Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de Comite pour une Nouvelle Resistance- CNR
  • : L’association, s’inspirant des idéaux et des réalisations énoncés et établis par le Conseil National de la Résistance (C.N.R.) a pour but la mise en œuvre de réflexions, d’initiatives et d’actions visant à faire naître et vivre une « Nouvelle Résistance » favorisant la défense des conquêtes des mouvements sociaux de notre République.
  • Contact

comité pour une nouvelle résistance C N R 06

Rechercher

Lucie Aubrac résistante

St André des Alpes / 9 /07/11

Comité pour une Nouvelle Resistance- CNR / St André des Alpes / 9 / 07/ 11

 

Explication du maire , des raisons pour lesquelles  lui  et son équipe aient refusé le matin meme l'accès  à la salle alors que cette journée était prévue , organisée de longue date ...

Tout se termina bien  , Monsieur le maire et son équipe  ont fini par " capituler "  face à l'indignation de nos résistants d'hier...

24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 13:48

http://s1.lemde.fr/image/2013/09/03/534x0/3470552_7_f8c0_la-banque-centrale-europeenne-a-francfort_8a05e2f54064369b3d3989c59c4641c3.jpg

 

Publié le 24 Avril 2014 par Descartes

 

Pierre Laval a dit beaucoup de choses au cours de sa longue vie politique. Presque toutes ont été oubliées. Mais personne n’a oublié cette phrase glaçante : « je souhaite la victoire de l’Allemagne ». Il y a des formules comme cela qui nous échappent et qui résument crûment en quelques mots nos pensées les plus profondes. C’est d’ailleurs pourquoi ceux qui les prononcent les regrettent souvent. Par certains côtés, le titre du Mondedaté du mercredi 16 avril fait partie de ces formules-là.

En voici le texte : « Bruxelles et Berlin forcent Hollande à tenir ses engagements budgétaires ».

 

Et en sous titre : « La France est ainsi contrainte de réaliser des économies supplémentaires ».


Venant du soi disant « journal de référence », devenu celui des élites euro-raisonnables depuis la disparition malheureuse en quelques années des élites euro-passionnés, ces titres ont de quoi étonner. Ainsi donc, « Bruxelles et Berlin » (notons la symétrie) seraient en train de « forcer » un gouvernement français démocratiquement élu et de « contraindre » la France. On n’en est plus à « demander », comme cela se fait entre amis, ni même à « exiger » comme cela se fait entre partenaires. On a renoncé à « imposer », comme cela se fait dans un rapport de subordination juridique. Non, on emploie directement et sans fard le langage le plus cru, celui des rapports de force nue, celle qui « contraint » et « force » le plus faible à faire ce que le plus fort a décidé. Les masques de « l’Europe qui protège » tombent enfin devant la réalité d’une Europe qui « force » et « contraint » les Etats membres, en attendant de pouvoir faire de même avec leurs citoyens.


Mais le plus extraordinaire, c’est que Le Monde n’a pas pour objectif, en publiant ces titres, de dénoncer l’abjecte soumission de la France et de son gouvernement aux décisions de Berlin et Bruxelles. Au contraire. L’article qui accompagne ce titre tout comme ceux publiés ces derniers jours sont dans la logique de l’auto-flagellation morbide. La France est en faute, elle est dissipée, inconstante, incapable de « réformer », de devenir « sérieuse » comme l’Allemagne ou la Finlande. Elle doit donc souffrir pour laver ses pêchés. Si Bruxelles et Berlin la « forcent » à avaler l’huile de foie de morue de l’austérité, c’est pour son bien. Au lieu de protester, nous devrions au contraire être reconnaissants que Barroso et Merkel nous « contraignent » dans notre propre intérêt comme le ferait un maître sévère mais bienveillant.


Nos élites bienpensantes ont institué le « devoir de mémoire » en obligation sacrée. Pourtant, en matière européenne elles souffrent d’une singulière amnésie. Personne ne semble se souvenir qu’après la défaite de 1940, le régime du Maréchal avait fondé son idéologie sur la contrition nationale. Pour que la France puisse renaître, disait-il, il lui fallait laver ses fautes : les français – surtout les ouvriers d’ailleurs – avaient trop dansé, trop chanté, trop revendiqué. Ils s’étaient laissé séduire par des « idéologies étrangères », et oublié de rendre hommage aux « hiérarchies naturelles » pour se vautrer dans les congés payés. La défaite, pour les premiers vichyssois, était presque une bénédiction, puisqu’elle allait permettre à la France d’expier ses pêchés et de connaître la rédemption par la souffrance. L’occupant nous avait en fait rendu service, en abattant la République et en ouvrant le chemin à la « Révolution nationale » qui allait reconstruire le pays et – déjà – le « réformer sur de nouvelles bases ». Ensuite, cette France « raisonnable » s’insérerait tout naturellement dans le « nouvel ordre européen » dans lequel – déjà… - le couple franco-allemand scellé à Montoire jouerait un rôle directeur.


Il est effrayant de voir ce même discours resurgir soixante-quinze ans plus tard, et qui plus est à la « une » du journal des élites. Des élites qui, par manque de culture historique et politiques, se trompent profondément sur le sens de la construction européenne et surtout de nos rapports avec l’Allemagne. Des rapports qui ont été, sont et resteront pour longtemps encore des rapports de puissance à puissance. Comme le disait l’homme d’Etat britannique, « les nations n’ont pas d’amitiés sacrées, elles n’ont que des intérêts sacrés ». « L’amitié franco-allemande » a toujours été une fiction. Elle a été fabriquée de toutes pièces pour habiller une convergence objective d’intérêts entre les deux pays à la fin des années 1950. D’un côté, l’Allemagne avait déposé sa candidature à la ré-admission dans l’espèce humaine dont elle avait été honteusement expulsée en 1945, et avait besoin d’un sponsor de poids pour avoir une chance de voir sa demande acceptée. De l’autre côté, la France était en froid avec les américains et les britanniques, et avait besoin d’alliés sur le continent européen. C’est cette convergence d’intérêts, et non pas une quelconque « amitié », qui a produit le traité de l’Elysée et les embrassades entre De Gaulle et Adenauer. Qui n’étaient d’ailleurs pas dupes des limites d’une telle « amitié » : malgré toutes les embrassades, il n’était pas question pour le Grand Charles d’inviter un président allemand à Oradour ou faire défiler des troupes allemandes le 14 juillet à Paris.


Malheureusement, ses successeurs n’ont pas eu la même clairvoyance. A force de répéter le discours de « l’amitié », ils ont fini par le croire, rejoignant en cela les pacifistes des années 1930 dans leur vision bisounoursienne des rapports internationaux. Cela ne se voyait pas trop aussi longtemps que la convergence objective des intérêts de la France et de l’Allemagne donnait un substrat réel à ces rapports « d’amitié ». Mais avec la réunification allemande, la convergence d’intérêts à disparu. L’Allemagne est redevenue une puissance continentale, riche et respectée. Elle n’a plus besoin de du soutient politique d’une France affaiblie. « L’amitié » a donc été remplacée, et c’était prévisible, par des rapports de force. On continue bien entendu à faire comme si, en organisant ces « conseils de ministres franco-allemands » qui ne produisent rien ou en décidant des « airbus de l’énergie » qui ne verront jamais le jour. Mais tout cela n’est qu’une coquille vide. Et le titre duMonde cité ci-dessus en est la parfaite illustration. Comment croire au « couple » et à « l’amitié », et en même constater que Berlin est prêt à « forcer » et « contraindre » celui qui est censé être son « ami » ?


La construction européenne révèle donc sa vraie nature : le mariage monstrueux entre l’idéalisme pacifiste à la Briand – celui-là même qui conduisit la Société des Nations à l’impuissance, à Munich et à la défaite en 1940 – et le néo-libéralisme des « libéraux-libertaires » à la Cohn-Bendit dont le programme est de réduire les états-nations à l’impuissance non pas pour les remplacer par un nouvel corps politique, mais pour mettre à leur place un mécanisme sans âme – celui du marché – piloté par des technocrates.


On pourrait se dire que devant l’évidence, nos élites finiront par réaliser l’inanité des politiques qui nous ont conduit là ou nous sommes. Et bien, il faut perdre cet espoir. Ce n’est jamais le cas. De la même manière qu’en 1940 les élites pacifistes ont tiré de la défaite la conclusion qu’ils aurait fallu l’être encore plus et vomi ceux qui appelaient à continuer le combat par d’autres moyens, en 2013 les élites tirent la conclusion qu’il faudrait « plus d’Europe ».


Descartes

 


Partager cet article
Repost0
24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 06:26

http://aurelienloriau.free.fr/quatri%E8me/histoire/age%20industriel/images/jaures.jpg

 

23 avril 2014 par Francois Cocq

 

Ce 23 avril, François Hollande se rend à Carmaux pour « rendre hommage » à Jean Jaurès. Il aurait pu s’y ressourcer en se souvenant que Jean Jaurès avait si ardemment œuvré à la création de la SFIO, le 23 avril 1905, à la salle du Globe à Paris. Il aurait pu se souvenir que c’était aussi un 23 avril, en 1848, que se tinrent les premières élections au suffrage universel (masculin) en France pour désigner l’assemblée constituante. Au lieu de cela, comme un symbole, c’est le qu’il a choisi pour entériner définitivement le pacte de responsabilité, détailler les cadeaux aux Medef et expliciter la saignée de 50 milliards infligée au peuple. Sans vergogne, François Hollande est donc allé porter l’affront chez Jaurès, celui qui, parce que « le socialisme sort du mouvement républicain », n’a au contraire eu de cesse pour faire émerger la République sociale de lier les combats qui s’exercent dans les ordres politique, économique et social. 


Pendant que François Hollande salissait l’Histoire du socialisme et de la République, ses commis officiaient dans le service après-vente. C’est d’abord Bruno Le Roux qui dégainait de bon matin contre le peuple et la représentation nationale. Depuis le 14 janvier et l’annonce du « pacte de responsabilité » par le Président de la République, de nombreux parlementaires de la majorité demandent en effet à pouvoir exercer le mandat qui leur a été confié par le peuple en discutant (débattant voire délibérant) ce texte. Les palinodies simiesques orchestrées depuis Matignon pour feindre d’être à l’écoute des députés socialistes en recevant mardi 22 avril une délégation en service commandé n’auront donc pas même duré 24 heures. Mercredi 23 avril, sur France-Inter, le président du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale Bruno Leroux, excroissance hollandaise s’il en est, vendait en effet la mèche : « [Les députés] peuvent discuter les modalités qui sont celles du gouvernement, non pas du pacte qui est présenté par le Président de la République, celui-là il est acté ». Voilà donc les 30 milliards offerts au Medef actés sans coup férir. Un nouveau bourre-pif en somme pour ceux qui prétendaient contraindre Hollande et Valls à respecter le Parlement, les socialistes, voire le Peuple. Voilà comment Hollande s’inscrit, ou plus exactement dénie, l’héritage du 23 avril 1848.


François Rebsamen, nouveau ministre du Travail, pouvait alors prendre le relais et donner à voir les dons sans droit d’inventaire faits par François Hollande à sa nouvelle Eglise Medef. On avait compris de longue date que les « contreparties » n’étaient qu’une vulgaire fumisterie qui n’engagerait jamais que ceux qui y croient…pour peu encore que celles-ci soient prononcées un jour par le Medef. Mais désormais, le Medef n’a plus à dire un mot, son meilleur porte-parole se trouvant au ministère du Travail. Ainsi, lors d’une audition au Sénat devant la mission d’information « sur la réalité de l’impact sur l’emploi des exonérations de cotisations sociales », François Rebsamen indiquait mardi 22 avril qu’à l’horizon 2017, les 10 milliards de baisse de cotisations patronales prévues par le gouvernement permettraient « la création ou le maintien de 190.000 emplois ». Voilà donc comment des « créations d’emplois » sont transformées en « créations ou maintiens d’emplois ». Contreparties avez-vous dit ? Pour Rebsamen, le statu quo patronal mérite déjà rémunération populaire.


Mais le ministre du Travail a été plus loin en chiffrant pour la première fois l’impact attendu du pacte de responsabilité : 190.000 emplois créés ou maintenus au titre des 10 milliards de baisse de cotisations patronales et 300.000 emplois créés ou maintenus au titre des 20 milliards offerts via le CICE. On est loin des 2 millions d’emplois réclamés par Arnaud Montebourg qui n’en a cure et continue de gesticuler et brasser de l’air au ministère de l’Economie. On est loin du million d’emplois accrochés à la veste de Pierre Gattaz, patron du Medef. On est même en deçà de ses premières projections de 600.000 emplois au moment de l’annonce du pacte de responsabilité.

 

Bref, un chiffrage au-dessous de tout pour un gouvernement en-dessous de tout.


A y regarder de plus près, le cadeau offert au Medef représente un juteux pactole. Selon le chiffrage gouvernemental, chaque emploi maintenu ou créé le serait donc au prix 61.224 € (30 milliards / (190.000 + 300.000)) d’argent public détourné au bénéfice des entreprises. Quand on sait que selon l’Insee, le salaire médian brut annuel en France (meilleure référence ici que le salaire moyen, les mesures gouvernementales touchant plus particulièrement-mais pas que- les bas salaires) s’élevait en 2011 à 20.100 €, on constate que dans le meilleur des cas, le gouvernement offre trois ans de travail gratuit aux entreprises. Sans bien sûr qu’il y ait la moindre contrepartie sur la nature et la pérennité de ces emplois qui n’ont pas même à être créés. Jackpot !!!


Restait au troisième larron la tâche de boucler la boucle et plus sûrement la ceinture : c’est ce qu’a fait Michel Sapin dans le journal Le Monde le 23 avril (daté du 24) dès la sortie du Conseil des ministres en détaillant l’austérité budgétaire liée aux 50 milliards de coupes claires dans la dépense publique. Là encore, ceux qui s’enorgueillissaient de pouvoir aller plaider leur cause à Matignon ont pu vérifier qu’être entendu n’est pas être écouté. Fin de non-recevoir donc pour celles et ceux qui, révolutionnaires, voulaient simplement différer d’un an la baisse des cotisations pour les grandes entreprises. De même pour le point d’indice des fonctionnaires dont Bruno Le Roux avait confirmé le gel dès le matin, laissant comme seule porte ouverte une éventuelle « clause de revoyure ». Mieux vaut parfois se taire que se moquer du monde la sorte.


Le volet des 30 milliards de cadeaux aux entreprises est donc depuis ce 23 avril « acté ». Les 50 milliards de baisse de dépense publique ont quant à eux donné lieu à un bal des faux-culs qui se poursuivra le 29 avril à l’Assemblée. Celle-ci sera en effet saisie « à titre consultatif » du plan proposé, non sans que dès à présent l’exécutif ordonne aux parlementaires de la majorité de marcher au pas en leur mettant le couteau sous la gorge, ce dont il pourrait d’ailleurs se dispenser vu que de nombreux parlementaires de droite (Benoist Apparu, Frédéric Lefebvre !, Yves Jégo…jusqu’au commissaire européen UMP Michel Barnier qui heureusement ne sévit pas à l’AN) annoncent dès à présent qu’ils sont prêts à voter le plan Valls. François Hollande pourra alors le 7 mai aller présenter devant la Commission Européenne la « trajectoire des finances publiques », Commission qui elle détient en la matière un pouvoir coercitif. Voilà la boucle ouverte par François Hollande en 2012 avec la ratification du traité Merkozy (et donc la validation du two-packs) qui se referme sur lui. La chausse-trape hollandaise qui permet d’appliquer l’austérité en se défaisant de la souveraineté populaire et en rejetant le socialisme aura donc fonctionné à plein. Jusqu’à ce que, pour avoir souillé les acquis républicains de 1848, craché sur le socialisme fondateur de 1905 et renié Jaurès, Hollande et sa bande soient mis en débandades dans les urnes le 25 mai prochain.

 

http://cocq.wordpress.com/2014/04/23/23-avril-184819052014-le-peuple-les-socialistes-les-fossoyeurs/

 

 

 

 


 
Partager cet article
Repost0
22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 18:49

 

Écrit et envoyé par Gilbert Rémond (14 avril 2014) Référence commentée:

Il y a 80 ans, le procès de l’incendie du Reichstag et la libération de Dimitrov (Solidarité Internationale, cité par Danielle Bleitrach)

 

Les Nazis ne sont pas arrivés au pouvoir par les élections, contrairement à une idée qui court et dont on peut se demander le pourquoi de sa diffusion. Certes ils avaient fait un score important mais la gauche dans son ensemble représentait encore une alternative possible. 

 

S'ils sont arrivés au pouvoir c'est parce qu'ils ont été appelés par la droite libérale, comme plus tard leur collaborateur Pétain le fut par Daladier, Chautemps et leurs partisans. Ils n'avaient alors que quelques portefeuilles de ministre. Tout comme il lui fallait un espace vital sans cesse élargi, un parti comme le parti des nazis ne pouvait pas se satisfaire d'une portion de pouvoir. La figuration n'étant pas dans leurs gênes, ils organisèrent cette machination odieuse de l'incendie du Reichstag et accusèrent les communistes  d'en être les auteurs au fin de retourner une opinion  apeurée et faire leur coup d'État  sans résistance.  


 Selon une stratégie qu'ils réutiliseront dix ans plus tard en France avec l'affiche rouge, Dimitrov allait devenir pour la circonstance une cible toute désignée. Étranger et communiste, responsable de l’Internationale, il était le coupable idéal pour leur démonstration. Ce procédé deviendra une constante dans la propagande fasciste, une méthode commode qu'elle utilisera a profusion, sa marque de fabrication  en définitive puisque désigner l’étranger et le communiste à la vindicte populaire, fabriquer des boucs émissaires était une technique constante de la manière qu'avaient les fascistes d'exercer le pouvoir afin de détourner l'attention du peuple des véritables dangers qu'il courait.

 

 Mais ce procédé allait rencontrer une difficulté que les stratèges de la politiques usurpatrice n'avaient pas prévue car "Lors du procès monté a Leipzig en 1933.... La machination s'effondre. L'accusé devient l'accusateur. Dimitrov ne joue pas le jeu de l'ordre juridique. Il développe une stratégie de détournement politique. Le prétoire n'est plus le centre d'une compétition, d'un "duel" ou le lieu d'une preuve". Dimitrov renverse le procès  qui devient celui du régime. Après un courageux effort de présence, à soi d'abord, puis face aux  Nazis, "la duperie laisse à la vérité sa place. La dupe ne répond pas aux intentions du maître. Il le contourne et le situe dans ses croyances  et dans sa politique. Il le rogne sur ses flancs, en lui laissant ses illusions dominatrices. Il scie la branche à la racine sans jamais sourciller vers le ciel. La dupe a le sourire du clown et l'allure disloquée du burlesque. Dans les échanges verbaux il répond à côté, par l'humour ou la rime, par le mime ou par la métaphore. Il parle pour la cantonade en négligeant sans cesse la dialectique des cercles et des retournements. Ce héros du désert qui semble  battre les moulins à vent dénonce les manipulations par l'étrangeté et la distance....

Lorsque parle Dimitrov, à la cour impériale, les magistrats et les témoins, les chefs et les jurés sont épinglés comme en retrait au centre de leur théâtre; ils sont d'emblée victimes de ce jeu du regard décentré; à la fois comédien et sujets de leur rôle, ils deviennent au présent les acteurs de l'histoire".  (E.Roudinesco  in "pour une politique de la psychanalyse" éd Maspero).


Bref nous sommes loin de cet autre spectacle, celui que Mélenchon s'était évertué de nous donner face à la fille Le Pen et qui parce qu'il voulait lui administrer une raclée en direct se retournait à son désavantage cette dernière refusant de faire son jeu. Les rôles s'étaient inversés. La dénonciation postulée, devenait l'outil de la ridiculisation de ses auteurs. La victime plus que jamais était victimisée. 


 Bien loin de la politique-spectacle qui caractérise les apparitions médiatiques des faux Don Quichotte qui cherchent à nous émouvoir,  Dimitrov, lui, négligeait son être assujetti au décorum et au pouvoir de ses juges pour " donner place par sa parole, au témoignage d'une dialectique irréductible au jeu de boxe: celle de la lutte des classes". Invoquant l'histoire contre la logique il déclarait alors :" Je suis profondément convaincu que Van der Lubbe n'est dans ce procès que ce qu'on peut appeler le Faust de l'incendie du Reichstag et que sans aucun doute, derrière son dos, se tenait auparavant, le Méphisto de l'incendie. Le Méphisto ayant disparu, le misérable Faust est resté seul devant la Cour d'Empire." Et  Elisabeth Roudinesco  de conclure par un aphorisme que nous devrions méditer par les temps qui courent et que Mélenchon aurait été bien inspiré de lire avant de se lancer dans ses joutes pitoyables  avec la responsable du FN :" Le maître est assuré de son succès, tant l'ennemi semble un projet à son image." car alors la dialectique qu'il emploie est "miroir aux échanges, tourniquet aux alouettes, manège du sujet et de son autre". Il faut déstabiliser cette relation du maître à son esclave par un retournement où le maître perd pied et prestige, ridiculisé il se retrouve nu, son discours n’opère plus. Il ne connaissait de son adversaire que la psychologie imaginée par lui.

 

Ainsi que le note en guise de conclusion E Roudinesco pour caractériser cet événement du fait de la tournure que lui avait donné Dimitrov," Leipzig est une victoire  réelle du mouvement ouvrier, une victoire par anticipation sur une pensée philosophique qui réduit la politique à la science fiction et l'histoire aux principes de l'anticipation. Elle anticipe sur la forme des luttes à venir et permet, par la critique qu'elle inaugure des erreurs et des leurres du mouvement ouvrier, l’élaboration d'une ligne politique, d'une tactique et d'une stratégie capable de combattre sur son terrain, et par des alliances adéquates l'ennemi fasciste". 


Depuis les élections municipales nous sommes inondés de déclarations sur un fascisme revenu en conquérant sur la scène politique. La scène politique? Nous sommes bien dans cette occurrence.

 

Celle d'un spectacle et de l'espace arrangé à cet effet où se produisent les scénarios écrit par des communicants à la solde des intérêts capitalistes. Tel le voleur qui crie au voleur, faire peur et/ou construire de fausses alternatives constitue toute la besogne d'une armée de mercenaires d'un nouveau type. Leur art? C'est l'artifice par quoi ils cachent les évidences. D’ailleurs sur ce sujet quand on se penche sur la réalité des résultats en prenant comparaison avec les élections précédentes équivalentes, l'on voit toute autre chose que ce qui nous est ressassé à longueur de journaux. Que voit-on? On voit que la progression du Front Nationales n'existe pour ainsi dire pas.  Nous sommes dupés, alors que de vrais périls sont camouflés sous cette mascarade. La démocratie est bafouée par ceux-là même qui la mette en œuvre et prétendent la défendre. Le Front national est un arbre qui cache une forêt de connivences et de sous entendus dont les conséquences seront dramatiques pour les peuples. Ceux qui portent atteinte au suffrage universel et à l'expression populaire, ne sont pas à ce  jour ceux qui brandissent la flamme tricolore mais ceux qui détournent un référendum, détruisent les bases de la démocratie et liquident le cadre national au profit de structures de décision incontrôlables par le peuple qui imposent sans état d'âmes, des politiques décidées par des consortiums  troubles et hors sol. 

 

Dans un texte présenté en 1935 devant l'internationale communiste, " le fascisme et la classe ouvrière", Dimitrov développait à partir de son vécu de militant et de la connaissance politique que lui apportait sa responsabilité, une analyse qu'il est utile de rappeler dans les circonstances qui sont les nôtres. Tout en se demandant, pourquoi et de quelle façon le fascisme avait-il pu vaincre? Il écrivait: 


" Le fascisme est le pire ennemi de la classe ouvrière et des travailleurs. Le fascisme est l'ennemi des neuf dixièmes du peuple allemand, des neufs dixièmes du peuple autrichien, des neuf dixièmes des autres peuples des pays fascistes. Comment, de quelle manière, ce pire ennemi a-t-il pu vaincre? Le fascisme a pu accéder au pouvoir avant tout parce que la classe ouvrière, par suite de la politique de collaboration de classe avec la bourgeoisie que pratiquaient les chefs de la social-démocratie, s'est trouvée scindée, désarmée au point de vu politique et au point de vu de l'organisation, face à l'agression de la bourgeoisie. Quant aux partis communistes, ils étaient insuffisamment forts pour soulever les masses, sans et contre la social-démocratie, et les conduire ainsi à la bataille décisive contre le fascisme". 


Le Fascisme est un ennemi des couches populaire et de ses intérêts, or c'est lui garantir le succès que de désarmer la classe ouvrière en détruisant son unité et les organisations qui la représent. C'est à quoi travaillent dans une alliance retrouvée la bourgeoisie et  la social-démocratie avec le concours des appareils idéologiques d'État, qui n'ont jamais été aussi puissant depuis qu'ils ont carte blanche du fait de leur effacement dans le discours politique.


 

 

http://fdata.over-blog.net/1/30/57/63/avatar-blog-1011820533-tmpphpzXI8Vh.jpegSource : Réveil communiste 

 


Partager cet article
Repost0
22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 10:56

21 Avril  2014 

 

Le 7 avril 2014 Le Monde met en ligne un article de Frédéric Lemaître titré : " Difficultés à se réformer, manque de compétitivité… Les experts allemands notent la France 
Tous les experts allemands (de quoi, en quoi, à quels titres ? ) se seraient réunis pour " noter " la France ? 

Extraits :

la puissante fondation Bertelsmann publie, lundi 7 avril, une étude sans complaisance sur l’état de la France. Un pays qui « n’est pas compétitif », selon ses experts.


Ce ne sont plus LES experts allemands mais les experts de la fondation Bertelsmann.
Bertelsmann est un groupe  allemand spécialisé, pour le bonheur de l'humanité, dans les médias (RTL, M6, Voici, ...) : 
  • Bénéfice net du groupe : 870 millions d'euros.
  • Part du bénéfice revenant aux actionnaires : 498 millions d'euros.
  • Chiffre d'affaires : 16,4 milliards d'euros.


 Le Monde ne nous dit rien de ce que les experts de la fondation Bertelsmann appellent " le domaine des performances des politiques publiques " , " la qualité de la démocratie " et " la capacité de l’exécutif à mener des réformes " et reste muet sur la construction des " indicateurs " permettant de classer les pays.

le regard que portent les trois experts chargés d’ausculter la France. Pour les Allemands Reimut Zohlnhöfer, professeur à l’université de Heidelberg, Henrik Uterwedde, directeur adjoint de l’institut franco-allemand de Ludwigsburg, et l’universitaire français Yves Mény
[Tiens, ce ne sont plus " Les experts allemands " mais seulement trois universitaires périphériques dont un français qui récitent le catéchisme libéral à la sauce Bertelsmann] « la France n’est pas capable d’affronter les défis de la construction européenne et de la mondialisation. Alors qu’elle se bat pour adapter son modèle économique et social à un monde changeant, les problèmes s’aggravent bien plus qu’ils ne diminuent ».


ils préconisent de « poursuivre les réformes qui accroissent la compétitivité »

Pour eux, il y a « culturellement, une méfiance fondamentale envers les marchés et une croyance largement répandue que l’action publique est un moyen efficace de guider l’économie et de résoudre les problèmes ».

Leur conclusion est sans appel : « Le refus des élites politiques d’admettre la nécessité d’adapter le modèle français a contribué à renforcer l’illusion qu’une politique économique différente pouvait échapper aux contraintes des marchés et de la compétitivité» .

Notre conclusion est sans appel : le refus de la part de bien des journalistes de s'interroger sur la fabrication des contenus des dossiers de presse des organismes de propagande libéraux  a contribué à renforcer l'illusion que la seule politique possible est celle de la Commission de Bruxelles, du FMI, de l'OCDE et de la Banque mondiale.

 

 


http://feedproxy.google.com/~r/blogspot/KBwlb/~3/Hhgvw0gox38/le-monde-se-fait-le-relai-de-la.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email

 

 

Partager cet article
Repost0
22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 10:53
La CGT aujourd'hui à Matignon... Manuel Valls tente d'enrôler les partenaires sociaux

 

Les médias précisent :

 

Trois jours après son discours de politique générale, Manuel Valls s'efforcera ce vendredi d'enrôler les partenaires sociaux dans le grand défi de son gouvernement, relancer l'emploi et l'investissement tout en contenant les dépenses publiques.


Le nouveau Premier ministre a hérité d'une feuille de route largement définie sous son prédécesseur, Jean-Marc Ayrault, et mise comme lui sur le dialogue social pour l'appliquer.

Il a affiché mardi une volonté d'accélérer la mise en oeuvre d'un pacte de responsabilité qui suppose, en contrepartie de baisses de charges pour les entreprises, des négociations dans les branches sur l'emploi, l'investissement et la formation.


Il promet aux entreprises 20 milliards d'euros de crédit d'impôt compétitivité emploi (Cice), 10 milliards d'euros de baisses de cotisations et 8,5 milliards de réduction d'impôts.


A quoi s'ajoutera une diminution progressive du taux de l'impôt sur les sociétés et la suppression de plusieurs dizaines de petites taxes à faible rendement.


Un programme plutôt bien accueilli par les organisations patronales, même si le Medef se dit "vigilant" et souhaite un calendrier plus rapide, tandis que la CGPME regrette que ce pacte fasse, selon elle, la part belle aux grands groupes.


Selon la CGT, "le choix qu'a fait ce Premier ministre, c'est de continuer les politiques précédentes, qui nous conduisent à l'échec et qui ont été refusées (...) lors des élections municipales", dit le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, qui annonce des actions revendicatives, notamment le 1er mai.

 

Cependant, Thierry Lepaon n'écrivait-il pas dans "Le Nouvel Economiste" du 21 février 2014 :

Il n’existe à la CGT aucune opposition de principe face au patronat. L’entreprise est une communauté composée de dirigeants et de salariés – là encore, je regrette que les actionnaires fassent figures d’éternels absents – et ces deux populations doivent pouvoir réfléchir et agir ensemble dans l’intérêt de leur communauté.


Sur ce plan, il est évident que le pragmatisme syndical s’impose »…

 

CE QU'EN PENSE CANEMPECHEPASNICOLAS et Jean LEVY


adhérent de la CGT depuis 1944

ancien membre du bureau fédéral  de la FD des Employés

ancien délégué national CGT du crédit du Nord


Cette déclaration, en divorce total avec l'orientation historique de la CGT, nous interroge quant à la volonté réelle de la direction confédérale de créer les conditions d'un vaste mouvement  de rupture avec la contre-révolution sociale exigée par le Medef et l'Union européenne et avalisée par leurs fondés de pouvoir à l'Elysée et à Matignon.


Il ne suffit pas d'organiser une manifestation trimestrielle, voire "un Premier mai",  sans perspective d'affrontement direct avec le Grand capital et ses mandants gouvernementaux, pour contrer efficacement la politique mortifère du capital européen, menée hier par Nicolas Sarkozy et amplifiée aujourd'hui par Hollande et Valls.


Ceux-ci,  brutalement désavoués dans les urnes par le peuple français, n'en tiennent aucun compte et accélèrent au contraire le dispositif législatif, exigé par Bruxelles,  de mise en oeuvre d'exploitation forcenée des salariés et des retraités. 


La CGT doit prendre l'initiative  d'un grand rassemblement pour préparer la contre-offensive ouvière et populaire.


Si telle n'était pas l'orientation de la direction confédérale, alors se poserait la question de la convocation d'un congrès extraordinaire , précédée d'un large débat au sein des organisations de la CGT, sur sa nécessaire orientation de classe permettant de mettre en oeuvre la stratégie de lutte pour libérer le monde du travail de la dictature de l'oligarchie industrielle et financière, mise en musique par son personnel politique.


Il n'y a plus de temps à perdre.

 

GSKEVR-1--1--copie-1.JPG

Partager cet article
Repost0
22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 10:45
Plus de 80 députés PS
jugent dangereux
le plan d'économies de Manuel Valls
"Il y a un rejet au point que la dissolution ne fait pas peur à certains qui disent 'je préfère perdre en gardant mon honneur, sinon c'est la honte qui s'ajoute à la défaite'." déclare un député PS

CHICHE !

2014-04-17T153705Z_1007180001_LYNXMPEA3G0A9_RTROPTP_3_OFRTP.JPG

 

Plus de 80 députés PS et une demi-douzaine d'autres élus du parti majoritaire jugent dangereux le plan d'économies présenté par Manuel Valls et s'opposent au gel de prestations sociales, dans une lettre adressée jeudi au Premier ministre.


Les signataires de cette missive, en partie issus de l'aile gauche du PS mais aussi des proches de la maire socialiste de Lille, Martine Aubry, demandent également un report de l'objectif de retour des déficits publics à 3% du PIB en 2015.


"Nous estimons dangereux économiquement (...) et contraire aux engagements pris devant nos électeurs ce plan de 50 milliards d'économies", écrivent-ils dans cette lettre dont Reuters a obtenu une copie.


Au-delà de 35 milliards d'euros de réduction des dépenses publiques, ils estiment que les "reculs sociaux" et la "mise à mal des services publics seront inéluctables".


Dans leur missive, ils estiment que l'effort demandé aux collectivités territoriales (11 milliards d'euros) risque de "briser l'investissement local".


Ils réclament un appel à projets d'investissements à hauteur de cinq milliards d'euros en direction de ces collectivités et un effort de cinq milliards en faveur du pouvoir d'achat en 2015, en plus des cinq milliards déjà prévus.


Ils demandent enfin à celui-ci de dégager un milliard d'euros pour financer 50.000 emplois aidés supplémentaires et un plan pour les chômeurs de longue durée.


Les 50 milliards de réduction des dépenses publiques sont censés contribuer au rééquilibrage des finances de l'Etat.


A 14 jours de l'examen par le Parlement du programme pluriannuel de stabilité budgétaire qui sera soumis à la Commission européenne, les signataires exigent une "trajectoire plus crédible" que celle qui est officiellement envisagée.


"Cet objectif de passer sous la barre des 3% pourrait être maintenu mais décalé dans le temps", écrivent-ils.


Ils souhaitent notamment que les dépenses de défense ne soient pas comptabilisées dans les déficits publics et que les aides aux entreprises soient ciblées sur l'industrie.


Ils ajoutent que leurs propositions guideront leurs votes lors des prochains rendez-vous avec le Parlement - programme de stabilité, programme de réformes, collectif budgétaire, lois de finances et de financement de la Sécurité sociale - et émettent le souhait d'en discuter avec le Premier ministre.


Ce sont les animateurs de cet appel qui se sont fait le plus entendre mercredi après la présentation du plan d'économies par le Premier ministre.


Les chefs de file du groupe socialiste à l'Assemblée se disent convaincus que Manuel Valls aura une majorité pour voter le programme de stabilité budgétaire le 30 avril.


Mais un député confiait jeudi avoir constaté à l'Assemblée "un niveau d'embrasement assez inégalé" : "Il y a un rejet au point que la dissolution ne fait pas peur à certains qui disent 'je préfère perdre en gardant mon honneur, sinon c'est la honte qui s'ajoute à la défaite'."

"Le problème, c'est François Hollande", ajoute cet élu, selon qui le chef de l'Etat socialiste "a perdu ce qui faisait sa force, qu'il aimait les gens plutôt que l'argent"

 

 

http://www.actioncommuniste.fr/article-seuls-11-d-entre-eux-avaient-refuse-de-voter-la-confiance-a-m-valls-etr-maintenant-123377192.html

 


Partager cet article
Repost0
22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 10:23

ri1oous0

QUEL EST VERITABLEMENT NOTRE ENNEMI PRINCIPAL ? par   Jean LEVY

 

Depuis la nomination à Matignon de Manuel Valls, c’est de bon ton, dans les cercles restreints de la soit-disante « gauche de la gauche », de faire du nouveau premier ministre la cible essentielle de ses  critiques.

 

Mais qui a nommé à ce poste l’ancien ministre de l’intérieur ?

 

Ne serait-ce pas François Hollande, s’appuyant sur des sondages préfabriqués, avec objectif d’en faire un effet d’annonce favorable à un rebond de sa popularité ?

 

Le fait que le Président ait repris les mêmes ministres, condamnés lourdement comme lui-même, par le suffrage universel, montre qu’il n’avait pas le choix.  François Hollande veut poursuivre la même politique rejetée massivement par les Français. S’inscrivant dans la logique de la construction européenne, il a fait sienne l’orientation de celle-ci : la constitution  d’un empire continental soumis à la domination de son oligarchie financière, au service exclusif de celle-ci,  au nom du « marché libre et non faussé  ».  Avec pour corollaire : la libre circulation des capitaux dont la rotation pour le profit maximum doit être toujours plus rapide, et la libre exploitation de la main d’œuvre européenne, mise en concurrence au plus bas prix possible.

 

D’où l’offensive pour réduire le « coût du travail » dans le cadre du futur  « Pacte dit de Responsabilité » et la recherche de travailleurs au rabais dans l’Est européen, et pourquoi pas en Ukraine…

 

Telle est la stratégie du capital européen.

 

Aujourd’hui avec François Hollande et le Parti socialiste, de sa « droite » musclée avec Manuel Valls à sa « gauche » ralliée de Benoît Hamon et d’Arnaud Montebourg. Comme hier (ou demain ?), avec Nicolas Sarkozy, François Fillon et Alain Juppé  et l’UMP.

 

Le capital joue ses cartes au mieux de ses intérêts et des circonstances.

 

Aussi celui-ci et ses divers fondés de pouvoir politiques qui, alternativement appliquent la même stratégie européenne,  sont les véritables  ennemis des salariés et de tous les Français qui en sont victimes.  

 

Ensemble les Français doivent préparer  « le troisième tour » électoral ,

 

en votant NON par le boycott

 

aux élections du 25 mai du Parlement européen

 

à cette structure  d’intégration qui enferme notre pays dans la prison des peuples qu’est l’Union européenne

 

Tout le reste n’est que billevesée, illusions de charlatans, qui veulent brouiller les repères et retarder ce rassemblement  des couches sociales sacrifiées par les puissances d’argent.

 

http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-quel-est-veritablement-notre-ennemi-principal-par-jean-levy-123203808.html

 


Partager cet article
Repost0
21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 21:27

http://avaazdo.s3.amazonaws.com/b8bad121a10599e9469c90c3a74f6d3e.jpg

 

 

Mercredi  16 avril, à l’issue du Conseil des ministres, le Premier ministre a annoncé son plan d’économies de 50 milliards d’euros comprenant, entre autres, une diminution de   11 milliards d’euros de la dotation globale de fonctionnement des collectivités locales de 2015 à 2017. Ceci après la diminution pour 2014 de 1,5 milliard d’euros, dont les communes supportent la plus grande part (840 millions). L’annonce a laissé le président de l’Association des maires de France (AMF), Jacques Pélissard, "un peu abasourdi". L’AMF évalue à "moins 25%" le montant des dotations qui seront versées en 2017 par rapport à 2013.


A l’ordre du jour : mutualisation des moyens entre communes, « rationalisation » des syndicats intercommunaux et suppression de la clause de compétence générale, jugée responsable des doublons.


La liste est longue,  des conséquences néfastes  de cette mesure pour une population déjà frappée par le chômage et les mesures d’austérité : privatisation et dysfonctionnement des services municipaux, avec augmentation des prix ; diminution ou disparition d’aides sociales et de  subventions aux associations ; réduction de  l’investissement public, dont la baisse est déjà estimée en 2014 à un recul de  5,5%, notamment dans les secteurs du BTP, donc perte d’emplois.

 

Les communes et les Etablissements publics de coopération intercommunale (EPCI) devront arbitrer entre les services rendus à la population et une diminution massive de leurs investissements. Toute politique  d’économie entraîne un transfert de charge qui sera supporté par le contribuable local.


Les Associations des maires de France (AMF), des grandes villes françaises ( AGVF) et des  communautés urbaines de France (ACUF) ont dénoncé cette mesure et réclament de toute urgence au gouvernement une négociation sur les finances locales (communiqué de presse du 18 avril 2014).

 

 

Partager cet article
Repost0
21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 11:59

Communiqué du Collectif des 39 du 19 avril 2014.
Police de la pensée ?

Le docteur Jean Pierre Drapier, médecin directeur du CMPP d’Orly vient de rendre publique une ingérence hautement symbolique de l’ARS d’Ile de France dans la formation continue de l’équipe qu’il dirige. Deux psychologues se voient ainsi refuser un remboursement (de 80 euros !) pour une formation  en rapport avec la psychanalyse sous prétexte que la HAS aurait déclaré « non consensuelles les approches de l’autisme fondées sur la psychanalyse et la psychothérapie institutionnelle ».


Nous avions à l’époque déjà pris position contre cette décision de la HAS et lancé en clôture des Assises de la psychiatrie et du médicosocial,  HYPERLINK "http://www.hospitalite-autistes.org/spip.php?article1« l’appel des 1000 » qui a recueilli 8000 signataires à ce jour  . Cet appel critiquait vivement une telle fermeture du débat dans les pratiques et réclamait une autre politique à l’égard des personnes souffrant d’autisme. Nous nous inquiétions déjà d’une mise en acte de telles recommandations dans les formations des soignants de tous métiers, et très tôt nous avons pu constater que ces recommandations se transformaient très vite en interdictions.

Nous récusons une volonté de formatage des formations et des pratiques qu’il faudrait indexer à des référentiels HAS, ce qui est en train de s’officialiser dans le Développement Professionnel Continu, et qui s’attaque à ce qui fait la richesse des métiers : la nécessaire diversité des approches théoriques, la possibilité de controverses qui par définition ne seront jamais consensuelles ! 


Nous appelons à la mobilisation contre un tel formatage où serait prescrite une pensée officielle et homogénéisée aux conséquences redoutables sur les pratiques soignantes.


Nous voulons aussi insister sur le fait que ces prises de position de la HAS s’attaquent aujourd’hui à la question complexe de l’autisme, mais promettent le même réductionnisme à l’égard de l’ensemble des pathologies qu’il s’agirait de rabattre sur un trouble neurologique, en écartant toute recherche de sens dans l’abord psychopathologique. Une telle négation de l'inconscient, l'ignorance de l'apport des processus transférentiels dans les thérapeutiques, sont une véritable insulte à la culture soignante, une entreprise révisionniste à l'œuvre contre la psychiatrie française et son histoire. La diversité des approches thérapeutiques ne peut être balayée et nous refusons que les soins soient réduits à des techniques instrumentales. 


Des conférences ont été déjà interdites, des colloques se voient refuser leur agrément, des soignants ne peuvent s’inscrire dans le cadre de la formation continue à des journées de formation, dès lors qu’elles ne s’inscrivent pas dans les orientations « stratégiques » des pôles ou des Directions des soins. Ce qui se met actuellement en place, ne touche pas que les formations se référant à la psychanalyse ou à la psychothérapie institutionnelle, mais toutes les formations qui ne rentrent pas dans le cadre des protocoles 


Cette « police de la pensée » est d’autant plus inquiétante qu’elle se couple à une réduction des moyens que l’on nous annonce chaque jour plus grave : aux dernières nouvelles 23 milliards en 3 ans sur la santé et la protection sociale !


Accepter aujourd’hui cette attaque sur une formation à Orly, c’est accepter l’instauration d’une censure et d’une autocensure généralisées pour tous les professionnels du soin psychique, et accepter également une réduction de la qualité de l’offre d’accueil et de soins. 


Nous appelons donc tous les professionnels de tous métiers, tous les collectifs de soin, mais aussi les patients et  les familles à se mobiliser contre cette décision provocatrice de l’ARS d’Ile de France, et à tenir bon sur l’aspect pluridimensionnel des approches en refusant le formatage et le réductionnisme.

 

 

http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/media/01/00/1686822897.jpg

Partager cet article
Repost0
20 avril 2014 7 20 /04 /avril /2014 19:53

 

http://i0.wp.com/www.jennar.fr/wp-content/uploads//jennar_02_600.jpg?fit=150%2C150Après un petit livre, un DVD

 


Avec le talent du technicien Gabriel Ballet, un DVD a été réalisé qui doit aider à connaître et à faire connaître les dangers du grand marché transatlantique.

 
 

 

 

 

 

http://i0.wp.com/www.jennar.fr/wp-content/uploads//jennar_01_600.jpg?fit=150%2C150Il comprend :

  • une présentation générale des propositions faites par les 28 gouvernements européens aux négociateurs US  (12 minutes, 16 secondes)

  • un entretien : en 6 questions-réponses,  pourquoi s’opposer au GMT ? (16 minutes, dix secondes)
  • la conférence que j’ai donnée à Castelnaudary le 18 janvier 2014 avec, pour terminer, les avertissements inoubliables de Salvator Allende devant l’Assemblée générale des Nations unies (2H, 5 min et 42 secondes)
  • les questions du public (31 min, 47 secondes).

Ce DVD ne coûte que 5 euros.

 
On peut se le procurer à l’occasion de mes conférences ou en envoyant un chèque (à l’ordre de R. Jennar) dont le montant correspond au nombre d’exemplaires demandés à Jennar, 7, place du Château, 66500 Mosset.

 
Ne vous privez pas d’un bon outil pour expliquer et convaincre.

 

http://i0.wp.com/www.jennar.fr/wp-content/uploads//jennar_03_600.png?fit=150%2C150

http://www.jennar.fr/?p=3566

 


Partager cet article
Repost0