéficié d’un million d’euros d’investissement et dont les 168 salariés traitaient jusqu’à 700 tonnes par jour, va fermer alors que celui, voisin, de Saint-Priest, moins moderne, va être maintenu, malgré 47 licenciements (sur une centaine d’employés).


Lundi matin, les représentants des grévistes de Vénissieux et Saint-Priest ont rencontré le préfet du Rhône qui s’est engagé à chercher des reclassements à la SNCF, la RATP, la Poste ou dans la grande distribution. En échange, ils ont accepté de laisser partir du fret pour des petites sociétés. Mais ils gardent les 400 tonnes de marchandises qui constituent leur "trésor de guerre", un "moyen de maintenir la pression" face à Arcole.


"On ne fait pas ça pour s’amuser, car la pilule est dure à avaler", déclare Hakim Saïdi, un cariste de 40 ans, père de trois enfants qui avoue sa crainte de "devoir repartir à zéro" malgré ses 10 ans d’ancienneté.

"Je comprends les collègues qui demandent la signature de l’accord. D’accord pour ne pas tout faire capoter. On ne joue pas perso et c’est mieux que 2.200 emplois soient sauvés. Mais il faut penser aussi aux 3.000 qui vont devoir partir", dit-il.

 

 

AFP

 

 

 

http://www.ouest-france.fr/sites/default/files/styles/image-article-detail/public/2014/01/27/mory-ducros-greve-sur-le-site-de-tregueux.jpg

 

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http://www.lejournaldupaysyonnais.fr/files/2014/01/photo-630x0.JPG31/01/2014- Les 22 salariés de l'agence aubinoise pleurent la fin d'une aventure qui durait depuis plus de 30 ans sur la commune.

 


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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 19:51

http://www.micheletievent.lautre.net/IMG/jpg/_cid_8059875e-8a1e-4423-aee1-052a41322c30.jpgPar Michel Etievent


 Belle et grande nouvelle!

Ca y est c'est parti. Après la parution du livre-biographie, "Ambroise Croizat ou l'invention sociale" , la sortie du  DVD des conférences Ambroise Croizat, Guy Moquet, Marcel Paul , l'entrée dans le dictionnaire Robert et dans les livres scolaires du fondateur de la sécurité sociale, je commence l'écriture du scenario d'un film sur Ambroise Croizat dont le titre ( temporaire) est :"Ambroise Croizat, toute une vie à inventer l'avenir".

Toute sa vie, son combat, son oeuvre, sa modernité et son actualité brulante à travers des archives filmées, des documents inédits, ( INA, archives filmiques diverses, Bibliothèque nationale, fonds militants, fonds personnel)  des textes, des témoignages d’acteurs de l’histoire et des intervenants.

Trois propositions de réalisateurs m'ont été faites pour le réaliser. ( Adaptation de la biographie ). Je ne donne pour l'instant aucune réponse, voulant moi même écrire tranquillement le scénario à des fins de rigueur historique et surtout accompagner et maitriser la réalisation choisie( co-réaliser) pour que soit garder toute la force, l'engagement et surtout l'actualité du personnage en lien entre autres avec la bataille pour la sécurité sociale.... ( Le scénario sera parallèlement d'ailleurs proposé à d'autres réalisateurs )... 

Pour bientôt d'autres nouvelles dont la date envisagée de sortie ( automne 2015, date anniversaire du 70ème anniversaire de la  création de la sécu et de l'entrée de CROIZAT au ministère du travail et de la sécurité sociale)... et la composition du comité de parrainage du film " baptisé Comité Ambroise CROIZAT et modernité" ( à signaler déjà dans le futur comité de parrainage, forte présence envisagée de jeunes lycéens des lycées Croizat français notamment celui de Moutiers (73) situé à côté du lieu de naissance d'Ambroise, pôle d'excellence d'un ensemble scolaire de 2200 élèves, un des premiers lycées polyvalents de france par son dynamisme, son taux de réussite et ses spécialités entre autres notamment classes de formation de l'équipe de france de Ski).


Belles amitiés.

Michel ETIEVENT

 

 

http://www.micheletievent.lautre.net/local/cache-vignettes/L200xH143/arton55-e6597.jpgDVD " Trois vies pour changer l’avenir "  12 euros l’unité plus frais de port ( 1 exemplaire = 1,50, 2 exemplaires = 2 euros, 3 exemplaires = 3 euros, 5 exemplaires ou plus = 5 euros)

règlement correspondant à l’ordre de :
Michel Etiévent 
520 avenue des Thermes
73600 Salins les Thermes
Tél : 04 79 22 54 69
www.micheletievent.lautre.net

 

 

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