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  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
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comité pour une nouvelle résistance C N R 06

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Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 11:49

9 Avril 2014 , Rédigé par Le Mantois et Partout ailleurs

 

http://europe.jean-luc-melenchon.fr/files/austerite3.jpg

Oui, que sont les 100 députés devenus, Que j'avais de si près tenus, Et tant aimés, Ils ont été trop clairsemés, Je crois le vent les a ôtés, L'amour est morte... Bon, c'est un mauvais plagiat de la complainte de Ruteboeuf, poète français du Moyen Âge et en fait, aucun député de l'Elysée n'est mon pote.

 

Mais rappelez-vous. avant le vote de confiance à l'Assemblée nationale, la presse se gargarisait d'un manifeste paraphé par une centaines de députés socialistes (sur 291). Avec des trémolos dans la voix, tous les journalistes de service expliquaient en long, en large et en travers que ça allait chier des bulles dans les rangs des serviteurs du palais de l'Elysée. Manuel Valls, l'ex-chef de sa police devenu grand vizir, n'obtiendrait qu'une chiche majorité, parce que ça tambourinait grave au PS contre une poursuite de la rigueur. Même l'Humanité de mardi se mettait à rêver:"Vote de confiance à l'Assemblée: sur le papier, une majorité fragile (...) si les 17 Verts et une soixantaine de députés faisaient basculer le vote en s'abstenant".


Et bien, tous sont rentrés dans le rang et le vent de la débâcle subie aux municipales ne les a pas déracinés de leurs fauteuils de députés. Valls a eu l'approbation de tous le groupe PS. sauf 26 qui se sont courageusement abstenus. 26 alors qu'ils avaient été 100 à monter sur leurs grands chevaux à cor et à cris contre la rigueur.

 

Et du coup, une volée d'austérité supplémentaire sur la gueule du peuple. Et des cadeaux en veux-tu en voilà pour le patronat.


Et la Sécurité sociale attaquée dans ses fondements créés à la Libération, dans les combats de la Résistance contre l'occupant nazi et le patronat qui avait outrageusement collaboré avec Hitler. La Sécu attaquée dans son essence, aucun gouvernement de droite, même celui de Sarkozy, n'avais jamais osé.


Les députés Verts ont aussi voté la confiance au gouvernement. Eux, ils l'avaient annoncés dès dimanche sans faire l'esbrouffe de députés qui allaient ruer dans les brancards.


 

LE 12 FEVRIER, MARCHE CONTRE LE GOUVERNEMENT ET LE PATRONAT A PARIS. L'UNION REGIONALE CGT D'ÎLE-DE-FRANCE FAIT PARTIE DES SIGNATAIRES POUR CETTE ACTION. NE LOUPEZ PAS LE COCHE.

 

 

 Roger Colombier

 

 


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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 11:43

SOURCE:PATRICK LE HYARIC

 

Valls se prend pour Clémenceau et appelle chacune et chacun à devenir des fantassins de la guerre économique.

 

http://patrick-le-hyaric.fr/wp-content/uploads/2014/04/fin-des-cotisations-patronales-pour-les-salaries-au-smic-1100x450.jpg

Le nouveau Premier ministre Manuel Valls vient de prononcer son discours de politique générale devant l’Assemblée Nationale où il aura alterné le ton « d’un chanteur lyrique » en nous parlant de la grandeur de la France et celui « d’un chef comptable »  pour nous vendre l’austérité.

 

Il a fait semblant, dans le début de sa déclaration de politique générale, de porter une analyse lucide sur la grave crise sociale et démocratique qui secoue notre pays, au sortir de la séquence électorale qui vient de s’achever. Mais le MEDEF fut vite rassuré, car Manuel Valls n’allait répondre ni aux attentes, ni aux besoins des citoyens qui ont, chacun à leur façon, exprimé leur refus de l’austérité. Son discours était construit pour nous faire accepter ou tenter de nous convaincre que les sacrifices d’ aujourd’hui seront récompensés demain.

 

Autrement dit, la déception envers les dirigeants politiques, le désenchantement envers la politique et la colère due aux souffrances des classes travailleuses, des retraités, des chômeurs, des femmes et des jeunes ne seraient qu’une histoire de communication et de pédagogie concernant la politique pratiquée par ce gouvernement.

 

Jamais dans son monologue de 45 minutes, il n’a évoqué le coût du capital, représenté par les milliards de dividendes et d’actions qui partent dans la poche des actionnaires, ou encore la fuite des capitaux dans les paradis fiscaux.

 

Tout son exposé a consisté à faire accepter à nos concitoyens l’idée que la France doit s’insérer dans la guerre économique que se livrent les marchés financiers et les entreprises à l’échelle mondiale. Et surtout il enferme son action dans l’étau « austéritaire » et l’inscrit dans le programme de stabilité européen et la trajectoire budgétaire conduisant à la règle d’or.

 

Il a demandé à chacune et chacun qui souffre déjà beaucoup de faire plus de sacrifices car il justifie les résultats aux élections municipales par le fait que ses prédécesseurs n’ont pas donné « assez de sens aux sacrifices ». C’est du Clemenceau dans le texte.

 

Il défend le pacte de responsabilité qui est en fait un pacte de connivence  avec les puissances de l’argent puisque 30 milliards d’euros seront pris directement dans le portefeuille des salariés et des assurés sociaux pour aller remplir la tirelire déjà bien pleine du grand patronat. De surcroît, le Premierr ministre enfonce le clou, en proposant d’exonérer de toutes cotisations patronales, les salaires au niveau du SMIC au 1er janvier 2015. Autrement dit, il vient de niveler les salaires par le bas en décourageant toute embauche au-delà du SMIC, tuant également tout espoir d’augmentation pour l’ensemble des salariés payés au salaire minimum.

 

Continuant sur sa lancée, Manuel Valls ajoute la suppression des impôts sur la production c’est-à-dire la baisse de la fiscalité sur les plus values et sur les profits, contrairement aux impôts sur la consommation, c’est-à-dire la TVA et la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP), qui ont augmenté et qui touchent le plus grand nombre.

 

Le pacte de solidarité est donc un trompe l’œil puisque la baisse des cotisations patronales est une perte sèche pour les salariés, car c’est une partie de leur salaire -même différé- qui leur est enlevée, ce qui menace grandement la protection sociale, l’assurance chômage et même des retraites.

 

Avec la même logique et le même cynisme, il vient de porter un coup de grâce à notre architecture territoriale en exigeant pour 2017 la création d’euro-régions qui seront branchées sur les institutions européennes, tout comme les nouvelles intercommunalités prévues pour 2018. Et le risque est grand de voir disparaître nos départements qui sont un des socles et un des leviers des politiques de solidarité en France.

 

Il y a donc urgence à réussir la marche de samedi prochain, 12 avril,  contre l’austérité avec les forces du Front de Gauche et les 200 personnalités mobilisées pour modifier le rapport de force et construire une véritable alternative à gauche, porteuse d’un changement radical, qui place l’Humain au cœur de son action.

 

 


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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 11:37

http://img.over-blog.com/250x262/0/32/46/53/illustration15/Ecole-danger.png

 

Le ministre de l’Education Benoit Hamon est confronté à l’application du décret Peillon sur le rythmes scolaires. Ce texte modifiant le fonctionnement des écoles en introduisant une variation des horaires et des activités selon les communes, et un financement par les parents, doit s’appliquer partout à la rentrée 2014.

 
Mais la mobilisation massive des instituteurs et des parents a amené 2500 communes à refuser son application. Outre la désorganisation et l’inégalité engendrées par ces rythmes, les associations de maires sont inquiets du coût de la réforme d’autant que le pacte de responsabilité présenté par Walls prévoit entre 10 et 12 milliards de réduction des dotations aux collectivités locales principalement aux communes. Il faudrait donc faire payer les parents bien au delà de ce qu’ils prévoyaient. Et cela alors que les économies à réaliser pour environ 17 milliards sur les dépenses de Sécurité sociale vont frapper durement les familles.

 
Autre difficulté: le durcissement des économies de l’Etat sur les fonctionnaires. La promesse de créer 60 000 postes dans l’Education s’éloigne de plus en plus. Déjà l’ambiguïté a été forte les deux premières années puisque les emplois crées ne sont pas tous des postes de fonctionnaires.

 
Les partisans de cette réforme, SGEN-CFDT et UNSA se sont adressés au nouveau ministre pour qu’il la maintienne. Le SNUIPP-FSU tout en l’approuvant demande toujours la réécriture du décret, les syndicats FO et CGT demande la suspension immédiate de son application. Le SNES-FSU qui s’est abstenu au CTPM sur le projet de décret modifiant le statut des enseignant du secondaire, considère comme un casus belli toute remise ne cause de la création de 60 000 postes.

 

Source: 

 


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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 11:28

http://rougemidi.fr/local/cache-vignettes/L200xH128/arton8461-b381c.jpgQuand la CES (confédération européenne des syndicats) se créa en 1973, la CGT naturellement demanda à y adhérer. Naturellement puisque la CES se voulait, du moins le proclamait elle à sa création, la confédération de tous les syndicats d’Europe. Tous ? Sauf ceux accusés de « collaboration communiste » avec l’URSS et ses « pays satellites ».la preuve de cette collaboration était le fait d’appartenir à la fédération syndicale mondiale (FSM) créée en 1945 justement par, entre autres la CGT, et de ne pas avoir rompu avec cette fédération internationale pour rejoindre la CISL (Confédération Internationale des Syndicats « Libres ») scission de la FSM, créée en 1949 par les syndicats américains qui voulaient, avec l’aide de la CIA qui fut un des principaux financeurs, combattre « le communisme ». La condition mise à la CGT fut, entre autres de quitter la FSM, ce qu’elle refusa…naturellement et donc l’adhésion à la CES lui fut interdite.


En 1995 la CGT décida de quitter la FSM. Cette décision ouvrait la voie à une entrée dans la CES qui fut votée par les délégués CGT au congrès de Strasbourg en 1999 et acceptée dans la foulée par la CES bien que la CGT n’ait pas pu satisfaire à toutes les conditions posées par la centrale européenne et malgré l’opposition de FO,


La CES n’est pas connue pour ses positions particulièrement révolutionnaires. Elle a approuvé tous les traités européens (sauf le dernier) et quand la crise économique éclate en 2008, elle déclare par la bouche de son dirigeant d’alors John Monks : « Il faut sauver le capitalisme de lui-même ».

Sans commentaire.


Aujourd’hui, dans la lignée de son histoire, elle n’est pas plus sur une ligne de changement de société.Elle ne s’en cache et est tout fière de déclarer dans sa présentation : « La CES est un des partenaires sociaux européens et est reconnue par l’Union européenne, par le Conseil de l’Europe et par l’Association européenne de libre-échange (AELE) en tant qu’unique organisation syndicale interprofessionnelle représentative au niveau européen. »


Elle appelait le 4 avril à une journée « d’action », on devrait plutôt dire une journée de communication tant l’action proposée ne risquait pas de gêner le capital : un samedi de manifestation à Bruxelles de délégations venues de différents pays d’Europe de l’Ouest…et sans une heure de grève évidemment. 


Et que demande la CES ? Ni plus ni moins qu’une Nième version de mise en œuvre d’un plan que Keynes [1] n’aurait pas désapprouvé. Michel Rocard non plus qui avait proposé quasiment la même chose il y a quelques années.


En fait un plan de grands travaux alimenté par la commande publique, et donc nos impôts, pour permettre aux multinationales de créer 11 millions d’emplois : on peut toujours rêver. Pas question bien sûr pour la CES de toucher à la propriété du capital, de nationaliser les banques ou de développer le service public….sans doute laisse-t-elle ça aux communistes.


Donc ce 4 avril il y avait journée « d’action » européenne.


Dans les Bouches du Rhône, où depuis plusieurs mois un mouvement de lutte convergente est engagé, décision avait été prise depuis déjà quelques temps de se saisir de toutes les dates qui pouvaient faire monter le processus de lutte. Le 4 avril fut donc retenu comme une nouvelle étape par « la bande des 18 » [2] et rendez-vous était donné devant le siège régional de la commission européenne. Non pas pour défendre un plan d’aménagement du capitalisme, mais pour faire entendre la voix, ou plutôt les voix du monde du travail qui réclament un autre avenir pour notre département.


On s’est donc retrouvés plusieurs centaines à applaudir les prises de parole qui se sont succédé dans ce meeting improvisé : UD CGT, salarié-e-s de free en grève, marins de la SNCM, moulins Maurel, Fralib…

 

http://rougemidi.fr/IMG/jpg/sortir_de_l_UE_3_-_Copie.jpg

Au milieu de ce rassemblement de lutte flottait la banderole de Rouges Vifs 13 au slogan explicite et apprécié : Sortir de l’Europe du capital pour construire un monde de solidarité.


Rendez-vous a été pris pour le 12 avril à Marseille, pour une nouvelle manifestation pour un autre avenir pour notre département.


Une chose est claire, il semblait bien qu’aucun des participants du 4 et des jours à venir n’a envie de « sauver le capitalisme ».

 


[1] économiste anglais partisan de l’aménagement du capitalisme afin d’en limiter les excès et comptant pour ce faire sur le rôle régulateur de l’Etat

[2] 2 associations locales se sont en effet rajoutées au processus

 

Source: Rouge Midi (Journal communiste pour le rassemblement )

 http://rougemidi.fr/local/cache-vignettes/L92xH100/siteon0-38e4a.jpg

 

 

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 22:26

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                CONTRE LA CULTURE DE LA PEUR ET DE LA DETTE.

Voici le tract qui a été distribué sur le plateau du journal de 20h et qui devait être lu à l'antenne :

"Nous sommes intermittents, chômeurs, précaires.


Nous sommes ici parce que les négociations sur le régime d'assurance chômage se sont faites sans nous et contre nous. Nous refusons cet accord conclu entre les organisations patronales et la CFDT, CFTC, FO. Nous ne sommes pas dupes et nous sommes en colère : imposé par le MEDEF, cet accord nous affaiblit tous. Le gouvernement ne doit pas laisser passer cet accord, il doit refuser l’agrément maintenant.

Quand la pauvreté touche plus de 9 millions de personnes,
Quand 80 % des embauches se font en contrats courts,
Quand un chômeur sur deux n'est pas indemnisé,
Le vrai scandale est de s’attaquer aux droits sociaux en faisant payer les plus précaires. Sous des prétextes fallacieux et sans débat contradictoire, c’est toute la protection sociale mutualiste qui est visée.


Nous demandons une réforme complète de l'Unédic, de son fonctionnement, de sa représentativité, de son financement afin que tous les chômeurs bénéficient d'une indemnisation adaptée.

Nous refusons de payer deux fois cette crise idéologique. Nous voyons la vie autrement, nous voulons vivre dignement.

Les salariés intérimaires et les intermittents dont l'emploi est par nature discontinu et précaire, sont plus que jamais attaqués par cette nouvelle convention. Leur mobilisation se renforce de jour en jour pour demander la renégociation de cet accord. Les festivals approchent. Il n’est pas trop tard.

Le vaste mouvement des précaires et intermittents qui grandit depuis 11 ans a fait émergé des propositions adaptées et justes, en partie portées par le comité de suivi à l'Assemblée Nationale. Nous demandons qu'elles soient enfin prises en compte, aujourd’hui.

Nous avons des propositions. Nous ne voulons pas vivre comme des esclaves. Nous voulons du temps pour penser et travailler d’autres mondes que celui de la concurrence de tous contre tous.

CONTRE LA CULTURE DE LA PEUR ET DE LA DETTE, nous appelons tous les intermittents, intérimaires, chômeurs, précaires, salariés, à se réunir partout et à occuper l'espace public.

Nous marcherons ce samedi 12 avril contre l’austérité et pour gagner de nouveaux droits sociaux
Nous saluons Franck de Bourgogne, intermittent, précaire en grève de la faim depuis 30 jours
Nous soutenons les lycéens et les travailleurs sans papiers, les postiers en grève depuis janvier.

Intermittents, intérimaires, chômeurs, précaires, salariés, avec ou sans papiers
Ce que nous proposons, nous concerne tous.
Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous."

 


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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 14:15

 sur le blog de Danielle Bleitrach

 

Une intervention de P.Simonenko le Secrétaire général du PKU (Parti Communiste d’Ukraine) ce matin qui demande que sans tarder on se réunisse dans une table ronde pour négocier.

Pour préserver l’unité du pays et pour défendre les intérêts des citoyens.D’abord en discutant d’une constitution …

 
(si j’ai bien compris).


http://www.kpu.ua/petr-simonenko-o-situacii-na-vostoke-ukrainy-nado-nemedlenno-saditsya-za-stol-peregovorov/


Le Parti communiste d’Ukraine nous demande de traduire et de diffuser au maximum cette intervention:


URGENT!!!

 
Le Parlement ukrainien, le chef du parti communiste Petro Simonenko, accuse les nationalistes d’avoir travaillé pour les Etats-Unis et l’Union européenne qui voulaient l’affrontement avec la Russie et leurs politiques ont favorisé la Division du pays.

 
Simonenko a accusé les forces du gouvernement de l’utilisation de la violence et des bandes armées dans le coup d’état de février et dénonce le fait qu’aujourd’hui que la junte envoie des bandes armées contre les manifestants des régions sud-est qui veulent défendre leurs droits.

 
Le secrétaire communiste dénonce les arrestations aveugles et les arrêts, a rejeté du microphone par les nationalistes qui déclenchent la bagarre. Parmi les fascistes sont aussi ceux qui ont pilonné la télévision directeur de l’état il y a quelques semaines.

 
Faites tourner

 

   

Le chef du Parti communiste (KPU) Petro Simonenko, accuse les nationalistes et les putschistes d’avoir travaillé pour les Etats-Unis et l’Union européenne, d’avoir provoqué un affrontement avec la Russie et avec leurs politiques d’avoir favorisé la division du pays.


http://kprf.ru/international/ussr/130113.html


Le 8 avril lors de la séance de la Verhovna Rada, le député communiste Simonenko a rappelé que: " les premiers à avoir pris d’assaut et occupé des bâtiments officiels ont été les nationalistes ukrainiens. je voudrais bien savoir d’ailleurs où se trouvent à présent les stocks d’armes pillés à cette époque.

Si l’on suit le raisonnement du nouveau pouvoir à Kiev, les auteurs des troubles de janvier-février n’étaient pas à la solde de l’UE et des USA (comme le clament depuis toujours les communistes), mais servaient plutôt les intérêts des Russes, qui soi-disant serait intéressés à une partition de l’Ukraine !"


… mais son intervention a été interrompue par des membres de Pravy Sektor qui ont arraché le micro, déclenchant une bataille générale (vidéo). Quand on n’a pas d’arguments, il ne reste que la violence.


Simonenko a accusé les putschistes d’avoir utilisé la violence et les bandes armées dans le coup d’état de février et dénonce le fait qu’aujourd’hui que la junte envoie des bandes armées contre les manifestants les régions du sud-est qui manifestent pour défendre leurs droits.

 

Le Premier secrétaire du parti communiste dénonce les arrestations aveugles. Les néonazis de Svoboda ont chassé Petro Simonenko de la tribune ce a qui déclenché une bagarre.

 

http://histoireetsociete.wordpress.com/2014/04/08/les-nationalistes-preparent-ils-la-guerre-avec-la-russie-au-profit-de-lotan/

 


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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 10:51

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Etant donné que le fascisme ne se limite pas à Aube Dorée mais est également promu par des dirigeants politiques, des entrepreneurs et des éditeurs…

Etant donné que les conditions de la crise qui favorisent le fascisme nous entourent et ne sont pas derrière nous…

Etant donné que toute l’Europe s’enfonce rapidement dans l’obscurité de l’extrême-droite…

 

L’équipe qui a produit Debtocracy et Catastroika’s entre dans le débat avec un nouveau documentaire


Les tournages ont commencé en septembre et seront finalisés dans les prochains mois. Cette fois nous vous présenterons de brèves histoires inconnues du passé, du présent et du futur du fascisme et de sa relation avec les intérêts économiques de chaque époque. Nous voyagerons de l’Italie de Mussolini à la Grèce pendant l’occupation nazie, la guerre civile et la dictature; et de l’Allemagne de Hitler au fascisme moderne en Grèce et en Europe. Ce nouveau documentaire suivra les traces de Debtocracy et de Catastroika, qui décrivaient les causes de la crise de la dette, l’impact des mesures d’austérité, l’érosion de la démocratie et le bradage des richesses du pays..


Plusieurs médias indépendants, entre autres la radiotélévision nationale ERT, à présent contrôlée par ses employés, nous ont déjà offfert leur soutien en tant que sponsors médias. Mais les co-producteurs de cet effort, ce sera toujours vous.


Notre troisième documentaire s’inspire et aspire à motiver les mouvements anti-fascistes en Europe, tout en demeurant une des plus grandes expériences de production indépendante dans le genre du documentaire. Encore une fois, nous refusons catégoriquement tout financement provenant de compagnies privées ou de partis politiques et ce documentaire sera diffusé sous une licence Creative Commons. Dans cet effort nous avons besoin de votre aide. Vous pouvez devenir co-producteurs à travers Paypal ou un virement sur un compte en banque.

 

Lien;  Debtocracy et Catastroika’s http://infowarproductions.com/


 

 

                                  **************************

Projection du documentaire Fascisme SA, le 10 avril à 19h à Bruxelles  Avenue Stanlingrad 18-20, le jeudi 10 Avril à 19h. 

La projection sera suivie d'un débat sur ​​le thème principal du film, c'est à dire les liens entre les groupes fascistes et des partis avec les principaux partis politiques et des groupes d'entreprises en Grèce et d'autres pays européens. 

 

http://t.co/PrlvXBiOra

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 08:34

http://www.slate.fr/sites/default/files/imagecache/node-story/grece_1.jpg

 

Et si l’austérité imposée à la Grèce par l’oligarchie financière servait une politique malthusienne de réduction de sa population ? Cette hypothèse a priori délirante trouve des arguments dans la démantèlement du système de santé publique grec qui a déjà fait des milliers de victimes et qui, poussé à son terme, privera de couverture maladie un nombre considérable de personnes. De fait, la population grecque diminue et a déjà perdu 350.000 habitants depuis 2007. On sait par ailleurs que la Grèce n’est qu’un terrain d’essai et cette expérience dévastatrice est destinée à être généralisée à l’échelle de l’Europe, puis du monde. Purger la population d’une partie de ses éléments est en réalité nécessaire à l’oligarchie mondialiste pour résoudre un problème démographique crucial pour sa domination : comment la minorité qu’elle constitue peut exercer sa dictature contre des populations en extension continue et soumises à des conditions de vie toujours plus dégradées ? Les élites mondialistes ne cachent pas leurs projets : au contrôle des masses par puçage électronique se combineront les politiques malthusiennes de réduction de la population mondiale. 


Bienvenue en Grèce,  laboratoire européen du « capitalisme du désastre » où sont testées les limites de la résistance humaine : un taux de chômage (officiel) à 28 %, un tiers de la population vivant sous le seuil de pauvreté, plus d’un tiers sans couverture maladie, des services publics en déliquescence laminés par des cures d’austérité draconiennes, un patrimoine public (sites archéologiques, îles, forêts, aéroports, compagnie de gaz ou d’électricité, …) bradé pour une bouchée de pain à des sociétés privées… et une population à bout se souffle, devenue incapable de se défendre. La raison de cette capitulation ? le traumatisme provoqué par la violence de la crise imposée au peuple grec par l’oligarchie bancaire, sapant toute capacité de résistance à la destruction systématique de la sphère publique : attendre une crise de grande envergure, puis, pendant que les citoyens sont encore sous le choc, vendre l’État morceau par morceau, à des intérêts privés avant de s’arranger pour pérenniser les « réformes » à la hâte est un bon résumé de ce qu’ont subi les Grecs. Ce véritable coup d’État financier a nécessité plusieurs phases de préparation décrites dans mon billet précédent.


Cible stratégique de la politique de la troïka : le système de santé publique. Son démantèlement est en cours avec une énième réforme qui aggravera encore la situation sanitaire du pays. Le journal britannique The Lancet en dresse un tableau effrayant : une espérance de vie en baisse de trois ans, un taux de natalité qui a régressé au niveau des années 1950, un taux de mortalité infantile qui a augmenté (officiellement) de moitié, près de 20 % d’enfants qui naissent avec un poids inférieur à la normale, 21 % de morts nés et 40 % de suicides en plus depuis le début de la crise. Bénéfice immédiat pour l’oligarchie : l’ouverture du marché de la santé aux assurances privées dont les bénéfices en 2012 ont cru de 20 % par rapport à la période antérieure à la crise. Mais derrière cette recherche de rentabilité à court terme se cache un projet à moyen terme : faire diminuer la population en la privant d’accès aux soins médicaux. Cette gestion malthusienne au service de la gouvernance globale est expliquée par les oligarques eux-mêmes qui s’appuient souvent sur la théorie du réchauffement climatique pour la justifier.


Appliquée à la Grèce, la stratégie de l’élite pour faire plier le peuple puis le faire mourir à petit feu peut se résumer très simplement :


Première étape :

 

plonger la population dans la misère après avoir préalablement fait entrer la Grèce dans la zone euro. C’est ce à quoi s’est employée activement la banque Goldman Sachs en maquillant les comptes du pays pour sous-estimer ses dettes et ses déficits déjà élevés. Cela a permis le déclenchement d’une crise de la dette européenne qui a étranglé financièrement la Grèce par une montée de ses taux d’intérêt et s’est étendue à d’autres États. Face au risque de défaut souverain, les investisseurs imposent des taux d’emprunt impraticables à la Grèce, qui ne peut alors plus se financer. Ces plans successifs sont assortis de conditions drastiques d’austérité, mettant en péril l’équilibre social du pays. La sécurité sociale part en lambeaux, le ramassage des ordures n’est plus assuré, les musées ferment les uns après les autres, la télévision publique n’émet plus, les livres disparaissent peu à peu des écoles, les enfants tombent d’inanition…

Les salaires du privé ont baissé de moitié, le SMIC est ramené à 586 euros bruts, faisant tomber le salaire moyen à 803 euros en 2012 puis en 2013 à 580 euros, soit l’équivalent du salaire moyen chinois. La Grèce est désormais considérée comme un pays du Tiers-Monde.


Tous les prêts octroyés à la Grèce ont été d’autant moins susceptibles de faire redémarrer son économie qu’ils ont été en grande partie captés par l’oligarchie financière : les banques grecques (pour 58 milliards), les créanciers de l’État grec (pour 101 milliards), la plupart des banques et fonds d’investissement ont reçu l’essentiel des aides débloquées par l’UE et le FMI depuis 2010, soit 207 milliards d’euros. Les trois-quarts de l’aide attribuée n’ont pas bénéficié aux citoyens mais, directement ou indirectement, au secteur financier. Seuls 46 milliards ont servi à renflouer les comptes publics – et toujours sous forme de prêts, tandis que dans le même temps 34 milliards ont été versés par l’État à ses créanciers en intérêt de la dette.


Deuxième étape :

 

une fois la Grèce mise à genoux, le démantèlement du système de santé, justifié pour raison d’économies, peut commencer avec les réductions drastiques des financements publics qui réduiront l’offre de soins. Le budget des hôpitaux publics a diminué de moitié entre 2010 et 2014 et le personnel du secteur public de santé a été massivement licencié. Les conséquences : fermetures de services hospitaliers, diminution des effectifs et des salaires, manque de matériel et de médicaments, exil du personnel médical vers le secteur privé, fuites des cerveaux à l’étranger (7000 médecins ont déjà quitté la Grèce depuis 3 ans) et arrêt progressif de la recherche médicale. Le président de l’Union des médecins hospitaliers de Grèce (OENGE), Dimitris Varnavas, a qualifié de « bombe sanitaire » la situation de pénurie de personnel dans le Système National de Santé (ESY) et dans l’Organisation Nationale des Services de Santé (EOPYY).


Troisième étape :

 

privatiser l’assurance maladie afin de priver d’accès aux soins une part croissante de la population, le poids des dépenses de santé étant alors supportés par les malades eux-mêmes qui deviennent trop pauvres pour se soigner. Les dépenses de l’État pour la couverture maladie ont diminué de moitié entre 2010, celui des investissements publics pour l’achat de médicaments dans les mêmes proportions alors que les besoins ne cessent d’augmenter, paupérisation et maladie allant souvent de pair. Près de 30 % des Grecs vivent désormais sans couverture sociale. 

 

La pauvreté endémique combinée à la privatisation de la santé a des effets catastrophiques en termes d’accès aux soins, notamment pour les milliers d’enfants de parents non assurés qui ne peuvent même plus être vaccinés et se retrouvent de ce fait exclus de l’école. C’est le système de soins de santé primaires qui se voit aujourd’hui menacé de liquidation pure et simple avec la fermeture de la totalité des centres de santé. De plus en plus de malades meurent, faute de soins, en particulier ceux atteints d’un cancer qui sont livrés à eux-mêmes et ne reçoivent de traitement qu’en phase avancée. Le ministre de la Santé Grec a bien résumé le principe de sa politique : ceux qui ne s’adaptent pas, meurent.


L’expérience grecque est destinée à être généralisée à l’échelle de l’Europe entière grâce à la crise de la dette, providentielle pour les élites, qui paralyse la capacité de résistance des populations à la libéralisation totale des services publics. Cela fait au moins 20 ans que l’oligarchie attendait ce moment :


La fenêtre d’opportunité durant laquelle un ordre mondial pacifique et indépendant peut être construit, ne sera pas ouverte très longtemps. Nous sommes à l’orée d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est une crise majeure appropriée et les nations accepteront le Nouvel Ordre Mondial.

(David Rockfeller, 23 septembre 1994).


Nous y sommes. Et quand l’Europe se sera effondrée économiquement sous l’effet de cette "stratégie du choc", les victimes de ces purges préventives seront autant de révoltés en moins que l’oligarchie devra écraser pour maintenir sa domination.

La Russie post-soviétique est un bon exemple de ce genre de bouleversement : un des effets de la "thérapie de choc" de Boris Elstine a été de faire baisser l’espérance de vie des russes passée de 69,5 ans en 1988 à 64,5 ans en 1994 de même que la fécondité (de 2,1 à 1,4 enfants par femme), provoquant une hémorragie continue de la population, qui a perdu 5 millions d’habitants entre 1988 et 2008. En Grèce, près de 120.000 personnes sont décédées en 2012, un record depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Si une réduction de 80 % ou même 50 % de la population à l’échelle du monde peut paraître excessive, et en l’état invérifiable, une chose est sûre : le nombre de personnes sacrifiées sur l’autel de l’austérité ne cessera de croître au cours des prochaines années.

 

Nicolas Bourgoin

 

http://bourgoinblog.wordpress.com/2014/03/31/grece-derriere-lausterite-le-genocide/

 

 

 

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 13:50

Lundi 7 Avril 2014

AURÉLIEN BERNIER

 

Pour Aurélien Bernier, auteur de « La gauche radicale et ses tabous », l'opération séduction du Parti gauche auprès d'Europe écologie n'a pas lieu d'être car si leur « alliance aux élections municipales a plutôt bien fonctionné, elle pose un problème à la veille des européennes : celui de deux visions radicalement différentes ».

 

http://www.marianne.net/photo/art/default/981640-1162981.jpg?v=1396785304

Le 25 mai, se tiendront des élections européennes dont l'enjeu est d'une importance extrême. Bien sûr, la composition du prochain Parlement européen n'aura aucune incidence sur les politiques ultralibérales de l'Union. Le Traité, les centaines de directives et de règlements, la Cour de justice de Luxembourg, sont là pour préserver les « acquis communautaires » du libre-échange, de la libre concurrence, du monétarisme et de l'austérité pour les peuples. Mais ces élections sont cruciales au niveau national : elles sont l'occasion de présenter aux électeurs un discours clair de rejet des politiques de Bruxelles et d'appel à la désobéissance européenne, qui implique la restauration de la primauté du droit national sur le droit communautaire et la sortie de l'euro. 

Ce discours doit être porté par la gauche radicale pour une raison simple : aucune mesure ambitieuse de son programme n'est applicable dans le cadre de l'ordre juridique et monétaire européen. Le Front de gauche veut développer les services publics, créer un grand pôle bancaire nationalisé, taxer les richesses, interdire les cultures d'OGM ? Tout ceci est incompatible avec le droit européen qui, depuis l'adoption du traité de Maastricht, fait partie intégrante de la Constitution française. Toute proposition de loi en ce sens sera inconstitutionnelle. 

« SORTIR DU TRAITÉ DE LISBONNE », MAIS ENCORE ?

 

En 2009, déjà, la campagne du Front de gauche aux élections européennes s'était soldée par un relatif échec. Avec 6,05 % des suffrages exprimés (soit 2,35 % des inscrits), le Front de gauche progressait à peine par rapport au score du PCF en 2004 (5,2 % des voix et 2,17 % des inscrits). Comment aurait-il pu en être autrement, alors que son projet reposait entièrement sur l'idée de réforme « de l'intérieur » d'une Union européenne que chacun, aujourd'hui, sait irréformable ? En 2012, ensuite, le flou programmatique sur les questions européennes a empêché Jean-Luc Mélenchon et le Front de gauche de réaliser un bien meilleur score. Que signifiait la formule « sortir du Traité de Lisbonne » figurant dans le programme L'humain d'abord : une sortie unilatérale de la France ? L'adoption (illusoire) d'un nouveau traité à l'unanimité des États ? Pourquoi critiquer à juste titre la monnaie unique et vouloir, coûte que coûte, rester dans la zone euro en prétendant « changer les politiques de la Banque centrale européenne » ? Quelle différence, finalement, entre cette stratégie de réforme « de l'intérieur » et les promesses d'« Europe sociale » toujours repoussées du Parti socialiste ? Difficile pour un électeur d'y retrouver ses petits... 
  
Au Parti communiste, l'« euro-réformisme » est la ligne officielle depuis 1997, quand il fut décidé de rejoindre le gouvernement socialiste de Lionel Jospin et Dominique Strauss-Kahn qui adopta le traité d'Amsterdam et instaura la monnaie unique. Du côté du Parti de gauche, qui semblait prêt à plus de radicalité sur les questions européennes, on mettait en avant la nécessité d'un compromis avec le PCF : les programmes de 2009 et 2012 n'étaient pas clairs, mais il fallait en passer par là... On pouvait espérer que, dans le débat interne au Front de gauche, le PG plaide pour une vraie désobéissance européenne et fasse pencher la balance du bon côté.

DÉSOBÉISSANCE EUROPÉENNE VS FÉDÉRALISME

Malheureusement, les élections municipales ont conduit le Front de gauche au bord de l'implosion. Le parti de Jean-Luc Mélenchon a choisi de mettre la pression sur son allié communiste en se rapprochant d'Europe écologie - Les Verts. Or, si l'alliance PG-EELV aux élections locales a plutôt bien fonctionné, elle pose un problème particulier à la veille des européennes : celui de deux visions radicalement différentes, l'une prônant la crise institutionnelle au sein des Vingt-huit pour en finir avec les politiques libérales, l'autre prônant un fédéralisme européen. Rappelons que le programme des écologistes aux dernières élections européennes affirmait : « La crise économique met dramatiquement en lumière les insuffisances de l’Europe des nations. (...) Nous ne pouvons plus penser franco-français. Que nous ayons voté oui ou non au référendum de 2005, nous avons tous besoin d’une Europe unie, seul espace à la hauteur des défis, seul outil efficace pour mettre en œuvre une stratégie commune de sortie de crise fondée sur la conversion écologique et sociale. » Le 9 décembre 2012, la Secrétaire nationale d'EELV, Emmanuelle Cosse, déclarait encore qu'« il faut en finir avec le sentiment national » et que « l'Europe sera d'autant plus intéressante pour tout le monde qu'on arrivera à une dissolution de l’État-nation et quelque chose de beaucoup plus intégré » (1). 
  
Cette divergence fondamentale – la désobéissance européenne d'un côté, un fédéralisme prétendument « écologique et social » de l'autre – devrait condamner de fait toute alliance nationale PG-EELV à l'approche d'élections européennes. Pourtant, dans une « adresse au Conseil fédéral d'EELV » publiée le 3 avril,  le Secrétariat national du PG écrit : « Entre l’écologie politique que vous défendez et l’écosocialisme sur lequel nous proposons de refonder programmatiquement la gauche, nous avons matière à avancer (...) ensemble. Nous ajoutons pour notre part la désobéissance à l’actuelle Union Européenne pour refonder une autre Europe. Nous connaissons nos importantes différences sur cette dernière question, mais cela ne doit pas nous empêcher d’en discuter ensemble et d’envisager un rapprochement entre le FDG et EELV, notamment à partir de notre refus commun du Grand marché transatlantique »

MARINE LE PEN PEUT JUBILER

Discuter de cette divergence fondamentale sur la stratégie à adopter vis-à-vis de l'Union européenne est une excellente idée. Mais considérer qu'il s'agit là d'un détail qui, à huit semaines d'un scrutin européen, n'empêche pas d'envisager « un rapprochement » entre fédéralistes et partisans de la rupture avec Bruxelles laissera nombre d'électeurs sans voix. A l'inverse, sans doute, de Marine Le Pen, qui doit jubiler de ce mélange des genres de nature à disqualifier le discours radical de Jean-Luc Mélenchon. EELV et le Parti de gauche pourront toujours invoquer leur « refus commun » de l'accord de libre échange entre les États-Unis et l'Union européenne, l'argument risque de ne pas peser lourd face aux attaques des médias ou du Front national. 
  
Il faut au contraire retrouver, sur la question européenne, un discours cohérent et radical. Les écologistes de gauche doivent cesser de rêver la construction européenne telle qu’ils la désirent et la voir enfin telle qu’elle est : une structure conçue par et pour le capitalisme, devenue impossible à réformer. Pour gouverner à gauche, il faut rompre avec elle, et il faut l'affirmer clairement, à Europe écologie - Les Verts comme au Front de gauche. Il sera temps ensuite d'opérer des rapprochements. 

(1) « Mots croisés », France 2, 9 décembre 2012. 


* Aurélien Bernier est auteur de La gauche radicale et ses tabous (Seuil, 2014) et de Désobéissons à l'Union européenne ! (en accès libre sur abernier.vefblog.net). 
http://www.marianne.net/photo/titre_1171597.png?v=1391521235
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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 08:23

6 avril 2014 /   Camille Boudjak

 

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Avec 3,34 millions de chômeurs pour la seule catégorie A pour le mois de février, le taux de chômage ne cesse d’augmenter. Pas un jour sans qu’on apprenne un nouveau plan de licenciements, une nouvelle fermeture d’usine ou de nouvelles suppressions d’emplois...

aujourd’hui, il n’y a plus un seul travailleur qui ne craigne de se retrouver à devoir pointer à Pôle Emploi et il n’y a pas une famille ouvrière qui ne soit pas touchée par le chômage. Responsables de cette situation, les patrons et actionnaires qui licencient à tour de bras pour augmenter leur taux de profits, les gouvernements successifs à leur service et un système, le capitalisme, où le sacro-saint droit de propriété des riches passe avant le droit à une vie décente pour la majorité de la population. Malgré tout, il s’est trouvé des bureaucrates syndicaux pour signer, dans la nuit du 21 au 22 mars, avec le patronat la nouvelle convention UNEDIC qui vise à faire 800 millions d’euros d’économie chaque année sur le dos des travailleurs privés d’emploi.


Pour tous les salariés qui touchent1.573 euros nets mensuels ou plus d’abord, le taux d’indemnisation passe de 57,4% à 57% du salaire brut... certes, la baisse n’est « que » de 0,4%, mais quand on compte le moindre centimes pour finir le mois justement, le moindre euro compte ! Pour les 2,2 millions de travailleurs intérimaires, l’annexe 4 dont ils dépendent est vidée de son contenu, et ils perdront, selon la CGT, en moyenne 20% de leurs allocations. Menacés par le patronat les intermittents conserve encore leur régime, mais avec un plafonnement de leur allocation mensuelle et une hausse des cotisations de 10,8 % à 12,8 %.


Les chômeurs âgés sont particulièrement touchés par cette nouvelle convention. Pour bénéficier du maintien de leur allocation jusqu’au départ en retraite, ils devront attendre d’avoir 62 ans au lieu de 61 ans aujourd’hui. Ignoble quant on sait qu’un travailleur licencié après 50 ans, souvent brisé physiquement et psychologiquement par vie de labeur, n’a quasiment aucune chance de trouver un emploi. Selon les chiffres du 27 mars, en quatre ans, on constate une hausse de 70% du nombre de chômeurs de plus de 50 ans et de 874 % pour les plus de 60 ans, conséquence des attaques successives contre les retraites. Cette mesure condamnera des dizaines de milliers de chômeurs âgés à survivre avec les minimas sociaux ! Et pour les travailleurs qui sont obligés, pour avoir leurs trimestres, à trimer après 65 ans, ils devront désormais cotiser à l’UNEDIC alors qu’ils en étaient jusque là exonérés.


Enfin, dernière mesure particulièrement scandaleuse, le délai de carence à l’assurance-chômage passe de 75 à 180 jours en cas de prime extra-légale de licenciement ou de rupture conventionnelle ! Cette mesure ne devrait pas s’appliquer en cas de licenciement économique, mais contrairement à ce qu’à mis en avant la presse, elle est bien loin de ne concerner que les cadres ! Surtout lorsqu’il existe une section syndicale combative dans une boîte, il n’est pas rare, en cas de licenciement, qu’on arrive à imposer une prime extra-légale au patron en le menaçant des prud’hommes ou d’une autre action en justice. En n’obtenant ne serait-ce que 9.000 euros de prime, un travailleur se trouverait privé d’allocation-chômage pendant plus de trois mois. Ces primes c’est aujourd’hui bien souvent ce qui permet à un salarié licencié de se retourner un peu, parfois simplement de solder des dettes, alors que le chômage lui impose une baisse de revenus !


Si cette convention doit encore être agréée par le gouvernement, il n’y a guère d’illusion à se faire sur ces politiciens qui continuent, comme sous Sarkozy, à privilégier le capital au détriment des travailleurs. D’ailleurs le ministre du travail Michel Sapin s’est empressé de saluer « la responsabilité dont ont fait preuve les partenaires sociaux gestionnaires de l’assurance chômage en dégageant un projet d’accord ». Le MEDEF, lui est ravi, et jubile : « Nous sommes satisfaits de cet accord. Nous n’avons jamais été dans une logique d’augmentation des cotisations ». Bien sûr ! Les patrons peuvent continuer à licencier à tour de bras, à supprimer des emplois, à utiliser le travail précaire au détriment des emplois stables, et à continuer de faire à la fois augmenter le chômage et dégrader les conditions de travail, ça ne lui coûtera pas un kopeck de plus. Pourtant, si le chômage de masse est une absurdité de la société capitaliste (dans les boîtes, alors que d’autres galèrent à Pôle Emploi, on a toujours plus de boulot), ce serait aux patrons, aux responsables des licenciements et du chômage, et à eux seuls de payer ! La moindre des choses serait que tout privé d’emploi touche une allocation équivalente à son ancien salaire, payée par le seul patronat, tant qu’il n’a pas retrouvé de travail.

 

Source : Initiative communiste ouvrier 

 

 

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